Zoonymie (origine du nom) du papillon
Le Petit Collier argenté Boloria selene
([Denis et Schiffermüller], 1775).
La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, "animal" et ónoma, ὄνομα, "nom") est la science diachronique qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leurs significations, leurs étymologies, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).
Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.
De sorte que les yeux noyés dans ce grand astre, tantôt l'un le prenait pour une lucarne du ciel par où l'on entrevoyait la gloire des bienheureux; tantôt un autre, persuadé des fables anciennes, s'imaginait que possible Bacchus tenait taverne là-haut au ciel, et qu'il y avait pendu pour enseigne la pleine lune; tantôt un autre assurait que c'était la platine de Diane qui dresse les rabats d'Apollon ; un autre, que ce pouvait bien être le Soleil lui-même, qui s'étant au soir dépouillé de ses rayons, regardait par un trou ce qu'on faisait au monde quand il n'y était pas. ( Histoire Comique des États et Empires de la Lune. Savinien Cyrano de Bergerac, 1662)
Résumé.
— Boloria Moore, 1920 : ce genre passait pour un néologisme vide de sens, mais il reprend en réalité le nom de Bolor, une grande chaîne de montagne formant la partie est du Pamir, chez les Ouïghours : la plupart des espèces décrites par Moore dans ce genre fréquentant des altitudes de 3500 à 4500 mètres.
— sous-genre Clossiana Reuss, 1920, du nom d'Adolf Gustav Closs, président d'une association d'entomologistes berlinois qui fit paraître en 1919 un ouvrage sur les papillons de la région de Berlin.
— selene : du nom de la déesse Séléné, fille de Titans et sœur du Soleil et de l'Aurore. Vêtue d'une robe d'argent, elle parcourt le ciel de la nuit sur son char tiré par ses chevaux blancs ; elle forme, avec Artémis et Hécate, une triade lunaire où elle préside à la Pleine Lune. C'est surtout l'amante du bel Endymion, berger à qui elle sut obtenir qu'il conserve éternellement sa beauté juvénile.
— Étienne Louis Geoffroy avait nommé en 1762 "Collier argenté" les deux Colliers, (avant la description de Papilio selene 13 ans plus tard), par allusion à la chaîne de lunules triangulaires argentées bordant le revers des ailes postérieures. Une fois que les deux espèces très proches Papilio euphrosyne et P. selene eurent été décrites en 1775, Engramelle put en 1779 créer les noms de "Grand Collier" (euphrosyne) et de "Petit Collier" (selene). Godart céda en 1821 à une disgracieuse transposition du nom latin "L'Argynne selene" , puis en 1986, Gérard Chr. Luquet remis à l'honneur "Le Petit Collier argenté". Ce nom rejoint les noms de Small Pearl-bordered Fritillary (Petit Damier à bordure nacrée) en anglais et de Braunfleckiger Perlmutter (Nacré tacheté de brun) pour décrire les reflets nacrés et ronds comme des perles alignés au dessous des ailes.
I. Nom scientifique.
1. Famille et sous-famille.
Nymphalidae ; Heliconiinae ; Argynnini ; Boloriina.
A. Famille des Nymphalidae Rafinesque, 1815
1. Sous-famille des Libytheinae Boisduval, Rambur, Dumesnil & Graslin, [1833]
2. Sous-famille des Danainae Boisduval, [1833]
3.Sous-famille des Limenitidinae Butler, 1870
4.Sous-famille des Heliconiinae Swainson, 1822
5.Sous-famille des Apaturinae Boisduval, 1840
6. Sous-famille des Nymphalinae Swainson, 1827
7 .Sous-famille des Charaxinae Doherty, 1886.
8.Sous-famille des Satyrinae Boisduval, [1833]
B. Sous-famille des Heliconiinae Swainson, 1822
Pelham & al. (2008), se référant aux travaux de Koçak (1981), considèrent Heliconiinae Swainson, 1827, comme invalide, au motif que le nom donné par Swainson est fondé sur le nom générique Heliconius Latreille, 1804, qui est un homonyme d’Heliconius Kluck, 1780. Ces auteurs préconisent l’utilisation d’Heliconiinae Swainson, 1822 (planche 92, « Heliconiae »).
Le nom Heliconiinae provient du genre heliconius créé par Kluk, 1780; Hist. nat. pocz. gospod. 4: 82.
C. Tribu des Argynnini Swainson, 1833 ( Hopeatäplät en suédois, Fritillaries en anglais. Argynnes ou Nacrés).
Du nom Argynnis créé par Fabricius en 1807 d'après un épithète de Vénus. Argynnus était une femme aimé par Agammemnon, et à qui il érigea après sa mort un temple où Aphrodite/Vénus était vénérée. Ce nom servit pour désigner la famille des fritillaires nommée auparavant "Perlati" par Latreille en raison de l'aspect nacrée des faces postérieures des ailes. A.M. Emmet soupçonne Fabricius d'avoir joué sur le rapprochement avec le grec arguros, "argent", en lien avec cette couleur argentée des ailes.
Cette tribu des Argynnes se divise, pour les espèces françaises, en deux sous-tribus:
- Sous-tribu des Boloriina Warren, dos Passos & Grey, 1946 auquel appartient le genre Boloria Moore, 1900
- Sous-tribu des Argynnina Swainson, 1833.
Histoire des Argynnes.
- 1777 : Scopoli crée le groupe argyreus, qui inclut quelques argynnes.
- 1807 : Fabricius créé un Genre Argynnis (espèce-type: P. paphia).
- 1810. Latreille, dans ses Considérations page , regroupe sous son Genre Argynne les genres Argynnis et Melithaea de Fabricius.
- 1821 : Godart reprend le genre Argynne regroupant les genres Argynnis et Melitaea de Fabricius, soit des espèces vulgairement nommées alors Damiers et Nacrés (page 50).
- Une sous-famille Argynninae est issue de la publication de Duponchel, 1835
2. Nom de genre : Boloria, Moore, 1900.
a) publication originale.
Boloria Moore, 1900; Lepidoptera Indica, 4 page 243, TS: Papilio pales Denis & Schiffermüller.
Il comporte en France dix espèces, dont quatre dans le sous-genre Clossonia : outre B. selene, ajoutons le grand Collier argenté B. euphrosyne (Linnaeus, 1758), le Nacré porphyrin B. titania (Esper, [1793]), et la Petite Violette B. dia (Linnaeus, 1767).
b) étymologie du nom de genre.
Selon A.M. Emmet (1991), le nom vient "du grec βολος (bolos), un filet à poisson : du schéma réticulaire des ailes".
H. A. Hürter ne croit pas à cette étymologie, et rappelle l'opinion de Emmet lui-même, qui indiquait à propos du genre Chazara que la plupart des noms de Moore était des néologismes vides de sens. C'était vrai aussi de Ladoga, Moore 1898, et sans-doute de noms d'espèces comme bimbisara, ananta, anjana, cartica, celebica, clinia, duryodana, jumbah, mahendra, manasa, et cetera, ou de ceux que l'on peut découvrir en feuilletant le Lepidoptera indica. Quoique... le cocasse bimbisara se révèle être issu du nom de Bimbisâra, premier roi de la dynastie indienne du Magadha, et il faut peut-être chercher la source des noms de Frédéric Moore dans la culture indienne.
On sait que Frederic Moore (Londres 1830-Londres 1907) était conservateur du Muséum de la Compagnie anglaise des Indes orientales.
La chaîne montagneuse de Bolor forme en géographie, avec celle de l'Himalaya, le Système Bolor-Himalaya, et sépare, en territoire chinois, le Thianchan-nianlou, avec le Turkestan indépendant. C'est du moins la description qu'en donnaît Adrien Balbi en 1843 (page 237). On comprend qu'il s'agit là de quelque chose de plus conséquent que le filet à poissons d'Arthur Maitland Emmet. Bolor était aussi le nom des peuplades qui y vivaient. Le Bolor, ou Belour tagh, en ouïgour Boulit tagh, signifierait Mont des Nuages ou des Cristaux (Bolor), mais accueille aussi le Mont des Oignons, ou Montagnes Bleues (Malte-Brun, Géogr. Univ. p. 9). C'est là que Marco Polo observa cet air raréfié empéchant un feu de s'entretenir, là que Humbolt décrivit de rares cols à travers une contrée âpre et impraticable. Le Bolor tâgh ! Un nom oublié mais qui remplissait de respect et d'effroi les voyageurs de jadis. Un décor de Jules Verne!
On le situe mieux comme la chaîne longitudinale située à l'est du Massif du Pamir, s'étendant des Monts Kunlun (haut-lieu du Taoïsme) au sud jusqu'à l'est du chaînon Trans-Alaï. On le trouve sur les cartes sous les noms de Chaînon Kasgar, Cordillière Kunlun, et ses sommets culminants sont le Kongur Tagh (7649m) et le Mustagh Ata. Il appartient tout entier à la province chinoise du Xinjiang ou Turkestan oriental, chez les Ouïgours. C'est Marco Polo qui lui donna le nom de Bolor, lors de son voyage en Chine en 1271 (ici).
En 1959, Antoine Mostaert publia les Chroniques mongole écrite par Rasipungsu-y (1774) sous le titre de Bolor Erike (Cleaves, Cambridge, Mass. 5 vol.) : ce manuscrit Dai Yuwan-u Bolor Erike biçig ou "Ecrits Chapelets de cristaux des Dai Yuwan" est constitué de neuf cahiers en papier chinois.
Mon hypothèse prend plus de poids lorsqu'on reprend la lecture de Lepidoptera indica après ce sèjour parmi les purs Cristaux sertis dans l'Azur.
—La première espèce du genre Boloria, B. sipora, a été trouvé dans une vallée du Cachemire (vallée de Boorzil). Sipora ou Sipura est une petite île au large de Sumatra.
— B. generator se trouve en Turkestan, en Afghanistan, dans la vallée de Skoro la (maps), à des altitudes de 11000 pieds, soit 3350 mètres.
—B. hegemone se plait dans les Montagnes Célestes (Tian Shan), à Namangan (Ouzbékistan), au nord ladak, et à 15 000 pieds d'altitude.
— B. jerdoni (ex cashmirensis Moore, 1874) se trouve...au Cachemire entre 6500 et 8500 pieds d'altitude.
— B. chitralensis, vient de Chitral, Shitrâl au nord du Cachemire.
— B. gemmata vient de l' est de l'Himmalaya, à haute altitude.
— B. altissima habite la vallée du Chumbi, (3000 mètres), Sikkim, à la frontière tibétaine, au Bhotan.
— B. Mackinnonii vient du Nord-Ouest de l'Himalaya : Mackinnon l'a trouvé à 11 000 pieds dans la vallée de Buspa.
— B. clara vient du nord-ouest de l'Himalaya, à 14 000 pieds d'altitude.
Je crois avoir montré que l'hypothèse que Moore ait donné le nom de montagnes mythiques, Bolor tagh ou Monts de Cristal à un genre où il décrit des papillons qui vivent entre 3500 et 4500 mètres d'altitude n'a rien de fantaisiste.
Cette trouvaille me permet aussi de reconsidérer l'aphorisme de Emmet sur le nom de Chazara, néologisme vide de sens : il suffit de le placer dans le moteur de recherche pour obtenir la réponse : Chazar "forme alternative de Khazar"...région citée de nombreuse fois par Moore.
D'une façon générale, les espèces du genre Boloria semble être capable d'affronter les conditions extrêmes, puisqu'on y trouve le Nacré lapon B. chariclea et le Nacré polaire B. polaris, papillons de la toundra arctique, ou le Nacré boréal B. frigga.
N.b : il est aussi possible de reconsidérer le cas du nom de genre Lopinga, Moore, 1893 (cf. La Bacchante Lopinga achine) : la publication Lepid. indic. (2) page 11 indique que les papillons ont été découverts par Oberthür lors de son voyage au Yunnan. Or, les géographes du XVIIIe parlaient d'un Mont Loping en Chine, mais, surtout, la région de Luoping se situe dans le Yunnan à 228 km de Kunming, et semble une hypothèse sérieuse pour le nom de Lopinga.
B.Division en sous-genres.
-Sous-genre Clossiana Reuss, 1920
- Boloria selene ([Denis & Schiffermüller], 1775). Petit Collier argenté.
- Boloria euphrosyne (Linnaeus, 1758). Grand Collier argenté.
- Boloria titania (Esper, [1793]) (220). Nacré porphyrin.
- Boloria dia (Linnaeus, 1767). Petite Violette.
-Sous-genre Proclossiana Reuss, 1926.
- Boloria eunomia (Esper, 1800). Nacré de la Bistorte.
-Sous-genre Boloria Moore, [1900]
- Boloria pales ([Denis & Schiffermüller], 1775). Nacré subalpin
- Boloria napaea (Hoffmannsegg, 1804). Nacré des Renouées.
- Boloria aquilonaris (Stichel, 1908). Nacré de la Canneberge.
- Boloria graeca (Staudinger, 1870). Nacré des Balkans.
- Boloria graeca tendensis Higgins, 1930.
Le Sous-genre Clossiana Reuss, 1920 (= Boloria).
Clossiana : Reuss, 1920, "Die Androconien von Yramea cytheris Drury und die nächtstehenden analogen Scuppenbildungen bei Dione Hbn. und Brenthis Hbn.[Lep.]" Entomologische Mitteilungen, Berlin-Dahlem, 9 : 192 nota 1, TS: Papilio selene Denis & Schiffermüller
Étymologie ou origine du nom Clossiana.
— Selon Perrein et al. "En l'honneur de Johan Friedrich Closs ou Clossius (1735-1787), médecin, bibliothécaire et écrivain allemand, (biographie) ou de son fils Karl Friedrich Closs (1768-1797), professeur d'anatomie et chirurgie à Tubingue.
—Selon H.A. Hürter :
"Clossius, i,"
- nom propre latinisé de G. Adolf Closs.(http://de.wikipedia.org/wiki/Gustav_Adolf_Closs).
zu araschnia clossi Kombach äussert sich der Erstbeschreiber Krombach.
"...ich benenne dasselbe zu Ehren des verdienten Vorsitzenden des Berliner Entomologen Bundes, Herrn G. Adolf Closs." (Krombach, Berlin, in : Entomologische Mitteilungen, hrsggb. vom Verein zür Förderung des Deutschen Entomologischen Museums, 1916, Bd. V. S, 299).
Zur Form clossi Heinr. von Erebia lappona esp. (Erebia lappona Esp. is in Glaser, S. 128, als Varietät von Er manto Wien. aufgeführt ; Er. lappona Thunberg 1791 als Synonym zu Er. pandrose Bkh. 1788 ist damit nicht gemeint) bemerkt der Erstbeschreiber Geh. Rechnungsrat Rudolf Heinrich-Charlottenburg ;
...Ich benenne die form zu Ehren des verdienten Vorsitzenden des berliners Entomologenbundes, herrn Kunstmaler A. Closs ab. ♀ clossi ab. nova. (Rudolf Heinrich-Charlottenburg in : "Eine neue Form from Erebia laponna Esp. ♀" in : Int. Ent. Zs.11, 1917,1918.
Jannsen, p. 40 : " (?) Klotho = een van drie schikgodinnen" .
Jannsen meint die Moiren, die jedem Menschen sein Geschick (Glück, Unglück, bsd. den Tod) zuteilen, lat. Parca, dt. die Parzen. Gewöhnlich werden 3 moiren angenommen, Klotho, Lachesis, Atropos.
-anus, -ana, -anum
Erweiterungssuffix und adjektivisches suffix : zum Eigenschaftswort machende Nachsilbe, besonders bei Eigennammen und Ortsnamen. Deutsch = -isch.
Deutung.
Jansses zeigt mit dem Fragezeichen in Klammern an, dass er seiner Ableitung von der Schicksalsgöttin Klotho nicht sicher ist.
Der Autor von Clossiana, Th. Reuss, schreibt 1921 einen Artikel über Mel. pyronoides in : Int. Ent. Zs. 15, S.5, also nur wenig später als Krombach und Heinrich ; demzufolge war er ein Zeitgenosse Closs's. Somit dürfte nahe liegen, dass er die Gattung Closs zu Ehren benannt hat und nicht etwa nach der Moire Klotho, zumal deren Latinisierung zu Clossiana grammatisch mehr als unkorrekt wäre.
Th. Reuss hat unter dem Namen Clossiana einige Scheckenfalterarten von der einst sehr umfangreichen Gattung Argynnis abgetrennt."
Traduction approximative :
L'auteur de Clossiana, Th. Reuss, a écrit en 1921 un article sur pyronoides Mel dans: Int. Ent. Zs 15, p.5, alors qu'un peu plus tard que Krombach et Heinrich, donc il était un contemporain de Closs de. Ainsi est susceptible d'être proche, qu'il a nommé le genre en l'honneur Closs et ne recherche pas la Moire Clotho, surtout depuis leur romanisation à Clossiana serait grammaticalement plus incorrects.
E Reuss a séparé certaines espèces fritillaire du genre une fois très vaste Argynnis sous le nom Clossiana.
Ma conclusion pour Clossania.
1) Selon Wikipédia, Albert Franz Theodor Reuss, né le 23 mai 1879 à Munich, mort le 24 décembre 1958 à Berlin, fils de Delphina Garbois et de l'occultiste et franc-maçon Albert Karl Theodor Reuss (1855-1923), est un herpétologiste, lépidoptériste et peintre allemand autodidacte connu pour les dizaines de nouveaux taxons qu'il a décrits, sans fondement scientifique, au cours de la période 1923-1939. Reuss vit et travaille à Berlin où il gagne sa vie en vendant du venin de serpents et des papillons. Il a tout d'abord un intérêt pour les lépidoptères, puis ne s'intéresse qu'aux vipères par la suite. Il est aussi un peintre talentueux, les serpents sont les sujets de la plupart de ses œuvres. Il est l'auteur des taxons Macrovipera Reuss, 1927, Acridophaga Reuss, 1927, Vipera eriwanensis Reuss, 1933, et pour les lépidoptères de noms (invalides) comme Fabriciana R. 1920, synonyme d'Argynnis, Melitaea cinxia brenthis Reuss, 1921 Fabriciana adippe bischoffi Reuss, 1922, Fabriciana taliana Reuss, 1922.
2) Vivant à Berlin, il a pu connaître Adolf Gustav Closs— ou Closzs— (6 mai 1864-3 septembre 1938 à Berlin), auteur de Die Grossschmetterlinge des Berliner Gebiets : Im Auftrage des Berliner Entomologen Bundes (E.V.) bearbeitet, Adolf Closs und E. Hannemann Meusser : Berlin 1919 -79 pages : "Les Grands papillons de la région de Berlin, publié au nom de la fédération des Entomologistes de Berlin".
En effet, cette publication précède d'une seule année celle de Reuss.
3. Nom d'espèce : Boloria selene ([Denis et Schiffermüller], 1775)
a) la publication originale.
Protonyme : P[apilio] selene [Denis, J. N. C. M. & Schiffermüller, I.] 1775. Systematische Verzeichniss der Schmetterlinge der Wienergegend Ankündung eines systematischen Werkes von den Schmetterlingen der Wienergegend, herausgegeben von einigen Lehrern am k. k. Theresianum. Vienne. 322 pp, page 321.
— Localité-type : environs de Vienne, Autriche
Cette espèce a selon Dupont et al. (2013) une répartition eurasiatique de la péninsule Ibérique jusqu’à l’île de Sakhaline. Elle est considérée comme présente sur le continent nord-américain. En France, cette espèce est absente du sud-est.
Les chenilles se nourrissent principalement sur Viola palustris L.
— Description : Röthlichtockergelber unten braun und Silberflechticher.
b) Synonymes (INPN, Muséum) et sous-espèces.
- Clossiana selene ([Denis & Schiffermüller], 1775)
Papilio selene [Denis & Schiffermüller], 1775
c) étymologie.
Il est bien réducteur de traduire selene (en grec ancien Σελήνη / Selếnê) par "lune", ou de l'assimiler à Artémis :
— A.E. Emmet (1991): " σεληνη, selene, la lune ; aussi utilisé comme un titre d'Artémis (Diane), déesse de la lune."
— Spuler 1 (1908) page 26 : "Mond, Göttin des Mondes." Lune, déesse de la lune.
Certes, le dictionnaire latin ne nous aide guère avec la mention "Selene, es, Séléné, prénom de femme". Mais la mythologie grecque fait d'elle à travers la Bibliothèque d'Apollodore I,2,2 ou la Théogonie d'Hésiode (375) la fille des Titans Hypérion et Théia, sœur d'Hélios (le Soleil) et d'Éos (l'Aurore). Selon l'Hymne homérique à Hélios, elle serait la fille d'Hélios et d'Euryphaessa.
Décrite comme une belle femme à la beauté étincelante, vêtue d'une robe blanche ou argentée, après s'être baignée dans l'Océan, elle parcourt le ciel nocturne dans un char argenté tiré par deux chevaux, ou par des bœufs blancs obtenus pour avoir cédé à Pan. Sur sa tête, ou dans ses cheveux brille un croissant de lune.
Elle s'est vouée au blanc et à la couleur argent, et Pan, pour la séduire, dut se transformer en bouc à poils blancs ; Zeus lui fit cadeau d'une magnifique toison blanche, et elle lui donna deux enfants, Pandia et d'Ersé (la Rosée). Mais son amour le plus célèbre fut pour le beau berger Endymion avec qui elle eut cinquante filles. Elle obtint pour lui qu'il dorme d'un sommeil éternel dans une grotte du Mont Latmos tout en conservant toute sa beauté.
Ce fut plus tard qu'elle fut assimilé à Hécate et à Artémis, et encore plus tard qu'elle donna son nom aux Sélénites, qui vivent dans la lune, et au Sélénium. Si Hécate représente la Nouvelle Lune ou Lune noire, sa puissance fertile et ses maléfices, si Artémis est la douce Lune croissant et décroissant, Séléné est la Pleine Lune.
Elle passe ici sur ce marbre romain du IIe siècle, entourée de l'étoile du matin Phosphoros et de l'étoile du soir Hesperos.
II. Noms vernaculaires.
Il existe deux "Collier argentés", le Grand, Clossiana euphrosyne (Linné, 1758), et le Petit Boloria selene, qui portent tous les deux un rang de lunules claires sur le bord marginal des ailes. Ils diffèrent peu par la taille (1 à 2 mm de plus pour le Grand), et ce critère est insuffisant à les distinguer, ce qui explique qu'ils ont été décrit sous le même nom d' Euphrosyne par Linné en 1758. Les différences sont :
— 1. Face supérieure des ailes :
a) la rangée de points noirs est au centre de la bande post-discale du Grand Collier alors qu'il est décentré vers la périphérie des ailes du Petit.
b) les lunules claires du bord marginal, qui constituent le "collier" sont en forme de demi-lunes ou de triangles chez le Grand, et de Pleines Lunes chez le Petit (qui porte le nom de la Lune, Séléné).
c) les ailes sont fauve orangé chez le grand, et fauve plus terne chez le Ptit.
— 2. Face inférieure des ailes :
a) critère le plus facile, le discret point cellulaire argenté du Grand est remplacé par un point noir bien visible au centre d'une case orangée du Petit.
b) la bordure de lunules rondes est surmontée d'accents circonflexes noirs chez le Petit, alors que ces chevrons sont orangés chez le Grand.
Voir la confrontation annotée des deux espèces sur le site lepiforum.
Je commencerai par présenter le "Collier argenté" de Geoffroy : il n'est une description spécifique reconnue de B. selene, qui n'a été décrit qu'en 1775 mais pourtant c'est cette description qui a créé son nom vernaculaire : Engramelle le divisera ensuite en un Petit et un Grand Collier.
o) Le Collier argentré, Geoffroy, 1762.
Etienne-Louis Geoffroy, 1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris: dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ;Paris : Durand 1762 volume 2 page 44 n° 11.
Geoffroy donne les références suivantes :
- Linné, Syst. Nat. Édit. 10, page 41, n° 142. Papilio nymphalis euphrosyne.
- Linné, Fauna suecica n° 782. Le papillon est nommé Princeps (le Prince) mais il renvoie aux deux descriptions de Petiver et de Ray :
- Petiver, mus.p. 35 n° 322. Papilio fritillarius maculatus praecox.
- Ray, ins. p. 120 n°;7 ; Papilio fritillarius major...
Les quatre références sont liées entre elles par leurs renvois réciproques, et les deux dernières références que ces auteurs anglais nommaient le Fritillaire d'Avril,sont actuellement considérées comme correspondant à Boloria selene (cf. partie IV). Pourtant, euphrosyne désigne le Grand Collier argenté Clossiana euphrosyne. Geoffroy a donc donné, sous le nom de Collier argenté, la description du Petit Collier argenté. Voici cette description, qui explique le choix du nom.
"Les ailes de cette espèce sont en dessus de couleur jaune, et plus pâle que dans les précédentes, avec des nervures, des bandes transverses noires, et une double rangée de points de même couleur distincts et isolés, qui parcourent les bords des ailes. Le dessous des ailes supérieures est semblable au dessus, si ce n'est que la couleur jaune est encore plus pâle, et que les taches noires sont moins marquées.
Les ailes inférieures pareillement jaunes, ont chacune en dessous neuf taches argentées ; savoir, sept triangulaires qui parcourent le bord inférieur de l'aile, et forment comme un collier argenté ; une huitième plus grande située dans le milieu de l'aile ; et une neuvième plus petite vers son bord extérieur."
J'y vois clair désormais : je croyais que le "collier" était celui des points noirs, et que l'adjectif "argenté" en était détaché. Non, le collier, ce sont les neuf taches "triangulaires" argentées.
1. Le Petit Collier Argenté , Engramelle 1779
Jacques Louis Engramelle 1779, Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 2 page 59 n° 23 planche XVI par J.J Ernst gravée par .
et deux variétés Tome I page 319 Suppl. III planche III n° 23 c-f.
Engramelle explique le nom dans sa description du Grand Collier argenté : "Le principal ornement des ailes consiste en sept belles taches argentées disposées sur le bord de ses ailes en forme de collier : il leur doit leur nom".
2. Papilio Selène, Latreille,1803.
Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle appliquée aux arts, Déterville : Paris, 1803 tome XVII page 55
et Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle appliquée aux arts, Déterville : Paris, 1816, Tome II
3. Argynne séléné, Godart et Latreille, 1819.
Argynne séléné, Argynnis selene, Latreille (P.A), Godart (J.B) 1819 , Encyclopédie méthodique, ou Entomologie, Paris : Vve Agasse tome 9, 1819, page 277 n° 43.
Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.
4. Argynne Séléné, Godart 1821.
: Jean Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France Paris : Crevot 1821/1823, page et page 64 n° XVIII Planche IVtert. fig. 4 peinte par C. Vauthier et gravée par Lanvin.
Godart ne suit pas Engramelle dans ses noms de Petit et Grand Collier argenté, peut-être parce qu'il s'impose de faire précéder le nom vernaculaire d'espèce par un nom de genre : il nomme donc euphrosyne "Argynne Collier-argenté", et selene "Argynne séléné" .
Ce nom a été repris par tous les auteurs : par Hippolyte Lucas (1834) page 46, P.A. Duponchel en 1849 page 53, par H. Milne-Edward en 1835, Aristide Dupuis 1865, etc. De même Le Borgne de Kermorvan, dans Le Tableau Systématique des lépidoptères du Finistère (Souvestre, 1836) page 165, utilise ce nom de Argynne séléné.
La Chenille.
Argynne séléné (Duponchel, 1849).
P.A.J. Duponchel, 1849 Iconographie et histoire naturelle des chenilles page 128 n° 52 Planche XVII fig. 52 par P. Duménil . (B.H.L. Libr)
6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986.
Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet propose pour Clossiana selene le nom principal de "Le Petit Collier argenté", et conseille d'éviter l'emploi de "Le Nacré fléché" par un sigle réservé aux "noms équivoques, pouvant prêter à confusion avec d'autres espèces"; En note, il ajoute "Les noms de "Nacré fléché" et de "Nacré sagitté" créés par Rappaz* respectivement pour Clossiana selene et C. euphrosyne, me paraissent sémantiquement trop apparentés pour exprimer une quelconque différence entre les deux espèces, et se révèlent de ce fait peu appropriés. Il convient d'en éviter l'emploi, d'autant qu'il existe pour ces deux Nacrés deux noms traditionnels consacrés par l'usage et parfaitement adéquats".
*Rappaz (Raphy), 1979.— Les Papillons du Valais (Macrolépidoptères). R. Rappaz éditeur : Sion (Valais).
7. Noms vernaculaires contemporains :
Charles Oberthür et Constant Houlbert, dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent le nom scientifique de Argynnis selene pour présenter ce papillon.
—Bellmann / Luquet 2008 : " Petit Collier argenté".
— Chinery / Luquet 2012 : non décrit
— Doux & Gibeaux 2007 : "Petit Collier argenté".
— Higgins & Riley /Luquet 1988 : "Petit Collier argenté".
— Lafranchis, 2000 : "Petit Collier argenté" .
— Perreinet al., 2012 : Clossiana selene "Petit Collier argenté" .
— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : "Petit Collier argenté".
— Wikipédia : "Le petit Collier argenté ou Boloria à taches argentées".
Le nom "Boloria à taches argentées" semble être employé au Quebec : il est mentionné par Yves Dubuc en 2007 dans les Insectes du Quebec : un guide d'identification Broquet ed, 456 p.
III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.
Les éléments de dénomination, retrouvés dans tous les pays, concernent soit le motif en damier (fritillaire) des ailes, soit la couleur argent ou nacrée —comme le nacre des perles— des taches de leur face inférieure. La métaphore du collier n'est pas reprise hors de France.
- Boloria à taches argentées au Canada
- Braunfleckiger-Perlmutterfalter en allemand ("le papillon nacré tacheté de brun").
- Small Pearl-bordered Fritillary en anglais ("petit damier perlé sur les bords").
- Silver-bordered Fritillary ou Silver Meadow Fritillary aux USA
- Pievinis perlinukas en lithuanien ("Fritillaire parfumé")
- Perleťovec dvanáctitečný en thèque ("fritillaire bordé de perles")
- Zilveren maan en néerlandais ("Lune argentée")
- Brunfläckig pärlemorfjäril en suédois (le papilon nacré tacheté de brun") ou Ängspärlefjäril
- Brunlig perlemorsommerfugl en danois ("le papillon tacheté de brun")
- Fakó gyöngyházlepke en hongrois ("papillon jaunâtre perlé")
- Brunflekket perlemorvinge en norvégien ("le papillon nacré tacheté de brun")
- Harilik kannikesetäpik en estonien
- Dostojka selene en polonais
- Niittyhopeatäplä en finnois
- Perlada castaña en espagnol ("le châtain nacré")
- Perlovec dvanásťškvrnný en slovaque
- Перламутровка селена en russe. (" le nacré de Séléné).
Langues celtiques :
1. langues gaéliques : irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).
-
en irlandais
- en mannois.
-
dealain-dè nan-oirean neamhnaid bheaga en gaélique écossais*
2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welsh, cymraeg).
-
pas de nom en breton ;
-
Britheg berlog fach / brithegion perlog bach en gallois.
*Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources. http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html
Voir aussi :http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR
A propos des noms allemands.
a) Étymologie de Perlmutter : Perlmutter signifie "nacre, nacre de perle" et dérive du latin mater perlarum — mère de la perle — désignant l'huître perlière, puis par restriction, la nacre, couche interne de la coquille.
Au XIXe siècle, B. selene se nommait der taube Perlmutterfalter. Perlmutterfalter était alors le nom des Argynnis, qui comprenaient parmi les Perlmutterfalter kleiner (A. lathonia), grösster (Paphia), kleinster (Euphrosyne), tauber (selene), mittler (Adippe), grosser (Aglaja). (Ludwig Glaser 1857 Naturgeschichte der Insecten p. 120).
b) Boloria selene se nomme braunfleckiger Perlmutterfalter (à taches brunes), alors que Clossiana euphrosyne (notre Grand Collier) se nomme Silverfleckiger Perlmutterflater (à taches argentées):
c) Le site Wikipédia signale un autre nom, "Sumpfwiesen-Perlmuttfalter", ("le Nacré des prairies marécageuses ou des tourbières"?) qui ne semble pas attesté avant 1964.
Quelques auteurs de langue allemande :
—Fabricius, Entomologia Systema.tome 3 pars I page 147 n° 451.
— Esper, tome I, tableau XXX, suppl. VI, f. 1. variété Papilio Eup page 325
— Ochsenheimer, Pap. Eur. tome I p. 55.
Hübner Pl. 8, fig. 1-2 : Braunfleckiger Perlmutterfalter :
IV. Zoonymie vernaculaire anglo-saxonne ( M.A Salmon, 2000).
- The April Fritillary : Ray, 1710 ; Petiver, 1717 ; Morris, 1853.
- The Small pearl Border Fritillary : Wilkes, 1741-42.
- The May Fritillary : Lewin, 1795.
- The Pearl Border Fritillary : Haworth, 1803.
- The Pearly Border Likeness : Samouelle, 1819.
- The Small Pearl-bordered : Jermyn, 1824 ; Morris, 1853 ; et la plupart des auteurs suivants.
- The Silver Spot Fritillary : Rennie, 1832.
Lewin PL. XIII fig. 3-4 (BHL)
— Petiver (James), 1695 Musei petiveriani centura IV & V page 35 n° 322 : Papilio frittilarius maculatus praecox, The April Fritillary. I observe this in Hampstead and others woods about April.
— John Ray 1710, Historia insectorum p. 120 n° 7 Papilio Fritillarius Major, alis fulvis, superne maculis nigris tesselatis. Pap. Fritil. maculatus praecox, The April Fritillary Pet. mus. 322.
— James Petiver, Papilionum brittaniae icones : in Opera, 13-14 : Papilio frittilaria maculata precox. April Fritillary. This has many white and Siver spots below, by which it chiefly differs from fig. 18.
— Lewin, 1795 The papilios of Great Britain, page 30 sp. XIV May Fritillary (Euphrasia, Linnaeus ; Small Pearl Border, Harris).
— Westwood (J O) & Humphreys (Henry Noël), British butterflies and their transformations, William Smith : London 1841. page 40, species 4, planche IX.
—C. W.Dale, 1890, The History page 190
—Melitaea selene Stephens, 1827 H. i; 34.
J'ai déjà commenté le nom de Fritillary, issu de la plante Fritillaire par comparaison avec l'aspect en damier des pétales de l'une et des ailes de l'autre, alors que le nom de la plante provient du latin fritillus, "cornet de dé". Zoonymie du papillon la Mélitée du Plantain, Melitaea cinxia.
On peut imaginer le contenu de ce cornet de dés rempli de dés (tesselae ou tesserae en latin) renversé sur le tapis des ailes comme autant de cubes d'une mosaïque (tesselatus, voir la description de John Ray).
Les fritillaires sont un nom de groupe non scientifique et hétérogène recoupant partiellement la tribu des Argyninnes, nos Damiers et Nacrés, bien qu'en Amérique certains Mélités (les "checkerspots ou crescentspots") soient nommés ainsi. Ils ont tous en commun une coloration variant entre le brun-orangé et le jaune-fauve, et des marques noires ou brunes en damier ou en taches sur les ailes. Le dessous des ailes est souvent marqué de bandes ou de taches nacrées ou argentées, formées par des écailles blanches réfléchissant la lumière solaire.
Bibliographie, liens et Sources.
— Funet : Clossiana.
— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : Boloria selene .
— UK Butterflies : Boloria selene.
— lepiforum : Boloria selene
—Images : voir les superbes dessins de Hübner: pl. 8.
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— Articles biographiques sur les taxonomistes entomologistes http://gap.entclub.org/taxonomists/index.html
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— site d'identification ;http://r.a.r.e.free.fr/interactif/photos%20nymphalidae/index.htm