La Collégiale Notre-Dame du Folgoët. VIII. Les vitraux du XIXe siècle : la verrière occidentale par Émile Hirsch en 1889.
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Sur Le Folgoët, voir :
La Collégiale du Folgoët I. L'Autel des Anges (Kersanton, vers 1455)
La Collégiale du Folgoët II. Les anges des façades (kersanton, vers 1423-1433).
La Collégiale du Folgoët III . Le Porche des Apôtres (1423-1433).
La Collégiale Notre-Dame du Folgoët. IV. Les emblèmes, devises et marques des ducs de Bretagne 1423-1505 par le Grand Atelier ducal du Folgoët (1423-1509).
La Collégiale Notre-Dame du Folgoët VI : les crossettes du Doyenné (ou Presbytère).
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Cette verrière, la baie n°100, a été réalisée dans son atelier parisien et posée par Émile Hirsch en 1889 en même temps que la verrière du Couronnement ou baie n°6. Elles avaient été commandées par Monseigneur Lamarche, évêque de Quimper et du Léon, et financée par une souscription de la Semaine Religieuse du chanoine Rossi, dont le montant atteindra 2173 fr. Les noms des souscripteurs (parmi lesquels les personnalités dont les portraits figurent sur le vitrail du Couronnement) furent publiés le 19 juillet 1889 (290 fr), puis le 2 août (106 fr), le 9 août (189 fr), le 23 août (534 fr), le 6 septembre (190 fr), le 4 octobre(764 fr) . La pose a eu lieu le 30 août 1889. Les deux vitraux furent dévoilés aux 25 000 fidèles rassemblés pour le premier anniversaire du Couronnement de la Vierge du Folgoët le 6 septembre 1889 en présence de Mgr Lamarche.
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DESCRIPTION GÉNÉRALE.
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«Les pèlerins de l'année dernière avaient remarqué avec peine au-dessus de ta porte d'entrée un vitrail de verres blancs: c'était encore une lacune, désormais elle disparaîtra : on va placer un vitrail représentant Ies principaux fondateurs de l'église. Le duc Jean V la duchesse Anne, l'évêque Allain de la Rue, et enfin le cardinal de Coetivy qui fut après les premiers, un des plus célèbres bienfaiteurs du sanctuaire."
"Mgr Lamarche a désiré grouper ainsi tous les souvenirs historiques qui se rattachent au monument, d'abord les fondateurs ; puis il demanda à M. Hirsch de placer dans le tympan de cette verrière les armes de ceux qui autrefois avaient contribué à l'érection de l'église et dont les blasons avaient été sculptés sur la pierre de l'édifice ou dont les armoiries figuraient dans les anciennes verrières détruites depuis longtemps. On retrouva là les noms des plus illustres familles de Bretagne."
" D'autre part, il était désirable que les noms des pieux paroissiens qui se liguèrent pour acheter l'église après la Révolution et la rendre au culte, y figurassent également. Leurs noms sont inscrits dans 2 cartouches qui forment le soubassement du vitrail. Une très grande difficulté se présentait. Il fallait songer à la question de lumière pour ne pas obscurcir l'église et laisser passer le plus de jour possible pour éclairer le jubé. M. Hirsch a résolu ce problème en exécutant ces personnages en grisaille ; ce genre de peinture sur verre est d'une coloration blanche augmentée de quelques notes de couleur qui ranime cet ensemble de tons très doux et harmonieux.
"Le tympan sera décoré par 21 armoiries, il offrira un contraste très heureux. Ces armes de couleurs variées, soutenues par des rinceaux du style de l'époque,forment une décoration vive et d'un grand effet. C'est d'ailleurs la tradition qui nous montre de tels exemples, Nous rencontrons presque toujours les armoiries des donateurs dans les tympans des anciennes verrières. Ce couronnement des fenêtres est généralement réservé à la partie glorieuse du vitrail. C'est le ciel avec les anges, les étoiles, les fleurs et au milieu des arabesques. Viennent les armoiries des familles qui ont généreusement contribué à l'érection du monument. C'était donc une heureuse inspiration de Monseigneur de faire revivre tous ces souvenirs historiques. Nous ne citerons ici pour le moment que les armoiries de la famille très ancienne et si honorable de Mlle Le Jannic de Kervizal (*). Nous aurons occasion d'y revenir. Elles occupent la place d'honneur. Le peintre verrier a tenu à rester dans la couleur locale en s inspirant des statues qui sont au Folgoët pour représenter les pieux personnages, et le vitrail reproduit Ies statues du Duc Jean et de Monseigneur Allain représentées sur la porte orientale de l'église. L'église du Folgoat va donc recevoir une nouvelle parure digne d'elle et aussi du diocèse. Tous les travaux seront terminés, et les vitraux mis en place pour la prochaine fête du 8 septembre, anniversaire du Couronnement. " (Semaine Religieuse 1889)
(*) Le Jannic de Kervizal a publié en 1892 la généalogie des Du Chastel, dont il était le descendant.
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La verrière occidentale ou Baie n°100, Émile Hirsch 1889, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
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LES QUATRE LANCETTES.
Elles représentent deux des principaux mécènes de la basilique, le duc Jean V qui la fonda comme collégiale en 1423, et sa petite fille la reine Anne de Bretagne qui y vint en pèlerinage le 19 août 1505 lors de son Tro Breizh pour remercier Notre-Dame de la guérison du roi Louis XII qui avait échappé à la mort la même année. Deux autres donateurs les encadrent, le cardinal de Coëtivy, qui dota la basilique de reliques en 1456, et l'évêque du Léon Allain De la Rue, qui consacra l'église en 1419, et passe pour être le fondateur du porche méridional qui porte son nom.
Les quatre personnages se détachent en grisaille sur un fond bleu où se répètent de façon mécanique des losanges contenant des fleurons.
Quelques incongruités égayent cette verrière : partons à leur recherche !
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Les lancettes de la Baie n°100, Émile Hirsch 1889, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
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La lancette A : le cardinal de Coëtivy.
En 1456, le cardinal Alain de Coëtivy envoya en don au Folgoët, de Rome, où il résidait, un magnifique reliquaire des restes de martyrs conservés au monastère de Saint-Anastase des Trois-Fontaines. J'ai étudié cet épisode dans mon article : les reliques sont-elles celles des Dix mille martyrs du mont Ararat en Arménie (fête du 22 juin du Martyrologue romain, selon un récit d'Anasthase le Bibliothécaire faisant de ces martyrs des soldats de l'empereur Adrien dirigés par leur officier saint Acace), ou bien plus probablement celles des 10203 soldats romains de saint Zénon persécutés sous Dioclétien, reliques conservées à l'abbaye des Trois Fontaines ?
Miorcec de Kerdanet écrit pourtant page 61 de sa Nouvelle Notice sur le Folgoët:
"1456. Envoi de Rome au Folgoët, par le cardinal Alain de Coëtivy, d'un magnifique reliquaire renfermant de précieux restes des 10,000 martyrs, conservés au monastère de Saint-Anastase de~ Trois-Fontaines."
La même année 1456 (ou vers 1443 selon E. Le Seac'h), le cardinal aurait fait faire la statue qui le représente à genoux, au pied du calvaire du Folgoët. Elle a manifestement servi de modèle au peintre-verrier.
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Le cardinal de Coëtivy, par Émile Hirsch 1889, Baie n°100, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
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La statue du cardinal, agenouillé au pied de la croix du calvaire, a peut-être inspirée Émile Hirsch, car nous ne disposons par d'autres portraits, si ce n'est celui de son gisant de Sainte Praxède à Rome. Mais nous constatons plusieurs différences.
La statue représente le cardinal agenouillé sur un coussin à glands, les mains jointes, un bâton de pèlerin sous le bras gauche. Il porte une tunique serrée aux poignets par six boutons ronds, et recouverte par un long mantelet sans manches formant une traîne derrière lui. Un chapeau rond à fond plat est maintenu derrière la tête par une forte cordelière qui vient dessiner un huit autour des coulisseaux.
Si on accepte la date de 1443 (c'est celle d'une inscription d'une pierre posée devant le Doyenné et qui proviendrait du calvaire), Alain de Coëtivy a alors été successivement chanoine du Léon, évêque d'Avignon en 1437, et évêque d'Uzès de 1442 à 1445. Son bâton est peut-être un bâton pastoral, à la crosse brisée. Mais si on estime que le chapeau est un galero, le chapeau cardinalice muni de ses cordons à houppe, cela retarde la date puisqu'il a été nommé cardinal de Sainte-Praxède qu'en décembre 1448. Enfin, si on tient compte de la note manuscrite de la page 61 de l'ouvrage de Miorcec de Kerdanet (exemplaire numérisé du diocèse de Quimper) datant ce calvaire de 1456, date de la date du don du reliquaire, Alain est alors légat pontifical de Calixte III auprès de Charles VII pour préparer la nouvelle croisade et obtenir l'abrogation de la Pragmatique Sanction.
Note : La même année 1456, dans la nuit du 4 au 5 avril 1456 le cardinal présidait comme légat du pape à la cérémonie par laquelle "le corps de saint Vincent Ferrier fut solennellement levé de l’église cathédrale où il avait été déposé à pareille date, en 1419, par les soins de la duchesse Jeanne. Le duc Pierre II, la duchesse sa femme, toute sa cour, quatorze prélats, tant archevêques qu’évêques, et une multitude de témoins assistèrent aux cérémonies qui furent célébrées à cette occasion. Il fit agréer à la duchesse, à titre de don personnel, la ceinture du bienheureux, son bonnet doctoral et un doigt de sa main." (Histoire de Charles VII).
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Le cardinal de Coëtivy, statue en kersanton vers 1443, calvaire du Folgoët. Photographie lavieb-aile avril 2017.
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Émile Hirsch a choisi de représenter Alain de Coëtivy en habit de chœur de cardinal du XIXe siècle, avec soutane, surplis, rochet, et avec le galero et sa cordelière in tutti fiocchi , étalant par ses entrecroisements, la pyramide des 15 houppes organisés en cinq rangs.
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Le cardinal de Coëtivy, par Émile Hirsch 1889, Baie n°100, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
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Lancette B : le duc Jean V.
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Lancette B : le duc Jean V par Émile Hirsch 1889, Baie n°100, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
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Le chanoine Rossi indique spécifiquement que la statue en pied du duc, qui se trouve au dessus du Porche des Apôtres, a servi de modèle pour le vitrail. La comparaison montre que Hirsch a été fidèle au modèle.
Néanmoins, il aurait été préférable de ne pas inverser le carton, afin que le sceptre soit tenu dans la main droite et le livre dans la main gauche. (seule la main de justice, aux trois doigts ouverts, est tenue dans la main gauche).
D'autre part, le sceptre est l'attribut du roi de France, l'une de ses regalia, mais n'a jamais été adopté par les ducs de Bretagne, comme me l'a fait remarquer Jean-Yves Copy. Il est donc probable que la statue du personnage en armure du Folgoët ne soit pas celle du duc Jean V (d'autant que son manteau est frappé de fleur de lys.
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La statue du XVe siècle qui a servi de modèle à E. Hirsch . Porche des Apôtres, Basilique du Folgoët, photographie lavieb-aile avril 2017.
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Lancette B : le duc Jean V par Émile Hirsch 1889, Baie n°100, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
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Lancette C : Anne de Bretagne.
Anne de Bretagne vient plusieurs fois à Folgoët pour implorer Notre-Dame : en 1491 (l'année même de son mariage avec le jeune roi de France Charles VIII), en 1494 (alors que Charles VIII guerroyait en Italie), en 1499 (à l'occasion de son mariage avec Louis XII), et en 1505 (pour remercier de Notre-Dame, de la guérison du roi Louis XII qui avait été gravement malade). Elle a fait don de robes de noce, a financé la statue de Jean V ainsi que le pinacle de la basilique, appelé aujourd'hui le pinacle Anne de Bretagne. Elle a également fait réaliser la bande passante d'hermines, le symbole des ducs de Bretagne.
C'est certainement le "portrait" le moins réussi de ce vitrail, et qui ne nous évoque nullement la Duchesse Anne, avec son chaperon noir et son décolleté carré. La tête est mal ajustée à un cou trop raide et trop gracile, sur lequel un collier de perle est fort mal venu. Le voile a été choisi au lieu du bonnet noir La robe damassée au jaune d'argent à l'élégance de rideaux défraîchis. L'ensemble évoque une production issue des catalogues de Cachal-Froc et de Froc-Robert.
Comparer au fameux portrait des Grandes Heures d'Anne de Bretagne par Jean Bourdichon.
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Lancette C : Anne de Bretagne par Émile Hirsch 1889, Baie n°100, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
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Lancette C : Anne de Bretagne par Émile Hirsch 1889, Baie n°100, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
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Lancette D : l'évêque du Léon Allain De La Rue.
Là encore, le chanoine Rossi nous a appris, dans sa Semaine Religieuse, quel fut le modèle d'Émile Hirsch : la statue du Porche méridional, ou Porche d'Allain de la Rue. Mais il en a donné une version stéréotypée de saint-évêque ou d'évêque-fondateur, sans reproduire les deux traits caractéristiques de la statue du porche : son écu aux armes à trois croissants surmontés d'une billette, (mais c'est vrai qu'il est érodé et mal lisible), et surtout le baudrier auquel sont suspendus des coquilles de Saint-Jacques. Voir la description de cette statue ici.
Bien qu'Allain de la Rue soit donné comme celui qui a consacré l'église en 1419, il ne figure pas comme donateur dans la longue liste donnée par Miorcec de Kerdanet.
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Statue d'Allain de la Rue, atelier ducal du Maître du Folgoët (1423-1433), trumeau du porche méridional, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile avril 2017.
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L'évêque du Léon Alain de La Rue par Émile Hirsch 1889, Baie n°100, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
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Lancette D : l'évêque du Léon Alain De La Rue par Émile Hirsch 1889, Baie n°100, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
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Les douze bons paroissiens : l' inscription du soubassement des deux lancettes médianes.
L'église, victime d'un incendie en 178 qui la ravagea, laissée en ruine, vendue à la Révolution au sieur Anquetil en 1792 et transformée en magasins, fut rendue au culte grâce à 12 paroissiens qui la rachetèrent pour 10.000 fr et en firent don à la commune par acte du 25 août 1810. Leurs noms ont été transmis à la postérité par le marquis de Coëtlogon : Anne Le Gall, François Le Gall, Hervé Le Goff, François Uguen, instituteur, Marie-Anne André, Guillaume Loaec, Jean Arzur, / Jean Toutous Jean Gac, Yves Laot Guillaume Kerbrat et Gabriel Abjean, maire de Ploudaniel.
Le peintre sur verre en a inscrit, comme le souhaitait l'évêque, les noms en bas des deux lancettes médianes, mais (peut-être en retard sur le délai imposé par la cérémonie du 6 septembre), il s'est interrompu au prénom du 11e nom.
Anne Le Gall, François Le Gall, Hervé Le Goff, François Uguen, Marianne André, Guillaume Loaec, Jean Arzur, / Jean Toutous Jean Gal Yves Laot Guillaume
Notez aussi la signature 1889 E. HIRSCH.
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L' inscription du soubassement de la lancette B. Baie n°100, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
L' inscription du soubassement de la lancette C. Baie n°100, Basilique du Folgoët. Photographie lavieb-aile mai 2017.
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LE TYMPAN.
Il comporte 9 mouchettes et 7 à 9 écoinçons. L'écoinçon supérieur contient une inscription :
RESTAURATION 1982-1983 / JEAN-PIERRE LE BIHAN MAÎTRE-VERRIER / B[ENJAMIIN]. MOUTON ARCHITECTE EN CHEF M H..
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Les mouchettes renferment 20 écus armoriés. J'identifie les suivants :
1. De gueules au chevron d'or cantonné de trois croisettes d'argent. Guillermit propose De Neufville, mais cette famille porte en réalité d'azur au chevron d'or accompagné de trois croisettes ancrées du même. Voir Neuville-sur-Saône . Je trouve plutôt pour ce blasonnement "Auvray, seigneur de Meurville : de gueules, au chevron d’or, accompagné de trois croisettes de même.". Dans les deux cas, il n'y a pas de rapport avec le Folgoët. Le peintre a pu s'égarer dans sa documentation tout en voulant représenter les armoiries de Roland de Neufville, évêque du Léon de 1563 à 1613, qui, en 1562, fit faire une paraphrase du récit originel du Miracle de Salaün par Jean de Langoueznou, abbé de Landévennec. C'est aussi lui qui institua en 1598 la procession générale à N.-D. du Folgoët, au 15 août, ·jour de l'Assomption, déclarée obligatoire pour toutes lès paroisses de Léon. Son écusson, un sautoir vairé, se voit encore aujourd'hui sur son gisant en la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon.
2 D'argent, au sautoir, cantonné d'un annelet en chef et de trois roses pour les autres quartiers, le tout de gueules. De Coëtquis.
Philippe de Coëtquis, (v.1376 - Tours, 12 juillet 1441), Chanoine de Tournai, Evêque-Comte de Saint-Pol-de-Léon (1419-1426), Puis Archevêque d'Embrun et Prince du Saint-Empire (1426, non-sacré), Comte de Beaufort, de Guillestre,, puis Archevêque de Tours (1427), Pseudo-Cardinal-Prêtre (1440)
3. d'or à la fasce d'azur accompagnés de trois merlettes de même béqués et membrés de gueules. De Gouzillon de Kernao.
En 1510, Paul de Gouzillon, était recteur d'Elestrec, frère du suivant. Gabriel Gouzillon fut doyen du Folgoët de 1508 à sa mort en 1519. Gabriel Gouzillon, trésorier, chanoine puis doyen du Folgoët en 1531. Jean de Gouzillon, doyen du Folgoët en 1544.
4. D'argent à deux fasces de sable. Le Barbier ?. Guillermit propose Barbier de Lescoët.
5. d'argent au chevron de gueules, cantonné de 3 quintefeuilles de gueules : Rivoalen de Mezléan,
6. mi-parti de Poulmic Échiqueté d’argent et de gueules. et ? Jean Prégent, évêque d'azur à la fasce d'or, accomp. de trois molettes de même. Poulmic / Prégent.
7. Fascé de gueules et de vair : De Coëtmenec'h
Tanguy de Coëtmenec'h, fils juveigneur de Charles de Coëtmenec'h et de Basille du Chastel, est, en 1410, le premier donateur, inaugurant la liste de bienfaiteurs du Folgoët : il offrit un champ dit An Ero hir, en Elestrec. (de Kerdanet p. 48)
8. fascé ondé d'argent et d'azur. Selon Guillermit, plusieurs familles du Léon portaient fascé ondé d'argent et d'azur, entre autres les Kergadiou, seigneurs du dit lieu de Porspoder, et les Autret, seigneurs de Kerguiabo, et de Kerazan en Larret. Mais le chef d'argent comporte une croix de gueules.
9. fascé d'or et de gueules : du Chastel.
10 D'azur, aux onze billettes d'argent, ordonnées 4,3,4. De Beaumanoir
11 Mi parti d'Angleterre et de France (mi-parti de gueules à trois léopards d’or passant l’un sur l’autre et d’azur à trois fleurs de lys d'or). Famille de Goulaine
12 d'or au lion morné de sable : Léon
13 d'hermine à trois fasces de gueules : Rostrenen
14 : d'or à la fasce de gueules : Penhoët
"Les seigneurs de Penhoët ont aussi concouru à l'érection de ce collège , ainsi qu'il est appris de ce Jean de Penhoët, amiral de Bretagne, si souvent rechanté dans nos chroniques, lequel accompagna le dic Jean V au voyage qu'il fit à Lesneven et au Folgoët sur la fin de l'an 1434. Cette seigneurie possède de très belles prééminences au chœur de cette église, du coté de l'évangile. La terre et le château du Penc'hoët sont situés dans la paroisse de Taulé près Morlaix " (Cyrille Pennec, p. 30)
15 fascé d'or et de sable de six pièces. de Coëtivy.
16 d'argent au rencontre de cerf de gueules. de Poulpry
17 mi-parti de gueules, à une tête de cheval d'argent bridée d'or, le cou et les crins aussi d'argent (Penmarc'h) et losangé d'argent et de sable à une fasce de gueules, chargée d'un croissant d'argent. (Kermenguy) Penmarch. Kermenguy.
18. d'argent au lion d'azur Carman.
19:Mi-parti D’azur, au lion d’argent qui est du Chastel/ Famille du Juch : alliance Tanguy du Chastel et Marie du Juch
20 de gueules à 9 macles d'or posées 3, 3, 3. Rohan
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SOURCES ET LIENS.
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— ABGRALL (Jean-Marie) 1909 Notice sur Le Folgoat Bulletin Diocésain d'Histoire et d'Archéologie, Quimper page 175 et 209
https://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/bdha/bdha1909.pdf
— ABGRALL (Jean-Marie), 1896, Le Folgoët (Finistère), « Livre d’or des églises de Bretagne », Rennes,
— ABGRALL (Jean-Marie), 1901, L'église Notre-Dame du Folgoat, in A.Le Grand, La vie des saincts...page 88
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f126.item.r=Folgoet
— COËTLOGON (Marquis de), 1851, Dessins, histoire et description de l’église de Notre-Dame du Folgët, Brest, 1851
https://books.google.fr/books?id=4udhAAAAcAAJ&dq=Dessins,+histoire+et+description+de+l%E2%80%99%C3%A9glise+de+Notre-Dame+du+Folg%C3%ABt&hl=fr&source=gbs_navlinks_s
— COUFFON (René), LE BARS (Alfred), 1988, Répertoire des églises : paroisse de LE FOLGOET. Notice extraite de : Diocèse de Quimper et Léon, nouveau répertoire des églises et chapelles, par René Couffon, Alfred Le Bars, Quimper, Association diocésaine, 1988.
http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/FOLGOET.pdf
— DANTEC (Dominique), 1986, La basilique de Notre-Dame-du-Folgoët : un programme classique de vitraux au XIXe siècle, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest Année 1986 Volume 93 Numéro 4 pp. 405-410
http://www.persee.fr/doc/abpo_0399-0826_1986_num_93_4_3237
— GUILLERMIT (Augustin),1922 Le Folgoat Monographie paroissiale. ed. A. Lajat (Morlaix)
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— GUILLOUET (Jean-Marie), 2009, Le Folgoët, collégiale Notre-Dame, Congrès archéologique de France (2007), Finistère. 165, pp.166-176.
https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00557740/document
— JOB AN IRIEN 1989, A la recherche de la vérité sur Notre Dame du Folgoët = Itron Varia ar Folgoet. Ed Minihi Levenez (Landerneau) 24 p.: ill.; 25 cm.
— KERBIRIOU (Louis) 1938, Un grand Sanctuaire Marial en Bretagne · Notre·Dame du Folgoët Notice descriptive, historique et archéologique, Brest, Impr. Le Grand
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— MIORCEC DE KERDANET ( Daniel), 1853, Nouvelle notice sur N.-D. du Folgoët et sur ses environs, J.-B. Lefournier (Brest), 144 p.; 22 cm.
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Ou : in A.Le Grand, La vie des saincts 1837 :
https://books.google.fr/books?id=BYITAwAAQBAJ&dq=%22La+vie+des+saints+de+la+Bretagne+armorique%22&hl=fr&source=gbs_navlinks_s
— PENNEC (R.P. Cyrille), 1634, réimpr. 1825, Le dévot pèlerinage de Notre-Dame du Folgoët, Rennes, Vatar imp. 58 p.
http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/061c8316a48418d20634b1b408c93613.pdf
— INFOBRETAGNE :
http://www.infobretagne.com/folgoet.htm
http://www.infobretagne.com/folgoet-basilique.htm
— LES AMIS DU FOLGOËT.
http://les-amis-du-folgoet.pagesperso-orange.fr/Basilique.htm
— monumentshistoriques.free.fr
http://monumentshistoriques.free.fr/cathedrales/folgoet/descriptif.html
— Semaine Religieuse de Quimper du 12 juillet 1889 : pages 434-437
http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf_semaines-religieuses/SRQL_1889.pdf