Zoonymie du papillon la Piéride du Chou
Pieris brassicae (Linnaeus, 1758).
La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, "animal" et ónoma, ὄνομα, "nom") est la science diachronique qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leurs significations, leurs étymologies, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).
Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.
Voir aussi : Une Pieride: "l'été n'abdique pas", ou Victor Hugo et le papillon blanc
Résumé.
— L'origine du nom de genre Pieris Schrank 1801 est le grec pieris, nom des Muses lorsqu'elles vivent sur le Mont Pierus, près de l'Olympe, ou de leurs concurrentes transformées en pies après un concours de chant.
— L'épithète brassicae, génitif du latin brassica, désigne le genre auquel appartient les divers choux dont se nourrit la chenille, bien que celle-ci se plaise aussi sur la Grande Capucine, et d'autres crucifères.
— Geoffroy lui donna en 1762 son premier nom "Le Grand papillon blanc du chou", qui traduit le nom anglais donné en 1703 par Petiver, "The Greater White Cabbage Butterfly". Engramelle en 1779 le simplifia en "Le Grand papillon du chou", puis Godart en 1821 en fit son "Piéride du chou". G. C. Luquet reprend en 1986 "La Piéride du Chou" (avec les majuscules) comme nom principal, lequel s'est désormais imposé.
I. Nom scientifique.
1. Famille et sous-famille.
a) Famille des Pieridae, Swainson, 1820 ou Piérides.
Je n'ai pas trouvé la publication originale ; sans-doute The Zoological Illustrations
(BHL libr)
Elle comporte, en France, les sous-familles
- des Dismorphiinae Schatz, 1888, ou Dismorphiines (avec le genre Leptidea)
- des Coliadinae Swainson, 1827 ou Coliadines (rassemblant les Coliades et les Citrons)
- et celle des Pierinae Duponchel, 1835, ou Piérines.
b) Sous-famille des Pierinae, Duponchel, 1835. Les Piérines : Piérides et Aurores.
Cette sous-famille correspond à la Tribu III des Piérides décrite par Philogéne Auguste Duponchel à la page 381 du Catalogue méthodique des lépidoptères d'Europe avec l'indication des époques et des contrées où on les trouve, publié dans Histoire naturelle des Lépidoptères ou papillons d'Europe, à la fin des volumes I, II et Supplément, consacrés aux Diurnes.
L'auteur s'explique sur ce Catalogue page 373. Appelé, après la mort de J.B. Godart, à poursuivre l'Histoire naturelle des Lépidoptères, qui s'était modestement limitée initialement aux espèces "des environs de Paris", mais qui s'était étendue ensuite avec Godart à la France, puis, dans un Supplément, à l'Europe, pendant que, concomitamment, de nouvelles espèces ne cessaient d'être découvertes, Philogène se voit contraint de remettre à jour le Tableau méthodique publié par Godart 12 ans auparavant, en 1823 (Godart, J. B. 1823. Tableau méthodique des Lépidoptères ou Papillons de France indiquant les localités et les époques on ils se trouvent. Diurnes. Crevot, Paris. 64 pp.).
Godart avait réparti ses diurnes sur treize genres : Duponchel en déploie 32.
—Première famille : Diurnes Latreille
Première division : six pattes ambulatoires.
- Tribu I. Papillonides.
- Tribu II : Parnassides.
-Tribu III : Piérides.
- Genre Piéride Latreille
- Genre Anthocaris Boisduval.
- Genre Leucophasie Stephens.
-Tribu IV ; Rhodocérides
Etc...
Actuellement, cette sous-famille des Pierinae comporte en France deux tribus, celle des Anthocharini Scudder, 1889 et celle des Pierini Duponchel, 1835
c) Tribu des Pierini Duponchel, 1835.
Elle comporte deux sous-tribus celle des Pierina Duponchel, 1835 et celle des des Aporiina Chapman, 1895 qui contient aporia crataegi.
d) Sous-tribu des Pierina Duponchel, 1835
Cette sous-tribu contient les genres Pontia Fabricius 1807 avec deux espèces, et Pieris Schranck 1801 avec 8 espèces.
2. Nom de genre : Pieris, Schrank, 1801.
a) publication originale.
Franz von Paula Schrank, Fauna boica : durchgedachte Geschichte der in Baiern einheimschen und zahmen Thiere, Ingolstadt : Johann Wilhelm Krüll, 1789-1802, 2(1) page 152 et 161.
Page 152, Schrank présente les cinq groupes où il répartit les papillons de jour (Dickfalter ou Erynnis, Edelfalter ou Pieris, Stuzfalter ou Maniola, Dornfalter ou Papilio, Schildfalter ou Cupido.
Le groupe (j'évite à dessein le terme "genre") des Pieris de Schrank, ou Edelfalter (Papillons nobles) rassemble les Equites de Linné, nos Papilio avec, en tête, l'Apollon, puis les grands porteurs de queue comme le Machaon et le Flambé, mais aussi les Blancs (et donc, dans la hiérarchie des valeurs de l'époque, les Nobles), c'est-à-dire ceux dont les ailes vont du blanc à l'orange, et sont globalement de couleur uniforme. En 1804, Latreille plaça les "grands porteurs de queue" dans le groupe Papilio, et n'inclut dans le groupe Pieris que les Blancs, les Jaunes et les Oranges, soit nos Pieridae.
Type spécifique : Pieris brassicae (selon Latreille1810).
Ce genre est désigné par les anglo-saxons comme the Whites.
Il comporte en France six espèces :
- Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
- Pieris rapae (Linnaeus, 1758)
- Pieris mannii (Mayer, 1851)
- Pieris ergane (Geyer, [1828])
- Pieris bryoniae (Hübner, [1800])
- Pieris napi (Linnaeus, 1758)
b) Étymologie du nom de genre.
A.M. Emmet 1991 explique que Pieris est l'une des Muses, (Piérides) qui étaient supposées vivre sur le mont Pierus, près du mont Olympe. Or les muses étant placées sous la direction d'Apollon, Schrank a nommé son groupe en fonction de son premier papillon, Pieris Apollo.
La difficulté vient du fait que, dans la mythologie, les neuf Piérides, filles du roi de Macédoine Pieros et de sa femme Evippé , n'étaient pas des Muses, mais leurs concurrentes trop imbues d'elles-mêmes, qui eurent l'impudence de les défier pour un concours de chant. Calliope (Muse de l'éloquence et de la poésie épique) défendit la réputation des neuf filles de Zeus et de Mnémosyne, et triompha. Les Piérides furent transformées en pies selon Ovide (Métamorphoses, V, 250-678), ou en neuf oiseaux différents.
Les Piérides, originaires de Thrace, étaient les neuf filles de Piéros, roi de Macédoine, et de sa femme, Evippé*. Elles engagèrent un concours de chant avec les Muses du mont Hélicon. Elles s'y affrontèrent sous l'œil attentif de Dionysos, Apollon et Minerve. Mais elles perdirent. Pour les punir de leur audace, les muses les transformèrent en oiseaux.
*[Linné avait nommé Papilio piera et P. euippe parmi sa phalange des Heliconii, à coté des papilio apollo, mnemosyne, terpsicore, caliope, polymnia, thalia, urania, euterpe, clio, erato et melpomène, soit les 9 Muses, leur mère Mélpomène et leur père].
Dans le tableau de Rosso Fiorentino (Florence, 1494 - Fontainebleau, 1540) Le Défi des Piérides, au musée du Louvre, on voit au centre, Apollon, avec à sa gauche Athéna, ordonner la métamorphose des Piérides en oiseaux. A droite d'Apollon, Dionysos, vaincu, est représenté de dos.
conantesque loqui et magno clamore proteruas
intentare manus, pennas exire per ungues
adspexere suos, operiri bracchia plumis,
alteraque alterius rigido concrescere rostro
ora uidet uolucresque nouas accedere siluis.
Tandis qu'elles cherchent à parler et à tendre effrontément les mains,
en poussant de grands cris, elles aperçoivent que des plumes
sortent de leurs ongles, et que leurs bras aussi se couvrent de plumes ;
l'une voit le visage de sa compagne s'accroître d'un bec rigide
et des oiseaux d'un genre nouveau se diriger vers les forêts.
Métamorphoses d'Ovide (5, 662-678).
La confusion entre les Muses et les Piérides semble donc condamnable : que répondrait l'accusé A. M. Emmet pour sa défense ?
Prenant sa place, j'appelle nul autre que Lucrèce, l'homme qui nous délivra de la peur des dieux et de la peur de la mort par son De Natura Rerum (De la nature des choses). Connaissez vous autre chose de lui que son fameux Suave mari magno ? Oui, cet autre passage tout aussi fameux où il compare la forme poétique dont il pare son initiation à l'épicurisme pour le rendre plaisant, au miel dont le médecin enrobe l'amère breuvage de son traitement ? Eh bien, c'est, précisément dans ce passage que Lucrèce assimile les Piérides aux Muses au langage mélodieux :
"Maintenant, ô Memmius, écoute et apprends ce qui te reste à connaître. Je sais combien ces matières sont obscures; mais de glorieuses espérances ont frappé mon âme du plus vif enthousiasme, et lui ont imprimé le doux amour des Muses. Animé de leur feu, soutenu par mon génie, je parcours des sentiers du Piérus qui ne sont point encore battus; et que nul pied ne foule. J'aime à m'approcher des sources vierges, et à y boire; j'aime à cueillir des fleurs nouvelles, et à me tresser une couronne brillante là où jamais une Muse ne couronna un front humain: [1,930] d'abord, parce que mes enseignements touchent à de grandes choses, et que je vais affranchissant les cœurs du joug étroit de la superstition; ensuite, parce que je fais étinceler un vers lumineux sur des matières obscures, et que je revêts toute chose des grâces poétiques. Et ce n'est pas sans raison. Le médecin veut-il faire boire aux enfants l'absinthe amère; il commence par enduire les bords du vase d'un miel pur et doré, afin que leur âge imprévoyant se laisse prendre [1,940] à cette illusion des lèvres, et qu'ils avalent le noir breuvage. Jouets plutôt que victimes du mensonge, car ils recouvrent ainsi les forces et la santé. De même, comme nos enseignements paraissent amers à ceux qui ne les ont point encore savourés, et que la foule les rejette, j'ai voulu t'exposer ce système dans la langue mélodieuse des Piérides*, et le dorer, en quelque sorte, du miel de la poésie; espérant retenir ton âme suspendue à mes vers, tandis que je te ferais [1,950] voir toute la nature des choses avec son ajustement harmonieux et sa forme." *volui tibi suaviloquenti carmine Pierio rationem exponere nostram et quasi musaeo
dulci contingere melle,
De Natura Rerum, Livre I, 920-950, Trad. Nisard.
Comment concilier ces deux versions ? Il faut admettre qu'il existait deux groupes de Muses, celles de Thrace, les Piérides, sur la montagne appelée Pimpla, et celles de Béotie, les Thespiades ou... Héliconides (voir la phalange des Heliconii des papillons de Linné) , c'est à dire deux strates mythiques anciennes, dont l'une l'emporta sur l'autre. Les Piérides sont liées au mythe d'Orphée et au culte de Dionysos, qui avait atteint la Thrace (nord-est de la Grèce), et elles possèdent leur mont sanctuaire (Pieros, transformé en roi-mont paternel) et leur source sacrée, la Piéra. Les Muses sont liées au dieu Apollon, qui, grâce aux eaux de la fontaine d'Hippocrène sur le Mont Hélicon fait jaillir l'inspiration poétique. L'ancien culte, l'ancienne tradition musicale d'invocation macédonienne doit céder le pas et est phagocité par le culte béotien dominant, comme en témoigne le fait qu'Apollon donne aux Muses le nom des Piérides.
Il est tout à fait connu que le culte des Muses trouve son origine en Thrace autour de l'actuelle région de Piéria, au pied du Mont Olympe. Elle avait été occupée par la tribu thrace des Pieres avant d'être expulsé par les Macédoniens au VIIIe siècle, et ont fondé une nouvelle colonie plus à l'est. La région est mentionnée dans les poèmes homériques sous le nom de Pieria (en grec ancien "Πιερία") ou de Pieris ("Πιερίς") comme étant, selon la légende, le lieu de naissance des Muses, et de Orphée, le père du Chant lyrique. Lorsque le culte fut transféré en Béotie, le nom des montagnes, des grottes et des sources de l'ancienne religion fut transféré du nord au sud.
Selon Pausanias livre IX chap. 29 c'est près du mont Hélicon, Ephialtes et Otus auraient offert les premiers sacrifices pour les Muses et au même endroit il y avait un sanctuaire dédié à Euphémé leur nourrice. "Piéros le Macédonien, qui a donné son nom à une montagne de la Macédoine, étant venu à Thespie, établit le culte des neuf Muses, et changea leurs noms en ceux qu'elles portent maintenant, soit parce que cela lui parut mieux ainsi, ou qu'il eût été inspiré par quelque oracle, soit enfin qu'il l'eût appris de quelque Thrace ; car les Thraces paraissent, à divers égards, avoir été anciennement bien plus habiles que les Macédoniens, et plus soigneux de tout ce qui concerne les choses divines. [4] Il y en a qui prétendent que Piéros avait neuf filles à qui il avait donné les mêmes noms qu'aux neuf Muses, et c'est à elles, selon eux, que devaient le jour tous ceux que les Grecs disent fils des Muses".
Une perspective captivante pour les zoologistes est la lecture que fait José Carlos Bermejo Barrera dans son article "Musas contra Pierides ; insectos contra pajaros" Gallaecia, 6, 1980, p. 121-133 où cet affrontement des Muses contre les Piérides transformées en neuf sortes d'oiseaux doit être vu comme celui des Insectes chanteurs comme les cigales par exemple, — féconds, proches de Zeus, favorables à l'ordre divin, social et humain, ou aux capacités de devin et de poète des hommes — contre les Oiseaux insectivores (les Piérides).
En effet, le poète ou écrivain Nicandre de Colophon nous donne, par l'intermédiaire d'Antoninus Liberalis livre 9, le nom des Piérides (du temps où elles n'étaient que sept) : Colymbas, lyngx, Cenchris, Cissa, Chloris, Acalanthis, Nessa, Pipo, et Dracontis. Ces noms correspondent à des noms réels d' oiseaux en grec ancien , comme le torcol, le faucon, le geai, le canard, le chardonneret, et quatre autres sans équivalents modernes reconnaissables (wikipédia). D'autres (Epicharmis, Tzetzes in Hes. 23) donnent les noms de Neilo (Νειλώ), Tritone (Τριτώνη), Asopo (Ἀσωπώ), Heptapora (Ἑπτάπορα), Achelois, Tipoplo (Τιποπλώ), noms qui peuvent correspondre à sept rivières et donc à des divinités aquatiques.
Les autres entomo-étymologistes :
1. W. Dale (1870) page 11 : "Pieris, one of the daughter of Piêrus, fabled to have been metamorphosed into magpies, to challenging the Muses to sing better than themselves.—Ovid."
2. Arnold Spuler (1908) page 5 : "Name einer Landschaft Griechenlands" ("Nom d'une région de Grèce")
3. Janssen, (1980) page 38 : " de muzen werden ook Pieriden genoemd, naam afkomstig van de berg Pieros in Thessalië, hun geboorteplaats" ("Les Muses, aussi appelées les Piérides, du nom de la montagne Pieros en Thessalie, leur lieu natal").
4. Ramann, (1870) page 12 : "Pieriden, ein zweiter name der Musen". ("Piéride, deuxième nom des Muses")
5. Glaser, (1887) page 115 : "Pierostochter", "Pierosbewohnerin", "Pieriën", oder "Pierinnen, Zuname der Musen" (" Filles de Pieros, habitantes de Pieros, les "Piériennes, ou Piérinéennes", surnom des Muses")
6. Anton Spannert (1888) page 18 : "Pieris, ein Muse, Tochter des Königs Pierus zu Emathia im alten Griechenland". ( "Pieris, une Muse, fille du roi Pierus à Emathia en Grèce ancienne")
7. H.A. Hürter (1988) page 26 : "...nach einer Gruppe der griechischen mythologie, den Musen oder Pieriden, benannt". (" d'après un groupe de la mythologie grecque, nommé les Muses ou Piérides")
8. Perrein et al. (2012) p. 145: "Du nom d'une région voisine de Macédoine, la Pièrie, voisine du mont Olympe, qui aurait été le séjour des Muses et dont celles-ci prirent le nom : les Piérides".
9. Doux et Gibeaux (2007) ; Piéride, Pieris : nom de l'une des Muses, (les Muses portent en grec le nom de "Piérides"), sensées vivre sur le mont Piérus, proche de l'Olympe".
Mes conclusions.
On ne me fera pas choisir entre Ovide et Lucrèce, entre le merveilleux et la lucidité. Mais la version d'Ovide donne des ailes plus grandes à mon imagination, qui transforme les papillons blancs en avatars des belles chanteuses effrontées défiant ces dames les Muses éternelles. La vaine tentative de l'éphémère pour échapper à son destin reçoit ici mon suffrage.
3. Nom d'espèce : Pieris brassicae (Linnaeus, 1758)
a) la publication originale.
Protonyme :P[apilio] D[anaus] , Linnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 824 pp. page 467 .
— Localité-type : : Suède, lectotype désigné par Honey& Scoble (2001)]
Cette espèce a une répartition paléarctique. Elle est présente dans toute la France. Les chenilles se nourrissent sur diverses Brassicaceae.
—Habitat in brassica. "[la chenillle] fréquente les choux"
— Description : P.D alis integerrimis rotundatis: primoribus maculis duabus apicibusque nigris, major. "Papillon Danaus, aux ailes entièrement arrondies ; le plus grand, les ailes antérieures portant deux taches noires et l'extrémité noire."
— Références (mentions bibliogr. complétées si besoin notamment par celles du Fauna suecica) :
- Fauna suecica 1746 n° 799
- Mouffet Ins, 189 f.1.
- Goedart Ins. I; t.11
- Lister Goedart page 16, f.7
- Blank Ins. edit. belg. 24, t.4 f. A-D. / edit. germ p. 19 t.4.
- John Ray, cantabrig. p. 134 papilio brassicaria alba major vulgatissima
-John Ray, Historia insectorum I page 13 n°1 .
-John Ray Ins, p. 348 n°19 Eruca brassicaria maxime vulgaris,nigro, luteo et caerulo coloribus variegata
- James Petiver, musei, p. 85 n° 825 papilio albus vulgaris major.
- James Petiver gazophylacii, t.62 f.3 papilio alba major apicibus nigris
- Vallisn nat. I t.1.
- Swamm. bibl. nat. t.37.96. et in-quart. p. 102 t.13 f.6
- Réaumur ins. I t.29 f.1 et t. 10 f.7.
- Roesel Ins. I. pap. 2
-Albin, p.1, t.1 page 14
- Wilkes Pap. 49 t.2 a 2
— Dans la Fauna Suecica 1746 page 244 n° 799:
Linné fait figurer un nom vulgaire (indiqué "vulgo") : "Brassicaria vulgaris", "le [papillon] commun du chou".
b) Synonymes (INPN, Muséum) et sous-espèces.
- Papilio brassicae Linnaeus, 1758
- Pieris brassicae brassicae (Linnaeus, 1758)
- Pieris brassicae wollastoni* (Butler, 1886)
*Thomas Vernon Wollaston est un malacologiste et un entomologiste britannique, (1822 -1878) membre de la Linnean Society of London et qui fit durant l’année 1855 quatre longs voyages à Madère.
Tshikolovets retient trois sous-espèces en Europe et dans le bassin méditerranéen :
- brassicae Linnaeus, 1758 ;
- wollastoni Butler, 1886. Localité-type : Madère. Ce taxon est considéré comme une espèce à part entière par Fauna Europaea.
- azorensis Rebel, 1917. Localité-type : les Açores.
c) étymologie.
Brassicae : (Linnaeus, 1758) désigne le genre de la plante-hôte, Brassica, genre qui a d'ailleurs été nommé par Linné lui-même en se contentant d'utiliser le nom latin brassica, ae, f, "chou". Voir Linné, 1753, Species plantarum p. 466.
C'est le Chou potager Brassica oleracea qui est la plante hôte, avec le Colza Brassica napus, la Ravenelle Raphanus raphanistrum, et la Grande capucine Tropaeolum majus. L'épithète oleracea vient selon le Gaffiot du latin (h)olus, oleris signifie " légume, herbe potagère" comme dans la 4eme Géorgique de Virgile, v. 130. La traduction par "chou potager" est donc littérale.
Parmi les neuf espèces du genre botanique Brassica de Linné, le huitième porte le nom de eruca, nom latin désignant la roquette...mais aussi par homonymie "la chenille".
d) étymologie autour du Chou.
— Le nom brassica était utilisé en latin classique pour désigner le chou (Pline, 19, 136) et vient du grec prasike signifiant "légume", le chou passant dans l'Antiquité comme le légume par excellence;
— le nom français -chou (1175) est issu du latin caulis, "tige des plantes" (caulis brassicae, Caton, R. R. 157, 2). La racine indo-européenne *kaul- se rapportait à l'idée de creux, et se retrouve dans le grec ancien καυλός, kaulos, "tige d'une plante, chou, tige creuse". La même racine a donné (Littré) le wallon, cau ; bourguignon chô ; le picard, caulet, colet ; le provençal caul ; l'espagnol col ; le portugais couve ; l'italien cavolo. Littré pouvait ajouter l'allemand kohl et le néerlandais kool. C'est d'ailleurs le néerlandais koolzaad "graine de chou" qui a donné notre "colza".
Dans le vieux français,(Littré toujours) au singulier, nominatif li chols ou chos ou chous, régime le chol ; au pluriel, nominatif li chol, régime les chols ou chos ou chous.
On pense que le pluriel en -x des choux est lié aux séquelles d'une forme abréviative médiévale remplaçant la finale -us par un -x "pour économiser le parchemin" (MDR), ou selon Nina Catach car "la présence ancienne du l final (1606 choul) a également favorisé le maintien du x final au pluriel (cf. ciel / cieux)".
— L'anglais cabbage provient du moyen-anglais caboge, lui-même issu du moyen-français caboche "tête", de l'ancien français caboce, diminutif du latin caput.
Hübner, das kleine Schmettelingsbuch, planche 16, fig.1, 2, 3 : Kohlweißling :
II. Noms vernaculaires.
Le premier nom fut anglais et fut attribué par James Petiver en 1703 : "The Greater White Cabbage Butterfly". Ce nom fut repris par Geoffroy en 1762 en français sous la forme "Le grand papillon blanc du chou", simplifié par Engramelle en 1779 par "le grand papillon du chou", placé dans le genre Piéride par Godart en 1721 en "La Piéride du chou", et ce dernier nom fut confirmé en 1986 comme nom vernaculaire principal par G.C. Luquet. En 1771, Walckenaer avait créé le joli nom de "Papillon Brassicaire", mais qui n'était qu'une transcription de Papilio brassicae.
0. Avant l'Âge des Noms Français : les auteurs étrangers .
Le premier nom scientifique de 1758, et le premier nom en français de 1762, ont été précédés par des noms donnés par les auteurs de langue anglaise, à commencer par James Petiver en 1695.
Les auteurs étrangers qui ont précédé Linné (1758) sont :
a) Thomas Mouffet 1634 Ins, 189 f.1 : la chenille. In brassica eruca oritur capite cyaneo, corpore flavis...
b) Jan Goedart 1662-1667 Ins. I; t.11 et Lister Goedart 1685 16, f.7
c) James Petiver 1703 gazophylacii naturae t.62 f.3 : "papilio alba major apicibus nigris"
c') James Petiver, 1695-1703 musei p. 85 n° 825 "papilio albus vulgaris major. The greater white Cabbage Butterfly. Thus and the next produces Catterpillars which feeds on the cabbage"
d) John Ray 1710 Historia insectorum p. 348 n°19 : "Eruca brassicaria maxime vulgaris,nigro, luteo et caerulo coloribus variegata" et I page 13 n°1
- John Ray, cantabrigriens. p. 134 : "papilio brassicaria alba major vulgatissima"
John Ray n'indique pas de nom, mais donne une "phrase spécifique" en latin d'une vingtaine de mots, précédant la description, et qui sert de dénomination.
e) Eleazar Albin, 1720, A national history of english insects, Planche I p.15 . Albin donne la description, avant Réaumur, des Ichneumons qui parasitent les chenilles.
f) Blank Ins. edit. belg. 24, t.4 f. A-D. / edit. germ p. 19 t.4.
g) Antonio Vallisneri c1733 nat. I t.1.
h) Réaumur 1734 Mémoires ins. I t.29 f.1 et t. 10 f.7.
i) Jan Swammerdam 1737 bibl. nat. t.37.96.
i') Jan Swammerdam, in-quart. p. 102 t.13 f.6
j) Roesel 1746 Ins. I. pap. 2 tabl.4
k) Benjamin Wilkes 1747-49 English moths and butterflies, p.49 t.2 a 2
(voir aussi B. Wilkes, One hundred copper plates )
[Auteurs plus tardifs :
-Esper, [1829] I, tab.II fig. 1. page 52. Danaus Brassicaria, der große Kohlweißling
-Schaeffer (Jacob-Christian) 1766, Icones Insectorum circa Ratisbonam indigenorum, Ratisbonne 1766, 5 tomes in-4° avec 220 planches coloriées . Tab. XI fig.3 et 4, et tab. CXL fig. 3-4
-Jean Gaspard Fuesli ou Füslli), 1775 Verzeichnis der ihm bekannten Schweitzerischen Inseckten N° 547. Der Rohveißling
-Sepp. Nethderland. Ins. Tab. II.
-Mullers, Syst. Nat. Tom. 5 page 588 sp. 75.]
o') Avant l'Âge des Noms Français : Réaumur.
René-Antoine Ferchault de Réaumur, 1734 Mémoires pour servir à l'histoire des insectes, Tome 1.
Réaumur s'intéresse aux secrets des métamorphoses des chenilles et des chrysalides. Il ne porte aucun intérêt à la taxonomie, et encore moins aux noms des animaux, mais à leurs fonctionnements. Pour désigner notre papillon, il parle de "belle chenille du chou" :
—Huitième Mémoire : Des chrysalides en général, et à quoi de réel se réduisent les transformations apparentes des chenilles en chrysalides, et des chrysalides en papillons.
- Planche XXII, fig. 1 page 382. "..une chrysalide angulaire dont la tête se termine par une pointe, en proue de galère ; elle vient de la belle chenille du chou"
—Onzième Mémoire De l'industrie des chenilles qui, pour se métamorphoser, se suspendent par un lien qui leur embrasse le dessus du corps, et des crysalides qui sont suspendues par le même lien.
- Planche XXVIII fig.8 "est celle d'une chenille que nous avons nommé la plus belle de celles du chou".
- page 486 planche XXIX fig. 1 et 2 "Papillon de la plus belle des chenilles du chou"
- Planche XXXIII fig.2 : chenille parasitée par l'ichneumon
- Planche XXXIV, fig.2 : id
Ce que nous perdons en terme de zoonymie nous est rendu au centuple en termes de précisions d'observation de la façon dont la chenille tisse les fils et se transforme en chrysalides. Ces détails n'avaient jamais été décrits avec tant de minutie et de clarté ; tout simplement, Réaumur est le premier à les décrire.
1. Le grand papillon blanc du chou, Geoffroy, 1762.
Le grand papillon blanc du chou, Etienne Louis Geoffroy, Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris, tome II, p. 68-69, 1762 qui cite 17 auteurs Linné 1758, Moffet, Réaumur, etc. Geoffroy a inversé mâle et femelle, attribuant les points noirs de l'une à son conjoint, ce dont chacun se goberge. C'est mesquin. Seule la femelle présente des points noirs sur le dessus des ailes antérieures.
Geoofroy décrit ces espèces dans son Cinquième et dernier chapitre avant les Sphinx et les Nocturnes sous le titre général de Les papillons du chou, ou Brassicaires.
2. Le grand papillon du chou, Engramelle 1779.
Curieusement, ce papillon si commun n'apparaît que dans le volume II.
Le grand papillon du chou, Jacques Louis Engramelle 1779, Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 2 page 207, n°49, fig. 102.
On y lit une bonne description du développement des chenilles link
Les œufs ayant été pondus sur les feuilles de chou, les chenilles "éclosent au bout de quinze jours, et vivent en société jusqu'à leur transformation. Leur corps est traversé par des rayes de diverses couleurs. Il y en a trois jaunes, une sur le dos, et une de chaque coté du ventre. L'intervalle entre ces rayes est rempli par d'autres d'un fond bleuâtre. Elles sont chargées de taches ou de points noirs formé par des tubercules, du centre de chacun desquels il part un poil. Elles ont seize pattes. La voracité de ces chenilles est extrême, et chaque jour elles mangent plus du double de leur poids. Elles préfèrent les choux à toute autre nourriture, mais vivent aussi, comme toutes celles de leur famille, sur les autres plantes crucifères. Elle ne touchent jamais aux feuilles des arbres, et mourraient plutôt de faim.
"Leur démarche est lente. Trois semaines leur suffisent ordinairement pour prendre leur entier accroissement. Lorsqu'elles y sont parvenues, c'est-à-dire au commencement de Septembre pour les plus hâtives, et au mois de décembre pour les plus tardives, elles vont à d'assez grandes distances chercher quelques murs pour s'y transformer. Plusieurs s'y attachent à plat la tête en haut ou un peu incliné ; mais la plupart cherchent le dessous des corniches, et rentrent même dans l'intérieur des bâtiments.
" Avant de se transformer en chrysalides, elle tapissent de leur soie la place où elles veulent se fixer, et s'y attachent avec un lien entre le cinquième et le sixième anneau."
On sait depuis Réaumur (1734) combien ces chenilles sont fréquemment la proie "des vermisseaux de mouches ichneumones" qui filent des cocons de soie jaune : Réaumur l'ingénieux avait songé à en exploiter le fil. Il s'agit d'Apantales glomerulus et de Microgaster granulatus. En Australie, le parasite Cotesia glomeratus l'a éradiqueé de ce continent.
3. P.C. (du chou) , Charles de Villers, 1789.
C. de Villers, Caroli Linneai Entomologia, 1789, page 8 .
Simple traduction entre parenthèse du nom scientifique.
4. P[apillon] Brassicaire Walckenaer 1802.
Papillon Brassicaire, Walckenaer Faune parisienne 1802 page 267 n°18 .
.
5. Le genre Piéris Latreille, 1804.
: Histoire naturelle, générale et particulière des crustacés..vol. 14 page
Le nom français de Piéris a été créé en 1804 comme un genre par P.A. Latreille dans ses tableaux Méthodiques. Ce genre inclut les danaïdes blanches, c'est-à-dire les papillons que Linné a classé, dans son Systema naturae p. 468, sous le titre Danai Candidi, aux numéros 56 à 74. Latreille reprend ce Genre Piéris en 1810 dans ses Considérations générales sur l'ordre naturel des insectes page 351.
Le nom français de Piéride a été créé par plus tard Godart, collaborateur de Latreille, en 1819 en séparant ce genre Piéris de Latreille en deux nouveaux genres, Coliades (les jaunes) et Piérides (les blancs). Monta-t-il ses Piérides en neige ?
6. Piéride du chou, Godart et Latreille, 1819.
LATREILLE (P.A), GODART (J.B) 1819 , Encyclopédie méthodique, ou Entomologie, Paris : Vve Agasse tome 9, 1819, page 158 n° 138.
Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.
7. Piéride du chou , Godart 1821.
La Piéride du chou, Jean-Baptiste Godart, Histoire naturelle des Lépidoptères tome 1, Paris :Crevot, 1823 p. 48-4 n° VI, Illustration (femelle) planche 2 ter fig.1 par Vauthier (Peinture et dessin) et Lanvin, graveur.
Ce nom a été repris par tous les auteurs : par Hippolyte Lucas (1834), toujours fidèle à Godart, P.A. Duponchel en 1849 page 53, etc
De même Le Borgne de Kermorvan, dans Le Tableau Systématique des lépidoptères du Finistère (Souvestre, 1836) page 165, utilise ce nom de "Piéride du chou" avec les initiales c., " commun".
La Chenille.
1. Pieris in Boisduval, 1833.
J.A. Boisduval, P. Rambur, A. Graslin 1832, Collection historique et iconographiques des chenilles Papillonides Pl. 4 fig 1, 2, et 3. image BHL
2. La Piéride du chou (Duponchel, 1849).
Philogène Auguste Joseph Duponchel, Iconographie et histoire naturelle des chenilles pour servir de complément à l'Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de MM. Godart et Duponchel Paris :1849. page 50 n° 7 Planche III fig.7 a-b.
6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986.
Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet propose de retenir le nom de "La Piéride du Chou" comme nom principal. Il rejette "Le Papillon du Chou" comme "nom équivoque pouvant prêter à confusion avec d'autres espèces" et qu'avait employé l'auteur suisse P-A. Robert, mais il tolère "La Grande Piéride du Chou", trouvé dans un ouvrage allemand de Danesh et Dierl adapté en français en 1967, et dont il constate pourtant qu'il n'est qu'une traduction littérale de "großer Kohlweißling". Il oublie que ce nom rappelle (ou traduit) lui-même celui de "Grand papillon blanc du chou" créé par Geoffroy (1762), certes un peu long, mais respectable pour des raisons historiques.
"La Piéride du Chou" rejoint ainsi, parmi les Pieridae, une série de vingt-deux espèces dont le nom est construit sur le schéma "Piéride + qualificatif", et dont dix-neuf ont été créés par G. Chr. Luquet.
7. Noms vernaculaires contemporains :
Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent le nom scientifique de Pieris brassicae pour présenter ce papillon dans les titres , alors que le nom vernaculaire "Le grand Papillon du Chou de Geoffroy" n'est utilisé que pour la légende de l'illustration (page 52).
Une belle unanimité...mais faut-il mettre la majuscule à Chou ?
—Bellmann / Luquet 2008 : "La Piéride du Chou".
— Chinery / Luquet 2012 : "La Piéride du Chou"
— Doux & Gibeaux 2007 : " La Piéride du Chou ".
— Higgins & Riley /Luquet 1988 : "La Piéride du Chou ".
— Lafranchis, 2000 : " La Piéride du chou " .
— Perrein et al., 2012 : "Piéride du Chou" .
— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : "Piéride du chou".
— Wikipédia : "La Piéride du chou"
III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.
- Grosser Kohlweissling en allemand
- Suur-kapsaliblikas en estonien
- Kålfjäril en suédois
- Kaaliperhonen en finnois
- Lagarta da couve en portuguais
- Kopūstinis baltukas en lithuanien
- Mlynárik kapustový en slovaque
- Bělásek zelný en tchèque
- Groot koolwitje en néerlandais
- Kapusov belin en slovène
- Stor kålsommerfugl en norvégien.
- Káposztalepke en hongrois
- Kələm kəpənəyi en azerbaïdjan
- Groosse Wiislig en dialecte alémanique
- Grutte Wite Koalflinter en frison
- Bjełůnek en silésien
- Kabespäipel en luxembourgeois
- La Cavolaia maggiore en italien
- mariposa de la col/ mariposa común en espagnol
- Blanqueta de la col en catalan
- Büyük Beyazmelek Lahanakelebeği en turc
- Білан капустяний en ukrainien
- Зелева пеперуда en bulgare
- Bielinek kapustnik en polonais
1. langues gaéliques : irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).
-
Bolb cabáiste en irlandais
- Baneag vooar en mannois.
-
dealain-dè mhòra gheala dealan-dè mòr geal, leòmainn a' chàil en gaélique écossais*
2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welsh, cymraeg).
-
pas de nom en breton avant 2014 ;
-
Gwyn mawr en gallois.
*Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources. http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html
Voir aussi :http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR
IV. Zoonymie vernaculaire anglo-saxonne ( M.A Salmon, 2000).
Le nom proposé par Geoffroy est en réalité emprunté par traduction aux auteurs anglais qui ont été les premiers à nommer ce papillon décrit par Moffet en 1634. C'est Michaël.A. Salmon (The Aurelian Legacy, 2000) qui a colligé toutes les publications nécessaires, jusqu'à éplucher la moindre feuille de chou, pour donner la liste suivante :
- The Greater White Cabbage-Butterfly: (Petiver, 1703), soit "le plus grand des papillons blancs du chou".
- the Great Female Cabbage-Butterfly : (Petiver, 1717)
- The Great White Butterfly : (Albin, 1720)
- The Large White Garden Butterfly , ou The Large Garden White Butterfly : (Wilkes, 1747-49 ; Lewin, 1795; Donotan, 1808 ; Humphreys & Westwood, 1841 ; Wood, 1853 ; W.E. Kirby (1), 1906 ; Newman & Leeds (3), 1913 ; Heslop, 1959)
- The Great White Cabbage Butterfly : ( Berkenhout, 1769 ; Stepnes, 1856)
- The Large White : (Haworth, 1803 ; Jermyn, 1824 ; Morris, 1853 ; South, 1906 ; Newman & Leeds (1), 1913)
- The Large Cabbage : (Samouelle, 1819)
- The Large White Cabbage Butterfly : Brown, 1832 ; Newman & Leeds (2), 1913
- The Cabbage (Rennie, 1832)
- The Great White (var.) : (Wood, 1852)
- The Large Cabbage White Butterfly : ( W. f. Kirby, 1896 ; W. E. Kirby (2), 1906)
On voit avec quel sérieux et quelle minutie Salmon a su se consacrer à la zoonymie vernaculaire anglo-saxonne, et le travail qu'il nous reste à accomplir.
ILLUSTRATIONS.
Albin, 1720 pl.I GDZ
Roesel 1746 planche IV page 91
Bibliographie, liens et Sources.
— Funet : Pieris.
— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) :Pieris brassicae
— UK Butterflies :Pieris brassicae
— lepiforum :http://www.lepiforum.de/lepiwiki.pl?Pieris_Brassicae
—Images : voir les superbes dessins de Hübner .
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II. Bibliographie entomologique : Rhopalocères.
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— MERIAN (Maria-Sibylla) Der Raupen wunderbare Verwandelung, und sonderbare Blumen-nahrung: worinnen, durch eine gantz-neue Erfindung, Der Raupen, Würmer, Sommer-vögelein, Motten, Fliegen, und anderer dergleichen Thierlein, Ursprung, Speisen, und Veränderungen, samt ihrer Zeit, Ort und Eigenschaften (Band 2) Nürnberg , Frankfurt , Leipzig, 1683 Volume 2 (insectes d'Europe) digitalisé par Universitätsbibliothek Heidelberg;
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III. Boite à liens.
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— site d'identification ;http://r.a.r.e.free.fr/interactif/photos%20nymphalidae/index.htm