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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 15:15

Zoonymie des Odonates : étude des noms de Leucorrhinia pectoralis (Charpentier, 1825), "La Leucorrhine à gros thorax".

 

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Zoonymie ? L'étude des noms des animaux (zoo). Comme dans Toponymie, Oronymie, Hydronymie, ou Anthroponymie, mais pour les bêtes. La "zoonymie populaire" (et volontiers extra-européenne) était  jusqu'à présent la seule branche un peu développée de cette science à peine née.

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 Zoonymie des Odonates.

 GÉNÉRALITÉS

ANISOPTÈRES

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ZYGOPTÈRES

BIBLIO :

 

 

Résumé :

—  Leucorrhinia , Brittinger 1850,  SitzBer. Akad. Wiss., Wien, 4:333 vient des deux mots grec leukos = blanc et rhinios = nez. C'est une transcription en grec du nom latin albifrons "front blanc" de l'espèce type du genre, décrite par Burmeister en 1839. Cette transcription créée par Charpentier en 1840 sous la forme Leucorhinus a été féminisée (et complétée d'un -r-) par Brittinger, pharmacien et naturaliste de Vienne.

pectoralis, Charpentier 1825, Horae Ent.:46.  du latin pectus, oris, "poitrine" avec le suffixe -alis : "pectoral". Charpentier avait jugé  qu'outre les ptérostigmas noirâtres,   la couleur vert bronze et les taches colorées du thorax étaient caractéristiques s pour la distinguer de  L. rubicunda , décrite par Linné comme ayant un thorax noir et des ptérostigma rougeâtres. Ces critères ne sont plus spécifiques.

— Noms en français : 1°) "La Libellule pectorale", Sélys 1850, par transcription du nom scientifique ; 2°) "La Leucorrhine à gros thorax" P.-A. Robert, 1958, un nom injustifié et trompeur mais entériné par tous les auteurs.

— Noms en d'autres langues : 

-en allemand :   "Die Große Moosjungfer" = "la Grande Leucorrhine"

- en frison :  "Grutte glêzewasker, Gielflekglêzewasker, Grutte wytsnüt".

-en néerlandais : "De Gevlekte witsnuitlibel" = "la Libellule à front blanc (alias Leucorrhine) tachetée".

-en estonien : "Suur-rabakiil " "la Leucorrhine tachetée"

-en lituanien : "Šarvuotoji skėtė" 

-en hongrois : "Lápi szitakötő" = Libellule des marais ?

-en norvégien : "Stor torvlibelle" = "Grande Libellule des tourbières ?"

-en suédois : "Citronfläckad kärrtrollslända" : la Leucorrhine à tache jaune-citron"

-en finnois : "Täplälampikorento" = " Libellule des étangs tachetée".

-en anglais : Large White-faced Darter = "la Grande Leucorrhine".

-en polonais : "Zalotka większa" = "Leucorrhine la plus grande"

-en gallois : "Picellwr wynebwyn mawr " = "la Grande Leucorrhine".

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NOM SCIENTIFIQUE.

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NOM DE GENRE LEUCORRHINIA (BRITTINGER, 1850).

http://www.lavieb-aile.com/2018/04/zoonymie-des-odonates-le-nom-de-genre-leucorrhinia-brittinger-1850.html

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NOM D'ESPÈCE L. PECTORALIS (CHARPENTIER, 1825).

[Libellula pectoralis] CHARPENTIER (Toussaint von), 1825, Horae entomologicae, adjectis tabulis nomen coloratis ; apud A. Gosohorsky, Wratislaviae. 225 pages, page 46-47.

Numérisé par Google.

 

Description originale :

"Libellula pectoralis.

Lib. alis posticis basi macula atra : thorace viridi-aeneo, flavomaculato: abdomine atro, supra maculis fulvis vel sanguineis.

Habitat in Silesia et Saxonia ad aquas stagnantes.

Statura et magnitudine Libellulae vulgatae, paullo tamen major.

-Os atrum: frons nivea, collositate, pone quam ocelli siti sumt, nigerrima. Oculi brunnei : in postica parte nigra puncto, unico, medio, flavo.

-Thorax cum pectore pilis cinereo-albidis longis obsitus, viridi-aeneus, fulgens: dorso lineis duabus latis fulvis: pectore utrimque maculis tribus punctisque nonnullis minoribus ejusdem coloris. Maculae inter alas fulvae vel sanguineae.

-Abdomen potius cylindricum, quam triquetrum: basi inflatum, undique, inprimis vero subtus albo-pilosum. Segmentum primum maculis triangularibus fulvis pictum: in secundo et tertio segmento est fascia basalis annexaque macula fulva: in quarto, quinto et sexto macula magna dorsalis fulva vel sanguinea. Ultima tota nigra sunt.

-Pedes omnes nigri.

-Alae aqueae, hyalinae, prope basin spatio perparvo fulvae, virgula tenuissima atra. Posticae praeterea ad basin habent maculam parvam nigram, im qua nervi haud aliter colorati sunt. Parastigmata magna, aterrima, quadrata, in foemina vero oblongiora.. Nervus alarum longitudinalis primus, marginem , crassiorem reddens, albus: reliqui nigri. Juxta parastigma autem, versus apicem alarum, nervi longitudinales brevi spatio etiam nivei sunt. Nervi transversales, primum et tertium longitudinalem conjungentes, flavidi, reliqui atri sunt.

Mas instructus est appendicibus caudae duabus superioribus atris, rigidis, convergentibus: inferiore una, breviori, latiori, glabra.

Foemina duabus brevioribus supra, nulla infra.

Specimina vetusta et viva macularum abdominis colorem adipiscuntur fusciorem, ultima macula excepta, quae laete flava remanet.

Diagnosis et quaedam ex descriptione Lib. rubicundae Linnei in Fauna Suecica proposita Libellulae pectorali nostrae conveniunt: sed verba: "thorax niger, alae macula marginali (i. e. parastigmate) ferruginea” prorsus aliam denotant speciem."

 

 

Zoonymie des Odonates : étude des noms de Leucorrhinia pectoralis.
Zoonymie des Odonates : étude des noms de Leucorrhinia pectoralis.
Zoonymie des Odonates : étude des noms de Leucorrhinia pectoralis.

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En 1840, dans ses Libellulinae europaeae descriptae et depictae, pages 85-86 Charpentier donne de son espèce une nouvelle description, accompagnée d'une planche XLIV avec trois figures (mâle, femelle et "variété" et d'une planche XLVII fig. 15 avec l'extrémité abdominale du mâle.

https://books.google.fr/books?id=inVPAAAAYAAJ&dq=Toussaint+1840+caudalis&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

La description du thorax (ici nommé truncus) est la suivante :

Truncus. Prothorax niger, opacus, margine antico lineaque flexuosa flavis. Mesothorax atro-viridi-aeneus, nitens, pilis longis, fuscis obsitus. Collare vittis duabus latis, angulosis (postice interdum interruptis), fulvis seu aurantiacis. Ad latera mesothoracis maculae sunt plures irregulares eiusdem coloris. Calli tuberaque interalaria in utroque sexu fulvo-lutea: in maribus haud raro sanguinea. 

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Zoonymie des Odonates : étude des noms de Leucorrhinia pectoralis.

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ÉTUDE DE L'ÉPITHÈTE  PECTORALIS.

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Pectoralis : de pectus, oris, "poitrine" avec le suffixe -alis : "pectoral".

Gaffiot donne pour pectoralis  "pectoral, de la poitrine" avec comme exemple pectoralis tunicula, "tunique qui couvre la poitrine".

Nous employons le terme "pectoral" en français depuis 1694 comme adjectif ("qui recouvre la poitrine, qui soigne la poitrine") ou comme substantif en paramentique, en anatomie, en pharmacologie ou en ornements des antiquités romaine (cuirasse), égyptienne ou juive. CNRTL.

Pour une meilleure application à notre étude, il faut en indiquer l'adjectif proche, "thoracique", mais je découvre que cet adjectif ne s'est imposé que tardivement, d'abord en anatomie par A. Paré ("thorachique") puis à la suite de son emploi en latin scientifique par Linné sous la forme thoracici : c'est donc un terme très spécialisé (anatomie,  physiologie et zoologie). On trouve l'épithète  thoracicus en entomologie chez Fabricius 1771, Geoffroy in Fourcroy 1785, et, en Odonatologie, Lestes thoracicus chez Laidlaw en 1920.  Alors que Charpentier utilise le terme de latin "thorax" dans sa description, il choisit l'épithète "pectoralis".

Chipotons encore. En anatomie, en zoologie ou même parfois en langue usuelle, thorax et poitrine sont synonymes, désignant la partie située entre la tête et l'abdomen. Mais "poitrine" et "pectoraux" sont souvent réservés à la partie antérieure du tronc, et la poitrine d'une femme renvoie à ses seins. Cependant, cette distinction n'apporte rien dans la suite de notre étude.

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Cette épithète doit se comprendre dans le cadre de la discussion taxonomique exposée par Charpentier à la fin de sa description, où il distingue son espèce de la Libellula rubiconda [notre Leucorrhinia rubiconda] décrite par Linné en 1758, mais pour la description de laquelle il renvoie à la Fauna suecica , dans son édition de 1761 vraisemblablement. [Fn. svec. :372 n°1462]. En effet, la description y est plus précise que dans le Systema naturae 1758.

Il écrit : "La diagnose et la description de la Libellula rubicunda de Linné dans Fauna suecica conviennent à notre Libellula pectoralis, mais les mots "thorax noir et ailes aux parastigma rougeâtres" désignent une autre espèce que la notre". 

Sa description, tout comme cette dernière remarque, ne souligne pas d'autre caractère spécifique du thorax (la "poitrine" = pectoralis) que sa couleur, qui est, dans la diagnose, thorace viridi-aeneo, flavomaculato, "vert-bronze à taches jaunes".

Diagnose : Lib. alis posticis basi macula atra: thorace viridi-aeneo, flavomaculato: abdomine atro, supra maculis fulvis vel sanguineis. = "Libellule avec une tache noire à la base des ailes inférieures. Thorax vert-bronze à taches jaunes ; abdomen noir, avec des taches fauves ou jaunes au dessus."

Dans la description plus détaillée qui suit, nous lisons : 

Thorax cum pectore pilis cinereo-albidis longis obsitus, viridi-aeneus, fulgens: dorso lineis duabus latis fulvis: pectore utrimque maculis tribus punctisque nonnullis minoribus ejusdem coloris. Maculae inter alas fulvae vel sanguineae."Thorax couvert de longs poils pectoraux gris-blanc, et d'un vert-bronze vif ; deux larges lignes dorsales fauves ; des deux cotés du thorax, trois taches et des points, certains de plus petite taille, sont de la même couleur, des deux côtés, une partie des taches de la tribu des lignes et des points. Les taches entre les ailes sont rouge-sang ou fauves. "

Parastigmata magna, aterrima, quadrata, in foemina vero oblongiora : = Les ptérostigmas sont grands, très noirs, carrés, mais il est vrai plus oblongs chez la femelle"

 

 

En 1840, Sélys, dans sa Monographie, ne retient pas la L. pectoralis de Charpentier comme une espèce différente de L. rubicunda, et la présente en synonymie.

Il s'amende en 1850 dans sa Revue des Odonates, et la décrit spécifiquement, au n°25, juste après la rubicundia.  Sa diagnose mentionne les ptérostigmas noirs ; l'absence ou la petite taille de taches noires basale des ailes supérieures ; les appendices anals noirs ; et l'abdomen cylindrique aux taches spécifiques. Pas un mot sur le thorax !

Certes, ce thorax est décrit dans la description générale, mais Sélys n'y présente aucun caractère spécifique pour  différencier pectoralis des autres Leucorrhines,  (et pour expliquer son nom) puisque il conclue ainsi :

"La pectoralis diffère de la rubicunda et de la dubia, 1° en ce que la tête est plus grosse, le corps plus épais, les ailes inférieures plus larges à la base; le ptérostigma toujours noir ou noirâtre (mais notez que la rubicunda femelle a aussi cette partie noire). La tache dorsale du 7° segment est lancéolée , toujours jaune , et occupe ce segment dans presque toute sa longueur; les taches des 4° et 5° segments sont aussi larges que les autres. Chez le mâle les taches de l’abdomen sont toujours ou jaunâtres ou brunes. Les parties génitales du mâle et l’écaille vulvaire de la femelle sont très-différentes.

La pectoralis diffère en outre de la rubicunda, en ce que la tache noire des ailes inférieures est plus large et le ptérostigma plus long. Les femelles .des deux espèces se ressemblent extrêmement, mais celle de la rubicunda a aux ailes supérieures, entre la 4e et la 5e nervure , une virgule noire très-distincte , et son écaille vulvaire est toute différente.

Enfin la pectoralis se distinguera particulièrement de la dubia par la tache noire basale des ailes supérieures petite ou nulle".

Pour Diskstra 2007, c'est cette tache sur S7 qui est le meilleur indice, car "plus jaune que celle de S4 -S6 qui sont bruns-rouges chez le mâle et brun-jaune chez la femelle". C'est aussi la plus grande des Leucorrhines et son abdomen est plus large.

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On me voit sans doute venir : à aucun moment le nom français de "Leucorrhine à gros thorax" ne trouve chez Charpentier ou chez Sélys la moindre justification. Étonnant ! Mais nous n'en sommes pas là.

Conclusion :

Pectoralis : de pectus, oris, "poitrine" avec le suffixe -alis : "pectoral". Charpentier avait jugé  que la couleur vert bronze et les taches colorées du thorax étaient caractéristiques pour la distinguer de  L. rubicunda , décrite par Linné comme ayant un thorax noir et des ptérostigma rougeâtres. Ces critères ne sont plus spécifiques.

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LES AUTEURS PRÉCÉDENTS EN ZOONYMIE.

 

 

JOURDE, PRECIGOUT ET PRUD'HOMME / POITOU-CHARENTES-NATURE:

"Etymologie: Pectoralis du latin pextus = muscles de la région du thorax."

Je passe...

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DRAGONFLYPIX

http://www.dragonflypix.com/etymology.html

"from Lat. pectoralis, -is, -e = concerning the breast [pectus = breast].  Charpentier believed the coloured spots on the thorax to be diagnostic (considering Linnaeus had described L. rubicunda as having a black thorax)."

Trad : " "du latin  pectoralis, -is, -e = "concernant la poitrine" [pectus = poitrine]. Charpentier pensait que les taches colorées sur le thorax étaient caractéristiques (considérant que Linné avait décrit L. rubicunda comme ayant un thorax noir]."

C'est mon interprétation préférée.

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HEINRICK FLIEDNER 2009.

http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_Burmeister_Fliedner.pdf

"- pectoralis [l. concerning the breast] CHARPENTIER (1825: 46) chose as name because he was wrongly convinced that the thorax showed characteristic features, by which this species might be distinguished from other anisopteran species."

Trad : [du latin concernant la poitrine]. "CHARPENTIER (1825: 46) a choisi comme nom parce qu'il avait été convaincu à tort que le thorax présentait des traits caractéristiques qui permettraient de distinguer cette espèce des autres espèces d'anisoptères."

 

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VAN HIJUM, 2005

http://natuurtijdschriften.nl/download?type=document;docid=555521

pectoralis van pectus = borst.  De witneuzige libel met de kenmerkende Borsttekening " = "Pectoralis de pectus, "poitrine". La Leucorrhine ave le dessin caractéristique de la poitrine"

 

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NOMS VERNACULAIRES.

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NOMS EN FRANÇAIS.

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1°) "La Libellule pectorale", Sélys, 1850.

Revue des Odonates page 56 .

https://books.google.fr/books?id=6NAyAQAAMAAJ&dq=s%C3%A9lys+revue+1850&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

2°) "La Leucorrhine à gros thorax" , P.-A. Robert, 1958.

 page 314

https://books.google.fr/books?hl=fr&id=jvQVvAEACAAJ&dq=Paul-A.+Robert+libellules&focus=searchwithinvolume&q=pectoralis+

De façon stupéfiante, et parfaitement injustifiée, comme nous l'avons vu, le naturaliste suisse chevronné choit de "traduire" pectoralis par "à gros thorax".

Et de façon encore plus stupéfiante, il va être suivi par l'ensemble des odonatologistes francophones, dans la revue Alexanor dès 1959, dans le Guide des Libellules d'Europe de d'Aguilar et Dommanget en 1985, dans l'Etude faunistique et Bibliographique des Odonates de France de Dommanget en 1987, dans les Guides successifs de Dijkstra traduit par Jourde en 2007, de Grand et Boudot la même année, ou de Jourde pour Libellules de Poitou-Charentes en 2009, sur la Liste de référence de la SFO en 2012, ou sur le site INPN du Muséum consulté en 2019 et sur l'article de Wikipédia, sans que personne ne se préoccupe de la diffusion auprès du grand public de cette incongruité.

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Nous allons voir que les autres pays ont été plus respectueux de leur public.

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NOMS EN D'AUTRES LANGUES.

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La principale caractéristique soulignée dans les autres langues, précieuse sur le terrain pour les amateurs devant identifier une Leucorrhine qu'ils auront reconnu à sa face sombre contrastant avec son corps sombre, est sa grande taille ; encore faut-il disposer d'un élément de comparaison.

Le nom le plus judicieux est peut-être celui de "Leucorrhine tachetée", pour rappeler la valeur de la tache jaune de S7. Mais ce sont les suédois que j'appelle au sommet du podium pour leur Citronfläckad kärrtrollslända qui précise la couleur de cette tache du 7ème segment abdominal.

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-en allemand :   "Die Große Moosjungfer" = "la Grande Leucorrhine"

- en frison :  "Grutte glêzewasker, Gielflekglêzewasker, Grutte wytsnüt".

-en néerlandais : "De Gevlekte witsnuitlibel" = "la Libellule à front blanc (alias Leucorrhine) tachetée".

-en estonien : "Suur-rabakiil " "la Leucorrhine tachetée"

-en lituanien : "Šarvuotoji skėtė" 

-en hongrois : "Lápi szitakötő" = Libellule des marais ?

-en norvégien : "Stor torvlibelle" = "Grande Libellule des tourbières ?"

-en suédois : "Citronfläckad kärrtrollslända" : la Leucorrhine à tache jaune-citron"

-en finnois : "Täplälampikorento" = " Libellule des étangs tachetée".

-en anglais : Large White-faced Darter = "la Grande Leucorrhine".

-en polonais : "Zalotka większa" = "Leucorrhine la plus grande"

-en gallois : "Picellwr wynebwyn mawr " = "la Grande Leucorrhine".

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Source : https://pl.wikipedia.org/wiki/Zalotka_wi%C4%99ksza

 

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SOURCES ET LIENS.

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Bibliographie générale de ces articles de zoonymie des Odonates : voir ici.

http://www.lavieb-aile.com/2018/01/la-bibliographie-de-mes-articles-de-zoonymie-des-odonates.html

 

 

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OUTILS DE  ZOONYMIE.

http://www.nhm.ac.uk/our-science/data/uk-species/species/libellula%20depressa.html?lang=gd

http://www.nhm.ac.uk/our-science/data/uk-species/species/libellula%20depressa.html?lang=cy

— http://www.dragonflypix.com/etymology.html

 — PRÉCIGOUT (Laurent), PRUD'HOMME (Eric), 2009, Libellules de Poitou-Charentes, Ed. Poitou-Charentes Nature, 255 pages, 

— POITOU-CHARENTE NATURE (Association) / Philippe JOURDE & Olivier ALLENOU

http://www.poitou-charentes-nature.asso.fr/leucorrhine-a-front-blanc/

— ANTONIO (Costantino D’), VEGLIANTE (Francesca ) "Derivatio nominis libellularum europæarum"(PDF) (en Italien) Étymologie de 197 noms de Libellules européennes.

https://www.researchgate.net/publication/316791278_Derivatio_nominis_libellularum_europaearum

— BOUDOT (J.-P.) DOMMANGET (J.-L.) 2012,   Liste de référence des Odonates de France métropolitaine. Société française d’Odonatologie, Bois-d’Arcy (Yvelines), 4 pp. 

http://www.libellules.org/fra/pdf/503_pagesdynadocs519e54424a6f7.pdf

 

 

DIJKSTRA  ( K.-D. B.)  & Lewington, (R.) 2015. Guide des libellules de France et d'Europe. Guide Delachaux. Delachaux et Niestlé. Paris. 320 p.

— ENDERSBY (IAN D. ), 2012,  : Watson and Theischinger: the etymology of the dragonfly (Insecta: Odonata) names which they published  Journal and Proceedings of the Royal Society of New South Wales, vol. 145, nos. 443 & 444, pp. 34-53. ISSN 0035-9173/12/010034-20 34

https://royalsoc.org.au/images/pdf/journal/145_Endersby.pdf

— ENDERSBY (IAN D., FRS ), 2012, Etymology of the Dragonflies (Insecta: Odonata) named by R.J. Tillyard, F.R.S. Proceedings of the Linnean Society of New South Wales 134, 1-16.

https://openjournals.library.sydney.edu.au/index.php/LIN/article/viewFile/5941/6519

— ENDERSBY (IAN D., FRS ), 2012, The Naming of Victoria’s Dragonflies (Insecta: Odonata,  Proceedings of the Royal Society of Victoria 123(3): 155-178. 

https://www.academia.edu/28354624/The_Naming_of_Victoria_s_Dragonflies_Insecta_Odonata_

— ENDERSBY (IAN D. ), 2015, The naming's of Australia's dragonflies.

https://www.researchgate.net/publication/283318421_The_Naming_of_Australia%27s_Dragonflies

 http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_origine_noms_odonates_Australie_Endersby_2015.pdf

— FLIEDNER (Heinrich), 2009, Die wissenschaftlichen Namen der Libellen in Burmeisters ‘Handbuch der Entomologie’ Virgo 9[5-23]

http://www.entomologie-mv.de/download/virgo-9/Virgo%200902%20Die%20wissenschaftlichen%20Namen%20der%20Libellen%20in%20Burmeisters.pdf

— FLIEDNER (Heinrich), "The scientific names of the Odonata in Burmeister’s ‘Handbuch der Entomologie".

http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_Burmeister_Fliedner.pdf

— FLIEDNER (Heinrich),  1997. Die Bedeutung der wissenschaftlichen Namen Europaischer Libellen. Libellula, supplement I. Sonderband zur Zeitschrift der Gesellschaft deutschsprachiger Odonatologen (GdO) e.V. Fliedner, Bremen.

— FLIEDNER (H.), 2012, Wie die Libelle zu ihrem Namen kam Virgo, Mitteilungsblatt des Entomologischen Vereins Mecklenburg 15. Jahrgang (2012).

https://www.entomologie-mv.de/download/virgo-15/virg%2015104%20Libelle_Namensherkunft.pdf

GRAND (D.),  BOUDOT (J.-P.). 2007. Les libellules de France, Belgique et Luxembourg. Biotope, Mèze. Collection Parthénope. 480 pp.

— HIJUM (Ep van ), 2005, Friese namen van libellen , TWIRRE natuur in Fryslan jaargang 16, nummer 4 page 142-147

http://natuurtijdschriften.nl/download?type=document&docid=555521

 

— ROBERT (Paul-A.), Les Libellules: (Odonates), Delachaux & Niestlé, 1958 - 364 pages

https://books.google.fr/books?id=jvQVvAEACAAJ&dq=Paul-A.+Robert+libellules&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj08vudxe_fAhXyxoUKHZQqAiIQ6AEIKTAA

— STEINMANN (Henrik), World Catalogue of Odonata, Walter de Gruyter, 6 févr. 2013 - 650 pages . Numérisé Google.

https://books.google.fr/books?id=IaEgAAAAQBAJ&dq=world+catalogue+odonata&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

 

 

 

EXTRAIT DE LA BIBLIOGRAPHIE : 

CHARPENTIER (Toussaint von), 1825, Horae entomologicae, adjectis tabulis nomen coloratis ; apud A. Gosohorsky, Wratislaviae. 225 pages, page 24.

Numérisé par Google.

 

— SELYS-LONGCHAMPS ( Michel Edmond, Baron de) 1840 - Monographie des Libellulidées d'Europe. - Roret, Paris ; Muquardt, Bruxelles, 220 pages.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k370057n/f148.image.r=selys.langFR

— SELYS-LONGCHAMPS ( E.de), 1840 - Enumération des Libellulidées de Belgique. - Bull. Ac. r. Bruxelles, Sér. 1 (7) : 31-43. 
— SELYS-LONGCHAMPS ( E.de),1850 - Revue des Odonates ou Libellules d'Europe. - Bruxelles, Paris.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k26769q.texteImage

SELYS-LONGCHAMPS ( E.de),1848, "Liste  des Libellules d'Europe et diagnose de quatre espèces nouvelles", Revue  Zoologique par la Société Cuvierienne, vol. 9 page 15

https://www.biodiversitylibrary.org/item/19656#page/23/mode/1up

 

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Published by jean-yves cordier - dans Zoonymie des Odonates

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