Zoonymie (histoire du nom) du papillon Le Petit Mars changeant, Apatura ilia ([Denis et Schiffermüller], 1775).
La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).
Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.
Résumé.
— Apatura : Fabricius, 1807 : selon la règle qu'il s'est donnée pour ses noms de genre de papillons diurnes, Fabricius choisit celui-ci dans la liste des épithètes de Vénus. Selon Strabon, Aphrodite (Vénus) était vénérée dans son temple de la ville du Bosphore Phanagoria sous ce nom d'Apatura, du grec απατη apates, "tromperie, ruse". En effet, la légende voulait que, assaillie par des Géants, la déesse les invita à la rejoindre, un par un, dans une grotte. Alliant à ses appâts la rouerie, la coquine avait d'abord caché Hercule dans la grotte, lequel les tuait chacun leur tour.
— A. Ilia ([Denis et Schiffermüller], 1775) a été choisi en imitation/hommage du nom d'Apatura Iris de Linné : même initiale, même nombre de lettres, même référence à la mythologie, mais il s'agit ici du surnom de la mère des jumeaux fondateurs de Rome, Romulus et Remus : Rhea Silvia était surnommée Ilia du nom de la ville de Troie ou Ilion, car elle était la fille de Énée, prince de Troie. Vouée par son oncle à la virginité pour l'écarter du trône, la vestale Ilia s'unit, dans un bois de saules, au dieu Mars, et son rêve prémonitoire, "le Songe d'Ilia" d'Ennius, est célèbre pour avoir été transcrit par Cicéron. Mars est le nom français du papillon, et le saule est sa plante-hôte : hasard ?
— Dans la forme clytie, décrite par Denis et Schiffermüller en 1775 dans leur Supplément puis par Hübner en 1779 comme une espèce propre, les ailes sont largement envahies de jaune orangé. Clytie est, dans les Métamorphoses d'Ovide, une nymphe séduite par Hélios, le soleil, puis délaissée pour une rivale. Elle fut transformée en tournesol.
—Les noms vernaculaires français ont été successivement "Le Changeant" (1743) et "Le Mars" (Geoffroy, 1762), lorsque les espèces Iris et Ilia n'étaient pas distinguées, puis "Le Petit Mars changeant" (Engramelle 1779) et "Le Petit Mars orangé" ou "Le Grand Mars orangé" (Engramelle, 1779) pour la forme clytie. Avec Godart (1819), le papillon prend le nom de "Nymphale Petit-Mars". En 1986, Gérard Chr Luquet choisit "Le Petit Mars changeant" pour la forme ilia ilia, et "Le Mars orangé" pour la forme ilia clytie.
— Décrit d'emblée par Denis et Schiffermüller en 1775 avec ses deux formes ilia et clytie, sa chenille et l'une de ses plantes-hôte, Apatura ilia connut ensuite ses premières illustrations par Hübner et par Engramelle.
I. Nom scientifique.
1. Famille et sous-famille.
Nymphalidae, Apaturinae.
a) la Famille des Nymphalidae Rafinesque 1815. (fr. Les Nymphalides, angl. Brush-footed Butterflies).
Rafinesque, C.S. 1815: Analyse de la nature, ou tableau de l'univers et des corps organisés. Palerme. L'Imprimerie de Jean Barravecchia. en français, 224 pp page 127. "Les Nymphales, quatre pattes droites, quatre pattes ambulatoires". Les Nymphales sont, pour Rafinesque, une Sous-famille de la famille Ropalocera ; elle comporte alors 23 "genres".
Constantine Samuel Rafinesque-Schmaltz (1783-1840) est un naturaliste et un archéologue américain d'origine franco-germano-italienne, qui a passé son enfance à Marseille avant de s'installer à Palerme comme herboriste. puis à Philadelphie.
Ce grand collectionneur en histoire naturelle s'intéresse à la zoologie, la botanique, la malacologie, la météorologie et la littérature ainsi qu'à la théorie de l'évolution. Grand admirateur de Linné, nom dont il prénomme son fils, il débute son Analyse de la nature par cette dédicace : "La nature est mon guide, et Linnaeus mon maître".
Cette famille comporte actuellement 13 sous-familles.
Son nom vient de Nymphales, nom de la quatrième phalange de la nomenclature de Linné, aux ailes dentelées (alis denticulatis) et divisée en gemmati (ailes ocellées) et phalerati (ailes ornées). Le nom est dérivé du grec ancien νύμφη / númphê, « jeune fille » et désigne dans la mythologie grecque les divinités féminines de la nature, généralement considérées comme les filles de Zeus et du Ciel, remarquablement belles, et qui peuplaient la plupart des lieux naturels: forêts et bois, vallées fertiles et bocages, sources et rivières, montagnes et grottes…
b) Sous-famille des Apaturinae Boisduval, 1840. Les Apaturines, les Mars.
— Jean-Alphonse Boisduval, Genera et index methodicus Europaeorum lepidopterorum, Roret ; Paris, 1840, page 24 : VIII. Tribu Apaturides. Deux genres, Charaxes (C. Jasius) et Apatura (A. Iris et A. Ilia).
Larvae inermes, postice sensim attenuatae, capite tantum spinoso, ano atenuatae. Chrysalides sub-angulato-compressae vel angulato-rotundatae. Pedes quatuor gressorii. Areola alarum posticarum aperta. Volatus nobilis, velificans.
Cette sous-famille ne renferme aujourd'hui qu'un seul genre en Europe (Funet, Fauna Europaea), le genre Apatura. Ce genre était décrit ainsi par Boisduval :
Larvae capite-bi-spinoso, ano bi-mucronato. Chrysalides lateraliter compressae, dorso-carinato, capite bifido. — Antennae in clavam fusiformem sensim crescentes. Palpi conniventes, basi sub-distanres, capite longiores, piloso-squamati ; articulo ultimo acuto, sub-inflexo. Alae postica subtus ad angulum ani ocellatae. Statura major, robustior.
W. Dale explique que ce groupe [il en fait une famille] a été distingué, parmi les Nymphalidés, pour leurs chenilles qui sont sans épines et ressemblent à des limaces.
2. Nom de genre : Apatura Fabricius, 1807 .
Les Mars ; The Emperors ; Schillerfalter ; Haïveperhoset .
a) Description originale :
Apatura, Fabricius, 1807; "Systema Glossatorum", in Illiger K, Die neueste Gattungs, "Einstheilung der Schmetterlinge[...]", Magazin für Insektenkunde Braunschweig [Brunswick] 6 page 280.
— Type spécifique du genre : Papilio iris Linnaeus sélectionnée par Curtis, 1831.
— Description par Fabricius : classification basée sur les pièces buccales
Taster zwei, mittelmässig, zottig, dreigliedrig : zweites Glied sehr lang, vor der Spitze mit einm Haarbüschel, dritter, kegelförmig, flach gedrükkt. Fühler geknopft, Kolbe fein walzenförmig. (Putzfüsse) Pap. Iris, Bolina, Alimena. 14 Art .
— caractères du genre :
"Grands et beaux papillons dont les mâles montrent de forts reflets bleus ou violets dus à la structure des écailles couvrant le dessus des ailes. Les femelles sont dépourvues de reflets et ont des taches blanches ou orange plus étendues. Les mâles viennent boire sur le sol humide le matin et passent le reste de la journée autour des frondaisons des arbres. Les œufs sont déposés isolément sur le bord des feuilles de saules ou de peupliers. Les chenilles nées en fin d’été hibernent quand elles sont encore très petites sur un rameau, sans aucune protection" (Papillons d'Europe Tristan Lafranchis)
Ce genre Aricia comporte en France 2 espèces (Dupont et al. 2013):
- Apatura iris (Linnaeus, 1758). "Grand Mars changeant".
- Apatura ilia ([Denis & Schiffermüller], 1775). "Petit Mars changeant".
Gérard Luquet en 1986 y ajoutait Apatura metis, Freyer 1829 ou "Mars Danubien" et la sous-espèce A. Ilia f.i. clytie D & S., "le Mars orangé".
— Origine et signification du nom Apatura.
1. Selon les étymologistes en entomologie :
— A.M. Emmet (1991) page 150 :
The name are puzzled authors and may be another of Fabricius' trick name like Zygaena, Lycaena, etc. It was set up as a family name for all the emperors, but the new species is the one most likely to have influenced its derivation. Spuler is probably right in supposing that the main source is απαταω (apatao), "to deceive", from the deceptive structural colour of the male upperside ; to account for the terminaison -ura, he suggest that it is compounded with ουρα , (oura), a tail, from the slightly elongate, but no fully tailed, tornus of the hindwing. Pickard et al. followed by Macleod, consider that it is an adaptation of Aπατουρια (Apatouria) "a surname of Venus which she obtained from a trick (απατη, apaté) that she played on some Giants". Apaturia was also a tittle of Athena and a three-day festival celebrated annually in her honour at Athenes was called the Apaturia. Several of these ideas may have been in Fabricius' mind, but the dominant theme seems to be that of deception".
-Trad. ce nom a rendu les auteurs perplexes et il est peut-être l'un des noms farceurs de Fabricius comme Zygaena et Lycaena, etc. Il avait été établi comme le nom d'une famille pour tous les Empereurs, mais la nouvelle espèce est la plus susceptible d'avoir influencé sa dérivation (?). Spuler a probablement raison de supposer que la source principale est απαταω ( apatao ) , " tromper " , en relation avec le caractère trompeur de la couleur de la face supérieure mâle ; pour rendre compte de la terminaison -ura , il suggère qu'il est dérivé de ουρα , ( oura ) , "une queue", pour l'aspect un peu allongé , mais pas entièrement caudé, du tornus de l'aile postérieure. Pickard et al. suivi par Macleod , considèrent qu'il s'agit d'une adaptation de Aπατουρια ( Apatouria ) " surnom de Vénus qui elle a obtenu d'un tour ( απατη , Apate) qu'elle a joué à des Géants " . Apaturia était aussi un titre d'Athéna, et une fête de trois jours célébrée chaque année en son honneur à Athènes a été appelé l'Apaturia. Plusieurs de ces idées ont peut-être pu exister dans l'esprit de Fabricius , mais le thème dominant semble être celui de la tromperie"
— Spuler (1903-1910) page 13 :
Von απαταω und αονρα einen Schwanz vortäuschend, wegen der geringen Hervorragung an den Hinterflügeln ? Oder von απαταω täusche, wegen der je nach der Beleuchtung wechselnden Färbung [Schiller]?
-Trad. De απαταω et αονρα "un semblant de queue" en raison de la petite protubérance sur les ailes arrières? Ou de απαταω, "trompé" en raison des variations de coloration en fonction de l'éclairage [Chatoyer]?
— Janssen (1980) page 39 :
apatein, bedriegen, nl. de kleuren.
-Trad. : Du verbe grec apatein "tricher, tromper" par allusion aux couleurs.
— Ramann (1870-1876) page 48 :
Apaturidae : Apaturos war eine Stadt und in derselben ein Tempel des Venus, also sind apaturiden der Venus geweihte Falter.
Apatura : Dieses Geschlecht Apatura sind also der Venus geweihte Schmetterlinge und wenn die Dame wie im grauen Alterthum, und wenn auch, wie beim Aeneas, in einen Nebelschleier gehüllt zu uns aus ihren himmlischen Räumen herabsteigen wollte, würde sie diese Weihegabe der Apaturen, der Schillerfalter, gewiss mit graziösem Lächeln entgegennehmen.
-Trad. : Apaturidae: Apaturos était une ville et, dans celle-ci un temple de Vénus, donc les Apaturidés sont des papillons consacrée à Vénus.
Apatura Ce genre Apatura est, de même, dédié à Vénus et quand la Dame [?? qui dans la haute antiquité, et même si, comme dans Enée, voudrait descendre de ses espaces célestes pour nous envelopper dans un voile de brume, serait ce oblation de Apaturen, l'empereur pourpre , certainement accepter avec le sourire gracieux.]
— Sodoffsky (1837) p. 81:
Richtiger Apaturia, ein Beiname des Venus, die Listige. Von απατη, List, die sie anwandte, um einige Giganten in die Gewalt des Hercules zu bringen.
-Trad. Plus exactement Apaturia, une épithète de Vénus, la Rusée. De απατη, "la ruse" qu'elle utilisa pour triompher de quelques géants de la puissance d'Hercule.
— Glaser (1887) page 121 :
Von απαταω, täusche u. οὑρἁ Leunis, nach diesem, sowie Sodoffsky und Krafft : statt Apaturia, die "Listige", Beiname der Venus, von απαταω, aber auch Oktoberfest der Athener zu Ehren des Hephästos !.
-Trad. De απαταω, "tromper" et οὑρἁ Leunis, d'après ce dernier, ainsi que Sodoffsky et Krafft: à la place de Apaturia, la "rusée", épithète de Vénus, de απαταω, mais aussi fête d'Octobre des Athéniens en l'honneur d'Héphaïstos!.
— Dale (1890) page 119 :
Apatura, a surname of Vénus, which she obtained from a trick she played on some giants. Strabo, XI, 757.
Apatura, surnom de Vénus, qu'elle obtint d'un tour qu'elle joua à quelques géants. Strabon, XI, (page) 757.
— Spannert (1888) page 31 :
πατος patos Weg. aber auch thierischer Koth. In dieser Bedeutung bei Nicander Alexipharmaca ; ούρέω uréo bewache οὖρϛ uros Wächter, das vorgesetzte α ἐπιτατικὀν epitaticon, auch intensivum genannt, welches also den Sinn des Wortes verstärkt. Die Sucht der gattung nach dem genusse des thierischen Kothes ist bekannt ; man kann leicht eine größere Anzahl der Falter zugleich mit einem Netzschlage überdecken, wenn die sonst so scheuen und gewandten Flieger an ihrer bevorzugten Speise saugen. Leunis hat abgeleitet απαταω täusche, oder οὐρά Schwanz.
-Trad. : "patos πατος façon. mais également "excrément des animaux". Nicandre* l'emploie dans ce sens dans son Alexipharmaca : ούρέω uréo "qui gardaient" οὖρς uros, "gardes" [, le supérieur α ἐπιτατικὀν epitaticón, aussi appelés intensivum**, de sorte que renforce le sens du mot]. L'attirance de l'espèce envers les excréments d'animaux est connue, qui peut facilement observer ensemble un grand nombre de papillons habituellement très timides, en train d'aspirer leur nourriture préférée. Leunis donne απαταω "tromper" ou οὐρά "queue"."
* Nicandre de Colophon, 2e siècle av. J.C., dont l'Alexipharmaca peut se lire en ligne. Ses 630 héxamètres traitent des poisons et de leurs antidotes.
**intensivum : particules grecques appelées "prépositions" servant, comme dans le -'a- grec, à augmenter la signification du mot au début duquel elles sont placées.
— Hans A. Hürter (1998) page 188-190 : je ne donnerai que la conclusion.
Deutung : Der Erstbeschreiber dieser Gattung heißt bei F.W II und bei Hemming Fabricius, bei Spuler Ochsenheimer. Beide hatten ihrem damaligen Bildungsstand gemäß gute Kenntnisse der Antike. Sie haben zwar nicht hinterlassen, was sie zu der Namensgebung beflügelte, aber es darf durchaus angenommen werden, daß auch in diesem Falle die Namenwahl willkürlich war, unabhängig vom Aussehen oder verhalten der tiere dieser Gattung. Es ist unwarscheinlich, daß Fabricius oder Ochsenheimer auf so undeutliche Weise wie Apatura den Begriff "einen Schwanz vortäuschend" ausdrücken wollte, vielmehr darf vermutet werden, daß der Beiname der Athene bzw. Aphrodite Apaturia maßgebend war und das i entweder mit Absicht oder durch Übertragungsfehler entfiel. Demzufolge ist weder die Erklärung Spulers noch die Janssens einleuchtend : die Auslegung Ramann is zwar romantisch schön, aber nicht treffend. Da erscheint Glaser mit dem Beinamen der Venus/Aphrodite schon eher glaubhaft, nur weiß man über das "Oktoberfest zu Ehren des Hephästos" recht wenig. Bei Pauly heißt es lediglich : "pflegten die Athener am Apaturienfeste Fackeln am Herde anzuzünden und in Prachtgewändern dem Hepaistosopfer mit einem bestimmten Festtage der Apaturien in Verbindung zu bringen" (Pauly 2. Halbbd. 1894.S.2678). Spannert unternimmt den untauglichen Versuch, den Namen mit dem Verhalten der Tiere dieser Gattung in Verbindung zu bringen ; das Ergebnis ist entsprechend. Sodoffsky hingegen ist auf der richtigen Fährte, nur seine Übersetzung "die Listige" kann so wörtlich nicht hingenommen werden. Mit größter Wahrscheinlichkeit ist mit Apatura der Beiname der Aphrodite (oder Athene) gemeint.
Trad/charabia : Le premier à décrire ce genre est , en FW II et Hemming Fabricius dans Spuler Ochsenheimer . Tous deux avaient leur ancien niveau de l'éducation , conformément à une bonne connaissance de l'antiquité . Bien que vous n'avez pas quitté ce qu'ils s'inspirent de l'appellation , mais il peut très bien supposer que le choix du nom était arbitraire dans ce cas , quelle que soit l'apparence ou le comportement des animaux de ce genre . Il est improbable que Fabricius ou Ochsenheimer aient voulu exprimer cette piste si vague que Apatura le terme « une queue semblant " a , mais on peut supposer que l'épithète d'Athéna ou Aphrodite Apaturia a été décisive et que la lettre -i- soit absente soit à dessein ou par des erreurs de transcription . L'interprétation de Ramann est en effet romantique, mais pas au point: En conséquence, ni l'interprétation de Spuler ni celle de Janssens ne sont claires. Glaser apparaît déjà plus crédible avec le surnom de Vénus / Aphrodite, mais ce que nous savons à propos de l' "Oktoberfest en l'honneur d'Héphaïstos" rend cela beaucoup mooins crédible. Pauly indique simplement que «les Athéniens avaient coutume lors des fêtes des Apaturies d'utiliser des torches pour allumer le foyer et d'apporter la splendeur des robes du Hepaistosopfer avec certains jours fixes de Apaturien dans le cadre" (Pauly 2 Halbbd 1894.S.2678.). Spannert entreprend la vaine tentative de rapprocher le nom avec le comportement des animaux de ce genre, et le résultat est similaire. Sodoffsky est en effet sur la bonne voie, bien que sa traduction de "List" ne peut pas être pris si littéralement. Très probablement, on entend par Apatura l'épithète d'Aphrodite (ou Athéna).
—Doux et Gibeaux (2007) :
Apatura : probablement dérivé du grec apatao, "décevoir", "tromper", par allusion au reflet bleu évanescent des ailes supérieures du mâle : le suffixe -ura (du grec oura, "queue") ferait allusion à l'aspect "caudé" de l'angle anal des ailes postérieures (selon Spuler,1903-1910). D'après d'autres auteurs (Pickard & al., puis Macleod), Apatura pourrait être une transcription d'Apatouria, une épithète que Vénus avait reçue pour avoir joué un tour (en grec apate) à quelques géants.
— Perrein et al. (2012).
Étymologie obscure, comme plusieurs noms donnés par Fabricius (Colias, Lycaena, Zygaena), qui aime les jeux de mots. Apatouria, du grec apataô, "tromper, décevoir", etoura, "queue" est une épithète de Vénus lorsqu'elle joue aussi un tour -apatê- aux Géants, allusion aux reflets bleu-violet trompeur du mâle? Apaturia est également un titre d'Athéna, la fille de Zeus et de Métis, ainsi que le nom des festivités données en l'honneur de la déesse guerrière et protectrice.
Discussion étymologique.
Remarques préalables.
a) Emmet (1991) éprouve souvent des difficultés avec les noms de genre de Fabricius, qu'il soupçonne toujours a priori d'être un farceur, ce qui complique son interprétation.
b) Les auteurs français Doux et Gibeaux (2007) et Perrein (2013) reprennent, presque littéralement, l'analyse d'Arthur-Maitland Emmet (1991) , mais Gibeaux ne méprend sur le sens du verbe anglais to deceive qu'ils traduit par "décevoir" alors que ce faux-ami signifie "tromper, illusionner". [Wiktionnaire :"Du moyen anglais deceyven, issu de l’ancien français deceivre (« tromper, trahir »), lui-même issu su latin decipere (« tromper, duper »)] .
L'origine de ce nom semble sans-doute plus simple aujourd'hui, et, avec l'appui des moteurs de recherche , et des déclarations de Fabricius sur ses noms de genre, il est possible d'affirmer qu'il désigne une épithète de Vénus, et que les autres pistes peuvent être abandonnées.
En effet, comme je l'ai signalé à chaque fois que la zoonymie amène à étudier un nom de genre créé par Fabricius, nous savons que ce dernier a chercher à décerner (dans la majorité des cas) une épithète de la déesse Vénus/Aphrodite aux genres des papillons diurnes, et une épithète de Diane/Artémis aux genres de papillons nocturne. C'est donc un postulat de départ, face à un genre de rhopalocère créé par Fabricius, de le comparer à la liste des épithètes (plus justement des épiclèses) de la déesse de l'amour. Or, on la trouve chez Strabon, Géographie Livre XI, 2,10 :
En grec : §10 Ἔστι δὲ καὶ ἐν τῇ Φαναγορείᾳ τῆς Ἀφροδίτης ἱερὸν ἐπίσημον τῆςἈπατούρου· ἐτυμολογοῦσι δὲ τὸ ἐπίθετον τῆς θεοῦ μῦθόν τινα προστησάμενοι, ὡς ἐπιθεμένων ἐνταῦθα τῇ θεῷ τῶν γιγάντων ἐπικαλεσαμένη τὸν Ἡρακλέα κρύψειεν ἐν κευθμῶνί τινι, εἶτα τῶν γιγάντων ἕκαστον δεχομένη καθ' ἕνα τῷ Ἡρακλεῖ παραδιδοίη δολοφονεῖν ἐξ ἀπάτης.
[Je surligne Aphrodite et Apatouros ; il s'agit bien-sûr ici d'Aphrodite grecque et non de Vénus latine]
Traduction : §10. Mais pénétrons dans le Corocondamitis, nous y rencontrons successivement Phanagorée, ville de grande importance, Cépi, Hermonasse, et le temple d'Apaturum consacré à Vénus. De ces différentes localités, il en est deux, Phanagorée et Cépi, qui sont situées dans l'île dont nous venons de parler tout de suite à gauche de l'entrée du Corocondamitis ; les autres sont à droite, au delà de l'Hypanis, dans la Sindiké où se trouvent aussi, sans parler de la résidence du roi des Sindi située tout près de la mer, Gorgipia et Aboracé. Comme les habitants de ces localités sont soumis aux rois du Bosphore, on leur donne à tous le nom de Bosporani. Mais les Bosporani d'Europe ont Panticapée pour capitale et ceux d'Asie [Phanagoria ou] Phanagorium (ce nom a les deux formes). Phanagoria paraît être l'emporium ou marché des denrées apportées du Palus Maeotis et des pays barbares situés au-dessus, comme Panticapée est celui des marchandises qui arrivent du côté de la mer. Phanagoria possède aussi un temple célèbre de Vénus Apaturos. Voici comment on explique l'épithète Apaturos jointe au nom de la déesse : on prétend d'après je ne sais quel récit des mythographes que Vénus, se voyant assaillie en ces lieux par les Géants, aurait appelé Hercule à son aide, l'aurait caché au fond d'une caverne, puis, donnant accès à chacun des géants l'un après l'autre, les aurait tous ainsi au fur et à mesure livrés par traîtrise (ex apatês) aux coups d'Hercule (http://remacle.org/bloodwolf/erudits/strabon/livre112.htm trad. Amédée Tardieu, 1867, Hachette). Texte en grec et latin ici page 424.
Il est inutile d'aller plus loin : l'épithète est bien attestée pour la déesse Vénus, par un auteur grec de référence.
Si on souhaite néanmoins pousser d'avantage l'analyse, il ne sera pas difficile de montrer que cette information était disponible pour Fabricius au début du XIXe siècle, et que l'une des formes employées étaient bien Apatura. En effet, le moteur de recherche interrogé avec les mots Vénus-apatura dans le fenêtre de dates 1700-1805 indique de nombreux auteurs faisant mention de cette "Vénus apatura". La principale, car elle est rééditée sous différents titres et différentes langues (français/allemand/néerlandais/anglais) ce qui témoigne de sa diffusion, et donc de son accessibilité pour le danois Fabricius, est une Histoire universelle dont le premier exemple trouvé, le Notitia orbis antiqui, sive Geographia plenior, ab ortu rerumpublicarum date de 1706 par l'allemand Christoph Cellarius page 217. On y lit :
Apud hanc urbem est fanum Veneris Apatura [Apaturæ] , id est dolosæ , ab [лжлтц] apate quia dolo ibi gigantes auxilio Herculis fingitur occidisse. Plinius Phanagoria , et pane defertum Apaturos Idem inter Cepos & Phanagoriam interponit Stratocleam ad Bofporum
Les auteurs ont repris ce passage textuellement, et c'est celui qui se retrouve encore sous les plumes des étymologistes cités précédemment. Il est en français dans Histoire universelle depuis le commencement du monde jusqu'à présent Royaumes du Bosphore II, 33 1745 page 733 :
Les villes les plus remarquables du Bosphore asiatique étaient anciennement Phanagoria, que quelques géographes placent sur les bords du Pont Euxin, mais d'autres sur ceux du Palus Méotide ; mais que Pline et Méla mettent dans une presqu'île voisine, qu'ils appellent Corocondama.
II y avait autrefois près de cette Ville un fameux Temple, dédié a Vénus Apatura, ainsi nommée d'après Apaté , mot Grec qui veut dire "Tromperie", par allusion à un stratagème qu' Hercule lui suggéra, & par le moyen duquel elle vainquit les Géants. Cette ville était, suivant Strabon, la capitale du Bosphore en Asie.
On retrouve aussi cette citation dans l'édition du Notita orbis de Cellarius de 1732 page 302, dans l' Antiquitates asiaticae par Edmund Chishull 1728 page 10, en néerlandais : Algemeene histori Volume 8 par Kornelis Westerbaen page 859, ou en allemand dans Uebersetzung der Algemeinen Welthistorie Volume 8 par Baumgarten, 1749.
Fabricius aurait aussi très bien pu consulter, dans un de ces dictionnaires mythologiques très courant, une liste des épithètes de Vénus : par exemple celle de Bernard de Montfaucon 1722, L'Antiquite expliquee et representee en figures, Volume 1 :
"On l'appelait Apatura , Argynnis, Calva, Callipygos, Capitolina, Colias, Cloacina,Erycina, Euplœa, Libitina, Mehcnis , Myrtea , Paphia, Peribaiîa, Phila, Pythonica , Tymborychos, Urania, qui est la même que Venus celeste".
En 1801, Il pouvait trouver cette liste des surnoms de Vénus:
"Acidalia, Acraea, Aenéis, Amathuntia, Amathusia, Amica, Anadyomène, Anosia,Apaturia, Aphacitis, Aphrodite, Apostrophia, Appias, Arginussa, Armata, Barbata, Boeotis, Basilis, Byblia, Callipyga, Calva, Cloacina, Cnidia, Coa, Coelestis, Colias, Colotis, Cypria, Cythéréa, Dia, Dione, Epistrophia,Erycina, Euploea, Felix, Genitrix, Hecaerge, Hélaera, Hospita, Idalia, Marina, Mascula, Mechanitis, Mélanis, Mélinaea, Migonitis, Morpho, Murtia, Naxia, Pandemos, Paphia, Pontia, Praxis, Schoenis, Sicyonia, Sponsa, Symmachia, Syria, Verticordia, Zérène, Zérinthia." (P. Chompré, Dict. port. de la fable, (2) p. 978)
D'autres auteurs du XVIIIe et début XIXe siècle ont utilisé la forme Apaturia, mais Bernard de Monfaucon, que je viens de citer, réserve ce nom page 198 aux Apaturies, fêtes de famille da la Grèce antique, notamment à Athènes. Dans Pausanias, Corynthie chap. XXIII, Apaturia est une épithète de Minerve/Athéna. Mais dans son Dictionnaire portatif de la fable (un livre de référence depuis 1727) dans l'édition de 1801 page 114, Pierre Chompré donne indifféremment pour Apaturiales deux sens, de "surnom de Vénus" et de "Surnom de Pallas" c'est-à-dire Athéna.
[Apaturia est l'épithète spécifique d'une espèce marine, Marcia apaturia Römer,1864., qui appartient aux Veneridae, mollusques bivalves dont le genre principal créé par Linné en 1758 pour la praire commune se nomme...Venus]
Annexe de ce paragraphe :
Dans sa publication, Fabricius divise l'ensemble de ses Papilio (papillons "de jour") en 49 "genres", dans lesquels il englobait les Sphinx (n°43), les Sesia (n°44) les Zygaena (n°47), sans distinction, alors que Latreille (dont la classification de 1804 est présentée dans la partie B du même article page 90) crée des Sections (Diurnes-Crépusculaires-) divisées en familles (Papillionides et Sphingides), elles-mêmes divisées en quatre sous-groupes. Il a donc du créer autant de noms de genre.
Le danois Johannes Christian Fabricius (1745-1808) a séjourné en Écosse puis à Londres lors d'un voyage de 1766 qui le mena ensuite en Italie pour examiner les collections d'Aldrovandi. Puis, de 1772 à 1775, il passe ses étés à Londres où il étudie notamment les insectes rapportés par Solander et Banks de leur voyage. Mais à partir de 1790, il séjourne tous les étés à Paris, étudiant cette fois la collection entomologique d'Olivier et devient ainsi l'ami de Pierre André Latreille (1762-1833), l'auteur du genre Vanesse. Il a donc eu accès, pour les sources de ses noms de genre, aux bibliothèques de Paris ou de Londres.
En outre, Fabricius a confié qu'il avait puisé les noms de genre qu'il a créé pour ses papillons diurnes dans le (vaste) répertoire des épithètes de Vénus (ou Aphrodite pour les grecs) alors que ses genres de papillons de nuit recevaient les surnoms de Diane/Artémis, déesse lunaire:
Fabricius, dans sa présentation du Systema glossatorum ( in Zeitung für Literatur und Kunst in den Königl . Dänischen Staaten [ Kiel ] , Septembre 11 1807, p. 83), donne des indications précieuses sur ses règles d'attribution des noms : il écrit qu'il est en train de changer un certain nombre de nom donnés par Linné car il souhaite faire apparaître le nom de la plante hôte. "Les noms de genre ne posent pas de problèmes importants, il faut seulement éviter qu'ils soient trop longs, et qu'ils ne soient pas déplaisants à l'oreille. Pour les papillons de jour, j'ai choisi différents épithètes [cognomina] de Vénus, et pour les papillons de nuit, ceux de Diane. Ils semblent être les plus appropriés. Leurs homologues grecs [qualificatifs d'Aphrodite ou d'Artémis] ont tendance à être durs, longs et désagréables."
Les noms de genre de Fabricius sont donc liés au nom de Vénus, car ils reprennent les épithètes de la déesse en ses différentes attributions (Limenitis protectrice des ports ; Pontia protectrice de la mer ; Acraea protectrice des lieux élevés ; Euploea de la navigation ; Nymphidium protectrice des mariages ; Melanitis de la nuit ) et en ses différents sanctuaires (à Colias, à Paphios, à Amathus en Chypre, sur le mont Kastion, sur le mont Erix, en Cnide —doritis la bienfaitrice—) ou selon le nom de ses courtisanes (Thaïs, Argennus, Neptis sa petite-fille, voire même Vanessa de Swift) ou selon ses qualités (Urania la céleste, Morpho aux belles formes ou aux formes changeantes, Apatura la trompeuse, Mechanitis l'ingénieuse à ourdir des ruses).
3. Nom d'espèce : Apatura ilia ([Denis et Schiffermüller], 1775).
a) Description originale
Papilio ilia, [Denis, J. N. C. M. & Schiffermüller, I.] 1775. Ankündung eines systematischen Werkes von den Schmetterlingen der Wienergegend, herausgegeben von einigen Lehrern am k. k. Theresianum.. Vienne. 322 pp. page 272.
Dans leur ouvrage bilingue latin-allemand, ce papillon est présenté, à la suite du Papilio iris (Linné) comme suit :
Bandweidens Raupen (Salix viminalis). Bandweidens — — P. ilia
Les auteurs le classent dans leur groupe H intitulé, Hörnerraupen* Larvae cornutae. Schielende Falter**. Papiliones versicolores. Les Changeants (Mus. Richt.).
* Chenille à corne. ** Papillon qui louche ?? J'ai été amené à penser que, dans la langue de l'époque, "schielende" peut se traduire par "miroitant" peut-être par le sens "qui fait cligner les yeux" ?
— Description commune des trois espèces Iris, Ilia et Jole :
Der Leib dieser Raupen hat fast eben die gestalt, wie der vorhergehenden ; zeigt einige blaßgelben Querstriche, und endet sich in zwo kleine Spitzen ; der Kopf ist vorne platt abgeschnitten, oben mit zwei langen, geraden, am Ende doch stumpfen oder zweitheiligen Hörnern verschen. Die Verwandlung geschieht in eine grüne, zusammengedrückte Pupe, die nur mit dem hinterleibe angehäftet, mit dem in zwo Spitzen auslaufenden Kopfe senkrecht hängt. Die Falter haben nur 4 Füsse, auf denen sie stehen ; die Flügel sind ein wenig ausgeschweifet und gezähnet ; ändern meistens nach verschiedener Wendung die dunkelbraunen farben ins Blaue ; die untern haben nahe am Innenwinkel ein Aeugchen.(*)
(*) Die erste und zweite Art haben auch an den Oberflügeln eine Augenmackel ; doch seine zeigt sie insgemein (sans exception) nur auf der Unterseite deutlich, diese jedesmal auch auf des Oberseite. An der Unterseite der Unterflügel hat die zweite Arte immer ein sehr vollkommenes Aeugchen mit einem blaulichten Sterne und ockergelben Außenringe, daneben noch ein oder mehr blasse, verwischten Aeugchen ähnliche Fleckchen : Die erste Arte entgegen hat daselbst in dem rothbraunen das schneeweiße Querband beschränkenden Streite allein eine länglichte blaßblaue ungleich schwarzgerandete Mackel. Die dritte seltnere Art hat nicht nur kein Aeugchen (Äugchen = petit œil) an den Oberflügeln, sondern auch ganz keinen Querstreit oder beträchlichen Flecken ; und ist denn sehr sichtbar unterschieden. Die erstern zwo Arten könnte man leichter vermengen ; aber wir haben nun schon, durch was sie sich standhaft voneinander unterscheiden, einigermassen angedeutet. Das weiß, unten gezähnte, beidersets rothbraun beschränkte Querband, das bei der zweiten Art nur blaßgrau ist, und gegen den Untenand sanft in den gelbgrauen Grund verfließt, fällt vorzüglich in die Augen.
Runmehr haben wir noch anzumerken, daß wir in der zweiten Art alle jenen Falter zählen, welche die Unterseite der Unterflügel auf die erwähnte Weise sanfter graulicht haben ; obschon einige derselben auf der Oberseite schwarzbraun, und blauschielend sind mit weißem Querbande vergleichen H. Poda n°22 (P. Iris) zu beschreiben scheint ; andere gelbbraun und violetschielend mit safran- oder ockergelben Mackeln und Bande, davon Rösel Tom.3 t.42 f. 3-4 schildert ; wieder andere nicht schielend grauscharz oder dunkelbraun mit weißlichtem, und noch andere bräunlichtgelb mit bleichgelbem Querbande. Wir haben auch von diesen Lßtern einige aus ihren Raupen und Pupen erhalten ; aber nie einen genugsamen Grund gefunden sie als verschiedene Arten anzusehen. Einige von unsern die Untersuchung der Insecten liebenden Freunden sind doch andrer Meinung ; wir denken ebenfalls die Sache noch mehr zu untersuchen, und geben die hier unterdessen engeseßte Zahl der Arten nicht für gänzlich bestimmet aus.
-Traduction Google corrigée. Le corps de ces chenilles a presque exactement la même forme celles du groupe précédent, mais montre quelques touches de couleur jaune pâle, et se termine par deux petits pics, la tête est tournée vers coupés à plat, donnez loin supérieure avec deux longues, droites, à la fin, émoussés ou deux cornes saints. Elle se transforme en une chrysalide verte comprimé angehäftet qu'avec le Leibe de derrière, suspendu verticalement avec le expirant en tête deux pics. Les papillons ont seulement 4 pattes, sur lequel ils se tenir debout, et les ailes sont un peu ausgeschweifet et gezähnet, changer principalement par divers tour la couleur brun foncé du bleu, l'aile inférieure a avoir près de l'angle intérieur d'un petit ocelle.(*)
(*) Le premier et le deuxième type pourrait aussi être les ailes supérieures un Augenmackel , mais ses spectacles qu'ils sans exception que sur le fond clair , ce toujours sur le dessus. Au bas de l'aile a la seconde Arte toujours un Aeugchen très parfait avec des étoiles bleues lumineuses et ocre bagues extérieures jaunes , en outre, un ou plusieurs pâle , brouillé Aeugchen endroit similaire : la première Arte contraire le fait dans le brun rougeâtre , la contre- bande de neige blanc limiter tracas seul un länglichte bleu pâle non - cerclées de noir Mackel . Le troisième type rare a non seulement pas Aeugchen ( Äugchen = petit oeil ) sur les ailes supérieures , mais aussi tous les pas de différend croix ou remarquablement élevé degré de salissure , et il est très visible distinction . Les anciens , deux espèces , on pourrait se mélangent facilement, mais nous avons maintenant vécu ce qu'ils diffèrent fermement , dans une certaine mesure indiquée . Le blanc , en baisse de dents , les deux ensembles bande transversale brun rougeâtre limitée , qui est seulement un gris pâle dans le second type , et doucement s'écoule contre la Untenand dans le sol gris-jaune , tombe surtout dans les yeux .
Aidez-moi à améliorer cette traduction !
— Répartition et plante-hôte :
— La plante-hôte de P. ilia est indiquée par D. et S.: Salix viminalis. C'est l'osier vert, osier des vanniers.
— Localité-type : "Umgebung von Wien", dans les environs de Vienne, selon la précision donnée par le titre de l'Ankündung de Denis et Schiffermüller.
Selon Dupont et al.: Cette espèce a une répartition eurasiatique de la péninsule Ibérique au nord-est de la Chine. Elle est aussi présente en Corée. Elle est signalée dans toute la France. Les chenilles se nourrissent sur diverses espèces de Salicaceae, principalement Populus nigra L.
b) Synonymes (Muséum-INPN) et Sous-espèces.
Apatura barcina Verity, 1927
Apatura ilia barcina Verity, 1927
Apatura ilia ilia ([Denis & Schiffermüller], 1775)
Papilio ilia [Denis & Schiffermüller], 1775
LERAUT retient la présence de deux sous-espèces en France :
- ilia [Denis & Schiffermüller], 1775.
- barcina Verity, 1927. Localité-type : Sant Antoni Villamajor, Catalogne, Espagne.
Apatura ilia barcina Verity, 1927
Verity, R. 1927. "Notes sur quelques Rhopalocères d'Espagne [Lep.]". Bulletin de la société entomologique de France, 1927: 172-176. page 176 :
A S.-Antoni de Villamajor (Barcelone) Querci a capturé le 20 juillet une race qui se distingue par sa petite taille et en ce que les espaces du dessus sont blancs, tandis que le revers est largement teinté d'un fauve chaud, clair et vif, tel qu'on le voit assez souvent chez la forme fauve clytie : race barcina
Le nom de la ville de Barcelone dérive du terme de Barcina, et de son nom latin Barcino, onis (Pline), mais l'épithète choisi par Verity relève plutôt du sens de l'adjectif espagnol -barcino, "se dit d'un animal aux poils à la fois blanc et brun ou rouge". (Diccionario Manual de la Lengua Española Vox. © 2007 Larousse Editorial, S.L.)
Forme Ilia ssp. ilia f. clytie.
Pour Doux et Gibeaux,
"Il existe une forme clytie Denis & Schiffermüller, 1775, dite "le Mars orangé", chez qui les deux paires d'ailes sont largement envahies de jaune fauve. Cette forme affecte un nombre variable d'exemplaires au sein d'une même population. "
Denis & Schiffermüller sont les auteurs de la description de cette forme sous ce nom "clytie", mais l'information ne figure qu'à l'avant-dernière page de leur Ankündung, au chapitre Nachtrag zum Schmetterlingeverzeichnisse (Supplément au Catalogue des Papillons) à la page 321 :
Für die 2te Art der Familie G haben wir verschiedene Falter als blosse Abänderungen angeseßet ; (man sehe dort, 170 und 171 Seite die Anmerkung) ißt finden wir doch viel wahrscheinlicher, daß jene Stucke, die ein safranfarbenes Querband haben, und veilblau schielen, von denen, die ein weißes Band, und in gewisser Wendung eine hochblaue, sonst eine schwarze farbe zeigen, der Art nach, verschieden sind . Denn auf was könnte sich sonst die so standhafte Verschiedenheit der farben gründen ? Auf den Unterschied des Geschlechts dachten wir einst selber ; aber nunmehr haben wir von beiderlen schlielenden Stücken eine beträchtliche Sammlung gemacht, und bemerket, daß sie sämmtlich (30. und mehr) nicht eines ausgenommen, Männchen, im Gegentheile alle nicht schielende, Weibchen sind, und daß diese sich ebenfalls in schwarzbraune ober schwarze, und in bräunlichtockergelbe theilen, von denen jene ein weiß Band, diese ein safrangelbes, ganz wie ihre Männchen, haben. Die Raupe der leßter fanden wir auf Saalweiden (Salix Caprea) : daher sie Saalweidenfalterraupe, im lateinischen etwa Clytie heißen könnte.
-Tentative de traduction sous toutes réserves: Pour la 2ème espèce de la famille G [P. ilia] nous avons considéré différents papillons comme de simples variations; (voir la note page 170 et 171) Mais nous pensons beaucoup plus probable que les spécimens qui ont une bande transversale de couleur safran, et bleu-violet miroitant sont différents des espèces qui une bande blanche, sur un fond bleu , ou montrent sinon une couleur noire. Pour ce que pourrait établir par ailleurs la variété si ferme de couleurs ? Nous avons pensé nous-même aux diiférences dues au sexe, , mais maintenant nous disposons d'une collection considérable de ces papillons miroitants, et il est évident qu' ils sont tous ( 30 et plus ) sans une exception, des mâles, alors qu'au contraire tous les non-miroitant sont des femelles et que parmi celles-ci également elles se séparent en celles qui qui ont une bande blanche sont et qui sont noir brun noir au-dessus , et dans bräunlichtockergelbe et en celles qui sont jaune safran , tout comme leurs mâles. Nous avons trouvé la chenille de cette dernière sur le saule Marsault (Salix Caprea) : par conséquent, elle pourrait se nommer Chenille du Saule, et par exemple en latin Clytie.
J. Hübner a décrit cette forme comme une espèce distincte en 1779 dans son Sammlung europäischer Schmetterlinge page 19 : Zittelpapelfalter* Papilio Clytie, ♂ 113-114. avec comme synonyme Iris lateus d'Esper et l'Iris lutea de Bergk.
* Zitteklpapel = peuplier tremble
http://www.biodiversitylibrary.org/item/89180#page/27/mode/1up
Ce nom a été employé par Schrank, Fauna boica (2), 1 p. 187 par Schneider, Papilio clytia.
Hübner : Papilio Ilia (115-116) et Iris ( 117-118) : image BHL lib.
Hübner Fig. 111-112 : "Rhea" . Fig. 113-114 : Clytie. Image BHL lib.
c) Origine et signification du nom ilia.
— Spuler (1903-1910) page 14.
Stammutter der Römer, Mutter von Romulus und Remus.
-Trad. : Ancêtre des Romains, mère de Romulus et Rémus.
— Janssen (1980) page 39.
Letterlijk "de Trojaanse" ; bijnaam van Rhea Silvia, de moeder van Romulus (stichter van Rome) en Remus. Zij stamde af van Enaeus, zoon van koning Priamos van troje. Deze stad werd door de Grieken "Ilion" en later door de Latijnse schrijvers "ilium" genoemd.
-Trad. : Littéralement " La Troyenne", surnom de Rhéa Silvia, mère de Romulus (fondateur de Rome) et Rémus, car elle descendait de Énée, fils du roi Priam de Troie. Cette ville a été appelé par les Grecs "Ilion" et plus tard par les écrivains latins "ilium".
— Glaser (1887) page 121 :
"Ilierin", Zuname d. Rhea Silvia, d. tocht. d. Kön. Numitor.
-Trad. : "Ilierin", surnom de Rhea Silvia, la fille du roi Numitor.
— Ramann (1870-1876), page 51 :
...war die Tochter des Numitor auch unter dem namen Rhea bekannt und die Mutter von Romulus und Remus.
-Trad. : ... était la fille de Numitor, connue sous le nom de Rhéa et mère de Romulus et Rémus.
— Spannert (1888) page 31 :
Beiname der Stamm-Mutter der Römer, Rhea Sylvia, die den Romulus und Remus gebar.
-Trad. : Épithète de l'ancêtre des Romains, Rhea Silvia, qui a donné naissance à Romulus et Rémus.
— Doux et Gibeaux (2007) page 222 :
Ilia, première mère de tous les Romains, mère de Romulus et Remus.
— Perrein et al. (2012) page 265:
Ilia est le nom souvent porté par Réa Sylvia qui, aimée de Mars, enfante Romulus et Rémus, les jumeaux légendaires de la fondation de Rome. Le Petit Mars changeant est le nom donné au mâle par Engramelle (1779), qui nomme également les Petit et Grand Mars orangés pour les mâle et femelle de la forme clytie.
— Hans-A. Hürter (1998) page 195:
Schiffermüller hat über seine namensgebung nichts hinterlassen. Betrachtet man aber seine Tagfalternamen insgesamt, so ist festzustellen, daß von 32 in Forster-Wohlwahrt II enthaltenen Artnamen oder Synonymen, die von ihm stammen, allein 22 (68,8%) der Antike entnommen sind, wie z.B polyxena, manto, medusa, alcyone, pandora, helle oder adonis. das weist ihn als guten Kenner des Altertums aus.
So darf angenommen werden, daß er mit dem Namen ilia die Ilerinb, die trojanerin, die tochter des Äneas, also Rea Silvia meinte.
-Trad. Schiffermüller n'a fourni aucune explication sur les noms qu'il a créé. Toutefois, compte tenu de la totalité de ses noms de papillons, il convient de noter que parmi les 32 noms ou synonymes qui viennent de lui dans le recueil de Forster-Wohlfahrt* vol.II , 22 (68,8%) sont empruntés à l'Antiquité, comme polyxena, manto, medusa, alcyone, pandora, helle ou adonis ce qui témoigne de sa bonne connaissance des Anciens. comme un bon connaisseur de l'antiquité.
Donc, on peut supposer qu'il a désigné par le nom ilia "ilierin", la Troyenne, la fille d'Énée, aussi connue sous le nom de Rhea Silvia.
* W. Forster et T.A Wohlfahrt 1976 Die Schmetterlinge Mitteleuropas vol. II; Rhopalocera et Hesperiidae, Stuttgart.
Ma discussion étymologique .
a) Le consensus est établi pour relier l'épithète spécifique ilia avec le surnom Ilia de Rhéa Silvia : l'article de Wikipédia nous fournit les données nécessaires sur ce personnage de l'antiquité romaine, celles qui ont été rappelées peu ou prou par tous les auteurs précédents:
"La vestale Rhéa Silvia, aussi appelée llia donne naissance à Romulus et Rémus avec Mars (dieu de la guerre). Horace raconte que Rhéa Silvia voit en songe Romulus et Rémus peu avant d'accoucher, sous l'aspect de palmiers aux branches majestueuses se dressant vers le ciel.
Petite-fille du roi Procas et fille de Numitor, Rhéa Silvia est élevée à la dignité sacerdotale de vestale dans la ville d'Albe-la-Longue par son oncle Amulius qui a usurpé le trône albain.
Le but de la consécration à Vesta est de la priver de descendance. Tite-Live affirme d'ailleurs que, par la même occasion, Amulius tue Lausus, le fils de son frère Numitor. Malgré son statut de prêtresse de Vesta qui la condamne à une rigoureuse chasteté, le dieu Mars vient la voir en rêve durant son sommeil et lui donne deux jumeaux, Romulus et Rémus. Selon Tite-Live, le cruel Amulius fait alors emmurer la vestale et condamne les nourrissons à être jetés dans le Tibre, dont ils sortiront miraculeusement indemnes, avant de venir se venger de l'usurpateur plusieurs années plus tard." (Wikipédia consulté le 18/02/2014
b) Hans-Arnold Hürter nous fait progresser de façon plus originale en situant ce zoonyme au sein de l'onomastique de Denis et Schiffermüller et en calculant que près de 70% des noms de ces auteurs proviennent de l'Antiquité. Ce point avait déjà été souligné par Emmet à propos d'autres noms. J'avais procédé à la même étude, en partant cette fois de la liste des noms que propose Animalbase (702 noms Denis, 1775, dont 48 Papilio), et j'obtenais 89 % de noms tirés de la littérature antique, et 60% issus des œuvres de Virgile. Onomastique virgilienne et zoonymie des rhopalocères (papillons).
Face à un zoonyme créé par Denis (ce professeur de Belles-Lettres est plus probablement à l'origine des noms, alors que son collègue Schiffermüller, professeur d'architecture et donc de dessin, prenait en charge les collections et l'iconographie), il existe donc près de 9 chances sur dix qu'il fasse référence à un auteur grec ou latin, et 6 chances sur dix qu'il s'agisse de Virgile.
c) Les auteurs latins qui sont les sources du récit de la fondation de Rome et du personnage de Rhéa Sylvia sont Quintus Flabius Pictor (v. 20 av.J.C), Quintus Ennius (239-169 av. J.C), Virgile (70 av-19 av. J.C) dans l'Énéide puis Tite-Live (59 av.-17 ap. J.C) dans son Livre I de son Histoire de Rome (Ab urbe condita Libri, et enfin Ovide (43 av. J.C- 17 ap. J.C). Je m'intéresserai à Ennius, Virgile et Ovide.
Quintus ENNIUS (239-169 av. J.C) écrivit ses 18 Livres en hexamètres dactyliques, modèle que suivra Virgile. Seuls des fragments nous sont parvenus, grâce à Cicéron : le plus long de ces fragments est précisément celui du "Songe d'Ilia".
Cicéron dans son De divinatione I ; 20, 40, rappelle à son interlocuteur le Songe de la vestale Ilia des Annales d'Ennio Livre I : Ilia Aoneae filia sororem adloquitur Le Songe d'Ilia : Ilia, fille d'Énée, s'adresse à sa sœur :
Excita cum tremulis anus attulit artubus lumen, 32
Talia commemorat lacrimans, exterrita somno:
'Eurudica prognata pater quam noster amavit,
Vires vitaque corpus meum nunc deserit omne. 35
Nam me visus homo pulcher per amoena salicta
Et ripas raptare locosque novos: ita sola
Postilla germana soror, errare videbar
Tardaque vestigare et quaerere te, neque posse
Corde capessere: semita nulla pedem stabilibat. 40
Exin compellare pater me voce videtur
His verbis: "o gnata, tibi sunt ante ferendae
Aerumnae, post ex fluvio fortuna resistet."
Haec ecfatus pater, germana, repente recessit
Nec sese dedit in conspectum corde cupitus, 45
Quamquam multa manus ad caeli caerula templa
Tendebam lacrumans et blanda voce vocabam.
Vix aegro cum corde meo me somnus reliquit.'
-Trad. "Lorsqu'en hâte la vieille aux membres tremblants eut apporté la lumière, alors tirée par la peur de son sommeil, en pleurant, fait ce récit : « Fille d'Eurydice, que notre père a aimée, la force et la vie abandonnent maintenant tout mon corps. Car un bel homme m'a paru m'emporter à travers de riantes saussaies, des rives et des lieux inconnus : ainsi, demeurée seule après cela, ô ma sœur, je croyais errer et lentement te suivre à la trace et te chercher, et ne pouvoir te saisir dans mon esprit : aucun sentier n'étayait mon pas. Puis voilà que mon père me semble m'adresser la parole en ces termes : « Ô ma fille, il te faut d'abord supporter des épreuves, puis au sortir du fleuve, ta fortune s'établira ». Après ces mots, mon père, ô ma sœur, s'en alla tout à coup et ne se rendit plus à ma vue, lui que je désirais en mon cœur revoir, et cela malgré toutes les prières que je faisais en tendant les mains vers les espaces bleus du ciel, en pleurant et en l'appelant d'une voix caressante. Le cœur malade, le sommeil vient de me quitter." (Trad. J. Heurgon, 1960)
Rhéa Sylvia ou Ilia, Théâtre romain de Carthagène :
VIRGILE
Dans le livre VI de son Énéide, vers 777-778, Virgile mentionne la mère de Romulus en la nommant Ilia, afin de souligner qu'elle est la fille d'Énée:
Quin et auo comitem sese Mauortius addet
Romulus, Assaraci quem sanguinis Ilia mater
-Trad. "Et puis s'y ajoutera, associé à son aïeul, le fils de Mars,
Romulus que mettra au monde Ilia, du sang d'Assaracus,." (Bibl. Classica Sel.)
OVIDE
Dans ses Fastes, III, 15-30 Ovide reprend le thème du Songe d'Ilia : il raconte la rencontre de Mars et de Silvia et le songe prémonitoire qui avertit la vestale de la naissance des jumeaux menacés de mort par Amulius et sauvés par une louve et un pivert, oiseau de Mars. Cert
es, elle est ici nommée Silvia, mais le poète fait bien mention des feux d'Ilion pour rappeler son surnom.
La vestale Silvia (pourquoi en effet ne pas partir de là ?) était allée, un matin, chercher de l'eau pour laver les vases sacrés.
Un sentier en pente douce l'avait amenée à la rive escarpée : elle posa à terre l'urne d'argile qu'elle portait sur la tête ; fatiguée, elle s'assit par terre, offrant au souffle des brises son sein découvert, et recoiffa ses cheveux désordonnés.
Assise à l'ombre des saules*, elle s'assoupit, bercée par les chants des oiseaux et le léger murmure de l'eau. Un doux sommeil furtivement glisse sur ses yeux vaincus et de dessous son menton, sa main mollement retombe.
Mars la voit ; sitôt vue, il la désire ; sitôt désirée, il la prend, et son pouvoir divin lui permet de dissimuler sa ruse. Le sommeil quitte Silvia, qui reste étendue, gravide ; c'est sûr, dans ses entrailles vit déjà le fondateur de la ville de Rome. Alanguie elle se relève, ignorant le pourquoi de sa langueur, et, appuyée contre un arbre, elle formule ces paroles :"Puisse la vision de mon sommeil m'être utile et propice : cette vision n'était-elle pas plus claire qu'un songe ?
Je me tenais près des feux d'Ilion ** quand, glissant de mes cheveux, ma bandelette de laine tomba devant le foyer sacré. D'elle, en même temps, deux palmiers surgissent, admirable prodige : l'un des deux était plus grand, ses lourdes branches couvraient tout l'univers, et le sommet de sa cime atteignait les étoiles.
*dum sedet, umbrosae salices volucresque canorae
**Ignibus Iliacis aderam cum lapsa capillis (v.29).
Un professeur de lettres du XVIIIe siècle, jésuite de surcroît, chargé d'enseigner les bases de la littérature, se devait de connaître parfaitement ses auteurs latins ; lorsqu'il exerçait sa charge au sein de l'Académie Impériale du Theresianum de Vienne, afin de préparer les enfants de l'élite viennoise à occuper les plus hauts postes de l'administration et de la diplomatie, il devait surpasser cette exigence. Lorsqu'enfin il s'agissait de Johann Nepomuk Cosmas Michael Denis, alias Sined le Barde, couronné des palmes de la poésie, les œuvres d'auteurs comme Cicéron, Virgile et Ovide devaient être si bien assimilées qu'elles formaient le terreau naturel de toute création. Enfin, la légende de Mars et Rhéa Silvia était si connue qu'elle avait inspiré un tableau de Rubens en 1616-1617.
J'ai montré Rimes et échos dans l'onomastique des rhopalocères du Wiener Verzeichniss de Denis & Schiffermüller 1775 que dans le choix des noms, Denis se payait le luxe d'une écriture à contrainte témoignant, par cette imitation par hommage que l'on nomme mimesis, de son admiration pour ses prédécesseurs en entomologie, Linné et Scopoli.
Dans cette série des Papiliones versicolores, Linné sert de modèle avec son Papilio Iris de 1758. Michael Denis qui s'est donné comme contrainte et hommage de choisir ses noms dans l'œuvre de Virgile, (présent deux fois en épigraphe dans le frontispice) s'impose de chercher un nom ayant la même initiale et le même nombre de lettres que Iris. Il pense aussitôt à Ilia et à Iole (3e Églogue). De plus, il connaît le nom qu'a choisi le français Geoffroy en 1762, "Le Mars", pour ces Papillons versicolores. Il connait aussi, avec Schiffermüller, quelle est la plante-hôte de l'espèce, puisque ce sont eux qui la décrivent pour la première fois : c'est le saule. Il jouit donc de cette jubilation secrète de donner à ce nouveau papillon proche du Papilio Iris de Linné le nom de la troyenne Ilia, qui s'unit au dieu Mars "dans une charmante prairie de saules" (Ennius, per amoena salicta) ou "assise à l'ombre des saules" (Ovide, dum sedet, umbrosae salices volucresque canorae).
Quatre lettres et un I initial comme l'Iris Linné, une allusion à Mars, une autre aux saules, et un hommage à Virgile : voici les cinq bonnes raisons de choisir Ilia comme zoonyme pour l'une des plus belles espèces que les "Thérésiens" découvrirent près de Vienne.
Mars, Ilia, ...et le saule : mosaïque d'un immeuble d'habitation de l'ancien port de Rome, Ostie image http://www.ostia-antica.org/regio1/19/19-6.htm (Mars fut séduit par la beauté de la jeune fille alors qu'elle se rendait à une fontaine chercher de l'eau pour laver les objets du culte dans un bois sacré qui lui était dédié).
d) Origine et signification du nom Clytie.
— Doux et Gibeaux (2007),
" Clytie : nom d'une Néreïde (Spuler, 1901-1908 :14). Il s'agit vraisemblablement de Clytia (Klutia), fille d'Oceanos et de Téthys. Apollon l'avait séduite, puis abandonnée pour Leucothoë. Clytia dénonça sa rivale : Apollon la métamorphosa en héliotrope."
— Discussion.
Clytie est, dans l'Antiquité, soit une Océanide, soit Clytie la Pandarie, fille de Pandarée, soit, surtout, la nymphe Clythie amante d'Apollon dans le Livre IV (167-273) des Métamorphoses d'Ovide.
Dans ce récit, Leuconoé, la seconde des Minyades, commence par raconter comment le Soleil (assimilé à Apollon), ayant surpris l'adultère de Mars et Vénus, avait dévoilé la chose à Vulcain, le mari de la déesse, et comment ce dernier, à l'aide d'un filet invisible, avait piégé les amants, les exposant à la risée de tous les dieux. (4, 167-189)
Vénus, ulcérée de ce vilain tour, veut punir le Soleil en lui inspirant une passion exclusive et dévorante pour une jeune fille de Perse, Leucothoé. Oubliant ses nombreuses conquêtes, dont Clytie, le dieu s'introduit chez sa bien-aimée sous les traits de sa mère Eurynomé, et abuse d'elle contre son gré. (4, 190-233)
Clytie, rivale délaissée, raconte calomnieusement au père de Leucothoé que sa fille s'est déshonorée ; celui-ci aussitôt la punit en l'enterrant sous un tas de sable. Malgré tous ses efforts pour ranimer sa bien-aimée, le Soleil ne peut que la métamorphoser en arbre à encens. Quant à Clytie, elle dépérit de désespoir, et est métamorphosée en tournesol, afin de continuer à suivre la course de son amant dans le ciel. (4, 234-273).
A la différence des noms Ilia et Iole, cette dernière création ne répond pas aux règles d'imitation de Linné ou de citation de Virgile. En outre, on ne trouve aucun rapport avec la plante-hôte, le Saule. Mais il a été sans-doute choisi au dernier moment, celui de tous les Suppléments, alors que les deux jésuites viennois avaient perdu leur poste de professeurs au Theresianum ; ils étaient probablement moins enclins aux jeux littéraires.
Buste de Clytie émergeant d'un Tournesol, George Frederic Watts, Clytie (1867-68)
http://aurorartandsoul.com/tag/john-william-waterhouse/
Archéo-taxonomie.
1°) La première illustration que j'ai trouvé est celle de Roesel :
—Version allemande 1746 : Insecten Belustigung volume 3 page 251 tab.42 page 251
Der Monatlich herausgegebenen insecten Belustigung Zwei und Vierzigste Supplements Tabelle. Der zu den tagvögeln der ersten classse gehörige, ungemein schöne Schillervogel. Tab. XLII.
— Version néerlandaise par Kleemann, De Natuurlyke historie der Insecten Eerste Deel 1764-1768 page 298 .
De schoone Veerschyin Vlinder
§1. Ob mir gleich von diesem ausnehmend schönen Tagpapilion, aus anderer Schriften, gar nichts bekannt its, als daß er in dem Museo Richteriano, p.336. Unter die grösseren tageSchmetterlinge gesetzet, und daselbst " Papilio , coloribus varians. Iris dictus, ex quercu. Eichen Schmetterling ; le Changeant : der Regenbogenfarbigte Schmetterling", genennet werde ; ob mit auch gleich aus meiner eigenen Erfahrung, von seiner historie wenig wissend ist : so hab ich es doch, eben um seiner Schönheit willen, der Mühe werth zu seyn erachtet, denselben, in so ferne ich ihn kenne, zu beschreiben
Attention : l'espèce que Roesel représente en illustration est Ilia, (Apatura ilia présente à l'aile antérieure un ocelle orange centré de noir qui le différencie d'Apatura iris) mais en 1746, ni ilia ni iris n'ont encore été décrits : .
Roesel, Tome IV planche XXXI fig. 6 : la chenille.
Description même volume page 213 :
2°) Les auteurs après la description de D.& S. 1775 : progression de la taxonomie.
En 1758, on ne connaît qu'une seule espèce, et on décrit sous le même nom nos Apatura iris, ilia, metis, et leurs sous-espèces. Enfin, les Genres n'existent pas. En 1775, lorsque Denis et Schiffermüller décrivent l'espèce ilia, ils décrivent aussi la chenille, et la plante-hôte ; par-contre, leur texte n'est pas accompagné d'illustrations. Il reste donc à placer ces espèces sous un genre, à donner les illustrations des imagos et des formes préalables sous leur nom juste, à décrire l'œuf, et les formes ou variétés.
a) Le genre Apatura nommé par Fabricius en 1775 n'a pas été adopté immédiatement, et Latreille classa cette espèce sous son genre Nymphales. Le genre Apatura a été utilisé par Leach, puis décrit complètement par John Curtis en 1831, avec Iris comme espèce-type.
John Curtis 1831 . British Entomology; being illustrations and descriptions of the genera of insects found in Great Britain and Ireland: containing coloured figures from nature of the most rare and beautiful species, and in many instances of the plants upon wich they are found. Vol. V. Lepidoptera, Part. I. Londres.
Image BHL 338
b) les illustrations, chenille, crysalide, forme clytie :
— Roesel, on l'a vu, a donné une illustration de ce papillon en 1746, mais avant sa description par D.& S.
— Les premières illustrations de l'espèce sous son nom d'ilia, de ses formes sexuelles, de la chenille et de la chrysalide, sont données par Engramelle en 1779. Cet auteur donne aussi, sous le nom de Petit Mars orangé, la description et l'illustration de la forme clytie. La même année, Hübner donne également des illustrations des deux formes. Hübner, Pap. Tab 25 fig. 115-116 P. Ilia ♂. Idem, tab. 24 fig 113-114 P. Clitie ♂
— Le saule n'est pas la seule plante-hôte : les peupliers (peuplier et tremble) sont mentionnés par Latreille, puis Godart en 1821, puis Duponchel en 1849.
— Les œufs sont mentionnés, et donc connus, mais non décrits, par Godart en 1821.
c) Autres références :
Panz. Fauna Germ. 79.24 Papilio ilia
Herbst, 1794 Pap. Tab.226.fig. 5 ♂ . Idem, tab.228 fig.5.6 ♂. Idem tab.229 fig.1.2 ♀
Herbst, Papilio iris rubescens,
Herbst, Pap. Tab. 227 3-6 : Papilio iris lutea.
Bergstrasser Nomenklatura tab 33 fig.3-4 ♂. Idem tab. 34 1-2 ♂, var. Idem, tab.64 fig.1 ♂ var. Idem, tab.69 fig.1-2 Idem, Icon Pap ; diurnes dec.3 tab. I fig. 1-2.
Donovan, 1793 Nat. Hist. 2 Planche 37 Papilio iris
Lang, Verz 2 page 29 n°209-211 P. ilia
Lang, Verz. Page 29 n° 205-208 P. Eos
Lang. Verz. Page 28 n° 200-204 P. Clythia.
Schneider, Syst. Beschr. p. 136 n°70 P. ilia Id. page 137 n° 71 P. clythia. Id. page 138 n° 72. P. Eos.
Borkh. Pap. Eur. PartI p.8 et 195b part 2 p. 186 P. Iris ila. Idem, P. Iris lutea. Idem ; P. Iris rubescens
Schrank 1801 Fauna boica 2 part I p. 186 Man. Ilia. Idem n° 1321 Man ?. Julia. Idem, n° 1324 Man. Clytie.
Schaeffer, Icon. Tab. 152 fig.1-2 ♂, 3-♀var.
Scopoli, 1763 Ent. Carn p ; 153 n° 430 p ; Iris var.2. Idem p.156 Pap. Iris var.3
Ochsenheimer 1808 Pap. Eur. I p. 160 n°3 p. 161 var.A et p. 162 var B P. Ilia
Fabricius 1793 Ent Syst III 1 110 340 P. N. Ilia
Esper, 1829 Schmetterl I. tab XXXVII. Suppl. XIII fig.1 Pailio Iris varietas page 346 ♂ et tab. XI f.2 ♀ page 139. P. Iris minor.
Hübner, das kleine Schmetterlingsbuch : Apatura ilia das kleiner Schillerfalter fig. 1 et 2 et Apatura Iris das Großer Schillerfalter fig. 3 et 4. Image BHL lib
II. Noms vernaculaires.
I. Les Noms français.
1. Le Mars, Etienne-Louis Geoffroy, 1762.
— Le Mars, Étienne-Louis Geoffroy, 1762 Histoire abrégée des insectes dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique Vol. 2 page 61.
Comme nous l'avons vu, en 1762, les espèces iris et ilia ne sont pas distinguées et seule l'espèce iris est décrite. Il me semble que Geoffroy a décrit Apatura ilia ; mais quoi qu'il en soit, c'est dans cette description qu'il créa le nom vernaculaire "Le Mars", à priori en référence au dieu de la guerre, amant de Vénus (et séducteur d'Ilia-Rhéa Silvia). On le différenciera ce nom en Grand Mars et Petit Mars pour A.iris et A. ilia (bien qu'ils ne diffèrent que très peu de taille).
2.Le Petit Mars changeant, Engramelle, 1779 .
— Engramelle, Papillons d'Europe peints d'après nature, Tome I page 141 Planche 32 fig.64 e,f (le mâle) et n° 31 fig. 62 c,d (le femelle), et dessinée par Ernst et gravée par J.J. Juillet. Planche 326 fig. 69 Supplément 15 fig. 62k Planche 5 3e Supplément fig. 64k.
La chenille de ce papillon est représentée dans deux positions différentes sous les figures 64 a. Sa tête est d'une structure singulière. Elle semble fendue en deux, comme on peut le voir dans celle à gauche de la Planche. Il en sort deux espèces de cornes jaunes chargées de tubercules d'un verd foncé. Son corps est d'un beau verd velouté, moins clair sur le dos que sur les cotés, et son ventre est jaune. Cinq petites bandes de la même couleur prennent naissance de chaque coté du ventre, & traversent les anneaux obliquement depuis le cinquième jusqu'au dixième. Outre ces cornes, il y en a deux qui semblent n'être qu'une suite des cornes, et qui s'étendent parallèlement jusqu'au milieu du dos.
3. Le Grand Mars orangé et le Petit Mars orangé, Engramelle, 1779
—Le Grand Mars orangé, Engramelle, Papillons d'Europe peints d'après nature, Tome I page 140 Planche 31 fig. 63 a,b. page 271 Planche 69 Supplément 15 fig.63 c,d.
— Le Petit Mars orangé, Engramelle, Papillons d'Europe peints d'après nature, Tome I page 143 planche 32 fig.64 c,d,g. Page 144 planche 33 fig.66 a,b. Page 272 fig.70 Supplément 15 fig.63 e. Page 273, fig.64, h,i. Planche 5 3e Supplément fig.64 l.
4. Le Nymphale ilia , Godart, 1819.
Latreille et Godart Encyclopédie méthodique, Paris : Vve Agasse tome 9, page 412 n°201
Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.
5. Le Nymphale Petit-Mars, Godart 1821,
Jean-Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons d'Europe, Paris : Crevot 1821/1823, page 125 n° XL planche 6 quart. peinte par Vauthier et gravées par Lanvin.
Godart réunit sous une seule espèce le "Petit Mars changeant" d'Engramelle, son Petit-Mars orangé", et son Grand-Mars orangé", de même que les papillons ilia et clytie, après des expériences d'obtention des deux formes à partir d'œufs pondus par une seule femelle, ou de la constatation d'accouplement entre les deux formes.
Il détaille les différences entre le Grand Mars iris et le Petit Mars ilia :
1°) L'œil du dessous des premières ailes se reproduit en dessus, à la prunelle près.
2°) La bande médiaire des secondes a le coté interne concave vers le milieu, au lieu d'avoir le coté externe dilaté en angle aigu.
3°) Cette bande est toujours plus pâle en dessous, et placée non sur du ferrugineux-foncé, mais sur du gris-verdâtre entre deux lignes brunâtres, dont la postérieure plus longue et plus large.
5°) Cette dernière ligne offre un point violâtre qui surmonte l'œil et la ligne antérieure est précédée du coté de la base d'un à trois points noirs.
...on le trouve sur le peuplier, le saule et le tremble, dont la chenille se nourrit.
Image BHL Pl.6 quart fig.1
Le nom de "Nymphale Petit-Mars" a été repris Hippolyte Lucas (1834).
Le Borgne de Kermorvan en 1836 (in E. Souvestre) ne cite pas ce papillon dans sa liste des lépidoptères du Finistère : il le considère donc absent de ce département.
9. Les chenilles.
Duponchel 1849.
—"Genre Apatura : Chenille ayant la partie supérieure de la tête divisée en deux longues pointes ou cornes divergentes ; le corps finement chagriné, s'amincissant postérieurement et se terminant en queue fourchue. Chrysalide comprimée latéralement, très renflée et carénée du coté du dos, avec la tête bifide ; suspendue seulement par la queue".
[Certes elles ressemblent à des limaces, mais] "ce qui rachète cette ressemblance qui n'est pas à leur avantage, c'est leur couleur d'un beau vert tendre et la manière gracieuse dont elles portent et meuvent leur tête, soit en marchant, soit dans l'état de repos".
"Leurs chenilles sortent de l'œuf au milieu de l'été, croissent très lentement, passent l'hiver engourdies sous quelques arbres, et se réveillent au printemps pour continuer de croître jusqu'au milieu de juin. Parvenues à cette époque à toute leur taille, elles se transforment en chrysalides. L'insecte parfait éclot quinze jours après, et se montre du 25 juin au 20 juillet."
— "Apatura ilia : La chenille de cette Apature est d'un vert tendre, chagriné de jaune ou de blanchâtre, avec la tête plate, surmontée de deux cornes un peu plus longues qu'elle, épineuses, divergentes et bifides à leur extrémité. Les cornes, qui sont un prolongement des deux calottes hémisphériques de la tête, sont jaunes en dessus et vertes en dessous, avec leur extrémité rougeâtre. De ce dernier coté, elles sont en outre marquées dans toute leur longueur d'une ligne noire qui se prolonge jusque sur la tête. Les mandibules sont jaunes, et l'on remarque une petite tache brune sur chaque joue. Le corps offre de chaque coté, à partir du milieu jusqu'à l'anus, cinq lignes obliques, tantôt jaunes et tantôt blanches, dont la supérieure forme relief et se termine dans le haut par une épine couchée sur le milieu du dos.. On voit en outre deux lignes parallèles jeunes, lesquelles partent des cornes et se prolongent en mourant jusqu'au cinquième anneau. Toutes les pattes sont d'un vert-bleuâtre, comme le dessous du corps, et la pointe de la queue sont jaunes.
La chrysalide est d'un vert pâle tirant sur le bleuâtre dans sa partie inférieure, avec la carène, les deux cornes de la tête et le bord de l'enveloppe des ailes, blanchâtres ou d'un jaune clair.
La chenille du Petit Mars vit sur les différentes espèces de saule et de peuplier. On la trouve parvenue à toute sa taille vers le 15 juin ; mais elle est difficile à découvrir, à cause de sa couleur qui se confond avec celle des feuilles ; D'ailleurs elle se tient presque toujours sur les branches les plus élevées Ce n'est donc qu'en donnant un fort ébranlement à l'arbre qui la nourrit, qu'on parvient à en faire tomber quelques-unes.
Cette espèce se trouve dans les bois humides, mais plus fréquemment dans les prairies plantées de saules et de peupliers. Elle est très commune dans les environs de Paris, principalement à la Glacière, le long de la rivière des Gobelins. La véritable époque de son apparition et du 25 juin au 10 juillet. La variété orangée est plus commune certaines années que celle à bandes blanches.
"Apatura ilia ", Iconographie et histoire naturelle des chenilles Planche XXV fig. 70 par Dumenil, gravée par Dupréel.
10. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986.
Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet propose comme nom principal "Le Petit Mars changeant" et accepte comme nom accessoire "Le Petit Mars" et "Le Miroitant". Ce dernier nom est tiré de l'ouvrage du suisse Raphy Rappaz, 1979 : Les Papillons du Valais (Macrolépidoptères). R.Rappaz édit. Sion. C'est une simple traduction de l'allemand "Schiller".
Dans le même temps, Gérard Chr. Luquet donnait à l'ensemble de la sous-famille des Apaturinae le nom de "Mars", nom qu'il intégrait dans les noms vernaculaires des espèces Le Grand Mars changeant, Le Petit Mars changeant (A. ilia), Le Mars orangé (A ilia f. i. clytie) et Le Mars danubien (A. metis).
11. Noms vernaculaires contemporains :
Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent les noms scientifiques de Apatura ilia Hübner, puis signalent que les variations de couleur ont valu aux Apatura , par "les anciens auteurs", le nom de "Mars changeant". Décrivant A. ilia après avoir décrit A. iris, ils mentionnent : "c'est encore un Mars changeant".
—Bellmann / Luquet 2008 : " Le Petit Mars changeant"
— Chinery / Luquet 2012 : "Le Petit Mars changeant"
— Doux & Gibeaux 2007 : "Le Petit Mars changeant".
— Higgins & Riley /Luquet 1988 :" Le Petit Mars changeant ".
— Lafranchis, 2000 : " Le Petit Mars changeant" .
— Perrein et al. 2012 : " Petit Mars changeant".
— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : " Petit Mars changeant".
— Wikipédia : " Le Petit Mars changeant".
III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.
Le terme allemand "Schiller", qui décrit l'ensemble des Mars ou Empereurs, signifie "miroiter, chatoyer, avoir des reflets irisés".
Le terme anglais "purple" correspond à notre violet (comparer les couleurs illustrant les articles "Pourpre" et "Purple" de Wikipédia).
L'espèce n'est pas observée en Grande Bretagne. Comme le raconte Barret en 1893 page 110, une chenille a été amenée pour identification au British Museum, déclarée trouvée sur un chêne en août 1869 dans le Berkshire ; élevée, elle produisit un A. ilia, mais lorsque Doubleday l'étudia danns les collections du Museum, il considéra qu'il s'agissait d'une forme asiatique.
- "Kleiner Schillerfalter" en allemand
- "Kleine weerschijnvlind" en néerlandais
- " Küçük Morimparator" en turc
- "Mala preljevalica" en croate
- "Mieniak strużnik" en polonais
- "Lesser Purple Emperor " en anglais
- "Batolec červený" en tchèque
- "Kis színjátszólepke" en hongrois
- "Dúhovec menší" en slovaque
- " Øjeplet-iris" en danois
- "Tornasolada chica" en espagnol
- "Pikkuhäiveperhonen" en finnois
- "Puošnioji vaiva" en lithuanien
- "Liten Skimmerfjäril" en suédois
Langues celtiques : pas de nom vernaculaire
1. langues gaéliques : irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).
-
en irlandais
- en mannois.
-
en gaélique écossais*
2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welsh, cymraeg).
-
pas de nom en breton ;
-
"" en... gallois.
*Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources. http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html
Voir aussi European Butterfly and Moths http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR
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Bibliographie, liens et Sources.
— Funet : apatura
— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : apatura ilia
— UK Butterflies : Apatura ilia
— lepiforum : Apatura ilia
— Passionnant : European lépidoptères : Apatura
—Images : voir les superbes dessins de Hübner .
HÜBNER, Jacob, 1761-1826 Das kleine Schmetterlingsbuch : die Tagfalter : kolorierte Stiche, Insel-Bücherei ; Nr. http://www.biodiversitylibrary.org/item/138312#page/35/mode/1up
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Wilkes, english moths and butterflies http://books.google.fr/books?id=x1xnr4VCDe0C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false
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ou (images) University of Glasgow : http://special.lib.gla.ac.uk/exhibns/month/july2004.html
— Goettingen animalbase : base de donnée : http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/search
— Butterflies of America : http://butterfliesofamerica.com/polyommatus_icarus.htm
Références Bibliographiques en taxonomie : http://butterfliesofamerica.com/US-Can-Cat.htm
Bestimmungshilfe für die in Europa nachgewiesenen Schmetterlingsarten :http://www.lepiforum.de/
— Un beau plaidoyer sur les noms de papillons :
http://excerpts.numilog.com/books/9782759217045.pdf
— Articles biographiques sur les taxonomistes entomologistes
http://gap.entclub.org/taxonomists/index.html
— http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/fichiers/protocole-rhopalo-liste-especes.pdf
— site d'identification ;http://r.a.r.e.free.fr/interactif/photos%20nymphalidae/index.htm