Zoonymie du Point-de-Hongrie Erynnis tages (Linné, 1758).
La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).
Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.
Résumé.
Erynnis est un nom de genre qui évoque les Furies grecques ou Erynies, qui poursuivaient sans relache les auteurs des crimes ; on évoque pour justifier ce nom le vol ininterrompu de ces hespéries, comparable à la fuite éperdue des persécutés ou à la poursuite des vengeresses.
Tages est choisi par Linné pour évoquer le dieu étrusque Tagès, jeune garçon omniscient qui transmit aux prêtres les livres de sagesse, et les initia à la divination.
Différents noms vernaculaires se sont succédés : Le papillon grisette (Geoffroy 1762) ; Le Point d' Hongrie (Engramelle 1780) ; L'Hespérie grisette (Godart, 1823 ; Lucas, 1834 ; Duponchel, 1849, etc.). Ils font tous allusion à la couleur ou aux motifs des ailes en évoquant soit une étoffe grise grossière, la grisette, soit un motif de broderie en zig-zag, le Point d'Hongrie . En 1986, Gérard Luquet propose de ne conserver que Le Point-de-Hongrie, écartant le nom de Grisette pour le réserver à Carcharodus alceae. La mémoire de l'ancien zoonyme doit néanmoins être conservée, pour son intérêt lexicographique et de biohistoire.
I. Nom scientifique :
Il appartient à la famille des Hesperiidae, que les anglais nomment Skipper ou Sauteurs, pour leur vol à saut et à gambade: ces petits papillons ont une grosse tête d'où partent deux antennes à la pointe recourbée en crochet.
Cette famille comprend la sous-famille de Pyrgynae Burmeister,1878, qui accueille notre papillon. Elle est ainsi nommée en raison d'un autre genre, Pyrgus (Hübner,1819), du grec purgos, une tour.
Nom de genre : Erynnis, Schrank 1801.
Franz von Paula Schrank Fauna boica Durchgedachte Geschichte der in Baiern einheimischen und zahmen Thiere Ingoldstadt : J.W. Krüll, 1801, pages 152 et 157.
Le nom de genre Erynnis a été attribué par Schrank en 1801, du nom des Erynies ( du grec ancien erinein, pourchasser) ou Furies, ces déesses vengeresses qui poursuivent les coupables de leur hargne acharnée. Selon Emmet, il se justifie en raison du vol incessant de ces diablotins qui évoque celui du criminel toujours aux abois, mais on peut aussi attribuer ce vol aux déesses justicières.
Schrank utilise le nom vernaculaire de Dickfalter, ou "gros papillons", en spécifiant page 152 Kopf : dick, "tête : grosse". Ce genre est désigné en anglais par le nom de Duskywings, "ailes sombres".
Nom d'espèce : Erynnis tages Linnaeus (1758)
Linnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 824 pp : page 485.
Protonyme : P[apilio] P[lebejus] Tages
[http://www.biodiversitylibrary.org/item/10277]
L'épithète spécifique vient de Linné : Tages est ce nain qui sortit un jour d'un sillon labourè en Toscane : ce dieu étrusque s'avera bien savant pour un enfant, et c'est lui qui enseigna aux étrusques les pratiques divinatoires d'hiéroscopie, d'hépatoscopie et la science des haruspices : voir mon article :Achille-Cléophas Lavieb : Ornithologie et religion étrusque. Il confia aux prêtres les livres divinatoires qui confère le pouvoir : le traité du rite (Libri rituales), auquel est rattaché le traité de l'Au-delà ( Libri Acheruntici), le traité des Haruspices (Libri haruspicini et libri fatali) enseignant la lecture des entrailles des victimes sacrifiées.
Arnold Spuler (1901-1908 : 78) signale que Tagès était considéré comme le petit-fils de Jupiter.
Mais il serait vain de rechercher parmi les caractéristiques du Point de Hongrie les raisons de l'attribution de ce nom. Dans sa classification du Systema Naturae page 458, Linné répartit les Papilio en 6 phalanges, les Equites, les Heliconii, les Danaii, les Nymphales (répartis en Gemmati et en Phalerati), les Plebeii parvi et les Barbari.
Tages vient en 168 ème position sur la liste des papillons de jour de Linné, c'est le dernier des Plébèiens (Plebejus), il est talonné par les Barbares qui vont de 169 à 192.
Les plébéiens se divisent en Rurales, ceux de la campagne, et les Urbicolae, ceux de la ville : Tages est donc un urbicolae, autant que le voyageur qui, à l'hôtel, se voit attribuer la chambre Venise de l'étage Italie se verra qualifier de Vénitien par le Gentil Organisateur. Les autres Urbicolae définis par Linné comme ceux qui ont "alis saepius maculis pellucidis" sont les numéros 162 à 167 et recoivent les noms de Comma, Proteus, Phidias, Bixae, Polycletus et Malvae.
Linné attribue ses noms comme un ornithologue attribue les numéros de bague les uns après les autres aux oiseaux qu'il a attrapé : sans se soucier de savoir si le nom, ou le numéro, "ressemble" à celui qui le reçoit.
Synonymes :
Erynnis tages cervantes (Graslin, 1836)
Erynnis tages tages (Linnaeus, 1758)
Nisoniades tages (Linnaeus, 1758)
Papilio tages Linnaeus, 1758
Thanaos cervantes Graslin, 1836
Thanaos tages (Linnaeus, 1758)
II. Nom vernaculaire :
Le papillon grisette (Geoffroy 1762) ; Le Point d' Hongrie (Engramelle 1780) ; L'Hespérie grisette (Godart, 1823 ; Lucas, 1834 ; Duponchel, 1849, etc.) ; le Point-de-Hongrie (Luquet, 1986).
— Le papillon grisette Geoffroy 1762.
: Étienne Louis Geoffroy Histoire abregée des Insectes qui se trouvent aux environs de Paris, Volume 2 1762 page 68 n° 39.
Le nom semble aller de soi : grisette, petit gris, une appellation diminutive et familière d'une espèce aux teintes grises. Mais pas du tout. Le nom grisette (CNRTL) désigne spécifiquement un tissu ; initialement et au masculin en 1306 griset, "drap de couleur grise", puis en 1651 au féminin une " étoffe grise de peu de valeur", pour les paysans et les gens de médiocre condition. Enfin, par métonymie et familièrement voire péjorativement, le nom a désigné (déjà dans un Conte deLa Fontaine) une ouvrière ou une couturière, une "lorette" coquette et facile.
On le rencontre en ornithologie : la fauvette grisette.
Il faut, en l'utilisant, garder à l'esprit cette étoffe grossière qui lui est propre. Cela donne plus de saveur au nom lui-même, et à l'association qu'il forme ici avec un terme de tapisserie.
Ce n'est pas le seul des papillons baptisés par Geoffroy à recevoir un nom de tissu : je pense, notamment au Gazé ; mais l'Aurore doit son nom à celui d'une couleur qualifiant le satin ou les rubans.
Geoffroy ayant, dans son tome I, attribué le nom Point de Hongrie au Nécrophore fossoyeur sous le nom Le dermeste à point d'Hongrie , ne pouvait plus l'attribuer à ce papillon.
—Le Point d'Hongrie : Engramelle 1780
Jacques Louis Engramelle Papillons d'Europe, peints d'après nature, 1780 Volume (2) Pl. 75 suppl. 21 n° 97bis p.286.
Le nom est expliqué ainsi par Engramelle : "Le milieu (des ailes supérieures) est entremêlé de gris et de quelques taches de brun foncé, dont plusieurs se réunissant, forment une bande transversale qui du coté du bord, a la figure du point d'Hongrie."
Le Point-de-Hongrie est un motif de parquet, dont les lames sont disposées en frises de la même longueur, sont coupées à l'onglet à 45°, et forment des travées à angle droit, ce qui le distingue du parquet au Point de Bourgogne, en fougère, ou à bâtons rompus.
C'est aussi le nom d'un point de tapisserie à l'aiguille.
C'est encore, sous la forme "point d'Hongrie", le nom d'un coquillage décrit en 1780 (la même année que la description d'Engramelle) dans la 3ème édition du Traité des Coquilles, tome second de Desallier d'Argenville. Il "est ainsi appellé à cause que toute sa surface extérieure est ornée sur un fond blanc de lignes transversales plus ou moins larges, formant des zig-zags, des angles ou des chevrons de diverses manières, de couleur pourpre, canelle et châtain, et quelquefois souci, de manière à imiter une espèce de point d'Hongrie" (C. Favart d'Herbigny, Dictionnaire).
Alors que le h de Hongrie s'aspire, imposant de dire et d'écrire Point de Hongrie, la forme Point d'Hongrie était si bien passée dans le langage courant que les grammaticiens du XIXe (C.J. Marty-Laveaux 1847) la toléraient comme exception.
Avant Engramelle, Réaumur, dans ses Mémoires pour servir à l'histoire des insectes de 1736 avait déjà utilisé le terme, non pour nommer les papillons qu'il étudie (cette idée lui est étrangère, et il faudra attendre Linné 1758 pour créer, après les auteurs anglais, cette mode), mais pour comparer les motifs qu'il y décrit.
De même, Gaspard Guillard de Beaulieu (Abrégé de l'histoire des insectes, dédié aux jeunes personnes, I, 1764 page 442) décrivait-il "un beau papillon, dont les ailes sont brodées en point de Hongrie".
A l'époque, dès qu'il fallait évoquer un motif en zig-zag, c'était la comparaison qui venait sous la plume.
[— Le Papillon grisette : Engramelle 1779
Jacques Louis Florentin Engramelle Papillons d'Europe, peints d'après nature, 1779 Volume (1) Pl. 46 n° 98 p. 198 . Engramelle a cru décrire ici le Grisette de Geoffroy, et a reconnu son erreur lorsqu'il eut en main le véritable E. tagès, qu'il baptisa Point d'Hongrie]
— Hespérie grisette, Godart 1823 :
Jean Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France n°93 p. 241.
— Hespérie grisette (L'), :
- Hippolyte Lucas 1834 Histoire naturelle des lépidoptères d'Europe 1834 page 92 .
- Duponchel 1849, Chenilles, page 219.
— La Grisette ou Point de Hongrie ou Tages, Constant Duméril 1860 , Entomologie analytique, 1860 page 1104.
— Tages, le Point de Hongrie : Paul Girod, 1912, Atlas des papillons de France, de Suisse et de Belgique.
Oberthür et Hulbert (1912-1921) n'utilisent que le nom scientifique dans leur Faune entomologique armoricaine et ne mentionnnent ni ne font usage du nom vernaculaire.
L'usage contemporain.
En 1986, Gérard Chr. Luquet propose une liste actualisée et concertée des noms vernaculaires des rhopalocères. Il choisit pour Erynnis tages Le Point-de-Hongrie, avec tirets, et demande d'abandonner l'usage de La Grisette, employé à son avis à tort en qualifiant plusieurs espèces. "Il désigne en réalité Carcharodus alceae et doit être uniquement réservé à cette dernière espèce."
Le relevé des noms donnés par les auteurs récents montre qu'il a été entendu.
— Le Point-de-Hongrie :
- Higgins & Riley, 1988.
- Blab et al, , 1988
- Michael Chinery, Patrick Leraut, 1998. Photo-guide des papillons d'Europe.
- Tristan Lafranchis, 2000
- Doux et Gibeaux, 2007.
- Tolman et Lewington /Patrick Leraut 2009.
Point-de-Hongrie ou Point de Hongrie ?
Quoique le site du Muséum (Inventaire Général du Patrimoine) indique Point de Hongrie, Gérard-Christian Luquet, dans les ouvrages qu'il a traduit et adapté ou supervisé, et dans la forme qu'il a conseillé a opter pour les traits d'union.
Oublier La Grisette ?
Si la recommandation de Gérard Luquet a été suivie à l'unanimité, elle ne doit pas inciter à passer sous silence ce nom de l'Erynnis tages dans des études historiques ou de zoonymie. Bien au contraire, il n'en devient que plus précieux, comme témoignage d'un emploi métaphorique du nom d'une étoffe à la fin du XVIIIe siècle et dans la première moitié du XIXe siècle, et comme témoin de la liberté et de la richesse de création, quasi littéraire, des nomenclateurs français.
III. Nom vernaculaire anglo-saxon (M.A. Salmon, 2000).
Première mention :Merret 1666
- Handley's brown Butterfly, Petiver 1704. Papillon brun de Handley.
- Handley's brown Hog Butterfly, Petiver, 1706.
- Handley's small brown Butterfly, Petiver, 1717. Petit papillon brun de Handley.
- The Dingey Skipper, Harris, 1766.
- The Dingy Skipper, Jermyn 1824 ; Rennie, 1832 ; Morris, 1853 ; Coleman,1860, et les principaux auteurs.
III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.
- Dingy Skipper en anglais (le skipper — ou sauteur— terne).
- Kronwicken ou Dunkler Dickopffalter en allemand (le Dickopffalter sombre).
- Gwibiwr llwyd en gallois.
- Dunkle Dickchopffalter en dialecte alémanique.
- Cigány-busalepke en hongrois.
- Brún Groukopke en frison.
- Bruin dikkopje en néerlandais
- Skogssmygare en suédois.
- Cervantes en espagnol
- Powszelatek brunatek en polonais.
Un hommage à un écrivain : Thanaos cervantes Graslin, 1836.
Le genre Erynnis de Schrank a eu différents synonymes, comme : Thymele Fabricius, 1807; Astycus Hübner, 1822; Thanaos Boisduval, [1834]; Thanatos [Dunning et Pickard], 1858; Erynnides Burns, 1964.
Thanaos avait été créé par Boisduval en 1834 dans Icones historique des Lépidoptères nouveaux ou peu connus. collection, avec figures coloriées, des Papillons dEurope nouvellement découverts. ouvrage formant le complément de tous les auteurs iconographes, 1(23/24) : 240 . Le nom avait été employé longtemps avant lui par Schoenherr pour désigner un genre de Curculionides.
Notre Point de Hongrie Erynnis tages porta donc pendant un temps le nom de Thanaos tages, avant d'être invalidé.
En 1836, Graslin, en excursion entomologique en Andalousie, crut découvrir une espèce très semblable à Thanaos tages, mais qu'il distingua comme une nouvelle espèce parce qu'il l'a trouvait plus large et plus foncée : il la nomma Thanaos cervantes : "J'ai donné à cette Thanaos le nom de l'homme de génie qui fera toujours l'une des gloires de l'Espagne. C'est un faible tribut de ma reconnaissance pour les moments agréables que me procure chaque année son œuvre immortelle, que j'ai le bonheur de pouvoir lire dans sa propre langue".*
* Graslin, A. (de) 1836. Notice sur une exploration entomologique en Andalousie, suivi de la description, accompagnée de figures, de plusieurs lépidoptères nouveaux, trouvés dans cette partie de l'Espagne. Annales de la société entomologique de France, 5: page 559.
Hélas pour le grand Cervantes, son espèce éponyme ne survit pas aux exigences de la taxonomie, on considéra qu'il s'agissait d'une forme locale de Thanaos tages, on la classa comme une sous-espèce Erynnis tages cervantes dont le nom, en 2013, est validé .
Les espagnols continuent à nommer nanmoins ce papillon "Cervantes", ce qui me permet de saluer à mon tour l'auteur du Don Quichotte.
Liens et sources.
— Site Funet Erynnis.
—Inventaire National du Patrimoine Naturel du Museum d'Histoire Naturelle.
http://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/53307/tab/taxo
— BELLMANN Heiko, 2008 Quel est donc ce papillon, Les Guides Nathan, Paris : Nathan, 2008. Traduction française et noms vernaculaires par G.C. Luquet.
— BLAB (Josef), RUCKSTULH (Thomas) ESCHE (Thomas) [et al.], adaptation et traduction française LUQUET (Gérard-Christian), 1988 Sauvons les papillons : les connaître pour mieux les protéger ; préface de Pierre Richard Paris : Duculot 1 vol. (192 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm Trad. de : "Aktion Schmetterling so können wir sie retten".
— BOITARD (Pierre ) Manuel d'entomologie ou Histoire naturelle de insectes: contenant la synonymie de la plus grande partie des espèces d'Europe et des espèces exotiques les plus remarquables, Tome second, Paris : Roret, 1828, Gallica
— BOISDUVAL ( Jean Alphonse), GRASLIN, (Adolphe Hercule de), Dumesnil (P.C.R.C) Rambur (Pierre).1833 Collection iconographique et historique des chenilles ou description et figures des chenilles d'Europe, avec l'histoire de leurs métamorphoses et des applications à l'agriculture, Paris : Librairie encyclopédique de Roret, 1832-1837 [1833].
— DOUX (Yves), GIBEAUX (Christian), 2007, Les papillons de jour d'Île de France et de l'Oise,Collection Parthénope, Edition Biotope, Mèze, ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 2007, 288 p. Préface, index et supervision scientifique de Gérard Chr. Luquet.
— DUPONT (Pascal), DEMERGES (David), DROUET (Eric) et LUQUET (Gérard Chr.). 2013. Révision systématique, taxinomique et nomenclaturale des Rhopalocera et des Zygaenidae de France métropolitaine. Conséquences sur l’acquisition et la gestion des données d’inventaire. Rapport MMNHN-SPN 2013 - 19, 201 p. http://www.mnhn.fr/spn/docs/rapports/SPN%202013%20-%2019%20-%20Ref_Rhopaloceres_Zygenes_V2013.pdf
— EMMET (Arthur Maitland) 1991. The Scientific Names of the British Lepidoptera: Their History and Meaning, Colchester, Essex, England : Harley Books, 1991, 288 p. : ill. ; 25 cm.
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— FOURCROY (A. F.) 1785. Entomologia Parisiensis; sive catalogus insectorum quæ in agro Parisiensi reperiuntur; secundam methodam Geoffrœanam in sectiones, genera & species distributus: cui addita sunt nomina trivialia & fere trecentæ novæ species. Pars secunda. Parisiis. (Hôtel Serpente). 2. 232-544. Traduction en latin de l'Histoire des insectes de E.L. Geoffroy. http://archive.org/stream/entomologiaparis02four#page/n3/mode/2up
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Duponchel, chenilles 1849 : BHL : http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/9410#/summary
Boisduval chenille 1832 : http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/51588#/summary
Geoffroy BHL :1762 :http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/51067#page/9/mode/1up
— Bestimmungshilfe für die in Europa nachgewiesenen Schmetterlingsarten :http://www.lepiforum.de/lepiwiki.pl?Ochlodes_Sylvanus