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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 22:08

 

 Les vitraux de l'église Saint-Armel de Ploërmel.

 

Voir : Le vitrail de l'Arbre de Jessé de l'église Saint-Armel de Ploërmel.

  Je n'ai pas pu photographier l'ensemble des verrières. Jusqu'au bombardement de la ville en juin 1944, l'église Saint-Armel possédait le décor vitré le plus important du Morbihan (Corpus Vitrearum, p. 311). Après ce bombardement, les vitraux jonchent le sol, bien que les tympans aient mieux résistés, et les fragments sont réunis dans des caisses grâce à la vigilance de Pierre Thomas-Lacroix. L'atelier Jacques Bony est chargé de la restauration entre 1955 et 1972. "Au terme de ces travaux, les parties anciennes paraissent diminuées. Certaines verrières ont pu être restaurées à leur emplacement antérieur à la guerre, d'autres, en moins bon état, ont été déplacées et mêlées, formant des verrières qui défient l'oeil des archéologues les plus avertis" (Corpus Vitrearum).

 Tout se passe comme si plusieurs boites de puzzle avaient été mélangées et que de nouvelles compositions en étaient sorties. Le donataire d'un vitrail est désormais séparé de l'épouse qui lui faisait face sur le prie-dieu. Les spécialistes nomment les fragments hétérogènes réunis en nouveaux motifs des "macédoines" : la description de ces verrières devient alors parfois fastidieuse, et l'amateur d'iconographie comparative peut rester déçu. 

Baie 1 : Verrière de la Passion, chapelle de Crévy.

   Haute de 4,50m et large de 2,50m, elle comporte 4 lancettes trilobées et un tympan de 13 mouchettes et 8 écoinçons. Réalisée vers 1480 pour la baie éclairant l'autel de la chapelle de Crévy située sur le bas-cotè nord du chœur, elle a subi au cours des siècles un certain nombre de transformations qui en font un ensemble composite. La Crucifixion, la Descente de Croix et le Saint Christophe datent c.1480, c'est-à-dire avant que la chute du clocher en 1508 n'impose une reconstruction de l'église.

   En 1602, la baie est largement restaurée, avec intégration des donateurs du registre inférieur, sans-doute Jean Rogier, seigneur de Crévy, sénéchal de Ploërmel en 1560, mort en 1593 et son épouse Hélène Josse, ou son fils François Rogier, sénéchal de Ploërmel en 1581, Président à mortier au Parlement de Bretagne, mort en 1625, époux d'Henriette de Kerveno morte en 1618. 

  Cette chapelle, construite vers 1598 et consacrée à Notre-Dame-de-Pitiè puis Notre-Dame-du-Rosaire, possédait le banc et l'enfeu des seigneurs de Crévy. Les armoiries des Rogier sont d'argent au greslier de sable, accompagné de cinq mouchetures d'hermines de sable, 2 en chef et 3 en pointe.

En 1912, le Marquis de Bellevue décrivait la verrière ainsi : "La fenêtre au-dessus de l'autel de la Vierge est garnie d'un vitrail, qui porte au bas la date de 1602. On y distingue des scènes de la Passion : le crucifiement, la descente de Croix, la Résurrection, les disciples d'Emmaüs, l'Apparition de Jésus en jardinier à Marie-Madeleine ; on y voit encore Marie-Madeleine avec son vase de parfum, sainte Barbe avec sa tour, saint Christophe traversant une rivière portant l'Enfant-Jésus sur ses épaules ; enfin, le donateur et la donatrice, agenouillés sur des prie-dieu au bas du vitrail et présentés par leurs patrons, saint Jean et sainte Hélène. Cette vitre porte deux écussons : celui de gauche est aux armes des Rogier ; celui de droite est mi-parti des armes des Rogier et de celles des Josse (d'azur à une fleur de lys d'argent, au chef échiqueté d'argent et de gueules). Le donateur et la donatrice sont donc : Jean Rogier, sgr. du Crévy, du Clyo, sénéchal de Ploërmel en 1560, mort en cette ville, en avril 1593, et sa femme, Hélène Josse, de la Morinais, en Montauban, père et mère de François Rogier, époux d'Henriette de Kerveno, qui dut faire exécuter ces deux verrières." (mis en ligne par le site Infobretagne)

  En 1923, l'atelier Tournel procède à une restauration et inscrit cette date sur les panneaux 1b et 1c.

  Après les bombardements de 1944, les verrières n'ayant pas été démontées et mises à l'abri, l'atelier Jacques Bony restaure le vitrail de 1956 à 1957 en introduisant des éléments modernes.

 


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      Registre inférieur.

  Il est daté de 160. ([1602] sur le panneau 1d.

— A gauche, panneau 1a, un donateur à genoux présenté par saint Jean-Baptiste et identifié à Jean Rogier. Inscription non déchiffrée (O..MISERIC ISAI ??). Tableau composite selon le Corpus Vitrearum, saint Jean-Baptiste datant c.1480 et le donateur c.1600

— Panneau 1b, Noli me tangere, c.1600, avec importante intervention moderne

— Panneau 1c apparition du Christ aux pélerins d'Emmaus, c.1600.

 — Panneau 1d, c1600, donatrice présentée par sainte Hélène, la mère de l'empereur Constantin, identifiable par sa croix puisqu'elle est connue pour l'invention de la Vraie Croix. On en déduit que la donatrice est Hélène Josse, épouse de Jean Rogier. Inscription non déchiffrée, O NIHI ME MEI??)

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      Registre intermédiaire.

— Panneau 2a montage autour d'un écu aux armes des Crevy, c.1600.

— Panneau 2b : Déposition de Croix, c.1480 (tête et tronc du Christ moderne).

— Panneau 2c, Résurrection, je note que parmi les quatre soldats romains endormis deux seuls portent le casque et la cuirasse, celui de droite porte la cuirasse mais un chapeau civil à turban, et ceklui de gauche est entièrement en tenue civile : la couleur jaune de la tunique et la forme conique du bonnet le désigne comme juif.

— Panneau 2d, composition moderne autour d'un écu armorié incomplet du XVIe siècle, blasonné d'azur à une fleur de lys d'argent, au chef échiqueté d'argent et de gueules par le marquis de Bellevue et attribué par lui à la famille Josse.

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Registre supérieur. 

— Panneau 3a sainte Marie-Madeleine portant son flacon de parfum, sur fond de damas d'or ; presque entièrement moderne.

— Panneau 3b Saint Christophe, c.1480, provenant d'une autre baie. L'Enfant-Jésus auréolé du nimbe radié tient le globe crucifère. Saint Christophe progresse entre les deux rives, dans un grand élan de son manteau rouge qui rappelle de Saint Christophe de Hans Memling à Bruges de 1484. Ici, le bâton se divise dans sa partie supérieure mais ne donne pas une pousse verte comme dans le tryptique de Memling.

— Panneau 3c Crucifixion, c.1480. L'élément remarquable (car inhabituel) en est ce personnage debout au premier plan, à coté de la Vierge éplorée : revêtu du manteau de pourpre et tenant un sceptre, coiffé d'une sorte de couronne, est-ce Pilate ? Ses cheveux longs et sa barbe lui donne un visage de Christ aux outrages.

— Panneau 3d : Sainte Barbe, "presqu'entièrement moderne (tête par jacques Bony)" selon le Vitrearum Corporeum. Les trois attributs de la sainte sont là : le livre témoignant de sa science des Écritures ; la palme du martyre ; et la tour aux trois fenêtres affichant la foi de la sainte dans le dogme trinitaire.

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      Tympan.

Au sommet, le Christ bénissant est moderne ; sept anges musiciens l'entourent, dont deux sont restaurés. Je dénombre à gauche une harpe, un orgue (deux anges, dont l'un tient l'instrument), un chanteur déchiffrant une partition, et à droite un chanteur symétrique du précédent (à moins qu'il ne frappe avec un plectre sur un xylophone ?), une flûte à trois trous se jouant à une main alors que l'autre frappe un tambour, et un joueur de flûte (?).

Dans les deux mouchettes inférieures, autour de l'Ange de l'Annonciation et de la Vierge,quatre musiciens : à gauche luth et chalemie,   ; à droite harpe et chalemie.  

Voir :  Les vitraux de Bulat-Pestivien : les Anges Musiciens.


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Baie 11 : Verrière de la Pentecôte.

      Cette verrière de 5,20m de haut et 2,60m de large comporte quatre lancettes trilobées de cinq panneaux, et un tympan à six mouchettes, un soufflet et trois écoinçons. Elle résulte de la restauration des verrières effectuée après les bombardements de 1944 par l'atelier de Jacques Bony en 1969-70. Celui-ci a associé au vitrail d'origine d'autres éléments appartenant aux baies 3 (chapelle de Crécy), 9 et 13, et des éléments du XIXe siècle de la baie 8.  

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       Je renonce à décrire les registres supérieurs, où apparaissent une paire de mains jointes, une paire de jambes, un saint moine en grisaille tenant une maquette d'église et une croix à double traverse, saint Pierre et sa clef, un saint-évêque et son fer à carder le chanvre ou la laine qui le désigne comme saint Blaise, etc... Dans la partie la plus haute, des éléments d'une Pentecôte se mélangent à ceux d'une Dormition de la Vierge à laquelle saint Pierre devait appartenir. Quel méli-mélo !

 Le tympan renferme principalement une Assomption de la Vierge datant du XVIe siécle, mais "confondue avec d'importants compléments de Jacques Bony sur le thème de la Pentecôte" (Corpus Vitrearum).

      Registre inférieur :

L'inscription la plus basse, MVc XXXIII MAI était autrefois dans la baie 13 et elle est rapportée ainsi  : l'an M.C.xxxxXXXIII (1533), Yvon Audran [ou ANDREU, ou AUDREN]a doné ceste vitre, Dieu luy pardoing [donnée par ROPARZ] . avec le commentaire de de Bellevue en 1912"On prétend que cette verrière avait été donnée, en expiation du meurtre de son frère, par Yves Audren, sgr. de Malleville et des Petits-Prés."

   L'inscription latine centrale du XIXe siècle provient de la Chapelle de Malville, dans le transept droit, où elle occupait la baie 8 ; elle était décrite ainsi par le marquis de Bellevue : "Cette chapelle était éclairée par trois fenêtres, qui ne portaient plus, en 1860, que des fragments de vitraux et des écussons [...]. Les vitraux existants ont été placés vers 1872. Celui de la fenêtre au-dessus de l'autel Sainte-Anne, au Sud, retrace des scènes de la vie de saint Gaëtan, et porte en bas les écussons de ses donateurs, le marquis Marc-Antoine de la Boëssière, châtelain de Malleville, époux de Françoise-Ghislaine de Thiennes, et leur fils Gaëtan, époux de Henriette de Lannoy. ."

 Je déchiffre ceci (on pardonnera mes erreurs de lecture) : 

  Avo ac patri Cajetasnus Marchio de la Boëssière  Thiennes cum conjugue Ludovicae comitibus de Lannoy : hanc fenestram variis distinctam coloribus sancto Cajetano Thien.Laeo sacram, ponendam curaverunt anno MDCCCLXXIIII, sesnos püs Ploërmeliensium precibus commendant() proenobili duci Marchioni de la Boëssière, districtus ad ora maritima septentrionalia olim militari praefecto, ad comitionationalia tera con civibus delecoptanec? non ejus filio Marco Antonia Marchioni de la Boëssière, socero ac conjugi Marchionissa de la Boëssière et comitibus de Thiennes.

  En attendant un latiniste, j'en traduis ces bribes : grand-père et père Gaétan Marquis de la Boëssière-Thiennes et son épouse Louise, comtesse de Lannoy cette fenêtre aux différentes couleurs distinctes saint Gaëtan de Thiene annèe 1874 ...marquis de la Boëssière,  ...Marc-Antoine Marquis de la Boëssière, ... épouse marquise de la Boëssière et comtesse de Thiennes.

 —Panneau 1a : Le personnage représenterait saint Yves. On se demande alors pourquoi il tient une trompe, et pourqoi il ressemble à un page. Sur ce panneau, les experts de l'Inventaire Général ont lu RESTAURÉ ET COMPLETÉ EN 1970 PAR JACQUES BONY.

Panneau 1d : un donateur est présenté par un saint aux jambes nues, et tenant une sorte de panier. Bizarre...


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Baie 17. 

Haute de 5 mètres et large de 1,80 mètres, elle se compose de trois lancettes trilobées et d'un tympan à trois soufflets et quatre écoinçons.

  Elle a été composée par Jacques Bony à partir du vitrail de la baie 3, celle qui accompagnait la baie 1 dans la chapelle de Crévy, et qui comportait cinq lancettes. On y retrouve donc la famille Rogier. François Fournier, marquis de Bellevue en donnait la description suivante en 1912 : "Celle au-dessus du tombeau des ducs est de la fin du XVIème siècle. La Trinité, entourée de la Cour céleste et d'anges tenant les instruments de la Passion, remplit le tympan de l'ogive. Au centre, la Cène occupe les cinq panneaux de la fenêtre. Au-dessous, sont trois écussons : celui du centre et celui de gauche portant les armoiries des Rogier (d'argent au greslier de sable, accompagné de cinq mouchetures d'hermines de sable, 2, 3) ; celui de droite est mi-parti : « au 1, de trois feuilles de chêne en pal (le Forestier) ; au 2, d'azur à dix (ou six) étoiles d'argent (de Kerveno) ». Au bas du vitrail sont représentés : le donateur, François Rogier, présenté par son patron, saint François, et la donatrice, Henriette de Kerveno, présentée par son patron, saint Henry, la jupe de sa robe est armoriée, mi-parti d'étoiles et d'hermines. Ces deux donateurs sont donc : François Rogier, sgr. du Crévy, de Quéheon, du Clyo, de la Villeneuve, conseiller du roi, sénéchal de Ploërmel en 1581, mort à Rennes en 1625, et sa femme, Henriette de Kerveno, veuve en première noces de Julien le Forestier, qu'il avait épousée en 1588 et qui fut inhumée, en 1618, dans le caveau de la chapelle du Crévy."

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      Registre inférieur.

— Panneau 1a ( c.1600, très restauré): Saint François présente un donateur que l'on rapproche de François Rogier de Crévy, sénéchal de Ploërmel. Un ange.

— Panneau 1b : Vierge de Pitié ; dans le fond, Golgotha en grisaille.

— Panneau 1c : poursuite du panneau 1b : saintes femmes et saint Jean. Sainte Madeleine au centre, coiffée d'un turban et portant les aromates.

Dans le coin inférieur gauche, fine inscription indiquant les dates relevées jadis dans la verrière : 1538, 1570, 1602, avec la signature de Jacques Bony.

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Registre intermédiaire :

Armoiries de François Rogier entourées des colliers de l'Ordre de Saint-Michel et du Saint-Esprit ; écu vide au milieu ; à droite, armoiries mi-parti Forestier / Kerveno d'Henriette de Kerveno épouse de François Rogier.

Registre supérieur :

La Cène. 

Tympan :

Macédoine avec diverses pièces anciennes

 

Baie 19. 

Haute de 4,50 mètres et large de 2mètres, la verrière se compose de deux lancettes cintrées et d'un tympan aux ajours en fleur de lys, mouchettes et écoinçons. Composée en 1971-72 par Jacques Bony à partir de divers vitraux, elle renferme des panneaux de la baie 3 (cf baie 17) mais aussi des baies 15, 11 et 13...


 

 

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Registre inférieur.

Panneau 1a.

Nous retrouvons des fragments de la Dormition de la Vierge, dont on peut imaginer l'importance dans son état d'origine. 

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Panneau 1b.

 Henriette de Kerveno présentée par un saint roi : cf la description du marquis de Bellevue pour la baie 3. Sa robe reprend les armoiries déjà décrites , celles d'azur aux étoiles d'argent des kerveno, celles de sable mouchetées d'hermines des Rogier. Comme pour son mari actuellement agenouillé bais 17, un ange s'associe à la présentation de la donatrice.

  Le roi serait saint Henri, c'est-à-dire Henri II du Saint-Empire.

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Registres médian et supérieurs.

— A gauche et à droite , deux couples d'anges tiennent les instruments de la Passion : ils proviennent de la baie 3 de la chapelle de Crévy.

—  lancette gauche, registre supérieur : Trinité souffrante provenant de l'ajour supérieur de la baie 3.

— lancette droite,  registre supérieur : Résurrection venant du tympan de la baie 15.


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Vitraux modernes


      1. Saint Armel patron de Ploërmel, vitrail de Jacques Bony.

Meilleure image sur le site Gigapan.com.

Inscriptions: Gloriam in Excelcis Deo, Caritas, Justicia,, Pax Hominibus Bonnae voluntatis, Civitas Dei Civitas Hominum, Saint Armel Patron de Ploërmel, et la signature Jacques Bony 1956-1957.

Plus de 25 personnages.


 


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      2. Adam et Éve chassés du Paradis : Jacques Bony.

Vitrail signé Jacques Bony 1962. 

Meilleure image sur Gigapan.com 

                      vitres-modernes 4294c

 

 

Sources et liens.

— Françoise Gatouillat, Michel Hérold, Les Vitraux de Bretagne, Corpus Vitrearum, Presses Universitaires de Rennes 2005 pp. 311-315.

— Site Infobretagne.com

— Notices de l'Inventaire Général sur culture.gouv.fr/public : 

Baie 1Baie 11, Baie 19, etc..;

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Published by jean-yves cordier

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  • : Le blog de jean-yves cordier
  • : 1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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