Zoonymie du papillon la Thécla de la Ronce Callophrys rubi(Linnaeus, 1758).
La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).
Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.
Résumé.
— Callophrys Billberg 1820 : du grec kallos "beauté" et ophrus "sourcil", compliment justifié par la superbe couleur vert métallique du plumet d' écailles frontales. Jusqu'en 1875, le papillon était classé dans le genre Thecla, avant que Scudder ne confirme la justesse de la distinction établie par le suédois Carl Gustav Billberg.
— rubi, Linnaeus, 1758 : génitif du latin botanique Rubus, genre créé en 1753 par Linné et auquel appartient, parmi dix espèces, la plante-hôte cité dans sa description, ( habitat in rubo aculeato), la Ronce noire R. fruticosus ("pleine de rejetons"). En réalité, l'espèce aime bien les genêts, l'ajonc, la bruyère, la myrtille, le nerprun, ou le cassis.
—Les premiers noms jamais donnés à ce papillon furent les noms anglais de "The holly under green butterfly" ("Le papillon vert du Houx") : Petiver, 1702 ,"The holly butterfly" : Petiver, 1717 et "The Green Butterfly" : Wilkes, 1747-49 ("Le papillon vert"). En 1743 Linné le nomma argus caecus, "Argus aveugle".
En France, il reçut les noms de "L'Argus vert ou Argus aveugle" (Geoffroy, 1762), "l'Argus vert" (Engramelle, 1779), "Le Polyommate de la ronce" (Godart, 1819), "La Thécla de la Ronce" (G. Chr. Luquet, 1986).
I. Nom scientifique.
1. Famille et sous-famille.
a) Famille des Lycaenidae, William Elford Leach, 1815. Les Lycènes.
La référence de la publication originale de Leach ne fut pas facile à trouver, d'autant qu'elle se cacha derrière le nom de Brewster. La voici :
Leach, William Elford, 1790-1836 "Insecta" pp. 329-336."Entomology". pp 646-747 in D. Brewster éditeur, Brewster's Encyclopaedia Edinburgh, [Edinburgh, volume 9, 1, 04/1815 pp. 57-172 : selon Sedborn 1937] [Philadelphia, E. Parker,1816? selon BHL Library] page 718. [ Article publié anonymement et attribué à Leach, qui avait annoté son propre manuscrit]
Voici un autre lien, c'est plus sûr :https://archive.org/details/CUbiodiversity1121039
L' Edinburgh Encyclopædia était une encyclopédie en 18 volumes, imprimée et publiée par William Blackwood et éditée par David Brewster entre 1808 et 1830. En rivalité avec l'Encyclopædia Britannica publiée à Edimbourg, elle était considérée comme étant la meilleure sur les sujets scientifiques ; la plupart des articles étaient rédigés par le physicien D. Brewster, qui fut recteur de l'Université de 1859 à 1869, mais elle faisait appel à d'éminents contributeurs.
Ce n'est qu'en 1832 que Joseph Parker de Philadelphia, et Whiting et Watson de New York éditèrent la version américaine.
Cette publication de Leach donne la première bibliographie jamais publiée en entomologie. Cet auteur, alors bibliothécaire adjoint en zoologie au British Museum, a fondé également les ordres Phasmida, anoploures, thysanoures et Rhaphidides, les familles hémiptères Pentatomidae, Coreidae, Belostomidae; la famille de diptères Tipulidae et la famille des hyménoptères Chrysididae.
Leach et les anagrammes de Caroline.
Puisque mon sujet est la zoonymie, je ne laisserai pas passer l'occasion de signaler les particularités des créations onomastiques de W. Leach. On dit en effet qu'il avait été amoureux d'une certaine Caroline, dont on ne sait si elle était son épouse, sa sœur, ou sa maîtresse, mais dont il s'ingénia, l'année de ses 28 ans, à dissimuler les acronymes de son prénom dans ses noms de genre de crustacés, tels que Anilocra (1818), Canolira (1818), Cinolara (1818), Conilera (1818), Nelocira (1818), Nerocila (1818), et Rocinela (1818) ! D.M. Damkaer, qui relate cette originale série (The Copepodologist cabinet, page 148) en citant Stebbing, 1893 et Gosse, 1860, aurait pu citer aussi Lironeca 1818 / Livoneca 1818, ou Olencira 1818. Ses successeurs s'amusèrent à poursuivre le jeu avec Renocila (Miers, 1880), Alcirona (Hansen, 1890 ), Lanocira(Hansen, 1890 ) et Corilana (Kossman, 1880), Nalicora (Moore, 1902) , Orcilana (Nierstrasz, 1931) , Creniola (Bruce, 1987) et Norileca (Bruce, 1990).
Ces noms ont été publiés dans le Dictionnaire d'histoire naturelle Tome 12, Levraut, Le Normant : Paris 1818, page 69-75 dans lequel Leach était chargé de l'article Crustacés. Page 74, il écrit page 74 "Je crois utile de donner la liste des noms de tous les genres de crustacés qui ont été publiés jusqu'à ce jour", de Aegée, Aeglée jusqu'à Zoé, Zozime, Zuzare. Voir la liste de tous les noms de crustacés créés par Leach ici. Mais c'est dans l'article Cymothoadées page 338 que les genres sont présentés. Ils débutent, est-ce un hasard, par le genre Eurydice Belle (on connaît l'air de Gluck Che farò senza Euridice "J'ai perdu mon Eurydice, rien n'égale mon malheur"..) Les noms de genre en français sont les anagrammes de Caroline, et leurs espèces se déroulent comme une longue marche orphique appelant de l'Hades les entomologistes : Nélocire de Swainson, Conilère de Montaigu, Rocinèle de Devonshire, [Aega (une nymphe)], Canolire de Risso, Anilocre de Cuvier, Olencire de Lamarck, Nérocile de Blainville, Livonèce* de Redman ou de Rafinesque, puis se termine (après Cymothoa de Fabricius) par son Limnorie, qui porte le nom d'une Néreïde.
* Livonèce Il s'agit d'une faute typographique pour Lironeca, comme en témoigne une version anglaise du texte français, écrit de la main de Leach et conservé aux archives de la Société linnéenne de Londres , dans lequel il a clairement écrit Lironeca. De même, dans sa liste donnée page 74 du même dictionnaire, c'est le terme Lironecée qui est indiquée. Dans la réédition du dictionnaire, Latreille a corrigé à plusieurs reprises "Livoneca / Livonèce" par "Lironeca / Lironèce". La Commission Internationale de nomenclature zoologique a néanmoins déterminé "Livoneca" comme la forme valide pour ce genre. Dans un article paru en 1994 dans le Bulletin de nomenclature zoologique, Ernest H. Williams , Jr. et Thomas E. Bowman ils ont défendu l'orthographe originale de Lironeca et demandé à la Commission Internationale de nomenclature zoologique de décider que Livoneca est une orthographe originale incorrecte de Lironeca.
Dans ses manuscrits inédits , il avait également utilisé le nom Cilonera . " Ibid . ( Note 116 , p.402
Depuis près de 200 ans, des esprits curieux ont tentés de savoir qui se cachait derrière Caroline. Leach n'était pas marié, n'avait pas de maîtresse connue, si tant est que son dévouement pour la science, ses fonctions au Muséum et ses publications incessantes [ son Entomology de 1815 est un travail considérable] lui en ait laissé le temps. Il avait une sœur, mais elle se prénommait Jenny. On a pensé à Caroline de Suède, à l'astronome Caroline Herschel, à Caroline de Brunswick et à Caroline Clift, la fille du naturaliste William Clift ; il pourrait s'agir d'une simple combinaison aléatoire de phonèmes.
J'ai tout de suite pensé au poème d'Edgar Poe : Annabel Lee.
It was many and many a year ago,
In a kingdom by the sea,
That a maiden there lived whom you may know
By the name of Annabel Lee;—
And this maiden she lived with no other thought
Than to love and be loved by me.
[...]
And so, all the night-tide, I lie down by the side
Of my darling, my darling, my life and my bride
In the sepulchre there by the sea—
In her tomb by the side of the sea.
Quel merveilleux moyen d'élever un Tombeau à un amour d'enfance que d'immortaliser le nom de l'aimée dans le marbre de l'onomastique zoologique des animalcules marins, et de le laisser se refermer sur l'indicible secret ?
La Caroline de Leach rejoint alors — pour moi seul —la Vanessa de Fabricius, et les amours que Nabokov a exprimé pour mieux les cacher dans le personnage de sa nymphette Lolita.
(N.B Ces données sont issues de la présentation d'un travail artistique inspiré par ce thème : voir :http://www.victoriamanning.com/statement/elfortiana/elfortiana_statement.html. L'auteur y évoque les autres pistes possibles, telles que Cornelia, Caroli Linné, Lonicera, Craniola, Carniola, Coraline, Caroline, Cerniola, et Arenicola.)
Leach ne se limitait ni au prénom de Carolina, ni aux isopodes, ni à l'année 1818 : il avait déjà osé nommer un martin pêcheur australien Dacelo Leach 1815, par anagramme du genreAlcedo des martins-pêcheurs de la vieille Europe. Ses créations avaient parfois le don d'irriter, et en 1842, six ans après la mort de Leach , le Comité de l'Association britannique sur la " Révision de la nomenclature botanique et zoologique " a éliminé les noms Azéka et Assiminea pour leur absence de sens. En 1900 , le révérend Knight a enquêté sur ces noms ...et a découvert que ces "nonsense names" correspondaient sans-doute à la ville biblique de Azekah et à Assémani, un «grand savant oriental ". De plus, lors de l'examen des dizaines d'autres noms, il a également conclu que Leach semblait avoir une prédilection particulière pour les indications géographiques et des noms dérivés de personnes, ayant souvent une origine biblique ou oriental . (Journal of conchology , Vol. 9, n ° 9, Janvier 1900)
La famille Lycaenidae tient son nom du genre Lycaena de Fabricius (1807). Elle comprend les Blues ou Azurés, les Coppers ou Cuivrés et les Hairstreaks ou Thécla, et nos Argus, soit les sous-familles des Polyommatinae Swainson, 1827, Lycaeninae [Leach, 1815] et Theclinae Butler 1869.
b) Sous-famille des Theclinae Butler, 1869 : les Thèclas ou Thècles et les Faux-Cuivrés.
Elle comprend trois tribus en France :
- Tribu des Tomarini Eliot, 1973 (Genre Tomares ).
- Tribu des Theclini Butler, 1869 (Genres Thecla ,Quercusia et Laeosopis).
- Tribu des Eumaeini Doubleday, 1847, à suivre.
c) Tribu des Eumaeini Doubleday, 1847.
Elle comporte deux genres en France:
- Genre Satyrium Scudder, 1876 (six espèces).
- Genre Callophrys Billberg, 1820 (deux espèces).
Eumaeini vient de Eumaeus, Εὔμαιος / Eúmaios Eumée, le porcher d'Ulysse, et qui accueillera le héros de l'Odyssée à son retour d'Itaque alors qu'il est déhuisé en mendiant.
Doubleday a décrit le genre Eumaeus (The genera of diurnal lepidoptera vol.2 page 469 et Planche 74) en citant et en reprenant deux genres, Eumaeus de Hübner — le genre-type— et Eumenia de Godart.
La publication de Hübner (Verzeichniss bekannter Schmetterlinge 1819 page 67 ) ne donne pas d'indication étymologique ; l'espèce type de ce genre Eumaeus est E. Minyas.
Le nom d'Eumée, dans sa transformation en nom de tribu, se rapproche de celui des Euménides ou Bienveillantes, qui est le nom que prirent les terribles Erynies vengeresses dans la tragédie éponyme d'Eschyle lorsqu'elles acceptèrent de protéger Athènes.
2. Nom de genre : Callophrys Billberg, 1820.
"Green hairstreaks" en anglais, "elfins" pour les américains.
a) Description originale :
Callophrys Billberg, 1820; Enumeratio Insectorum, in Museo Gust. Joh. Billberg Stockholm, Selbstverlag page 80.
G. CALLOPHRYS Eg* Hesperia Fbr. Papilio ol.
alis 3 caudatis. .../Alis 2 caudatis Vulcanus Ind.or. Fbr./Arges Canton. Egh.33. /Alis unicaudatis. Rubi Svec./ Linn.
*Eg Author hujus operis : "décrit par l'auteur".
— Type spécifique: Papilio rubi Linnaeus. (sélectionné par Scudder, 1875).
— Description : Ce genre appartient, dans la classification de Billberg, aux Zephyriides [cf. Zephirus de Dalman, 1816], Tibiis posterioribus apice tantum calcaratis : tarsis tenuissime unguiculatis et à sa sous-division Pedibus omnibut gressoriis. Le latin zoologique gressoriis (issu de gradior, "marcher" par son parfait gressus) signifiant "propre à la marche", la description se traduirait : pattes postérieures seulement aptes à marcher par l'apex (?) ; tarse finement ongulé. Toutes les pattes fonctionnelles à la marche".
— Ce genre renferme deux espèces en France :
- Callophrys rubi (Linnaeus, 1758) ou Thécla de la Ronce (au pourtour des yeux d'un blanc pur, et au front vert).
- Callophrys avis Chapman, 1909 ou Thécla de l’Arbousier (au pourtour des yeux et au front roux).
b) caractéristiques.
Caractéristiques de la tribu des Eumaeinii : 10 nervures sur l'aile antérieure ; yeux velus.
Les espèces du genre Callophrys se reconnaissent par rapport aux autres Thécla, à l'absence de queue des ailes (simple ébauche de queue vestigiale).
Réception et oubli du genre Callophrys ; les genres .
Ce genre Callophrys n'eut sans doute pas beaucoup de publicité ; son auteur le suédois Gustaf Johan Billberg 1772-1844 était juriste de formation et il poursuivit une carrière dans cette voie tout en s'intéressant aux sciences naturelles ce qui lui valut une réputation de zoologiste et botaniste dilettante. Il était pourtant fondateur de la société linnéenne de Stockholm, et membre de diverses académies, dont l'académie des sciences de Russie.
Billberg est l’auteur de Monographia mylabridum (1813) Svensk zoologi (1806–1809), Ekonomisk botanik (1815-1816), et Synopsis Faunae Scandinaviae (1827). Son ouvrage Enumeratio insectorum in museo (1820) est-il la description de sa collection personnelle ?
— Un an avant Billberg, Hübner avait créé (Verzeichniss bekannter p. 79, 1819) le genre Lycus pour y placer le Papilio rubi de Linné, mais le nom était déjà utilisé (pour un coléoptère) et son genre n'est pas valide. Hübner reprit cette description en 1823 avec le nom Licus (Zuträge zur Sammlung exotischer Schmetterlinge 2 p.7), mais ce nom est postérieur à celui de Billberg.
— Le papillon fut classé successivement dans les genres Papilio [plebejus rurales] de Linné, Hesperia de Fabricius (1793), Cupido de Schrank (1801), Polyommatus de Latreille (1805 et 1809), Lycaena de Fabricius (1807), Zephirus et Heodes de Dalman (1816), puis Thecla de Fabricius (1807). C'est donc sous le nom de Thecla rubi qu'il est décrit entre v1820 et v1895 par la plupart des auteurs.
— Donc, si j'interroge le moteur de recherche, je ne trouve aucune mention de Callophrys avant 1875 (hormis dans la publication de Billberg) si j'excepte son utilisation en ornithologie pour qualifier Chlorophonia callophrys (Cabanis, 1861), un fringillidé du Brésil, l'Organiste à sourcils jaunes : "C'est l'Hypothlypis callophrys de Cabanis, pour nous Tanagrella callophrys, aux sourcils d'or et au dessous de la queue noir ; elle est décrite dans le Voyage de Schomburgk, vol. III, page 668, comme venant de la Guyane et du Brésil septentrional".
— En 1875, Samuel Scudder reconnaît l'antériorité du genre de Billberg dans son Historical Sketch of the generic names proposed for butterfly, page 132. Il réduit le genre et désigne rubi comme l'espèce type. Kirby (Handbook, p. 54) confirme le genre et remarque qu'il diffère des Théclides européens par l'absence de queue, quoiqu'il existe "a slight notch" (une amorce) avant l'angle anal des ailes postérieures".
— En 1899, J.W. Tutt (A natural history of the British lepidoptera, p. 89 ) donne une première description du genre :
Head largish, thickly clothed with broadish scales, interspersed with many long fine hairs. Face nearly flat, projected slighty in front of the eyes, moderately broad, vertex with a tuft of curved hairs projecting over the sockets of the antennae. Eyes moderately large and prominent, hairy. Antennae shortish, inserted at the apex on the outer margin, the full width of the face between them, ending in a gradually tapered club. Palpi slender, porrect, not as long as the head, second segment thickly scaled with long hairs below end segment half as long as the second, smoothly scaled. Patagia long and slender, rather narrow, tapering rapidly for the apical half ; hairs long, silky, recumbent. Primaries one-third longer than broad, costa deeply and shraply arched at the base, then straight to the apex, which is very shortly and very slightly depressed ; termen with a slight even curve from apex to tornus, inner margine slightly excised about the centre. Neuration : vein 2 from well in front of the lower angle, 3 from just in front of the angle, 4 from the angle, 5 from the middle of the discocellulars, 6 and 7 from the upper angle ; in the ♀ it extend to the costa just before the apex, 12 a little longer than the cell. Cell broad, not half the lenght of the wing. Secondaries broad, costa slightly flattened, termen evenly rounded. Neuration, two internal veins, 3 and 4 from the lower angle of the cell, 5 from the cell, 8 short, very highly and suddenly arched near the base towards the costa, with a slight recurve near its end. Legs —♂ fore tarsi longer than tibiae, terminating in a single hook ; ♀ about the same lenght as the fore tibiae, terminating as the other legs. Mid-tarsi in♂ nearly twice as long as the tibiae, armed for the whole lenght with short fine spines ; ♀ tarsi not so long. Tibiae in both sexes with a pair of short spurs. Hinglegs in both sexes with tarsi longer than tibiae, armed with fine spines for the whole length ; tibiae and tarsi finely and densely scaled.
Les erreurs de copie sont de moi. J'en retiens : une tête assez large largement recouverte d'épaisses écailles, et couverte de nombreux poils longs et fins ; le sommet de la tête orné d'une touffe de poils courbes se dressant entre la base des antennes. Des yeux de taille moyenne, proéminents et velus. Des antennes courtes terminés par un renflement de forme conique. Des palpes allongés en avant, minces.
Origine et signification du nom.
L'étude des orchidées permet de connaître l'Ophrys abeille, et de se souvenir que le grec ὀφρῦς, ophrûs signifie « sourcil ». De même, les libellules Calopteryx tiennent leur nom de "belles ailes" du grec kallos, "beau". On comprend donc que Callophrys, du grec kállos, et ophrûs, signifie "aux beaux sourcils". Il suffit donc d'aller regarder l'Argus aveugle les yeux dans les yeux :
La réponse à la question étymologique semble évidente : quels beaux "sourcils" blancs ! Mais ne faut-il pas plutôt admirer le toupet de poils vert fluo qui orne le front du papillon ?
— Arnold Spuler (1903-1910) page 54 : de kallos, "beauté", et ophrûs, "sourcil", "aux sourcils formés".
— A.M. Emmet (1991)
trouve effectivement l' origine étymologique dans les mots grecs kallos, beau, et ophrus, le sourcil, ce qui incite Emmet à suggérer de l'expliquer par une marque verte entre les yeux, plutôt que par l'anneau blanc péri-oculaire, qui est un trait général de la famille des Lycènes et n'est pas propre à ce genre.
— Hans A. Hürter (1998) :
"eine Gattung, bei deren Arten eine "schöne Stirn" auffällt, denn die "Augen sind behaart, vorn silberweiß " oder "Stirn grün, die Augen schmal weiß eingefaßt" (Higgins)." Un genre dans lequel les espèces se distinguent par un "beau front" car «les yeux sont velus, blanc-argent en avant" ou qu'ils ont " un front vert, les yeux bordés de blanc étroit"(Higgins) ".
—Doux et Gibeaux (2007) :
d"u grec kállos, "beauté", et ophrus, "sourcil" par probable allusion à la rangée frontale interoculaire d'écailles vert métallique, plus ou moins dissimulée, chez les sujets frais, par l'écaillure céphalique brune"."
— Perrein et al. (2012)
"du grec kallos "beauté" et ophrus, "sourcil", allusion probable aux écailles frontales interoculaires vert métallique."
L'hésitation vient sans-doute du fait que c'est le mot grec ophrûs, "sourcil", qui aurait donné le mot latin frons, frontis, "front".
En conclusion, il est possible de présumer, mais non d'affirmer, que le qualificatif "beau" se rapporte au plumeau vert dressé entre les deux yeux et dont la couleur est admirable.
3. Nom d'espèce : Callophrys rubi (Linnaeus, 1758).
a) Description originale
Linnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 824 pp. page 483.
— habitat in Rubo aculeato.
— Localité-type : Suède, lectotype désigné par Honey & Scoble (2001)
Cette espèce a une répartition paléarctique. Elle est signalée partout en France. Les chenilles sont polyphages principalement sur des espèces arbustives.
— Description :
Rubi n° 154. P[apilio] P[lebejus] alis dentato subcaudatis ; supra fuscis, subtus viridibus "Papillon Plébeien aux ailes dentelées à l'extrémité sub-caudale ; les supérieures brunes, les inférieures vertes."
— références données par Linné: (elles seront étudiées plus bas)
- Fauna suecica n° 805-806.
- Albin Ins. planche 5 fig.8.
- Wilkes Pap. page 62 Pl.1 .a.2.
- Petiver, gazophylacii tabl. 2 fig. 11.
b) Synonymes (INPN, Muséum) et sous-espèces.
Callophrys rubi intermedia Tutt, 1907
Callophrys rubi rubi (Linnaeus, 1758)
Papilio rubi Linnaeus, 1758
Leraut retient la présence de deux sous-espèces en France :
- rubi Linnaeus, 1758.
- intermedia Tutt, [1907]. Localité-type : Midi de la France.
Variétés et sous-espèces :
1. Les taches blanches de l'aile postérieure sont très variables, et ont incités les auteurs à créer autant de zoonymes que de répartition des points : immaculata Fuchs lorsqu'il n'y a aucun point, ou, à l'autre extrême, punctata Tutt lorsqu'il y en a beaucoup. Le spécimen-type de Linné, une femelle de type nordique (petite taille et dessous sombre) ne présente aucun point blanc (Verity 1913) ce qui justifiait son nom d'argus caecus. Comme c'est la description de Geoffroy édité par Fourcroy en 1775 qui est valide, cette variété caecus de Geoffroy donne son nom aux variétés sans tache. La variété la plus répandue dans l'ouest océanique porte "une ligne blanche complète, découpée en 7 traits distincts par les nervures et accompagnée d'un point blanc à l'angle anal." (Papillons de Poitou-Charentes.org)
Je vous épargne les bipunctata de Tutt, inferopunctata du même auteur, incompleta de Tutt toujours, etc.
2. Les couleurs des ailes sont également variables et permet également de décrire des variétés brunnea, olivacea, suffusa, etc.
c) Origine et signification du nom d'espèce.
— Arnold Spuler (1903-1910)page 54 :
"Rubus, Gattungsname von Himbeere und Brombeere."
— Doux et Gibeaux (2007) page 180 :
"rubi, génitif du mot latin Rubus, "Ronce" "
— Perrein et al. (2012) :
"du latin rubus, "Ronce, framboisier", — de ruber "rouge", —, "de la ronce" pour Linné, plante-hôte larvaire secondaire.
Linné donne à ce papillon le nom latin de la ronce ; dans sa description, il donne en effet rubus aculeatus comme la seule plante-hôte du biplan vert. Nous savons maintenant que ce Beau-sourcil couleur chlorophylle fréquente le Genet à balais, le genêt des teinturiers, le Genêt ailé, l'ajonc, la cytise, le lotier, le Sainfoin cultivé, l' Hélianthème vulgaire, les bruyères, la myrtille, le cassis, toute sorte de plante, mais assez rarement la ronce.
Le nom latin rubus, i désigne la ronce, mais aussi chez Pline le Frambroisier.
Linné a décrit le genre Rubus et ses 10 espèces (dont les 7 premières sont fructifères) dans son Species plantarum (1) de 1753 page 493. L'espèce n°1, idaeus c'est le framboisier, Rubus idaea spinosis de Bauhin ;après deux espèces canadiennes, on trouve Rubus caesius, la Ronce bleue, Rubus repens fructu caesio de Bauhin. Rubus fructicosus est le n°5, c'est la Ronce noire, la ronce commune de Bauhin (Pinax p. 479, à fruits noirs (rubus fructu nigro), rubus caule aculeato, celle que Linné attribue comme plante-hôte à Papilio rubi.
Notre nom de ronce a une étymologie inattendue puisque selon le Trésor de la Langue Française (CNRTL) le nom dérive du latin rumicem, acc. de rumex, -icis, attesté au IVe siècle au sens de « ronce » chez Marcellus Empiricus , cf. aussi dans les gloses du X et XIe siècles ; rumex a d'abord désigné une sorte d'arme de jet et une sorte d'oseille ou de patience ainsi nommée à cause de la forme de la feuille en fer de lance.
Le Wiktionnaire est plus clair : "Ronce, du latin rŭmĭcem, accusatif de rŭmex « épine »."
Le dictionnaire latin donne : "Rumex, icis, : 1. Oseille (Pline, 11, 18). 2. Espèce de dard."
Pour un divertissement roncier : Tristan et la Ronce : la blanche fleur et le fruit rouge de la passion.
Archeo-taxonomie.
L'étude de ce nom doit maintenant être associée à d'autres, avec lesquels il est tissé selon des motifs compliqués.
1. Fauna suecica de Linné, 1746 :
On a vu que Linné donnait en référence de son Papilio rubi sa Fauna suecica ; mais il renvoie à deux numéros, 805 et 806 qui portent respectivement les noms d' "argus myops" (à 42 ocelles) et d' "argus caecus" ou aveugle (aux ailes sans ocelles à la face inférieure). De ce fait, la "phrase spécifique" de sa description de 1758 omet prudemment de préciser si la face inférieure est sans tache noire : elle décrit un hybride de l'actuel Lycaena tityrus (notre argus myope ou Cuivré fuligineux) et de Callophrys rubi. C'est, bien-sûr, le nom d'Argus caecus qu'il convient d'appliquer au rubi. En 1762, Geoffroy décrira, lui, les deux espèces, l'Argus myope, et l'Argus aveugle.
2. Les publications qui précèdent celles de Linné.
a) James Petiver,1702, gazophylacii page 6 tabl. 2 fig. 11.
a.11 : Papilio minor superne fuscus, inferne viridis. Observed by Madam Glanvill in the West of England, ac also by Mr Antrobus about Cambridge, I have also once or twice seen it about London. "Petit papillon aux ailes supérieures brunes, inférieures vertes. Observé par Madame Glanvill* dans l'Ouest de la Grande-Bretagne, ainsi que par Mr Antrobus** près de Cambridge. Je l'ai vu une fois ou deux près de Londres."
* concernant Eleanor Glanville voir : Zoonymie du papillon la Mélitée du Plantain, Melitaea cinxia.
** Robert Antrobus, (..-1730)enseignant à Eton College, "fellow" à Peterhouse de Cambridge et protégé de William Vernon : l'un des collectionneurs de Petiver et de J. Ray. Oncle du poète Thomas Gray, il fut son premier précepteur, et l'initia à l'histoire naturelle
b) James Petiver, 1717, Papilionum britanniae icones nomina :
13. Papilio minor superné fuscus, inferné viridis : Holly Butterfly. Because I first observed it on that tree.
c) Eleazar Albin, 1720 Ins. planche 5 fig.8.
The catterpillar d in this plate is like the former in colour, with oblique streaks of a dark green, on the sides.
His head is of a yellowish brown.It was taken the 4th of July near New-Crofs in Kent, feeding on the inside of the black-berry buds, making a small hole by witch it entered, and eating all the inward part, left the bud feemingly entire. Il fed on them till the 12th of July, and they tyed itself up after the manner of the other butterflies, and changed into a chrysalis, and the 13th of April the year following came forth a butterfly.
The upper side of the wings are of a light brown colour, the under side of a beautiful Green. I have found not account of either of thes butterflies in any author.
- Benjamin Wilkes 1747-1749 Pap. page 62 Pl.1 .a.2. Je n'ai pas accès à cette planche : à défaut, du même auteur, 1773 Copper Plates of english moths and butterflies: "The Green Butterfly" Papilio rubi page 118.
Au total, avant que le premier nom français n'apparaisse pour baptiser ce papillon, il avait déjà reçu les noms d'Argus caecus, de papilio rubi, de Holly Butterfly et de Green Butterfly ; soit, traduits en français, ceux de Argus aveugle, Papillon de la Ronce, Papillon du Houx, et Papillon vert : les ingrédients nécessaires pour la cuisine française qui se fera en 1762.
II. Noms vernaculaires.
Les premiers noms jamais donnés à ce papillon furent les noms anglais de "The holly under green butterfly" ("Le papillon vert du Houx") : Petiver, 1702 ,"The holly butterfly" : Petiver, 1717 et "The Green Butterfly" : Wilkes, 1747-49 ("Le papillon vert"). Puis Linné le nomma argus caecus, "Argus aveugle" en 1743.
En France, il reçut les noms de "L'Argus vert ou Argus aveugle" (Geoffroy, 1762), "l'Argus vert" (Engramelle, 1779), "Le Polyommate de la ronce" (Godart, 1819), "La Thécla de la Ronce" (G. Chr. Luquet, 1986).
I. Les Noms français.
1. L'Argus vert ou argus aveugle, Geoffroy, 1762.
L Étienne Louis Geoffroy Histoire abrégée des Insectes qui se trouvent aux environs de Paris, Volume 2 page 64 n°34.
"Les ailes de ce papillon sont tantôt brunes, tantôt bleuâtres en dessus. En dessous elles sont toujours d'un beau vert brillant sans yeux." Sans yeux, donc "aveugle" : un bel oxymore pour un Argus dont la définition est d'être doté d'yeux.
En effet, ce papillon appartient au Troisième groupe de Geoffroy, ses Argus, comme le Mars, l'Argus bleu, le Demi-argus, l'Argus brun, l'Argus myope, le Bronzé et le Miroir.
Il a emprunté ce nom d'Argus —qui décrit des papillons aux ailes ornées d'yeux comme le héros mythologique Argos panoptes aux cent yeux — à Linné qui, dans sa Fauna suecica de 1746 en a amorcé une série avec ses Argus ocelatus, fuscus, myops et caecus. "L'Argus aveugle" est la traduction de Argus caecus de Linné, attribué à un papillon qui n'a pas d'ocelle à la face inférieure (alis rotundatis integerrimis, subtus viridibus immaculatis).Il s'agit du n° 806 de Linné.
Geoffroy donne cinq références : celle de Pames Petiver et de John Ray indiquées par Linné, et trois références à Linné : à la Fauna suecica et son n°806 ; au Systema Naturae de 1758 où ce papillon prend le nom de rubi ; mais aussi à une publication plus rare, celle du voyage de Linné aux îles Gotland et Öland en 1741 (it. oel. 7 : papilio argi similis, alis immaculatis supra cyaneis) : cette référence était donnée par Linné dans sa Fauna suecica.
Dans l'édition latine par Fourcroy en 1785 de l'Histoire des insectes de Geoffroy page 245 , cette espèce est nommée P. caecus. Ce nom est un synonyme de C. rubi. (Tutt, p. 89).
2. L'argus verd , Engramelle, 1779.
Jacques Louis Engramelle Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 1 page 185 Planche 43 fig. 90 a-b par J.J Ernst gravée par J.J. Juillet 1779.
"Geoffroy l'a nommé Argus aveugle, parce que son dessous n'a point d'yeux comme tous ceux de cette famille".
3. Polyommate de la Ronce, Latreille et Godart 1819
Latreille et Godart Encyclopédie méthodique, Paris : Vve Agasse tome 9, page 673 n° 175.
Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.
Latreille avait crée en 1810 le genre des Polyommates ("à plusieurs yeux", un équivalent d'Argus), défini par "des palpes inférieurs de longueur moyenne, ou courts". (Considérations générales sur l'ordre des insectes p. 355).
Godart, soucieux de voir le nom vernaculaire témoigner des efforts de classification en cours, délaisse sans vergogne les noms employés par ses prédécesseurs et ne se préoccupe ni du caractère disgracieux de ce "polyommate" au collage grec mal francisé, ni de sa servitude au nom scientifique rubi, copié littéralement par "de la ronce".
6. Le Polyommate de la Ronce, Godart 1821,
Jean-Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons d'Europe, Paris : Crevot 1821/1823, page 52 n°150 et page 206 Planche 10 fig.3 et planche X. fig.3 peinte par C. Vauthier et gravées par Lanvin.
image BHL
Ce nom a été repris par Hippolyte Lucas (1834), P.A. Duponchel et Guenée 1849 , par Le Borgne de Kermorvan en 1836 (in E. Souvestre), Aristide Dupuis 1865.
La Chenille.
Le Polyommate de la Ronce (Duponchel, 1849).
P.A.J. Duponchel, 1849 Iconographie et histoire naturelle des chenilles page 68 planche V fig. 19 . (B.H.L. Libr)
6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986.
Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet propose comme nom principal "La Thécla de la Ronce", et recommande d'éviter l'emploi de "l'Argus vert" et "l'Argus aveugle" comme "noms trompeurs, procédant de données biologiques erronées ou reposant sur des critères descriptifs inexacts".
Dans son travail de création ou de réorganisation des noms vernaculaires, G.Chr. Luquet a regroupé les membres de la sous-famille des Theclinae (ses Théclines) sous les mêmes noms de "Thécla de-" (11 espèces) ou de "Faux-Cuivrés de-" ( 7 espèces), éliminant tous les anciens noms de "Porte-Queue" et, dans le cas de Callophrys rubi, de "Argus", puisqu'il réserve l'emploi d'Argus aux membres de la sous-famille des Polyommatinae (Azurés, Argus et Sablés). Dans une note, il ajoute : "D'un point de vue purement étymologique, le nom d'"argus" s'applique assez mal à Callophrys rubi, dont la livrée ne présente pas la moindre tache ocellée. On préférera donc pour cette espèce le nom de "Thécla de la Ronce". Certes, mais tout le sel du zoonyme "Argus aveugle" tenait dans cet oxymore!
D'autre part, l'absence de référence, dans le nom proposée "Thécla de la ronce", à la couleur verte qui permet l'identification la plus évidente de l'espèce, semble regrettée puisque la majorité des auteurs, tout en s'alignant aux recommandations dans l'emploi du nouveau nom, continue d'y associer —et d'employer sur le terrain— le nom d'"Argus vert" (cf infra).
Enfin ce nom ne doit pas inciter à penser que l'espèce appartient au genre Thecla, dont la taxonomie l'a précisement séparé.
Par ailleurs, Gérard Chr. Luquet rappelle à nos esprits étourdis —au mien tout du moins— que le nom de "Thécla" (ou "Thècle") est du genre grammatical féminin, comme le prénom dont il est issu.
A propos du nom Thécla.
G.Chr. Luquet reprend en nom collectif vernaculaire le nom de genre Thecla créé par Fabricius en 1807. Il avait déjà utilisé ce nom, comme nom spécifique, lors d'une modification en 1796 du nom de son Papilio liria (Ent. Syst.(3),1 p. 239), transformé en Papilio thecla, connu actuellement sous le nom d'Ectima thecla (Fabricius, 1796).
Habituellement, les noms de genre créés en 1807 par Fabricius reprennent des épithètes de Vénus : ce n'est pas le cas ici.
L'hypothèse la plus facile est d'y voir la reprise du nom de sainte Thècle, comme le propose Emmet (1991) : "le nom d'une vierge et martyre commémorée par l'église grecque orthodoxe. Fabricius était plus enclin que la plupart des autres entomologistes à puiser pour la sources de ses noms des personnages historiques ou littéraires en dehors de la période classique, comme par exemple grotiana et Vanessa". (selon Emmet, grotiana honore la mémoire de Hugo Grotius (1583-1645), juriste des Pays-Bas.
Cette hypothèse me semble très peu probable. Linné avait établi comme règle —pour la botanique, certes— d'exclure des noms toute référence religieuse.
Arnold Spuler (1908) reste prudent : "Nom de femme, d'étymologie grecque".
Il est difficile de proposer une autre piste. Le prénom Thécle vient du grec ancien θεός, theós (« Dieu ») et κλέος, kléos (« gloire, renommée »), schema sur lequel est aussi construit des noms comme Thimokleos, Aristokleos, Damokleos (Damoclès), Polycles, Cleodice, Cléodore, Cléodoxe,et Cléopâtre (gloire du père). Theoclea est un prénom qui a été porté par la sœur d'Alexandre Sévère. Plus intéressant, ce nom désigne une prêtresse grecque, tutrice du philosophe et mathématicien Pythagore que celui-ci avait rencontré à Delphes, et active vers 600 avant notre ère. Nommée Thémistoclé, elle aurait eu selon Diogène Laerce pour disciple Pythagore, et l'influença principalement dans le domaine moral. Elle est pour cette raison appelée parfois "La première femme philosophe".
Fabricius a pu vouloir rendre un hommage discret à une femme prénommée Thécle. On sait que l'alouette nommée Le cochevis de Thékla (Galerida theklae trouve là l'explication de son nom : Elle a été décrite par l’ornithologue allemand Christian Ludwig Brehm en 18571, qui a dédié cette espèce, découverte par ses fils à sa fille, Thekla Brehm (1833-1857).
Très connue est la cousine de Mozart, Maria Anna Thekla Mozart (1758-1841 ), surnommée aussi la Bäsle : ses amours avec Amadeus, et leurs échanges épistolaires et scatologiques, sont fameux.
Dans la trilogie de Schiller The Wallenstein (achevée en...1799), Thekla est la fille du duc Wallenstein, chef de l'armée de Ferdinand II de Habsbourg.
7. Noms vernaculaires contemporains :
Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent le nom scientifique de Callophrys rubi pour présenter ce papillon mais citent page 191 le nom de "l'Argus vert d'Engramelle" .
—Bellmann / Luquet 2008 : "La Thécla de la Ronce, l'Argus vert".
— Chinery / Luquet 2012 : "La Thécla de la Ronce".
— Doux & Gibeaux 2007 : "La Thécla de la Ronce".
— Higgins & Riley /Luquet 1988 : "La Thécla de la Ronce, l'Argus vert".
— Lafranchis, 2000 : "L'Argus vert, la Thécla de la ronce " .
— Perrein et al. 2012 : "Thécla de la Ronce, Argus vert".
— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : "Argus vert".
— Wikipédia : "La Thècle de la Ronce ou Argus vert".
Timbre par Christophe Drochon, 2010
III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.
- "Brombeer-Zipfelfalter" en allemand ("papillon à queue de la mûre")
- " Avenu Astainītis" en letton.
- "Ostrôžkár černicový" en slovaque
- "Ostruháček ostružníkový" en tchèque
- "Žalsvasis varinukas" en lithuanien ("...vert")
- "Cejialba" en espagnol
- "Busksommerfugl Grøn" en danois (papillon vert..)
- "Zöldfonákú csücsköslepke" en hongrois
- "Groentje" en néerlandais
- "Grönsnabbvinge" en suédois ("papillon vert..")
- "Rohetiib" en estonien
- "Grønnvinge" en norvégien ("papillon vert")
- "Zümrüt" en turc ( "émeraude")
- "Kangasperhonen" en finnois
- "Tecla del rovo" en italien ("thécla de la Ronce")
- "Ostrężyniec Zieleńczyk" en polonais.
Langues celtiques :
1. langues gaéliques : irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).
-
en irlandais
- en mannois.
-
"dealain-de roinne stiallach Uaine" en gaélique écossais*
2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welsh, cymraeg).
-
pas de nom en breton ;
-
" Brithribin gwyrdd" en gallois.
*Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources. http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html
Voir aussi :http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR
Hübner Planche 15 fig.1 et 2 :
Les autres publications jusqu'en 1819.
Liste : J. A. E. Goez 1780, Entomologische Beyträge zu des Ritter Linné 12. Ausgabe: Des Natursystems page 90
Esper 1777 Pap. Europ. part I page 279 tab. 21 fig.2 Der Grünling. image BHL
Müller, p. 626 n°237 Der Hinbeervögel (pour Himbeervögel : papillon des mûres)
Fuessli Insectes suisses p. 31 n° 600 der Grünling
Scopoli Ent. Carn. p.176 n° 460 : papilio rubi.
Schoeffer, Icon. Tab. 29 fig. 5-6.
Borkh. Pap. Europ. Part I p. 1
Rossi, Fauna Etr. Tom. 2. p. 156.
Hübner, pap. Tab. 72 n° 364-365 Papilio rubi.
Illiger : Papilio
Ochsenheimer, Pap. Eur. Tom. I. :
Martini :p. 204 der Blinde Argusschmetterling ; der Himbeervogel ; der Grünling ; der Braun Tagvogel der Brombeerstaude.
Glasbach : schmetterling p. 21 tab.10 f.5-6 das kleine Schwalbenschwänzchen
IV. Les noms vernaculaires en anglais (M.A. Salmon, 2000).
- "The holly under green butterfly" : Petiver, 1702 ("Le papillon du Houx au dessous vert")
- "The holly butterfly" : Petiver, 1717
- "The Green Butterfly" : Wilkes, 1747-49 ("Le papillon vert")
- "The Green Fly" : Harris, 1766
- "The Green Papillon" : Harris, 1775
- "The Bramble or The Green Fly" : Harris, 1775 ("Le papillon vert ou de la mûre")
- "The Green Hairstreak or Hair-streak" : Lewin, 1795 ; Samouelle, 1819 ; Jremyn, 1824 ; Morris, 1853 ; et la plupart des auteurs suivants. ("le Porte-Queue vert")
- "The Green Underside" : Samouelle, 1819. (le "Dessous vert")
Lewin 1795 The Papilios of Great-Britain page 92 planche 44.
V. Le bonus : la couleur verte de l'Argus Vert.
Callophrys rubi est parfaitement visible lorsqu'il est présenté dans les pages d'un guide de papillon ; pourtant, il devient extrêmement difficile à observer lorsque, posé sur une feuille —verte—, il replie ses ailes — vertes également.
Notre papillon fréquente un large éventail d'habitats, y compris les prairies arbustives, les prairies, landes, bois et les lisières des forêts en Europe, en Asie et en Sibérie, autant d'endroits où la couleur verte mâtinée du brun du recto de ses ailes, ne manque pas, surtout dans sa période de vol, entre mars et juin.
Pourtant, les autres papillons, comme les militaires, n'utilisent pas la couleur vert unie pour se camoufler, mais plutôt les tigrures, zébrures, mouchetures et stries basées sur la "coloration disruptive" cherchant à briser les contours.
D'autres papillons mâles affichent des couleurs vives comme signal de séduction sexuelle.
En réalité, Callophrys rubi dispose d'un secret : le vert de ses écailles est très spécial, à la pointe des nanotechnologies et basé sur "un cristal biphotonique", une "structure gyroïde".
Les animaux produisent des couleurs de deux façons: soit par des pigments naturels microscopiques qui absorbent certaines longueurs d'onde de la lumière et reflètent les autres, créant une couleur visible qui est ciblée pour son principal prédateur. Soit par des structures physiques microscopiques, qui agissent comme des prismes qui réfléchissent et diffusent la lumière pour produire une couleur qui est différente de la peau. Bien que les couleurs pigmentaires sont de loin les plus répandues, plusieurs études récentes ont démontré que les couleurs physiques sont largement utilisés dans le règne animal ( Srinivasarao 1999 ; Tayeb et al . 2003 ; Vukusic & Sambles 2003 ;Kinoshita & Yoshioka 2005 ; Welch 2005 ; Prum et al . 2006 ).
Si les écarts de configuration sont périodiques, avec une périodicité de l'ordre de la longueur d'onde de la lumière visible, on les appelle souvent des structures à cristaux photoniques biologiques.
- Chez les insectes, le type de cristal photonique le plus fréquemment trouvé et le plus simple est la « multicouche » : c'est un cristal photonique unidimensionnel. Ce sont eux qui sont responsables pour les couleurs métalliques de la cuticule du corps et les élytres de nombreuses espèces de coléoptères .
-Des structures multicouches plus complexes, montrant des variations structurales dans les couches, se produisent dans les crêtes d'écailles des ailes de nombreuses espèces de papillons, en particulier morphos ( Ghiradella et al 1972. ; Ghiradella 1991 ;Vukusic et al . 1999 ; Kinoshita et al . 2002 ; Wickham et al . 2006 ).
- Des cristaux photoniques tridimensionnels, ayant une distribution périodique tridimensionnelle d'indices de réfraction, se trouvent dans les écailles de charançons ( Welch 2005 ) et de papillons ( Morris 1975 ; Ghiradella & Radigan 1976 ; Argyros et al . 2002 ; Biró et al . 2003 ; Vukusic & Sambles 2003 ; Kertész et al . 2006 ; Prum et al 2006. ).
- Parmi ces derniers, une structure gyroïde est caractéristique de Callophrys rubi, mais également peut-être d'autres lycaénidés comme Parides sesostris, Mytoura gryneus, Cyanophrys remus, et Callophrys dumetorum.
C. Rubi a donc choisi la seconde solution ; la couleur de ses écailles n'est pas due à un pigment vert, mais " la couleur verte uniforme de la surface inférieure de l'aile est due à l'effet intégré de l'iridescence d'une mosaïque de grains polygonaux de 5,4 μ m. diamètre et 1 μ m. d'épaisseur. L'ultrastructure de chaque grain est un réseau cubique simple, de paramètre de maille 0257 μ m. Les résultats de couleurs irisées de cette structure agissant comme une diffraction de réseau en volume donnant un facteur de réflexion de pic à environ 0,548 μ m., le vert." (Morris, 1975), dans une structure en treillis à trois dimensions organisée en domaines irréguliers ( Morris 1975 ;Ghiradella & Radigan 1976 ; Jones & Tilley 1999 ; Tilley 2000 ).
Récemment, Michielsen et Stavenga 2008 ont identifié la structure de la cuticule dans les écailles de l'aile ventrale de C. rubi comme étant de type gyroïde, une structure prometteuse pour ses applications biomimétiques ( Parker & Townley 2007 ), telles que la réplication ( Huang et al. 2006 ; Gaillot et al. 2008 ) dans les structures photoniques tridimensionnels.
Cette structure en trois dimensions fonctionne comme un cristal biophotonique, donnant lieu à divers effets de polarisation. En général, la réaction des insectes à la lumière polarisée peut être directe, indirecte par l'intermédiaire de différents modèles de réflexion à partir d'un substrat, ou les d
L'hypothèse de Michielsen et Stavenga est que le papillon oriente ses ailes par rapport au vecteur électrique de la lumière du soleil et de la position du soleil. Comme leurs perchoirs sont généralement des feuilles vertes, ils suggèrent que leur couleur verte leur permet de trouver des partenaires en utilisant des signaux de polarisation pour la communication intra-spécifique tout en restant camouflé à leurs prédateurs, les oiseaux, dont les yeux sont insensibles à la polarisation. La lumière crée est polarisée non pas linéairement, mais elliptiquement, produisant un signal qui peut être spécifiquement capté par les récepteurs optiques des papillons de la même espèce, et non par les autres animaux. Il est bien démontré que, si ces effets ultraviolets et de polarisation sont invisibles pour un observateur humain, les cellules sensorielles visuelles des yeux de papillon sont généralement sensibles à la polarisation ( Bandai et al. 1992 ; Kinoshita . et al 1997) et que la vision de polarisation est utilisée dans la ponte, l'alimentation (Kelber et al. 2001 ) et la reconnaissance des partenaires sexuels pour l'accouplement ( Sweeney et al. 2003 ). L'importance de la sensibilité à l'orientation du soleil polarisée a également été démontrée dans le comportement de perchoir chez Callophrys (Johnson & Borgo 1976 ).
L'équipe internationale de chercheurs de l'Université de technologie de Swinburne, en Australie et Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg Universitat en Allemagne, a produit un cristal photonique qui peut diviser la fois la lumière polarisée circulairement à gauche et à droite, et dont la conception est inspirée par les nano-structures en 3-D des ailes de Callophrys rubi, qui contiennent une immense foule de ressorts hélicoïdaux interconnectés à l'échelle nanométrique.
Ce capteur artificiel plus petit que la largeur d'un cheveu humain qui pourrait rendre la communication optique rapide et plus sûr.
Sources du paragraphe :
— Michielsen (K), H. De Raedt,* and D. G. Stavenga 2009 "Reflectivity of the gyroid biophotonic crystals in the ventral wing scales of the Green Hairstreak butterfly, Callophrys rubi" J. R. Soc. Interface 14 oct. 2009 :http://rsif.royalsocietypublishing.org/content/early/2009/10/09/rsif.2009.0352.full.html
— Michielsen (K.), Stavenga (D.G.) 2008 , "Gyroid cuticular structures in butterfly wing scales: biological photonic crystals", J R Soc Interface. 2008 January 6; 5(18): 85–94.
—Turner (Mark D.) , "Miniature chiral beamsplitter based on gyroid photonic crystals" Nature Photonics 7, 801–805 (2013)
Bibliographie, liens et Sources.
— Funet :Callophrys.
— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : Callophrys rubi.
— UK Butterflies :callophrys rubi.
— lepiforum : callophrys rubi
—Images : voir les superbes dessins de Hübner .
HÜBNER, Jacob, 1761-1826 Das kleine Schmetterlingsbuch : die Tagfalter : kolorierte Stiche, Insel-Bücherei ; Nr. http://www.biodiversitylibrary.org/item/138312#page/35/mode/1up
I. Étymologie des lépidoptères :
— EMMET (Arthur Maitland) 1991. The Scientific Names of the British Lepidoptera: Their History and Meaning, Colchester, Essex, England : Harley Books, 1991, 288 p. : ill. ; 25 cm.
— GLASER L, 1887 Catalogus etymologicus Coleoperum et Lepidopterum. Erklärendes und verdeutschendes namensverzeichnis der Käfer und Schmetterlinge fûr Liebhaber und wissenschaftliche Sammler, R. Friehändler : Berlin 1887, 396 pages. BHL Openlibrary.
— GLASER, L, 1882 "Zur Nomenklatur des deutschen Tagfalter, in Entomologischen Nachrichten, Stettin 1882 pages 303-317,
https://archive.org/stream/entomologischena81882berl#page/310/mode/2up/search/lycaena)
— Gozmány, László: Vocabularium nominum animalium Europae septem linguis redactum. 2 vols. Budapest: Akadémiai Kiadó, 1979.
— JERMYN L.: The Butterfly Collector's Vade Mecum: or a Synoptical Table of English Butterflies. 1824. http://archive.org/stream/butterflycollect00jerm#page/n6/mode/1up
— HELLER (John Lewis) - 1983 -"Studies in Linnaean method and nomenclature", Marburger Schriften zur Medizingeschichte, Bd.1983;7:1-326.Frankfurt am Main ; New York : P. Lang,
—HÜRTER Hans-Arnold 1988 Die wissenschaftlichen Schmetterlingsnamen, Herleitung und Deutung, Bottrop ; Essen : Pomp, 492 pages.
— ISAAK (Mark) Curiosities of the biological nomenclature, en ligne.
— JANSENN (August) 1980, "Entomologie und Etymologie der Namen der belgischen Tagfalter"; in : Phegea, driemaandelijks tijdschrift van de vereniging voor Entomologie van de Koninklijke Maatschappij voor Dierkunde van Antwerpen, Jgg.8 Nr.2, 1980.
— KEMPER Heinrich 1959 Die tierischen Schädlinge im Sprachgebrauch, Berlin : Duncker & Humblot 1959. Google books.
— MACLEOD (Roderick Donald) 1959 Key to the names of British Butterflies and moths, 86 pp. Londres.
— RAMANN (Gustav) 1870-76, Die Schmetterlinge Deutschlands und der angrenzenden Länder in nach der Natur gezeichneten Abbildungen nebst erläuterndem Text, 4 Bände, Band 1, Arnstadt 1870-1876.
— SODOFFSKY (W), 1837. "Etymologische undersuchungen ueber die gattungsnamen der Schmetterlinge von W Sodoffsky, in Riga", Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou, n° VI, Moscou : imprimerie d'Auguste Sémen, 1837, 167 p. Archiv.org.
— SPANNERT (Anton), 1888, Die wissenschaftlichen Benennungen der Europäischen Großschmetterlinge mit sâmmtlichen anerkannten Varietâten und Aberationen, Karl Duncker : Berlin,1888, 239 pages.
—SPULER (Dr Arnold), 1901-1908, Die Europas Schmetterlinge, . Vol.1. Allgemeiner Teil —Spezieller Teil. I-CXXVIII + 1-386 + [1]-[6], 265 fig. dans le texte, E. Schweizelbart'sche Verlagsbuchhandlung, Nägele und Dr Sproesser édit., Stuttgart, Allemagne. En ligne sur BHL.
II. Bibliographie entomologique : Rhopalocères.
— ALBIN, E.: A Natural History of English Insects: Illustrated with a Hundred Copper Plates, Curiously Engraven from the Life. 1720. GDZ Göttingen
— ALDROVANDI (Ulysse) 1602 De animalibus insectis libri septem, cum singulorum iconibus. J. B. Bellagambam (Bononiae) 1602 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k991248
— BELLMANN Heiko, 2008 Quel est donc ce papillon, Les Guides Nathan, Paris : Nathan, 2008. Traduction française et noms vernaculaires par G.C. Luquet.
— BILLBERG (Gustav John) : Enumeratio insectorum in Museo Gust. Joh. Billberg ,[Stockholm] :Typis Gadelianis, 138 p. http://www.biodiversitylibrary.org/item/105024#page/87/mode/1up
— BLAB (Josef), RUCKSTULH (Thomas) ESCHE (Thomas) [et al.], adaptation et traduction française LUQUET (Gérard-Christian), 1988 Sauvons les papillons : les connaître pour mieux les protéger ; préface de Pierre Richard Paris : Duculot 1 vol. (192 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm Trad. de : "Aktion Schmetterling so können wir sie retten".
— BOISDUVAL Histoire naturelle des insectes Roret 1836 books.google.fr/books?id=2Kgi4FH6kj0C
— BOISDUVAL ( Jean Alphonse), GRASLIN, (Adolphe Hercule de), Dumesnil (P.C.R.C) Rambur (Pierre).1833 Collection iconographique et historique des chenilles ou description et figures des chenilles d'Europe, avec l'histoire de leurs métamorphoses et des applications à l'agriculture, Paris : Librairie encyclopédique de Roret, 1832-1837 [1833]. BHL Libr
— BOISDUVAL (Jean-Alphonse) Essai sur une monographie des zygénides : suivi du Tableau méthodique des lépidoptères d'Europe Paris : Méquignon-Marvis 1829 Gallica
— BOITARD (Pierre ) Manuel d'entomologie ou Histoire naturelle de insectes: contenant la synonymie de la plus grande partie des espèces d'Europe et des espèces exotiques les plus remarquables, Tome second, Paris : Roret, 1828, Gallica
— BRIDGES (Charles A.) 1993 Bibliography (Lepidoptera: Rhopalocera) 2nd ed. C.A. Bridges in Urbana, Ill . Archiv.org.
— CHINERY (Michael), Insectes de France et d'Europe occidentale, adaptation française G. Luquet pour les lépidoptères, Flammarion 2005, 2eme édition 2012, 320 p.
— CURTIS, J. (1823-1840). British Entomology; being illustrations and descriptions of the genera of insects found in Great Britain and Ireland: containing coloured figures from nature of the most rare and beautiful species, and in many instances of the plants upon wich they are found. Vol. V. Lepidoptera, Part. I. Londres. http://biodiversitylibrary.org/page/8221625#page/71/mode/1up
— DAREMBERG (C.) et SAGLIO (E.), Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines (1877-1919) Univ. de Toulouse Le Mirail :http://dagr.univ-tlse2.fr/sdx/dagr/rechercher.xsp?qid=sdx_q3&hpp=51&p=7&filtre=A
— DALE (Charles William) 1890 The history of our British butterflies containing - a full bibliographical note of each species, with copious extracts from the old authors; and full descriptions of all the British species, their eggs, caterpillars, chrysalides and varieties, with a notice of their habits, localities, frequency, J. Kempster : London 1890 Archiv.org.
— DENIS, J. N. C. M. & SCHIFFERMÜLLER, I.] 1775. Ankündung eines systematischen Werkes von den Schmetterlingen der Wienergegend, herausgegeben von einigen Lehrern am k. k. Theresianum.. Vienne. 322 pp. http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN574458115&IDDOC=441200
— DOUBLEDAY (Edward), WESTWOOD (John O.) The genera of diurnal Lepidoptera their generic characters ; illustrated with plates by W.C. Hewitson. Vol. 1 London, 1846-52
— DOUX (Yves), GIBEAUX (Christian), 2007, Les papillons de jour d'Île de France et de l'Oise,Collection Parthénope, Edition Biotope, Mèze, ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 2007, 288 p. Préface, index et supervision scientifique de Gérard Chr. Luquet.
— DUPONT (Pascal), DEMERGES (David), DROUET (Eric) et LUQUET (Gérard Chr.). 2013. Révision systématique, taxinomique et nomenclaturale des Rhopalocera et des Zygaenidae de France métropolitaine. Conséquences sur l’acquisition et la gestion des données d’inventaire. Rapport MMNHN-SPN 2013 - 19, 201 p.
http://www.mnhn.fr/spn/docs/rapports/SPN%202013%20-%2019%20-%20Ref_Rhopaloceres_Zygenes_V2013.pdf
— DUPONCHEL (Philogène Auguste Joseph) 1849 Iconographie et histoire naturelle des chenilles pour servir à de compléter une l'Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France, de MM. Godart et Duponchel . Paris : Germer Baillère, 1849. BHL.Library
— ENGRAMELLE (R.P. Jacques Louis Florentin), 1779, Papillons d'Europe peints d'après nature par M; Ernst. Gravés par M. Gérardin et coloriés sous leur direction. Première partie. Chenilles, Crysalides et Papillons de jour [décrits par le R.P. Engramelle, Religi[eux] Augustin, Quartier Saint-Germain] Se vend à Paris chez M. Ernst et Gérardin. Paris : Delaguette/Basan & Poignant 1779. Volume 1 [1]+[VIII],[i-xxxiv] - 206p-errata [i-vi], 3 pl. en noir, 48 planches coloriées (I-XLVIII), 100 espèces.
— ENGRAMELLE (R.P. Jacques Louis Florentin), 1779, Papillons d'Europe peints d'après nature par M; Ernst et gravés et coloriés sous sa direction. Première partie. Chenilles, Crysalides et Papillons de jour décrits par le R.P. Engramelle, Religi[eux] Augustin, Q[uartier] S[aint-] G[ermain] Se vend à Paris chez M. Ernst, auteur ; Bazan ; P.M. Delaguette, imprimeur ; Basan & Poignant marchands d'Estampes rue et et Hôtel Serpente. Paris : Delaguette/Basan & Poignant 1779. Tome II . (i-ii), pp 207-229, espèces n° 102-112, puis suppléments pp; 230-333 puis Table. Books-Google.
— ESPER (Eugenius Johannes Christian) Die Schmetterlinge in Abbildungen nach der Natur / mit Beschreibungen, herausgegeben mit Zusätzen von Toussaint von Charpentier. Leipzig : T.O. Weigel, [1829-1839] En ligne BHL.
— FABRICIUS (Johann Christian) 1807 "Nach Fabricii systema glossatorum" in Johann Karl Wilhelm Illiger, "Die Neueste Gattungs-Eintheilung der Schmetterlinge [...], Magazin für Insektenkunde , Braunschweig [Brunswick] (6) https://archive.org/stream/magazinfrinsek06illi#page/280/mode/2up
— FABRICIUS (Johann Christian) 1787 Fabricii Mantissa insectorum Hafniae 1787 en ligne Goettingen.
— FABRICIUS (Johann Christian) 1798 Supplementum Entomologiae systematica , Hafniae.
— FOURCROY (A. F.) 1785. Entomologia Parisiensis; sive catalogus insectorum quæ in agro Parisiensi reperiuntur; secundam methodam Geoffrœanam in sectiones, genera & species distributus: cui addita sunt nomina trivialia & fere trecentæ novæ species. Pars secunda. Parisiis. (Hôtel Serpente). 2. 232-544. Traduction en latin de l'Histoire des insectes de E.L. Geoffroy. http://archive.org/stream/entomologiaparis02four#page/n3/mode/2up
— FUESSLI (Johan Caspar) Verzeichniss der ihm bekannten Schweizerischen Inseckten : mit einer augemahlten Kupfertafel: nebst der Ankhundigung eines neuen Insecten Werks Joh. Caspar Fuesslins 1775. BHL libr
— GEOFFROY (Étienne-Louis, Docteur en médecine) 1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris: dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ; Paris : Durand 1762 Tome second Planches XI à XXII colorées à la main par Prévost gravées par Defehrt. 744p. http://archive.org/stream/histoireabrg02geof#page/n9/mode/2up
— GEOFFROY [Étienne-Louis] 1798-99 Histoire abrégée des insectes dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique. Nouvelle édition, revue, corrigée, & augmentée d'un supplément considérable. / par M. Geoffroy, docteur en médecine. A Paris :Chez Calixte-Volland, libraire, quai des Augustins, no. 24 :An VII de la République françoise [1799]. http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/14595#/summary
— GEER, (Charles de), 1771 Mémoires pour servir à l'histoire des insectes , Stockholm : Hesselberg, .Tome 1 [1]-[15] 707 pages, 37 planches, Gallica . Tome second première partie 616 pages, ; Tome second deuxième partie pages 617 à 1175, 43 planches gravées par Bergquist. Gallica.
— GOEDART (Jan), 1685, Johannes Goedartius de Insectis nin methodum redactus cum notularum additione, operâ M. Lister, e Regia Societate Londinensi, Smith : London, 1685 : Bibl. Strasbourg
— GODART (Jean-Baptiste) Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France décrits par M. Godart, ancien proviseur Paris : Crevot 1821 Vol.1, Première partie, environs de Paris, [I]-[vij] + 295 p. Planches dessinées par [Antoine Charles] Vauthier et gravées par Lanvin.
— GRIFFITH (W. J. ) Catalogue raisonné des lépidoptères observés en Bretagne jusqu'en 1882, ,... publié par les soins de T. Bézier. Rennes : Impr. Fr. Simon, 1902.
— GRIFFITH (William John) 1879 "Sur quelques-uns de nos lépidoptères nuisibles", Extrait duBulletin de la Société polymathique du Morbihan. 1er et 2e semestre 1879, 37 pages.
— FRISCH (Johann Leonhard.) 1730 . Beschreibung von allerley Insecten in Teutsch-Land : nebst nützlichen Anmerckungen und nöthigen Abbildungen von diesem kriechenden und fliegenden inländischen Gewürme : zur Bestätigung und Fortsetzung der gründlichen Entdeckung : so einige von der Natur dieser Creaturen herausgegeben : und zur Ergäntzung und Verbesserung der andern (1730) Berlin : Verlegts Christ. Gottl. Nicolai https://archive.org/stream/johleonhardfrisc01fris#page/n7/mode/2up
— HARRIS (Moses) 1775 : The English Lepidoptera: or, The Aurelian's Pocket Companion, xv, 66p. 1 pl. color. London : J. Robson 1775.
— HAWORTH Adrian Hardy Lepidoptera Britannica;: sistens digestionem novam insectorum Lepidopterorum ...London, 1803, Google books
— HIGGINS (L. G.) et RILEY (N. D.) 1988. Guide des Papillons d'Europe : Rhopalocères. Troisième édition française. Traduction et adaptation par Th. Bourgoin, avec la collaboration de P. Leraut, G. Chr. Luquet et J. Minet. Delachaux et Niestlé édit., Neuchâtel ,1988, 455 pages.
— HONEY, M. R. & SCOBLE, M. J. 2001. "Linnaeus's butterflies (Lepidoptera: Papilionoidea and Hesperioidea)". Zoological Journal of the Linnean Society, 132(3): 277-399.
— HÜBNER, J. 1779: Sammlung europäischer Schmetterlinge. 1779. BHL
— HÜBNER, (Jacob), 1761-1826 Das kleine Schmetterlingsbuch : die Tagfalter : kolorierte Stiche, Insel-Bücherei ;http://www.biodiversitylibrary.org/item/138312#page/35/mode/1u
— HUFNAGEL, W. F. 1766. Tabelle von den.Tagvögeln der hiesigen Gegend, woraus denen Liebhabern der Insekten Beschaffenheit, Zeit, Ort und andere Umstände der Raupen und der daraus entstehenden Schmetterlinge bestimmt werden. Berlinisches Magazin, oder gesammlete Schriften und Nachrichten für die Liebhaber der Arzneiwissenschaft, Naturgeschichte und der angenehmen Wissenschaften überhaupt, 2(1): 54-90.
— LAFRANCHIS (Tristan), 2000 Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles, Collection Parthénope, Ed Biotope, Mèze, 448p.
— LATREILLE (P.A.) 1796 Précis des caractères génériques des insectes disposés dans un ordre naturel par le citoyen Latreille Paris, Brive : 1796 pages 140-149.
— LATREILLE, P. A., 1804. "Tableau méthodique des Insectes", pp. 184-187 in Nouveau Dictionnaire d’Histoire Naturelle, Paris : Déterville. vol.24.
—LATREILLE (P.A.) Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle appliquée aux arts, Paris : Detreville vol. 17, 1803 ici
—LATREILLE (P.A.) Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle vol. 24 1818 : Classification page 501 http://books.google.fr/books?id=I_NBAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=vanesse&f=false
—LATREILLE, P. A., 1805. Histoire Naturelle, Générale et Particulière des Crustacés et des Insectes. Tome XIII, p. 369. Paris : Dufart.
— LATREILLE P. A. 1810. Considérations générales sur l'ordre naturel des animaux composant les classes des Crustacés, des Arachnides et des Insectes; avec un tableau méthodique de leurs genres, disposés en familles. Paris: F. Schoell, 444 pp. pp. 350-370.
—LATREILLE (P.A) et Olivier Nouveau dictionnaire d'Histoire naturelle 2eme édition tome 27 1818.
— LATREILLE (P.A), GODART (J.B) 1819 , Encyclopédie méthodique, ou Entomologie, Paris : Vve Agasse tome 9 1819. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58338273/f334.image.r=Godart.langFR
— LERAUT (Patrice) 1997 "Liste systématique et synonymique des Lépidoptères de France, Belgique et Corse" (deuxième édition) Alexanor, 20, Supplément hors série : 1-526, 10 illustr., photog, 38 fig.
— LEWIN, W. 1795 The Insects of Great Britain, systematically arranged, accurately engraved, and painted from nature, with the natural history of each species BHL library
http://www.biodiversitylibrary.org/item/103670#page/7/mode/1up
— LUCAS ([Pierre-] Hippolyte) Histoire naturelle des lépidoptères d'Europe Paris : Pauquet 1834 ouvrage orné nature de près de 400 figures peintes d'apres, par A. Noel, et gravées sur acier.http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4416154.r=lucas+papillons.langFR
http://www.biodiversitylibrary.org/item/53843#page/11/mode/1up
— LUQUET (Gérard Chr.) 1986 "Les noms vernaculaires français des Rhopalocères d'Europe", Alexanor, Revue des Lépidoptéristes français, tome 14, juillet-septembre 1986, suppl.)
— LUQUET (Gérard Chr.) 1986 —in : PFLETSCHINGER (Hans). Papillons.Comment identifier et reconnaître les papillons d'Europe et leurs chenilles traduit et adapté de l'allemand par G. Chr. Luquet. 80 p., 88 illustr. photogr. coul. Collection "Miniguides Nathan tout terrain". Fernand Nathan édit. Paris.
— MOFFET (Thomas) 1634 Insectorum, sive, Minimorum animalium theatrum. Londini : Ex officin typographic Thom. Cotes et venales extant apud Guiliel. Hope, 1634. BHL.
— MERIAN (Maria-Sibylla) Histoire générale des insectes de Surinam et de toute l'Europe contenant leur description, leurs figures, leur différentes métamorphoses..., par Mademoiselle Marie-Sybille de Mérian, en deux parties in-folio. Troisième édition, revue, corrigée & considérablement augmentée par M. Buch'oz, ... A laquelle on a joint une troisième partie qui traite des plus belles fleurs, telles que des plantes bulbeuses, liliacées, caryophillées... Tome premier [-troisième] traduit par Jean Marret Paris : Desnos, 1771. PDF Bibliothèque de Toulouse, 3 volumes http://tolosana.univ-toulouse.fr/notice/07558171x
— MERIAN (Maria-Sibylla) Der Raupen wunderbare Verwandelung, und sonderbare Blumen-nahrung: worinnen, durch eine gantz-neue Erfindung, Der Raupen, Würmer, Sommer-vögelein, Motten, Fliegen, und anderer dergleichen Thierlein, Ursprung, Speisen, und Veränderungen, samt ihrer Zeit, Ort und Eigenschaften (Band 2) Nürnberg , Frankfurt , Leipzig, 1683 Volume 2 (insectes d'Europe) digitalisé par Universitätsbibliothek Heidelberg;
— MERRET (Christopher) 1667 Pinax Rerum Naturalium Britannicarum. 1667. Google Books
— MOORE (Frederic) 1890-1913 Lepidoptera indica, L. Reeve : London, 1890-1913. BHL
— OBERTHÜR (Charles) 1904 Études de Lépidoptérologie comparée, Rennes : Oberthür, 1913 Openlibrary
— OBERTHÜR (Charles), HOULBERT (Constant), 1912-1921, Faune entomologique armoricaine. Lépidoptères. Rhopalocères, Rennes : Imprimerie Oberthür 1912-1921, 258 pages.
— PETIVER (James), 1702-1706? Gazophylacii naturae & artis, : decas prima-[decima]. In quaÌ‚ animalia, quadrupeda, aves, pisces, reptilia, insecta, vegetabilia; item fossilia, corpora marina & stirpes minerales eÌ€ terra eruta, lapides figuraÌ‚ insignes &c. Descriptionibus brevibus & iconibus illustrantur. Hisce annexa erit supellex antiquaria, numismata, gemmae excisae, & sculpturae, opera figulina, lucernae, urnae, instrumenta varia, inscriptiones, busta, reliquaque ad rem priscam spectantia: item machinæ, effigies clarorum virorum, omniaque arte producta... / Jacobus Petiver Londini: : Ex OfficinaÌ‚ Christ. Bateman ad insignia Bibliae & Coronae, vico vulgo dict. Pater-Noster-Row., MDCCII. [1702-1706?]. Version Google books de 1702 ou mieux GDZ Göttingen (Planches).
— PETIVER (James) 1695-1703 Musei Petiveriani centuria prima-decima, rariora naturae continens: viz. animalia, fossilia, plantas, ex variis mundi plagis advecta, ordine digesta et nominibus propriis signata, London, 1695-1703 Version Books-Google.
— PETIVER (James) 1767 Jacobi Petiveri Opera, historiam naturalem spectantia containing several thousand figures of birds, beats, fifh, reptiles, insects shells, corals, and fossils; also of trees, shrubs, herbs, fruits, fungus's, mosses, sea-weeds, &c. from all parts, adapted to Ray's History of plants on above three hundred copper-plates, with English and Latin names, London, James Empson (éditeur), 1767 Version Books.Google
— PETIVER (James) 1717 Papilionum Brittaniae Icones (1717)
— PERREIN (Christian) 2012 et al. , Biohistoire des papillons, Presses Universitaires de Rennes 2012.
— SALMON (Michael A.) 2000, The Aurelian legacy, British butterflies and their collectors, University of California Press, 2000.
— SCHAEFFER (Jacob-Christian) Iacobi Christiani Schaefferi 1766, Icones Insectorum circa Ratisbonam indigenorum coloribus naturam referentibus expressae = Natürlich ausgemahlte Abbildungen Regensburgischer Insecten Regensburg [Ratisbonne]: gedruckt bey H.G. Zunkel, [1766?-1779?] ; Gravure par Haid, Johann Jacob (1704-1767), 5 tomes in-4° avec 220 planches coloriées VOL. II Google
—SCOPOLI (Jean-Antoine) Ioannis Antonii Scopoli Med. Doct. S.C.R. ... Entomologia Carniolica exhibens insecta Carnioliae indigena et distributa in ordines, genera, species, varietates : methodo Linnaeana. Vindobonae :Typis Ioannis Thomae Trattner ...,1763. En ligne BHL.
— SCUDDER, S. H. 1875. "Historical sketch of the generic names proposed for Butterflies: a contribution to systematic nomenclature". Proceedings of the American Academy of Arts and Sciences, 10: 91-293.
— SODOFFSKY (Wilhem),1837. "Etymologische Untersuchungen ueber die Gattungsnamen der Schmetterlinge" Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou. 10(6) : 76-97.
— SOUVESTRE (Émile), 1836 Voyage dans le Finistère par Jacques Cambry, revu et augmenté par- : "Tableau systématique des lépidoptères qui se trouvent dans le département du Finistère" par [(Hesse et) Le Borgne de Kermorvan] Brest : Come et Bonetbeau, 1835 page 165.
— SWAMMERDAM (Jan) 1685 Historia insectorum generalis et 1737-38 Biblia naturae (Leyde)
http://docnum.unistra.fr/cdm/compoundobject/collection/coll13/id/65389/rec/3
— TOLMAN (Tom), LEWINGTON (Richard), Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, traduction et adaptation française Patrick Leraut, Paris : Delachaux et Niestlé 1999 et 2009, 384 pages.
— VALLOT J.N. Concordance systématique, servant de table de matières à l'ouvrage de Reaumur, Paris : Grégoire, Thouvenin, 1802. En ligne Google books.
— VILLERS (Charles de) 1789 Caroli Linnaei Entomologia, faunae Suecicae descriptionibus aucta : DD. Scopoli, Geoffroy, de Geer, Fabricii, Schrank, &c., speciebus vel in systemate non enumeratis, vel nuperrime detectis, vel speciebus Galli australis locupletata, generum specierumque rariorum iconibus ornata; curante & augente Carolo de Villers .. Lyon : Pietre et Delamollière, (1789). https://archive.org/stream/carolilinnaeient02linn#page/n11/mode/2up
— WALCKENAER (C.A.) 1802, Faune parisienne, insectes, ou, Histoire abrégée des insectes des environs de Paris classés d'après le système de Fabricius; précédée d'un discours sur les insectes en général, pour servir d'introduction à l'étude de l'entomologie accompagnée de sept planches gravées Paris : Dentu 1802 en ligne BHL.
— WESTWOOD (J O) & HUMPHREYS (Henry Noël),1841. British butterflies and their transformations, William Smith : London BHL
— WILKES (Benjamin) 1773 One hundred and twenty Copper plates of English moths and butterflies ... with a natural history London : Benjamin Wilkes Books.google.
— WILKES (Benjamin), 1747-49 The english moths and butterflies, etc... London : printed for the author Books.Goggle
— ZIMMER, (Dieter E., rédacteur du mensuel Der Zeit) 2012 A guide to Nabokov's Butterflies and Moths et Butterflies and Moths in Nabokov's Published Writings , Web version 2012.
III. Boite à liens.
Liste des références d' auteurs avec les liens vers leurs publications: http://www.ukbutterflies.co.uk/references.php
Taxonomie : Global Butterfly Information System :http://www.globis.insects-online.de/search
Les papillons du Systema Naturae de 1758 : http://en.wikipedia.org/wiki/Lepidoptera_in_the_10th_edition_of_Systema_Naturae
Albin :http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN477852769
Billberg http://www.biodiversitylibrary.org/item/105024#page/87/mode/1up
Boisduval chenille 1832 : http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/51588#/summary
Boisduval Tableau meth. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97190k/f1.image.pagination.r=Boisduval.langFR
Boitard, 1828. : http://books.google.fr/books?id=K3ShlXhmFsEC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false
Dale https://archive.org/stream/historyofourbrit00dalerich#page/n5/mode/2up
Denis et Schiffermüller : http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN574458115&IDDOC=441200
Doubleday & Westwood http://www.biodiversitylibrary.org/item/49323#page/5/mode/1up
Duponchel, chenilles 1849 : BHL :
http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/9410#/summary
Engramelle : http://books.google.fr/books?id=em0FAAAAQAAJ
et https://archive.org/stream/papillonsdeurop00ernsgoog#page/n159/mode/2up
Engramelle vol. 2 : http://books.google.fr/books/about/Papillons_d_Europe_peints_d_apr%C3%A8s_natur.html?id=jbS5ocRuGsYC&redir_esc=y
Engramelle vol. 3 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84701433
Esper : http://www.biodiversitylibrary.org/item/53441#page/9/mode/1up
Fabricius :1775 http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/36510#/summary
Fabricius 1787 :
http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/home/speciestaxon?id=25707
Fabricius 1807 : https://archive.org/stream/magazinfrinsek06illi#page/280/mode/2up
Frisch https://archive.org/stream/johleonhardfrisc01fris#page/n7/mode/2up
Fuessli http://www.biodiversitylibrary.org/item/78769#page/11/mode/1up
Geoffroy : http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/51067#page/9/mode/1up
De Geer : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97151p/f1.image.r=.langFR
Goedart par Lister 1685 : http://docnum.unistra.fr/cdm/compoundobject/collection/coll13/id/64604/rec/1
Godart 1821 BHL : http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/38004#page/256/mode/1up
Godart latreille 1819 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58338273/f334.image.r=Godart.langFR
https://archive.org/stream/encyclopdiem09metc#page/n3/mode/2up
Harris M. 1766 http://archive.org/stream/Aurelian00Harr#page/n7/mode/2up
1840 : http://www.biodiversitylibrary.org/item/120628#page/9/mode/1up
Hübner 1779 http://www.biodiversitylibrary.org/item/89180#page/1/mode/1up
Kirby 1871: http://www.biodiversitylibrary.org/item/64906#page/9/mode/1up
Latreille 1804 : http://books.google.fr/books?id=xBsOAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false
Latreille 1810 : http://www.biodiversitylibrary.org/item/47766#page/358/mode/1up
Leach : http://biodiversitylibrary.org/page/17493618#page/136/mode/1up
Linné http://www.biodiversitylibrary.org/item/10277#page/3/mode/1up
http://books.google.fr/books?id=Jps-AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=elinguis&f=false
Linné, Mantissa plantarum http://bibdigital.rjb.csic.es/spa/Libro.php?Libro=947&Pagina=545
Linné fauna suecica 1746 :http://biodiversitylibrary.org/bibliography/63899#/summary
Linné fauna suecica 1761 : http://biodiversitylibrary.org/bibliography/46380#/summary
Linné S.N. 1767 :http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN362053723&DMDID=DMDLOG_0001&LOGID=LOG_0001&PHYSID=PHYS_0002
Merian, Insectes d'Europe : http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/merian1683bd2
Moffet : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/60501#/summary
Moore, Lep. indic http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/8763#/summary
Ochsenheimer 1808 http://archive.org/stream/dieschmetterling12ochs?ui=embed#page/180/mode/1up
Petiver James, Musei petiveriani centura prima 1695 digitalisé par Google (accès partiel)
http://books.google.fr/books/about/Musei_Petiveriani_centuria_prima.html?id=vp05AAAAcAAJ&redir_esc=y
Petiver, Gazophylacii :books.google.fr/books?id=sp05AAAAcAAJ
Petiver, Papilionum brittaniae 1717 in Opera Books .google
Ray : https://archive.org/stream/historiainsector00rayj#page/n11/mode/2up
Réaumur : http://www.biodiversitylibrary.org/item/50298#page/11/mode/1up
Rösel : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/7362#/summary
http://www.biodiversitylibrary.org/item/31182#page/138/mode/1up
http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/roesel1746ga
Rottemburg :
http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/home/speciestaxon?id=8326
Scopoli Entomologia carniolica 1763
http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/34434#/summary
Soddoffsky :http://www.archive.org/stream/bulletindelas10183768mosk#page/n82/mode/1up
Scudder http://biodiversitylibrary.org/page/3076769#page/269/mode/1up
Spuler : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/9477#/summary
De Villers 1789 : https://archive.org/stream/carolilinnaeient02linn#page/n11/mode/2up
Walckenaer : http://www.biodiversitylibrary.org/item/79375#page/289/mode/1up
Westwood et Humphreys 1841 : http://biodiversitylibrary.org/bibliography/12483#/summary
Wilkes, english moths and butterflies http://books.google.fr/books?id=x1xnr4VCDe0C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false
Goettingen animalbase : base de donnée : http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/search
Butterflies of America : http://butterfliesofamerica.com/polyommatus_icarus.htm
Rééfrences Bibliographiques en taxonomie : http://butterfliesofamerica.com/US-Can-Cat.htm
Bestimmungshilfe für die in Europa nachgewiesenen Schmetterlingsarten :http://www.lepiforum.de/
— Un beau plaidoyer sur les noms de papillons :
http://excerpts.numilog.com/books/9782759217045.pdf
— Articles biographiques sur les taxonomistes entomologistes
http://gap.entclub.org/taxonomists/index.html
— http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/fichiers/protocole-rhopalo-liste-especes.pdf
— site d'identification ;http://r.a.r.e.free.fr/interactif/photos%20nymphalidae/index.htm