La charpente sculptée de l'église de Pleyben (vers 1571) par le Maître de Pleyben : le chœur et le haut de la nef. Sablières et blochets.
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Voir aussi :
— Sur les sablières et sculptures du Maître de Pleyben :
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— Et sur les sablières bretonnes :
Les sablières, entraits et poinçons de l'église Notre-Dame et Saint-Michel de Quimperlé.
Sablières, inscriptions et pardon de la chapelle Saint-Sébastien au Faouët (56).
L'enclos paroissial de Dirinon V. Les sablières (1623), les blochets et poinçons.
L'intérieur de l'oratoire Notre-Dame de l'abbaye de Daoulas.
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Cet article prolonge les trois articles étudiant les sculptures de la charpente de la croisée du transept, du transept sud et nord de l'église de Pleyben : j'attaque in medias res, en renvoyant le lecteur aux liens placées en introduction.
Les sablières des bras du transept, avec leurs seize cartouches dont sept à motifs religieux liés à la Passion ou à la Vie de Jésus sont complétées, sur l'axe orthogonal, par deux sablières du chœur et deux sablières de la nef, dans lesquelles on reconnaît le style et le programme iconographique du Maître de Pleyben, mais aussi la frise distinctive. Ce sont :
Dans le chœur :
- La sablière de la Sainte-Face présentée par deux anges, à droite.
- Le cuir découpé des Cinq Plaies du Christ, à gauche.
Dans la nef :
- La sablière du Paysan écrasé par son attelage, à droite.
- Le blochet de Sonneur de Cornemuse, à droite.
- Le cuir découpé du Cadavre dévoré par les vers, à gauche,
- Le blochet du Jeune homme lisant, à gauche,
Enfin, au fond de la nef, cachée par le buffet d'orgue, du coté sud, une sablière est à joindre à ce corpus :
- Le Cuir découpé de la Sainte-Face présentée par deux anges.
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LES SABLIÈRES ET BLOCHETS DU CHŒUR.
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1°) Du coté sud : le Voile de la Sainte-Face.
a) la frise : comme sur les bras du transept, elle associe en ses rinceaux des grappes ou des épis, des feuilles lancéolées ou sagittées, ou les quatre proéminence du fond d'une courge.
b) Ce sont, comme pour la majorité des sujets religieux, des anges allongés comme s'ils volaient, tenant d'une main le linge blanc qui va présenté le motif, et tendant l'index, soit vers celui-ci, soit vers l'extérieur. On y retrouve les caractéristiques propres à l'atelier du Maître sculpteur, dont les plus évidentes sont la chevelure ramassée en sept boules chocolat, les manches bouffantes, les graciles bras nus, le regard franc, la tunique courte cintrée au dessus d'une partie libre gondolée, ou le pliage régulier du linge avant qu'il ne se concentre dans la main. Ou bien ce coup de vent qui emporte vers l'extérieur la longue robe, et les deux jambes.
c) Le cartouche : pas de cuir découpé ici, mais le linge qui servait, sur les autres sablières, de moyen de suspension et qui forme ici un fond blanc ourlé d'or dont on ne peut dire si il s'agit du Voile de Véronique, ou simplement d'un écrin pour la Sainte-Face.
d) le motif. Il s'agit de la tête couronnée d'épine du Christ, très différente de son équivalent olympien de la chapelle de Kerjean : les cheveux longs en mèches épaisses et la barbe encadrent une face pathétique, mais dont le nez long et étroit, ou les sourcils en arc sont propres au style du Maître.
Le motif est présent en doublon à Pleyben, sur les sablières de Saint-Divy et sur celles de Kerjean, où il orne aussi le nœud central d'un entrait.
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Sablière de la Sainte-Face, coté sud du chœur par le Maître de Pleyben (vers 1571), église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Sablière de la Sainte-Face, coté sud du chœur par le Maître de Pleyben (vers 1571), église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Sablière de la Sainte-Face, coté sud du chœur par le Maître de Pleyben (vers 1571), église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Au passage : un ange sculpté dans le chœur.
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Et une statue d'une sainte femme (la Vierge sans-doute) aux épaules couverte par une chape bleue.
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Blochet du coté sud du chœur, église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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2°) Le coté nord du chœur. Les Cinq Plaies.
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a) la frise : différente (restaurée ?) des autres, elle associe un masque et des volutes.
b) Les anges présentateurs. Ils sont parfaitement semblables aux anges les plus archétypaux du Maître, et on identifie au premier coup d'œil les manches élargies en cloches d'où émergent des bras et avant-bras nus et maigres aux coudes globuleux. Ou leurs pieds patauds qui s'appuient sur le montant vertical, ou leur façon d'empoigner les rubans qui suspendent les cuirs, ou bien, ou bien...
c) le cartouche : comme tous ceux de Pleyben, qui diffèrent en cela de ceux, très sophistiqués, de Kerjean, celui-ci est un simple cadre rectangulaire mouluré vert, posé sur le cuir découpé à enroulement blanc muni de quatre œillets par où se faufilent les rubans verts.
d) le motif : c'est celui des Stigmates, ou Cinq Plaies du Crucifié. Au centre, le cœur transpercé. De chaque coté, les pieds et les mains avec la marque ensanglantée des clous. Ce motif existe aussi à Pleyben dans le transept sud, à Kerjean dans le chevet,
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Sablière des Cinq Plaies, coté nord du chœur par le Maître de Pleyben (vers 1571), église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Sablière des Cinq Plaies, coté nord du chœur par le Maître de Pleyben (vers 1571), église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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II. LES SABLIÈRES ET BLOCHETS DU HAUT DE LA NEF.
Pour suivre un parcours cohérent, je passe du nord du chœur au nord de la nef.
1°) Le coté nord de la nef, après son dernier entrait.
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Le coté nord du haut de la nef, église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Le cuir découpé au Cadavre dévoré par les vers.
a) la frise : nous retrouvons les feuilles sagittées et lancéolées, les épis et les grappes, et les courges à quatre sections.
b) les personnages présentateurs : pour ce motif sérieux mais non religieux, l'artiste a chois de faire figurer deux hommes. L'un, accroupi, est nu ; il porte une main derrière la tête et présente le cartouche en s'en écartant. L'autre, aux allures d'acrobate, porte, depuis l'intervention d'un Braghettone breton du XIXe, un short bleu. Il se détourne du cartouche, et, tenant sa tête d'un air horrifié, s'enfuit à toutes jambes.
c) le cuir découpé. C'est encore le sempiternel cadre rectangulaire mouluré, posé sur une peau de cuir qui ne déploie son enroulement que sur le bord supérieur. Quelle indigence de créativité !
d) Le motif. Un cadavre, dont rien ne permettrait de préciser le sexe, si ce n'étaient les deux masses de cheveux descendant en mèches le long de la tête, alors que le front et le vertex sont glabres. Donc, une femme, avec ses sourcils arqués et ses lèvres peintes , avec sa peau dont la blancheur est accentuée par la pâleur cadavérique, mais dont le décès n'est pas récent puisque sa poitrine est décharnée. Une femme riche peut-être, puisque le linceul qui drape son bassin est orné d'un galon d'or.
La mort est rendue hideuse par le contraste entre l'apparente conservation du corps et la présence de deux vers, aux pattes de reptiles, à la queue de serpent et à la tête de dragon, qui rampent depuis les jambes et pénètrent par l'abdomen pour surgir sous l'aisselle et au dessus de la clavicule gauche. Pouah !
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Cet art du Memento mori, "Souviens-toi que tu es mortel", cherche à convaincre le fidèle, non pas de profiter au mieux de la vie, mais de redouter que l'échéance fatale ne le surprenne en état de péché : c'est une exhortation à la conversion, à la rectitude morale et à la pratique rigoureuse des préceptes de l'Église. Si elle n'est pas récente, elle s'est exacerbée en Bretagne avec les épidémies, les guerres (Guerre de religion 1562-1598), et surtout la construction d'ossuaires dans lesquels les ossements qui ne trouvaient plus place sous les dalles des églises ou dans les cimetières furent rassemblés. L'ossuaire de Pleyben date de 1560, moins de dix ans avant ces sablières. Mais la date de celles-ci (1571) indiquée dans le transept nord peut aussi être rapprochée de la date de parution du Mirouer de la Mort, imprimé à Morlaix en 1575, et rédigé en 1519 par Jehan Larcher.
Le titre exact en est : "Le Mirouer de la Mort en Breton, auquel doctement et Devotement est trecté des quatre fins de l'home : c'est à scavoyr de la Mort, du dernier Jugement, du très-sacré Paradis : et de l'horible Prison de L'enfer et ses infinis tourments." Au-dessous viennent les deux vers suivants
En Marv, en Barn, en Iffern, yen, preder map den, ha na enoe, - Ha nepret nep lech ne pechy, gat laquat da spy en ty Doe.
"A la mort au jugement, à l'enfer froid, pense, fils de l'homme, et ne te lasse point. — Et jamais nulle part tu ne pécheras, si tu mets ton espoir dans la maison de Dieu".
Puis vient une gravure sur bois figurant un crâne humain serrant un tibia entre ses mâchoires, avec l'inscription "Mire toi là, Fils".
Dans le même esprit, dans l'église de Pleyben, nous avons vu dans le transept nord le blochet présentant aux fidèles une tête de mort. Crâne qui se retrouve sur les sablières de la nef, entourée d'une couronne.
On pourrait aussi se référer aux multiples représentations de l'Ankou, squelette grimaçant armé d'une lance, à Brasparts, La Martyre (1619), Landivisiau, Lannédern, La Roche-Maurice ou Ploudiry par exemple.
Mais on ne trouve nulle part en Finistère une représentation si naturaliste de la mort.
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Le cuir découpé au Cadavre dévoré par les vers par le Maître de Pleyben (vers 1571), coté nord du haut de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Le cuir découpé au Cadavre dévoré par les vers par le Maître de Pleyben (vers 1571), coté nord du haut de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Le cuir découpé au Cadavre dévoré par les vers par le Maître de Pleyben (vers 1571), coté nord du haut de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Le blochet : Un homme jeune tenant un livre.
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Le livre porte (dans une inscription récente bien-sûr) sur la page de gauche Notre père qui êtes aux cieux, et sur la page de droite Je crois en Dieu le père tout puissant.
Les sablières suivantes, reconnaissables par une frise en ove répétitive, sortent d'un autre atelier. Il faut traverser la nef et passer du coté sud pour retrouver la production du Maître de Pleyben.
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Le blochet : Un homme jeune tenant un livre, par le Maître de Pleyben (vers 1571), coté nord du haut de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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2°) Le coté sud de la nef, après son dernier entrait.
Après la statue de l'évangéliste Matthieu, qui marque l'angle de la croisée du transept, vient une sablière où se reconnaît une scène de labourage. Pourquoi fait-elle face au tableau macabre placé coté nord ?
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Sablières du coté sud du haut de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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La sablière de La mort accidentelle du paysan écrasé par son propre attelage .
a) la frise : on y reconnaît les mêmes feuilles, légumes et épis que sur toutes les sablières du Maître de Pleyben : nous sommes encore sur le même corpus.
b) Ni personnages présentateurs, ni cartouche. Manque de place ?
c) Le motif. Après avoir observé les sablières de la chapelle Sainte-Marie-du-Ménez-Hom (Plomodiern), il est facile de reconnaître l'épisode de la mort accidentelle du paysan écrase par son attelage, qui côtoyait, là-bas, la Fuite en Égypte. Car la victime, étendue visage épouvanté tourné vers le ciel, était plus facilement identifiable. Ici, c'est par analogie que l'on comprend que l'homme qui lève les bras juste derrière les chevaux a les jambes écrasées par la roue de la charrue, coincé entre le palonnier et la roue, et que son collègue assiste au drame en témoignant de son impuissance par ses bras écartés. Cet accident a peut-être été causé par l'étourderie du chef d'attelage, qui, au lieu de regarder ce qu'il fait, s'est retourné vers l'arrière pour observer dans le ciel quelque chose (mais certainement pas le blochet, qui n'appartient pas à ce récit).
L'attelage à trois chevaux qui a été choisi associe deux chevaux de front, et le troisième devant les deux autres. Ce dernier, "qui marche dans la raie", et qui est trop éloigné pour être accessible au fouet du conducteur, n'est pas placé entre les deux chevaux noirs, mais sur le coté droit.
Les chevaux sont attelés grâce à un collier d'épaule. Ils n'ont pas de mors.
La charrue à roue.
Les parties métalliques sont peintes en gris anthracite. La charrue se compose du "coultre tranchant" qui ouvre la terre et coupe verticalement la tranche à renverser, frayant le chemin au soc. La bande de terre est alors tranchée par l'aile du soc, qui casse les tiges, puis basculée vers la droite par le versoir. La charrue est guidée par deux mancherons (comme à Sainte-Marie-du-Ménez-Hom) ou par un seul (comme ici). Le laboureur appuie dessus pour faire pénétrer le soc. Coultre et soc sont réunis à l'age, ou perche.
Le sillon, tranchée ouverte dans le sol par la charrue, se nomme "raie". Et on nomme "guéret" la partie non encore labourée.
On distingue dans l'avant-train des charrues la roue de raie et la roue de guéret . La première roulait dans la raie, la seconde sur la terre non encore fraîchement labourée, c'est-à-dire sur l'ancien guéret.
Il reste quelque chose à comprendre. Les trois chevaux ont au moins une patte posée sur un élément architectural polygonal grisâtre (qui n'existe pas à Plomodiern). Le cheval de tête, qui a franchi cet obstacle, s'est emballé. Le cheval noir redresse la tête et semble hennir.
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Le chanoine Abgrall avait indiqué, dans son analyse de cette scène à Sainte-Marie-du Ménez-Hom,, placée à coté de la Fuite en Égypte, "La tradition du pays dit que c'est la traduction d'une légende d'après laquelle ces gens, labourant leur champ, se seraient moqués de la Sainte Vierge et de saint Joseph fuyant en Égypte, et auraient été punis sur le coup et blessés par leur chevaux pris d'une terreur panique.". Mais cette explication, suscitée sans-doute a posteriori aux habitants par la proximité des deux motifs, ne tient plus à Pleyben, où la Fuite en Égypte n'est pas représentée. D'autre part, cette tradition locale n'a jamais été confirmée par une autre source.
A défaut de comprendre avec exactitude à quel récit ou quelle fable morale fait allusion ces deux scènes, je propose d'y voir l'illustration de la "mort accidentelle", telle qu'elle peut survenir pour frapper n'importe qui, menaçant d'emporter en Enfer un paroissien de Pleyben (en majorité des agriculteurs) s'il n'est en règle avec les exigences de l'Église.
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La mort accidentelle du paysan écrasé par son propre attelage, sablière par le Maître de Pleyben (vers 1571) du coté sud du haut de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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La mort accidentelle du paysan écrasé par son propre attelage , sablière par le Maître de Pleyben (vers 1571) du coté sud du haut de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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La mort accidentelle du paysan écrasé par son propre attelage , sablière par le Maître de Pleyben (vers 1571) du coté sud du haut de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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La mort accidentelle du paysan écrasé par son propre attelage , sablière par le Maître de Pleyben (vers 1571) du coté sud du haut de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Le blochet : le sonneur de cornemuse.
Le Maître de Pleyben a sculpté quatre sonneurs de cornemuse : un about de poinçon à la chapelle de Kerjean , un blochet à l'église de saint-Divy, un about de poinçon de la voûte de la croisée du transept de Pleyben, et ce blochet.
Celui-ci est le plus spectaculaire, par sa taille, sa conservation, sa restauration et sa polychromie.
Dans son Iconographie de la cornemuse, Jean-Luc Matte indique seulement : "1 bourdon d'épaule dont il ne reste que la souche".
http://jeanluc.matte.free.fr/fichpr/pleybsab.htm
On peut remarquer aussi que le sac est tenu sous le coude droit, à la différence des trois autres sonneurs (et des documents photographiques de sonneurs) et que le pavillon du hautbois est intact.
Mais c'est le costume du musicien qui est le plus intéressant peut-être, ainsi que sa posture. Il est coiffé d'un bonnet, hélas mal visible du sol. Le visage est typique du Maître, avec sa forme triangulaire, ses sourcils en arc, ses yeux larges et francs, et surtout son nez long, fin en étroite pyramide avant de s'élargir en deux narines en V. Le costume associe un gilet sans manches, comme la chupenn bretonne, fendu par devant, au dessus d'une tunique plissée qui tombe au dessus des genoux, et d'un bragou braz bouffant et plissé. Le gilet et le pourpoint sont ourlés d'or. Les deux détails remarquables sont les poignets de chemise blanche qui sont plissés en fraise, et bien-sûr les rubans dorés noués par une rosette sous les genoux. Si on examine attentivement ces rubans, on voit qu'ils servent à maintenir des guêtres de tissu fin que l'on suit jusqu'aux souliers noirs.
Ce costume est proche des costumes bretons traditionnels des sonneurs, tels qu'on les découvre sur les images en ligne.
Enfin, la position sous les jambes croisés en X, des pieds, parallèles et tournés vers la gauche, évoque un pas de danse, même si l'un des buts de cette posture est de répondre aux contraintes de la sculpture d'une pièce de bois, en moyen relief dans la partie basse.
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Le sonneur de cornemuse, blochet par le Maître de Pleyben (vers 1571) du coté sud du haut de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Le joueur de cornemuse de Kerjean par le Maître de Pleyben (photo lavieb-aile)
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Le joueur de cornemuse de Saint-Divy par le Maître de Pleyben (photo lavieb-aile)
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Le joueur de cornemuse de l'about de poinçon de Pleyben (photo lavieb-aile)
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Le sonneur de cornemuse, blochet par le Maître de Pleyben (vers 1571) du coté sud du haut de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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III. LA SABLIÈRE DU FOND DE LA NEF, BAS-COTÉ SUD.
La présentation de la Sainte-Face par deux anges.
Je ne m'étendrai pas sur ce motif, déjà présent sur le coté sud du chœur, mais l'existence de ce doublon devait être signalée.
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La présentation de la Sainte-Face par deux anges. sablière par le Maître de Pleyben du bas-coté sud de la nef de l' église Saint-Germain de Pleyben. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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SOURCES ET LIENS.
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1°) Les cartouches et cuirs découpés.
— ANDROUET DU CERCEAU (Jacques), Le premier volume des plus excellents bastiments de France : Le Louvre, Vincennes, Chambord, château de Madrid (Philibert Delorme 1548-1559), Covussi, Folambray, Montargis, La Muette, Saint-Germain, Creil, Vallery, Verneuil, Ancy-le-Franc, Gaillon, Manne.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10411354/f45.image
Le second volume : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3137097/f12.image
Blois, Amboise, Fontainebleau, Villiers, Charleval, Les Tuileries, St-Mort, Chenonceau, Chantilly, Anet, Ecouen, Challueau, Dampierre, Beauregard, Bury.
— ANDROUET DU CERCEAU (Jacques), s.d, Termes et cariatides,
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Images/INHA-4R85BIndex.asp
— ANDROUET DU CERCEAU (Jacques) (1510?-1585?), [Entre 1542 et 1545] Grands cartouches, [20] pl., Eau forte ; 38 cm [S.l.], [s.n.] 2 suites sans titre ni inscription. 7 des 20 planches reprennent des compositions de Fantuzzi connues par des estampes publiées vers 1542-1543.
http://bibliotheque-numerique.inha.fr/viewer/1807/?offset=#page=5&viewer=picture
— ANDROUET DU CERCEAU (Jacques) (1510?-1585?), [Entre 1545 et 1547] Petits cartouches de Fontainebleau, [31] pl., Eau forte ; 26 cm, [S.l.], [s.n.]Suite sans titre d'ornements inspirés par l'art de Fontainebleau et destinés à servir de modèles. Certaines planches reprennent des compositions de Fantuzzi connues par des estampes publiées entre 1542 et 1545 ; D'autres figurent déjà dans la première ou la seconde suite des grands compartiments
http://bibliotheque-numerique.inha.fr/viewer/1801/?offset=#page=5&viewer=picture
http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40564725t
— DIETTERLIN (Wendel), 1598, Architectura, Nuremberg.
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Images/INHA-Res207Index.asp
— FLORIS (Cornelis II de Vriendt ,dit) 1556, Veelderley Veranderinghe van grottisen avec HIERONYMUS COCK (graveur et éditeur)
https://collections.vam.ac.uk/item/O977184/veelderley-veranderinghe-van-grotissen-ende-engraving-floris-cornelis-ii/
https://www.nationalgalleries.org/art-and-artists/60572/plate-veelderley-veranderinhe-van-grottissen-ende-compartimenten-design-fantastic-fountain-published
— FLORIS (Cornelis), 1557, Veelderley Niewe Inuentien, HIERONYMUS COCK (graveur et éditeur)
— VREDEMAN DE VRIES (Hans), 1557 Architectura ou batiments prins de Vitruve, Anvers,
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Images/INHA-Res207Index.asp
2°) Sur l'église de Pleyben :
— ABGRALL, Jean-Marie (1892), Pleyben. Eglise, calvaire, ossuaire, chapelle Notre-Dame de Lannélec Bulletin dee la Société archéologique du Finistère pages 55-72
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207622m/f136.item
— COUFFON (René), 1988, Notice sur Pleyben
http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/PLEYBEN.pdf
— DUHEM (Sophie), 1997, Les sablières sculptées en Bretagne: images, ouvriers du bois et culture paroissiale au temps de la prospérité bretonne, XVe-XVIIe s. ; préf. d'Alain Croix, Rennes :Presses universitaires de Rennes, 1997 : thèse de doctorat en histoire sous la direction d'Alain Croix soutenue à Rennes2 en 1997.
— LECLERC (GUY), 1996, Les enclos de Dieu, édition Jean-Paul Guisserot, 141 p.
— LECLERC (Guy), 2007, Pleyben, son enclos et ses chapelles, éditions Jean-Paul Guisserot, 31 pages pages 18 et 19.
https://books.google.fr/books?id=hWctwxQfyhgC&pg=PA18&lpg=PA18&dq=sibylles+pleyben&source=bl&ots=kzc-VMkVBx&sig=29B6LVXN1nHu2s5hEpHEt3en1vA&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiI596WxpfVAhXH2xoKHQ5WDd4Q6AEIQjAF#v=onepage&q=sibylles%20pleyben&f=false
— LE FLOCH (Jean-Claude), Pleyben : l'ensemble de sablières sculptées.
http://www.mairiepleyben.fr/joomla-mairie/images/stories/documents/docs_historiques/sablires.pdf
— Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Enclos_paroissial_de_Pleyben
— Infobretagne : http://www.infobretagne.com/pleyben-eglise-sablieres.htm
— LECLERC (Guy), 2007, Pleyben, son enclos et ses chapelles, éditions Jean-Paul Guisserot, 31 pages pages 18 et 19.
https://books.google.fr/books?id=hWctwxQfyhgC&pg=PA18&lpg=PA18&dq=sibylles+pleyben&source=bl&ots=kzc-VMkVBx&sig=29B6LVXN1nHu2s5hEpHEt3en1vA&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiI596WxpfVAhXH2xoKHQ5WDd4Q6AEIQjAF#v=onepage&q=sibylles%20pleyben&f=false
http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/PLEYBEN.pdf
— Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Enclos_paroissial_de_Pleyben
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