Zoonymie du papillon Le Soufré Colias hyale (Linnaeus, 1758).
La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, "animal" et ónoma, ὄνομα, "nom") est la science diachronique qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leurs significations, leurs étymologies, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).
Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.
Voir aussi :
- Zoonymie des Rhopalocères : 89 articles de "zoonymie" (ou "origine des noms ) des papillons diurnes de Bretagne.
- Liste de mes articles sur les Papillons.
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Résumé.
— Colias (Fabricius, 1807) : épithète de Vénus, lié au nom d'un cap de la côte orientale de l'Attique (Grèce), où était édifié un temple et une statue dédiés à Vénus.
— hyale : nom d'une des cinquante Danaïdes, selon une convention choisie par Linné pour sa "phalange" des Danaii candidi. Hyale est, dans la liste donnée par Hyginus, l'épouse de Perius, dont elle transpercera le cœur de son épingle à cheveu le soir des noces pour prévenir une malédiction annoncée en oracle à son père.
— "Le Soufré" est le nom vernaculaire choisi par G.C. Luquet en 1986. Il fait suite aux noms "Le Soufre" d'Engramelle (1779), "La Coliade Hyale" de Latreille et Godart (1819), la "Coliade Soufre" de Godart (1821) et des auteurs du XIXe siècle, et à "La Coliade Soufrée" utilisée par Oberthür et Houlbert (1912-21). Le Jaune soufre est une couleur plus pâle que le Jaune Citron, de même que cette espèce (The Pale Clouded Yellow en anglais) est plus pâle que le Citron (The Clouded Yellow).
I. Nom scientifique.
1. Famille et sous-famille.
a) Famille des Pieridae, Swainson, 1820, ou Piérides.
Je n'ai pas trouvé la publication originale ; sans-doute The Zoological Illustrations
(BHL libr)
Elle comporte, en France, les sous-familles
- des Dismorphiinae Schatz, 1888, ou Dismorphiines (avec le genre Leptidea)
- des Coliadinae Swainson, 1827 ou Coliadines (rassemblant les Coliades et les Citrons)
- et celle des Pierinae Duponchel, 1835, ou Piérines.
b) Sous-famille : Coliadinae, Swainson 1827. Elle réunit les Coliadini, les Goniopterygini et les Euremini : en anglais, The Yellows, Sulphurs, and the Emigrants. En France, cette sous-famille ne rassemble que deux genres, Gonepteryx et Colias.
2. Nom de genre : Colias, Fabricius, 1807.
a) publication originale.
Le genre Colias a été créé par Johan Christian Fabricius en 1807 dans l'article suivant : "Die Neueste Gattungs-Eintheilung der Schmetterlinge aus den Linneischen Gattungen Papilio und Sphinges", "Nach Fabricii systema glossatorum Tom 1" , in Johann Karl Wilhelm Illiger*, Magazin für Insektenkunde, Karl Reichard Braunschweig [Brunswick] (6) page 284. n° 24..
*Illiger a publié dans sa revue les prémisses d'un livre de Fabricius sur sa classification des lépidoptères, son Systema glossata. Il se contente d'y indiquer l'organisation en genres, laquelle était une nouveauté. Le livre lui-même ne parut jamais, en raison de la faillite de l'éditeur, et du décès de Fabricius en mars 1808. Voir le récit détaillé ici : Zoonymie du papillon la Belle Dame, Vanessa Cardui (Linné, 1758).
Dans la note préliminaire d'Illiger, Fabricius divisait l'ensemble de ses Papilio (papillons "de jour") en 49 "genres", dans lesquels il englobait les Sphinx (n°43), les Sesia (n°44) les Zygaena (n°47), sans distinction, alors que Latreille (dont la classification de 1804 est présentée dans la partie B du même article page 90) crée des Sections (Diurnes-Crépusculaires-) divisées en familles (Papillionides et Sphingides), elles-mêmes divisées en quatre sous-groupes.
b) caractéristiques.
Le genre fut repris par Latreille en 1810 sous le nom de "Coliade". Les anglais les désignent sous le nom de "Clouded Yellows".
Type spécifique : L'espèce-type, celle sur laquelle se base la description, est Papilio hyale.
Il comporte en France 7 espèces :
Colias palaeno (Linnaeus, 1761), le Solitaire.
L'espèce est décrite par Linné dans son Fauna suecica (Faune de Suède) de 1761 parmi ses Heliconii n°1041 page 272 ainsi :
https://www.biodiversitylibrary.org/item/100333#page/330/mode/1up
alis intergerrimis rotundatis flavis apice nigris margineque fulvis ; posticis subtus puncto argenteo. Uddm.diff. 56. Papilio hexapus, alis rotundatis albis ocello parvo fusco oblongo ; apicibus fuscis. Habitat in Pteride rarissime Upsaliae, frequentior in Finlandia.
DESCR. Antennae & Pedes rubro. Alae flavescentes aut albae marginibus exterioribus rubris. Primores apice late nigrae, disco utrinque puncto nigro. Posticae subtus cinerescentes, in medio puncto argenteo lunato, imprimis in superioribus ; basis alatum inferiorum subtus rubra.
Dans cette description Linné fait référence sous l'abréviation Uddm.diff à l'espèce 56 de Johan Leche (1753) page 23. L'insistance sur la petite ocelle brune oblongue de l'aile antérieure (ocello parvo fusco oblongo) pouvait laisser penser que l'épithète palaeno dérivait du latin palea, "balle du blé, paillette" , également à l'origine de l'épithète paleana (Totricidae Clepsis paleana Hübner, 1819), qu'Emmet commente ainsi : "chaff. From the whitish ochreous forewing". L'ocelle non pas ronde, mais fusiforme pouvait être à l'origine de paleano "en forme de balle de blé "(enveloppe du grain de blé).
Mais pas du tout. Palaeno est le nom de l'une des 50 Danaïdes de l'Antiquité, fiancée par contrainte à Aristonus. L'espèce Papilio Palaeno suit directement, dans le Fauna suecica, Papilio Hyale , Hyale étant une autre Danaïde. (voir infra)
Nom vernaculaire:
-Le nom est créé en 1779 par Engramell : Engramelle Papillons d'Europe tome I page 328 pl. VI, 3eme supplément fig. III quart. "Ce papillon est de la même famille que ceux représentés sous les numéros 111 et 112, Pl. LIV, LXXVIII et LXXIX, mais il ne se trouve jamais avec eux. C'est une espèce qui n'habite que les lieux solitaires ; de là vient sans doute qu'il est peu connu."
-Il est cité en 1819 par Latreille qui se réfère à Engramelle, en 1823 par Von Waldheim
-En 1836, Boisduval emploie le nom Le Solitaire en référence à Ernst.
-Paul-A. Robert 1934 : "en français, cet insecte s'appelle "Le Solitaire" précisément parce qu'il est rare et généralement isolé"
Colias palaeno europome (Esper, 1778).
Colias palaeno europomene Ochsenheimer, 1816. (Alpes)
Colias phicomone (Esper, 1780), le Candide.
Colias hyale (Linnaeus, 1758), le Soufré.
Colias alfacariensis Ribbe, 1905 le Fluoré.
Colias crocea (Geoffroy in Fourcroy, 1785), le Souci.
Synonymes ou sous-genres*:
-
Eurymus Horsfield, [1829]
-
Ganura Zetterstedt, [1839]
-
Scalidoneura Butler, 1871
-
Eriocolias Watson, 1895
-
Coliastes Hemming, 1931
-
Protocolias* Petersen, 1963 [2]
-
Mesocolias* Petersen, 1963
-
Neocolias* Berger, 1986 [3]
-
Palaeocolias* Berger, 1986
-
Eucolias* Berger, 1986
-
Similicolias* Berger, 1986
-
Paracolias* Berger, 1986
Voir :Josef GRIESHUBER & Gerardo LAMAS "A Synonymic List of the Genus Colias FABRICIUS, 1807 (Lepidoptera: Pieridae)" Mitt. Münch. Ent. Ges. 97 131-171 München, 31. 10.2007 en ligne
Synonymes faux-ami : Colias, Hübner, 1819 ou Phoebis, Hübner, 1819 (Hübner, [1819]; Verz. bek. Schmett.(7): 98).
Le genre se caractérise par :
- Ses couleurs principales jaune, orangé, parfois blanc-verdâtre, plus ou moins tachées de noir, le bord de l'aile étant souligné ou encadré de noir (Yellow Clouded), de façon plus marquée chez les femelles.
- Une taille généralement moyenne.
- L'apex des ailes antérieurs est arrondi
- un vol rapide, puissant et infatigable qui font des espèces du genre de puissants migrateurs.
- chez les mâles de nombreuses espèces, une tache androconiale sur le bord antérieur de la face supérieure de l'aile postérieure : formée d'écailles épaisses "crayeuses", elle est nommée Mehlflekt ("tache-farine") par les auteurs allemands.
- une nervuration typique : nervure sous-costale avec 4 rameaux, naissant loin avant l'extrémité de la cellule. Absence de nervure disco-cellulaire antérieure, la nervure radiale antérieure étant anastomosée à la nervure costale 4.
- des antennes courtes à massue en cône renversé (Godart).
- des chenilles, de couleur verte avec rayures, qui se nourrissent de légumineuses (fabacées)
- l'absence en général d'aposématisme et de fabrication à partir des plantes-hôtes de composés toxiques pour les prédateurs, ce qui fait d'eux une proie appréciée (à la différences des Piérides/Piérines).
c) étymologie.
Kôlias Κωλιάς «De Kolias» : épithète de Vénus/Aphrodite. Nom d'un cap de la côte orientale de l'Attique (Grèce), proche de Phalère, l'un des ports d'Athènes. Il y était édifié un temple et une statue dédiés à Aphrodite (Vénus pour les grecs) selon Strabon (Livre IX page 612) et Pausanias (Description de l'Attique ou Livre I, chapitre 1 page 5). Les anciens prenaient plaisir à rapprocher le nom grec de celui de Kolios, "membre" ; plus précisément, Hesychius compare la forme du promontoire "au pied de devant d'une victime, kólos κωλος ", ce jeu de mot sur Kôlias (Colias) et kôlê ("pénis") se retrouvant chez qu'Aristophane (Nuées, v.49-52). D'autres, plus respectueux, disait que l'endroit avait pris ce nom "de la cuisse (kôlê) de la victime sacrificielle volée par un corbeau et déposée en l'endroit nommé cap Kôlias".
Se rendre au sanctuaire de Vénus à Kolias tenait plus de l'Embarquement pour Cythère que du pèlerinage de Lourdes. On connaît peut-être la pièce d'Aristophane, Lysistrata, où les femmes font la grève du sexe pour obliger leurs maris à renoncer aux guerres. La pièce commence par une déclaration furieuse de Lysistrate contre les Athéniennes qu'elle a convoquées pour réfléchir à un moyen d'obtenir la paix : il n'y a personne !
LYSISTRATA, d'abord seule. - Voyez pourtant ! si on les avait convoquées au temple de Bacchus, ou de Pan, ou de Vénus Coliale, ou de Génétyllide, la foule des tambourins ne permettrait pas même de passer.
"Toutes les divinités citées par Lysistrate étaient favorables à la débauche", indique en note le traducteur Georges G. Toudouze. La déesse de Kolias y était vénérée comme présidant (comme Bacchus et Pan) aux plaisirs de l'amour, mais aussi à l'union conjuguale, alors qu'un culte voisin était rendu à une déesse Génétyllide protectrice des engendrements. (Le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines de Daremberg et Saglio en ligne). Les femmes athéniennes se rendaient au cap Kolias le deuxième jour des Thesmophories, ce qui laisse soupçonner une fusion du culte de Déméter (fécondité) avec les deux cultes précédents. La prêtrise du temple était exercée par une femme.
Fabricius s'était donné la règle d'attribuer aux genres qu'il créait pour son Systema glossata(Système des lépidoptères) des épithètes de Vénus (épiclèses pour l'épithète grec) aux papillons diurnes, et inversement, des épithètes de la déesse lunaire Diane/Artémis aux genres de papillons de nuit. le genre Colias rentre dans cette série, en numéro 24, après les genres Doritis (Vénus bienfaitrice) et Pontia (protectrice de la mer profonde). A.M. Emmet 1991, qui ignorait manifestement cette convention de Fabricius, attribue ce choix de nom Colias et Pontias liés à la déesse de la beauté "peut-être simplement parce que les papillons eux-mêmes étaient beaux". Pour la même raison, et parce qu'il suspecte toujours Fabricius d'être un joyeux farceur ("his fondness for punning names and word play"), Emmet rapproche Colias du grec κολιας, kolias, un poisson de la famille des thons décrit par Aristote, avec un jeu de mot avec khole, kholos, "bile" (cf notre mélancolie, bile noire"), en raison de leur couleur jaune. Cette étymologie liée au poisson d'Aristote et de Pline avait été dénichée chez Ramann, 1870 p. 18, qui comparait le vol rapide de ce papillon très coloré aux mouvements ondulatoires de la nage des thons. Le même rapprochement est aussi cité par Spannert. Ah, si non e vero... mais Glaser 1887 a souligné la différence entre les noms grecs Κωλιάς et κολιας.
Dans ce genre où il plaçait 35 espèces aux ailes jaunes , Fabricius distingue deux types : ceux aux ailes arrondies (Papilio palaeno, hyale, glaucippe) et ceux aux ailes anguleuses (Papilio rhamni, cleopatra) qui rentreront plus tard parmi les Gonepteryx. Les autres Pieridae blancs se trouvaient dans le genre Pontia (94 espèces, dont P. crataegi, rapae, daplidice, elathea, belia).
3. Nom d'espèce : Colias hyale (Linnaeus, 1758)
a) la publication originale.
Protonyme :P[apilio] D[anaus] hyale n° 71 , Linnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 824 pp. page 469 .
— Localité-type: Bocking, Essex, Angleterre, lectotype désigné par Verity & Querci (1923). Cette désignation est contestée par Honey & Scoble (2001)]
Cette espèce migratrice possède une répartition eurasiatique. Elle est observée dans toute la France. Les chenilles se nourrissent sur diverses Fabaceae, principalement Trifolium repens L. et Medicago sativa L.
—Habitat in Europa, Africa
— Description : P.D. alis integerrimis rotundatis flavis ; posticis macula fulva, subtus puncto sesqualtero argenteo. " Papillon Danaus, ailes jaunes arrondies, les ailes postérieures tachées de fauve, avec un point sesqualtier [une fois et demi plus grande que la tache des ailes antérieures] argenté en dessous".
— Références (mentions bibliogr. complétées si besoin ) :
- John Ray, Historia insectorum I page 112 n° 6. Papilio mediae magnitudinis...
- James Petiver gazophylacii, page 22 t.14 f.11 : papilio croceus, apicibus nigrantibus. Papilio 5 Moffet 100...The Saffron butterfly
- Roesel Ins. III. t. 46
- Uddm. ins. 56
Voir aussi Fauna suecica édition 2 page 272 n°1040.
J'ai mis un certain temps à découvrir la signification de l'abréviation Uddm, mais l'Histoire des Insectes de Geoffroy m'a donné la solution de cette référence à Johan Leche Novae insectorum species, quas dissertationis Academicae loco, praeside Joanne Leche, proponit Isaacus Uddman. Alboe, Jakob Merckel 1753, in-4°.
Jacob Uddman (1731-1781) avait publié en 1765 avec Linné une thèse (14 pages) sur la Lèpre. Linné lui a dédié un Tortrix, l'actuelle notocelia ou epiblema Uddmanniana voir Zoonymie de deux microlépidoptères très communs : Tortrix viridana et Epiblema uddmanniana. où je donne les renseignements sur ce médecin.
Le suédois Johan Leche (1704-1764), (biographie) docteur en médecine en 1740, fut nommé médecin de la Compagnie des Indes Orientales de Suède à Göteborg, et a été élu en tant que membre de l'Académie royale suédoise des sciences en 1748 puis promu professeur de médecine à Turku . C'était un naturaliste très apprécié de Linné, qui a souvent profité de ses données, en particulier dans l'étude des oiseaux, et qui a nommé en son honneur le genre botanique Lechea (cf. Lechea maritime) et, parmi ses Tortrix, Phalæna Lecheana (Fauna suecica page 345 n°1318). Polyvalent, il s'est aussi occupé de météorologie, de rassembler une collection de minéralogie, de créer un laboratoire de chimie ou de pratiquer des travaux d'anatomie, quand il ne s'impliquait pas dans la création du jardin botanique de Turku. En tant que médecin, il a fait porté son effort sur la promotion de l'hygiène . Le reste du temps, il parlait hébreu, latin ou grec, s'entretenait en français en anglais ou en allemand. Il est l'auteur de Flora Fennica (1827) et surtout de Dissertatio sistens primitias Floræ Scaniæ
La correspondance échangée entre Leche et Linné entre 1738 et 1763 est conservée par la Linnean Society.
c) étymologie.
Avant de rechercher l'étymologie du nom du papilio hyale de Linné, il faut d'une part rappeler que il appartient à ses Danaii ; et il faut rappeler la note que Linné a donné dans sa publication : Danaorum candidorum nomina a filiabus Danai aegypti ; Festivorum a filiis mutuatus sum. "Je donne aux Danaii blancs —les candidi— le nom d'une des filles du roi Danaos ; et aux bariolés — les festivii— le nom d'un des fils d'Aegyptos".
En effet, si on écarte la possibilité de voir en -hyale- un qualificatif dérivé du grec ὕαλος, hyalos, "verre" qui a donné notre "hyalin", Linné n'étant pas enclin à quitter la mythologie pour créer des noms descriptifs, nous nous trouvons, avec les auteurs qui nous ont précédé, devant deux possibilités.
1. Hyale ou Hyalé, nymphe de Diane.
Dans le Livre III de ses Métamorphoses, Ovide décrit le bain de la déesse Diane/Artémis (vers 163-172)
Hic dea siluarum uenatu fessa solebat
uirgineos artus liquido perfundere rore
Quo postquam subiit, nympharum tradidit uni
armigerae iaculum pharetramque arcusque retentos,
altera depositae subiecit bracchia pallae,
uincla duae pedibus demunt; nam doctior illis
Ismenis Crocale sparsos per colla capillos
colligit in nodum,quamuis erat ipsa solutis.
excipiunt laticem Nepheleque Hyaleque Rhanisque
et Psecas et Phiale funduntque capacibus urnis.
"La déesse des forêts, fatiguée de la chasse, venait ici
Baigner de rosée son corps de vierge.
Elle descend, remet à une des nymphes
Chargées des armes sa lance, son carquois et son arc détendu.
Une autre reçoit sur les bras le manteau,
Deux encore détachent les chaussures de ses pieds ; et la plus douée
Crocale, fille d’Ismenos, noue les cheveux qui flottaient
Sur le cou ; elle garde les siens libres.
Elles recueillent l’eau de source, Nephélé, Hyalé, Rhanis,
Psecas et Phialé, la versent dans d’amples vases."
C'est justement le moment que choisit le chasseur Actéon pour sortir du bois, ce qui lui vaut d'être maudit par la prude déesse rétive à l'amour et aux hommes : elle le transforma, on le sait, en un cerf, une proie pour ses propres chiens.
2. Hyale, l'une des cinquante Danaïdes selon Hyginus.
Dans la Fable 170 d'Hyginus, Hyale figure dans la liste des cinquante filles du roi Danaos, qui vont épouser chacune l'un des cinquante fils de leur oncle Egyptos afin de les tuer le soir même. Hyale est mariée avec Perius. Comme ses sœurs, elle a caché une grande épingle dans ses cheveux...
En raison des arguments que j'ai donné, il est évident que Hyale est, dans le Systema naturae de Linné, le nom de cette funeste Danaïde, et cela est d'autant plus évident que son nom est accompagné de celui de Daplidice, Euippe, Glaucippe, Pyranthe, Arsalte, Hyparete, Damone, Trite, Hecabe, alors que les maris Niavius, Enceladus, Obrinus, Perius ( n° 79,) Plexippus, Chrysipus, Mineus, Hyperantus, Pamphilus, Xanthus, les attendent dans la liste des festivi ... et que dans l'édition suivante, ils seront rejoint par Palaeno, Hero, Arcania, etc...
voir Zoonymie du papillon Céphale.
3. Le choix des auteurs :
— Arnold Spuler 1 (1908) page 9 : "Une nymphe des bois grecque"
—Janssen (1980) page 38 : " "un des noms de Diane (Ovide)".
— Ramann : "nom d'une de celles qui accompagnent/ de la suite de Diane".
— Glaser, page 116 :"Nymphe de Diane, signifiant 'verre' ".
— G. Spannert (1888) page 21 : "Hyale, une nymphe de Diane".
— W. Dale 1890) : "Hyale : a nymph in the train for Diana (Ovid Met. III, 470)"
— H.A. Hürter (1988): "Parce que Linné n'a pas précisé son intention, il est impossible de dire si il s'agit ici du nom d'une nymphe de Diane ou de celui d'une Danaïde".
— Doux et Gibeaux (2007) : "Hyale : le nom de l'une des cinquante (!) fille de Danaus".
— Perrein et al. 2012 : "De Hyalé, l'une des cinquante filles de Danaos, roi d'Argos, selon Emmet (1991), du grec hualos, "verre" ?. "
II. Noms vernaculaires.
0. Avant l'Âge des Noms Français : les auteurs étrangers .
Le premier nom scientifique de 1758 donné par Linné n'avait été précédé par aucun nom propre spécifique.
Le seul auteur étranger qui a précédé Engramelle 1779 et qui a créé un nom propre différent de celui de Linné est :
— Harris 1775 : "The Pale Clouded Yellow."
Puis en 1779, on trouve le nom de Hübner "Kornwickenfalter".
La spécification du papillon n'est pas encore pleinement établie : si Linné a décrit en 1758 le hyale, il l'a fait en renvoyant à des références (Petiver, Ray, Roesel) dans lesquels on ne reconnaît pas actuellement notre Colias hyale. D'autre part, il ne décrit qu'une seule espèce, qui recouvre notre Colias crocea et C. palaeno.
Ce n'est qu'en 1761 qu'il décrivit son Papilio palaeno dans la Fauna suecica page 272. Les auteurs qui se réfèrent à ses publications n'ont alors le choix qu'entre deux espèces, P. palaeno et P. hyale donné comme semblable au palaeno, mais "aux ailes plus jaunes", ou "avec plus de jaune sur les ailes", alae magis flavae".
En 1767, dans la 12eme édition de Systema Naturae, Linné continue à proposer Hyale, avec les références à Petiver et Ray, Schaeffer, Roesel, Scopoli, mais aussi au Souci de Geoffroy (sans préciser la variété), alors que le Palaeno renvoie à la référence de Uddmann et Leche.
Ce n'est qu'en 1785 (Geoffroy in Fourcroy) avec le papilio crocea, ou en 1787 après que Fabricius (ici) ait établi une troisième espèce edusa (edusa = crocea), que les entomologistes purent, comme Godart en 1819, distinguer le Souci de Geoffroy var A, —edusa ou crocea—, le Soufre d'Engramelle, —hyale—, et le Solitaire d'Engramelle, —palaeno—.
[Auteurs plus tardifs :
—Fabricius, 1775 , Hyale, Systema Entomol; p. 477 n° 148. "Der Linneische Character"
—Fabricius, Species Ins., II, page 48, 211
—Hübner 1779 : "Kornwickenfalter" Papilio hyale : Sammlung Europaïscher Schmetterlinge page 67 n° 19 fig. 438-439.
—Esper, (de 1776 à 1807, [1829]) I, page 68 tab.IV fig. 2 palaeno "Die Schwefelgelbe Heuvogel". Esper se livre à une belle analyse comparative des descriptions des différents auteurs.
—Schaeffer (Jacob-Christian) 1766, Icones Insectorum circa Ratisbonam indigenorum, Ratisbonne 1766, 5 tomes in-4° avec 220 planches coloriées . Tab. 149 fig. 4-5. Papilio hexapus alis integris decimum tertius.
—Jean Gaspard Fuesli ou Füslli), 1775, Verzeichnis der ihm bekannten Schweitzerischen Inseckten p.29 Palaeno n° 553 "der Silverpunkt", Hyale der Pomeranzenvogel* n°554.
* Pomeranzenvogel est aussi le nom du Pluvier doré. Pomerans = Orange bigaradier, orange amère.
—Ochsenheimer 1808 in Die Schmetterlinge page 181
— Müller : "der Silverpunkt".
Les autres auteurs sont Hüfnagel, Panzer, Borckhausen, Brahm, Illiger, Schneider, Rossi, Lang, Ochsenheimer.
Cette espèce est très rare en Angleterre ; la première description a été donnée par Harris, 1775 mais la première observation serait due à Lewin, 1795. Les autres auteurs sont : Jermyn, 1824 ; Coleman, 1860; Rennie, 1832, Haworth, 1836. William Dale (page 33) décrit toutes les années où, lors de flux migratoires, elle fut observée, avec la grande année de 1868.
Lewin The papilios of Great-Brittain 1795 page 33 Hayale (sic) Le Jaune Pâle Nébuleux. (fig. 3 et 4) (BHL)
1. Le Souci variété C, Geoffroy, 1762.
Le Souci variété C Étienne Louis Geoffroy Histoire abrégée des Insectes qui se trouvent aux environs de Paris, Volume 2 page 75 n°48.
Variété C: Papilio alis sulphureis, primariis limbo nigro fascia flava maculato, maculaque nigra, secundariis fulvâ.
2. Le Soufre, Engramelle 1779.
Jacques Louis Engramelle Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 1 page 228 planche 54 fig. 112 a-b par J.J. Ernst, 1779.
Dans cette description, Engramelle renvoie au Papilio palaeno de Linné S.N. 1767; Geoffroy (Souci, C) ; Fuessli ; Schaeffer ; Esper ; Müller ; Fabricius Ent. . et Uddman, soit un joyeux mélange de palaeno et de hyale.
"Ce papillon a longtemps été regardé comme une variété du précédent (le Souci). Les caractères de ressemblance qu'il a avec lui ont naturellement établi cette opinion ; mais les naturalistes modernes qui l'ont examinés avec plus d'attention se sont convaincus qu'il formait une espèce particulière. Linnaeus est de ce sentiment. [...]Le mâle a le fond des ailes en dessus couleur de soufre. Celui de la femelle est plus pâle. La bordure noire qui entoure leurs ailes n'a pas, vers le bas des ailes supérieures et dans tout le contour des inférieures, autant de largeur que celle du Souci, et surtout au mâle. Elle est, dans les deux sexes de cette espèce, chargée de taches de la couleur du fond des ailes, c'est à dire soufre dans le mâle et blanchâtre dans la femelle."
Alors que nous sommes — par habitude ?— tenté de lire Le Soufré, Engramelle, et plus tard Godart, baptise bien son espèce Le Soufre. Geoffroy avait largement puisé dans le vocabulaire des couleurs pour nommer ses papillons, illustrant comment les noms de couleur prenaient le nom de la matière elle-même, et nom d'un adjectif dérivé : le Citron, l'Aurore, le Souci. C'est aussi le cas de [la couleur] soufre, que j'imaginais plus foncée et intense alors qu'elle est, dans la gamme des jaunes, plus pâle que le Jaune. Dans la littérature du XVIIIe, on emploie souvent "jaune soufre", "jaune-soufre" ou "jaune soufré" plutôt que "soufre". Dans le vocabulaire des couleur, le rapprochement avec un métal ("bleu acier", "blond platine") ou un métalloïde ("gris ardoise", "bleu outremer" (lazulite)) est moins fréquent que celui avec un élément de la flore ; il semble également moins flatteur, et moins utilisé pour qualifier le vêtement.
Le soufre se nommait en pharmacopée Sulphur, et évoque ainsi les différents papillons nommés par les anglais et américains "Sulphurs", comme Colias pholidice, the Common Sulphur ou Clouded Sulphur.
3. P[apillon] Souci (P. hyale) Walckenaer 1802.
Walckenaer Faune parisienne 1802 page 268 .
4. Coliade Hyale, Latreille et Godart 1819.
Latreille (P.A) Godart (J.B), Encyclopédie méthodique. Histoire Naturelle. Entomologie, ou histoire naturelle des crustacés, des arachnides et des insectes. Vol. 9. Paris : Vve Agasse,1819 828 pp, page 87 et page 99 n°33.
Latreille a formé son groupe Coliade en le calquant sur le genre Colias de Fabricius ; Godart donnera en 1823 la précision "Partie des Danaïdes blanches (Linné)" pour rappeler la classification initiale où Linné (1758) avait séparé ses Danaïdes (Papilio Danaus) en Candidi ("blanches" mais aussi jaunes) et en Phalerati (bariolées). Ces Candidi sont désormais réparties en Piérides (blanches...) et en Coliades (jaunes).
5. Coliade Soufre Godart 1821.
Jean Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France Paris : Crevot 1821/1823 Tableau Méthodique page 14 ; page 46 n°4 planche IIsecond. peinte par C. Vauthier et gravée par Lanvin.
Comme il le fait parfois, Godart abandonne le nom utilisé en 1819 avec Latreille —Coliade Hyale— pour un nom français, et se place sous le drapeau d'Engramelle en reprenant son nom de Soufre ; mais, comme toujours, il respecte sa règle d'une structure binominale avec le genre Coliade de Latreille en premier.
Il justifie le nom dans sa description : "Le dessus du mâle est d'un jaune soufre, le dessus de la femelle d'un blanc-verdâtre, avec un point très noir vers le milieu de la côte des premières ailes, et une tache orangée pâle au centre des secondes".
Ce nom a été repris par J.V. Audouin 1823 ; Bory de Saint-Vincent 1823 ; Boisduval, Rambur et Graslin 1832 ; Hippolyte Lucas 1834 ; P.A. Duponchel en 1849 ; A. Dupuis 1863
Le Borgne de Kermorvan, dans Le Tableau Systématique des lépidoptères du Finistère (Souvestre, 1836) page 165, n'utilise que les noms de Coliaves (sic) edusa et hyale.
La Chenille.
La Coliade soufre (Duponchel, 1849).
Philogène Auguste Joseph Duponchel, Iconographie et histoire naturelle des chenilles pour servir de complément à l'Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de MM. Godart et Duponchel Paris :1849 page 58 n° 13 Planche IV par Dumenil. BHL
6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986.
Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet propose "Le Soufré" comme nom principal, et cite "La Piéride soufrée" qu'un auteur* avait utilisé en 1965. Il bannit "Le Soufre" comme appartenant aux "noms incorrectement orthographiés, mal transcrits". Un auteur belge** avait utilisé le nom "Le Faux soufré", rejeté par Luquet car "employé à tort ou à mauvais escient".
Curieusement, il omet "La Coliade soufre" de Godart.
D'autre part, la "Piéride soufrée" qu'il tolère ne va pas sans ambiguïté, puisque Tolman & Lewington adaptés par Leraut (p. 60) nomment de ce nom Euchloe charlonia, alors que Euchloe penia porte le nom de "Piéride soufrée des steppes".
* Jean-Pierre Vanden Eeckhoudt 1965, Papillons de jour, L'école des loisirs éditeur : Paris.
** Eric Verbist, 1982, Les noms vernaculaires des Lépidoptères de Belgique et de France, / De inheemse namen van de Lepidoptera van België en frankrijk (Lexique français-néerlandais-anglais) Institut Libre Marie Haps éditeur : Bruxelles.
7. Noms vernaculaires contemporains :
— Oberthür et Houlbert dans la Faune armoricaine (1912-21) utilise le nom scientifique Colias hyale, mais emploient une fois (page 72) le nom de Coliade soufrée.
— Bellmann / Luquet 2008 : " Le Soufré ".
— Blab / Luquet 1988 : " La Soufré ".
— Chinery / Luquet 2012 : non cité
— Doux & Gibeaux 2007 : " Le Soufré" .
— Higgins & Riley /Luquet 1988 : " Le Soufré ".
— Lafranchis, 2000 : "Le Soufré" .
— Perrein, 1012 : " le Soufré".
— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : "Soufré" .
— Wikipédia : " Le Soufré ".
III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.
- "Gele luzernevlinder" en néerlandais ("le papillon jaune de la luzerne")
- "Žluťásek čičorečkový" en tchèque
- "Szlaczkoń siarecznik" en polonais
- "Gul høsommerfugl" en danois ("jaune opacifié" ?)
- "Fakó kéneslepke" en hongrois
- "Žltáčik ranostajový " en slovaque
- "Niidu-võiliblikas" en estonien ("du soufre..")
- "Ljusgul höfjäril"en suèdois ( "le papillon ...jaune clair")
- "Vaaleakeltaperhonen" en finois ("papillon jaune clair")
- "Dirvinis gelsvys" en lithuanien ("le soufré des fourrages")
- "Orman Azameti" en turc.
- "Желтушка луговая" en russe. ("oriole des près" ?)
Les noms en allemands.
a) "Goldene Acht" : "Le Huit doré". Ce nom est-il lié aux deux ocelles mitoyens des ailes postérieures ?
b) "Posthörnchen, Kleines Posthörnchen" : j'ai déjà étudié ce nom qui qualifie le Souci: Le Postillon, et, ici, le Petit Postillon, dont le nom allemand vient du cor de postillon. Zoonymie du papillon Le Souci, Colias crocea (Geoffroy in Fourcroy, 1785).
c) "Weißklee-Gelbling", , faut-il traduire par "le papillon jaune du trèfle blanc", qui est l'une des plantes hôtes?
d) "Gemeiner Gelbling" : le Jaune commun.
e) "Gelber Heufalter" ou "Gemeiner Heufalter" : "le jaune des foins", "le papillon commun des foins".
f) cf Hübner "Kornwickenfalter" : "le papillon de la vesce".
g) Esper :"Die Schwefelgelbe Heuvogel" : "le papillon soufré du foin".
h) Fuessli : "der Pomeranzenvogel" est aussi le nom du Pluvier doré. Pomerans = Orange bigaradier, orange amère.
i) Müller : "Silverpunkt" : "le Point d'argent".
Hübner : "Posthörnchen", 1-2 page 28 (Hübner nomme Colias edusa "Le Postillon").
Les noms en langues celtiques.
1. langues gaéliques : irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).
-
en irlandais
- en mannois.
-
en gaélique écossais*
2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welsh, cymraeg).
-
pas de nom en breton avant 2014 ;
-
Llwydfelyn gwelw en gallois.
*Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources. http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html
Voir aussi : http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR
IV. Zoonymie vernaculaire anglo-saxonne ( M.A Salmon, 2000).
- "The Pale Clouded Yellow" : Harris, 1775 ; Lewin, 1795 ; Jermyn, 1824 ; Coleman, 1860 ; W.F. Kirby, 1896 ; W.E. Kirby, 1901 ; South, 1906, et la plupart des auteurs suivants.
- "The Clouded Yellow" : Lewin, 1795 ; Rennie, 1832
- "The Clouded Sulphur" : Haworth, 1836 ; Coleman, 1860.
Le nom principal "The Pale Clouded Yellow" se réfère à l'espèce proche "The Clouded Yellow", le Jaune assombri ou jaune encadré de sombre, ou pour Lewin, le "jaune nébuleux"" (C. crocea) dont il apparaît comme une version plus pâle : de ce fait, il peut être confondu, selon Dale, avec la variété plus blanche de C. crocea, helice.
John Curtis
Bibliographie, liens et Sources.
Funet : Colias .
Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : Le Soufré
Images : voir les superbes dessins de Hübner :http://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Jacob_H%C3%BCbner
HÜBNER, Jacob, 1761-1826 Das kleine Schmetterlingsbuch : die Tagfalter : kolorierte Stiche, Insel-Bücherei ; Nr. 213 http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/69604#/summary
— UK Butterflies : colias hyale
— lepiforum : colias hyale.
—Images : voir les superbes dessins de Hübner .
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III. Boite à liens.
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— site d'identification ;http://r.a.r.e.free.fr/interactif/photos%20nymphalidae/index.htm