Zoonymie du papillon le Demi-deuil Melanargia galathea (Linnaeus, 1758).
La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).
Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.
Résumé.
— Melanargia Meigen [1828] Le nom réunit deux noms grecs melan- ("noir" comme dans la mélanine du bronzage) et -argos ("blanc", comme pour le rapace Pygargue Jean-le-blanc) afin d'exprimer en un seul mot les caractères décrits par Meigen pour ce genre : "Les papillons...se distinguent par leur couleur noir et blanc, ce qui explique pourquoi ils ont reçu [en allemand] le nom de "Papillon-Jeu d'échecs", "Papillon Damier" ou de "Papillon-échiquier"."
— galathea (Linnaeus, 1758) : Galat(h)ée est une Néréide ou nymphe marine, célèbre pour avoir dédaigné l'amour que lui portait le cyclope Polyphème et lui avoir préféré le berger Acis (Ovide, Métamorphoses ; Haendel, Acis and Galattea 1731) ; Linné a donné à cinq autres papillons de la phalange des Nymphes des noms de Néreides : panope, galathea, orythia, maera, amathea, et leucothoe. Mais Galathée est aussi bergère dans deux Églogues de Virgile. Enfin son nom a été donné à la statue sculptée par Pygmalion et dont l'ivoire rosit et s'anime sous la fougue des baisers de l'artiste.
—" Le Demi-deuil" (Geoffroy, 1762) est la traduction d'un nom créé de toute pièce par l'apothicaire de Londres James Petiver en 1695, the "Half-mourner", du verbe mourn, "déplorer, s'affliger", et mourner "proche d'un défunt ; pleureur; assistant à des funérailles. Dans la version française, cela devient une belle métaphore de la partition noir et blanc des ailes, comparée à la tenue associant au seul noir imposé pendant le grand deuil le blanc, le gris et le violet. C'est à la même époque (1758) que le terme fut appliqué pour la première fois en cuisine pour qualifier une viande blanche servie avec des truffes.
I. Nom scientifique.
1. Famille et sous-famille.
a) Famille des Nymphalidae Rafinesque, 1815.
Cette famille comporte (Je suivrai Dupont & al. (2013) ) 8 sous-familles en France :
- Sous-famille des Libytheinae Boisduval, Rambur, Dumesnil & Graslin, [1833]
- Sous-famille des Danainae Boisduval, [1833]
- Sous-famille des Limenitidinae Butler, 1870
- Sous-famille des Heliconiinae Swainson, 1822
- Sous-famille des Apaturinae Boisduval, 1840
- .Sous-famille des Nymphalinae Swainson, 1827
- Sous-famille des Charaxinae Doherty, 1886
- Sous-famille des Satyrinae Boisduval, [1833]
b) Sous-famille des Satyrinae Boisduval, [1833]
Dupont & al. (2013) s' appuient sur les travaux de PEÑA & al. (2006) pour la systématique des Satyrinae.
c) Tribu des Satyrini Boisduval, [1833]
- Sous-tribu des Parargina Tutt, 1896
- Sous-tribu des Coenonymphina Tutt, 1896
- Sous-tribu des Melanargiina Wheeler, 1903
- Sous-tribu des Maniolina Grote, 1897
- Sous-tribu des Erebiina Tutt, 1896
- Sous-tribu des Satyrina Boisduval, [1833]
d) Sous-tribu des Melanargiina Wheeler, 1903.
note de Dupont & al. : Melanargiina Wheeler, 1903 (page 142, « Melanargiinae») a la priorité.
- Genre Melanargia Meigen, [1828].
2. Nom de genre : Melanargia Meigen, [1828]
a) Description originale :
Melanargia Meigen, Johann Wilhelm Meigen Systematische Beschreibung der Europäischen Schmetterlinge ; mit Abbildungen auf Steintafeln, Aachen [Aix-la-Chapelle] et Leipzig, Jakob Anton Mayer, 1827-1832 [1828],1 [3], p.97.
http://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uc1.31175035594202;view=1up;seq=107
— Description :
Fühler nach der Spitze hin allmählig in eine schmächtige Keule verdickt. Borderbeine fehlen. Flügel weiß und schwarz gefleckt ; die hintern meistens unten mit Augenflecken. Der hinterleib der einzigen bekannten sechzehnfüßigen raupe, endigt sich in zwei Spitzen. Die verwandelt sich im Freien in eine senkrecht hängende Puppe. Den Faltern fehlt das erste Paar Füße ganz —wenigstens an allen von mir untersuchten Exemplaren—(*) ; sie zeichnen sich von der folgenden Gattung durch ihre schwarz und weiß Farbe aus, weswegen sie auch den Namen -Brettspiel, Damen, oder Schachbrettfalter erhalten haben. Die Augenflecken der hinterflügel fehlen der ersten Art. Die ertse Längeader der Borderflügel ist an der Wurzel aufgeschwollen.
Traduction maladroite : Les antennes s'épaississent progressivement épaissi vers le sommet dans une crosse élancée. Jambes frontières disparues. Ailes mouchetées blanc et noir ; l'aile inférieure avec ocelles. La chair derrière la chenille à seize pattes su, se termine par deux pics. Les tours à l'extérieur dans un accrochage poupée verticale. Les papillons n'ont pas la première paire de pattes -du moins dans l'ensemble de mes exemplaires examinés- ; ils se distinguent des espèces suivantes par leur couleur noir et blanc, ce qui explique pourquoi ils ont reçu le nom de "Papillon-Jeu d'échecs", "Papillon Damier" ou de "Papillon-échiquier". Les ocelles des ailes postérieures sont absentes du premier type. La première longueur de l'aile à la frontière de fil est gonflé à la racine.
11 espèces décrites.
— espèce spécifique : Papilio galathea Linnaeus, 1758, sélectionnée par Kirby en 1894. Kirby, W. F. 1896. A Hand-book to the Order Lepidoptera. Part I. Butterflies. Lloyd's Natural history. London. 2: 332 pp page 240 . [http://www.biodiversitylibrary.org/item/37994]
— Ce genre renferme 2 sous-genres (en France) selon les travaux de Nazari & al. (2010).
- Sous-genre Argeformia Verity, 1953
- Melanargia occitanica (Esper, [1793]) Échiquier d’Occitanie.
-Sous-genre Melanargia Meigen, [1828]
- Melanargia russiae (Esper, 1783) Échiquier de Russie.
- Melanargia lachesis (Hübner, 1790) Échiquier d’Ibérie.
- Melanargia galathea (Linnaeus, 1758) Demi-deuil.
Origine et signification du nom
— Arnold Spuler (1901-1908) page 32 :
"Die Schwarzeiße"
— Gustav Ramann (1870-1876), page 81 :
"Melanargia, Die Schwarzgeschäckten, von melas schwarz"
— Anton Spannert (1888), page 39 :
μέλας melas schwarz, άργίας argias weiß ; wegen der schwarz-weißen Flügelfärbung.
— L. Glaser (1887) page 263 et 300 :
"Schwarzweisse "(...) μέλας , -άνος, schwarz ; άργος weiss).
—August Janssen (1980) page 41 :
melas = zwart, en argyros = zilverwit. Hübner noemde dit genus Arge, van het Grieks argès = helderwit.
—A. Maitland Emmet (1991) page 156 :
μέλαν (neut.) (melan), black ; ἀργής (arges), white : from the black and white coloration of the next species [galathea], perhaps influenced by Arge Schrank ; cf Pararge.
— Hans A. Hürter (1998) page 129:
Deutung : Es handelt sich eine Gattung mit schwarz-weiß gezeichneten Arten.
Interprétation: Il s'agit d'un genre réunissant des espèces colorées en noir et blanc.
—Luquet in Doux et Gibeaux (2007) page 80 :
: du grec Melas, melanos, "noir" et arges, "blanc". Allusion aux couleurs du papillon, qui ont également inspiré le nom français de l'espèce (Demi-deuil).
— Perrein et al. (2012) page :
Étymologie : du grec Melas, melanos, "noir" et Argia ou Argie, les noms de plusieurs personnages féminins de la mythologie grecque, plutôt que d'arges, "blanc".
Discussion.
Il y a, au sujet de la compréhension de ce nom de genre, un beau consensus parmi les auteurs, malgré des différences ponctuelles sur le choix de la racine grecque de la seconde moitié du nom. Le nom traduit de ses racines grecques melas ou melan- et arges ou argos signifie Noir-Blanc.
La seule exception à cette unanimité est Perrein & al. 2012, qui suggère pour la deuxième moitié du nom Argia ou Argie. Dans la mythologie grecque, Argie ou Argia (en grec ancien Ἀργεία / Argeía), fille d'Adraste, est l'épouse de Polynice.
Mais rien ne semble justifier cette hypothèse. Le mot grec άσπρος "blanc" est bien attesté dans les dictionnaires en alternative avec λευκός (leucos), même sens. On trouve les graphie ἀργός, -ή, -όν (adjectif) : blanc ; étincelant. En zoologie, le Pygargue ou Jean-le-blanc est donné en exemple d'une étymologie basée sur cette racine :du grec ancien πυγάργος qui signifie littéralement « qui a les fesses blanches ».
Surtout, le texte de Meigen, qui a créé ce nom, me paraît suffisamment éloquent lorsqu'il décrit ce genre, dans son insistance à imager le contraste entre les deux couleurs qui se partagent les ailes des espèces de son genre Melanargia : "Ailes mouchetées blanc et noir [...] Les papillons...se distinguent des espèces suivantes par leur couleur noir et blanc, ce qui explique pourquoi ils ont reçu le nom de "Papillon-Jeu d'échecs", "Papillon Damier" ou de "Papillon-échiquier".
3. Nom d'espèce : Melanargia galathea (Linnaeus, 1758).
a) Description originale
Protonyme Papilio galathea Linnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 824 pp. Page 474
P[apilio] N[ymphalis] [gemmati] Alis dentatis albo nigroque variis, subtus primoribus ocello unico posticis quinque obsoletis.
— Habitat in Gramine Germaniae et australioris Europae.
Statura P. Rapae ; Alae dentatae supra albo nigroque varie maculatae ; subtus concolores, sed pallidiores. Ocelli, in pagina inferiore tantum, obsoleti : primoribus versus angulum exteriorem I ; posticis 2 & 3 ; : horum ano proximus duplicatus. Antennae apice subtus rufae.
b) références données par Linné :
"Papillon noir et blanc marbré et verdâtre en dessous. "Le Demi-deuil verdâtre marbré". Le seul que j'ai vu en Angleterre a été capturé par M. William Vernon* sur la côte de Cambridge. M. Jezreel Jones*, membre de la Royal Society a observé la même espèce à Lisbonne."
Papilio mediae magnitudinis, alis albo & nigro coloribus pulchre variegatis. Mense Junio circa Festum S. Jeannis baptistae primo circumvolitantem observavi hoc anno [1690] in locis palustribus & humidis praecipue. Verum ver valde frigidium erat. Hanc speciem D. Petiver in Mus. Cent. I Papilionem leucomelanon appellat, Angl. Our Half-mourner. Apud nos circea Braintriam in Essexia frequentissima est, nec varior, ut puto, alibi in Anglia.
c) Localité-type et répartition.
— Localité-type : Allemagne (cf supra Habitat in Gramine Germaniae et australioris Europae.)
— Selon Dupont & al. 2013, cette espèce est présente est présente en Afrique du nord, dans toute l’Europe, en Anatolie, dans le Caucase et dans les montagnes du nord de l’Iran. Elle est signalée dans toute la France. Les chenilles se nourrissent sur diverses Poaceae.
— description Wikipédia : C'est un papillon de taille moyenne qui présente un damier noir et blanc plus ou moins à damiers noirs mais toujours à damiers noirs dans les aires basales et distales. Dans les formes Melanargia galathea procida Herbst et encore plus chez Melanargia galathea magdalanea Reichl, le noir domine. Le revers dessine en noir les limites des damiers avec dans la forme type une ligne d'ocelles aux postérieures. Le revers de la forme Melanargia galathea leucoderma Esper est blanc.
c) Synonymes INPN (Muséum) et sous-espèces.
Liste des synonymes :
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Melanargia galathea galathea (Linnaeus, 1758)
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Melanargia galathea paludosa Varin, 1949. Contribution à l'étude des Satyridae de France et du nord de l'Afrique. Revue française de Lépidoptérologie, 12(1): 9-15. page 13.
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Melanargia galathea procida (Herbst, [1796])
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Melanargia galathea pyrenaica Verity, 1919 Seasonal polymorphism and races of European Grypocera and Rhopalocera. The Entomologist's record and journal of variation, 31(7): 121-129.page 125 [http://www.biodiversitylibrary.org/page/30076423]
-
Melanargia galathea serena Verity, 1912. Revisioni dei tipi linneani del ropaloceri paleartici. Bullettino della Societa entomologica Italiana, 44: 200-209 page 205 . [http://www.biodiversitylibrary.org/page/10912773]
-
Papilio galathea Linnaeus, 1758
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Papilio procida Herbst, [1796] :Herbst, J. F. W. [1796]. [Natursystem aller bekannten in- und ausländischen Insekten als eine Fortsezzung der von Büffonschen Naturgeschichte: Nach dem System des Ritters Carl von Linne bearbeitet von Carl Gustav Jablonsky. Der Schmetterlinge achter Theil. Von Johann Friedrich Wilhelm Herbst. Mit 49 illuminierten Kupfertafeln]. Tab. CLXXXII-CCXXX..: Fig. 5, 6. Tab. CLXXXIII. Pauli, Berlin. http://gdz-srv1.sub.uni-goettingen.de/content/PPN623319004/800/0/00000005.jpg
Sous-espèces :
Leraut retient la présence de cinq sous-espèces en France :
- galathea Linnaeus, 1758.
- paludosa Varin, 1949. Localité-type : Camargue.
- procida Herbst, 1796 (et non 1783 selon LERAUT). Localité-type : Italie.
- pyrenaica Verity, 1919. Localité-type : Gèdre, Hautes-Pyrénées.
- serena Verity, 1912. Localité-type : Angleterre.
c) Origine et signification du nom galathea :
Les interprétations des étymologistes :
— Gustav Ramann (1870-1876), page 81
"eigentlch ohne h. war die Tochter des nereus und der Doris und floh in das Meer aus Kummer über den Tod ihres Gelibten Acis und wurde Meernymphe."
— L. Glaser (1887) page 126 :
"Nereus u.d. Doris, Ov. Met. XIII.738."
— Anton Spannert (1888), page 40 :
"eine Meernymphe, Nereide, sie war eine Tochter des Nereus und der Doris."
— Arnold Spuler ( 1908) 1 page 32:
"eine Meernymphe."
— August Janssen (1980) page 41 :
"een Nereide, geliefde van de Cycloop Polyphemos".
— A. Maitland Emmet (1991) page 156 :
"Galatea, a nymph beloved by Polyphemus who was rejected by her in favour of Acis. Handel's opera based on the legend may have been knokn to Linnaeus."
— Hans-A. Hürter (1998) :
Die Sage von der nereide Galateia verwendet der österreichische Komponist Franz von Suppé (1819 -1895) zu seiner Operette "Die schöne Galathée" : ein Enkel des Königs von Zypern , Agenor (nicht identisch mit Agenor in semele und cadmus) namens Pygmalion ist Bildhauer und verliebt sich in eine von ihm geschaffene Elfenbeinstatue der Galathea ; er erbittet und erlangt von Aphrodite die Belebung dieses toten Kunstgegenstands. Ein komischer Kunsthändler sorgt für operettengemaäße Verwirrung. Pygmalion ist "am ende froh, daß sich Galathee, die sich als anspruchsvolles und kratzbürstiges Weilbchen entpuppt, wieder in jene Statue zurückverwandelt, die sie am Anfang des Stückes war (nach Schnoor S. 466).
— Luquet in Doux et Gibeaux (2007) page 80 :
"Galatée (Galatea), une nymphe aimée par Polyphème et qui éconduisit ce dernier en faveur d'Acis."
— Perrein et al. (2012) page 311 :
"Étymologie : de Galatée, la plus belle et la plus tendre des Néréides, divinités marines filles de Nérée et de Doris, petites filles de l'Océan ; l'étymologie du nom évoque la blancheur du lait."
— Antonia Arrizabalaga & al. 2012 :
Melanargia galathea : Galatea, una de les Nereides; pastora a les Èglogues de Virgil .
Discussion :
Bien que l'ensemble des auteurs aient vu en Galathea de Linné la nymphe Galatée, l'interprétation de ce nom spécifique peut hésiter entre trois hypothèses qui, hélas ou heureusement, sont toutes les trois séduisantes : Galatée la Néréide ; Galatée la statue animée de Pygmalion ; et Galatée la bergère des Bucoliques de Virgile. Mais avant de les examiner, nous devons constater que Linné a employé une orthographe inusitée, "Galathea".
a) Galathea avec un -h : coquille ou indice ?
Le moteur de recherche lancé à la recherche de "Galathea" dans les Livres dans une fenêtre temporelle 1400-1757 montre que cette orthographe est rencontrée de façon assez fréquente dans la littérature précédant la publication de Linné, en français, anglais, allemand, italien et néerlandais dans des poèmes, pièces théâtrales, traductions d'Ovide, romans, opéras et autres, pour désigner indifferemment l'une ou l'autre des trois Galatée sus-mentionnées. Si la fenêtre est réduite à 1750-1757, dans les années où Linné devait travailler à la rédaction de sonSystema Naturae de 1758, c'est encore un soixantaine d'ouvrages qui sont signalés.
Quelques exemples au hasard :
- édition de 1544 des Bucoliques de Virgile, Anvers.
- poème en néerlandais Galathea ofte Harders-Klachte de Catharina van Muylwick 1729 et/ou de Jacob Cats 1654?
- Poème en néerlandais Amiklas en Galathea de François van Maenen 1726
- Traduction en italien des Métamorphoses d'Ovide 1547, 1561
- Peter Anthony Motteux The Masque of Acis and Galathea with the Rest of the Musical Entertainments in a New Opera Called The Mad Lover 1701
- Galathea, a Comedy play'd before the Queens Majesty at Greenwich , on New-Tears Day at Night, by the Children of Pauls; printed 120. Land. 1631
- Drame religieux où Galathea est une "demoiselle barbare" dans un Mystère de Sainte Barbe, cité dans le Histoire du théâtre français depuis son origine jusqu'à présent, avec la vie ...de François Parfaict 1736
- Edition des Lettres d'Abélard et d'Héloïse de 1723, dans laquelle Galathea désigne la bergère de Virgile.
Conclusion : la forme Galathea n'est ni une coquille de Linné, ni un indice permettant de comprendre ses intentions, mais une orthographe courante au XVI-XVIIIe siècle dans les différentes langues européennes pour désigner Galatée.
En 1793, Fabricius, ami de Linné, a donné le nom de Galathea à un genre de crustacés de la famille des Galatheidae. Depuis, de nombreux restaurants du littoral ont adopté le nom de La Galatée", et proposent des plateaux de fruits de mer où, parmi les langoustines, se trouvent quelques "galat(h)ées" —en réalité Munosa rugosa—.
b) Galatée bergère ou Galatée Néreide dans les Églogues de Virgile, .
Galatée est, dans les Églogues des Bucoliques de Virgile, d'abord une bergère : compagne avide de Tityre qui l'a longtemps dépouillé de ses biens dans la première églogue vers 30-31, bergère tendre et coquette dans le dialogue de Ménalde et Damète vers 64 et vers 72 de la troisième églogue . Puis ,dans la septième églogue, c'est la Néréide Galatée qui est invoquée par les bergers poètes Corydon et Thyrsis au vers 35, et c'est elle aussi à qui s'adresse le berger Méris face à Lycidas dans le vers 39 de la neuvième églogue.
Églogue I
I, 30 :
Libertas, quae, sera, tamen respexit inertem,
Candidior postquam tondenti barba cadebat ;
Respexit tamen, et longo post tempore venit,
Postquam nos Amaryllis habet, Galatea reliquit.
Namque fatebor enim, dum me Galatea tenebat,
Nec spes libertatis erat, nec cura peculi.
Quamvis multa meis exiret victima saeptis,
Pinguis et ingratae premeretur caseus urbi,
Non unquam gravis aere domum mihi dextra redibat.
Tityrus : "Je voulais être libre, ô Mélibée ! En somme,
Avant qu'Amaryllis m'eût rangé sous sa loi,
Quand Galatée était maîtresse sous mon toit,
Nul espoir d'amasser un pécule honorable !
Je vendais à la ville un veau de mon étable,
Mais je rentrais chez moi toujours léger d'argent ;
Et déjà je voyais, ô fâcheuse surprise,
Tomber sous mon rasoir une barbe plus grise.
Enfin la Liberté, d'un oeil plus indulgent,
Quoique un peu tard sans doute a daigné me sourire,
Du jour où, Galatée abandonnant Tityre,
La sage Amaryllis prit sa place au logis,
Et, plus simple en ses goûts, mit fin à mes soucis."
— III, 64-65 :
Malo me Galatea petit, lasciua puella et fugit ad salices et se cupit ante uideri
Damète :"Galatée me jette une pomme, et s'enfuit, la folâtre qu'elle est, derrière les saules ; mais elle veut d'abord être aperçue".
— III, 72-73 :
O quotiens et quae nobis Galatea locuta est!
partem aliquam, uenti, diuom referatis ad auris.
Damète :"O que de mots tendres m'a souvent dits ma Galatée! Vents, n'en portez vous rien aux oreilles des dieux?"
Eglogue VII.
VII, 35 :
Nerine Galatea, thymo mihi dulcior Hyblae,
candidior cycnis, hedera formosior alba,
cum primum pasti repetent praesepia tauri,
Corydon : "Fille de Nérée, charmante Galatée, plus douce à mes sens que le thym de l'Hybla, plus blanche que les titanes, plus belle que le lierre blanc, dès que mes taureaux seront revenus du pâtis à l'étable,"
Eglogue IX
IX, 39
"Huc ades, o Galatea: quis est nam ludus in undis?
Hic uer purpureum, uarios hic flumina circum
fundit humus flores; hic candida populus antro
imminet et lentae texunt umbracula uites.
Huc ades; insani feriant sine litora fluctus."
Méris : "Viens, ô viens, ma Galatée! quels jeux te peuvent retenir sous l'onde? Ici c'est le printemps vermeil; ici la terre répand mille et mille fleurs sur les bords des fleuves; ici le peuplier blanc se penche sur mon antre, et les vignes flexibles s'y entrelacent en frais berceaux. Viens, et laisse les flots en fureur battre les rivages."
Virgile a beaucoup inspiré les naturalistes dénominateurs, qui ont fait appel à son Énéide ou à ses Bucoliques. Linné avait donné les noms des bergers Alexis et Corydon à deux espèces de papillon de sa Fauna suecica ; Geoffroy a créé les noms vernaculaires de Tircis, de Myrtil et d'Amaryllis après le succès obtenu par la pièce pastorale Le Berger fidèle (Il Pastor fido) (1590) de Giovanni Battista Guarini. Les pastorales étaient à la mode en France depuis l'Astrée (1607) d' Honodé d'Urfé et Aminta (1573) du Tasse, et parmi les principaux romans pastoraux du XVIe et XVIIe on trouve ... La Galatea (1585) de Miguel de Cervantes. Vers 1585, John Lily avait composé la pièce de théâtre Galatée ou Gallathea.
Mais comme Virgile lui-même qui, dans ses Bucoliques, passe d'une Galatée bergère à une Galatée Néreide, Linné a parfaitement pu créer le nom de Galathea sans dissocier les deux personnages. La duplicité de Galatée est renforcée lorsque l'on sait que Virgile reprend, dans ses Églogues, les noms de berger créés par le grec Théocrite dans ses Idylles. Or, dans la onzième Idylle deThéocrite, Galathea, Γαλάτεια est bien la néréide aimée de Polyphème, celle que nous allons voir maintenant.
c) Galatée, la Néreide dédaigneuse de l'amour de Polyphème.
Wikipédia : Dans la mythologie grecque, Galatée (en grec ancien Γαλάτεια / Galáteia) est une des Néréides (nymphe marine), fille de Nérée et de Doris. Elle habite un rivage de la Sicile. Son nom signifie : « à la peau blanche comme le lait » (dérivé de γάλα / gála, signifiant « lait »).
Théocrite dans sa onzième Idylle associe Polyphème et Galatée. Dans cette pièce brève le cyclope n'est plus le géant cannibale de l'Odyssée. Le poète présente Polyphème en amoureux transi qui exhale son amour pour Galatée. Le cyclope n'exclut pourtant pas de trouver consolation auprès d'autres nymphes qui ne le dédaigneront pas.
Ô belle Galatée ! Pourquoi fuir l'amant qui t'adore ? Quand tu me regardes, tu es plus blanche que le lait, plus douce que l'agneau, plus légère que la génisse ; mais quand tu détournes de moi tes beaux yeux, oh ! alors tu deviens plus aigre que le fruit de la vigne sauvage. [...]
Je sais, ô la plus belle des Nymphes ! oui, je sais pourquoi tu me fuis ; c'est qu'un épais sourcil ombrageant mon front se prolonge de l'une à l'autre oreille ; c'est que je n'ai qu'un oeil et que mon nez élargi descend jusque sur mes lèvres.
Dans ses Métamorphoses (XIII, 730-899), Ovide développe la légende d'Acis et Galatée sur un ton plus dramatique. La nymphe aime et est aimée du berger Acis. Mais ce dernier est victime de la jalousie du cyclope Polyphème, également amoureux de Galatée mais disqualifié par ses traits monstrueux. Polyphème, ayant surpris les deux amants, arrache un rocher de l'Etna et le précipite sur Acis. Galatée, voyant des filets de sang sourdre sous le rocher, les change en rivière, afin de pouvoir s'y baigner tous les jours. Cette version sera reprise par de nombreux poètes, comme un des exemples de l'amour non partagé conduisant à la folie destructrice.
Candidior folio niuei Galatea ligustri, [...]
saeuior indomitis eadem Galatea iuuencis […]
Iam modo caeruleo nitidum caput exsere ponto
iam, Galatea, ueni, nec munera despice nostra !
Galatée, plus blanche que les feuilles du troène neigeux,
Galatée, en même temps plus farouche que des taureaux sauvages,
Maintenant sors au moins ta tête splendide de la mer azurée
maintenant, Galatée, viens, et ne dédaigne pas mes présents !
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Polyphème surprenant Acis et Galatée. Groupe d'Ottin, ornant la fontaine Médicis, à Paris.
(© Photo : Serge Jodra, 2010).
Galatée par Raphaël :
d) Galathée et la musique.
— "Acis et Galatée" est un opéra en forme de pastorale composé par Jean-BaptisteLully en 1686 . Le livret est tiré de la légende d'Acis et Galatée telle qu'elle est rapportée dans les Métamorphoses d'Ovide. L'histoire retrace la légende de la nymphe Galatée dont le cyclope Polyphème tomba amoureux. Éconduit par la nymphe et furieux de se voir préférer le beau berger Acis, le géant tuera celui-ci en l'écrasant sous un rocher.
— La même légende pastorale a été utilisée en particulier deux fois par Georg Friedrich Haendel. Selon François-Joseph Fétis dans sa Biographie universelle des musiciens Volume 5 : " En 1710 Haendel se rendit de Rome à Naples a pied; il y composa pour une princesse espagnole, que Mattheson désigne sous le nom de Donna Laura, une pastorale qui a pour titre : Aci, Galathea (sic) e Polifemo. Ce témoignage qui mentionne la forme orthographique "Galathea" est interessant car, comme le soulige Emmet (1991), Linné pouvait, en 1758, avoir entendu parler de cette œuvre. Mais les historiens actuels mentionnent la sérénade italienne"Aci, Galattea e Polifemo", HWV 72 de 1708, une serenata (ou cantate profane) pour trois voix et orchestre.
— En 1718, Haendel remanie sa cantate pour en faire le masque ou semi-opéra en deux actes "Acis and Galatea" HWV 49 donné en version définitive à Londres en 1731. Le premier voyage de Linné à Londres date de 1736.
e) les Néréides dans l'onomastique de Linné.
Il serait très vraisemblable que Linné ait choisi son nom de galathea en ayant à l'esprit Galatée la Néréide ou Nymphe marine, car Papilio galathea est décrit par Linné parmi sa phalange des Nymphalis, sous-groupe des gemmati (à ocelles) ; et ces Nymphalis reçoivent pour la plupart des noms de Nymphes. Parmi les 23 Nymphalis gemmati et les 34 N. phalerati, Linné a puisé pour 6 espèces dans la liste des 48 noms de Néreides donnée par Hygins dans la préface de ces Fabulae ( l'une des sources favorites de Linné selon J. Heller, 1949) : il s'agit des papilio
« Ex Nereo et Doride Nereides quinquaginta, Glauce Thalia Cymodoce Nesaea Spio Thoe Cymothoe[a] Actaea Limnoria Melite Iaera Amphithoe Agaue Doto Prot[h]o Pherusa Dynamene Dexamene Amphinome Callianassa Doris Panope Galat[h]ea Nemertes Apseudes Clymene Ianira [Panopaea] Ianassa Maera Orithyia Amathia Drymo Xantho Ligea Phyllodoce Cydippe Lycorias Cleio Beroe Ephyre Opis Asia Deiopea Arethusa [Clymene] Creneis Eurydice Leucothoe. »
Voir aussi : Noms des Papillons diurnes (rhopalocères) créés par Linné dans le Systema Naturae de 1758.
f) Galatée, statue animée de Pygmalion.
Légende de Pygmalion (Ovide, Métamorphoses 10, 243-297)
Pygmalion, un habitant de Chypre, outré par la conduite des îliennes, vivait célibataire. Doué d'un grand talent, il avait façonné en ivoire la statue d'une jeune fille très belle, si réussie qu'elle paraissait vivante. Le sculpteur en tomba amoureux. (10, 243-269)
À l'occasion de la fête de Vénus, ayant pieusement imploré des dieux pour obtenir une épouse semblable à sa statue, la déesse, se laissa fléchir . Rentré chez lui, Pygmalion vit sa statue s'animer sous ses caresses et se transformer en une jeune fille, à qui il put s'unir amoureusement. De cette union bénie par Vénus, naquit une petite fille, Paphos, qui laissa son nom à une ville de Chypre. (10, 270-297)
Ce n'est que tardivement que la statue-femme reçut le nom de Galathée, nom qu'Ovide ne mentionne pas. Cette légende, véritable mythe des rapports entre le créateur et son œuvre et des rapports entre art et réalité, a inspiré des artistes plastiques (peintres et sculpteurs) ou des écrivains et des musiciens :
-
Pygmalion, acte de ballet de Jean-Philippe Rameau, 1748
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Pygmalion, scène de Jean-Jacques Rousseau, 1770
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Pigmalion, ou la Statue Animée, roman philosophique d'André-François Boureau-Deslandes, 1741
- Pygmalion aux pieds de sa statue qui s'anime par Falconet, 1763
Pygmalion et Galatée, par Jean-Léon Gérôme 1890.
Rodin, Galatée 1899 © Musée Rodin
h) conclusion.
Les trois Galathée ou Galatée présentées ici, la bergère des Églogues, la Néréide qui dédaigne l'amour de Polyphème, ou la statue qui s'anime sous les baisers de Pygmalion, ont des chances égales d'être bien présentes dans l'esprit de Linné lorsqu'il baptise de ce nom une espèce de papillon : parce qu'il connaît parfaitement —comme toute personne cultivée de son temps—les œuvres de Virgile souvent récitées par cœur lors des études ; parce que les musiques de Lully, de Rameau ou de Haendel sont connues ; parce que les artistes illustrent de leur pinceaux ou de leur ciseau la Nymphe des mers ou la statue animée. S'il fallait n'en choisir qu'une, je désignerais la Néréide, car la série que galathea forme avec cinq autres noms de Néreides dans les Nymphalis du Systema Naturae me semble un argument déterminant, mais je pense qu'il est plus chatoyant pour l'esprit de laisser la polysémie du nom propre galathea jouer de ses charmes.
II. Noms vernaculaires.
I. Les Noms français.
1. Le Demi-deuil, Geoffroy, 1762.
Étienne-Louis Geoffroy 1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris: dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ; Paris : Durand 1762 Tome second Planches XI à XXII colorées à la main par Prévost gravées par Defehrt. page 74 n°46 .
Geoffroy décrit cette espèce en lui donnant comme référence Petiver, Ray et Roesel. Alors que Linné (non cité par Geoffroy) avait donné comme référence de Petiver son Greenish-marbled Half-mourner (identifié comme Pontia daplidice), Geoffroy donne correctement à son espèce la référence de la page 3 du Musei de Petiver, son "Papilio leucomelanus. «Our Half-mourner»" . Il en donne la description suivante :
Papilio allis rotundatis albis, lineis maculisque nigris pulchre tesselatis. Le demi deuil. Longueur 10 lignes. Largeur 22 lignes. Les ailes de ce papillon sont arrondies, de couleur blanche un peu jaune en dessus, avec les nervures & des taches presque quarrées, assez grandes & de couleur noire, placée entre les nervures. Le dessous des ailes est d'un même blanc jaunâtre, avec des taches & des nervures noires, mais moins larges & moins grandes qu'en dessus. Parmi ces taches du dessous, il y en a une sur les ailes supérieures, et cinq sur chacune des inférieures qui forment de petits yeux. On trouve ce joli papillon dans les bois.
L'auteur ne fournit pas d'explication du nom qu'il a donné. Il venait de décrire sans davantage de commentaires sous le nom de "Deuil" le papillon que nous connaissons comme Limenitis camilla ou Petit Sylvain, qui est noir avec un bandeau blanc. La raison de son choix semble, et lui semblait sans-doute, évident au vu des couleurs noires et blanches de ces papillons.
Néanmoins, cela suscitera de ma part de longs commentaires : comptez sur moi.
La première constatation, c'est que Geoffroy a traduit ici le nom vernaculaire "Half-mourner" donné par Petiver en 1695. La filiation est évidente. Mais pourtant, la version française introduit des différences sensibles dans ce nom propre, différences qui expliquent sans-doute que le nom français a connu un succès "jamais démenti", alors que le "Half-mourner" se nomme désormais du pâle nom de "The marbled White".
Petiver n'a pas repris un nom couramment utilisé avant lui, mais a forgé de novo ce nom en plaçant en suffixe half-, "à moitié, demi" à un substantif mourner qui ne signifie pas exactement endeuillé, mais qui, dérivé du verbe to mourn, "déplorer, pleurer" : je trouve dans les dictionnaires :
mourner : a person who is feeling grief (as grieving over someone who has died) —griever, lamenter, sorrower ; unfortunate, unfortunate person - a person who suffers misfortune ; pallbearer, bearer - one of the mourners carrying the coffin at a funeral ; wailer - a mourner who utters long loud high-pitched cries weeper - a hired mourner
"une personne qui se sent la douleur (comme affligé par la mort de quelqu'un) - chagriné, affligé, peiné ; un malheureux, une personne malheureuse - une personne qui souffre du malheur; l'une des personnes transportant le cercueil lors des funérailles; wailer - une pleureuse lors des funérailles.
A person who attends a funeral as a relative or friend of the dead person.
Une personne qui assiste à un enterrement comme parent ou ami du défunt.
Le dictionnaire Collins traduit mourner par "personne endeuillé", mais on perçoit bien que le mot n'a pas en anglais la même spécificité que cette traduction. Surtout, le terme de "half-mourner" n'a pas d'autre sens que de renvoyer à "An old British collectors' name for a black and white European agapetid butterfly, Melanargia galathea. Also called the marbled white", que de renvoyer à sa source de 1695.
Il en va tout autrement du nom "Demi-deuil" qui est une superbe métaphore passant de la période de mi-deuil à la tenue vestimentaire appropriée (introduisant le blanc à coté du noir), puis passant de cette tenue bicolore à la désignation de ce duo comme synonyme de "noir-et-blanc", avant (bien que cet usage semble premier), de s'appliquer au domaine culinaire pour qualifier la poularde bressane en sauce blanche et truffe noire. Reprenons tranquillement l'histoire de ce nom.
Car, contrairement à mon attente, "demi-deuil" n'a pas été initialement un terme désignant un deuil atténué.
Le nom "deuil" est défini par la 8ème édition du dictionnaire de l'Académie française comme :
"DEUIL. n. m. Affliction, douleur qu'on éprouve de la perte de quelqu'un. Il désigne par extension les Vêtements noirs, le crêpe, les voitures drapées, et tout ce qui, à l'extérieur, caractérise la tristesse à l'occasion de la mort.Il se dit encore du Temps pendant lequel se porte le deuil. Il se dit en outre du Cortège des parents qui assistent aux funérailles de quelqu'un. "
Le terme de "demi-deuil" se trouve à l'intérieur de l'article Deuil de l'Académie à partir de la 6ème édition de 1835 :
Deuil : Il désigne, par extension, Les vêtements noirs, le crêpe, les voitures drapées, la livrée des gens, la tenture des appartements, et tout ce qui, à l'extérieur, caractérise la tristesse à l'occasion de la mort d'un parent, ou de ceux dont on hérite, ou de quelque autre, comme rois, princes, maîtres. Vêtu de deuil. S'habiller de deuil. Prendre le deuil. Être en deuil. Être en deuil de quelqu'un. Quitter le deuil. Habit de deuil. Voiture de deuil. Grand deuil. Petit deuil. Demi-deuil. Porter le deuil. Il porte le deuil de son frère. Deuil de cour.
Auparavant, seuls sont mentionnés le Grand deuil et le Petit deuil.
En 1839, le Complément du Dictionnaire lui consacre une mention :
DEMI-DEUIL. s. m. Moitié du temps du deuil. 1 Costume que les parent d'un défunt portent après que la moitié du temps de leur deuil est expiré. Le demi-deuil n'est pas aussi sévère que le grand deuil.
Pourtant le moteur de recherche trouve ce terme dès la fin du XVIe siècle (mais pas avant) :
— En 1697 , le terme est utilisé pour décrire la livrée des domestiques de Monsieur Avemann, plénipotentiaire du Duc de Saxen-Gothe : "Son quartier est sur le Plein au Paon . Ses Domestiques portent le demi-deuil. "
— En 1717, le costume de scène de l'actrice qui joue Isabelle dans La Veuve est décrit ainsi : "parée d'un demi-deuil galant" : la première réplique de la dite-veuve est " Douce liberté du veuvage / Non je ne vous perdrai jamais / Je connais trop vos avantages / Pour renoncer à vos attraits. (In Soubry, Recueil général des Opéras représentés par l'Académie...)
— En 1722, dans Le tableau du mariage de Lesage, à Scaramouche qui décrit una Dona ben fatta dont "les cheveux sont blancs et noirs par ci par là", Arlequin réplique "Ah oui. En demi-deuil."
— en 1735 en traduction du latin Semiatratus employé par Varron (premier siècle av. J.C) : "qui porte le demi-deuil" Varron apud Nommius 2, 298. Ce terme est traduit par le lexicographe allemand Basile Faber dans son Sorani thesaurus eruditionis scholasticae 1735. [N.b Un hyménoptère parasite du Mexique porte le nom de Osiris semiastratus Shanks, 1987]
Ce sont, jusqu'à la date de publication de l'Histoire des insectes de Geoffroy, les seuls occurrences relevés par Google de 1400 à 1761 pour "demi-deuil".
Pourtant, le moteur de recherche ne ramène pas dans ses filets un emploi (il en laisse certainement beaucoup au fond) : celui que mentionne le CNRTL dans sa définition de Demi-deuil et qu'il tient comme l'origine même du mot :
A.− Deuil moins sévère que le grand deuil et pendant lequel il est admis de porter des vêtements combinant le noir, le blanc, le gris et le violet, au lieu du seul noir. Le demi-deuil de leurs robes violettes et blanches, robes de velours rayé, robes de velours uni, d'une sévérité riche (Zola, Faute Abbé Mouret,1875, p. 1351).
B.− En appos., comme adj. Qui a les couleurs admises pendant le demi-deuil. Ça fait [les bouquets de violettes] de jolies taches demi-deuil (Toulet, Nane,1905, p. 234).Des gants de Suède demi-deuil (Gide, Retour Tchad,1928, p. 999).
− P. anal., ART CULIN. Volaille, ris de veau demi-deuil. Volaille, ris de veau ,,cuits au blanc, d'une sauce suprême garnie de lames de truffes`` (Lasnet 1970). Cette poularde demi-deuil (Martin du Gard, Devenir,1909, p. 17).
Étymol. et Hist. 1758 (Menon, Traité hist. et pratique de la cuisine, I, 175 ds Quem. Fichier : Cotelettes de Veau en demi-deuil).
Donc, quatre ans avant la publication de Geoffroy, Menon a introduit le terme de Demi-deuil dans le domaine culinaire dans une recette de côtelettes de veau.
En résumé, le nom de Geoffroy n'a été précédé que par des emplois rares ; et, dans les quatre cas (si je ne retiens pas la traduction littérale du latin) comme un qualificatif de couleur noir et blanc, ou de tenue de veuve galante. A chaque fois de manière légère, en métaphore dont le comique tient à la juxtaposition d'un sujet léger ou commensal (livrée de domestiques, cheveux de Bella Dona, robe d'une veuve joyeuse, côtelettes en sauce) avec la gravité de la période qui suit un déces et des sentiments douloureux qu'il suscite. Un jeu conjuratoire avec la mort.
Ce n'est qu'après Menon (en Cuisine) et Geoffroy (en Entomologie) que "Demi-deuil" va être appliqué à ce qu'il désignait auparavant de façon allusive. Mais sans perdre son origine dans le vocabulaire des couleurs, et des vêtements qui va au contraire s'amplifier, avec de nouvelles applications.
C'est ainsi en lisant "l'affaire Saint-Fiacre", de Georges Simenon que je découvris pour la première fois l'expression "demi-deuil" pour qualifier l'association à partie du noir et du blanc. Le commissaire Maigret dîne dans un restaurant de Moulins avec Saint-Fiacre et son avocat. Ils sont servis par le maître d'hôtel dont " on voyait surgir son bras noir terminé par un gant blanc"
" _ Poulet demi-deuil... annonça-t-il comme le maître d'hôtel apportait en effet des poulets aux truffes. Et sans transition, de la même voix légère :
_L'assassin va manger du poulet demi-deuil, comme les autres ! "
Reprenons l'histoire du terme Demi-deuil : Il va connaître bien-entendu une diffusion spectaculaire dans les dictionnaires d'histoire naturelle pour qualifier Melanargia galathea. Parallèlement, avec peut-être une relation de cause à effet, il va être utilisé par les modistes, les couturiers et les baronnes ou comtesses qui règnent sur le savoir-vivre pour détailler comment conjuguer élégance et séduction avec le respect des normes. Ce sera essentiellement pour en détailler les règles vestimentaires voire somptuaires que le Grand deuil le Petit deuil vont se distinguer du Demi-deuil, notamment pour les cours européennes du XIXe siècle. Le "deuil" est moins un sentiment d'affliction que la période quasi légale que la famille —et tout particulièrement les veuves — sont tenues de respecter dans la décence de leur comportement et le port de la couleur noire, puis grise ou unie de leurs vêtements : "On a abrégé les deuils. Le deuil des veuves ne dure plus qu'un an. Académie".
Le deuil d'un père, d'une mère ou d'une femme dure six mois. D'un frère ou d'une sœur trois ; une veuve porte un an le deuil de son mari. On a le profond deuil , le demi deuil, et d' autres degrés encore. On ne porte point le deuil à' un enfant au dessous de douze ans. Toutes les personnes en charge , toute la noblesse d' un pays, sont obligées de porter le deuil du souverain. Peter Villaume - Histoire de l'Homme, 1786.
En 1871, le Moniteur de la Mode détaille précisément les règles en usage : le deuil d'une veuve dure, selon l'auteur, un an et six semaines : Robe de laine noire les 5 premiers mois ; robe noire en popeline les 4 mois suivants ; robe de soie noire unie ou fantaisie les 3 mois après ; et — ce sont les 6 semaines de demi-deuil —, "robe de soie grise, unie ou fantaisie, grisaille noir et blanc, noir et violet, moires antiques, taffetas façonné, gaze de Chambéry, jaconas ou organdis demi-deuil. Chapeau, col, manchettes et ombrelle demi-deuil."
Selon la même source, le deuil d'un père ou d'une mère dure un an, dont trois mois de demi-deuil. Celui d'un grand-parent, d'un frère ou d'une sœur dure six mois, dont trois de demi-deuil. Le deuil de cousin germain est une saison de six semaines, toute en demi-deuil, où on peut mettre à volonté toute étoffe en laine ou en soie ou même en fantaisie demi-deuil.
On voit donc que le substantif est couramment utilisé en apposition, dans une fonction d'adjectif qui est à la fois un adjectif de couleur, un adjectif de textile et un adjectif d'usages consensuels.
Mais le deuil est en effet prescrit lors de la mort d'un souverain. Le 4 juin 1789, en pleins Etats Généraux, meurt le dauphin Louis Joseph, à l'âge de sept ans et demi. C'est l'occasion de composer de superbes toilettes : voici ce que lisait les lectrices du Magasin des modes nouvelles françaises et anglaises dans le numéro du 11 août 1789 :
"Le deuil pour Monseigneur le dauphin va finir le 20 de ce mois. Nous n'aurons plus de deuil à représenter à cette occasion. La femme figurée dans cette Planche est vêtue d'un caraco & d'un jupon de taffetas gris de mort ; le caraco garni d'une longue frange cramoisie ; le jupon est seulement découpé par le bas. Elle a, sous ce caraco, une pièce d'estomac de taffetas cramoisi. A ses bras, des gants de peau blancs, montant jusqu'aux coudes. A ses pieds, des souliers de taffetas cramoisi, bordés de rubans blancs, garnis de rosettes blanches. La femme est coiffée d'un très petit bonnet de gaze noire, où tourne une large banderole de taffetas noir, dont les papillons doubles de gaze noire sont plissés à moyens plis, & dont la forme, presque couverte, par la banderole, & faite de gaze, est presque plissée par le haut, tant elle doit être rétrécie. Une superbe plume blanche, unique, s'élève au milieu du bonnet par devant." [...]
"On s'en souvient, le demi-deuil se porte en couleur, par les Dames, pourvu que l'habit soit d'une seule couleur unie, et qu'elles aient une marque distinctive de deuil, même un simple ruban. La première femme (de la Planche) , vêtue d'une robe de taffetas vert-pomme, est coiffée d'un chapeau à soufflet, dont le soufflet est de taffetas blanc, bordé d'un ruban noir, et coupé au milieu par un autre ruban noir formant une rosette par devant et un nœud par derrière et dont la forme très élevée, très bouffante, est de gaze blanche unie. La seconde femme, vêtue d'une robe de taffetas cramoisie (cette couleur est aussi adoptée par les Dames) est coiffée d'un chapeau casque, garni de rubans roses, d'une rosette noire par devant, et d'un gros nœud de ruban noir dont les bouts pendent très bas par derrière. La forme du chapeau fait de taffetas blanc ainsi que le casque , se termine en pointe arrondie. De dessous la rosette, par devant, s'élève une aigrette de plumes tournées en roseaux, peintes en rouge jusques vers les bouts, & peintes en noir aux bouts.
La Galerie des modes, 1798.
Journal de la mode et du goût 1790.
"Les premiers mois, le deuil se porte tout en laine ; la façon et les ornements doivent être très-simples. Les manches se font justes, avec manchettes et col en crêpe lisse soutaché,
ou, ce qui est mieux, ruché de tulle gaufré.[...] Pour le demi-deuil, la soie, les taffetas gris, les barèges de même nuance, les bonnets de dentelle, les garnitures ruchées, les manches blanches et même les chapeaux de paille avec garniture grise ou violette. Les fleurs de demi-deuil sont la scabieuse, la violette, l'héliotrope, le lilas, etc.,etc. "Le Magasin des demoiselles, ouvrage de "morale,histoire, sciences, littérature, voyages, beaux-arts, biographies, récréations, économie domestique, modes, petits courriers des demoiselles", dans son tome neuvième, 1852-1853, paru à Paris, rue Laffite
Dans le domaine culinaire, après la recette des côtelettes de veau de Menon en 1758, le premier emploi que je trouve date de 1806, dans "Le cuisinier imperial, ou L'art de faire la cuisine et la pâtisserie" d'Alexandre Viard "homme de bouche", auteur qui donne ici la (première) recette de la fameuse "Poularde demi-deuil". Ou plutôt, (comme c'est intéressant !), dans cette première édition, de la "Poularde en petit deuil". Car ce n'est qu'en 1820, dans la dixième édition par M. Fouret, ex-officier de bouche du roi d'Espagne de ce qui devient le Cuisinier Royal, donne page 297 la recette des "Filets de Poularde en demi-deuil".
Ayez huit beaux filets de poularde ; retirez-en les peaux nerveuses et filets mignons ; parez vos filets, et sur le gros des filets, décorez les avec des truffes coupées très minces ; vos truffes tiendront sur la chair, sans qu'on y fasse d'incision dans les filets ; mettez du beurre fondu dans un sautoir ; placez-y vos files du coté des truffes, c'est-à-dire, que la décoration soit du coté du fond u sautoir ; couvrez-les d'un papier beurré ; faites-les sauter ; au moment de servir dressez-les sur un plat en couronne ; vous aurez fait sauter vos filets mignons et émincés bien également ; égouttez le beurre de votre sautoir, mettez-y quatre cuillerées de velouté, deux cuillerées de demi-glace de volaille ; faites réduire le tout ensemble ; passez votre sauce à l'étamine ; vanez-la avec un pain de beurre ; saucez vos files avec la moitié de votre sauce dans l'autre moitié ; mettez-y votre émincé ; faites chauffer sans le laisser bouillir ; mettez-le dans le puits de vos filets, et servez. ((F.)
A table ! Mais c'est finalement au Père de la gastronomie, Alexandre-Balthazar-Laurent Grimod de La Reynière que l'on doit en 1808 dans son Manuel des amphitryons: contenant un traité de la dissection des viandes la première mention (rapide, sans recette) du terme « les poulets en demi-deuil » page 234.
L'expression, ou le terme, est repris en 1839 dans la Néophysiologie du goût (Yeux de lapin demi-deuil en entrée, Belle poularde en demi-deuil sur un aspic en entrée de volaille, Noix de veau piquée glacée à la chicorée ou à l'oseille, en demi-deuil en entrée de viande).
On voit donc combien Etienne-Louis Geoffroy avait créé en 1762 un zoonyme heureux, plein de saveurs, de pouvoirs d'évocation, d'images de taffetas et de plumes, de rubans et de gaze, dans un trait de plume qui récoltait déjà la mise des auteurs qui l'avaient précédé, mais ignorait encore le destin fécond qui l'attendait dans la Mode et dans la Cuisine. On pourrait penser à un hasard heureux, lié à la simple traduction du "half-mournen" de Petiver, si on ne connaissait pas le génie de notre médecin français pour donner à ses papillons des noms de matière qui sont autant de métaphores des couleurs de leurs ailes : Le Gazé, la Grisette ou le Flambé sont des noms d'étoffes, le Citron, le Souci, l'Aurore mais aussi le Bronzé sont des noms de couleur, la Grande et la Petite Tortue se réfèrent à l'Ecaille-de-tortue de la marqueterie d'ébénistes, le Tabac d'Espagne à la couleur de la poudre de tabacet de son additif acajou, le Petit et le Grand Nacré aux reflets de perle de la Nacre, comme le Collier argentè. Le Damier ou le Miroir sont des images évidentes. On admirera aussi la concision de ces Noms Propres, que ces successeurs en dénomination ne sauront pas retrouver.
2. Le Demi-deuil, Engramelle, 1779.
Jacques Louis Engramelle 1779 Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 1 page 134 Planche XXX n°60 dessinée par J.J Ernst et gravée par Juillet.
Engramelle décrit dans les figures e et f de sa planche une variété qui sera décrite en 1822 sous le nom de Satyre Psyché par Godart.
Engramelle ignore encore la chenille et la chrysalide.
3. Nymphale Demi-deuil Latreille, 1804
Nouveau dictionnaire d'Histoire naturelle tome 14 page 107 .
4. Satyre Galathée, Latreille et Godart 1819
Latreille et Godart Encyclopédie méthodique, Paris : Vve Agasse tome 9, page 505-506 n°91 .
Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.
5. Le Satyre Demi-deuil, Godart 1821.
Jean-Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons d'Europe, Paris : Crevot 1821, page 165 n°55 et planche VIIL peinte par J. Delarue et gravée par Auguste Duménil.
Godart donne la description de la chenille, de la chrysalide et donne — correctement— comme plante-hôte la fléole des prés (Phleum pratense). Ces descriptions étaient déjà données en 1819.
Le Satyre Demi-deuil, Duponchel, 1849
Duponchel (Philogène Auguste Joseph) 1849 Iconographie et histoire naturelle des chenilles pour servir à de compléter une l'Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France, de MM. Godart et Duponchel . Paris : Germer Baillère, 1849.page 198
6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986 et le nom vernaculaire actuel.
Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet proposait comme nom principal "Le Demi-Deuil" (avec deux majuscules) et comme nom accessoire L'Échiquier. Il récuse "l'Échiquier commun" et "l'Arge galathée", ce dernier nom étant trouvé dans une publication suisse de Robert 1960.
Il est étonnant qu'il accepte L'Échiquier, qui est une traduction du nom vernaculaire allemand Schachbrett mais n'est pas utilisé en France , d'autant qu'il le rejette pour Carterocephalus palaemon en raison des risques de confusion
7. Étude zoonymique des auteurs français :
— Perrein et al. 2012 page 311:
Le Demi-deuil est le nom français donné par Geoffroy (1762), classé entre le "Deuil" (Limenitis camilla) et "le Citron" (Gonepteryx rhamni) !
8. Noms vernaculaires contemporains :
Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent le nom scientifique de Melanargia Galathea (avec la majuscule) puis citent dans leur texte page 139 le nom vernaculaire par cette expression "Le Demi-deuil, comme l'appelle Geoffroy".
—Bellmann / Luquet 2008 : "" .
— Blab / Luquet 1988 :
— Chinery / Leraut 1998 :
— Doux & Gibeaux 2007 : "Le Demi-deuil ".
— Higgins & Riley /Luquet 1988 : " ".
— Lafranchis, 2000 : "" .
— Perrein & al. 2012 : "Demi-deuil ".
— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : "".
— Wikipédia : " Le Demi-deuil ou Échiquier ou Échiquier commun ou Arge galathée".
III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.
— Noms utilisant l'adjectif "marbré":
- "Marbled White en anglais : le Blanc Marbré"
- "Dambordje en néerlandais Le Marbré.
- Damowka en Haut-serbe : Marbré.
Noms dérivé de "half-mourner" et de "demi-deuil" :
- "Medioluto norteña" en espagnol : Medio luto signifie litteralmement demi-deuil, et norteña signifie " du nord"
- "Okáč bojínkový en slovaque ou en tchèque : deuil.
—Noms en rapport avec l'échiquier ; le jeu d'échec est aussi nommé jeu du Shah ou Schah ou Chah, nom de l'empereur persan : ce nom allemand d'Échiquier ou Damier (Schahbrett -Damenbrett) est ancien, et déjà signalé par Meigen 1828 :
- "Schachbrett ou Damenbrett en allemand
- "Schackbräde en suédois
- "Šahovničar en serbe
- "Sakktáblalepke en hongrois
- "Polowiec szachownica en polonais : "Echiquier marbré"
- Шахматна пеперуда en bulgare : papillon échiquier
Autres :
- "Escac aranès" en catalan : " Perquè a Catalunya la seva distribució està i limitada a la Vall d’Aran" (Arrizabalaga & al. 2012)
- "Juodmargis satyras en lituanien : "Satyre noir et blanc"
- "Ruutuperhonen en finnois papillon à carré ? donc proche du damier
- "Orman Melikesi en turc : ...des bois.
- "Valgesilmik en estonien
- "Raibais samtenis
- "Očkáň timotejkový en slovaque
- "Галате en macédonien : Galatée
- Пестроглазка галатея en russe : ...Galatée.
Langues celtiques :
1. langues gaéliques : irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).
-
en irlandais
- en mannois.
-
"" en gaélique écossais*
2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welsh, cymraeg).
-
pas de nom en breton ;
-
"Gweirlöyn cleisiog" en gallois. ...des landes
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Planche de Hübner : Die Schachbrett 3,4
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