Le calvaire (Roland Doré, 1655) de la chapelle Saint-Vendal de Douarnenez (quartier de Pouldavid).
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Sur cette chapelle, voir :
- La chapelle Saint-Vendal (1591-0604) de Douarnenez (quartier de Pouldavid)
- Le calvaire (Roland Doré, 1655 ?) de la chapelle Saint-Vendal de Douarnenez : de nouvelles photos.
— Sur les œuvres de Roland Doré, voir :
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Calvaire de la chapelle Saint-Côme de Saint-Nic.
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Le calvaire de la chapelle de Kerluan à Châteaulin (1639).
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Les calvaires de Dirinon II. Le calvaire de la Croix-Rouge ou Beg-ar-Groaz (vers 1640).
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Les sculptures de l'église de Bodilis : les Fonts baptismaux.
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Le gisant de Jacques Barbier au Musée du Léon de Lesneven. (avec les liens d'autres références)
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Le gisant d'Yves Bervet, sieur du Parc au Musée départemental breton de Quimper.
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Saint-Ségal : le calvaire du bourg (vers 1550 et 1630, kersanton, atelier Prigent et Roland Doré).
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Le calvaire (Roland Doré, 1655) de la chapelle Saint-Vendal de Douarnenez (quartier de Pouldavid).
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PRÉSENTATION.
Le calvaire de la chapelle a été érigé une cinquantaine d'année après la construction de cette dernière, sur le placître à forte déclivité qui se développe à son nord, et dont nous ne savons pas s'il était alors aussi ombragé par la douzaine d'arbres de haute futaie (chênes et hêtres). Le recteur de Pouldergat, Gabriel Caurant, fit appel au meilleur sculpteur de Basse-Bretagne, un expert dans la taille du kersanton (une pierre extraite en rade de Brest) nommé Roland Doré. Son atelier a réalisé des statues et des calvaires, ou des œuvres profanes, de 1618 à 1663. S'il a surtout travaillé autour de son atelier de Landerneau pour le Léon , la vallée de l'Elorn et le Porzay, il est également l'auteur d'œuvres en Cap-Sizun, à Poullan, Esquibien et à la chapelle Saint-They de Cléden-Cap-Sizun. Au total, il a travaillé pour 82 paroisses, et effectué, dans un style immédiatement reconnaissable, une petite centaine de croix et calvaires.
Hélas, pour l'apprenti photographe que je suis, ce bel ombrage, qui doit être fort plaisant lors du Pardon début octobre, ne m'a pas permis de rendre compte autant que je le souhaitai des talents de notre virtuose. Vous avancerez donc, en partie, à la bougie, dans une atmosphère souvent verdâtre, glauque...
Cherchez Charlie! Le calvaire est devant vos yeux....
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La date de 1655 est sculptée sur le socle (Couffon donne la date de 1665, et moi je n'ai rien vu), et celui du recteur sur le bras du croisillon, ce qui documente parfaitement sa fondation. Un blason est placé au nœud du croisillon, mais il est muet.
Son fût polygonal est posé sur un soubassement à trois degrés et un socle cubique chanfreiné. Ce fût porte en son tiers inférieur l'inscription I. LE BIAN : peut-être le nom du fabricien en exercice.
Le croisillon porte deux statues géminées avec, du coté ouest autour du Christ et comme c'est la règle, la Vierge à gauche et saint Jean à droite. Sil est plus difficile d'identifier les deux saints visible du coté oriental autour d'une Vierge à l'Enfant, on admet volontiers que l'évêque placé à gauche est saint Corentin, car un poisson se reconnaît à ses pieds. Enfin, une courtoisie élémentaire impose de reconnaître dans l'abbé placé à droite saint Vendal ou Gwenaël, 2ème abbé de Landévennec après saint Guénolé.
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Sur cette carte du début du XXe siècle, les statues géminées sont mal orientées, et ce sont les deux saints qui entourent le Crucifié.
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La bannière porte l'inscription SANT GUENAEL PEDIT EVIDOMP au dessus d'une représentation du saint en abbé, crosse tenue à droite (cf. infra)
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LA FACE OCCIDENTALE. Le crucifix, la Vierge et saint Jean, et un écu muet.
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La Vierge.
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Elle est voilée et porte la guimpe. Ses mains sont croisées devant la poitrine. Les deux pans du manteau tombent , l'un au dessus du poignet et l'autre au dessous, en deux "plis de serviette" symétriques.
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Saint Jean l'évangéliste.
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Il appartient, parmi les nombreux saint Jean de Roland Doré, au groupe aux cheveux bouclés formant un triangle, comme la perruque de ses gisants, et au groupe où les deux mains sont posés devant la poitrine, la droite au dessus. Comme pour la Vierge, les pans tombent en deux plis symétriques dessinant des sinuosités, et l'un des pans passe au dessous de l'avant-bras et l'autre au dessus.
La bouche est typiquement "doréenne", hésitant à un demi-sourire (qui n'aurait pas lieu d'être ici), en arc élargi à ses extrémités par deux fossettes. Le menton est large, rond et poupin.
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Le Christ en croix.
Cf Annexe "stylistique".
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L'écu muet.
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LA FACE ORIENTALE. La Vierge à l'Enfant, saint Corentin en évêque et saint Gwenaël en abbé. Inscription du recteur Caurant.
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La Vierge à l'Enfant.
Elle est couronnée et voilée ; un manteau ample (dont le pan droit fait retour vers le coude gauche) recouvre une robe ajustée et lisse au niveau du buste et plissée au niveau de la jupe.
Le bras droit est brisé mais on voit ses deux points de fixation. Il devait tendre à l'Enfant une pomme.
La bouche "doréenne" est si typique que les coins des lèvres forment deux virgules entre la lèvre inférieure en moue.
L'Enfant entoure de son bras droit le cou de sa Mère, et tient dans sa main gauche un petit globe. Il est bouclé, en boules un peu comme la "perruque" de saint Jean, et il sourit largement. Il est vêtu d'une tunique courte sur des jambes nues, qu'empoigne la main gauche de Marie
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Saint Corentin.
Le premier évêque de Quimper et patron du diocèse est identifié par le poisson qui le nourrit miraculeusement alors qu'il était ermite sur le Ménez Hom. Ce poisson est visible à ses pieds.
En dehors de cela, c'est un saint évêque comme tous les autres, avec sa mitre avec ses fanons, sa crosse, son geste de bénédiction index et majeur étendus, sa chape, sa robe recouverte d'un surplis.
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Saint Vendal ou Gwenaël en abbé (de Landévennec).
Il porte la mitre et ses fanons, la chape, la robe, mais la crosse est tenue dans la main droite, et la volute est dans un plan sagittal . Il tient un livre fermé en main gauche. Ces critères le définissent comme abbé.
Ce pourrait être aussi, dans un autre contexte, saint Guénolé, fondateur de Landévennec. Il est souvent vénéré avec saint Corentin (cf. chapelle St Guénolé d'Ergué-Gabéric)
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L'inscription.
Elle occupe, en lettres majuscules, le bras gauche du croisillon.
CAURANT : RECTEUR DE : POULDREGAT.
Notez les lettres conjointes AV et VL ; la ponctuation de séparation des mots par le deux-points ; la graphie "Pouldregat". Cette graphie n'est pas fautive, elle est attestée en 1512, 1680 et 1700 http://amzer-dremenet.fr/wordpress/?tag=pouldergat
En fait, un examen attentif montre, sur la partie haute du bras, au dessus de cette inscription, son début avec le titre et le prénom : MRE GABRIEL. (Je ne trouve pas mention dans la littérature de cette part de l'inscription)
Nous avons donc ici : "M[essi]re Gabriel Caurant recteur de Pouldregat", comparable à l'inscription du clocher "M[essi]re Ga[briel] Caurant recteur 1655".
Gabriel Caurant, probablement d'une famille du Faouët ou de Gourin, a été recteur de Pouldergat de 1639 à 1666. Son nom figure sur le clocher de la chapelle avec la date 1655.
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ANNEXE
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ROLAND DORÉ ET SES 50 CALVAIRES.
Le sculpteur landernéen dont l'atelier de taille du kersanton est le plus renommé du XVIIe siècle a travaillé pour 82 paroisses (Finistère, Côtes d'Armor) essentiellement pour la sculpture religieuse (et 9 gisants). Il a réalisé les séries d'apôtres de 4 églises, partiellement de 4 autres et quantité de statues isolées. Selon E. Le Seac'h, il a réalisé 97 croix, calvaires ou vestiges dont 21 croix, 50 calvaires, 26 vestiges. Seuls 12 croix et 15 calvaires sont encore complets. 41 croix et calvaires sont datés, entre 1618 à Penmarc'h et 1662 à Saint-Thégonnec.
Voici une liste de 75 croix et calvaires (en gras : décrits dans ce blog)
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Brennilis : croix de calvaire du cimetière (vers 1625) . Ange, Crucifix, Pietà,
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Briec de l'Odet, Croix de la chapelle de Trolez (Seul le crucifix est de Roland Doré)
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Cast, calvaire de l'église Saint-Jérôme : (1660), GLINEC, recteur, Jacob CROISSANT, fabricien. Vierge, Madeleine, crucifix, Jean, saint au livre
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Châteaulin, calvaire (1639) de la chapelle de Kerluan : Vierge, crucifix, Jean (et sur le fût saint Sébastien et saint Roch, hors atelier).
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Cléden-Cap-Sizun : calvaire (1630) de la chapelle Saint-They. Vierge, Jacques le Majeur en haut du fût .
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Cleder, croix de Kerzuoc'h (1625), Messire PRISER, procureur
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Commana : calvaire du cimetière (1624), signé. Vierge/saint Hervé et son guide ; crucifix ; moine au livre ; Jean/moine, écu martelé
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Crozon, presbytère, vestige de calvaire, saint Pierre.
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Dinéault, calvaire (1648 et 1650), A. LE BUILLER, L. GARO,fabriciens. Crucifix, Christ aux liens.
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Dirinon, calvaire de la Croix-Rouge, Jean/saint Roch ; crucifix, Vierge/Sébastien
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Douarnenez, calvaire de la chapelle Saint-Vendal (1655), GAVRANT, recteur de Pouldregat, I. LE BIAN. Vierge/Corentin ; crucifix ; Vierge à l'enfant/Jean ; évêque
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Douarnenez-Tréboul, vestige de calvaire, Jean/Corentin, Vierge/Nicolas
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Esquibien : calvaire de Landrevet Jean/ saint indéterminé ; crucifix /Vierge à l'Enfant ; Pierre/Vierge
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Le Folgoët, croix du Champ de Foire. Crucifix
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Guiclan, croix de Kerizamel
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Guiclan, calvaire de Kerlaviou (1622)
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Guiclan, calvaire de Pen-ar-Feuteun (1642), [Jean/Yves par Yan Larhantec 1889] ; crucifix ; Vierge/Catherine.
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Hanvec : croix de la forêt du Cranou (1627), vestige. Il appartenait à la chapelle Saint-Conval mais il ne subsiste que le fût portant l'inscription : « R. Dore : ma : faict : 1627 ».
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Hanvec, Croas-ar-Huré (1621-1622) M. MICHEL, P. BRIS CVRE. Crucifix, écu au calice, anges à phylactères.
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Hanvec, calvaire de Quillafel (1638), NICOLAS JACQUES, prêtre
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Hanvec, croix de Lanvoy ; seul le crucifix /Vierge à l'enfant est de Roland Doré
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L'Hôpital-Camfrout, Croix du Run (1627), Crucifix/Vierge à l'Enfant
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L'Hôpital-Camfrout, Calvaire du Troan, vestiges : anges au calice
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Irvillac : calvaire (1644) avec deux bras courbes situé devant la chapelle Notre-Dame-de-Lorette au lieu-dit Coatnan. Larrons, Vierge/Yves ; Jean/Pierre
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Irvillac, calvaire de Clénunan (1640), Messire Jean LIDOU.
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Irvillac, calvaire (1628) de la chapelle de Locmélar : Jean/Pierre ; Vierge/évêque
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Kersaint-Plabennec, calvaire de Laven , crucifix. (En complément du travail du maître de Plougastel qui a réalisé les couples Vierge/Yves ; Jean/Etienne).
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Lampaul-Guimiliau, calvaire (1621) de Cosquer-Bihan dit Croaz-Kernevez : crucifix/Vierge à l'enfant.
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Lampaul-Guimiliau, calvaire de Kerjaffrès (1626), Mathieu LIVINEC fabricien, Y. KERBRAT, fabricien
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Lannilis, calvaire de Kerosven. Vierge ; crucifix/Jean-Baptiste, Jean
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Lantic, calvaire de l'église Notre-Dame-de-la-Cour. Crucifix/Vierge à l'enfant. Armoiries des Rosmadec et Gouarlot.
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Loc-Éguiner-Saint-Thégonnec, calvaire du cimetière , crucifix (en complément du travail du Maître de Plougastel :Vierge/sainte Femme Pietà/Madeleine ;
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Logonna-Daoulas, Croix de Cléménéhy (?), SALOMON PIERRES DE PORS AN . Crucifix/Vierge à l'enfant.
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Logonna-Daoulas, calvaire de Rulivet. Crucifix. [Saint Nicodème sur le fût, saint Jean, blason des Rosmorduc, hors atelier.]
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Loqueffret, calvaire de Bilirit (1625), Y. et Louis BELERIT, fraires. Crucifix/Vierge à l'Enfant ; [et Yves ; Geneviève ; Edern, hors atelier].
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La Martyre, vestige (fût) du calvaire de Kerlavarec (?), Béatrice CABOUN.
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Penmarc'h, croix de Lescors (1618), crucifix.
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Plabennec, calvaire de Scaven, crucifix.
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Pleyber-Christ, calvaire de Kervern (1647), Yvon INISAN et Marie MADEC. Vierge/Marguerite
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Ploéven, chapelle Saint-Nicodème : calvaire (1667) Messire S.H. MARTIN, recteur Yves QUEMENEUR, fabricien. Vierge/évêque ; Jean/Pierre
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Plogonnec : calvaire (1644) de la chapelle Saint-Pierre. Vierge/Paul ; Jean/Pierre
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Plogonnec : calvaire (1641) de la chapelle Seznec, Guillaume TOULGUENGAT, recteur de 1624 à 1642, René SEZNEC, recteur de 1643 à 1697.
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Plomodiern calvaire de la chapelle Sainte-Marie-du Ménez-Hom, tête de la Vierge de la Pietà et Vierge à l'Enfant, tout le reste étant hors atelier.
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Plonévez-Porzay : calvaire de la chapelle Sainte-Anne-la-Palud [1630-1656], Guillaume VERGOZ, recteur de 1630 à 1656, lucas BERNARD, fabricien ?. Vierge/Pierre, Crucifix/Pietà ; Jean/Jacques
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Ploubazlanec, calvaire de l'ancienne chapelle de Loguivy-de-la-Mer. Vierge et Jean
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Ploudiry, calvaire (1633) de l'église : Crucifix et Marie-Madeleine
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Plougastel-Daoulas, Le Passage, calvaire (1622), Jean GUIGORUS, fabricien. François d'Assise/Vierge ; crucifix/Pietà ; évêque/Jean.
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Plougastel-Daoulas, calvaire (v.1630) de la chapelle Saint-Claude. Vierge/Yves, Pietà ; Jean/Pierre
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Plougastel-Daoulas, calvaire (1654) de la chapelle Saint-Guénolé. Vierge/Guénolé, crucifix/Vierge à l'Enfant ; Jean/Pierre
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Plougastel-Daoulas, calvaire (1639) du Tinduff : Le Seac'h p. 228. n. 78 et 79.
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Ploumilliau (22), calvaire (1622) de Coz-Douar. Crucifix/Vierge à l'Enfant.
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Plounéour-Ménez : le calvaire (1641) de l'église . Vierge/Pierre et Jean/Paul.
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Plounéour-Ménez : croix de Kersimonnet. Vierge à l'Enfant
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Plourin-les-Morlaix ? Vestiges d'un calvaire sur le mur de l'enclos
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Port-Launay, calvaire (1651) de Lanvaïdic. Crucifix, culots vides.
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Poullan-sur-Mer, calvaire (1640) de Kervignac vestiges
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La Roche-Maurice, croix (1625) de Penmarc'h. Crucifix, macles des Rohan.
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Rosnoën : calvaire (1648) de l'église Pierre/évêque ; Crucifix/Vierge à l'Enfant (hors atelier) ; Paul/évêque
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Saint-Nic, calvaire de la chapelle Saint-Côme : crucifix.
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Saint-Nic, calvaire de l'église Vierge/diacre ?; Crucifix ; Jean/diacre ?
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Saint-Renan, croix de Quillimerrien ( ?), ADENOR AR COR et IVET AR COR, Vierge
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Saint-Sauveur : croix de Kerbouzard Crucifix.
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Saint-Ségal, calvaire du bourg : Vierge, Marie-Madeleine et Jean sur le socle
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Saint-Servais, calvaire de l'église. Crucifix/Christ aux liens.
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Saint-Servais, croix (1640) de Bréties dite Croas-Vossoc. Crucifix.
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Saint-Thégonnec, grand calvaire de l'enclos paroissial ; Christ aux outrages
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Saint-Thégonnec, calvaire de Bodéniry (1632), Anna BREST et Jean GUILLERM. Vierge/François d'Assise ; Jean/Yves
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Saint-Thégonnec, croix du Broustou (1662); Crucifix
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Saint-Thégonnec, croix de Coslen. Crucifix/Saint Joseph et l'Enfant
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Saint-Thégonnec, croix de Hellin, 1638, Crucifix / Vierge à l'Enfant écu sur le nœud lion et calice
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Saint-Thégonnec, croix (1629) de Pennalan. Crucifix/Vierge , écu au calice et M.H.C.P.
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Saint-Thégonnec, croix du Keff, Vierge à l'Enfant de la niche.
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Saint-Thégonnec, croix (1647) de Pennavern. Crucifix/Vierge à l'Enfant, écu avec fasces des Chastel en alliance avec des armoiries indéterminées.
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Saint-Urbain : calvaire du Quinquis. Crucifix
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Senven-Léhart : calvaire près de l'église Notre-Dame de Senven. Une douzaine de personnages.
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Trézilidé, calvaire de l'église. Bon Larron, Pierre, Pietà, Mauvais Larron.
http://www.lavieb-aile.com/2019/06/ploeven-vi-le-calvaire-de-la-chapelle-saint-nicodeme.html
http://www.lavieb-aile.com/2019/05/le-calvaire-de-l-eglise-de-saint-nic.html
Mais aussi : Dinéault, croix de Ty-ar-Névez
http://www.lavieb-aile.com/2019/05/le-calvaire-de-ty-ar-nevez-ou-croaz-moudennou-a-dineault.html
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STYLISTIQUE DE ROLAND DORÉ (d'après E. Le Seac'h)
Roland Doré a sculpté uniquement dans le kersanton. Son style dépouillé, facilement reconnaissable et proche de l'épure, a contribué à établir sa réputation. Il se distingue par sin souci de replacer la réalité des formes dans l'espace en allant à l'essentiel. Sa virtuosité à sculpter les visages doux de ses Vierges ou à donner un tempérament à ses œuvres profanes en fait un sculpteur d'exception. Il a débuté comme compagnon dans l'atelier du Maître de Plougastel (1585-1617) puis a entrepris une carrière prolifique à Landerneau.
— Le Christ :
Les représentations du Crucifié sont caractérisés par des corps allongés, aux longs bras noueux et aux torses presque rectangulaires avec les muscles de l'abdomen en forme de poire. Les veines du cou sont saillantes. Les Christ penchent la tête du coté droit, les yeux clos. Leurs pagnes plats sont noués sur le coté gauche. Les visages sont presque émaciés, les joues creuses mangées par une barbe et une moustache aux mèches fines. Les crucifix courts dont le canon est à cinq têtes se différencient des crucifix longs à sept têtes (Y-P. Castel).
La couronne d'épines est caractéristique, aux deux brins entrelacés en forme de carré
— Les Vierges à l'Enfant : elles portent leur enfant sur le bras gauche, la main droite tenant une pomme. Elles ont le visage poupin , les yeux en amande au sillon palpébral bien dessiné. et arborent le fin sourire « doréen »
— Les personnages de Roland Doré se reconnaissent aussi à leurs yeux aux iris creusés.
— Saint Jean accompagne la Vierge sur les croix et calvaires. Sa gestuelle varie peu : les deux mains posées sur la poitrine, (Seznec à Plogonnec, N.D de Kerluan à Châteaulin, Commana, Saint-Nicodème à Ploéven (1637), Tinduff à Plougastel, Saint-Vendal à Douarnenez) ou simplement une seule main, l'autre étant caché sous sa tunique (Sainte-Anne-la-palud à Plonévez-Porzay). Plus rarement, il serre le pan de sa tunique et appuie un livre fermé contre sa poitrine (Coatnan à Irvillac) . Parfois il joint les mains, les doigts entrelacés (Plogonnec) ou il tient un livre dans le creux formé par sa main gauche (Cast, 1660). Sa physionomie est partout similaire. Le seul changement appréciable se voit dans sa chevelure lisse (Seznec ou Saint-Pierre à Plogonnec, Commana, Tinduff à Plougastel, à l'ouest de l'église de Plounéour-Ménez en 1641) ou bouclée (Saint-Nicodème à Ploéven en 1637, Coatnan à Irvillac en 1644, Saint-Vendal à Douarnenz (1655) , Sainte-Anne-la-Palud à Ploénevz-Porzay, Saint-Nic, Cast) comme sur les gisants mais d'une manière aléatoire sans que l'on puisse repérer une évolution chronologique.
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SOURCES ET LIENS.
— CASTEL (Yves-Pascal), 1980, Atlas des Croix et Calvaires du Finistère, SAF.
http://croix.du-finistere.org/
440. Douarnenez-Pouldavid, Saint-Guendal, g. k. 5 m. 1655. Atelier Doré. Trois degrés. Socle 1655. Fût I. LE BIAN. Croisillon mouluré: MRE GAURANT RECTEVR DE POVLDREGAT., statues géminées: évêque-Jean, saint Corentin-Vierge. Croix à branches rondes, fleurons, crucifix, Vierge à l’Enfant. [YPC 1980]
http://croix.du-finistere.org/commune/douarnenez.html
— CASTEL (Yves-Pascal), 1983, La floraison des croix et calvaires dans le Léon sous l'influence de Mgr Roland de Neufville (1562-1613), Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest Année 1983 90-2 pp. 311-319
https://www.persee.fr/doc/abpo_0399-0826_1983_num_90_2_3130
— CASTEL (Yves-Pascal), 1985, Roland Doré, sculpteur du roi en Bretagne et architecte (première moitié du XVIIè siècle) , Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Pages 97 à 156.
— CASTEL (Yves-Pascal), 1996, Du nouveau sur Roland Doré
http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/52e804fd7d01573ff17156ea10bcef19.jpg
— COUFFON, René,. Diocèse de Quimper et de Léon. Nouveau répertoire des églises et chapelles. Quimper : Association Diocésaine, 1988.
— COUFFON (René), LE BARS, (Alfred) 1988, Notice sur Douarnenez, extrait de Couffon, René, Le Bars, Alfred, Diocèse de Quimper et Léon, nouveau répertoire des églises et chapelles, Quimper, Association diocésaine, 1988. - 551 p.: ill.; 28 cm.
http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/DOUARNEN.pdf
— COUFFON, René, 1961, L'évolution de la statuaire en Bretagne après la guerre de succession du Duché - In: Mémoires. Société d'Emulation des Côtes-du-Nord vol. 97 (1961) p. 1-16
— DANIEL, (Françoise), 1988, Roland Doré et les enclos paroissiaux : [exposition, Morlaix, Musée des Jacobins, juillet 1988] / [exposition conçue et réalisée par Françoise Daniel] Jacobins, juillet 1988] 1 vol. (56 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm
— DILASSER ( Maurice), 1979, Un pays de Cornouaille: Locronan et sa région Page 607.
— LE SEAC'H (Emmanuelle), 2014, Sculpteurs sur pierre en Basse-Bretagne. Les ateliers du XVe au XVIe siècle. Presses Universitaires de Rennes.
http://www.pur-editions.fr/couvertures/1409573610_doc.pdf
— Mairie de Douarnenez :
https://www.mairie-douarnenez.fr/decouvrir/patrimoine-religieux/chapelle-st-vendal.html
Guide du patrimoine religieux de Douarnenez :
https://www.mairie-douarnenez.fr/7240-guide-du-patrimoine-religieux-de-douarnenez-tourisme/file.html
— site guidedutourisme.net
http://www.guidedutourisme.net/tourisme/chapelle-saint-vendal-douarnenez-2621.html
Chapelle dédiée à saint Gwenaël, successeur de Guénolé à la tête du monastère de Landévennec, si l'on suit la liste des abbés incluse dans le cartulaire rédigé au milieu du XIe siècle.
Chapelle dissimulée sous les frondaisons, accrochée sur un terrain pentu qui regroupe le calvaire et la fontaine.
De plan rectangulaire, l'édifice a été construit à la fin du XVIe siècle, ainsi que l'attestent les nombreuses inscriptions qui ornent les murs nord et sud (1591, 1592,...) et les portes en accolade qui y sont percées.
Le chevet plat, plus récent, fut réédifié au début du XVIIe siècle (1604, 1607).
Le pignon occidental affiche un parti moderne avec une porte d'architecture classique à fronton triangulaire et supportant une chambre de cloche dont les linteaux portent la date 1633.
Il est amorti par un dôme surmonté d'un faux lanternon.
La nouvelle sacristie construite en 1881 a remplacé une autre plus modeste bâtie après 1607.
Cette même année 1881, l'autel des pardons fut construit contre le mur septentrional.
Mobilier :
- autel à retable classique avec tableau central représentant un évêque et une procession.
Sur les cotés, niche abritant au sud saint Vendal et au nord une statue en calcaire polychrome de Notre-Dame de Rumengol.
Autre statue de la Vierge à l'Enfant selon toute vraisemblance du même atelier (XVIe siècle).
Christ en croix sur la poutre de gloire; avant restauration, la poutre portait une inscription datée de 1612.
Les travaux de réfection et de nettoyage effectués récemment ont mis au jour des éléments du décor mural du XVIIIe siècle.
-vitraux : vitraux réalisés en 1992-1993, cartons de A. Ronan (baie nord et sud), atelier Ch. Robert.
- dans le placître, calvaire à degrés provenant de l'atelier R. Doré de Landerneau et daté de 1665.
- fontaine Saint-Vendal en contrebas, à la limite du placître.