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29 décembre 2018 6 29 /12 /décembre /2018 16:31

Zoonymie des Odonates : les noms d'Ophiogomphus cecilia (Geoffroy in Fourcroy, 1785), "le Gomphe serpentin".

 

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Zoonymie ? L'étude des noms des animaux (zoo). Comme dans Toponymie, Oronymie, Hydronymie, ou Anthroponymie, mais pour les bêtes. 

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Zoonymie des Odonates.

GÉNÉRALITÉS

ANISOPTÈRES

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ZYGOPTÈRES

BIBLIO :

 

 

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À PROPOS D' ÉTIENNE-LOUIS GEOFFROY :

 

 

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Résumé.

— Genre Ophiogomphus Sélys, 1854 Synopsis des Gomphines :39. Le préfixe ophio- , du grec ancien ὄφις, óphis (« serpent ») est associé  au nom du genre Gomphus car Sélys place dans son genre l'espèce que Charpentier avait décrite en 1825 sous le nom d'Aeschna serpentina en raison de son abdomen étroit et coloré évoquant un serpent. Cette espèce sera ensuite nommée O. cecilia Fourcroy 1785.

—Nom d'espèce O. cecilia :  cecilia est la transcription en latin, in Fourcroy Entomologia Parisiensis 1785 (2).:348, du nom d'espèce "La Cécile" créé par Geoffroy en 1762 dans une série de 14 libellules recevant des prénoms féminins, par référence à la fois aux noms Louise et Ulrique attribués par Linné à deux libellules en 1746, et à la fois au nom de genre français des Libellula, "Les Demoiselles".

— Noms communs en français : 1°) "La Cécile", Geoffroy 1762 ;  2°) "Le Gomphus serpentin", Sélys 1840 ;  3°) "Le Gomphe serpentin", P.A. Robert, 1958 suivi par la majorité des auteurs actuels ; 5°) "l'Ophiogomphe serpentin" (Jourde 2007) .

— Noms communs en d'autres langues : ils soulignent la dominance verte de la teinte :

 

- en allemand :Die Grüne Flussjungfer 

- en néerlandais : De Gaffelibel

- en suédois : Grön flodtrollslända

- en anglais : the green snaketail, green gomphid, or green club-tailed dragonfly

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NOM SCIENTIFIQUE.

 

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LE NOM DE GENRE OPHIOGOMPHUS (SELYS, 1854).

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http://www.lavieb-aile.com/2018/12/zoonymie-des-odonates-le-nom-de-genre-ophiogomphus-selys-1854.html

 

 

 

LE NOM D'ESPÈCE OPHIOGOMPHUS CECILIA (GEOFFROY IN FOURCROY, 1785).

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Libellula cecilia,  FOURCROY (A. F.) 1785. Entomologia Parisiensis; sive catalogus insectorum quæ in agro Parisiensi reperiuntur; secundam methodam Geoffrœanam in sectiones, genera & species distributus: cui addita sunt nomina trivialia & fere trecentæ novæ species. Pars secunda. Parisiis. (Hôtel Serpente). 2. 232-544., page 348.

https://archive.org/stream/entomologiaparis02four#page/348/mode/2up

 

 

La publication originale.

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15. L. cecilia,

La Cécile.

L. thorace virescente abdomine fusco caracteribus flavis.

Loc, Idem. (habitat amnium ripas)

 

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https://archive.org/stream/entomologiaparis02four#page/348/mode/2up

https://archive.org/stream/entomologiaparis02four#page/348/mode/2up

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La publication source, Geoffroy 1762.

— GEOFFROY (Étienne-Louis, Docteur en médecine) 1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris: dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ; Paris : Durand 1762 Tome second Planches XI à XXII colorées à la main par Prévost gravées par Defehrt. 744p. page 229.

https://archive.org/stream/histoireabrg02geof#page/228/mode/2up

14. LIBELLULA thorace virescente , abdomine fusco , characteribus flavis. [thorax verdâtre, abdomen brun, marques jaunes

La cécile.

Celle-ci plus grande que la précédente, pourroit bien n'en être qu'une variété. Elle a comme elle la tête jaune & de gros yeux bruns , le ventre brun avec des taches jaunâtres sur les côtés, ainsi que vers le bas & le haut de chaque anneau. La seule différence consiste dans le corcelet & le premier anneau du ventre qui sont d'un vert jaunâtre sans mélange d'aucune autre couleur. Les pattes sont brunes & les aîles quelquefois un peu colorées de jaune , avec la tache oblongue du bord un peu cendrée.

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https://archive.org/stream/histoireabrg02geof#page/228/mode/2up/search/sylvie

https://archive.org/stream/histoireabrg02geof#page/228/mode/2up/search/sylvie

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ÉTUDE DU NOM OPHIOGOMPHUS CECILIA.

En 1762, quatre ans après la parution de la 10ème édition du Systema naturae de Linné, le médecin français Étienne-Louis Geoffroy a publié les deux tomes de son Histoire abrégée des insectes qui vivent aux environs de Paris, catalogue des insectes parisiens dont l'un des modèles est la Fauna suecica (faune suédoise) de Linné paru en 1746.

Dans le tome 2 de cet ouvrage, Geoffroy décrit aux pages 217-229 14 espèces 14 espèces de libellules dont 10 reprennent des descriptions de Linné.

Parmi les quatre autres ( la Sophie, la Philinte, la Dorothée, la Cecile) , certaines ont été depuis considérées comme se rattachant à une espèce décrite par Linné : La Sophie = l'Amélie [ = Dorothée] = coenagrion puella. La Philinte = Libellula depressa femelle. 

Au lieu de suivre la taxonomie et la nomenclature établie par le Systema naturae de 1758 (qu'il a du lire alors qu'il avait déjà rédigé les notes préparatoires et la structure de son ouvrage)  , il suit plutôt la manière de Fauna suecica, en faisant suivre chaque espèce d'un numéro, du nom LIBELLULA, d'une description en latin (diagnose"), des références des auteurs antérieurs, d'un nom en français, de la taille et enfin d'une description en français.

Alors qu'il avait créé pour les papillons des noms pleins de poésie et d'images, il nomme ses libellules selon des prénoms féminins, se confortant ainsi à l'exemple de Linné qui, dans Fauna suecica, avait nommé deux espèces Lovisa et Ulrica, les deux prénoms de la reine de Suède Louise-Ulrique.

Voici la liste de ces noms : chacun est suivi du nom scientifique actuel de l'espèce correspondante :

Demoiselles à aîles relevées.

La louise. Calopteryx splendens

L'ulrique. Calopteryx virgo.

L'amélie.  Coenagrion puella

La dorothée. Coenagrion puella 

La sophie. Coenagrion puella

Seconde Famille. Demoiselles à aîles étendues.

La françoise. Libellula quadrimaculata.

L'éléonore. Sympetrum flaveolum.

La philinte. Libellula depressa femelle

La sylvie.  Libellula depressa mâle.

L'aminthe. Cordulia aenea.

La justine. Gomphus vulgatissimus.

La Julie. Aeshna grandis.

La Caroline. Onychogomphus forcipatus.

La cécile. Ophiogomphus cecilia

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Cet ouvrage ne se conforme donc pas à la dénomination binominale puisqu'il ne fait pas suivre le nom "de genre "Libellula" d'un nom d'espèce en latin : dès lors, l'ensemble de ses descriptions originales ne sont pas valides pour la Commission internationale de nomenclature en zoologie ICZN. Ce défaut a été corrigé en 1785 par une réédition ou plutôt une nouvelle édition publiée sous le nom de A[ntoine] F[rançois] de Fourcroy .

Dans sa préface (Tome 1) , ce dernier écrit :

Jam a viginti annis prodiit celeb Geoffroy de insectis opus eximium , quod multo favore prosecuti funt historiaenec naturalis cultores. Dudum a plurimis expectabatur manuale Compendium quod nomenclaturam & methodum , complectens omissa scilicet historiae parte rus deferri posset. Non ergo ingratum entomophylis fore arbitratus est illustris autor si catalogus insectorum quae circa Parisios reperiuntur typis parva forma.mandaretur Botanicon Parisiensis ad instar. Felicissimae apud cives suos praexeos medicae curis distractus , hoc quod susceperat opus omnino absolvere non votuit. Entomologiae olim deditus & sutoris auxilio fretus , hunc catalogum publici juris facere non timui. Methodum illustris Geoffroy , genera , species , descriptivas sententias , religiose servavi . Trivialia, saepius Linneana , ipse autor addidit, quae in magno opere neglexerat. Hac simul data occasione quaedam in methodo. sua emendavit , adjecit plurima. Sic genus Eutophi post Tenthredines omnino omissum est , cum sedula attentione facta , Eulophus nihil aliud fit quam verus Cynips antennis ramosis. Hinc insectum illud inter cynipes nunc incedit. Praeterea multae a viginti annis novae - in agro Parisiensi detectae sunt insectorum species , quae ad sua quaeque genera revocatae sunt ; sed ut novae illae species quae ducentum & quinquaginta superant a caeteris in historia Insectorum in 4° descriptis  distinguantur, singulas asterico notandas curavi. Specierum dimensiones & habitationum loca adjeci , sic ergo quoad numerum specierum nomenclaturam, hic catalogus multo auctior & emendatior magno opere in-4° prodit & hanc illustrationem celebris Geoffroy omnino deberi fateor. Levia quaedam vel addidi, vel mutavi tantum quae hic commemorare supervacuum duco ; simplicis igitur editoris munus suscepi , utilitatis potius quam gloriae spe ductus.

https://archive.org/details/b28756642/page/n5

 

Le passage qui nous concerne est le suivant :

Trivialia, saepius Linneana , ipse autor addidit, quae in magno opere neglexerat.  "Trivalia" désigne nos épithètes spécifiques, et on trouve dans la littérature "nomina generica et trivalia" pour décrire le binôme linnéen. Je traduis par :

"L'auteur (Fourcroy] a ajouté les épithètes spécifiques, souvent selon Linné, qui avaient été négligés [par Geoffroy] dans son grand ouvrage".

Cette nouveauté se retrouve dans le titre : ...cui addita sunt nomina trivialia".

Dans Entomologia Parisiensis ; sive catalogus insectorum quae in agro Parisiensi reperiuntur, de Fourcroy ajoute le nom spécifique latin, abrège les descriptions, et introduit de nouvelles espèces découvertes aux environs de Paris dans les vingt années séparant les deux publications. Pour les libellules, il décrit deux espèces, Libellula adelais l'Adélaïde (n°6) et Libellula victoria "La Victoire" (n°16). 

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En résumé, cecilia est la transcription en latin, in Fourcroy 1785, du nom d'espèce "La Cécile" créé par Geoffroy en 1762 dans une série de 14 libellules recevant des prénoms féminins, par référence à la fois aux noms Louise et Ulrique attribués par Linné à deux libellules en 1746, et à la fois au nom de genre français des Libellula, "Les Demoiselles".

La règle est  d'écrire Ophiogomphus cecilia (Geoffroy in Fourcroy 1785) comme le fait le Museum sur le site INPN et la SFO dans la liste de référence.

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/65243

http://www.libellules.org/fra/pdf/503_pagesdynadocs519e54424a6f7.pdf

Mais on trouve encore Ophiogomphus cecilia (Fourcroy 1785) comme dans l'article Wikipédia qui  place cette formulation en synonyme , mais aussi dans bon nombre d'articles scientifiques :

https://scholar.google.fr/scholar?hl=fr&as_sdt=0%2C5&q=Ophiogomphus+cecilia++%28Fourcroy%2C+1785%29&btnG=

C'est également cette formulation qui apparaît dans le Guide des Libellules de Dijkstra traduit par Jourde, Il est donc nécessaire de développer ce point  de taxonomie.

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Ophiogomphus cecilia (Geoffroy in Fourcroy 1785) : l'article de Jacques d'Aguilar et Fabien Raimbault, 1990.

https://lentomologiste.fr/wp-content/uploads/1990-46/lentomologiste_1990_46_1.pdf

NOTES DE BIBLIOGRAPHIE ENTOMOLOGIQUE par Jacques d'AGUILAR

Geoffroy, Fourcroy et l'article 51 du Code de Nomenclature avec Fabien RAIMBAULT

"L'œuvre essentielle du médecin Étienne-Louis GEOFFROY (1727- 1810) comporte deux éditions différentes. Chacune de ces éditions compte des rééditions dont seul le titre a parfois subi des modifications. Les planches, dépliantes, sont identiques dans toutes les éditions mais les planches coloriées n'apparaissent qu'à la deuxième édition. Voici la description des différents tirages :

Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris, dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique. [publié anonymement] 1762, Paris, Durand in-4° T. 1, l-XXVIII, 1-523, pl. 1-X T. Il, 1-690, pl. XI-XXII.

Histoire abrégée des insectes, dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ; par M. GEOFFROY, Docteur en médecine. 1764, Paris, Durand in-4° [réimpression]

Histoire abrégée des insectes, dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ; par M. GEOFFROY, Docteur en médecine. An VII (1799), Paris, Calixte-Volland, Rémont in-4° T. 1, l-XXVIII, 1-556, pl. 1-X. T. Il, 1-744, pl. XI-XXII. Cette seconde édition est une simple réimpression de la première édition (au point que la page finale de l'édition précédente porte la même « signature» qui, de ce fait, ne présente aucune utilité) à laquelle on a ajouté, à chaque volume, un supplément et une liste d'errata: T. 1, pp. 514-545 (soit 104 espèces), T. II, pp. 681-734 (soit 152 espèces). Le binôme linnéen de Fourcroy (1785) est repris dans ces suppléments.

Il existe également un tirage in-quarto jésus, en quatre volumes, avec grandes marges sur papier filigrané «papeterie du Marais De Lagarde Laîné et Compagnie ». Seules les pages de titre sont recomposées. T. 1, en deux parties: 1re pp. 1-336 ; 2e pp. 337-556, pl. 1-X, coloriées. T. II, en deux parties : 1re pp. 1-448 ; 2c pp. 449-744, pl. XI-XXII coloriées.

Même titre que le précédent An 9-1800, Paris, Delalain [réimpression]

 

Entre ces deux éditions (1762, 1764 et 1799, 1800) un autre médecin, Antoine François DE FOURCROY (1755-1809) publie en latin, en 1785, un petit ouvrage en deux volumes.

• Entomologia parisiensis; sive Catalogus Insectorum quae in Agro Parisiensi reperiuntur ; secundum methodum Geoffraeanum in sectiones, genera et species distributus : Cui addita sunt nomina trivialia et fere trecentae novae species. 1785, Paris, Hôtel Serpente in-18° Pars 1, l-VII (VIII), 1-231 ; Pars 2, 233-544.

C'est en fait un abrégé de l'œuvre de GEOFFROY auquel sont intégrées plus de 250 espèces supplémentaires. En fait FOURCROY a repris les noms vernaculaires de la première édition en leur ajoutant un binôme linnéen et en conservant les diagnoses latines Sur le plan de la nomenclature, un problème s'est posé concernant la paternité des noms proposés par FOURCROY. Longtemps cette paternité n'a pas fait de doute et, plus récemment sont apparues des notations comme Macrophya annulata Geoffroy, 1785 (L. BERLAND, Faune de France, 47, Hym. Tenthrédoïdes, p. 166) ou Melanotus villosus Geoffroy in Fourcroy, 1785 (P. LERAUT, L'Entomologiste, 1981, 37: 95-98). Nous sommes donc remontés aux sources et, nous référant au Code de Nomenclature, nous avons relu l'introduction latine de l'ouvrage de FOURCROY dont voici la traduction :

 

« Au lecteur entomophile Avertissement du rédacteur [Fourcroy écrit EDITORIS (traduit ici par rédacteur) et non AUCTORIS (comme il l'emploie pour Geoffroy) ce qui suppose qu'il ne se considère pas comme le véritable auteur. ]

Depuis vingt ans déjà est paru le remarquable ouvrage sur les insectes de l'illustre GEOFFROY, qu'ont suivi avec beaucoup de profit ceux qui pratiquent l'histoire naturelle. Depuis longtemps on attendait un manuel qui, comportant une nomenclature et une méthode avec une partie biologique [Nous utilisons ce mot pour histoire naturelle au sens du XVIIIe siècle ] généralement délaissée, puisse être emporté sur le terrain. Ce n'est donc pas à l'illustre auteur que les entomologistes pourraient reprocher la parution du Catalogue des insectes qui se trouvent aux environs de Paris avec de petits caractères à l'instar du Botanicon parisiense [Il s'agit vraisemblablement de l'ouvrage de S. Vaillant, Botanicon parisiense, operis majoris prodiluri prodromus, volume in-12 de 131 p. publié à Leyde en 1723 ]. Détourné par ses activités médicales, si bénéfiques pour ses concitoyens, il n'a pu parachever l'œuvre dont il s'était chargé. M'étant consacré depuis longtemps à l'entomologie et comptant sur l'aide de l'auteur, je n'ai pas craint de soumettre ce catalogue au public. J'ai suivi scrupuleusement la méthode de l'illustre GEOFFROY, les genres, les espèces et les phrases descriptives. L'auteur lui-même [Donc Geoffroy et non Fourcroy. ] a ajouté les noms vulgaires, souvent linnéens, qu'il avait négligé dans son grand ouvrage (Hist. abreg. des Insectes, par Geoffroy, 2 vol. in-4·, Paris, 1764. ). Par la même occasion il a apporté à sa méthode quelques corrections et de nombreuses additions. Ainsi le genre des Eulophes, après les Tenthrèdes, a tout à fait disparu vu que si l'on porte une attention minutieuse l'Eulophe ne serait rien d'autre qu'un vrai Cynips aux antennes ramuleuses. En conséquence cet insecte prend maintenant place parmi les Cynips.

En outre, depuis 20 ans ont été découvertes dans la campagne parisienne de nombreuses nouvelles espèces d'insectes qui sont rattachées chacune à leur genre; pour distinguer ces nouvelles espèces, qui dépassent 250, de celles décrites dans l'Histoire des insectes in-4·, j'ai pris soin de les marquer d'un astérisque. J'ai ajouté les dimensions des espèces et leur habitat; ainsi ce Catalogue présente un plus grand nombre d'espèces et une nomenclature révisée relativement au grand ouvrage in-4· et je reconnais que cette amélioration est essentiellement le fait du célèbre GEOFFROY [Et hanc illustrationem celeb. Geoffroy omnino deberifateor]. J'ai apporté des additions de peu d'importance qu'il est inutile de mentionner ici ; j'ai pris par conséquent la simple fonction de rédacteur [simplicis igitur editoris munus suscept] conduit par l'espoir de l'utilité plutôt que de la gloire. Fait à Paris le mois d'avril 1785."

 

Cette traduction, dans laquelle nous avons conservé les phrases déterminantes dans leur rédaction originale, confirme la paternité de GEOFFROY. L'article 51 du Code international de Nomenclature zoologique (1985), examinant la question de la citation du nom de l'auteur, précise, dans la recommandation 51B, que si la responsabilité d'un nom scientifique incombe non à l'auteur de la publication qui le contient mais à une autre personne, l'auteur du nom devrait être cité sous la forme « B in A». C'est à l'évidence notre cas. On devrait donc écrire par exemple : Magdalis armigera (Geoffroy in Fourcroy, 1785), et non Magdalis annigera (Fourcroy, 1785), ni Magdalis armigera (Geoffroy, 1785)."

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Note personnelle : la traduction de trivalia par "noms vulgaires" dans la phrase "L'auteur lui-même [Donc Geoffroy et non Fourcroy. ] a ajouté les noms vulgaires, souvent linnéens, qu'il avait négligé dans son grand ouvrage" s'éloigne un peu de la mienne et laisse planer une certaine ambiguïté.

La même discussion avait déjà été soulevée en 1893 par Friedlander:

https://books.google.fr/books?id=dqoeAQAAMAAJ&q=Trivialia,+saepius+Linneana&dq=Trivialia,+saepius+Linneana&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwim-sTklMXfAhUNz4UKHbi3BjIQ6AEIKzAA

Enfin, il reste à souligner le point suivant : non seulement Fourcroy n'est pas l'auteur des descriptions entomologiques de l'Entomologia parisiensis de 1785, mais il n'est pas non plus vraiment  l'auteur des nomina trivalia, des noms d'espèce en latin, puisque ceux-ci sont les traductions des noms français créés par Geoffroy. On  peut s'étonner que Geoffroy lui-même n'est pas fait paraître cette mise à jour et mise aux normes de son ouvrage, pour des raisons personnelles ou historiques à débattre.

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Le point de vue d'ANIMALBASE.

Nous y lisons :

"On the title page Fourcroy was indicated as the author, who established a system based on Geoffroy's method. This alone would not mean that Geoffroy is the author of the descriptions of the names of taxa in this work. On pp. IV-V Geoffroy's role in this work was explained, but Fourcroy did not say directly that the text and the descriptions were authored by Geoffroy. Fourcroy was a chemist and Geoffroy a specialist in insects, but this is secondary evidence and Art. 50.1.1 requires that the identity of the author must be clear from the contents of the work itself. 
Fourcroy seems to have escaped a direct statement on Geoffroy's role, perhaps there were conflicts between Geoffroy and Buffon, who knows.
According to D'Aguilar & Raimbault 1990 (L'Entomologiste 46 [1]: 37-40), the new names should be attributed to Geoffroy in Fourcroy.
Google hits Feb 2010: "geoffroy-1785" 639 sites (49 %), "geoffroy-in-fourcroy-1785" 271 (21 %), "fourcroy-1785" 659 = fourcroy alone 388 (30 %). 
Digitized by Gallica from Museum Leiden (?) (link inactive in 2014). Also digitised by NCSU Libraries (archive.org).
SUB Göttingen <8 ZOOL VI, 3358> (volume not present in historical library)."

C'est mal connaître les entomologistes français de la fin du XVIIIe siècle que de penser que "Fourcroy et Geoffroy étaient peut-être fâchés, allez savoir" , alors que Fourcroy privilégie, en 1791,  le classement des insectes de Geoffroy par rapport à celui de Fabricius, qu'il honore le médecin français dans sa préface, etc. 

Voir en tête d'article mes articles sur Geoffroy.

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LES AUTEURS PRÉCÉDENTS EN ZOONYMIE.

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POITOU-CHARENTE NATURE

http://www.poitou-charentes-nature.asso.fr/gomphe-serpentin/

pas d'étymologie.

 

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 DRAGONFLYPIX
http://www.dragonflypix.com/etymology.html

"Ophiogomphus : Selys, 1854, from Grk. ὄφις = snake + connecting vowel -ο-+ γόμφος = bolt, rivet, peg

Ophiogomphus cecilia (Geoffroy in Fourcroy, 1785) after the French girl's name Cécile, a name apparently randomly chosen by Geoffroy"


 


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D'ANTONIO & VEGLIANTE.
https://www.researchgate.net/publication/316791278_Derivatio_nominis_libellularum_europaearum

 

"-Ophiogomphus - ophion, onis = ofide, serpente + Gomphus. Per l’aspetto serpentiniforme di questi gonfidi.

-cecilia (Ophiogomphus) - da caecilia = Anfibi Apodi. Probabilmente, per la somiglianza del lungo addome serpentiniforme con il corpo degli Apodi."

 

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H. FLIEDNER, 2009
https://www.entomologie-mv.de/download/virgo-9/Virgo%200902%20Die%20wissenschaftlichen%20Namen%20der%20Libellen%20in%20Burmeisters.pdf
http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_Burmeister_Fliedner.pdf

 

 "Notes on some elements of genus names It is well known that since the eighteen forties more and more dragonflies were described due to the progress of worldwide exploration (cf. FLIEDNER 1997: 21sq.). Therefore old genera were split into new ones, which often kept the previous names as a constituent of a compound name, combined with an allusion to a species, that seemed to be characteristic for the new genus: e.g. Ophio-gomphus consists of Gomphus Leach and gr. ophis - serpent, derived from Gomphus serpentinus (Charpentier) [currently O. cecilia (Fourcroy)].

Ophiogomphus [gr. ophis - serpent] has its name after O. serpentinus (Charpentier), a junior synonym of the following species which was in use when Selys established the genus. - cecilia [l. female member of the Caecilii-clan (the most famous of whom being St. Cecily, the patroness of music)] was named in non-Linnean manner by Geoffroy, who used to give French girls names to all odonate species, whether they already had a name or not. This name later was validly published by Fourcroy in 1785."

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VAN HIJUM, 2005.
http://natuurtijdschriften.nl/download?type=document&docid=555521

"Ophiogomphus Ophios = slang, vermoedelijk afgeleid van serpentinus = slangachtig Ophiogomphus cecilia

Cecilia = meisjesnaam"

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NOMS VERNACULAIRES

 

LES NOMS FRANÇAIS.

 

 

1°) La cécile, Geoffroy 1762.

Cf supra.

2°) Le Gomphus serpentin, Sélys 1840

Edmond de Sélys-Longchamps, Monographie des libellulidées d'Europe page 91.

Sélys, qui a créé le genre Gomphus, est aussi celui qui a imposé l'adoption de noms français littéralement traduits du nom scientifique, et qui a créé le néologisme ou barbarisme "le gomphus" pour toutes les espèces de son genre.  En 1840, lors de la création de ce genre, il place en n° 6 Gomphus serpentinus ,Charpentier c'est-à-dire l'Aeshna serpentina décrit en 1825 par l'allemand Toussaint de Charpentier.

Charpentier, Toussaint de, 1825, Horae entomologicae, adjectis tabulis novem coloratis /Wratislaviae :apud A. Gosohorsky,1825.

https://books.google.fr/books?pg=PA25&id=knlIAAAAYAAJ&hl=fr#v=onepage&q&f=false

 

Ce dernier avait choisi cet épithète en raison de l'abdomen long et étroit des Aeschnes, nom qui, selon lui, venait (par le grec??) de "serpent". (voir mon article sur le genre Ophiogomphus avec le radical ophio-, "serpent").

Sélys ignore manifestement tout de l'ouvrage de Fourcroy ou de celui de Geoffroy. Il donne donc à cette espèce le nom français de "Gomphus serpentin", associant ainsi à son barbarisme de Gomphus un contre-sens sur la traduction de serpentinus "de serpent, se rapportant à un serpent" , puisque nous entendons plus volontiers par l'adjectif "serpentin" l'évocation d'une forme sinueuse que celle d'un abdomen long et fin. (voir CNRTL).

De toute façon, le nom français était si méprisé par les entomologistes qu'il parlaient entre eux d'un "gomphus", d'un "serpentinus" et que l'éviction de la langue "vulgaire" ou "vernaculaire" (un synonyme pour eux) dura pendant plus d'un siècle.

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3°) Le Gomphe serpentin, P.A. Robert, 1958.

Le Suisse Paul-André fut le premier à se soucier de parler correctement ; son premier souci fut de donner à chaque espèce un nom en notre langue, le deuxième fut de corriger les barbarismes de l'auteur belge : il renomma "Gomphes" tous les Gomphus de Sélys.

 https://books.google.fr/books?hl=fr&id=RoS9uwEACAAJ&dq=LES+LIBELLULES+%28ODONATES%29+robert&focus=searchwithinvolume&q=serpentin

En 1959, le nom est repris dans un numéro d'Alexanor.

https://books.google.fr/books?id=ewpOAAAAYAAJ&q=%22Gomphe+serpentin%22,&dq=%22Gomphe+serpentin%22,&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjeq97lhrHfAhUtxIUKHUfrAU8Q6AEIMjAC

Cet effort fut vite apprécié par les auteurs de guides de vulgarisation en entomologie. Le "Gomphe serpentin" de P-A. Robert fut repris en 1985 par Jacques d' Aguilar et ‎Jean-Louis Dommanget dans le Guide d'identification des libellules de France et d'Afrique du Nord : ils écrivaient "Pour les noms communs, rarement utilisés en France, nous avons suivi dans la majorité des cas ceux employés par P.A. Robert.".

En 1987, Jean-Louis Dommanget écrivait  dans son Etude faunistique et bibliographique des Odonates de France "Chaque espèce est suivi de son nom vernaculaire. Celui-ci  correspond dans la plupart des cas au nom utilisé dans l'ouvrage de P. A. ROBERT(1958). Pour les autres Odonates, le nom vernaculaire a été donné en fonction de leur répartition, de leurs caractéristiques ou bien encore de leur nom latin (traduction)." Mais on le surprend page 45  à nommer Ophiogomphus cecilia "le Gomphus serpentin". Abyssum abyssum invocat ! Erratum fluctuat nec mergitur !!

Grand et Boudot, Précigout, Prud'homme et Jourde, reprennent dans leurs guides ce nom vernaculaire de "Gomphe serpentin", de même que le site INPN consulté ce jour.

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5°) l'Ophiogomphe serpentin (Jourde 2007) .

Jourde, dans sa traduction du Guide des Libellules de Dijkstra (Delachaux et Niestlé 2007)  choisit ce nom, sans-doute par souci de suivre plus scrupuleusement le souci de Sélys de faire du nom "français" une ombre fidèle du nom scientifique et de ne laisser s'introduire aucune liberté de ton.

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NOMS COMMUNS DANS D'AUTRES LANGUES :

ils soulignent la dominance verte de la teinte :

- en allemand :Die Grüne Flussjungfer 

- en néerlandais : De Gaffelibel

- en suédois : Grön flodtrollslända

- en anglais : the green snaketail, green gomphid, or green club-tailed dragonfly

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 SOURCES ET LIENS.

Bibliographie générale de ces articles de zoonymie des Odonates : voir ici :
http://www.lavieb-aile.com/2018/01/la-bibliographie-de-mes-articles-de-zoonymie-des-odonates.html

OUTILS DE  ZOONYMIE.
— http://www.dragonflypix.com/etymology.html
 — PRÉCIGOUT (Laurent), PRUD'HOMME (Eric), 2009, Libellules de Poitou-Charentes, Ed. Poitou-Charentes Nature, 255 pages, 
— POITOU-CHARENTE NATURE (Association) / Philippe JOURDE & Olivier ALLENOU
http://www.poitou-charentes-nature.asso.fr/leucorrhine-a-front-blanc/
— ANTONIO (Costantino D’), VEGLIANTE (Francesca ) "Derivatio nominis libellularum europæarum"(PDF) (en Italien) Étymologie de 197 noms de Libellules européennes.
https://www.researchgate.net/publication/316791278_Derivatio_nominis_libellularum_europaearum
 
— ENDERSBY (IAN D. ), 2012,  : Watson and Theischinger: the etymology of the dragonfly (Insecta: Odonata) names which they published  Journal and Proceedings of the Royal Society of New South Wales, vol. 145, nos. 443 & 444, pp. 34-53. ISSN 0035-9173/12/010034-20 34
https://royalsoc.org.au/images/pdf/journal/145_Endersby.pdf
— ENDERSBY (IAN D., FRS ), 2012, Etymology of the Dragonflies (Insecta: Odonata) named by R.J. Tillyard, F.R.S. Proceedings of the Linnean Society of New South Wales 134, 1-16.
https://openjournals.library.sydney.edu.au/index.php/LIN/article/viewFile/5941/6519
— ENDERSBY (IAN D., FRS ), 2012, The Naming of Victoria’s Dragonflies (Insecta: Odonata,  Proceedings of the Royal Society of Victoria 123(3): 155-178. 
https://www.academia.edu/28354624/The_Naming_of_Victoria_s_Dragonflies_Insecta_Odonata_
— ENDERSBY (IAN D. ), 2015, The naming's of Australia's dragonflies.
https://www.researchgate.net/publication/283318421_The_Naming_of_Australia%27s_Dragonflies
 http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_origine_noms_odonates_Australie_Endersby_2015.pdf
— FLIEDNER (Heinrich), 2009, Die wissenschaftlichen Namen der Libellen in Burmeisters ‘Handbuch der Entomologie’ Virgo 9[5-23]
http://www.entomologie-mv.de/download/virgo-9/Virgo%200902%20Die%20wissenschaftlichen%20Namen%20der%20Libellen%20in%20Burmeisters.pdf
— FLIEDNER (Heinrich), "The scientific names of the Odonata in Burmeister’s ‘Handbuch der Entomologie".
http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_Burmeister_Fliedner.pdf
— FLIEDNER (Heinrich),  1997. Die Bedeutung der wissenschaftlichen Namen Europaischer Libellen. Libellula, supplement I. Sonderband zur Zeitschrift der Gesellschaft deutschsprachiger Odonatologen (GdO) e.V. Fliedner, Bremen.

— FLIEDNER (Heinrich), (1998): Die Namengeber der europäischen Libellen. Ergänzungsheft zu Libellula - Supplement 1
— FLIEDNER (H.), 2012, Wie die Libelle zu ihrem Namen kam Virgo, Mitteilungsblatt des Entomologischen Vereins Mecklenburg 15. Jahrgang (2012).
https://www.entomologie-mv.de/download/virgo-15/virg%2015104%20Libelle_Namensherkunft.pdf
— HIJUM (Ep van ), 2005, Friese namen van libellen , TWIRRE natuur in Fryslan jaargang 16, nummer 4 page 142-147
http://natuurtijdschriften.nl/download?type=document&docid=555521
— STEINMANN (Henrik), World Catalogue of Odonata, Walter de Gruyter, 6 févr. 2013 - 650 pages . Numérisé Google.
https://books.google.fr/books?id=gLZvT_njEF4C&pg=PA173&dq=steinmann+onychogomphus+forcipatus&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjJ6bqArLreAhVKExoKHb9cC34Q6AEILDAA#v=onepage&q&f=false
 
 — SITE Libellen - eine (kleine) Einführung . die Namensgebung

http://www.libelleninfo.de/07.html#buch

http://www.libelleninfo.de/071.html

SCHIEMENZ, H. (1953): Die Libellen unserer Heimat. Jena: Urania

— WENDLER (A)., A. Martens, L. Müller & F. Suhling (1995): Die deutschen Namen der europäischen Libellenarten (Insecta: Odonata).Entomologische Zeitschrift 105(6): 97-112


 
EXTRAIT DE LA BIBLIOGRAPHIE : 

 

FOURCROY (A. F.) 1785. Entomologia Parisiensis; sive catalogus insectorum quæ in agro Parisiensi reperiuntur; secundam methodam Geoffrœanam in sectiones, genera & species distributus: cui addita sunt nomina trivialia & fere trecentæ novæ species. Pars secunda. Parisiis. (Hôtel Serpente). 2. 232-544., page 348.

https://archive.org/stream/entomologiaparis02four#page/348/mode/2up

 

— GEOFFROY (Etienne-Louis), 1762,  Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris. Chez Durand, à Paris 1762, in-4 (4) xxviij, 523pp. et (4), 2 volumes reliés.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k991697/f615

— GEOFFROY (Etienne-Louis), 1799 Histoire abrégée des insectes, dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique. Tome 2 / par M. Geoffroy, C. Volland / Rémond (Paris)

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1043241t/f227.image

http://archive.org/stream/histoireabrg02geof#page/216/mode/2up/search/sylvie

— GEOFFROY (Étienne-Louis, Docteur en médecine) 1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris: dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ; Paris : Durand 1762 Tome second Planches XI à XXII colorées à la main par Prévost gravées par Defehrt. 744p. page 229.

https://archive.org/stream/histoireabrg02geof#page/228/mode/2up

 

— GEOFFROY [Étienne-Louis] 1798-99 Histoire abrégée des insectes dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique. Nouvelle édition, revue, corrigée, & augmentée d'un supplément considérable. / par M. Geoffroy, docteur en médecine. A Paris :Chez Calixte-Volland, libraire, quai des Augustins, no. 24 :An VII de la République françoise [1799]. http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/14595#/summary

— ROBERT (Paul André), 1936, Les Insectes, coléoptères, orthoptères, archiptères, nevroptères,Delachaux et Niestlé .

Edmond de Sélys-Longchamps, Monographie des libellulidées d'Europe page 91.

 

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Published by jean-yves cordier - dans Zoonymie des Odonates

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