La légende de saint Nicolas dans les vitraux de la cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais de Sées (Orne).
.
Voir :
la liste de mes 155 articles sur les vitraux
.
.
Il s'agit des trois baies 13, 15 et 17 qui éclairent la chapelle Saint-Nicolas, l'une des quatre chapelles rayonnantes du déambulatoire autour de la chapelle axiale de la Vierge. Leur numéros impairs indiquent qu'elles sont placées au nord, à gauche du chœur.
Je les décrirai pour un visiteur qui vient de l'entrée et découvre les baies dans l'ordre 17, 15 puis 13, c'est à dire en apprenant d'abord qui est le donateur, puis en contemplant un premier épisode de la Légende de saint Nicolas de Bari, le fameux miracle des trois clercs ressuscités, puis un épisode moins connu où il sauve trois jeunes femmes de la prostitution à laquelle les livre leur père.
Alors que la cathédrale a été d'abord vitrée entre 1270 et 1280, deux chapelles ont reçu leur vitrage entre 1370 et 1375, celle de Saint-Nicolas et celle de Saint-Jean-Baptiste : toutes deux possèdent des vitraux d'un art très raffiné évoquant celui de la cour royale de Charles V, que l'on retrouve aussi à Rouen. L'habileté à manier le jaune d'argent s'y exerce de façon remarquable pour colorer les cheveux, les damas, les orfrois et parfois les yeux. (L'utilisation du jaune à l'argent débute vers 1300 à Paris puis en Normandie à Rouen, Jumièges, Dives-sur-Mer, Mesnil-Villeman en 1330).
A Sées, les vitraux sont disposés "en litre", les panneaux colorés prenant place sous forme d'une bande horizontale, la litre, au milieu d'une vitre en verre blanc seulement divisée par un réseau de grisaille décorative, et encadrée d'une bordure colorée. Cette disposition assure à l'édifice une clarté avantageuse, et au spectateur une lisibilité lumineuse du vitrail.
Les vitraux des chapelles autour du chœur ont beaucoup plus souffert de la corrosion que les verrières hautes, et ont été restaurés entre 1879 et 1895 par Leprévost qui replaça les grisailles d'origine (ou ce qui en restait) par des copies. Les verres d'origine ont été vendus et se retrouvent dans des collections américaines, où Meredith Lillich (1990) les a étudiés avec soin, attribuant ceux de la chapelle qui nous concernent à un "Maître de Saint-Nicolas" : ils sont conservés au Glencairn Museum, Bryn Athyn, P.A en deux panneaux de grisaille, l'un avec des ancolies et l'autre avec des lierres (cf Lillich fig.3 page 165). M. Lillich a constaté que cette grisaille n'était pas traitée comme un élément secondaire laissé à une "seconde main", mais qu'elle était réalisé par le maître-verrier qui réalisait les panneaux colorés, ces éléments décoratifs étant différents selon chaque artiste. Si ceux de la chapelle axiale étaient raffinés et recherchés, ceux de la chapelle Saint-Nicolas étaient, selon ses termes, seulement "corrects, relevant d'une certaine "routine" correspondant au style contenu du peintre de cette chapelle".
.
I. Baie 17.
.
Elle est composée de deux lancettes et d'un tympan ajouré et atteint 6,00 m de haut sur 1,20 m de large. La bordure alterne les carrés bleu, bleu clair et pourpre avec des carrés blancs recevant un décor (losange où s'inscrit un quatre-feuilles) et traités au jaune d'argent.
Deux personnages de haute taille, l'un en habit bleu, l'autre pourpre, sont accompagnés sous une niche architecturée à trois lobes par un personnage de taille plus réduite, et dont la couleur de l'habit est inversé, formant un ensemble homogène à la symétrie équilibrée, très aérée et très lisible.
.
.
.
1. Lancette de gauche : saint Nicolas et donateur (1370).
.
a) Inscription de donation.
Une inscription en lettres gothiques fournit l'identité du donateur et la date de donation ; je la déchiffre imparfaitement: OUDI : P~BR : TRE~CEN : CAPELLANus: ~I : PUNCRECTE :I: SIGILITus : SAGIENTIS : ...COPus : FECIT : IN HONORE BEATI NICOLAUs....ANNO DOMINI : MILEO : CCC : LXX.
*Soit Oudin presbyter trecensis capellanus in ..... sagientis episcopus fecit in honore beati Nicolaus anno domini mileo CCC LXX.
Un docte prédécesseur, lors d'une excursion de 1914 de la Société historique et archéologique de l'Orne publiée dans son Bulletin tome 34 déchiffrait pour sa part : "? ? ? ? oudi ; pbr. trecen Capellan : i : puti Ecle : Sigilis Sagien ? cop' : fecit iieri in honore : bi Nicolaya ? no : dni mileo : ccc° txxv ? "
Soit : " Oudin prêtre de Troyes chapelain ....évêque de Sées fit en l'honneur du Bienheureux Nicolas l'année du Seigneur 1370."
Le chapelain (Nicolas ?) Oudin de Troyes était secrétaire de l'évêque Guillaume de Rances (48e évêque de Sées de 1364 à 1384 et confesseur de Jean le Bon) et était venu à Sées vers 1363. Rances se trouvant dans l'Aube au nord-est de Troyes, Guillaume de Rances et Oudin de Troyes sont donc des compatriotes.
Guillaume de Rances sur Wikipédia : "Guillaume ou Jean de Rancé, né à Rances et mort en 1378 , est un évêque de Séez du xive siècle. Guillaume est entré dans l'ordre des dominicains. Devenu confesseur du roi Jean, il accompagne ce prince en Angleterre après qu'il a été fait prisonnier à la bataille de Poitiers (1356) et n'est de retour en France avec lui qu'au mois d'octobre 1360. Le roi Jean le nomme en 1364, l'un de ses exécuteurs testamentaires conjointement avec l'évêque de Beauvais, et le comte de Tancarville. Guillaume tient en 1369 un synode diocésain, où il fait plusieurs statuts pour la réformation de la discipline ecclésiastique dans son diocèse. Il unit à l' abbaye de Saint-Martin en 1372 les prieurés de Coulonges du Gast près Tanville et de l'hermitage de Chaumont dans la forêt d'Écouves. Guillaume de Rancé serait aussi l'auteur de quelques ouvrages de piété savoir: Repertoriurn Scripturse sacrze, Soliloquum et Homiliae, tous restés manuscrits."
.
.
b) Description.
Niche hexagonale, dont les piédroits sont ornés de moulures en sifflet, et dont le pinacle central culmine avec un fermaillet à croix. Bordure alternant des verres de couleur (bleu et lie-de-vin) et des verres blancs décorés à la grisaille et au jaune d'argent de losanges à quadrilobe.
Saint Nicolas : nimbe rouge ; mitre orfrayée ; chasuble bleue à revers vert ; surplis blanc orné de broderies or ; pas de gants, à moins que ceux-ci n'apparaissent que par le galon d'or du poignet ; bague d'or sur les deux majeurs ; pantoufles épiscopales ; crosse dont la volute est ornée de crochets et se termine en feuille, et dont le nœud retient un linge blanc parallèle à la hampe, le sudarium.
L'élément le plus remarquable, avec les damas, réside dans les pupilles rehaussées au jaune d'argent. (cliquez sur l'image pour agrandir), mais on admirera aussi avec quelle précision le jaune d'argent est peint sur les pierres ou pièces qui décorent la chasuble, sur le décor à crochets de la mitre, sur la broderie à aigle éployé de la partie médiane de l'aube, etc.
Oudin, tonsuré, porte une chasuble pourpre à l'orfroi traité au jaune d'argent, un manipule vert, et un surplis blanc.
.
.
2. Lancette de droite : éducation de la Vierge.
.
Sainte Anne, la tête dans une guimpe, tenant un livre enveloppé dans son manteau, fait l'éducation de la Vierge, cheveux longs, robe bleue, qui tient également un livre. Les deux femmes se tiennent par la main.
Têtes de sainte Anne et de la Vierge restaurées. Même fond damassé or à feuillages et oiseaux.
.
.
L'existence d'une chapelle vouée à Saint-Nicolas est sans-doute liée à la possession de reliques du saint évêque, reliques qui devaient être placées sur un autel de la chapelle. Ces reliques sont mentionnées dans un serment prononcé en 1153 : " serment prêté sur l'eucharistie et sur toutes les reliques de la cathédrale de Sées : «sur le bois de la Sainte-Croix et sur le sang de saint Gervais et de saint Protais et sur les reliques de saint Maurice et de saint Georges saint Cammundus et saint Nicolas, sur le bras de saint Laumer et sur toutes les autres reliques de l'église de Sées:" (Marais et Beaudouin p.49) .
.
Dans les deux lancettes se remarque le fond damassé or (jaune d'argent sur fond blanc) aux oiseaux affrontés : ce motif vient des lampas (tissus de soie broché d'or) de Lucques en Italie. Il sert de fond, par exemple, au retable dit de Flémalle (v.1430). On le retrouve dans un décor analogue de feuillage (en enlevé sur lavis de grisaille) sur la maîtresse-vitre de Saint-Jacques de Merléac (22) créée en 1402 par G. Béart, et ces couples d'oiseaux italianisants figurent aussi sur la maîtresse-vitre de la cathédrale de Quimper. On retrouve dans ces deux cas le rehaut des yeux au jaune d'argent. A l'ancienne abbatiale Saint-Sever-Calvados, un verre du début du XVe siècle montre un perroquet sur un sarment de vigne. Des oiseaux affrontés se retrouvent aussi sur les fonds damassés de la Sainte-Chapelle de Bourges de Jean de Berry, aujourd'hui replacés dans la crypte de la cathédrale et datant de 1395-1400. Un motif à dragons affrontés est présent aussi à la cathédrale d'Évreux, sur les fonds damassés des baies 209 et 210 ("Verrière royale") datant de 1390-1400, et un damas à perroquets verts se voit dans la baie 19 (vers 1360-1370 et après 1387) . Tous ces vitraux se regroupent donc dans la fourchette 1370-1402, même si on retrouve les dragons affrontés sur la baie 10 de Saint-Lô qui date de 1420-1425, sur la baie 30 de la cathédrale de Bourges (avant 1415), etc. Ils relèvent tous de l'art de cour, liés aux règnes de Charles V (qui fut duc de Normandie de 1355 à 1364), Charles VI (1380-1422) et à l'exercice de la régence par les oncles de Charles VI Jean de Berry et Philippe II de Bourgogne.
Les ornements liturgiques médiévaux étaient, au XIVe et XVe, de somptueuses draperies de soies, d'or et d'argent ou de velours, comme l'attestent les inventaires du trésor de Notre-Dame-de-Paris (M. Beaulieu 1967). Mais alors qu'il existait des ateliers de soieries à Troyes, Paris, Reims, Poitiers, les inventaires ne mentionnent qu'une seule origine : la ville de Lucques en Italie, réputée pour ses lampas et camocas. L'inventaire du mobilier de Charles V énumère les "chapelles" (ensemble coordonné d' ornements liturgiques avec chape, chasuble, tunique, dalmatique, aube, amict, étole, fanons, parements d'autel, couverture de lutrin, dossiers, ...) de samit, de satanin (satin), camocas d'oultremer, diapré ondé, cendal et sortail dont le registre décoratif est proche de celui des vitraux. parmi ces motifs sont mentionnés des papegaux, ou perroquets.
.
.
.
II. Baie 15.
Elle est composée comme la précédente de deux lancettes et d'un tympan ajouré et atteint 6,00 m de haut sur 1,20 m de large. La bordure de carrés bleu porte des rosettes blanches et jaunes. La grisaille décorative reçoit dans un réseau de losanges des feuilles trilobées qui se développent à partir d'une tige centrale
Au centre de la chapelle en absidiole, cette baie se consacre à l'épisode le plus légendaire de la Vie de saint Nicolas, celui qui, bientôt, va si bien effacer tous les autres que l'on identifiera le saint à la seule vue d'un personnage vêtu en évêque accompagné de trois enfants sortant d'un saloir : la résurrection des trois clercs qu'un aubergiste a tué pour leur dérober leur argent.
La verrière est donc un stade intermédiaire entre les vitraux légendaires dont les nombreux médaillons relatent tous les épisodes de la Vie de saint Nicolas telle qu'elle est fixée par la Légende Dorée de Jacques de Voragine, et ceux où il suffit de représenter le saint avec son attribut, les trois "enfants" levant les bras et s'éveillant en sortant d'un baquet. Ici, c'est la scène qui précède le miracle de résurrection, celle du meurtre des trois clercs dans leur sommeil, qui est représentée : l'homme qui a noué un tablier à la taille, lève sa hache au dessus des trois étudiants (une vision rapprochée montre qu'ils portent la tonsure des clercs) tandis que son épouse, à droite, tend une chandelle.
Que trois panneaux de la lancette de droite soient consacrés à la tavernière, à sa coiffure en barbette et ses cheveux ramassés sous une résille, à sa grande blouse blanche au dessus d'une robe bleue montrent que l'accent est mis sur sa responsabilité dans le meurtre, comme complice.
La leçon théologique est donc bien différente puisqu'elle insiste sur le crime commis et la responsabilité partagée des époux, alors que la scène suivante, celle du pardon par saint Nicolas est omise, et que la fameuse scène où les clercs bondissent hors du tonneau dans une belle image de renouveau donc de baptême n'est pas encore d'actualité.
Comparer avec un vitrail de 1416 : Vitrail de Chartres : Grisaille du Miracle de saint Nicolas Baie n° 10.
Anecdote : en 1876, dans leur Essai historique page 426, Marais et Beaudouin décrivait cette verrière en y voyant l'histoire de saint Julien-l'Hospitalier tuant par erreur son père et sa mère couchés dans leur lit conjugal tandis que la comtesse sa femme tenant une lumière éclaire peut-être les pauvres qu'il a passé sur sa nacelle. Sic.
III. Baie 13.
Elle est composée de deux lancettes et d'un tympan ajouré et atteint 6,00 m de haut sur 1,20 m de large. La bordure rouge accueille des "castilles" (châteaux stylisés) . La grisaille du verre blanc périphérique est à motifs de feuilles de lierre à fermaillets (ces carreaux en losanges qui servent de points colorés réguliers dans le panneau de grisaille) à fleurs de lys. Cette grisaille et ces fermaillets ont été refaits, le verre original se trouvant au Glencairn Museum.
Le sujet de cette verrière est l'un des premiers épisodes de la Vie de saint Nicolas telle que la relate la Légende dorée :
À la mort de ses parents, devenu très riche, il chercha un moyen d’employer ses richesses, non pour l’éloge des hommes, mais pour la gloire de Dieu. Or un de ses voisins, homme d’assez noble maison, était sur le point, par pauvreté, de livrer ses trois jeunes filles à la prostitution, afin de vivre de ce que rapporterait leur débauche. Dès que Nicolas en fut informé, il eut horreur d’un tel crime, et, enveloppant dans un linge une masse d’or, il la jeta, la nuit, par la fenêtre, dans la maison de son voisin, après quoi il s’enfuit sans être vu. Et le lendemain l’homme, en se levant, trouva la masse d’or : il rendit grâces à Dieu, et s’occupa aussitôt de préparer les noces de l’aînée de ses filles. Quelque temps après, le serviteur de Dieu lui donna, de la même façon, une nouvelle masse d'or. Le voisin, en la trouvant, éclata en grandes louanges, et se promit à l’avenir de veiller pour découvrir qui c’était qui venait ainsi en aide à sa pauvreté. Et comme, peu de jours après, une masse d'or deux fois plus grande encore était lancée dans sa maison, il entendit le bruit qu’elle fit en tombant. Il se mit alors à poursuivre Nicolas, qui s’enfuyait, et à le supplier de s’arrêter, afin qu’il pût voir son visage. Il courait si fort qu’il finit par rejoindre le jeune homme, et put ainsi le reconnaître. Se prosternant devant lui, il voulait lui baiser les pieds ; mais Nicolas se refusa à ses remerciements, et exigea que, jusqu’à sa mort, cet homme gardât le secret sur le service qu’il lui avait rendu.
Dans le panneau de gauche, un homme est allongé, à moitié recouvert d'un drap rouge à revers or ; il a placé sa main sous sa tempe, d'un air songeur, tandis qu'une des trois femmes lui soutient la tête et le front d'un geste énigmatique, mi-tendre et mi-apaisant. Cet homme est le père confronté à une telle misère qu'il envisage (c'est l'explication de son attitude songeuse) de prostituer ses filles. Mais des pièces d'or, grosses comme des oranges, parviennent à travers une ouverture du mur et circulent de main en main, d'une fille à l'autre, jusqu'au père. On remarque la coiffure des trois jeunes filles, une résille réunissant les cheveux en un turban, et celle du père, un bonnet ou chaperon retenu par une sangle mentonnière.
Dans le panneau de droite, Nicolas, anonyme bienfaiteur, fait parvenir une autre pièce d'or par la fenêtre d'une tourelle à porte verte. Il porte une mitre de soie blanche dont les fanons flottent sur la nuque, une chasuble, une dalmaticelle et une aube blanche, le manipule au bras gauche (damas vert aux franges bleues) le bâton pastoral et les pantoufles, mais pas de gants (les ongles des longues mains sont visibles).
Le visage de chaque personnage est réalisé en un verre vieux rose sensible à l'altération.
Chaque scène est surmontée par une arcature trilobée. Le fond est bleu, en alternance avec le fond rouge de la baie 15.
De l'ensemble de la scène se dégage une ambiance paisible dont toute condamnation agressive de la conduite morale du père est absente.
Sources et liens.
— CALLIAS BEY (Martine, DAVID (Véronique), 2006, Les vitraux de Basse-Normandie, Corpus Vitrearum VIII, Presses Universitaires de Rennes 2006, page 225-226.
— LABARTE, Jules, 1879 Inventaire du mobilier de Charles V, roi de France: Impr. Nationale
https://archive.org/stream/inventairedumobi00laba#page/n5/mode/2up
— LAFOND Jean 1955 Les Vitraux de la cathédrale de Sées, Paris, Société française d'archéologie.
— LAUTIER Claudine, 2000 "Les débuts du jaune d'argent dans l'art du vitrail ou le jaune d'argent à la manière d'Antoine de Pise" in Bulletin Monumental Volume 158 pp. 89-107 Persée
— LILLICH (Meredith Parsons) 1990 "Les vitraux de la cathédrale de Sées à Los Angeles et dans d'autres Musées américains" in Annales de Normandie Volume 40 pp. 151-175 in Persée
— LILLICH (Meredith Parsons) The Armor of Light: Stained Glass in Western France, 1250-1325 Google, extraits.
— MARAIS (H.) BEAUDOUIN (H.) 1876 Essai historique sur la cathédrale et le chapitre de Séez Thomas et Mention : Alençon . xxx, 449 p. Archive.org
— MAZET Jean-François 2010, Saint Nicolas, le boucher et les trois petits enfants: Biographie d'une légende en ligne.
— PERROT (Françoise) 1996 "La couleur et le vitrail" Cahiers de civilisation médiévale Volume 39 pp. 211-215
.