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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 22:34

               L'église Saint-Julien 

        à Châteauneuf du Faou : les statues.

  L'église a été édifiée à l'emplacement d'un sanctuaire du XVe siècle, puis reconstruite en 1878 par Jules Boyer.  Elle comprend une nef de six travées avec bas-cotés et clocher encastré, un transept et un choeur à chevet polygonal. Le clocher de 1737 a été conservé, clocher-porche amorti par dôme et lanternon.

 

 

I. Les Vierges : 

  Notre-Dame de  Victoire à droite de la nef, célébrerait la fin du siège de La Rochelle en 1628, dernier épisode des Guerres de religion qui opposaient depuis 1562 les catholiques et les protestants. La Rochelle était l'une des 150 places fortes concédées par Henri IV aux protestants, ou huguenots, par l'Édit de Nantes de 1598. Mais Louis XIII et Richelieu estimèrent que La Rochelle, soutenue par les Anglais, pouvait devenir une tête de pont pour menacer le Royaume. Après plus d'un an de siège, les huguenots doivent capituler ; s'ils conservent leur liberté de culte, ils perdent leurs droits territoriaux et politique. En 1685, Louis XIV révoquera l'Édit de Nantes et enverra ses troupes de dragons-missionnaires obtenir la conversion des "hérétiques".

   La Vierge et son fils portent les regalia : couronne, manteau de royauté, sceptre ou main de justice (ici terminé par une flamme), le globus cruciger ou orbe. L' Enfant-Jésus bénit le monde, la paume ouverte. Rien, si ce n'est l'inscription du socle, ne rappelle l'évènement historique.


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          N.D DE Bonne-Nouvelle dans la nef, en vis à vis de N.D. de Victoire.

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   Notre-Dame de Délivrance

 En 1905, J.M Abgrall la décrivait "gothique, assise, tenant une fleur ou une branche terminée par un fruit, tandis que l'Enfant-Jésus vêtu d'une longue robe à ceinture, tient un oiseau."

    Pour l'inventaire des Monuments historiques, N.D de Délivrance, ce n'est pas celle-ci, mais l'autre, et cette vierge assise qui porte, sur la photographie prise par J. Le Doaré en 1954 pour l'inventaire, http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_98=REF&VALUE_98=PM29000107 l'inscription N.D de Délivrance, est intitulée Vierge à l'Enfant.


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 Vierge à l'Enfant .

 Bois, 16e siècle.          

Derrière la tête de la Vierge, une inscription anachronique (XIXe-XXe) énonce en auréole : "Voici ce coeur qui a tant aimé le monde".

  La statue me paraît particulièrement belle par la sveltesse de sa robe au beau plissé. Le manteau est agrafé par deux fermaux réunis par une chaîne en or, chaque fermail servant aussi de fixation à la chaîne d'un bijou rond. La ceinture est également fermée par quatre anneaux d'or, d'où pend une lanière courte.

  La chevelure est retenue par un voile qui se croise derrière la nuque, formant un bandeau qui est d'autant plus évocateur du "chouchou" des Vierges allaitantes que deux nattes s'en échappent devant les épaules.  Virgo lactans ou miss Néné ? Les candidates du Finistère. Les Vierges allaitantes.

La Vierge, comme l'Enfant, semble tenir dans la main droite un objet fin, tige de fleur par exemple, qui a disparu.

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II. Dieu le Père.

  Les artistes parent d'habitude notre Père éternel d'une chevelure plus luxuriante, en relation avec la puissance de sa fécondité créatrice ; mais ici, elle semble avoir glissée comme une perruque distraitement posée par le regretté savant Cosinus.

   Il a revêtu son manteau royal , s'est emparé de son orbe afin de témoigner de son pouvoir sur le bas-monde qu'il toise, mais qu'il bénit  sans hésiter : après tout, c'est lui qui l'a créé, en se frottant les mains de la qualité du résultat : Genèse 1, 31 : Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour". En hébreu, "très bon" se dit tov meod (en breton : traou mad, ou wahoo, trooop mad!). 

  Le sixième jour, c'est celui où tad kozh et mamm gozh Adam et Éve ont été créés, et c'est cela qui suscite les petis cris gourmands de Dieu le Père, Tov meod, tov meod ! Car le jour où il n'avait créé que la terre et la mer la mer toujours recommencée, en Genèse 1,10, il ne mit sur sa copie qu'un commentaire : " Dieu vit que cela était bon", un simple tov hébraïque. C' est bon mais ça manque un peu d'humain, je vais en ajouter. 

  Selon le Talmud et la numérologie hébraïque ou gématria, MEOD a la valeur 45 : exactement la même que ADAM ! Et ce sont même exactement les mêmes lettres Mèm-Alef-Dalèt pour les deux mots! (La valeur de TOV, 2+6+9 n'est que de 17). Comme Dieu a bien fait cela!  Cela veut bien dire ce que ça veut dire : un monde, pour que cela soit TRES BON, il y faut l'être humain : avec ça, dit Dieu, on va bien rigoler, et rigoler, dit encore Dieu, c'est TRES BON, Tov Meod.

   Je partage avec Dieu ce point commun (parmi d'autres) de penser que c'est très bon de s'amuser. Dans ma gaie matria, la valeur de RIGOLER est XXL, la même que TRAOU MAD et qu' ALCOFRIBAS.

 En 1954, photographiée par Le Doaré pour les Monuments historiques, la statue était intitulée "statut de saint" et dépourvue de bras gauche.

 



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 Groupe trinitaire de Dieu le Père :

  Statue en grès arkosique du XVe siècle.

Trinitaire, c'est vite dit : mais il est plus exact de parler de divine "quaternité", ou mieux de divin quatuor. Car ce groupe en pierre aligne de manière rare la tête de Dieu, coiffé de sa tiare, puis la colombe du Paraclet curieusement placée comme un trait d'union entre la bouche de Dieu et celle de son Fils, puis le Christ en croix, mais enfin aussi le globus cruciger ! 

    Ces deux particularités, présence du globe terrestre, et disposition du Saint-Esprit comme une parole, un Verbe allant de la bouche du Créateur à celle du Verbe Incarné, confèrent un intérêt d'une richesse spirituelle exceptionnelle à cette statue.

 Le chanoine Abgrall signale qu'il a vu cette statue alors qu'elle se trouvait encore dans la chapelle Saint-Michel, qui était située à l'entrée du Bourg et qui a aujourd'hui disparue. Il y voit la Colombe semblant recueillir le dernier souffle du Christ expirant.

 Dans cette chapelle se trouvaient aussi les statues de Sainte-Anne, de Saint-Martin et de Saint-Michel qui font suite.

 La singulière position de la colombe évoque à tout lecteur de Freud la fameuse interprétation du groupe trinitaire de Léonard de Vinci dans Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci, (Eine Kindheitserinnerung des Leonardo da Vinci, Franz Deuticke, 1910, 71p.) dans lequel est analysé ce souvenir de Léonard de Vinci : "Il semble qu'il m'était déjà assigné auparavant de m'interesser  aussi fondamentalement au vautour  [ le peintre retrouve ce souvenir en dessinant cet oiseau] car il me vient comme tout premier souvenir qu'étant encore au berceau un vautour est descendu jusqu'à moi, m'a ouvert la bouche de sa queue et, à plusieurs reprises, a heurté mes lèvres de cette même queue

  Le fait qu'il s'agissait, dans le texte italien, en réalité d'un milan (nibio) et non d'un vautour, ce qui fait perdre une grande partie de la pertinence de l'interprétation du psychanalyste, ne nous concernera pas, pas plus que les comparaisons, ici très déplacées, qu'établit le Viennois avec la queue de l'oiseau. Délaissant ces viennoiseries, je me contente d'évoquer cette réminiscence littéraire.

   De même me revient le rituel funéraire d'ouverture de la bouche chez les égyptiens, précédé de la purification d'Horus (dieu faucon) et de Thot (dieu ibis), ouverture du sarcophage par une herminette permettant au bâ (l'âme-oiseau) de réintégrer le corps. Le fait que ces évocations ne soient pas théologiquement judicieuses n'ote rien au fait que l'image, impérieusement mais confusément, les génèrent.

  

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J'ai lu depuis l'article de Daniel Briant, Le Trône de grâce de Châteauneuf du Faou, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère Tome CXXXIX pp. 83-88, 2011 qui en donne une étude approfondie et compare cette trinité à un Trône de grâce semblable, mais en calcaire dans la chapelle de la Trinité de Kergloff.

 Selon cet auteur, le groupe de Châteauneuf se trouvait auparavant dans la chapelle du Moustoir.

 


III. Les saints et saintes.


1. Sainte Anne trinitaire (1632)

  J'ignore sur quelle base la date de 1632 est attribuée, mais en la chapelle Saint-Michel où elle se situait, selon J.M.Abgrall les comptes indiquent la dépense de 16 livres quarante cinq sols qui figure en 1630 pour "aider à faire l'autel et l'image de madame sainte Anne".

Il est intéressant de trouver cette statue à la suite de la Trinité paternelle que nous venons d'examiner, puisque c'est par un parallèle avec le dogme trinitaire que ce thème iconographique, nommé Anna Metterza en Italie, trouve son sens.

 Rappellons d'abord l'histoire de sainte Anne selon le proto-évangile de Jacques:

  Anne est issue de la tribu de Juda et de la lignée royale de David. Mais Anne et Joachim, riches israélites de Jérusalem, se désolent de n'avoir point d'enfant. Ils sont convaincus, comme les autres juifs, que cette stérilité est un signe de malédiction. D'ailleurs, Jaochim voit son sacrifice au temple rejeté par les prêtres : humilié, la mort dans l'âme, il tente la dernière chance, et part dans le désert quarante jours pour jeûner et prier. Anne n'ayant pas de ses nouvelles redoute le pire, et le croit mort, jusqu'à ce qu'un ange lui apparaisse en songe et lui annonce qu'elle enfantera bientôt.  Aussitôt après, deux messagers lui annoncent que Joachim est vivant, qu'il a eu la visite d'un ange en rêve, et qu'il revient à Jérusalem. Les deux vieux amants se retrouvent à la porte d'or de Jérusalem et y échangent un baiser. Ils décident que l'enfant s'appellera Marie et sera consacrée à Dieu et ira vivre dans son Temple. 

  Sainte Anne est honorée en Orient dès le Ve siècle, puis en Occident depuis l'époque des croisades : son culte est reconnu par Urbain VI en 1382, et c'est au XVIe siècle qu'il culmine en Europe. Le plus ancien missel à mentionner sa fête date de 1505. Le culte est supprimé par Pie V en 1568, rétabli par Grégoire XIII comme fête double en 1584; Clément XII en fit un double-majeur en 1738, et Léon XIII un double de seconde classe en 1879. Enfin Paul VI fusionne les fêtes de Saint-Joachim ( 20 mars et 16 août) avec celle de sainte-Anne le 26 juillet.

   Elle est particulièrement à l'honneur en Bretagne, depuis qu'elle est apparue à Yves Nicolazic de Keranna de 1623 à 1625, et que fut institué le pélerinage de Sainte-Anne d'Auray.


Le nom hébreu Hannah signifie "grâce", la grâce accordée par Dieu, et le prénom Joachim signifie "promesse de Dieu".

  La trilogie Anne-Vierge-Jésus illustre une triple incarnation de la Grâce divine. Elle illustre aussi la séquence Ancien Testament / Naissance du Christ / Nouveau Testament. 

  Mais, comme précédemment, cette Trinité cache un quatrième terme qui est ici central : le Livre. Biblos. C'est lui qui va faire circuler les multiples interprétations possible :

  • Anne apprend à lire à sa fille,
  • Marie apprend à lire à son fils,
  • Jésus "révèle" à Anne et Marie le sens des Écritures (comme devant les Docteurs de la Loi) : c'est lui qui apprend à lire aux deux femmes,
  • le Livre est engendré par Anne (il est devant son ventre), mais fécondé par Marie et Jésus,
  • Les trois personnages présentent à l'humanité les Saintes Écritures,
  • etc...


 

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2. Saint Martin . 

  C'est un très beau groupe en pierre daté de 1634. En 1632, les comptes de la chapelle Saint-Michel indiquent que M. Can, peintre, reçut 4 livres 10 sols pour peindre l'image de Mr Saint Martin et de son pauvre", ce qui semble peu (erreur pour : "14 livres"?) en regard des 16 livres 45 pour Sainte Anne et 14 livres pour Saint Michel.

  On connaît la scène : saint Martin de Tours coupe son manteau pour en donner la moitié au pauvre. Mais c'est l'occasion d'en savoir plus: on consulte Wikipédia, on apprend que c'est à 18 (ou 22) ans en Gaule en 338 de notre ère que le jeune Martin, enrôlé de force par son père dans l'armée en tant que "circitor", chargé de la ronde de nuit, rencontre en plein hiver à Amiens un pauvre transi de froid, et lui donne la doublure de son manteau : le lendemain, le Christ lui-même lui apparaît, vêtu de la pelisse. 

  


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Je compare cette statue à celle qui est proposée sur Wikipédia et qui a été réalisée plus de cent ans auparavant:

Le maître de Lesve a placé son saint Martin à l'envers sur son cheval, mais l' harnachement du cheval est comparable, les étriers aussi, et l'armure également, bien que l'on analyse mieux le système d'attache des cuissots et genouillères ; mais la statue bretonne présente un manteau à la bordure orfrayée d'or, et une coiffure différente.

Fichier:Saint Martin de Tours Tohogne.jpg

"La Charité de saint Martin", chêne polychrome, école mosane, vers 1520-30, groupe sculpté par le maître de Lesve (dérobé en 1994, retrouvé à Munich en 2001) - Eglise romane Saint-Martin de Tohogne, Belgique. Wikipédia.

  

   Le bonus, pour moi, ce fût d'apprendre que notre mot chapelle vient de la cape de saint Martin : du latin capella, diminutif de capa, "manteau à capuchon", il fut d'abord attesté en 679 en latin médiéval pour désigner la cape de saint Martin conservée en relique à la cour des rois francs, pour désigner plus généralement le trésor des reliques royales, puis en 788 l'oratoire du Palais Royal qui le conservait, puis vers 810 l'oratoire d'un domaine privé, et en 1100 le terme français chapele est attesté pour désigner le sanctuaire du palais d'un souverain et enfin un lieu de culte desservant un domaine privé (château, hôpital, collège) ou non pourvue des pleins droits paroissiaux. (Source ; CNRTL, Trésor de la Langue Française)

3. Saint Michel :


 

 

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 4. Sainte Barbe.

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5. Sainte Marguerite d'Antioche.

Statue en bois, XVIIe : Marguerite, "la perle" car elle est pure et n'a pas fauté,  est représentée "issant" du monstre ailé et zélé qui n'en n'avait fait qu'une bouchée mais qui est en train de le regretter.

    La direction de Lavieb-aile se doit de signaler que la réalité de ce fait n'est cependant pas attestée et qu'au XIIIe siècle Iacoppo de Varazze le tenait comme " vain et mal fondé". 

  "Issant" vient du verbe "issir", "sortir" que les amateurs de décadentisme raffiné peuvent apprécier sous la plume caressante de Pierre Louys. 

  Elle est la patronne des sages-femmes, à qui elle conseille de remplacer le vulgaire "poussez, poussez" par l'élégant "il serait sage que vous issiez l'enfant d'ici, afin que nous l'ississions pas au Levret-Baudelocque, sinon, on n'est pas issu de l'auberge". 

  Elle était fêtée le 20 juillet.

 

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6. Saint François d'Assise :

Statue en bois du XVIIe. François porte la tenue des "cordeliers", serrée à la ceinture par une cordelière à trois noeuds qui rappellent, comme les trois fenêtres de la tour de Sainte-Barbe, la sainte Trinité. Voué au chiffre trois, il porte aussi les deux sandales franciscaines, les cinq stigmates, et enfin  le chapelet "des sept allégresses".

  Ce dernier a été introduit dans l'Ordre après qu'un novice, qui avait l'habitude d'apporter à la Vierge une couronne de fleurs chaque jour, se trouva fort dépourvu quand il fut dans le couvent. Mais Marie lui apparut :" Récitez, lui dit-elle, une fois l'oraison dominicale et dix fois la salutation angélique pour chacune des sept allégresses dont tressaillit mon coeur :

  • Dans la conception du Verbe éternel,
  • lors de la visite à ma cousine Élisabeth,
  • à la naissance de mon divin Fils,
  • Lors de l'adoration des Mages,
  • lorsque j'ai retrouvé Jésus au Temple en train d'en remontrer aux Docteurs,
  • à sa résurrection,
  • et bien-sûr lors de mon assomption au firmament."

  Chaque fois que les franciscains ou les cordières récitent ce chapelet, ils obtiennent une indulgence plénière ; aussi ne s'en séparent-ils pas.


 

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IV. La Cène :

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V. Quelques vitraux :

 

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Published by jean-yves cordier

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  • : Le blog de jean-yves cordier
  • : 1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
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  • jean-yves cordier
  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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