Les sept Sibylles de la tribune (1606) de l'orgue de l'église Notre-Dame de Croas-Batz à Roscoff.
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— Sur les Sibylles, voir :
— Sur les Sibylles du Finistère, voir :
Les douze Sibylles de Brennilis étudiées à la lumière des Heures de Louis de Laval. (v. 1489)
Les Sibylles de la chaire (1677) et du chœur de l'église de Guimiliau.
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Dans le Finistère, trois églises offrent la représentation de la série des douze Sibylles, ces prophétesses de l'Antiquité païenne qui, selon l'Église, auraient annoncé par leurs vaticinations douze événements de la Vie et de la Passion de Jésus : ce sont celles de Brennilis, de Lampaul-Guimiliau et de Saint-Herbot en Plonévez-Le-Faou.
Et neuf autres en offrent une série partielle, à Guimiliau (deux endroits, sur la chaire et autour du chœur), Pleyben, Plouzévédé, Irvillac, La Martyre, Le Faou, au château de Kerjean, à Plabennec, ...et à Roscoff.
Au total, douze sanctuaires offrent treize séries partielles ou complètes des Sibylles totalisant plus de soixante-dix personnages, sculptés dans le bois aux XVIe et XVIIe, et jusqu'au XIXe siècle pour Rumengol.
J'ai étudié dans mon article sur Brennilis l'apparition de ce thème iconographique et la tradition qui s'établit, depuis Filippo Barbieri en Italie en 1481, et surtout depuis les Heures de Louis de Laval enluminées avant 1489, de constituer une série de douze (comme les douze Apôtres et les Prophètes) Sibylles, de donner à chacune un attribut, et de les coupler à douze événements de l'Enfance de Jésus et de la Passion.
A Roscoff, dans l'église Notre-Dame de Croas-Batz, c'est la tribune de l'orgue, réalisée en 1606, qui fut ornée de sept panneaux en bas-relief sur bois polychrome représentant les Sibylles, séparées par des statues en ronde-bosse des Apôtres (deux actuellement en place) et peut-être dans les niches vides aux prophètes ou aux docteurs de l'église. Six des sept panneaux des Sibylles sont associés à un panneau plus petit, de thème allégorique d'interprétation difficile.
La tribune mesure, selon la base Palissy, 8 m de haut, 3,60 m de large et 3,60 m de profondeur. Elle est classée au titre immeuble aux Monuments historiques depuis le 12 juillet 1886. On peut lui décrire, pour la part qui nous intéresse, trois cotés qui sont ceux d'un demi-hexagone : une façade principale encadrée par deux grandes statues et équipée elle-même d'un pupitre hémihexagonal comporte trois panneaux de Sibylle. De chaque coté, des pans obliques réservent encore au visiteur deux autres grands panneaux sculptés chacun. Une photo éclaircira cela :
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Demandez le programme !
- La Sibylle Cimmérienne et sa corne à office de biberon, liée à la Crèche de la Nativité. En dessous : Femme goûtant des fruits, avec son singe : Le Goût ?
- La Sibylle Europa et son glaive liée au Massacre des Innocents. En dessous : Femme respirant le parfum des fleurs, devant un lévrier : l'Odorat ?
- La Sibylle de Tibur tenant une main liée à la gifle lors de la Passion . Au dessous : l'Organiste = l'Ouïe ?
- La Sibylle Delphique et la couronne d'épines liée à la Passion. En dessous : la date 1606.
- La Sibylle de Perse tenant une lanterne et piétinant le serpent liée à l'Incarnation et la Rédemption. En dessous : le Faucon apprivoisé et la Tortue terrassée.
- La Sibylle Agrippa et son fouet de la Flagellation. En dessous : un joueur de luth et un cerf : l'Ouïe (2) ?
- La Sibylle Hellespontique tenant la croix ...de la Crucifixion. En dessous : une femme tenant un miroir devant un aigle. La Vue ?
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Je débuterai par le coté sud de la tribune.
Coté sud de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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1. La Sibylle Cimmérienne et sa corne à office de biberon.
Elle annonce ainsi que la Vierge allaitera son Fils, comme elle le fit après l'avoir mis au monde dans une étable à Bethléem.
Elle est entourée, comme les autres, de quatre étoiles, allusion possible à la croyance au lien entre l'Astronomie et la prédiction de l'avenir. Elle lève l'index gauche dans un geste d'énonciation et d'indication, comme celle qui prononce une parole importante.
Elle est coiffée d'un turban orientalisant, mais semblable aux bazlos, ce bourrelet de brocart, de velours ou de soie à la mode au XVIe siècle, (Voir l'Esclave turc de Parmigianino, 1530, ou la Fornarina de Raphaël 1519). De ce turban descendent devant les joues, comme les branches d'un stéthoscope ou les fils d'écouteurs d'un adepte de la Génération Y, deux cordons qui se réunissent avant de donner corps à un gland à pompon : la dame était coquette. Elle serait originaire de la Mer Noire, même si les Cimmériens restent un peuple plus ou moins mythique
Ses cheveux s'échappent librement sur ses épaules. La robe, serrée à la taille par une ceinture avant de se soulever en deux trous de souris d'où pointent les chaussures, et le manteau, au pan droit ramené vers le coude gauche, sont par contre d'un commun achevé : on les trouvent sur toutes les statues de Vierges ou de Saintes.
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La Sibylle Cimmérienne, Coté sud de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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La Sibylle Cimmérienne, Coté sud de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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1bis. Une femme goûtant des fruits devant un singe qui l'imite. "Le Goût" ? La Gourmandise ?
La femme, nonchalamment étendue au pieds d'un pommier entre deux corbeilles de fruits, s'apprête à croquer la pomme, tout en offrant en spectacle les appâts de sa poitrine dénudée .Elle porte aussi un turban, ainsi qu'un pendentif suspendu à un collier. Ses pieds sont nues, et une cuisse gauche échappe à la vigilance de la robe. Un singe, devant elle, la singe.
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Une femme goûtant des fruits devant un singe qui l'imite, coté sud de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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2. La Sibylle Européenne tenant le glaive et levant l'index droit.
Elle indique ainsi qu'elle avait, lors d'un accès de voyance, annoncé le Massacre des Innocents ordonné par l'odieux Hérode.De sa tenue, nous retiendrons surtout sa coiffure : la tête est couverte par un voile sommé par un ornement en fleur de lis, puis ce voile entoure par des spires un bourrelet avant de retenir les cheveux derrière la nuque.
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coté sud de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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2 bis. Femme respirant le parfum des fleurs d'un vase, devant son lévrier. L'Odorat ?
De même qu'il y avait deux paniers de pommes, nous trouvons deux hauts vases remplis d'un bouquet. La dame, guère plus sage que la précédente malgré son décolleté carré (voyez la nudité ostensible de cuisse et la jambe droite), daigne sortir de sa sieste pour respirer le parfum d'une des fleurs qui l'entourent. Son lévrier fait le beau devant elle. Si ces panneaux ont débuté une série des sept péchés, nous aurions ici quelque chose comme la Lascivité, ou l'Oisiveté. Le Bon Plaisir.
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coté sud de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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L'apôtre qui marque la transition entre le pan coupé sud, et la façade.
Ses pieds nus et son livre font bien de lui un apôtre, et celui-ci a perdu son attribut, un bâton ou un manche tenu dans la main gauche.
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L'apôtre qui marque la transition entre le pan coupé sud, et la façade, tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Les trois Sibylles de la façade centrale.
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La façade centrale de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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3. La Sibylle Tiburtine tenant la main coupée .
Elle préfigure le soufflet reçu par le Christ lors de sa Passion. Elle est entourée de six étoiles.
La coiffure est ici ce bandeau passé à l'arrière de la nuque qu'on retrouve si souvent en statuaire religieuse du Finistère, notamment sous le ciseau de Bastien Prigent dans ses statues de Marie-Madeleine. (Pour le distinguer des autres bandeaux, je l'affuble du surnom de "chouchou" ce qui me permet une recherche iconographique plus facile dans mon blog.)
Des vêtements, je retiens surtout la découpe à trois pointes de l'étoffe sous la ceinture et sous le bracelet de bras. À Brennilis, c'est la Sibylle Agrippa qui présente de telles indentations en feuilles sous sa ceinture et son devant de tablier.
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La Sibylle de Tibur, façade centrale de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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La Sibylle de Tibur, façade centrale de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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3 bis. L'organiste. L'Ouïe, ou La Musique.
Il s'agit d'une organiste, puisque la musicienne porte un voile à l'arrière de cette sorte de turban aux spires d'étoffe plissées qui font fureur parmi les Sibylles roscovites. Sa tête se superpose sur un soleil aux doubles rangs de rayons, qui peut être interprété comme un nimbe. Dès lors, il est judicieux d'y voir la figure de sainte Cécile, patronne des musiciens, parfaitement à sa place sur cette tribune d'orgue. On retrouve sur ses vêtements les crénelures des manches et de la ceinture notés chez la Sibylle de Tibur.
La sainte joue peut-être d'un orgue positif de chœur, si on en juge par le soufflet représenté à gauche (on distingue l'orgue portatif, joué d'une seule main, l'orgue positif de table et de chœur, et l'orgue de tribune).
Les représentations de sainte Cécile jouant de l'orgue sont fréquentes, comme sur la terre-cuite de la cathédrale du Mans, datant de 1633.
C'est l'occasion de parler de l'orgue de Roscoff :
Selon Castel et Bardedor 1985, la tribune d'orgue est datée de 1606, vestige d'un ancien orgue construit vers 1610 par John Bourne et réparé par Olivier de La Motte en 1624 ; l'orgue actuel a été construit entre 1649 et 1650 par Thomas Harrisson et Robert Dallam, le buffet exécuté par le menuisier Yves Richard en 1649. En 1649, le menuisier Jean Malgorn ajouta deux panneaux à la tribune. Florentin Grimont procède au relevage en 1786 et répare 873 tuyaux, l'orgue a alors 13 jeux distincts ; en 1811, Joseph Gardet répare les soufflets ; en 1840, lors de la restauration par Herland, l'orgue a 14 jeux distincts ; instrument par Clauss en 1887. L'électrification de la soufflerie par Gloton survint en 1926 ; installation d'une machine Barker en 1930 ; dernière restauration en 1980 ou 1985 par Jean Renaud.
Il est doté de 2 claviers ; 56 notes ; go : bourdon 16 ; salicional 8 (1930) ; montre 8 ; bourdon 8 ; prestant 4 ; octavin 2 ; cornet V (1930) ; récit : quintaton 8 ; flûte harmonique 8 ; voix Céleste ; gambe 8 ; flûte octaviante 4 ; trompette 8 ; basson ; haut bois 8 ; pédalier 30 notes : bourdon 16 (du go) ; Dolce 8 (1930) ; console séparée, l'organiste a le dos à l'orgue ; Barker au go (1930) ; copula II. I, tirasse II. I. Voir aussi ici.
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L'organiste, façade centrale de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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4. La Sibylle de Delphes tenant une couronne tressée. Le chronogramme 1606.
La Sibylle Delphique ou Pythie annonce ainsi le Couronnement d'épines du Christ lors de sa Passion. Elle tient la couronne par l'intermédiaire d'un linge, comme cela se faisait pour la relique de la Couronne conservée dans le reliquaire de la Sainte-Chapelle, et comme cela se voit sur les statues de saint Louis.
Elle porte un voile retenu par un bourrelet semblable à celui de ses consœurs, mais ce voile est sommé par un pompon d'où s'échappe deux longs rubans. La robe plissée serrée par une ceinture a une encolure ajustée, sous laquelle un dessin en V laisse imaginer une broderie en chaînons. Un pan de la robe est retenu au dessus de la chaussure gauche par une pince munie d'un gland. Mais le plus notable est la cordelière médiane qui porte six roses et un gland.
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La Sibylle de Delphes, façade centrale de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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La Sibylle de Delphes, façade centrale de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Le chronogramme 1606 est précieux, car la plupart des autres séries de Sibylles du Finistère ne sont datées que par estimation. Cette date nous place sous le règne de Henri IV, lequel a signé l'Édit de Nantes en 1598. Les guerres de la Ligue liées à la révolte du Duc de Mercœur en Bretagne, s'achèvent également en 1598.
"Après les guerres de religion, Morlaix profite pleinement de l'apogée du commerce de la toile de lin au XVIIe siècle. La ville est le principal port d'exportation des toiles de lin de Basse-Bretagne vers l'Angleterre et de nombreux marchands britanniques s'installent sur ses quais. Il exporte aussi du papier produit également dans son arrière-pays et importe principalement du vin. Mais le trafic a déjà tendance à migrer en direction de ses avants-ports, Saint-Pol-de-Léon et surtout Roscoff ." ("Morlaix", Wikipédia)
Attirés par cette prospérité, des fabricants d'orgues anglais traversèrent la Manche pour exercer leur art en Bretagne. John Bourne fut le premier, et aurait œuvré non seulement à Roscoff, mais aussi à Quimper en 1610 (Stephen Bicknel) et ? pour l'église Sainte-Melaine de Morlaix en 1613 (BIOS). Il fut suivi par Thomas Alport vers 1640, avant l'ère des Thomas Dallam (Lesneven 1654, Crozon, Le Faou, Ergué-Gabéric, Guimiliau, Morlaix, Pleyben, etc..) et du gendreThomas Harrison (Roscoff, etc).
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5. La Sibylle Persique tenant une lanterne et écrasant le serpent.
Elle annonce l'avènement du Christ, Lumière pour l'Humanité déchue et Victoire sur le Péché (serpent).
Elle porte un voile maintenu par un bandeau de grosses perles.
La Sibylle de Perse, façade centrale de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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La Sibylle de Perse, façade centrale de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
La Sibylle de Perse, façade centrale de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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5 bis. Femme éduquant un faucon et écrasant une tortue du pied. Au loin, un bateau de pêche et ses filets.
La femme est coiffée, comme la Sibylle de Tibur, ou la Femme goûtant des fruits, du bandeau derrière la nuque en "chouchou". En position de chevalier servant, elle apprend à un faucon à venir chercher sa pâtée, en dressant l'index droit. Devant elle, un soleil. Sous son pied, une tortue. La scène se passe au bord de la mer, et un bateau de pêche est figuré, filets relevés sur le plat-bord.
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Femme éduquant un faucon, façade centrale de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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Les deux Sibylles du pan coupé nord.
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Les deux Sibylles du pan coupé nord de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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6. La Sibylle Agrippa tenant le fouet.
Elle a, par ses vaticinations, annoncé la Flagellation du Christ lors de sa Passion.
Elle porte un bonnet sur des cheveux longs et bouclés.
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La Sibylle Agrippa, pan coupé nord de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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La Sibylle Agrippa, pan coupé nord de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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6 bis. Le musicien de luth devant un cerf. L'Ouïe (2) ?
Le musicien joue une sorte de luth étroit, en forme de demi-poire comme la mandoline, mais sans ouïes visibles ni rosace décorative, à cinq cordes, à cheviller formant un angle de 75° avec le manche. Les chevilles ne sont pas visibles mais la main gauche du joueur semble régler la tension d'une cheville. Un livre (de partition) est ouvert à ses pieds.
Un cerf est agenouillé devant lui et semble envoûté par la musique.
Trois autres instruments sont visibles : un violon ou une viole (aux ouïes hautes, au dessus des éclisses), et une trompette Renaissance, plutôt qu'un "serpent" comme le suggère un commentateur. Et, "en bas de tout", comme on dit dans le pays, un cornet à bouquin.
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Le musicien jouant du luth devant un cerf, pan coupé nord de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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7. La Sibylle Hellespontique tenant une croix.
Elle annonce bien-sûr la Crucifixion.
Elle porte la même ceinture aux sept roses que la Sibylle de Delphes, sur une châle au bord frangé en bas, et découpé en pointes sur les épaules.
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La Sibylle de l'Hellespont, pan coupé nord de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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La Sibylle de l'Hellespont, pan coupé nord de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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7 bis. Femme se regardant dans un miroir, sous la lune, avec un aigle. La Vue ?
Sous la lune, mais aussi sous un arbre, madame la coquette s'admire dans son miroir. Mais que fait ici cet aigle aux ailes éployées ?
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La coquette au miroir, pan coupé nord de la tribune de l'orgue (1606), église Notre-Dame de Croas-Batz. Photographie lavieb-aile juillet 2017.
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SOURCES ET LIENS.
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— CASTEL (Yves-Pascal), Les 70 Sibylles du Finistère, en ligne, Société Archéologique du Finistère http://patrimoine.dufinistere.org/art2/index.php?art=ypc_sibylles
— CASTEL (Yves-Pascal), 2006, "Les 70 sibylles du Finistère", Bulletin de la Société Archéologique du Finistère - T. CXXXV - 2006 pages 201
— CASTEL (Yves-Pascal), BARBEDOR (Isabelle), 1985, Notice de la base Palissy :
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_6=REPR&VALUE_6=SIBYLLE%20CIMMERIENNE&NUMBER=5&GRP=0&REQ=%28%28SIBYLLE%20CIMMERIENNE%29%20%3aREPR%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous
— COUFFON (René), 1988, Répertoire des églises : paroisse de ROSCOFF,” Collections numérisées – Diocèse de Quimper et Léon, consulté le 29 juillet 2017, http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/items/show/1015.
— FEUTREN (Jean), 1968, "Les Orgues à Roscoff", article du Bulletin paroissial La voix de Sainte-Barbe, n°225, juillet-août -septembre et n° 226
http://www.roscoff-quotidien.eu/histoire-bulletin-paroissial-225.htm
http://www.roscoff-quotidien.eu/histoire-bulletin-paroissial-226.htm
http://www.roscoff-quotidien.eu/histoire-bulletin-paroissial-227.htm
— GUERET (Jean-Claude), 1983, "L'orgue de Roscoff, de 1609 à 1984", Bulletin de la Société Archéologique du Finistère.
— LECLERC (GUY), 1996, Les enclos de Dieu, édition Jean-Paul Guisserot, 141 p.
https://books.google.fr/books?id=jr0qsPpgWpkC&pg=PA30&lpg=PA30&dq=sibylles+roscoff&source=bl&ots=1tEkVYnmFR&sig=m17DdO2WOltTZ1dfh-jJ0KMzUsk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiZgNSiiK7VAhXJ1BoKHXdkB6wQ6AEIOTAE#v=onepage&q=sibylles%20roscoff&f=false
— PÉRÉNNES (Henri), 1939, Roscoff, perle du Léon, http://www.roscoff-quotidien.eu/roscoff-perle-leon.htm
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