Le porche nord (1563) de l'église de Guipavas : les Apôtres sculptés par l'atelier Prigent de Landerneau.
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— Sur Guipavas, voir :
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— Voir aussi d'autres œuvres de Bastien ou Henry Prigent:
La statue de saint Fiacre sur la chapelle Sainte Nonne de Dirinon.
Le porche de l'église de Landivisiau III. Les apôtres et leur dais. Henry Prigent 1554-1565.
Le porche de l'église de Landivisiau IV. Le bénitier, l'ange au goupillon.
Les sculptures extérieures du porche de l'église de Landivisiau.
Le porche (1563) de l'église de Guipavas : l'extérieur.
Le porche de Pencran.
Le grand calvaire de Plougonven
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J'ai présenté ce porche dans mon article précédent qui en présente le portail et le tympan, à l'extérieur. Je rappelle que ses sculptures sont l'œuvre de Bastien et Henry Prigent, tailleurs de pierre et "ymagiers" de Landerneau, entre 1563 et 1566 : cet atelier avait déjà réalisé en pierre de kersanton les porches de Pencran en 1553 et celui de Landivisiau en 1554-1565. Les Apôtres du porche de Landivisau peuvent donc être mis en parallèle avec ceux que nous allons découvrir à Guipavas.
L'ordre des Apôtres a été dérangé, et ne suit plus aucune logique. On sait que la série des douze apôtres des porches bretons permet d'illustrer les douze articles du Credo, douze articles de la Foi chrétienne : à chaque apôtre s'est vu attribuer, très tôt dans les écrits des Pères de l'Église, un des articles pour former le "Credo apostolique", ce qui explique pourquoi chacun d'eux tient, dans les porches, un phylactère où il était rédigé (peint ou gravé). L'ordre dans lequel les disciples du Christ se succède a pu varier avec les siècles, mais dans tous les cas Pierre est, bien-entendu, le premier, en tant que premier évêque, et pierre de fondation de l'Église. Dans les porches, il débute la série à droite de la porte d'entrée vers l'église Puis viennent derrière lui saint André, saint Jacques, saint Jean et saint Thomas. De l'autre coté du porche (coté gauche), la série reprend depuis l'extérieur et se termine à gauche de la porte avec Matthias.
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Sur ce thème du Credo apostolique, voir :
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Vierge allaitante II : Chapelle Notre-Dame de Kergoat, Quéméneven: I. les vitraux.
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Le Credo prophétique et apostolique et la maîtresse-vitre de l'église de Quemper-Guezennec (22).
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La façade de l'ossuaire de l'enclos paroissial de Sizun et son Credo apostolique. 1585-1588.
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Le Credo apostolique du porche de Saint-Herbot (1498).
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Or, à Guipavas, dans l'église Saint-Pierre-et-saint Paul, nous ne trouvons pas saint Pierre à cette première place du mur de droite, et toute la séquence apostolique est en désordre.Les difficultés d'identification que cela génère sont accentuées par le fait que d'une part, les attributs distinctifs ont été brisés, mais aussi que les statues des apôtres avaient été décapitées à la Révolution, comme en témoignent les photos prises en 2011 (Henri Moreau, Wikipédia) ou les documents d'archives.
En 2015, les têtes de six statues ont été retrouvées dans un panier de l’ancien presbytère et le sculpteur Joël Kerhervé a pu les sceller sur leur corps grâce à l’Association Guipavas Identité et Patrimoine (AGIP). Le même sculpteur a recréé l'année suivante les têtes des autres apôtres, Barthelémy, Jacques le majeur, Pierre, Philippe, Simon et Thomas.
Les statues, où chaque apôtre déroule sa banderole et dont le socle porte le nom d'un donateur, trouvent place dans des niches en pierre de Logonna à dais gothiques de kersanton (tous identiques, à l'opposé de Landivisiau) et à consoles qui reçoivent chacune une ornementation différente. Ces consoles s'intègrent dans une frise à feuille d'acanthes, initiée à un angle par un masque.
Les apôtres ont en commun la barbe (sauf Jean bien-sûr), les pieds nus, la banderole, parfois le livre, et toujours le manteau au drapé agencé différemment pour chacun. Ce manteau laisse apparaître tout ou partie d' une robe aux plis verticaux, fermée au cou par un seul bouton formant un motif en 8 typique des Prigent, et serrée par une ceinture.
Des traces de polychromie (ocre rouge, bleu) s'observent ici et là, témoignant du caractère jadis entièrement peint de ces sculptures. Notamment, les lettres sculptées étaient vraisemblablement peintes en rouge, et rendues beaucoup plus lisibles qu'aujourd'hui. J'ai utilisé le procédé de l'estampage humide pour améliorer leur lisibilité.
Je décrirai pour chaque statue le personnage, l'inscription du donateur sur le socle, et la console.
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I. LE COTÉ DROIT DE L'INTÉRIEUR DU PORCHE .
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Coté droit de l'intérieur du porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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1. Saint ANDRÉ portant une croix en X écotée . Y. BIZIAN.
L'apôtre est facilement identifié par son attribut, la croix en X sur laquelle il fut supplicié.
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Saint André, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017
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Inscription.
Elle est gravée en lettres minuscules gothiques type textura, en utilisant le deux-points comme élément de séparation des mots. Bien que les premiers livres imprimés l'ont été avec cette écriture gothique, dès avant la fin du XVe siècle, l'écriture humanistique développée en Italie a supplanté l'écriture gothique pour l'édition des livres imprimés dans la plus grande partie de l'Europe. Dans l'histoire de l'imprimerie, les caractères romains ont été créés à Venise par Nicolas Jenson en 1470 dans son Eusèbe et dans son Epistolæ ad Brutum de Cicéron. Mais c'est en 1530 / 1540 que Claude Garamond créa les poinçons de ses caractères romains pour l'imprimeur Henri Estienne.
Pourtant, en épigraphie lapidaire, ce ne sera qu'à partir de 1562 que le gothique sera définitivement abandonné en Finistère sur les calvaires, et en 1628 dans le corpus des inscriptions lapidaire de l'enclos paroissial du Faou .
: YVES : BIZIAN :
Le patronyme du donateur est attesté à Guipavas, sous la forme BIZIEN, par la mention d'Ollivier Bizien comme prêtre en 1702. Nous retrouverons un membre de cette famille, O. BIZIAN comme donateur de la statue de saint Jacques le Mineur.
Les généalogistes mentionnent divers Bizian à Guipavas au XVIIe siècle, comme François Bizian, né entre 1570 et 1618 et dont le fils François est né à Guipavas
://gw.geneanet.org/dagornjp?lang=fr&p=francois&n=bizian&oc=1
http://gw.geneanet.org/dagornjp?lang=fr&p=francois&n=bizian
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Inscription à la base de la statue de saint André, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
Le choix de l'artiste s'est porté sur une composition de trois feuilles frisées et nervurées, aux tiges réunies dans le creux d'une main. A sa droite immédiate, un animal fantastique pointe ses longues oreilles.
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Culot de saint André, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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2°) Saint JACQUES LE MAJEUR.
Tête moderne (2016) par Joël Kerhervé, avec le chapeau frappé d'une coquille. Sur la statue amputée de sa tête, le seul élément distinctif était le bourdon, bâton de marche des pèlerins de Compostelle. E. Le Seac'h mentionne une aumônière portée en bandoulière, que je n'ai pas remarquée.
Pas d'inscription.
Saint Jacques le Majeur, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
Il s'agit, au sein de feuillages, d'un masque féminin au front épilé et aux cheveux nattés réunis par un bandeau.
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Console de la statue de l'apôtre Jacques, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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3°) Saint MATTHIEU et son écritoire A[n] ESCOP.
Le saint tient dans la main gauche un livre, tenu horizontalement. Ou plutôt, comme l'a bien vu E. Le Seac'h, c'est un écritoire, sur lequel l'évangéliste trace son texte avec un instrument tenu dans la main droite. C'est ce détail qui permet l'identification.
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Saint Matthieu, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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L'inscription.
--: A[n] ESCOP
Une petite boucle en forme de c précède sans explication les lettres du patronyme du donateur, LESCOP (du latin episcopus, "l'évêque"). On trouve aussi L'escob, Escob. Je n'ai pas trouvé de données sur la présence de ce patronyme à Guipavas avant 1649 (Marie Escop). Couffon, reprit par Le Seac'h lit "S.A. LESCOP".
Yann Gweguen lit "AN ESKOP" et effectivement,la première lettre après le deux-points est probablement un A, doté d'un tilde d'abbréviation du N, soit "an".
La forme an eskop se retrouve dans des toponymes de sites ayant été possédés par un évêque : park an eskop, milin an eskop, pors an eskop. Dans le langage des meuniers, an escop désignait une planche (plus ou moins en forme de personnage les bras en croix) supportant la civière au dessus de la meule.
L'anthroponyme L'Escop est retrouvé par A. Deshayes sous la forme An Escob (Plouguerneau 1447, Plouarzel 1544) ou An Escop (Ploudalmézeau 1554).
Au total je lis le patronyme AN ESCOP, l'initial du prénom étant illisible.
Inscription de la statue de Saint Matthieu, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
Masque entre deux lions. La figure humaine, yeux exorbités et bouche entrouverte sur les rangées de dents, semble terrorisée par les deux lions qui l'enserrent, la gueule ouverte et la langue pendante. C'est donc une reprise, sous cette forme inspirée de l'héraldique, du thème du lion de crossette emportant les vivants pour le compte de la Mort.
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Console de la statue de Saint Matthieu, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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4°) Saint JUDE-THADDÉE et sa croix. F.G. ANROUS.
L'identification de ce saint est donnée par E. Le Seac'h. Elle est loin d'être évidente, puisque l'attribut habituel de cet apôtre est la massue avec laquelle il fut achevé, ou la hallebarde. Certes, Émile Mâle signale (Les Compagnons du Christ) que "la plupart des écrivains ecclésiastiques admettaient que saint Jude avait été crucifié et saint Simon coupé en deux par une scie." mais il suffit de poursuivre la lecture de son texte, de poursuivre les recherches ou de consulter l'iconographie pour y perdre vite toute certitude.
Saint Jude-Thaddée, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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L'inscription.
F.G : ANROUS
L'apôtre était difficile à identifier ? Le nom du donateur n'est pas plus facile à déchiffrer. Le -F- initial indique sans-doute un fabricien de la paroisse, le G l'initiale du prénom (Guillaume ?), le A est certain, le N est probable, mais la lettre suivante peut être un R ou un X (cf. Kerouanton infra). La dernière lettre en forme de 8 est bien un S, et se retrouve sur le nom THOMAS (statue de Jacques le Mineur). Couffon, recopié par E. Le Seac'h, oublie une lettre en lisant ici J.G. ANOUS . Yann Gweguen propose F.G. AN ROUS. Un LE ROUX figure parmi les nobles de Guipavas, et AN ROUX pourrait être sa forme agrémentée à la sauce bretonne (manoir de Pratanroux à Penhars).
C'est ce que confirment les documents collectés par Abgrall 1912 , sur Infobretagne ou sur Kergilles :
— Hervé le Roux et Yvon Le Roux sont présents à la montre de 1448.
— Dans la montre de 1488, nous retrouvons Yvon le Roux, infirme, pour luy Prigent son fils, voulgier en brigandine ; et Hervé le Roux, voulgier en brigandine. ("vougier" : armé d’une vouge, arme d’hast médiévale utilisée pour atteindre les cavaliers ou pour couper les jarrets des chevaux).
— Dans la montre de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503 paraît "Louys AN ROUX en vougier" . Alors que dans une montre de 1534, est mentionné "Louis Le ROUX, par maistre Pierre LE ROUX".
— D'après le Nobiliaire et Armorial de Bretagne de Pol de Courcy, LE ROUX, de Kerbernard, sieur de Kerasbihan, paroisse de Guipavas, figure parmi les familles nobles :
Roux (LE), sr de Kerbernard, —de Kerasbihan, par. de Guipavas, — de Kermadec , — deMézoumeur, - de l'Isle, par. de Tréouergat, — de Kerguiomarc'h, par. de Querrien.
Ane. ext., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1446 à 1534, par. de Guipavas, Plouzané et Plouarzel, év. de Léon.
D'azur fretté d'argent ; aliàs : au chef d'or chargé d'une quintefeuille d'azur.
Hervé, vivant en 1375, père de Jean, vivant en 1400, marié à Sibille de Quilbignon.
— En 1631, François Le Roux est prêtre de la paroisse ; en 1696 Le Roux, prêtre, est mentionné également.
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Inscriptions sur le socle de la statue de saint Jude-Thaddée, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
Voici le motif, observé couramment sur les sablières et ornementations des églises bretonnes, du masque dont la bouche donne naissance à deux tiges florales. Ici, la figure est barbue, aux cheveux courts recouverts par un capuchon, et les feuilles déploient un très bel éventail de nervures et de digitations.
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Console de la statue de saint Jude-Thaddée, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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5°) Saint BARTHÉLÉMY et son coutelas. G. KIANN.
Tête moderne (2016) par Joël Kerhervé.
Le saint tient le grand coutelas de dépeçage par lequel il fut martyrisé.
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Saint Barthélémy, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Inscription.
: G : KIANN :
L'inscription G. KIANN doit être lue comme G. Keriann. Elle doit être mis en relation avec l'inscription relevée par Abgrall sur le bénitier : "en l'an 1565 Me Kian" afin de postuler que le donateur portait le nom de Kerian, graphie pour Kerjean (on trouve aussi Kerjehan) . Cette famille est attestée à Guipavas par les généalogistes, au XVIIe siècle : http://gilles.berthou.pagesperso-orange.fr/Gaby/Fiches/D42/P4.htm
Paul Kerjean, docteur en théologie, fut recteur de Guipavas de 1618 (?) jusqu'à son décès en 1627. René Kerjean fut vicaire en 1661, et Yves Kerjean, prêtre en 1701. Le 15 avril 1684 eut lieu la fondation par "Missire Michel Kerjean, prestre, d'une messe de "requiem" à notte, tous les jours de lundy de l'année, à l'issue procession au tout de l'église".
Elle était particulièrement honorée dans l'église de Guipavas comme l'indiquent les documents rapportés par Abgrall : leurs armoiries fascé d'or et d'azur, figuraient sur le soufflet du vitrail à gauche du chœur, à coté de celles des Guengat, Cornouaille, Coataudon, Kergolay, Kermorvan, Penfentenyo, et Kerouale.
Le nom de Tanguy Jehan apparait, avec celui de 9 autres paroissiens de Guipavas, dans une pièce concernant une aliénation d'héritage préjudiciable à la fabrique de Guipavas, et faite par les paroissiens et leur défunt recteur, Olivier Richard, en 1538.
Dans un document de 1487, Yvon Jehan est cité comme procureur de la fabrique.
En 1648, Vincent de Kerjehan était "Sr du dit-lieu et de Kerhuon", et en 1675, Ronan Mol était seigneur de Kerjean.
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Inscription de la base de la statue de saint Barthélémy, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
Elle associe des godrons en spirale et un rinceau de pampres.
Console de la statue de saint Barthélémy, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
6°) Saint SIMON et sa scie. F.G. K[e]ROUANTON.
L'identification de l'apôtres se fonde sur son attribut, la scie de son supplice.
Saint Simon, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Inscription.
F : G : KROUANTON
Note : le R, certifié par le reste du nom, est le même que celui de l'inscription ANROUS sous saint Jude.
Il faut tenir compte de l'abréviation très courante du suffixe Ker- et lire ici : KEROUANTON. Le F initial, déjà présent pour F : G : ANROUS, correspond plus volontiers à "Fabrique" qu'à un prénom composé du type "François-Guillaume".
En 1674, une déclaration devant notaire citée par le chanoine Abgrall cite les noms des métayers Olivier Bastien et Goulven Kerouanton. Abgrall indique aussi "la fondation, le 17 avril 1667, à la fabrice de St Pierre de Guipavas, par Marye Bernicot, 0llivier Kerouanton, de 6 livres tournois de rente annuelle pour célébrer tous les ans à perpétuité un office et service solennel avecque les prières et recommandations ordinaires, alumage de cierges et sonnerye de glas, etc. ".
En 1642 Jean Kerouanton (fabrique) donna 33 livres à Guillaume Guéguen par commandement du Sieur de Guengat, pour peindre les images de la chapelle de Sainte Barbe et pour sculpter sur les bancs les armes des seigneurs de Lossulien et du Cludou. (H. 187). (Gilles Berthou)
La lettre initiale G peut correspondre au prénom Guillaume, mais aussi Goulven. Le 3 juillet 1651, Goulven Kerouanton épousa à Bourg-Blanc Marie Salaun, et leur fis Jean naquit le 27 mars 1659 à Guipavas.
Bien-sûr, aucune de ces données ne concernent le XVIe siècle.
Voir :
http://geneatique.net/genealogie/gisele-denis/denisarzel-74ae6d/KEROUANTON_Gabriel_95058619
ou http://www.breneol.net/Gedi/fr/Gedinfr3.html
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Inscription sur le socle de la statue de l'apôtre Simon, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
Elle associe trois rangs de rinceaux et une couronne tressée.
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Console de la statue de l'apôtre Simon, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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II. LES SIX APÔTRES DU COTÉ GAUCHE DU PORCHE.
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Les six apôtres du coté est, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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7°) Saint JEAN tenant la coupe de poison. Initiales J.K et calice.
Jean est identifié facilement par son visage juvénile et imberbe, et par le "calice" ou plutôt la coupe de poison sur laquelle il s'apprête à tracer une bénédiction. C'est le rappel de la Légende Dorée et de la tradition selon laquelle, mis à l'épreuve sur la validité de sa Foi par le grand-prêtre d'Éphèse Aristodème, il but sans encombre le poison de reptiles venimeux pilés dans un mortier.
Saint Jean, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Écu ecclésiastique J/K.
L'inscription est remplacé par un écu ecclésiastique, caractérisé par la présence d'un calice surmonté d'une hostie. Les initiales J.K sont celles du prêtre en question, mais l'indétermination ne peut être levée. On peut bien-sûr supposer que le J correspond au prénom Jean. Le K pourrait renvoyer à un patronyme en KER-
Écu ecclésiastique, statue de saint Jean, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
Motif de feuillages intégrant à la frise de rinceaux cinq feuilles en dents de lions".
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Console de la statue de saint Jean, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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8°) saint THOMAS et son équerre ou peut-être plutôt à l'origine saint JACQUES LE MINEUR. Inscription J.B. ISAC : F :SEGALENN.
L'apôtre se reconnaît par son équerre. Mais cet attribut, comme l'a fait remarquer Frédéric de Frias, a été ajouté lors de la restauration de 2015, car la statue a l'origine était amputée au dessus de la taille. E. Le Seac'h y reconnaissait (mais sur quels détails ? Sans doute parce que les autres apôtres étaient identifiés) saint Jacques le Mineur. Il n'est pas possible de voir son attribut, le bâton de foulon, avec son extrémité basse dilatée. Le gros orteil droit est brisé : est-ce l'indice d'un objet qui y était accolé ? Le bâton était-il tenu dans la main droite (perdue), comme sur les gravures du Kalendrier des Bergers et appuyé sur la ceinture, où nous voyons une zone érodée ?
On sait que ce bâton, accessoire du foulonnier dans le traitement des draps, est l'attribut de Jacques fils d'Alphée en fonction de la Légende Dorée de Jacques de Voragine :
"Ils montèrent et le jetèrent en bas, après quoi, ils l’accablèrent sous une grêle de pierres en disant : « Lapidons Jacques le Juste. » Il ne fut cependant pas tué de sa chute, mais il se releva et se mettant sur ses genoux, il dit : « Je vous en prie, Seigneur, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. » Alors un des prêtres, qui était des enfants de Rahab, s'écria : « Arrêtez, je vous prie, que faites-vous ? C'est pour vous que prie ce juste, et vous le lapidez ! » Or, l’un d'entre eux prit une perche. de foulon, lui en asséna un violent coup sur la tête et lui fit sauter la cervelle. C'est ce que raconte Hégésippe. Et saint Jacques trépassa au Seigneur par ce martyre sous Néron qui régna l’an 57 : il fut enseveli au même lieu auprès du temple. Or, comme le peuple voulait venger sa mort, prendre et punir ses meurtriers, ceux-ci s'enfuirent aussitôt. "
La tradition iconographique, notamment bretonne, représente cette perche comme un bâton terminé en crosse de soule par une boule ovale recourbée. Le foulon de Guipavas est ici très différent, et semble inspiré, comme dans une Encyclopédie des Sciences Techniques, par un marteau-pilon contemporain des Prigent. Il ne correspond pourtant pas aux maillets des moulins folerets, dont le bruit causa une si grande frayeur à Don Quichotte et Sancho Panza avant qu'ils n'en identifient l'origine.
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Saint Thomas, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Inscription.
J . B . ISAC : F : SEGALENN
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Socle de la statue de l'apôtre Thomas, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Socle de la statue de l'apôtre Thomas, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
Il ne reste que les fragments d'un groupe de feuilles d'acanthes.
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Console de la statue de l'apôtre Thomas, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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9°) Saint PIERRE et sa clef. H : TOULLEC
Tête moderne (Joël Kerhervé 2016) mais n'oubliant pas la calvitie et le toupet caractéristique de saint Pierre. Clef et main gauche (qui devait tenir un livre) brisées.
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Saint Pierre, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Inscription.
H:TOULLEC.
Les registres mentionnent le décès en 1616 d'Henry Toullec, prêtre, inhumé en l'église Saint-Pierre. Il est possible qu'il s'agisse du donateur de cette statue de saint Pierre, patron de son église.
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Inscription du socle de la statue de saint Pierre, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
Elle associe une frise en spirale, une frise de pétales recourbés, et des godrons.
Console de la statue de saint Pierre, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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10°) Saint Thomas et sa lance. Inscription de donateur R. THOMAS : O : BIZIAN.
Le saint tient une lance par son extrémité acérée, et cet attribut brisé conserve encore sa hampe cannelée en partie médiane et son extrémité en fuseau.
Frédéric de Frias a amené des éléments très convainquants pour identifier cet attribut, que j'avais confondu avec un bâton de foulon, comme une lance de tournoi ou de chevalerie. Or cette lance est l'attribut de saint Thomas, dans les cas où il ne tient pas l'équerre.
C'est également une lance qu'avaient reconnue Armand Corre, Yves-Pascal Castel et Emmanuelle Le Seac'h.
Voir aussi le Credo des apôtres de Le Tréhou
https://www.lavieb-aile.com/2023/08/le-calvaire-de-l-enclos-paroissial-du-trehou.html
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Saint Jacques le Mineur, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Saint Jacques le Mineur, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Inscription.
F:THOMAS : O : BIZIAN.
Dans les documents publiés par Abgrall, le patronyme THOMAS est attesté en 1631 (François THOMAS, prêtre), en 1674 (Goulven THOMAS, métayer de la cordelée de Lanaérec). La famille BIZIAN, à laquelle nous avons déjà été présenté par saint André, revient sous la forme d'un probable Olivier BIZIAN.
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Inscription sur le socle de la statue de saint Jacques le Mineur, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Inscription sur le socle de la statue de saint Jacques le Mineur, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
On y trouve une première frise de feuilles de chêne, très décorative, puis une couronne tressée, puis des feuilles à l'extrémité enroulée sur elle-même.
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Console de la statue de saint Jacques le Mineur, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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11°) Saint PHILIPPE avec sa croix. H : DIVERRES.
Tête moderne par Joël Kerhervé (2016). Philippe tient, dans une curieuse prise en pronation et flexion du poignet, ce qui lui reste de son attribut, une croix à longue hampe.
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Saint Philippe, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Saint Philippe, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Inscription.
H : DIVERRES.
La sixième lettre du patronyme peut être lue (et a été lue) comme un S (la leçon de René Couffon est "DINERSES"), mais il faut bien entendu reconnaître ici le patronyme breton Diverres.
Inscription du socle de la statue de saint Philippe, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
Un magnifique chou frisé !
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Console de saint Philippe, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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12°) Saint MATTHIAS et le manche de sa hache. :LANGAALB
C'est à sa place de bon dernier de la série, de treizième apôtre tiré ausort pour remplacer Judas que nous trouvons l'apôtre Matthias, qui tient le manche de sa hache.
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Saint Matthias, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Saint Matthias, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Inscription.
:LANGAALB
René Couffon a lu : "LANGAALH". Ces noms n'ont guère de sens, mais j'ai cherché en vain une autre lecture.
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Inscription sous saint Matthias, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Console sculptée.
Un bouquet de cinq feuilles.
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Console supportant saint Matthias, porche ( Bastien et Henry Prigent, 1563) de l'église de Guipavas. Photographie lavieb-aile février 2017.
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Marginalia.
La frise du porche de Landivisiau débute et s'achève, des deux cotés, par des masques, animaux et personnages amusants. Ici, seul une extrémité comporte un masque.
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SOURCES ET LIENS.
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— ABGRALL (Jean-Marie), 1912, Notices sur les paroisses : Guipavas Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron, "[Notices sur les paroisses] Guipavas", Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie, Quimper, 12e année, 1912, p. 114-124, 148-158, 183-192, 205-218, 237-248.
http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/243b23ce0573cffab3d8cd3e7b8a3048.pdf
— BERTHOU (Gilles), Monuments et vieilles pierres de Guipavas.
http://gilles.berthou.pagesperso-orange.fr/Guipavas_monuments.htm
— BOUCHER (Michel), 2015, association Guipavas identité et patrimoine , Le porche de la Nativité. Guipavas le mensuel n°5 - janvier 2016
http://www.mairie-guipavas.fr/IMG/GLM/N005/GLM_web-005-p09.pdf
— CASTEL (Yves-Pascal), 1979, “ Le porche de Guipavas...,” Courrier du Léon et Progrès de Cornouaille 1er septembre 1979 Collections numérisées – Diocèse de Quimper et Léon, consulté le 14 mars 2017, http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/items/show/1935.
— CASTEL (Yves-Pascal), 1979, Le patrimoine architectural et les sites de la commune de Guipavas, “0016 patrimoine commune de Guipavas 1.09.79,” Collections numérisées – Diocèse de Quimper et Léon, consulté le 14 mars 2017, http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/items/show/1476.
http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/0264d74a8e17fd1da31a25ef0df9b90d.jpg
http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/0264d74a8e17fd1da31a25ef0df9b90d.jpg
— COUFFON (René), LE BARS (Alfred), 1988 Répertoire des églises : paroisse de GUIPAVAS Notice extraite de : Diocèse de Quimper et Léon, nouveau répertoire des églises et chapelles, par René Couffon, Alfred Le Bars, Quimper, Association diocésaine, 1988.
http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/d7fa2365a76658fe5c12b1ddf3e34546.pdf
— INFOBRETAGNE, "Guipavas"
http://www.infobretagne.com/guipavas.htm
— GWEGEN (Yann), 1988, , Guipavas gwechall goz: son histoire, ses familles, ses villages - 279 pages page 8
— LE SEAC'H (Emmanuelle), 1997, Les crossettes et les gargouilles dans quatre cantons du Finistère : Landerneau, Landivisiau, Ploudiry, Sizun. Éditeur: s.n., 2 vol. : 359 p. + 135 p. : ill. ; 30 cm .
http://portailcrbc.univ-brest.fr/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=34066
— LE SEAC'H (Emmanuelle), 2014, Sculpteurs sur pierre en Basse-Bretagne, les ateliers du XVe au XVIIe siècle, 1 vol. (407 p.) - 1 disque optique numérique (CD-ROM) : ill. en coul. ; 29 cm ; coul. ; 12 cm; Note : Index. - Notes bibliogr., bibliogr. p. 373-395. Rennes : Presses universitaires de Rennes , 2014. Éditeur scientifique : Jean-Yves Éveillard, Dominique Le Page, François Roudaut
— TOSCER (Guillaume) 1907, Le Finistère pittoresque, (Sites et monuments) Pays de Léon et Tréguier, Imp. A. Kaigre.
— WIKIPEDIA avant restauration
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:010_Guipavas_Porche_Six_autres_apotres.jpg