La Vierge au buisson de roses (1473) : Martin Schongauer et les oiseaux. Comment chercher la petite bête d'un tableau.
Voir aussi :
Ne me touche pas : Martin Schongauer et les petits oiseaux.
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— Non ! Je ne dirai rien de l'église des Dominicains de Colmar, qui abrite aujourd'hui la Vierge au buisson de roses. Vous lirez ailleurs qu'elle a été bâtie en 1289 par l'ordre mendiant des Prêcheurs, arrivé à Colmar vers 1260. Que sa nef à six travées fut achevée en 1346. Ou que son chœur vouté de cinq travées, s'entoure d'une abside à cinq pans d'octogone . Pas un mot sur son intérieur austère mais lumineux ou sur ses vitraux du début du XIVe siècle représentant des scènes de la vie du Christ.
— Et pourquoi, je vous prie, cette mauvaise volonté ?
— Pour une raison simple : mon propos est de parler du retable de Schongauer, et celui-ci n'a été placé sur le maître-autel des Dominicains qu'en 1973. Auparavant, il se trouvait dans la Collégiale Saint-Martin, (construite entre 1235 et 1365). Dans une chapelle derrière le chœur, du moins jusqu'en 1792.
— Pourquoi ce transfert ?
— Pour des raisons de sécurité, après que ce retable ait été volé, en 1972.
— Ah, bon.
— Oui, "bon",si on veut. Mais pas trop bon non plus : ne comptez pas sur moi pour vous faire la visite guidée du retable ! Je ne parlerai QUE des petits oiseaux, des petites et des moyennes fleurs, et de la lettre "R".
— Comment cela , la lettre "R" ?
— Celle de l'inscription du nimbe. Mais entrez d'abord dans l'église !
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—Là, nous voici dans la nef, approchez vers le chœur.
— Mais c'est quoi, ce "R" ?
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Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses (détail), retable sur bois de 1473, photographie lavieb-aile.
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— Nous y sommes !
— Au "R" ?
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Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses (détail), retable sur bois de 1473, photographie lavieb-aile.
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L'inscription du nimbe.
Cette inscription a fait couler beaucoup d'encre, alors nous commençons par elle.
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Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses (détail), retable sur bois de 1473, photographie lavieb-aile.
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— Débutons par un jeu. Qui parvient à lire cette inscription du nimbe doré entourant la tête de la Vierge?
— Pas facile ! Il y a des lettres à l'intérieur d'autres lettres !
— La photo n'est pas excellente !
— Pas facile : ni pied ni éclairage, et sans pouvoir s'approcher. Je zoome sur la moitié inférieure.
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Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses (détail), retable sur bois de 1473, photographie lavieb-aile.
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— Cela commence par ME CARPES , avec le A à l'intérieur du C.
— Cela se termine par SC T (inscrit dans le C) ISSI
— avec un tilde ~ au dessus du dernier I, puis un A :
— Et des perles au milieu du fut des I.
— SCTISSI~A, cela doit se lire S(an)CTISSIMA ! Le tilde vaut pour un M.
— et puis les autres lettres sont cachées par la chevelure de la Vierge et par les rayons de la tête de l'Enfant. Attendez.. je lis VI...
— Vite, lisons la partie intermédiaire !
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Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses (détail), retable sur bois de 1473, photographie lavieb-aile.
— Après ME CARPES, il y a GENITO.
— Puis TV, avec un V plus petit que le T, puis un Q et un signe qui ressemble à un z ou à un 3.
— C'est un signe abréviatif. Il faut lire TVQVE, le vocatif tuque, "et toi".
— Ou "toi aussi". Souvenez-vous du vers de Virgile dans l'Énéide, Chant XI, 158
— Ah oui, c'est comment...Tuque, o sanctissima coniunx ! qui se traduirait par "Et toi, ma très vénérée épouse".
— La lettre suivante est curieuse : elle est semblable à un 8 ou à deux 3 affrontés.
— Je donne la réponse : lisez-là comme un O. Si vous vous reportez au retable d'Orlier de Schongauer, vous trouvez le même 8 pour le O de VOCABITVR sur le nimbe de la Vierge.(Source image) . Lisez E. Flechsig 1951 page 348 note 2, qui donne aussi en exemple l'inscription des peintures murales de Breisach. Voyez comme Schongauer a condensé l'inscription de la citation d'Isaïe 7:14 (et de Matthieu 1:23) Ecce virgo concipiet, et pariet filium, et vocabitur nomen ejus Emmanuel: « Une Vierge concevra et enfantera un fils, et il sera appelé Emmanuel, c'est-à-dire Dieu avec nous. » . C'est un florilège de lettres enclavées (l'une à l'intérieur de l'autre), de tildes, de lettres liées (A et R de pariet) , ou de I perlés. Un régal, et une bonne leçon de lecture.
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— Eh bien voilà : ME CARPES GENITO TVQVE O SANCTISSIMA VI. Cela veut dire quoi ? Carpes veut dire "tu cueilleras", non ?. Du verbe carpo,is, ere, carpsi, carptum "cueillir" puis"prendre, détacher, ", comme dans Carpe diem, "cueille le jour présent", expression dont le sens a trouvé très tôt sa métaphore dans la rose éphémère dans la poésie latine d'Ausone De Rosis nascentibus.
— Oui, mais ce que cela veut dire ici, c'est tout le problème ! On devine que la finale cachée termine le mot Virgo, et ce Me carpes genito tuque o sanctissima Virgo se traduirait comme : "Tu iras me cueillir toi aussi pour ton fils, O Très Sainte Vierge ! "
— Et pourquoi ce ne serait pas l'invocation du peintre qui dirait : "Tu me cueilleras moi aussi, O Très Sainte Vierge, comme ton Fils (accueille moi comme ton enfant)", en faisant allusion aux roses peintes tout autour ?
— Mais jamais un peintre n'a inscrit sa propre prière sur un nimbe : on y inscrit soit le nom du personnage ou son qualificatif (Sancta Maria Mater Dei), soit une invocation de l'ensemble des fidèles (O Sanctissima Virgo Maria ora pro nobis), soit les paroles d'un saint personnage, comme celles de l'ange dans les Annonciations (Ave Maria gratia plena) mais au Moyen-Âge et à la Renaissance, aucun peintre ne placerait ses propres paroles sur le fond doré (sacré) d'un nimbe.
— Attendez, attendez ! Dans le O de GENITO, si je fais varier le contraste, j'aperçois un R circonscrit : il faut lire GENITOR ! J'ai trouvé le "R", j'ai trouvé le "R" !
— Ah, j'aime mieux ça ! Ce genito tuque était contraire aux lois de la syntaxe latine, qui exige un vocatif coordonné avec le tuque ! Ce n'est plus le datif ou l'ablatif de l'adjectif genitus "né, engendré" , qui était traduit par "pour ton fils" ou "comme ton fils", mais le nom latin genitor, oris "père, créateur" !
— Père ? Comment cet hexamètre pourrait-il invoquer le Père, Dieu le Père, alors que le peintre n'a représenté que la Mère et son Fils ?
— Eh eh ... Comme je me doutais que vous alliez venir buter sur cette énigme, je vous ai amené ce document.
— Une photo ?
C'est la copie du retable de Schongauer, tel qu'il était avant sa restauration au XVIIIe : initialement, le retable était plus grand (255 × 165 cm), mais vraisemblablement à la suite d' une chute, il a été réduit sur les quatre cotés pour lui donner sa forme arrondie mesurant 200 x 115 cm. De la partie supérieure représentant Dieu le Père et la colombe, il ne reste que les rayons atteignant la couronne. Les extrémités du manteau et de la robe de la Vierge, ont été rognées, ainsi que les végétaux représentés sur les bords latéraux du tableau, le lis blanc de gauche, et une grande partie du parterre de fraisiers, représenté dans la partie inférieure.
Lorsqu'on regarde la copie, on voit bien que le sujet de la scène peinte est le couronnement de la Vierge sous la bénédiction du Père et l'irradiation de l'Esprit Saint.
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Copie du retable, conservé à l' Isabella Stewart Gardner Museum de Boston https://de.wikipedia.org/wiki/Madonna_im_Rosenhag#/media/File:Copie_de_la_Vierge_au_buisson_de_roses_Schongauer.jpg
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Donc, "Genitor", c'est Dieu le Père par l'intermédiaire du Saint Esprit. Sur le Retable d'Orlier, qui est une Annonciation, c'est très clair : Dieu apparaît dans les nuées et envoie son Esprit sous forme de la colombe qui vient frappé le nimbe de la Vierge et le mot CONCIPIET, "Conçevra".
Sur le volet du retable d'Orlier consacré à la Nativité, on retrouve ce nimbe de la Vierge, portant les mots VIRGO QUEM GENUIT ADORAT, "La Vierge adore celui qu'elle engendra", ou "La Vierge adore celui qui fut engendré", irradié par la lumière émanant de Dieu le Père.
Dans l'Annonciation à la licorne de Schongauer du Retable des Dominicains, Dieu le Père était aussi représenté dans ses nuées, avant d'être également concerné par la réduction de taille des panneaux : de l'inconvénient d'habiter en hauteur !
Genitor, Genuit et Concipiet montrent l'importance de la notion d'engendrement, avec un renvoi possible aux articles du Credo : Et in unum Dόminum Iesum Christum, Fílium Dei unigénitum. [...] Génitum, non factum, consubstantiálem Patri : "Engendré, non pas créé, de même nature que le Père".
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Martin Schongauer, Nativité, volet du retable d'Orlier (1470-1475), Flickr Yvette Gauthier https://www.flickr.com/photos/51366740@N07/25983204910
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— Cette photo, je vous la montre juste pour le sourire mi-niais mi-farceur des anges, mais nous voyons Dieu-le-Père trôner au dessus du retable du Beau Martin.
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Dieu le Père et ses anges,(XIXe siècle) , sommité du cadre du retable de Martin Schongauer, photographie lavieb-aile.
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—Tout cela ne nous indique pas comment comprendre l'inscription. Pour F. Pontani, "en harmonie avec la couleur rouge qui domine la composition, la phrase prononcée par l'Enfant deviendrait ainsi une référence claire à la Passion du Christ, qui va être "cueilli" et "accueilli" au ciel par le Père et par la Vierge de manière à à permettre la rédemption du monde qui commence dans la représentation de la Vierge à l'Enfant".
Si je comprends bien les auteurs allemands (Wilhelm Waetzoldt, Ernst Gall 2002 ; Stephan Kemperdick, 2004 ; Ulrike Heinrichs-Schreiber 2007), le fidèle (ou le peintre) est le sujet de la phrase, mais son imploration "Viens me cueillir" s'adresse tant à la Vierge qu'au Père : Venez me cueillir, mon Père et toi aussi O Très Sainte Vierge" : " Mich wirst du pflücken, (mein) Schöpfer, und auch du, o heiligste Jungfrau! " . Ou plutôt, ils semblent considèrer que le fidèle s'adresse au Christ-Enfant, qualifié de "créateur" (genitor), et à sa Mère, dans une compréhension logique à celui qui ne tient pas compte du Père dont l'image est amputée.
— Moi, je suis venu voir les petits oiseaux, ce nimbe me passe au dessus de la tête !
— Eh bien, n'avons-nous pas parlé déjà d'une colombe ? Mais voici ses compères en matière d'oiselerie. Huit oiseaux communs de nos campagnes se sont posés sur le treillage et les rosiers huit passereaux, représentés avec un tel souci du détail naturaliste qu'ils semblent disposè sur une planche d'ornithologie. Pour débuter, examinons nos petits chanteurs qui gazouillent sur le coté gauche, à la droite de la Vierge, qui tourne d'ailleurs son regard vers eux. Ce regard est grave, comme si elle voyaient en eux la prémonition des souffrances de son Fils.
Voici le Rouge-gorge familier Erithacus rubecula , de profil, tourné vers la gauche, et le Pinson des arbres mâle Fringilla coelebs. La couleur dominante du retable est le rouge, couleur du manteau (vermillon) et de la robe (rose-violet) de la Vierge au lieu du bleu traditionnel, mais aussi bien-sûr couleur des roses et des pivoines, et des fraises des bois : autant d'allusions à la Passion du Christ, drame absent de la peinture mais désigné partout néanmoins. Dans cette logique, Schongauer a choisi les passereaux dont le plumage est teinté de rouge. Peu importe de savoir s'il se réfère à ces légendes populaires qui prétendaient que lors de la Passion, le chardonneret, le rouge-gorge et le pinson, pris de pitié pour le Christ, s'étaient mis en devoir de retirer une à une les piquants ensanglantés de la couronne d'épines, et que le chardonneret aurait ainsi gagné la coiffe rouge de sa tête, le rouge-gorge sa poitrine rouge-orangé, et le pinson les teintes rouille contrastant avec sa calotte grise.
Près de ces deux oiseaux se trouve la seule rose blanche de toute la composition. Alors que les nombreuses roses rouges renvoient à la mort et à la souffrance, cette rose unique et immaculée renvoie à l'élection de Marie dans sa participation à l'Incarnation.
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Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses (détail), retable sur bois de 1473, photographie lavieb-aile.
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—Voici maintenant le Moineau domestique Passer domesticus. Il se dissimule à demi dans le plessis de noisetier, derrière les boutons et les tiges des rosiers et la fleur de pivoine. C'est un mâle en plumage nuptial, comme en témoigne sa bavette noire, la bande noire devant l'œil, les joues et le coté du cou blanc, sa calotte grise, et, surtout, la bordure châtain prolongeant la ligne de l'œil.
— Ah, oui, ce châtain rougeâtre lui fait rejoindre le groupe des passereaux à tache rouge dans la symbolique de la Passion, non ?
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Moineau domestique, Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses (détail), retable sur bois de 1473, photographie lavieb-aile.
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Les oiseaux du coté droit.
Nous trouvons cinq oiseaux à la gauche immédiate de l'Enfant, qui semble les observer et s'en réjouir presque, puisque leur plumage ensanglanté n'altère ni la grandeur de leurs chants ni la liberté de leurs comportements.
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Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses (détail), retable sur bois de 1473, photographie lavieb-aile.
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A gauche de la Vierge sont réunis trois Chardonnerets élégants Carduelis carduelis. La symbolique liée à la Passion est accentuée, dans le cas de cet oiseau, par l'attrait qu'il porte aux chardons, plante très acérée qui renforçait l'allusion à la Couronne d'Epines.
La Vierge au chardonneret est un thème récurrent de l'iconographie chrétienne, apparu dans la statuaire gothique française au XIIIe siècle, et qui a connu une immense fortune dans la peinture italienne du Trecento et de la Renaissance. Sa représentation la plus fréquente constitue en une variation du motif traditionnel de la Vierge à l'Enfant : Jésus, assis sur les genoux de Marie, tient dans une de ses mains un chardonneret élégant. Il annonce de façon symbolique le sacrifice à venir du Christ lors de sa Passion : le chardon épineux dont il se nourrit, et qui se lit de façon transparente dans son nom — du moins en latin, en italien (cardellino) et en français — évoque en effet la Couronne d'épines, alors que les taches rouges de sa tête renvoient au sang versé. Pas moins de 486 œuvres de dévotion, de 254 artistes différents, dont 214 italiens, sont connues pour avoir repris ce motif. (Wikipédia)
— Ces trois chardonnerets témoignent de l'acuité du sens de l'observation naturaliste de Schongauer, puisqu'il a peint deux oiseaux adultes, l'un de profil et l'autre de trois-quart, et un juvénile, caractérisé par sa couleur fauve-grisâtre et par l'absence de la séquence rouge-blanc-noir sur la tête.
— Les deux adultes doivent former un couple, non ?
— Difficile de l'affirmer car le dimorphisme sexuel est peu accentué chez les chardonnerets. Théoriquement, le plumage rouge de la face ne passe pas, chez la femelle, derrière les yeux : je vous laisse juge, mais ne s'agit-il pas de deux femelles ?.
Mais pour apprécier à sa juste valeur l'exactitude de ces peintures d'oiseaux, faites en 1473, il faut savoir qu'à l'époque, les connaissances ornithologiques se basent sur les descriptions d'Aristote et de Pline l'Ancien ou des auteurs arabes, sur les Bestiaires , sur les textes du XIIIe siècle d'Isidore de Séville et de Vincent de Beauvais. Albert le Grand n'a pas encore fait paraître De Avibus (1478). Les premiers ouvrages scientifiques seront ceux de Conrad Gessner et de Pierre Belon, en 1555. A titre d'exemple, voici la gravure colorisée du chapitre sur le chardonneret de l'Histoire de la nature des oyseaux de Pierre Belon (Livre VII chap. VIII page 353) . Quatre-vingt ans après Schongauer !
Chardonnerets, Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses (détail), retable sur bois de 1473, photographie lavieb-aile.
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La mésange charbonnière et le Pouillot véloce.
La symbolique liée à la couleur rouge ne fonctionne plus pour ces deux oiseaux. Ils participent plutôt du décor de l'hortus conclusus, ou "jardin clos".
La Mésange charbonnière Parus major.
Le Pouillot véloce Phylloscopus collybita.
Malgré sa discrétion, doit-il sa présence ici à son chant à deux tons de "compteur d'écus", petite musique métallique égrénée dès les premiers signes du retour du printemps ?
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Mésange charbonnière et Pouillot véloce, Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses (détail), retable sur bois de 1473, photographie lavieb-aile.
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— Je conclue avec des fleurs, c'est bien la moindre des choses.
Des Giroflées des murailles Erysimum cheiri, (Violier jaune, Ravenelle) aux fleurs rouges et roses, bleues et blanches.
Et puis les Fraisiers Fragaria vesca.
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Martin Schongauer, La Vierge au buisson de roses (détail), retable sur bois de 1473, photographie lavieb-aile.
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— Oh, des anges musiciens ! Qu'est-ce qu'ils sont mignons ! Chapeau Schongauer !
— Pas du tout, le cadre en bois avec ses rinceaux et ses sept anges musiciens ont été sculptés par Alfred Klem (le directeur de l'atelier de sculpture de la cathédrale de Strasbourg de 1913 à 1934), au début du XXe siècle. Mais j'ai dit que je ne parlerais que de petits oiseaux...
— Oh, allez , quand même ! Juste ça !
— En avant la musique ! Mais saurez-vous reconnaître les instruments ?
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Ange musicien joueur de vièle ou de violon, Alfred Klem, cadre du retable, XXe siècle, photographie lavieb-aile.
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Ange joueur de cymbales à mains,, Alfred Klem, cadre du retable, XXe siècle, photographie lavieb-aile.
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SOURCES ET LIENS.
L'article Wikipédia est d'une qualité remarquable :
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vierge_au_buisson_de_roses
— PONTANI (Filippomaria), 2006, "Schongauer et Suso ? Quelques réflexions sur la Vierge de Colmar", Revue de l'art, n° 153 / 2006-3, pages 25-29.
— PERGER (Mischa von), 2002, : Wer pflückt die Rose? Beschriftete Heiligenscheine bei Martin Schongauer. In: Zeitschrift für Kunstgeschichte. Bd. 65, H. 3, 2002, ISSN 0044-2992
http://www.jstor.org/stable/4150711?seq=1#page_scan_tab_contents
— FLECHSIG (E.), 1951, Martin Schongauer, Strasbourg, pages 341-345.
— André Girodie, Martin Schongauer et l'art du Haut-Rhin au XVe siècle, Paris, Plon-Nourrit,
http://archive.org/stream/martinschongauer00girouoft#page/116/mode/2up
— Tina Beattie,Sarah Jane Boss : Mary: The Complete Resource
https://books.google.fr/books?id=-KGvAwAAQBAJ&pg=PA559&lpg=PA559&dq=schongauer+suso&source=bl&ots=uAwq6e8SaS&sig=2XXnSQrGTu4Td-n3r7qhE4Zlk-8&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi67ovb49rNAhVCnRoKHQHlABEQ6AEIWjAI#v=onepage&q=schongauer%20suso&f=false
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