Zoonymie (étude du nom) du papillon la Thécla du chêne Quercusia quercus, Linnaeus (1758)
La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).
Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.
Résumé.
— Quercusia Verity 1943 : nom formé sur celui de l'espèce quercus. La thécla du Chêne est parfois classée dans le genre Favonius ou Neozephyrus : Favonius vient d'un nom latin , formé sur le verbe faveo "être favorable" et désignant le Zéphyr, vent d'ouest. Neozephyrus , "Nouveau Zephyrus" reprend sur de nouvelles bases le genre Zephyrus Dalman, 1816. Ce dernier honorait Zéphyr, personnification du vent d'ouest, vent favorable dans l'Antiquité et qui, dans la Naissance de Vénus de Boticelli, pousse de son souffle la déesse vers les rivages de Chypre.
— quercus (Linnaeus, 1758) : génitif du latin quercus, us ; "du chêne". Il s'agit d'une des 25 espèces sur 192 Papilio qui sont nommées selon leur plante nourricière dans le Systema Naturae de 1758. le nom désigne ici le genre Quercus, L.,1753, et non une espèce donnée.
— Geoffroy a créé le nom vernaculaire "Le porte-Queue bleu à une bande blanche" en 1762 ; il a été suivi par Engramelle (1779). Puis Latreille (1818), Godart (1821) et Duponchel (1849) ont employé le nom de "Polyommate du Chêne", encore utilisé par Oberthür (1912-1921). Gérard Luquet a créé en 1986 une série de onze noms de Theclinae sur la structure Thécla + plante-hôte, dont "La Thécla du Chêne", nom qui s'est imposé à tous.
I. Nom scientifique.
1°) Famille des Lycaenidae, William Elford Leach, 1815. Les Lycènes.
Leach, William Elford, 1790-1836 "Insecta" pp. 329-336."Entomology". pp 646-747 in D. Brewster éditeur, Brewster's Encyclopaedia Edinburgh, [Edinburgh, volume 9, 1, 04/1815 pp. 57-172 : selon Sedborn 1937] [Philadelphia, E. Parker,1816? selon BHL Library] page 718. [ Article publié anonymement et attribué à Leach, qui avait annoté son propre manuscrit]
La famille Lycaenidae tient son nom du genre Lycaena de Fabricius (1807).
- Sous-famille des Theclinae Butler, 1869 : [Thiéclines : Théclas ou Thècles et Faux-Cuivrés]. Hairstreaks en anglais
- Sous-famille des Lycaeninae [Leach, 1815] : [Lycénines : Cuivrés].
- Sous-famille des Polyommatinae Swainson, 1827 : [Polyommatines : ; Azurés, Argus et Sablés]. Blues en anglais.
2°) Sous-famille des Theclinae Butler, 1869 : les Thèclas ou Thècles et les Faux-Cuivrés.
Les Theclinés se distinguent par la présence d'une courte queue sur les ailes postérieures. Ils portent le nom de Hairstreaks ["cheveux-stries] en anglais, en raison (W. Dale) des lignes fines qui traversent la face inférieure de leurs ailes.
Elle comprend trois tribus en France :
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Tribu des Tomarini Eliot, 1973 (Genre Tomares ).
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Tribu des Theclini Butler, 1869.
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Tribu des Eumaeini Doubleday, 1847.
3°) Tribu des Theclini Butler, 1869.
—Genre Thecla Fabricius, 1807
—Genre Quercusia Verity, 1943
—Genre Laeosopis Rambur, 1858.
2. Nom de genre : Quercusia Verity, 1943 .
a) Description originale :
Verity, R. 1943. Le Farfalle diurne d'Italia 2. Divisione Lycaenida. Marzocco, Firenze. 2: 401 pp., page 343.
— Description : non disponible
— Type spécifique: papilio quercus Linnaeus, 1758.
— Ce genre renferme une seule espèce en France
Origine et signification du nom Quercusia
—A. Maitland Emmet (1991) page 148 :
formed of the specific name of the species quercus.
—Doux et Gibeaux (2007) page 168 utilisent le genre Neozephyrus.
: Du latin neo, "nouveau" et zephyrus, par allusion à la ressemblance de l'espèce concernée avec celles du genre Zephyrus. Le latin zephyrus est lui-même emprunté au grec zephyros, qui signifie "vent d'ouest". dans la mythologie, Zephyre est une divinité gréco-romaine incarnant le vent d'occident. Venant de la mer, il répand la fraîcheur sur les êtres et sur les plantes, et, de son souffle vivant, il ranime la nature. C'est Zéphyre qui recueillit Vénus dans une conque de perle, alors qu'elle venait de naître des flots, et la poussa vers l'île de Chypre (Aubert, 1910 :27 et 69).
— Perrein et al. (2012) utilisent le genre Neozephyrus page 188 :
Étymologie : du grec neos, "nouveau" et de Zephyre, divinité gréco-romaine, du latin zephyrus, "vent d'ouest" emprunté au grec zephyros, même sens. Zephyrus est l'ancien nom de générique créé par le Suédois Dalman en 1816 pour quelques espèces de Théclas ayant onze nervures aux ailes supérieures et des queues rudimentaires aux ailes inférieures.
— Arizzabalaga & al. (2013) :
Neozephyrus Zèfir, nom d’un vent, antigament representat per una papallona
Discussion.
Trois noms de genre sont actuellement utilisés par les auteurs : Quercusia, Neozephyrus, et Favonius.
— Neozephyrus Sibatani & Ito, 1942 . Tenthredo, Kyoto 3(4) : 324. Le nom est donné par similitude des espèces avec celles du genre Zephyrus :
— Zephyrus Dalman, 1816 . K. svenska VetenskAkad. Handl. (1b) 1816(1) : 62. est un synonyme junior du genre Thecla.
— Favonius Sibatani & Ito, 1942;[ Tenthredo 3 (4): 327, TS: Dipsas orientalis Murray]
Favonius vient du nom latin favonius, formé sur le verbe faveo "être favorable" et désignant le Zéphyr, vent d'ouest.
Zéphyr enlacé à Chloris dans La Naissance de Vénus de Boticelli.
Zéphyr du Palais de Peterhof, statue de Bonazza 1757
3. Nom d'espèce : Quercusia quercus (Linnaeus, 1758).
a) Description originale
Protonyme : Papilio quercus Linnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 824 pp. Page 482.
— Description :
148. P[apilio] P[lebejus] alis subcaudatis supra caeruleis, subtus cinereis linea alba, puncto ani gemino fulvo
Habitat in Quercu.
b) références données par Linné :
Comme Petiver nous y engage supra, nous consultons son Musei page 35 n°319 :
Papilio minor caerulescens, subtus striatus. I never saw this but with Mr Ray,♂ Jul.-11-1699 who was then pleased to give it me.
c) Localité-type et description :
— Localité-type : Angleterre, désignée par Verity (1943). Cette désignation est contestée par Honey, M. R. & Scoble, M. J. 2001. Linnaeus's butterflies (Lepidoptera: Papilionoidea and Hesperioidea). Zoological Journal of the Linnean Society, 132(3): 277-399, page 376.
— Selon Dupont & al. 2013, cette espèce est présente en Europe, en Anatolie et dans le Caucase. Elle est signalée partout en France. Les chenilles se nourrissent sur diverses espèces de Chênes.
Ces mêmes auteurs écrivent aussi : "Fauna Europaea place la Thécla du Chêne dans le genre Favonius Sibatani & Ito, 1942. Hsu & Lin (1994) ont montré que si cette espèce était placée dans le genre Favonius, ce dernier devenait polyphylétique. En l’attente d’études complémentaires de biologie moléculaire, nous maintenons la Thécla du Chêne dans le genre Quercusia."
— Selon Wikipédia :
"C'est un petit papillon qui se pose ailes fermées, c'est donc son verso de couleur grise, qu'il nous montre, avec aux postérieures une queue et à ce niveau un ocelle orange centré de noir. Neozephyrus quercus iberica est d'un gris argenté très clair avec une ligne blanche bordée de noir et des traces d'orange à l'angle inférieur des ailes postérieures. Le dessus des ailes est noir de suie, avec un reflet violacé ou pourpré. Ce reflet est largement étendu chez le mâle, plus restreint chez la femelle.
La chenille, petite et trapue, est rousse avec une bande dorsale brun grisé d'où partent des stries. Les flancs sont marqués d'une ligne blanche. Il est très discret. Les adultes restent sur les chênes et se nourriraient du miellat des pucerons sur les feuilles des arbres.Il vole en une génération, de fin juin à début octobre. Il hiverne à l'état d'œuf pondu à la base des bourgeons. Ses plantes hôtes sont des chênes (Quercus), dont le Chêne vert (Quercus ilex), Quercus robur, Quercus petraea, Quercus cerris, Quercus pubescens et pour Favonius quercus ibericus Quercus ilex et Quercus coccifera. Son aire de répartition comporte l'Afrique du Nord, toute l'Europe (excepté l'Écosse et le nord de la Scandinavie mais comprise le partie européenne de la Russie), la Turquie, l'Asie mineure, l'Azerbaïdjan, l'Arménie et l'ouest de l'Iran. Il est présent dans tous les départements de France métropolitaine. C'est un lépidoptère des bois de chênes."
c) Synonymes INPN (Muséum) et sous-espèces.
Liste des synonymes :
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Bithys quercus interjecta Verity, 1919 Verity, R. 1919 Grypocera and Rhopalocera. The Entomologist's record and journal of variation, 31(3): 43-48. page 48 [http://www.biodiversitylibrary.org/page/30076329]
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Favonius quercus (Linnaeus, 1758)
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Neozephyrus quercus interjecta (Verity, 1919)
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Neozephyrus quercus quercus (Linnaeus, 1758)
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Neozephyrus quercus (Linnaeus, 1758)
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Papilio quercus Linnaeus, 1758
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Quercusia quercus iberica (Staudinger, 1901)
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Quercusia quercus interjecta (Verity, 1919)
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Quercusia quercus quercus (Linnaeus, 1758)
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Zephyrus iberica Staudinger, 1901
Sous-espèces :
LERAUT retient la présence de deux sous-espèces en France :
- quercus Linnaeus, 1758.
- interjecta Verity, 1919. Localité-type : environs de Florence, Toscane, Italie.
c) Origine et signification du nom quercus.
Les interprétations des étymologistes :
— Anton Spannert (1888), page 23 :
"quercus Eiche"
— Arnold Spuler ( 1908) 1 page 54:
„Quercus die Eiche.“
— A. Maitland Emmet (1991) page 148 :
"quercus (gen. sing.) of the oak genus : the correct foodplant.
— August Janssen (1980) page 42 :
quercus = Eiche
— Doux et Gibeaux (2007) page 168 :
"genitif du mot latin Quercus, "chêne""
— Perrein et al. (2012) page 187:
Étymologie : du latin quercus, "chêne", "du chêne" pour Linné.
— Arizzabalaga & al. (2013) :
Neozephyrus quercus Per les plantes nutrícies, arbres del gènere Quercus
Discussion :
Un tel nom ne suscite guère de discussion : quercus est le génitif du latin quercus,-us "le chêne" et se traduit donc par "du chêne". Dans sa publication originale, Linné écrit Quercus avec une majuscule, ce qui peut laisser penser qu'il désigne le genre Quercus qu'il a lui-même créé en 1753 : il ne précise donc pas une plante-hôte précise, une espèce particulière, ni dans son nom spécifique, ni dans sa description Habitat in Quercu (quercus à l'ablatif, cas indiquant le lieu d'origine).
Dans son Systema Naturae de 1758, les Papillons de jour sont répartis en six Phalanges, Equites, Heliconii, Danaii, Nymphales, Plebeji, et Barbari. Ce papillon est décrit parmi les Plebeji rurales ou "Plébéiens ruraux", les "ploucs" (ce mot vient des Plou- bretons, radical débutant le nom des paroisses (Plougastel) noms de village lui-même issu de plebs, plebis). Cette demi-phalange — il existe aussi les Plebeji urbicolae, citadins— renferme les plus petites espèces aux chenilles-cloportes et aux ailes portant des taches sombres.
Les noms attribués aux espèces sont déterminés par le titre de leur phalange d'appartenance (nom de chevalier pour les Equites, nom de Nymphe pour les Nymphales, nom d'une Danaïde pour les Danai) mais 25 d'entre eux font exception et portent le nom de leur plante nourricière.
Aucun Equites, 2 Heliconii (ricini et psidii), 11 Danai (anacardii, crataegi, brassicae, rapae, napi, sinapis, cardamines, sennae, rhamni, cassiae, sophorae), 4 Nymphales (cardui, populi, urticae, vanillae) et 8 Plebeji ( betulae, pruni, quercus, rubi, caricae, virgaureae, bixae, malvae). Tous ces noms portent, dans le Systema de Linné, une majuscule.
Son Papilio Quercus appartient donc aux 8 Plebeji (dont 6 P. rurales) qui est désigné ainsi. Trois de nos Theclinae y figurent, Quercus, Pruni et Betulae.
III. Noms vernaculaires.
I. Les Noms français.
1. "Le Porte-queue bleu à une bande blanche" Geoffroy, 1762.
Étienne-Louis Geoffroy 1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris: dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ; Paris : Durand 1762 Tome second Planches XI à XXII colorées à la main par Prévost gravées par Defehrt. page 58
Papilio supra coeruleus subtus fuscus, linea undulata transversa albicante, alis secundariis infra macula duplici fulva, & in imo caudatis.
Geoffroy donne aussi la référence suivante : Réaumur ins. I page 455.
2. "Le Porte-queue bleu à une bande blanche", Engramelle, 1779.
Jacques Louis Engramelle 1779 Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 1 page 154 n°71 planche XXXV dessinée par J.J Ernst et gravée par J.J Juillet.
3. "Le Polyommate du Chêne" Latreille,
Nouveau dictionnaire d'Histoire naturelle tome 27 page 485 .
4. "Le Polyommate du Chêne", Latreille et Godart 1819
Latreille et Godart Encyclopédie méthodique, Paris : Vve Agasse tome 9, page 651 n°117. .
Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.
5. "Le Polyommate du Chêne", Godart 1821,
Jean-Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons d'Europe, Paris : Crevot 1821, Catalogue méthodique page 190 et planche 9secund figure 1 (le mâle) peinte par Vauthier et gravée par Lanvin.
6. Le Polyommate du Chêne, Duponchel, 1849. La chenille.
— DUPONCHEL (Philogène Auguste Joseph) 1849 Iconographie et histoire naturelle des chenilles , de MM. Godart et Duponchel . Paris : Germer Baillère, 1849, page 80.
6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986 et le nom vernaculaire actuel.
Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet proposait comme nom principal "La Thécla du Chêne" et écartait "Le Porte-Queue bleu à une bande blanche" de Geoffroy.
G. Luquet donne à ses 18 Théclines (Theclinae)de France soit le nom de Thécla soit celui de Faux-Cuivrés en associant à ce qualificatif de groupe le nom de la plante-hôte : il propose ainsi une série de onze créations construits sur la structure Nom de groupe (Thécla) + plante-hôte.
7. Noms vernaculaires contemporains :
Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent le nom scientifique de Zephyrus quercus puis citent dans leur texte page 96 le nom vernaculaire de "Polyommate du Chêne".
— Doux & Gibeaux 2007 : " La Thécla du Chêne".
— Perrein et al. 2012 : "Thécla du Chêne ".
— Wikipédia : "Thécla du chêne".
III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.
- "Purple Hairstreak" en anglais
- "Blauer Eichen-Zipfelfalter" en allemand
- "Morada" en catalan :Morades Pel color blau fosc
- "Nazarena" en espagnol
- "Ikeflinter" en frison
- "Ąžuolinis zefyras" en lituanien
- "Ostrôžkár dubový" en slovaque
- "Зефир дубовый" en russe
- "Ostruháček dubový" en tchèque
- "Tölgy-boglárka" en hongrois
- "Hrastov repkar" en serbe
- "Blåhale" en danois
- "Eikenpage" en néerlandais
- "Tamminopsasiipi" en finnois
- "Tecla della quercia" en italien
- "Eikestjertvinge" en norvégien
- "Eksnabbvinge" en suédois
- "Violett-siilaktiib" en estonien
- "Ozolu zefīrs" en letton.
- "Pazik dębowiec" en polonais
- "Mormeşe" en turc.
Langues celtiques :
1. langues gaéliques : irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).
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en irlandais
- en mannois.
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"dealain-dè roinne stiallach corcarach" en gaélique écossais*
2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welsh, cymraeg).
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pas de nom en breton ;
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"Brithribbin porffor" en gallois.
*Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources. http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html
Voir aussi :http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR
IV. Les noms vernaculaires en anglais selon M. Salmon (2000).
Selon UK Butterflies:
"The Purple Hairstreak" est le porte-queue le plus commun des Îles Britanniques, et peut être trouvé dans des forêts de chênes dans le sud de la Grande-Bretagne, et plus localement ailleurs. Il est souvent difficile à localiser, en raison de son habitude de voler dans la canopée des arbres, où il se nourrit de miellat. Cependant, les adultes sont parfois observés en train de se chauffer à des niveaux inférieurs, sur divers petits arbres, des arbustes et des fougères. Ce papillon se trouve dans le sud de l'Angleterre et du Pays de Galles, avec des colonies dispersées plus au nord. On le trouve aussi dans certaines parties de l'Irlande, principalement entre Wicklow et du Sud Kerry. Cette espèce ne se trouve pas dans l'île de Man.
- "Mr Ray's purple Streak" : Petiver, 1702.
- "Mr Ray's blue Hairstreak", male : Petiver, 1717.
- ""our"blue Hairstreak", female : Petiver, 1717
- The Purple Hairstreak of hair-streak : Albin, 1720 ; Wilkes, 1741 ; Harris, 1766 ; Jremyn, 1824 ; et la plupart des auteurs suivants.
Bibliographie, liens et Sources.
— Funet : flavonius
— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : quercusia quercus
— UK Butterflies : Flavonius quercus
— lepiforum : quercusia quercus
— jardinsauvage : Neozephyrus quercus
Bibliographie commune à toutes les Zoonymies : Zoonymie des Rhopalocères : bibliographie.