1. Le Bousier ou Géotrupe stercoraire, Geotrupes stercorarius( Linnaeus,1758).
Le latinStercus, oris signifie "fumier", et le grec geo- et- tropos "transporter la terre", selon ma propre déduction.
2. L'une des punaises des crucifères :Eurydema oleraceum (Linnaeus, 1758).
Elle existe avec des taches blanches ou avec des taches noires, formes qui s'accouplent ensemble sans distinction de couleur. Elle appartient aux Eurydèmes, ou Strachies, et elle est un des parasites du chou avec sa collègue Eurydema ornata.
Elle est parfois nommée Punaise potagère : l'épithète spécifique oleraceum vient du latin oleraceus,a, um : légume.
3. La punaise de la Jusquiame: Coryzus hyoscami (linnaeus, 1758).
On peut la confondre avec le Soldat, ou Gendarme, ou Masque africain, Pyrrhocorus apterus :
(Archive 2010 : pyrrhocorus apterus)
Mais c'est une Rhopalidae, caractérisée par les nombreuses veines de l'hémélytre. Elle affiche les couleurs aposématiques de signalisation du danger de sa consommation, car elle se nourrit de jusqiame :
Son épithète spécifique hyoscyami signifie "de la jusquiame", du grec huoskuamos, "la jusqiame" ou litteralement en grec "fève de porc", puisque c'est par une infusion de jusquiame que Circé transforma les compagnons d'Ulysse en cochons. L'hyoscamine, alcaloïde de la jusquiame, est l'isomère lévogyre de l'atropine et possède comme cette dernière des propriétés parasympathicolytiques.
Par contre elle est presque dépourvue de glandes odoriférantes, comme les autres rhophalidae, ou "scentless plant bugs " des anglais, les punaises inodores.
Son nom de coryzus ne renvoie sans-doute pas au coryza, mais ( je présume) du grec coris, punaise. L'auteur du genre Coryzus est Carl Frederik Fallén, entomologiste suédois (1764-1830).
4. Un diptère : le grand Bombyle Bombylius major, (Linnaeus, 1758).
Je l'avais mentionné comme parasite de l'abeille des sables, et effectivement Madame Bombyle, profitant de sa ressemblance avec un hyménoptère pour s'approcher des nids, pond ses oeufs à l'entrée des nids creusés en terrier dans le sol par les guêpes ou les abeilles.
Il dispose d'une longue trompe bien commode pour aspirer le nectar. Sa fourrure de poils pourrait le faire confondre avec un bourdon, mais il n'a qu'une paire d'aile, ce n'est qu'un diptère.
5. Et ça?
Une femelle de Syrphide sp., avec sa nervation alaire à faux bord que j'avais découvert chez l'Éristale gluante, avec son arista, ce long poil du troisième article de l'antenne, avec ses yeux séparés, ses pattes jaunes : une chrysotome, peut-être.
6. Trichocera hiemalis (De Geer, 1776).
7 : noces de Tipules ?