Les 11 vitraux en dalle de verre (Maîtres-Verriers Rennais, 2007) d'après ceux d'Auguste Labouret, 1950, en l'église de Roscanvel.
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Voir aussi :
- Jeu de piste épigraphique à Roscanvel : son église et ses cloches, sa fontaine, ses manoirs et demeures.
- Une promenade littéraire sur les traces de Saint-Pol-Roux : Camaret et Roscanvel.
- Nymphalis polychloros : le Grand Renard sur l'île Renard (Roscanvel)
- 125 articles de mon blog sur le patrimoine de la Presqu'île de Crozon.
- Mes 200 articles traitant des vitraux.
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Les vitraux de Roscanvel ont été réalisés entre 1949 et 1952 par le maître-verrier Auguste Labouret à la demande du recteur Pierre Tuarze. Ils résistèrent à l'incendie du 5 septembre 1956 tout en étant détériorés par l'eau de mer qu'il fallut utiliser pour l'extinction, et qui corroda les fers de béton. Ils ont été déposés en 2006 et remplacés par des "copies" (voir discussion) réalisées à Rennes, hormis l'oculus de la Trinité du porche sud, qui est un original datant de 1952.
Le vitrail de sainte Catherine, vendu aux enchères à Douarnenez, a été acquis pour 4300 Euros avec divers fragments par la municipalité d'Hirson (Aisne) pour son Musée Alfred Desmasures (dans le château ayant appartenu à Labouret).
Les vitraux originaux de Saint Éloi et de saint Louis sont exposés depuis 2015 dans une vitrine lumineuse dans l'église. C'est l'AVPR (Association pour la Valorisation du Patrimoine de Roscanvel ) qui est à l'initiative de la restaurations par Jacques Soubigou de ces deux vitraux .
Il s'agit de 11 vitraux dont 9 baies à deux panneaux et 2 oculi. Ils ont été réalisés en dalle de verre sertie dans le béton, une technique innovante pour laquelle Labouret avait déposé un brevet en 1933, mais qui avait déjà été tentée par Jean Gaudin en 1929 dans la verrerie Albertini. D'épaisses dalles de verre (3 à 4 cm) de couleurs juxtaposées, taillées avec la « marteline » , sont incluses dans une gangue de ciment coulé sur une armature métallique.
Cette technique a été reprise par l'atelier monastique d'En-Calcat et de Saint-Benoit-sur-Loire et se retrouve en Bretagne pour les vitraux de l'Île d'Hoedic, ou en Normandie pour ceux de l'Île de Chausey.
- Les vitraux de l'église de Hoedic (dalle de verre, Denis Hubert, abbaye d'En Calcat 1993).
- Les vitraux de la chapelle Notre-Dame de la Grande île de l'archipel de Chausey (Manche) par Yves Saint-Front et frère Hugues Rettel de l' atelier monastique de Saint-Benoit-sur-Loire, 1967.
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L'atelier des "Maîtres-verriers Rennais" actif de 2001 à 2014, était établi à Boisgervilly , autour de Sébastien et Frédéric Rault.
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Je décrirai les 11 verrières en partant de l'angle nord-ouest (au fond de l'église à gauche). Toutes les photos des vitraux de l'église Saint-Éloi de Roscanvel sont la propriété de lavieb-aile et ont été prises le 23 février 2019.
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1°) BIENHEUREUSE FRANÇOISE D'AMBOISE.
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Françoise d'Amboise (1427-1485) était l'épouse du duc de Bretagne Pierre II. Elle fonda en 1463 le premier carmel féminin, à Vannes, au Bondon. Figurée en coiffe à deux bonnets de dentelle, elle est accompagnée par une croix, une ancre, un bateau, une branche fleurie.
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2°) SAINT LOUIS (1214-1270).
Sa présence rappelle la chapelle militaire élevée dans l'enceinte du fort de Quélern et réservée à la garnison. Il tient la couronne d'épines dont il acheta la relique pour laquelle il fit élever la Sainte-Chapelle. Il est entourée d'un livre (cf. la Bible de Saint-Louis), d'une tour rappelant sa mère Blanche de Castille dont l'emblème est le château, de la fleur de lys, et de pétales jaunes (ajonc ?).
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3°) SAINT JOSEPH MODÈLE DES TRAVAILLEURS.
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Il est représenté avec les outils de menuisier, mais aussi de maçon ou de terrassier, avec l'Enfant-Jésus qui lui tend les bras (" à bras, à bras") et à nouveau l'ancre et l'ajonc, symboles de la situation bretonne et maritime de Roscanvel. À cette verrière répond, du coté sud, celle de la Vierge-Marie, modèle des mères.
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LES TROIS VITRAUX DU CHOEUR.
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Sainte Anne Trinitaire à gauche, le Christ crucifié au centre, et le Couronnement de la Vierge à droite.
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4°) SAINT ANNE TRINITAIRE.
La Mère de Marie se tient devant la Vierge et l'Enfant. Celui-ci lui tend les bras et la grand-mère (la Mamm Goz ar Vretoned des Bretons) s'apprête à l'accueillir.
Dans la partie basse, au centre, c'est une caravelle qu'il faut reconnaître, vue de 3/4 arrière : elle symboliserait "le navire qui unit la Bretagne et le Canada" : celui de Jacques Cartier ?
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Voir aussi : GROUPE DE SAINTE ANNE TRINITAIRE de BRETAGNE.
- Groupes dits de Sainte-Anne Trinitaire : l'ensemble de la vallée de l'Aulne
- Anne trinitaire de l'église de Guimaëc.
- Anne trinitaire de l'église de Plougasnou.
- Sainte-Anne trinitaire du Musée départemental de Quimper.
- L'église du Vieux Bourg à Lothey : Anne trinitaire.
- La chapelle Sainte-Anne à Daoulas.
- Anne trinitaire de l'église Saint-Thomas de Landerneau, exposée au château de Kerjean.
- Anne trinitaire de la cathédrale de Burgos
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6°) LE COURONNEMENT DE LA VIERGE PAR LA TRINITÉ.
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7°) "STE VIERGE-MARIE MODÈLE DES MÈRES".
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Dans le vitrail original, la maisonnette en arrière-plan rappelait la chaumière dite La Divine, la demeure du poète Saint-Pol-Roux (voir mon article), avec une fenêtre à rideaux et une barrière en bois. À droite, un broc et des fruits symbolisaient les taches ménagères de la cuisine, et à gauche, une navette, des ciseaux, des aiguilles à tricoter et des pelotes de laine les taches de couture, tandis qu'un coq était placé à gauche de la chaumière.
La Mère, assise sur une chaise, regardait tendrement son Fils qu'elle semblait allaiter. Sa robe était rouge, et le fond était pourpre.
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8°) OCULUS "PASTOR ET RECTOR".
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9°) SAINT ÉLOI.
Saint Éloi, patron des orfèvres et des forgerons, célèbre pour le miracle réalisé en ferrant un cheval, est le patron de l'église de Roscanvel. Il était sollicité pour protéger les chevaux. Mitré, il est représenté en saint évêque de Noyon (mais il est aussi assimilé à sant Alar, troisième évêque de Quimper), et il tient, outre la crosse épiscopale, une sorte de flambeau. Sur le vitrail original de A. Labouret, il s'agissait du marteau du forgeron, surmonté d'une couronne royale rappelant sa fonction de ministre des finances auprès du roi Dagobert . Il était entouré d'un calice (une pièce d'orfèvrerie), d'une enclume à sa gauche et d'un autre outil à sa droite, mais l'enclume ressemble aujourd'hui à une mitre et l'autre objet, peut-être à un flacon muni d'un couvercle.
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11°) SAINTE CATHERINE D'ALEXANDRIE.
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Elle rappelle la chapelle Sainte-Catherine, détruite, qui se situait près de Men-Caer (Kerguiniou-Le Disloup).
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https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53014969t/f1.item.zoom
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DISCUSSION. LES VITRAUX ORIGINAUX DE 1950 ET LES "COPIES" de 2007.
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L'Association AVPR a eu une excellente idée de présenter deux des vitraux altérés de Labouret en témoignage à coté des verrières réalisées par les Maîtres-Verriers Rennais 50 ans plus tard. Celles-ci sont présentées comme des "copies", mais un examen un peu attentif (et passionnant) montre qu'il faut plutôt parler d'œuvres fidèlement inspirées des originaux, mais sans en reprendre la technique.
La même Association a placé un grand panneau montrant les onze vitraux originaux, tels qu'ils sont photographiés par Georges Boulestreau dans la publication de M. Burel.
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Vitraux de Labouret photographiés par G. Boulestreau , exposés dans l'église Saint-Éloi de Roscanvel. Photographie lavieb-aile 23 février 2019.
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Hélas, nous ne disposons pas du dossier technique de l'atelier MVR, dont le travail est pourtant récent, alors qu'on souhaiterait savoir s'il s'agit de dalle sur béton, ou sur un mortier de résine époxy.
Info 2020 : je reçois ce message :
"L'entreprise LES MAITRES VERRIERS RENNAIS existe toujours et nous sommes toujours à Boisgervilly dans le 35.
Pour répondre à votre question, les vitraux sont réalisés en dalle de verres mais sous plomb et non sous résine ou béton.
Nous sommes les seuls à utiliser cette technique qui à été trouvée par mon grand-père André Rault.
Le principe étant de taille les dalles de verres en biais pour les mettre ensuite dans des plombs et d'étamer à l'étain l'ensemble pour donner de la rigidité.
Concernant les vitraux de Labouret, en effet ils étaient martelés mais je peux vous confirmer que c'est également l'incendie et l'eau de mer qui à aggravé leur détérioration. En effet les tiges métalliques dans le béton ont rouillé et fait éclater les dalles de verres qui se sont obscurcies avec le temps perdant de leur clarté. Vous pouvez constater la différence avec le seul oculus de LABOURET encore présent dans l'église.
Cordialement
RAULT Sébastien
Gérant
SARL LES MAITRES VERRIERS RENNAIS"
La première différence concerne en effet l'appareillage des morceaux de verre. Il est possible de la comparer en examinant de l'extérieur les deux oculi, celui de 2007 et celui de 1952. On en profitera pour admirer la belle réalisation de l'œil en pierre de Logonna.
Dans le premier oculus (1952), nous constatons que le mortier est d'épaisseur irrégulière, comme si les morceaux de verre avaient été placés dans la masse de béton. Une autre différence est importante à constater, car les conséquences pour le rendu visuel sont majeures, c'est que l'inscription est tracée par de fins bâtonnets de verre.
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Dans l'oculus Pastor et Rector de 2007, le verre est retenu par un réseau fin et régulier qui évoque plus le châssis de plombs que la pâte précédente. D'autre part, l'inscription n'est pas apparente, car elle est peinte en grisaille au lieu d'être faite de lettres de verre.
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Pour un autre exemple, voici Sainte Catherine (MVR 2007) :
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L'examen des panneaux originaux est également riche en découverte.
Pour en revenir aux inscriptions, elles donnent un effet beaucoup plus fort lorsqu'elles jaillissent en lettres de lumière de différentes couleurs que lorsqu'elles sont peintes en grisaille.
Voici Saint Éloi (Labouret 1950) :
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On comparera aussi la précision du dessin, et le choix des couleurs dans les deux cas, pour s'assurer que nous n'avons pas affaire à une "copie". Chacun peut préférer l'une ou l'autre des versions. Soulignons qu'elles ne s'adresse pas au même édifice, l'église reconstruite après l'incendie étant plus claire et lumineuse avec des volumes bien différents de l'église initiale.
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Même démonstration pour Saint Louis . On en profitera pour constater que le verre est éclaté comme un pare-brise en Securit, et que le verre blanc est devenu gris. J'ai pensé que cela était du à l'incendie, mais le texte de Catherine Plessis cité en annexe indique que c'est l'effet recherché obtenu par martelage.
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ANNEXE.
Pour débuter par la fin, mais aussi par une donnée qui concernent les Finistériens, Auguste Labouret, s'il est né le 20 mars 1871 à Laon dans l'Aisne, près de la cathédrale d'Hirson, il est décédé le 13 février 1964 à Crozon, plus précisément dans sa maison de Kervéron (au dessus de Postollonec).
Une conférence de Catherine Plessis (extrait) :
http://association-sages-lens.fr/conference-de-catherine-plessis-sur-auguste-labouret-1-3-2018
"Labouret est un chercheur, c’est un restaurateur théoricien.
Il est frustré par le manque d’étanchéité du plomb qui est le support du vitrail.
Dépose un brevet: n°756065 en France, en Suisse, en Belgique, en Allemagne et en Angleterre.
Pour un vitrail en dalle de verre cloisonné en ciment au lieu de baguettes de plomb.
Système utilisé jusque dans les années 60-70. Le verre (le cristal) en fusion est coulé sur une surface plane.
La galette de verre refroidie lentement et on y découpe les morceaux de verre voulus.
On taille les morceaux de 2 à 3cm à la taille et forme voulues avec un coin et un marteau.
Il utilise la marteline qui est un vieux marteau qu’utilisaient les mosaïstes romains et grecs pour tailler le verre, il obtient ainsi une transparence colorée qui s’oppose au ciment opaque.
C’est le martelage ou l’écaillage qui provoque des microfissures dans la masse qui reflètent d’où une brillance et des nuances très riches. (comme un diamant).
La marteline est toujours utilisée en verrosaïque pour le travail du smati, du marbre et de la pierre. Le manche est en bois et la tête en acier.
Puis on dépose ces morceaux dans un coffrage de tasseaux de bois où on coule du béton, qui forme l’armature. C’est donc très lourd. Aujourd’hui on utilise de l’époxy. (polymère- résine) (4cm contre 1cm).
En 1932, il présente cette nouvelle technique au salon des artistes décorateurs avec la vitrail appelé le St Hubert.
Il remet aussi au goût du jour le granito-ciment avec des joints de dilatation en cuivre ou en aluminium. Grains ou éclats de marbre liés avec un ciment blanc ou gris qui peut être coloré.
« Après 15 ans d’études, d’essais, d’améliorations constantes, je puis vous affirmer que ma nouvelle technique est durable pour 1000 ans, contre toute contradiction par le froid ou de la dilatation par la chaleur ». il avait raison!"
– Il a travaillé pour le paquebot le Normandie, symbole de la France des années 30, dans la salle à manger de 1ere classe: des murs de verre.Le verre est gravé, ciselé, bosselé, soit bouchardé. 1500m2 en 1935.
Dans la salle, il y a aussi 6 grands cylindres pyramidaux de verre et 30 appliques de 5 m de hauteur qui se reflètent dans les murs de verres.
Ceci est important car la salle à manger est aveugle.
– En 1937, il participe à l’expo universelle Il est président de la classe vitraux.
– En 1938, il est fait chevalier de la Légion d’Honneur
– En 1938, il commence les mosaïques de la Basilique Sainte Anne de Beaupré au Canada Visitée par plus d’un million de visiteurs par an. C’est la 2eme plus grande d’Amérique du nord. Pour lui son chef d’œuvre. 2600m2. Les voûtes du choeur et de la nef ainsi que les mur du déambulatoire sont consacrés à Ste Anne. ,
Les 240 vitraux évoquent la dévotion de Ste Anne au Québec et son rayonnement en Amérique. Les murs du déambulatoire. Parti en 1940 pour en surveiller la pose, il ne rentrera qu’en 1945 à cause de la guerre. En 1945, il a alors 74 ans il obtient un prix pour la réalisation des 240 vitraux de Ste Anne.
Il est intervenu
♦ Dans les grands magasins:
décoration des Galeries La Fayette Haussmann à Paris, au Bon marché à Paris, il décore le pavillon en 1925,
♦ Pour l’Etat
– À l’office du tourisme de Paris (le sol en mosaïque), L’hôtel du ministère des affaires étrangères à Paris. En 1938, il redécore pour la venue des souverains britanniques, George VI et sa femme, les salles de bains des appartements du quai d’Orsay
« L’or étant réparti à profusion dans les appartements contigus, trois taches d’or rappellent cette tonalité dominante: la baignoire, le lavabo et le grand panneau de verre gravé, placé comme une tapisserie derrière la baignoire. Comme fond, le sol et la plinthe de marbre noir, et les murs laqués de teinte mordorée.
La baignoire entièrement revêtue de mosaïque de Venise, forme un bloc d’or étincelant se détachant sur un large socle de marbre noir, incrusté de motifs de cuivre. Le lavabo comporte un pied den verre taillée… La pièce capitale, le grand panneau décoratif en dalles de verre de 4 cm d’épaisseur… »
extrait de la Revue Glaces et verres d’octobre 1938.
– L’hôtel consulaire de la chambre de commerce et d’industrie à Cambrai.
– La mairie du XVIème arrondissement de Paris l’hôtel de ville de Béthune entre 1926 et 1928 avec des vitraux en verre martelé.
– Pour la mairie de Bois-Colombes en 1936.
♦ Pour des banques
Il fait les vitraux de la Caisse d’Epargne de Cambrai.
♦ Dans les églises
– à l’église Notre Dame de Bonne Nouvelle de l’Hôpital-Camfrout, de l’église st Julien de Courville dans la Marne,
– Celles de Ste Odile de Paris, il réalise un autel en verre sculpté et les cabochons de la grille d’entrée,
– de St Léon à Paris finie par Claire en 1943, aidée de Pierre Chaudière un dessinateur très vite embauché par Auguste.
– de st Louis de Grenay: De la Chapelle de Bon Sauveur de Picauville dans la Manche, de St Eloi d’Hautmont dans le Nord, en 1959 , de l’église Ste Thérèse de Poitiers. – la cité 5 de la compagnie des Mines de Béthune,
– Celle de Ste Eugénie de Soissons dans l’Aisne: il avait proposé à l’abbé Raviart de Soissons sa nouvelle technique des 1932. En 1933 il présente 3 vitraux du transept: annonciation, adoration de la vierge et nativité. Il réalise aussi les mosaïques et les verrières de cette église. De 1950 à 1958, il remplace les vitraux endommagés par la guerre.
il fait les 14 vitraux de l’église d’Hirson dès 1909.
– A propos de l’église St Eloi de Roscanvel dans le Finistère: elle date du XIIème siècle. Elle été bombardée durant la 2nde Guerre. par les Américains Le recteur Pierre Tuarze commande des vitraux après la guerre pour les pays il organise des kermesses demande des dons, des subventions. Labouret fait 11 vitraux en 5 ans. (1950) au prix du verre.
Mais le 3 septembre 1956 l’église brûle.une vierge en sort indemne ainsi que les 11 vitraux. Ils ont quand même souffert car les pompiers ont utilisé de l’eau de mer… donc salée! Cependant ce sont les mêmes vitraux encore en 2006.
♦ Dans les restaurants et les hôtels
– Le restaurant Prunier 16 avenue Victor Hugo à Paris. Les tables sont en mosaïque. Et la façade. Les mosaïque du restaurant Drouant.
– L’hôtel Plazza de Biarritz en 1928 dont l’architecte est Boileau.
♦ Dans les écoles
– L’école des filles à paris dans le 13eme arrondissement
– De 1932 à 1936, le lycée Marie Curie de Sceaux. 8 mosaïques arts déco les joies des arts et du sport, explications sur la photocopie.
– L’école polytechnique
♦ Dans les gares
– Il travaille pour la compagnie du Nord
– La gare de st Quentin : décoration du Hall, le bureau de poste et le buffet.
Lire le passage du fascicule remis par l’office du tourisme de ST Quentin.
– Mais aussi les gares de Paris-St Lazare, d’Albert, Chauny, Lens, Lyon, Noyon, Longueau et de Tergnier.
– Pour la gare de Lens, il crée des mosaïques en grès cérame sur le travail des mineurs et l’importance du charbon.et de l’industrie. Il a foi dans le progrès. (influence de Jules Verne).
On y voit l’influence de l’art Déco.
Des mineurs se dirigent vers la fosse avec la barrette sur la tète, le pic sur l’épaule et la lampe dans la main. derrière on voit les terrils, les chevalements et les cheminées. . De l’autre côté les mineurs rentrent chez eux la tète basse ils sont fatigués.
Sur les autres on voit les nouveaux moyens de transport: le train, le bateau à vapeur.
♦ Dans les casinos
Vittel, Dieppe, paris-Plage, Vichy.
♦ Dans les théâtres, les cinémas (le Rex) , les Folies Bergères.
♦ Dans les musées:
Comme le musée océanographique de Biarritz.
♦ Dans les paquebots:
– le Normandie mais aussi le Cambodge, le Pierre Loti, le de Grasse, le Chichibu pour le Japon.
Il a travaillé en France, en Angleterre, Italie, Allemagne, Portugal, Cuba, Japon, Canada, Amérique du Sud.
Il a fait aussi beaucoup de rénovations.
Lire la suite http://association-sages-lens.fr/conference-de-catherine-plessis-sur-auguste-labouret-1-3-2018
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SOURCES ET LIENS.
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— BUREL (Marcel) s.d. Les vitraux d'Auguste Labouret dans l'église de Roscanvel. Photographies de Georges Boulestreau. publication de la Paroisse de Roscanvel. En vente dans l'église.
— GARGADENNEC, (Isabelle), 2002, "Les vitraux de l'église Saint-Eloi de Roscanvel dans le Finistère par Auguste Labouret" in JABLONSKI (Christine), Regards sur le vitrail, Actes sud, 2002. p. 111-116. Non consulté.
— PLESSIS (Catherine), 2018, Conférence sur Auguste Labouret.
http://association-sages-lens.fr/conference-de-catherine-plessis-sur-auguste-labouret-1-3-2018
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