Les 28 stalles du XVIe siècle de la Vie de Jésus, dans la sacristie de la cathédrale Saint-Julien du Mans.
La cathédrale possédait au XVIe siècle 96 stalles, réparties en deux ensemble de 48 de chaque coté du chœur tandis que les bancs des enfants de chœur étaient placés au fond, contre le jubé. En 1562, la cathédrale est mise à sac par les Huguenots qui s'en prennent au jubé, détruisent les tombeaux, les statues, les autels, les sculptures, les vitraux, les stalles, les reliquaires, les orgues, le sépulcre du Christ, et à l'extérieur du monument, les statues des galeries du chœur, de la nef et de la grosse tour. Les chanoines décident rapidement la réfection des stalles et dès 1563, les moines de la Couture, puis, en 1571, ceux de Saint Vincent, offrirent du bois pour leur confection. Le travail fut terminé en 1576. Mais elles furent mutilées plus tard sous l'évêque Grimaldi en 1768, puis recouvertes en 1830 d'une couche de peinture jaune sous l'évêque Carron. Enfin en 1855, sous l'épiscopat de Mgr Nanquette, les dossiers de ces stalles furent définitivement démontés et 28 d'entre eux furent dressés sur les murs intérieurs de la sacristie, incorporés dans un meuble en menuiserie : il ne restait que 69 stalles y compris d'autres qui furent placées dans le déambulatoire, et on en décrit actuellement 50 au total. Leurs scènes représentent la vie du Christ, avec quelques allégories s'insérant dans les motifs de décoration, et portent les dates de 1575 et de 1576.
Leur intérêt repose sur :
- l'admiration suscité par ce travail de sculpture en chêne.
- L'éventail des motifs baroques d'ornemanistes en registre inférieur.
- le document iconographique que ce corpus représente, à étudier pour recherche leurs sources (gravures) et leur comparaison avec d'autres supports, notamment pour moi les Passions des verrières.
- les circonstances de leur création après le saccage par les protestants, afin d'y déceler un argumentaire lié à la Contre-Réforme (comme s'y est consacrée Laurence Riviale pour les vitraux de Normandie).
Enfin, je rappellerai que la cathédrale de Saint-Claude dans le Jura possédait un ensemble très précieux de stalles du XVe siècle : lorsqu'un incendie le détruisit en grande partie, les chercheurs découvrirent que ce chef d'œuvre souvent célébré n'avait jamais fait l'objet de description détaillée ou d'étude approfondie. Au Mans, ces panneaux sont si disponibles aux visiteurs que je n'ai trouvé en ligne aucune étude critique récente (bien que je ne doute pas, comme on n'en doutait pas non plus à Saint-Claude, que des travaux confidentiels soient déposés dans les services ad hoc) : n'attendons pas qu'il soit trop tard.
C'est ici un travail de touriste, avec les photographies prises lors d'une rapide visite à midi sur ma route vers Chartres, lors de laquelle j'ai été surpris par la qualité de ce que je découvrais, mais où les panneaux étaient peu accessibles pour certains, à contre-jour ou dans la pénombre pour d'autres : j'ai fait ce que j'ai pu, en passant. D'autres viendront j'espère pour mieux faire.
Je débute par le panneau daté 1576.
42. Noli me tangere : Jésus apparaissant après sa résurrection sous la forme d'un jardinier à Marie-Madeleine.
Chaque dossier est encadré par une architecture à arcature en plein cintre soutenu par deux colonnes. Deux figures (ici, deux têtes d'anges) occupent les coins supérieurs. Sous cette architecture, le panneau se divise en deux parties, l'une historiée selon les différents épisodes de la Vie de Jésus et l'autre décorative, qui réalise une console où s'appuie la scène.
a) Scène historiée.
Ici comme dans d'autres exemples, plusieurs temps du récit trouvent place dans des registres ou des zones différentes. Jésus coiffé d'un chapeau de jardinier, mais nimbé, vêtu d'une robe ceinte à la taille, tenant une bêche à manche en T, tend la main (qui porte les stigmates de la crucifixion) vers Marie-Madeleine qui recule sous l'effet de la surprise ou de l'effroi. Elle est tombée à genoux, a lâché le flacon d'aromates, et semble pousser un cri d'exclamation. Toujours élégante, elle porte une robe dont la ceinture est centrée par une broche, une chemise au col ruché et un chaperon à longs rubans. Ce mouvement des deux personnages illustre mal le Noli me tangere, "Ne me touches pas" Jn 20:17 du Christ qui supposerait un élan inverse.
Au dessus, deux anges les regardent depuis l'ouverture de la grotte qu'ils gardent. Au loin, le Golgotha ou Mont du Crâne, et ses trois croix.
b) motif décoratif.
Rubans dont les entrelacs savants dégagent trois orbes, recevant des fruits et, au centre, un triangle avec la date : 1576.
La date de 1576 :
- 14 ans après la prise de la ville par les calvinistes et le saccage de la cathédrale (1562) et 4 ans après le Massacre de la Saint-Barthélémy (24 août 1572).
-
En décembre 1575, Jean Casimir, fils du comte palatin, pénètre avec 25.000 hommes dans l'est du royaume qu'il dévaste. En 1576, la fuite du roi de Navarre assigné à la cour depuis quatre ans, l'encerclement de Paris par les troupes coalisées et leur supériorité numérique contraignent Henri III à s'incliner. La paix est signée à Etigny.
Le 6 mai 1576, le roi accorde l'édit de Beaulieu qui répond favorablement aux revendications des Malcontents de François d'Alençon. Il accorde aux protestants la liberté de culte et des places de sûreté (garanties militaires). Il crée dans les parlements des chambres mi-parties où les protestants et les catholiques sont représentés à parts égales. Le roi indemnise également toutes les victimes de la Saint-Barthélémy. - Le roi est Henri III (1574-1589).
- Épiscopat du cardinal Charles d'Angennes de Rambouillet, de 1556 à 1587. "Charles d'Angennes est le deuxième fils de Jacques d'Angennes (m. 1562), seigneur de Rambouillet, gouverneur du Dauphiné, et le frère de Nicolas d'Angennes seigneur de Rambouillet. Il est élu évêque du Mans en 1556, mais ne prend possession de son diocèse qu'en 1560. Pendant son épiscopat, Le Mans est attaqué par les calvinistes et la cathédrale Saint-Julien est gravement vandalisée. Il est ambassadeur du roi Charles IX auprès de Pie V et ambassadeur de la France au Saint-Siège à partir de 1558. D'Angennes participe au concile de Trente à partir de 1562. Le pape Pie V le crée cardinal lors du consistoire du 17 mai 1570. Le cardinal d'Angennes participe au conclave de 1572, lors duquel Grégoire XIII est élu pape, et de 1585 (élection de Sixte V)". (Wikipédia)
- Pontificat de Pie V.
- Fin de la 5ème guerre de religion (1574-1576).
- Le Concile de Trente a eu lieu de 1542 à 1563.
Je poursuis ma visite en me déplaçant dans la sacristie de la gauche vers la droite, (c'est à dire pour l'instant vers la sortie) : les scènes vont décrire la période qui suit la Résurrection et où le Christ se manifeste à ses disciples.
43. Les disciples d'Emmaüs.
a) Scène historiée.
Il faut, pour les catholiques, voir dans cet épisode évangélique une preuve de l'institution de l'Eucharistie non seulement comme sacrement (ce que les protestants reconnaissent), mais comme une célébration qui n'est pas qu'une commémoration, mais la transformation des espèces (pain et vin) en corps et sang du Christ selon le dogme de la transsubstantiation ( que les protestants ne reconnaît pas).
Deux pèlerins (bâton de marche dont l'un est un bourdon avec sa calebasse qui sert de gourde ; chapeau proche d'un bonnet à glands ; pèlerine ; besace) dont l'un se nomme Cléopas marchent avec le Christ qu'ils ne reconnaissent pas encore ; ils ne l'identifient que dans la scène supérieure où, arrivés dans l'auberge, il rompt le pain.
Luc 24:30 :et factum est dum recumberet cum illis accepit panem et benedixit ac fregit et porrigebat illis Luc 24:35 et quomodo cognoverunt eum in fractione panis. "Pendant qu'il était à table avec eux, il prit le pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna.[...] comment ils l'avaient reconnu au moment où il rompit le pain"
Ce geste illustré dans la lunette est très important pour l'Église puisque le premier nom de la messe pour les chrétiens des catacombes a été fractio panis "fraction du pain" (en grec klasis tou artou) qui est fractio Verbi, "partage de la Parole" et fractio Vitae, "partage de la Vie". Ce geste est une fracture tout autant qu'une fraction, et rappelle que la brisure du pain est le préalable à son partage tout comme le sacrifice du Christ et sa mort est la condition de l'Eucharistie.
b) motif décoratif.
Ce motif est ici remplacé, et seulement ici, par une autre scène historiée qui est une caricature violente d'un office de l'Église réformée. Vingt-deux personnages des deux sexes sont réunis, mais six démons sont aussi avec eux et leurs tendent des liens. Au centre, sous une colonne et sur un piédestal, leur chef mène la danse de sa baguette.
La traduction de la Bible en français était alors condamnable pour l'église et considérée comme une vulgarisation coupable ; a fortiori l'accès des laïcs à la lecture des textes saints, et, comble de forfaiture, par une femme est ici dénoncé.
Calvinisme au Mans et prise de la ville en 1562 (voir mes sources infra)
Les premiers prédicateurs du calvinisme, dans le Maine furent Henri Salvert, qui y vint de Tours en 1559, et Merlin, de La Rochelle, un des disciples de Théodore de Bèze. Près du Mans, Mamers devint bientôt l'un des plus ardents foyers du protestantisme dans cette contrée. La première communauté de l'église réformée selon l'Évangile du Mans fut établie en 1561 et organisée par Pierre Merlin. On y trouve outre le pasteur, dix anciens et deux diacres beaucoup d'artisans, mais aussi des gentilshommes (près d'un huitième de la noblesse) et surtout une majorité de magistrats et d'officiers.
Le refus du Parlement de Paris d'enregistrer l'édit de tolérance ou paix de Saint-Germain signé le 17 janvier 1562 autorisant la pratique limitée du culte réformé afin d'apaiser les tensions entre les deux partis, et le massacre de Wassy par les catholiques du duc de Guise au mois de mars font échouer la politique de conciliation voulut par la régente Catherine de Médicis. Partout en France les huguenots prennent les armes.
Le 3 avril 1562, conformément à la politique du chef du parti huguenot, le prince de Condé, les protestants du Mans prennent pacifiquement le contrôle de leur ville avec l’intention déclarée de défendre le roi contre les menées des factieux catholiques. La prise de la cité se fait sans coups férir avec l'appui des troupes de Bellesme et de Mamers. En l'absence du connétable, les chefs calvinistes s'emparent des clés de la ville et ferment les portes. Immédiatement des patrouilles se forment pour éviter tout désordre et crime.
L'évêque Charles d'Angennes prend la fuite en emportant une partie du trésor de la cathédrale, trésor qu'on ne retrouva jamais, et se réfugia dans son château de Touvoye. Les nouveaux chefs de la cité envoient alors un député à la reine pour lui expliquer qu'ils n'avaient agi que pour se soumettre au roi contre les menées des Guises. Mais entre temps le Parlement de Paris a déclaré les huguenots criminels de lèse-majesté, autorisant par là leur poursuite et mise à mort.
C'est à partir de ce moment que les événements dégénèrent au Mans et dans sa région. Dans la ville même la foule s'en prit aux riches couvents des Jacobins et des Cordeliers qui furent pillés et brûlés . Le 7 mai la cathédrale Saint-Julien fut à son tour mise à sac, les images profanées, les tombeaux des comtes et des évêques brisés.
Sortant de la ville les pilleurs se répandirent dans les villages alentours, affrontant quelques paysans qui s'opposaient à eux. D'après les chroniqueurs de l'époque, les protestants firent alors régner la terreur, opprimant les catholiques,en représailles des ordres donnés par les Guises d'exterminer tout protestant dans les villes du Maine. L'un des chefs calvinistes le plus redouté était René de Rouvraye, sire de Bressault surnommé "ce diable de Bressault" qui terrorisa le Maine et l'Anjou de 1562 à 1572 date de son arrestation et exécution à Angers. S'en prenant essentiellement aux biens ecclésiastiques il pilla à la tête d'une troupe de brigands les églises et les couvents, torturait les religieux , et portait en baudrier leurs oreilles coupées.
En 1562 il prit part au pillage de la cathédrale Saint-Julien du Mans avant de s'enfuir vers la Normandie lors de la reprise de la ville par les catholiques en juillet.
Les objectifs de ces méfaits sont divers : financement de la guerre, enrichissement personnel mais aussi purification religieuse et pratique du "vandalisme pédagogique" consistant à détruire les images et les croix pour faire remarquer que Dieu reste muet devant ce que les catholiques considèrent comme un sacrilège. Les destructions nombreuses d’images et d’objets sacrés s’inscrivent en effet dans une vague d’iconoclasme qui touche tout le pays, cet acharnement populaire traduisant à sa manière la condamnation calviniste des images et des reliques porteuses de pratiques superstitieuses.
Cette situation se maintiendra jusqu’au 11 juillet, date à laquelle la ville est abandonnée, délivrance qui fut attribué à un miracle de sainte Scholastique, patronne de la ville fêtée ce jour-là.
On ne s'étonnera pas de voir de nombreux membres de cette assemblée coiffés du bonnet carré (mortier) des magistrats, lorsqu'on lira la liste des personnes qui prirent le contrôle de la ville : le lieutenant particulier du sénéchal, Jehan de Vignolles et Marie Mestayer sa femme ; le juge magistral criminel du siège présidial, maître Thibault Bouju et Marie Trouillart, sa femme ; la plupart des gens du roi ; des gardes des remembrances ; un grand nombre des membres du corps de ville, quatre conseillers magistrats, des procureurs du roi et des avocats du roi au siège présidial, le prévôt des marchands, le contrôleur du grenier à sel, et autres personnes nantis du pouvoir.
Le Présidial du Mans, ou Tribunal de justice venait d'être institué, comme 60 autres en 1551 par Henri II ; il comprenait un Président, un Lieutenant-Général, un Lieutenant criminel : juge des affaires criminelles, un Lieutenant particulier assesseur criminel, un Chancelier ; des Conseillers (juges), des contrôleurs, secrétaires, etc...
Sur Jean de Vignolles : voir Hôtel de Vignolles au Mans.
44. Jésus se manifeste au dix apôtres.
a) scène historiée : Jean,20:19:23
Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu'ils avaient des Juifs, Jésus vint, se présenta au milieu d'eux, et leur dit: La paix soit avec vous! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent dans la joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau: "La paix soit avec vous! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie." Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit: "Recevez le Saint Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus."
Ce texte est un argument pour la validité du sacrement de Pénitence (la Confession), alors que la confession n'est pas retenu comme un sacrement par les calvinistes. (Pour Luther, l'Eglise, par le ministère des clefs, elle a le pouvoir de pardonner les péchés.)
b) motif décoratif :
coquille Saint-Jacques, fruits, gousse de pois, draperies.
45. Incrédulité de saint Thomas.
a) scène historiée. Jean 20:24-29
Le Christ ressuscité apparaît aux onze apôtres :
Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d'eux, et dit: La paix soit avec vous! Puis il dit à Thomas: "Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois". Thomas lui répondit: "Mon Seigneur et mon Dieu!" Jésus lui dit: "Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru!"
Thomas, dont le nom signifie "jumeau" en araméen, est, dans le Credo apostolique, associé au cinquième article "Il est descendu aux enfers ; le troisième jour il est ressuscité des morts" : s'il représente communément l'incrédulité (comme disent les bretons Thomas na gredas, na welas, "Thomas ne croit pas s'il ne voit pas"), il est aussi le témoin clef de la Résurrection.
b) motif décoratif : masques et fruits.
46. La pêche miraculeuse
a) scène historiée Jean 21:1-14.
Une pêche miraculeuse racontée en Luc 5:1-11 survient avant la résurrection, mais ce panneau, placé dans cet ordre, fait référence au récit de Jean et au miracle survenu après la résurrection. Il s'agit encore (cf Emmaüs) d'une référence à l'Eucharistie. Mais, selon l'homélie 24 de Grégoire le Grand, c'est aussi une métaphore décrivant les apôtres appelés à devenir pêcheurs d'hommes. C'est encore là que Jésus dit à Pierre "pais mes agneaux" (pasce agnos meos ; en grec : "mes petits agneaux") puis "pais mes brebis" (pasce oves meas), en le désignant ainsi comme le berger des fidèles. Ce terme pastoral est repris par Pierre dans sa première épître : 1 Pierre 5.2 "Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement".
On peut y voir la confirmation de l'apostolat de Pierre et l'institution du pouvoir temporel et spirituel de Rome, que conteste les protestants.
Selon le texte, le filet des apôtres ramena à terre 153 poissons. Pourquoi ce nombre ? Saint Augustin dans sa glose remarqua que c'était la somme des nombres entiers jusqu'à 17 (Traité de l'évangile de saint Jean, Migne, Patrologie Latine, tome 35, col.1963-1964 ). Or 17 est le nombre de peuples cités dans les Actes des Apôtres 2,1-11 dans le récit de la Pentecôte comme étant "toutes les nations qui sont sous le ciel" : dans cette interprétation, 153 correspond à "la multitude des chrétiens", c'est donc l'effectif du cheptel confié à Pierre.
Peu de détails remarquables sur la stalle elle-même ; Jean est debout devant Jésus et tient un poisson alors que Pierre est à genoux pour trier le filet, devant un grill où cuisent les poissons. La forme des embarcations, très creuses avec un château-avant défendu par des créneaux évoque les carvelles médiévales plutôt que des barques galiléennes...
b) motif décoratif :
carré central entre deux oiseaux fantasques.
47. Remise des clefs à Saint Pierre.
a) scène historiée.
Nous poursuivons l'évangile de Jean Jn 21:15-17.
Dans le contexte de la Contre-Réforme, ce panneau souligne comme le précédent que l'Église Apostolique et Romaine trouve le récit de son institution dans l'évangile.
b) Motif décoratif.
non photographié...
48. Ascension.
a) scène historiée.
Actes des Apôtres 1:6-10.
b) Motif décoratif :
Masque cornu, têtes animales
49. Pentecôte.
a) Scène historiée.
Actes des Apôtres 2:1-12
Douze apôtres, la Vierge et deux saintes femmes.
b) Motif décoratif.
Comme les deux dates de 1575 et 1576, ce panneau donne une référence historique puisqu'il consiste en un monogramme H couronné. En 1576, l'épisode des guerres de religion reçut le nom de guerre des trois Henri : Henri III , roi de France, chef des royalistes ou politiques; Henri de Navarre chef des protestants; Henri 1er duc de Guise, chef des ligueurs. L'évêque du Mans étant fidèle au roi, il s'agit ici de la marque du roi Henri III.
On peut voir le dernier panneau n° 50 dans le chœur : c'est le dossier de l'ancienne cathèdre .
Fin du cycle de la Vie de Jésus.
Le début du cycle est visible dans le déambulatoire sud (dossiers 1 à 14) et dans le déambulatoire nord (dossiers 15 à 20. Dans la sacristie, la série se poursuit par le n°21 :
Reprise du cycle de la Vie de Jésus dans la sacristie :
21. Jésus marchant sur les flots
a) scène historiée :
Matthieu 14:22-33.
b) motif décoratif.
Ove entre deux oiseaux.
22. Transfiguration.
a) scène historiée.
Matthieu 17:1-8
b) motif décoratif.
"corbeille", fruits, gousses de pois, ...
23. Guérison des dix lépreux
a) scène historiée.
Luc 17:12-19
Partie centrale : les dix lépreux, visage dissimulé par un foulard, et portant à la ceinture deux accessoires, peut-être un gobelet, et une sorte d'étole.
Lunette : parmi les dix lépreux guéris, un seul vient rendre grâce.
24. Le Christ et les petits enfants.
a) scène historiée.
Marc 10:13-16.
Marc 10:46-52.
Dans la lunette : Guérison de Bartimée, mendiant aveugle (?).
b) motif décoratif.
Visage féminin couvert d'une guimpe.
25. Résurrection de Lazare
a) scène historiée.
Jean 11:32-44
A Béthanie, Jésus ressuscite Lazare pourtant enseveli depuis quatre jours, pour la plus grande joie de ses sœurs Marthe et Marie (Madeleine), alors qu'un assistant se pince le nez. C'est l'apôtre Pierre (reconnaissable à son toupet sur une calvitie fronto-pariétale élargie) qui se penche sur le tombeau; Comme d'habitude, Marthe fait sa prude sous sa guimpe tandis que Marie-Madeleine, qui a choisi la meilleure place très près de Jésus, fait la belle avec sa chemise au col ruché et sa coiffure élaborée. En haut, trois pharisiens regardent cela d'un air désapprobateur.
b) motif décoratif.
Ove présenté par deux anges ; masque et fruits.
26. Entrée à Jérusalem. Datation de 1575.
a) scène historiée.
Matthieu 21:1-11.
Comme d'habitude, cette Entrée triomphale à Jérusalem de Jésus monté sur un ânon est associée au récit de Zachée sur son sycomore Luc 19:1-10.
Cette scène est traitée de façon identique sur de multiples enluminures et gravures.
b) motif décoratif.
cuir en médaillon (fleur de lys) tenu par deux anges ; draperies à franges. date 1575.
27. Vendeurs chassé du Temple.
a) scène historiée.
Jean 2:14-22.
b) motif décoratif.
Masque et griffons.
28. Guérison de l' aveugle-né ; fontaine de Siloé.
a) scène historiée
Jean 9:1-12 Partie centrale, Jésus guérit l'aveugle-né en appliquant sur ses yeux un mélange de boue et de salive. Au dessus : Jean 9:7, l'aveugle se rince au réservoir de Siloé, et y voit clair. Dans la lunette : les pharisiens reprochent à Jésus sa guérison un jour de sabbat Jean 9:35-38.
b) motif décoratif.
Médaillon : serpent autour d'une flèche.
29. La Cène : Communion de Judas.
a) scène historiée : la Cène.
Jean 13:21-30
Elle adopte la disposition où la table est parallèle au bord du panneau, le Christ et huit apôtres étant placés d'un coté, deux autres apôtres en bord de table, et deux autres enfin du coté du spectateur.
C'est l'illustration d'un passage de l'évangile de Jean, dans lequel Jésus tend une bouchée à Judas, le désignant ainsi comme celui qui va le trahir. On nomme parfois ce passage Communion de Judas, ce qui ouvre des discussions soit sur le caractère possiblement profanateur de cette communion ( mais l'Eucharistie n'est vraiment instituée que par la Passion), soit sur le libre-arbitre de Judas qui répond à un don et un partage de nourriture par la trahison.
Jean 13:21. Après avoir dit cela, Jésus fut troublé intérieurement et il déclara solennellement: "Oui, vraiment, je vous l'assure: l'un de vous me trahira".
22 Les disciples, déconcertés, se regardaient les uns les autres; ils se demandaient de qui il pouvait bien parler.
23 L'un d'entre eux, le disciple que Jésus aimait, se trouvait à table juste à côté de Jésus.
24 Simon Pierre lui fit signe de demander à Jésus de qui il parlait.
25 Et ce disciple, se penchant aussitôt vers Jésus, lui demanda:
"Seigneur, de qui s'agit-il?"
26 Et Jésus lui répondit: "Je vais tremper ce morceau de pain dans le plat. Celui à qui je le donnerai, c'est lui."
Là-dessus, Jésus prit le morceau qu'il avait trempé et le donna à Judas, fils de Simon Iscariot.
27 Dès que Judas eut reçu ce morceau de pain, Satan entra en lui.
Alors Jésus lui dit: "Ce que tu fais, fais-le vite".
28 Aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait cela.
29 Comme Judas gérait la bourse commune, quelques-uns supposèrent que Jésus le chargeait d'acheter ce qu'il leur fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres.
30 Dès que Judas eut pris le morceau de pain, il se hâta de sortir. Il faisait nuit.
Par cette mise en évidence du libre-arbitre du disciple Judas, ce panneau peut s'inscrire dans les réflexions théologiques de la Contre-Réforme s'opposant aux thèses calvinistes de la prédestination.
Ce choix entre les deux voies du Bien et du Mal peut trouver son illustration dans les deux apôtres situées du coté du spectateur, Judas le traître, et l'autre, dont le nom importe peu, mais qui reste fidèle.
La bouchée est ronde comme une hostie, mais elle a été prélevée dans le plat qui, au centre, contient l'agneau pascal. Un couteau, sur la table, symbolise la trahison, mais il est d'habitude placé près de Judas. Enfin le chien qui ronge quelque reste de repas peut renvoyer à Judas et à sa vile conduite, mais le plus souvent c'est un chat animal lié à Satan) qui est représenté.
Parmi les apôtres on identifie Jean endormi devant Jésus et Pierre qui tient son glaive. En arrière-plan, les murailles de Jérusalem.
b) motif décoratif.
Tête d'angelot, entrelacs, fruits, gousse de pois.
30. Lavement des pieds.
a) scène historiée
Jean 13:1-9 et Jn 9:12-15.
b) motif décoratif.
31. Comparution devant Caïphe.
a) scène historiée.
Matthieu 26:57-66. Le "souverain sacrificateur Caïphe" (au bonnet ostensiblement hébraïque et ridicule) entend les deux témoins, dont le premier commente sur ses doigts le chiffre trois ( Jésus a dit qu'il rebâtirai le temple en trois jours). Cinq soldats amènent le prisonnier et le malmènent.
Dans la lunette : Caïphe déchire ses vêtements alors que ses gardes se livrent à une scène d'outrages.
b) motif décoratif.
?
32. Comparution devant Pilate.
Pendaison de Judas ; Pleurs de Pierre.
a) scène historiée
— Scène principale Luc 23:1-4 Six soldats romains (dont l'armure damasquinée est soigneusement rendue) conduisent Jésus devant Pilate.
Le petit chien qui dort sur sa corbeille m'intéresse puisque je l'ai déjà observé sur les Passions des maîtresses-vitres du Finistère et que j'en ai recherché les origines dans les gravures de Dürer ou de Schongauer, toujours associé à Pilate (mais, jusqu'à présent, hargneux et aboyant). Le vitrail de la Passion (Maîtresse-vitre) de l'église St-Thurien de Plogonnec (29). J'ajoute au dossier "Chien de Pilate" d'autres références, celles de gravures de Wenceslas d'Olmütz (v.1496) ou Michel Wohlgemuth (monogramme W), inventeur de la gravure à l'eau forte : celle où Pilate est accompagné, au Prétoire, de deux chiens, et celle, qui suit la précédente, où Jésus est présenté au peuple par Pilate tandis qu'un chien montre ses dents. ici. En fait, ces gravures, comme celles de Jean de Culmbach (même référence p.383) ou d'autres d'un graveur inconnu, sont des copies de celles de la Passion de Schongauer avec un chien sur l'Ecce Homo (Unterlinden, Colmar) et deux chiens sur la Comparution. Dans cette série, le grand-prêtre est accompagné aussi par un chien.
— Dans la lunette : La pendaison de Judas (Matthieu 27:5) et les pleurs de saint Pierre au troisième chant du coq (Luc 22:62).
b) motif décoratif.
Cuir à masque central, léonin, et têtes à oreilles pointues.
33. La Flagellation.
a) scène historiée
— scène principale : Luc 23:6-12. Jésus est attaché à la colonne de flagellation et fouetté à l'aide de deux sortes d'instruments : le flagrum " fouet à manche court portant plusieurs lanières épaisses et larges (généralement 2, parfois 3), munies à quelque distance de leur extrémité de balles de plomb ou d’os de mouton (flagrum talis tessellatum)" ou le flagellum , verges ou fouet à plusieurs cordes entortillées et nouées (ici), et un autre instrument qui ressemble ici à un fagot de tiges assemblées comme un balai. Ce supplice se déroule sous les yeux d'un responsable qui détient le bâton de l'autorité (Pilate ??) . Cette scène est tout à fait comparable aux flagellations des Passions des vitraux bretons,
Voir Flagellation selon Schongauer :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6951445h
— dans la lunette : comparution devant Anne (personnage à identifier à l'arrière).
b) motif décoratif.
Tête féminine en guimpe dans un cuir à entrelacs, gousses et fruits.
34. Ecce homo.
a) scène historiée
Marc 15:16-20 Jésus revêtu en dérision de la pourpre impériale, un roseau en guise de sceptre, et couronné d'épines, est présenté par Pilate à l'assemblée des prêtres juifs et des anciens, ce qui s'écarte du texte de Marc où ce sont les soldats qui présentent ainsi le Christ "à toute la cohorte" (des soldats).
b) motif décoratif.
Dans un cuir, tête de grotesque, fruits et épis.
35. Le Christ aux outrages.
a) scène historiée
Jean 19:4-11 le Christ toujours vêtu de la tunique pourpre et couronné d'épines est frappé par un roseau, reçoit un coup de pied, est salué avec dérision et frappé de bâtons sous le regard de quatre Juifs.
Schongauer :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6951446x.r=pilate+schongauer.langFR
b) motif décoratif.
Encadrés de deux chimères à tête de cheval, deux serpents affrontent leurs gueules et enroulent leurs queues.
36. Portement de croix.
a) scène historiée
Luc 23:26-32 Jésus porte sa croix et trébuche, battu par deux soldats dont le premier porte un pantalon à crevés. Un homme, qui ne peut être que Simon de Cyrène malgré son allure juvénile, aide à porter la croix. Au dessus du Christ, un homme armé d'un marteau semble déjà vouloir débuter la mise en croix. Un centurion à cheval accompagne la montée vers le calvaire.
— Dans la lunette, devant trois saintes femmes, Véronique présente le voile de la Sainte Face. Un homme herculéen conduit deux hommes ligotés, sans-doute les deux larrons.
b) motif décoratif.
Dans une gloire inscrite dans un quadrilobe, l'agneau divin, nimbé, porte la croix et l'étendard.
Fruits et épis au dessous.
37. Christ en croix.
a) scène historiée
Jean 19:31-34. Le soleil et la lune encadrent la scène. Dans la lunette, sous des nuages vermiformes, le Christ crucifié autour des deux larrons suspendus par les bras et que rien ne différencie l'un de l'autre.
En partie basse à droite, les soldats, renonçant à partager la tunique du Christ qui est sans couture, la jouent aux dés. A leur gauche, le Golgotha avec son crâne justifiant son nom, mais qui représente aussi le crâne d'Adam. A gauche, deux saintes femmes encadrent saint Jean soutenant la Vierge en pâmoison.
Au pied de la croix, sainte Marie-Madeleine éplorée, très richement vêtue et coiffée.
Parmi les six cavaliers, deux peuvent être identifiés, Longin qui donne le coup de lance dans le flanc droit, et le Centenier converti, qui tend le bras en s'écriant Dei filius erat iste (Matthieu 27:54).
b) motif décoratif.
Un serpent enroulé autour d'une croix comme autour d'un caducée.
38. Déposition de croix.
a) scène historiée
Marc 15:40-47
De gauche à droite Joseph d'Arimathie; Jean, Marie, Marie-Madeleine, Marie Salomé et Marie Cléophas, puis Nicodème.
b) motif décoratif.
deux griffons ; deux masques dont la bouche libère des bouquets de fruits.
39. La Mise au tombeau.
a) scène historiée
Jean 19:31-34.
Schéma traditionnel avec Joseph d'Arimathie (bonnet, aumônière) à la tête du Christ, Nicodème (bonnet hébraïsant, longue barbe) aux pieds. Mais Joseph tient un outil, et Nicodème un flacon, comme pour procéder à l'embaumement. A droite du tombeau orné d'une tête de mort, une sainte femme, Jean, Marie, Marie-Madeleine, une sainte femme.
b) motif décoratif.
Deux masques ; médaillon fait de l'entrecroisement de deux rameaux et contenant un cœur dans une couronne. Fruits et gousses.
40. La Résurrection.
a) scène historiée.
Le Christ ressuscité tient la croix frappée de l'étendard et a revêtu la tunique de sa gloire. Dans une mandorle rayonnante, il trace un geste de bénédiction. Les soldats hallebardiers se détournent dans une vrille surprenante de leur corps. A terre, l'un des soldats, ébloui, se protège de son bouclier tandis que l'autre semble tétanisé, tête en extension.
Comparer avec
- Schongauer : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69514532.r=christ+schongauer.langFR
- Dürer : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6951208j.r=christ+d%C3%BCrer.langFR
motif décoratif.
Entre deux griffons, Jonas prêt à être avalé par le Poisson (ou baleine selon notre tradition). Ce passage dans le ventre du poisson est mis en parallèle avec le passage par les Limbes du Christ par l'évangile de Matthieu 12:40 :Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
41. Ange annonçant aux saintes femmes la résurrection de Jésus.
a) scène historiée
Matthieu 28:5-8 et Marc 16:1-8 Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d'aller embaumer Jésus. Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil venait de se lever. Elles disaient entre elles: Qui nous roulera la pierre loin de l'entrée du sépulcre? Et, levant les yeux, elles aperçurent que la pierre, qui était très grande, avait été roulée. Elles entrèrent dans le sépulcre, virent un jeune homme assis à droite vêtu d'une robe blanche, et elles furent épouvantées. Il leur dit: Ne vous épouvantez pas; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié; il est ressuscité, il n'est point ici; voici le lieu où on l'avait mis. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu'il vous précède en Galilée: c'est là que vous le verrez, comme il vous l'a dit.
Marie-Madeleine est la seule à ne pas avoir la gorge couverte.
— Dans la lunette : Jésus Sauveur apparaissant à une femme agenouillée à un prie-dieu.
b) motif décoratif.
Médaillon ovale inscrit dans un rectangle, fruits.
Poursuite du cycle : Noli me tangere, voir première figure.
ANNEXE
Document du début du XXe siècle numérisé par http://ali.ham1.free.fr/vmcath07.html
pp 79-84
"Avant le pillage fait par les huguenots en 1562, le chœur était garni de 96 stalles, 48 de chaque coté, « tant hault que bas, icelles chaises ayant grant beauté de faczon et revers, et de hauteur de douze pieds ou environ ». Pour réparer le désastre de 1562, le chapitre fit travailler aux stalles en chêne que nous voyons maintenant. Elles furent achevées en 1576. Privées de leurs abats-voix et de leurs dossiers placés en partie dans la sacristie, en partie en réserve, ces stalles, à l'origine au nombre de 90 (50 hautes et 40 basses) se trouvent réduites à 76. Sur l'initiative de Mgr Grente en 1923, elles viennent d'être débarrassées d'une affreuse peinture jaune que Mgr Carron leur avait fait infliger en 1830. Les rampes en menuiserie qui bordent des deux cotés les les petits escaliers conduisant aux hautes stalles étaient autrefois accompagnées de figures fantastiques, d'enroulement etc. dont on a conservé quelques morceaux. On a remplacé au XIXe siècle ces fantaisies artistiques par des ouvrages de menuiserie en forme de volutes. Les miséricordes des hautes stalles sont ornées de sujets très variés : têtes, griffons, oiseaux, enfants, animaux. Celles des basses stalles portent des corbeilles, des coquilles et autres conceptions du même genre. Quant aux dossiers, ils retracent, sculptés en bas-reliefs, les épisodes de la vie de Notre-Seigneur : Annonciation _ Visitation _ Naissance de J
Sources et liens.
— La vie de Jésus: oeuvre anonyme datée de 1576 sculptée sur les dossiers des stalles de la Cathédrale Saint-Julien au Mans Cathédrale Saint-Julien (Le Mans, France) Association Signes des temps, 2000 - 115 pages (non consulté)
— FLEURY Gabriel, 1910 La Cathédrale du Mans, Petites monographies des grands édifices de la France H. Laurens :Paris Gallica
Deux liens sur le protestantisme au Mans :
— http://lissillourgenealogie.pagesperso-orange.fr/guerre%20religion%20maine.html
—TRAVIER (Didier) 1561-2001, 450 ans de protestantisme au Mans et dans la Sarthe, Nïmes 2011, 25 pages. http://data.over-blog-kiwi.com/0/18/39/52/201211/ob_b61d4c_2011-450-ans-protestantisme-sarthe-didier-travier.pdf
Iconographie :
— Dossier de stalle, Noli me tangere et date 1576 photographié en 1910 in G. Fleury page 17
— Dossier de stalle Jésus au temple photographié en 1910 page 19.
— Porte du Jubé, transformée en porte de la sacristie : Fleury fig. p.21
— Le document le plus complet, auquel je rends hommage: La Vie de Jésus en 50 stalles de la Cathédrale du Mans : http://fr.scribd.com/doc/57062817/Vie-de-Jesus-en-50-stalles-de-la-Cathedrale-du-Mans
— http://emonnier48.perso.sfr.fr/Pays%20de%20Loire/Sarthe/lemans/cathedrale/
— https://www.flickr.com/photos/tourainesereine/5366964526/in/photostream/