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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 23:15

    Zoonymie du papillon Le Gazé Aporia crataegi (Linnaeus, 1758) :

                 un vitrail de soie.


   La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, "animal" et ónomaὄνομα, "nom") est la science diachronique  qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leurs significations, leurs étymologies, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).

 

Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom. 

 

 

 

 

 

Voir : http://www.lavieb-aile.com/article-epithalame-pour-aporia-crataegi-74625431.html

 

 

                               199c

 

 

Zoonymie vernaculaire et rêveries sur le nom du Gazé. 

 

Nommé Blanqueta de l'espinaler (le blanc de l'aubépine) en catalan, Der Baum-Weißling  (le blanc-veiné) en allemand,  the Black-veined White en anglais, La Pieride del biancospino  en italien, La blanca del majuelo (le blanc de l'aubépine) en espagnol, Het groot geaderd witje (le blanc veiné) en neerlandais, Hagtornsfjäril en suédois, il est désigné dans toutes les langues par sa plante-hôte, l'aubépine, ou par sa couleur blanc-veiné. 

  Toutes les langues ? Non. En France, grâce à un médecin parisien passionné de collections d'histoire naturelle de la seconde moitié du XVIIIe siècle, nous appelons les papillons de noms désuets, ou charmants, qui nous font rentrer dans le monde imaginaire, coloré et merveilleux de la poésie et du rêve. 

 En effet, si nous consultons le tome second de l' Histoire abrégée des Insectes qui se trouvent aux environs de Paris, 1762, d' Etienne-Louis Geoffroy (rien n'est plus simple, on le trouve en ligne) page 72, nous lisons :

"n°43.— Le Gazé : Cette espèce est blanche, tant en dessus qu'en dessous ; les nervures seules sont noires et s'élargissent un peu au bord des ailes supérieures. ces nervures noires sur fond blanc, font ressembler ce papillon à une gase (sic)". 

  Sous Louis XVI, la gase, ou gaze n'est pas encore ce tissu de coton maillé et aéré qui servit de pansement, cette gaze chirurgicale phréniquée ou iodoformée qui nous impose aussitôt, en entendant ce mot, des images de bandes Velpeau et d'ouate hydrophile, des odeurs de chloroforme ou d'antiseptique et la blancheur des blouses d'infirmières. Non, pas du tout.

   Imaginez plutôt une robe de bal rose, blanche ou bleue dont la gaze de Chambéry se double entièrement de percaline blanche : les manches sont courtes et plates, garnies d'une double ruche de tulle de soie blanche. La jupe est garnie de trois biais de gaze de Chambéry, décidément très à la mode. Sur la tête, une couronne de roses blanches formant diadème. Ou bien une mousseline de laine, garnie de dentelle de point-de-Paris cousue à plat. Des manteaux de taffetas, des jupons d'organdi ; d'autres robes de gaze-citron, à lignes satinées, ou de gaze d'argent, ondée, relevée de rubis ; et Jenny, la bouquetière de la Duchesse, qui rit de vous voir si belle.

  Entrez parmi ces cortèges de toilettes féminines, succombez sous le charme de vous faire écoutez par ces yeux violettes des bois perlées de rosée qui ont de si jolies épaules...suivez de loin Mademoiselle M. "un mois de mai dans une robe rose bordée d'un cygne blanc léger comme un nuage —ses épaules sont lumineuses et ses cheveux feuilles mortes — ...retrouvez le souvenir de Madame Swann "dans une robe de chambre de crêpe de chine, blanche comme une première neige, parfois aussi dans un de ces longs tuyautages de mousseline de soie qui ne semblent qu'une jonchée de pétales roses ou blancs", étoffes légères et couleurs tendres cachant —si peu—l'incarnat de nudités émues.

  Lorsque en 1709 Dacier  traduisit en français les vers de la Satire d'Horace (Liv.I, Sat.2) décrivant une courtisane  Cois tibi pene videre est ut nudam, il proposa "Au travers de ses habits de gaze de Cos, vous la voyez comme si elle était nue", en expliquant que la gase qu'une femme nommée  Pamphila fabriquait sur l'île de Cos était si fine et si transparente qu'elle laissait voir les femmes comme nues : c'était là des habits de vent, une nuée de lin ou des toges de verre (ventum textilem, nebulam lineam, vitreas togas).


 Vous y êtes ? Voilà la gaze à laquelle pense Étienne-Louis Geoffroy en regardant, sur l'inflorescence rose d'une carotte sauvage, six de ces papillons veinés posés comme des demoiselles encore timides dans un salon parisien.

192c

 

 Consultons le dictionnaire (CNRTL):

GAZE : Tissu très fin et très léger, de coton, de soie ou de lin, à l'aspect presque transparent, dont les fils de trame sont fortement liés à la chaîne. Gaze de Chambéry, d'Italie; gaze légère. Les voluptueux esclaves laissent couler des arômes, les essences qui ravissent, on tend les rideaux de gaze rose, on allonge les sofas où le cœur de l'homme s'amollit et se pâme sous les baisers (Flaub., Souv.,1841, p. 76). Nous vîmes s'avancer tout à coup une personne vêtue d'une tunique traînante en gaze vert d'eau, avec de longs cheveux noirs soigneusement nattés (Loti, Mariage,1882, p. 47) :

1. Ses petits seins et tout son corps se dessinaient sous une tunique d'azur et de cramoisi, dans un gilet d'or, boutonné par de grosses perles, au-dessus d'une ceinture de gaze, et de larges pantalons de soie orange serraient sa cheville où jouait un anneau d'or. Barrès, Jardin Oronte,1922, p. 35.

L'origine du mot viendrait de l'arabe, lui-même emprunté au persan, pour désigner la bourre de soie. Mais le mot gazelle, qui n'a rien à voir avec celui de gaze, participe à lui rendre la légèreté et la féminité qu'il a perdu. 

L'abbé Engramelle repris en 1779 le nom de Geoffroy  dans ses Papillons d'Europe peints d'après nature, tome I p. 203 planche 48.

Pierre-André Latreille le cita à son tour.

En 1823, Jean-Baptiste Godart proposa La Piéride gazée. Histoire naturelle des Lépidoptères ou papillons de France .

Quand à Linné, moins poétique, il nomme le papillon Papilio phalaena crataegi et  surnomma sa chenille hortorum pestis, la peste des jardins ! 

 

  Selon l'Encyclopédie méthodique, Latreille écrit : "Vers le coucher du soleil, elle se fixe sur les fleurs et sur les épis où on peut la prendre avec la main. Pendant le jour au contraire elle est assez difficile à saisir".

                         215cc

 


  Pour une zoonymie plus formelle:

 

      Résumé.

 — Aporia Hübner, [1819] vient du grec poros "ressource" précédé d'un -a privatif, pour signifier que la caractéristique principale du genre est l'absence presque totale d'écailles sur les ailes : leur belle transparence opaline est due à cette pénurie.

crataegi (Linné, 1758) : en latin, "du crataegus, de l'aubépine", l'une des plantes hôtes.

—Noms vernaculaires : "Le Gazé(Geoffroy, 1762) est justifié par cet auteur "car les nervures noires sur fond blanc font ressembler ce papillon à une gase", c'est-à dire un tissu si transparent qu'il révèle la nudité de la femme qui s'en pare. Engramelle, (1779) reprit ce nom, Godart (1821) créa "la Piéride gazée" (Godart, 1821) puis G.C. Luquet( 1986) imposa "Le Gazé" que chacun reprit à son compte. Les autres noms indiquent la plante-hôte ; la "Piéride de l'Aube-épine" (Latreille et Godart, 1819) ou la "Piéride de l'Alisier" (de Villers, 1789). 

 

 

 

               I. Nom scientifique.


1. Famille et sous-famille.

a) Famille des Pieridae, Swainson, 1820.

Je n'ai pas trouvé la publication originale ; sans-doute The Zoological Illustrations

(BHL libr)

Elle comporte, en France, les sous-familles des  Dismorphiinae Schatz, 1888 , des Coliadinae Swainson, 1827 et des Pierinae Duponchel, 1835

 

b) Sous-famille des Pierinae, Duponchel, 1835.

Cette sous-famille correspond à la Tribu III des Piérides  décrite par Philogéne Auguste Duponchel à la page 381 du Catalogue méthodique des lépidoptères d'Europe avec l'indication des époques et des contrées où on les trouve, publié dans Histoire naturelle des Lépidoptères ou papillons d'Europe, à la fin des volumes I, II et Supplément, consacrés aux Diurnes.

L'auteur s'explique sur ce Catalogue page 373. Appelé, après la mort de J.B. Godart, à poursuivre l'Histoire naturelle des Lépidoptères, qui s'était modestement limitée initialement aux espèces "des environs de Paris", mais qui s'était étendue ensuite avec Godart à la France, puis, dans un Supplément, à l'Europe, pendant que, concomitamment, de nouvelles espèces ne cessaient d'être découvertes, Philogène se voit contraint de remettre à jour le Tableau méthodique publié par Godart 12 ans auparavant, en 1823  (Godart, J. B. 1823. Tableau méthodique des Lépidoptères ou Papillons de France indiquant les localités et les époques on ils se trouvent. Diurnes. Crevot, Paris. 64 pp.).

Godart avait réparti ses diurnes sur treize genres : Duponchel en déploie 32.

—Première famille : Diurnes Latreille

Première division : six pattes ambulatoires.

- Tribu I. Papillonides.

- Tribu II : Parnassides.

-Tribu III : Piérides.

  •  Genre Piéride Latreille
  • Genre Anthocaris Boisduval.
  • Genre Leucophasie Stephens.

-Tribu IV ; Rhodocérides

Etc...

 

c) Tribu des Pierini Duponchel, 1835.

Elle comporte deux sous-tribus en France :

  • Sous-tribu des Pierina Duponchel, 1835
  • Sous-tribu des Aporiina Chapman, 1895

d) Sous-tribu des Aporiina Chapman, 1895.

Thomas Algernon Chapman, "Notes on Butterfly ¨Pupae, with some remarks on the phylogenesis of Rhopalocera",  Entomologist Record and Journal of variation 6(6): 127 (as “Aporiini”).  Description :Chapman (1895), Entomol. Rec. 6(7): 151.

Genre-type: Aporia Hübner, [1819]    

Un seul genre en France : Genre Aporia Hübner, [1819]

 

 

 

2. Nom de genre : Aporia, Hübner, 1819.

 

Nom de genre. 

a) publication originale.

Aporia, Hübner, [1819]; Anzeiger der im Verzeichnisse bekannter Schmetterlinge Angenommenen benennungen ihrer Horden, Rotten, Stämme, Familien, Vereine und Gattungen : p. 1-72

 (6) page 90, Augsburg, Verfasser 1816-1826.Type spécifique : Papilio crataegi Linnaeus.

Jacob Hübner classe ses papillons en Phalanges (Papilio, Sphinges, Phalaena).

—Les Phalanges sont divisés en Tribus, et les Papilios ont deux Tribus, celles  des Nymphales, des Gentiles.

— Les Tribus sont divisées en  Stirps. La tribu des Gentiles est divisée en six Stirps : Agrodiates, Argontes, Andropoda, Hypati, Telchines, Astici. 

— Chaque Stirps est divisée en Familles :

— La première Famille de la Stirps Andropoda est celle des Voraces. Puis viennent celle des Frugalia, Fugacia, Fidelia. 

— Les Familles sont divisés en Verein ou Coitus (du latin coeo, "aller ensemble"). Dans la Famille des Voraces, le premier genre se nomme Aporien, Aporia.

Aporia est défini ainsi : "Flügel fast durchsichtig ; schwarzsenig" : "Ailes presque transparentes ; veiné de noir".

 

 

b) Étymologie du nom de genre.

 

—Arthur Maitland Emmet (1991) fait le tour de la question :

 "ἀ  alpha privatif ; πορος (poros)  "passage étroit", d'où πορορια, (aporia) difficulté en passant dans un passage étroit, embarras, perplexité en général : peut-être en raison du problème inexpliqué de la fluctuation des effectifs (Macleod), A. crataegi étant la seule espèce du genre. Outre la signification de "difficulté", aporia peut aussi avoir celle de "manque" (cf. l'anglais "to be in difficulties" pour "être dans le besoin"), et Westwood (1855) et Spuler avec autant de probabilités  traduisent par "pénuri", en référence à la pauvreté d'écailles sur les ailes. Une autre "pénurie" peut être celle de leur nombre, cette espèce étant rare. Une meilleure connaissance du statut de A crataegi dans le seconde décade du 19ème siècle pourrait permettre de statuer définitivement sur l'une de ces interprétations."

 

—Arnold  Spuler (1908), Die Schmetterlinge europea p.5  :

 "aporia : der Mangel, wohl wegen der spärlichen Beschuppung der Flügel": "aporia, "insuffisance", probablement en raison du caractère clairsemé des écailles des ailes".

— Glaser (1889) page 276 : "pauvre en écaille".

— Janssen (1988) : idem

— H.A. Hürter (1998) : "les explications de Spuler, Janssen et Glaser sont acceptables".

— Doux et Gibeaux (2000) : 

 "de a privatif, et du grec poria, "passage étroit", "difficulté", "perplexité", "manque", "besoin", "indigence"...Allusion à sa faible écaillure ? Ou à la fluctuation annuelle de ses effectifs ?".

— Perrein et al. (2012) :

"peut-être du grec a privatif et poros "passage étroit" ; les explications sont controversées pour un genre surtout remarquable par l'absence de dessins et le faible nombre d'écailles de ses ailes."

— William Dale 1890 page 7  :

"Aporia : a figure in rhetoric, when the orator doubt what to do or say. Ciceron, Att. 6, 7-20."

 

Ma conclusion.

  J'ai été d'abord trop influencé par le sens  français du mot "aporie, défini par le Trésor de la Langue Française comme "une contradiction insoluble dans le raisonnement" . Une aporie est, en philosophie depuis Socrate qui y menait ses interlocuteurs, une impasse, une difficulté impossible à résoudre.

  Pourtant, en bon lecteur de Platon —son Banquet est sur ma table de chevet, n'en doutez point—, je connaissais le mythe d'Eros, fils de Poros et de Penia, ou Poros (chemin, passage, mais aussi ressource, expédients pόroi) s'oppose dialectiquement à Penia, la pénurie, le manque : car qu'est-ce que l'Amour sans désir, et le désir —comment dirais-je ?— sans manque ?

 Le mot a(privatif) poros m'apparaît donc dans son sens de "dépourvu de ressources", d'expédients, de finances, de pépètes : sans un sou en poche, sans un radis, fauché.

 Il me suffit de me rapporter à la description de Hübner page 90Flügel fast durchsichtig, " les ailes presque transparentes", et à ce mot durchsichstig (litteralement "réduit à soi-même, comme dans durch sich selbst, "par soi-même") pour que l'étymologie du nom générique Aporia se révèle transparente : "dépourvue (d'écailles)" : l'équivalent chez les papillons de notre "à poil".

  On remarquera que cette indigence est, pour cette espèce, une sorte d'ascèse comparable, chez Homo sapiens, ssp.septimodecimus, à la recherche de la blancheur du teint (qui s'inverse dans la ssp. vigesimus en une recherche du "bronzage"), asservissement volontaire des femelles qui les exhorte à se dépouiller encore d'avantage de leurs écailles par un comportement de frottement rythmique des ailes l'une contre l'autre. Ah, les habiles courtisanes, les prêtresses d'Eros, elles ne sont pas dénuées de Poros dans cette quête de transparence rouée, d'ingénuité et de candeur très travaillée qui attirera comme dans un miroir les alouettes mâles !

  

 

 

 

3. Nom d'espèce : Aporia crataegi (Linnaeus, 1758)

 

a) la publication originale.

  A. crataegi, Linné Protonyme P(apilio) D(anaus candidi) crataegi Linnaeus, 1758; Systema Naturae Per regna Tria Naturae secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis (10ème Edition) Holmiae [Stockholm] Laurentii Salvii 1 page 467.

 

— Localité-type : Suède, lectotype, désigné par Honey et Scoble (2001)

Cette espèce a une répartition paléarctique. Elle est présente dans toute la France. Les chenilles se nourrissent sur des Rosacées arbustives

 Habitat in Crataego, pruno et sorbo

— Description : P.D. alis integerrimis rotundatis albis venis nigris. "Papilio Danaus aux ailes unies arrondies blanches veinées de noir".

 — Références :

Fauna suecica  n° 796. Cf infra.

- Aldrovandi, Ins. 246 f.6

- Mouffet Ins. page 103

- James Petiver, musei, p.33 n°301.

- John Ray, Historia insectorum page 115 n°5.

 - Albin, Ins. 2 t.2.

- It. gotland, 182

- Merian Eur. 2. page  t.35

- Réaumur Ins. 2 t 2 f. 9, 10.

- De Geer, Ins. I. t.14 f. 19-20.

- Roesel Ins. I p.2 t.3

 - Wilk. Pap. 49 t 2 a 1.

 

 

 

Dans la classification des Lépidoptères de Linné, les Danai sont les papilio alis integerrimis, aux ailes unies, et parmi les Danai les Candidi sont ceux qui ont les ailes blanches. Plus de la moitié de ces Danai reçoivent les noms des Danaïdes, les 50 filles de Danaos, mais d'autres — comme A. crataegi— sont nommées du nom de la plante-hôte (anacardii, brassica, rapae, napi, sinapis, sennae, cardamines). Voir  Noms des Papillons diurnes (rhopalocères) créés par Linné dans le Systema Naturae de 1758.


— Dans la Fauna Suecica 1746 page 242, on constate que Linné donnait à ce papillon un nom "vulgaire" : Papilio hyemalis.

 Ce zoonyme P. hyemalis est une nouvelle énigme à résoudre, car hyemalis signifie "d'hiver, hivernal". C'est bien justifié pour l'hellébore d'hiver, Eranthis hyemalis (Linné Species Plantarum), mais en quoi ce papillon est-il hivernal ? Je me hasarde à proposer que ses ailes sont, comme les montagnes hiémales, comme recouvertes de glace. Mais je découvre plus tard que Geoffroy, puis Godart renvoie pour cette espèce à la description de Frisch, qu'ils traduisent en latin "eruca hiemalis luteo alboque  striata", alors que le texte initial est von der gelb und weiß streissigen Winter Raupe, und dem Papilion, so daraus wird. C'est la chenille qui est qualifiée de Winter-Raupe, de Chenille d'hiver. Linné sembla avoir fait un contre-sens.

 cf.FRISCH  Insecten (1730) p.16 n° V.

Linné indique aussi en note que ce papillon correspond peut-être aux descriptions de J. Ray ou de "It oenland":

Forte & hujus speciei fit, Papilio ex eruca gregaria majore proveniens sordide albicans venis nigricantibus Raj. hist. 17 et Larva labyrinthiformis it. oeland 62.

 

— Les deux références It gotl. et It oeland renvoient à la même publication rédigée par Linné à la suite de son voyage en 1741 aux îles situées au sud-est de la Suède, Gotland et Öland, au cours duquel il s'intéressa aux runes et à l'archéologie, mais aussi —bien-sûr—à l' histoire naturelle. Il en publia le compte-rendu en 1745 :

Carl Linnaei, Oländska och Gothländska Resa, pa Riksens högloflige Ständers befallning förrätted Ahr 1741med anmärkningar uti oeconomien, Natural Historien, Antiquiter . Kiesewetter : Stockholm, 1745, 8°., fig.

Publication en allemand : Reise durch Oeland und Gothland. Halle, 1764


                               Högupplöst bild, öppnas i nytt fönster

 

  Cette référence est d'autant plus intéressante qu'il semble que c'est lors de ce voyage que Linné observa et récolta le spécimen de papilio crataegi de sa collection : En effet, Honey et Scoble (2001) écrivent dans leur désignation du Lectotype. «Remarques. Parmi les illustrations cités dans la description originale, Linné fait référence à une figure de Geer. Il existe un spécimen ( marqué craetegi et non Crataegi) dans la collection De Geer, que nous considérons comme syntypique. Nous avons sélectionné l'échantillon LSL [Linnean Society of London] comme lectotype car il porte l'étiquette de Linné. Il est probable que c'est Linné lui-même qui recueillit ces spécimens puisqu'il fait référence à cette espèce dans son travail de 1745 - Öländska och Gothländska Resa, qui a également été citée comme une référence dans la description originale. La localité de collecte a été enregistré comme Hangvar et la date de la collecte de 26 Juin 1741.  ("Type species of Aporia Hübner.", Honey & Scoble 2001: 314)

 

 

 

b) étymologie.

 

Le crataegus C. monogyna est  le nom de l'aubépine, qui est l'une des plantes-hôtes de cette espèce des haies bocagères et prairies. Ce nom grec viendrait lui-même de kratos, "force" (comme dans démo-cratie), en rapport avec la dureté du bois, dont on faisait les billots.. 

Perrein et al., 2012 : "Du nom scientifique latin de l'aubépine Crataegus - du grec Krataigos "azerolier", de kratos, "force" et aigos, chèvre", "de l'aubépine" pour Linné".


      C'est Linné qui a créé ce nom botanique dans le Species plantarum de 1753 page 476 : c'est un nom générique comportant 9 espèces, dont 1. aria et suecica, 2. torminalis, 8. oxyacantha et 9. azarolus. (Aubépine à un style : monogyna ; Aubépine à deux styles ou épine blanche: laevigata ("lisse") ex-oxyacantha ("aux épines aigues") ; Azérolier).

Linné l'a lui-même emprunté à Théophraste, lequel décrit sous ce nom de κράταιγος / κραταιγών (ὁ), l'alisier, Sorbus torminalis (L.) Crantz,  une sorte de néflier sauvage, (Théophraste III 15, 6). Source)

Théophraste emploie aussi les termes de Mespilos Mespilus cotoneaster et de Mespilos anthedon Crataegus torminalis.

 Bauhin dans son Pinax page 453 le nomme Mespilus  et se réfère à Pline L15 c.20, Dioscoride et Théophraste 3 hist.12.


Dioscoride (1er siècle) le nommait krataios.

Théophraste, un élève d’Aristote, appelait l'aubépine  kunosbatos ; d'où son nom de Cynosbatus Theophrasti dans les livres du Moyen Age.

 

L' Azerolier proviendrait de l'arabe za'rûr italianisé en azerolo. Il serait en fait un emprunt à l'ancien espagnol azarolla, en 1365, emprunté effectivement à l'arabe 'az-za'rwra, désignant le fruit. 

  

              II. Noms vernaculaires.


Le Gazé (Geoffroy, 1762 ; Engramelle, 1779 ; G.C. Luquet, 1986) ; la Piéride de l'Aubépine (Latreille et Godart, 1819) ; la Piéride gazée (Godart, 1821), Piéride de l'Alisier (de Villers, 1789). 

 

I. Avant l'Âge des noms (français).

Réaumur, Mémoires II : vignette de la page de titre, dessin et gravure sur métal par Philippe Simmoneau 1685-1753:

memoires-reaumur.png

 

 

1°) En France : Réaumur 1736.

   La toute première description du Gazé en France est celle que donne le directeur de l'Académie des Sciences Ferchault de Réaumur en 1736 dans le second tome des Mémoires pour servir à l'histoire des insectes. Quoique James Petiver ait donné un nom à cette espèce en 1699 ("the White Butterfly with blacks veins"), quoique l'Académie des Sciences soit en relation avec la Royal Society par l'intermédiaire du médecin, botaniste et chimiste Étienne-François Geoffroy, et quoique la Royal Society soit alors présidée par le collectionneur Hans Sloane, quoiqu'il fut membre lui-même de la Royal Society, Réaumur ne donne aucun nom à ses papillons, et ne s'intéresse qu'aux mystères de leurs métamorphoses et de leurs mœurs. À défaut de nommer, il utilise le Montrer, et ses Mémoires (au masculin) sont appuyés sur les planches par un système de renvois en marge et de descriptions. "Ceux dont je parle", voilà leurs noms chez Réaumur.

  Ce n'est pas là l'œuvre d'un homme de cabinet et de collection (bien qu'il posséda l'un des plus beaux Cabinets d'Histoire naturelle), c'est, avec l'âme émerveillée d'un enfant, un homme de terrain, à plat ventre dans les herbes pour dessiner deux papillons accouplés ! Et si Réaumur ne crée pas de nom, sa description qui date de quarante années après celle de Petiver possède une fraîcheur, une liberté familière dans le ton, une désinvolture de bon aloi qui lui confère une modernité étonnante.

  Deux ans après cette description, Réaumur rencontra Linné de voyage à Paris et lui présenta ses collections. En 1754, il écrivit à Linné une lettre pour le remercier d'un envoi d'œufs de Papilio Apollon, que Réaumur rêve déjà d'acclimater à Paris ! Incidemment, nous apprenons dans ce courrier que Réaumur serait incapable d'écrire une lettre en latin, ne l'ayant pas pratiqué depuis quarante ans : il se situe en marge des savants latinisants de son époque. Comme nous sommes loin de la "phrase descriptive" en latin !

 


2870

 

Buste de René-Antoine Ferchault de Réaumur par Jean-Baptiste II Lemoyne terre cuite, 1751
Paris, musée du Louvre © RMN/René-Gabriel Ojéda  Archives de France

Ce qui concerne le beau Gazé correspond à la référence suivante :

René-Antoine  Ferchault de  Réaumur, Mémoires pour servir à l'histoire des insectes tome II Planche 2 fig. 5 à 9, et texte page 72 et 111.

      Je commencerai par la Planche : 

Illustration et gravure par Philippe Simonneau (1685-1753?), fils de Charles Simmoneau (1645-1728).



le-gaze-reaumur.png

 

                          085c

 

                      gaze 2887ccc


 Voici la description qu'en donne Réaumur (page 111) : 

   "La figure 5 est celle d'une chenille qui vit des feuilles d'aubépine, et de celles du prunier. La figure 6 est celle de sa chrysalide, vue du coté du ventre. La figure 7 est celle de la même chrysalide, vue de coté et attachée en l par un lien, contre une petite branche d'aubépine. La figure 8 est fait voir accouplés et cramponnés sur une tige de gramen, deux papillons venus de chenilles de l'espèce de celle de la figure 5. m est le mâle ; j'ai tiré du corps de la femelle un œuf semblable à ceux du papillon du chou. La figure 9 représente un de ces papillons, le femelle, vue par dessus ayant les ailes étendues."

Et voici le texte du Mémoire :

      « D'autres papillons sont tout autrement placés que les précédents pendant l'accouplement ; ils ne sont encore accrochés l'un à l'autre que par le bout du derrière ; et c'est le seul endroit où ils se touchent. Mais le ventre de l'un est placé face au ventre de l'autre (Pl.2, fig.8) ; les deux têtes sont posées l'une vis-à-vis l'autre et à même hauteur, comme elles le seraient, si le plaisir de ce voir étaient connus de ces papillons. Ils sont l'un et l'autre leurs jambes cramponnées contre une même tige de gramen, ou de quelque autre plante, ou sur les feuilles qui en sortent. Mais l'un est d'un coté de la tige, et l'autre est de l'autre coté. Leurs têtes sont en haut, et leurs derrières en bas. Au reste j'en ai trouvé de si tranquilles dans cette attitude, qu'ils ne furent nullement troublés par la personne qui les dessina. , quoiqu'il fallût quelquefois incliner les branches, ou la tige de la plante sur laquelle ils étaient cramponnés. Après que le dessein fut esquissé, je les pris, je les mis dans une boite où ils restèrent pendant quelques heures sans se séparer.

Ceux dont je parle, sont d'un des genres de la première classe des diurnes. Le fond de la couleur de leurs ailes est blanc, divers traits noirs sont tirés sur ce fond, et semblent disposés de la même manière que le seraient des traits noirs, avec lesquels on aurait voulu marquer toutes les nervures d'une aile blanche. . Les traits noirs de l'aile du mâle sont plus noirs que ceux de l'aile de la femelle. Ces papillons viennent d'une chenille à seize jambe qui vit sur l'églantine et sur le prunier (pl. 2 fig.5) ; elle a trois rayes d'un brun presque noir, dont l'une règne tout du long du dos, et qui est séparée de chaque coté d'une des autres raies noires par une raie d'un feuille-morte foncé. Ce qui suit la dernière raie noire, et tout le ventre de la chenille est d'un blanchâtre qui tire sur le gris de perle. La partie blanchâtre a des poils blancs médiocrement longs, et très fins : les raie brunes en ont de bruns. Ces poils partent immédiatement de la peau, je veux dire qu'ils ne sont point soutenus par des tubercules, et qu'ils ne font point d'aigrettes.

Ces chenilles sont de celles, qui pour se transformer, se mettent une ceinture de soie. Le fond de la couleur des chrysalides (Pl. 2 fig. 6 et 7) dans lesquelles elles se métamorphosent, est d'un jaune citron ; des points d'un beau noir sont jetés sur ce fond jaune. Par dessous (fig.6), elles sont depuis la tête jusqu'au derrière une bande d'un beau noir. Le bout de leur tête a une seule pointe courte, et dont les extrémités est arrondie. J'ai eu de ces chrysalides vers le 15 de mai, d'où les papillons sont sortis au bout de vingt et quelques jours.  



2°) Avant les noms français : les publications étrangères (1634-1762).

Le premier nom scientifique de 1758, et le premier nom en français de 1762, ont été précédés par des noms donnés par les auteurs de langue anglaise, à commencer par James Petiver en 1699.

 Les auteurs étrangers qui ont précédé Linné (1758) sont :

 a) Aldrovandi, 1602 Ins. 246 f.6. Pas de nom propre.

sextus totus est candibus corpore scilicet, ac alis, que venas habent nigras, nigros item pedes, et antennas. "Le sixième est tout blanc de corps, et des ailes, lesquelles sont veinées de noir ; noirs aussi sont les pattes, et les antennes."

 b) Thomas Mouffet 1634 Ins. page  103 ; Pas de nom propre :

   Sexta: dum adversas alas expandit , arenosum aemulatur splendentem , nigricantibus maculis modo Dracontii varium : corpus item , si dorsum videas , aquilinae nigredinis videtur ; venter nonnihil fuscidior, oculus niger, albida, vel potius candidata puplilla clarus ; antennae coracinae ; alae aversae ingrati baetici coloris, et obioletioris mustellini.

c) Hoefnagel tableau 10 fig. 14 (référence par Petiver, non consultée)

d) Graff vol. 2 tableau 35 page 69. (référence par Petiver, non consultée.)

e) Maria Sybilla Merian 1696  Eur. 2. planche.35 :

Merian, numérisé par l'Université d'Heidelberg : 

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 g)  James Petiver, 1695-1703 musei page 33 n° 301.

  Papilio albus venis nigris. The White Butterfly with black Veins. This I once observed in a garden.

 h)  John Ray, Historia insectorum page 115 n°5.

John Ray n'indique pas de nom, mais donne une "phrase spécifique" en latin d'une vingtaine de mots, précédant la description, et qui sert de dénomination.

  Papilio alba, nervis alarum nigris, Brassacariae majoris figura et magnitudine. Papilio alba venis nigris. Mus. Pet. 301.

 i)  Eleazar Albin, 1720, A national history of english insects, page 17 tableau II fig.2 .

The White Butter-fly with black veins

Numérisé par GDZ Göttingen

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 j)  Roesel von Rosenhof [1746-48] Ins. I Classe.2 Pl.3

                                               n160_w424

 


  k) Benjamin Wilkes 1747-49  English moths and butterflies, page 49 t 2 a 1.      (voir aussi B. Wilkes, One hundred copper plates The White Butterfly with black veins...pl. XCV )

  l) Charles de Geer, [1752], Insectes. I. Pl. 14 f. 19-20.

Au total, avant que Linné ne publie son Fauna suecica (avec le nom de "Papilio hyemalis") ou son Systema Naturae de 1758 (avec le nom de Papilio crataegi), un seul nom vernaculaire avait été proposé, en 1699, celui de "White Butterfly with black Veins", le Papillon blanc à nervures noires. Que vont imaginer les Français ?       

 

II. Les Noms français. 

 


1. le Gasé, Geoffroy, 1762.

 Étienne Louis Geoffroy Histoire abrégée des Insectes qui se trouvent aux environs de Paris,Volume 2 page 71 n° 43, 1762.

 

   "Cette espèce est blanche, tant en dessus qu'en dessous, les nervures seules sont noires et s'élargissent un peu au bord des ailes supérieures. Ces nervures noires sur un fond blanc font ressembler ce papillon à une gase. Sa chenille est velue, noire, chargée de polis courts qui partent immédiatement de son corps. Ces poils blancs et jaunes, forment de chaque coté du corps une espèce de bande de la même couleur. Elle vit en société sur l'aube-épine, le prunier sauvage et le bois de sainte lucie (padus)."


2. Papillon blanc à nervures noires, De Geer, 1771

Histoire pour servir à l'histoire des insectes II page 182

"Papillon à antennes à bouton, et à six jambes, blanc, dont les nervures sont noires."


2. Le Gazé, Engramelle, 1779.

Jacques Louis Engramelle Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 1 Planche 48 a-f  par J.J Ernst gravée par J.J. Juillet, n° 101 page 203,  1779.  

 

 

3.  de l'Alisier, de Villers 1789.

"Crataegi 6. Papilio Heliconii (de l'alisier)" : Caroli Linnaei entomologia page 7.

Charles de Villers cite parmi les plantes hôtes : pruno, crataego, sorbo, pyro variisque arboribus.  L'Alisier ou Sorbus qui est une rosacée, comme les autres plantes hôtes du Gazé (Prunier, Cerisier, Poirier),  peut désigner l'Alisier blanc et l'alisier torminal, mais c'est le Sorbier des oiseleurs qui est signalé comme plante hôte.


3'. Piéride de l'alisier,  Nom repris par d'Orbigny 1847, A. Dupuis 1863, K.C. Vogt 1867, puis divers auteurs de 1860 à 1911.

Dictionnaire universel de Charles Dessalines d'Orbigny, 1847 page 159.


4.  P[apillon] Gazé, Walckenaer 1802.

Papillon Gazé, Walckenaer Faune parisienne 1802 page 266 n°17 .

 

 

 5.  "Piéride", Latreille, 1804.

: Histoire naturelle, générale et particulière des crustacés..vol. 14  page 163 

 Le nom français de  a été créé en 1804 comme un genre par P.A. Latreille dans ses tableaux Méthodiques. Ce genre inclut les danaïdes blanches, c'est-à-dire les papillons que Linné a classé, dans son Systema naturae p. 468, sous le titre Danai Candidi, aux numéros 56 à 74. Latreille reprend ce Genre Piéris en 1810 dans ses Considérations générales sur l'ordre naturel des insectes page 351.

 

Le nom français de Piéride a été créé par plus tard Godart, collaborateur de Latreille, en 1819 en séparant ce genre Piéris de Latreille en deux nouveaux genres, Coliades (les jaunes) et Piérides (les blancs).


5. Piéride de l'aube-épine, Latreille et Godart 1819

Latreille et Godart Encyclopédie méthodique, Paris : Vve Agasse tome 9, 1819,vol.116 page 155 1819 : "Piéride de l'aube-épine".

Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notammant par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.

Nom repris par Deschamps 1835 ; Pierre Hippolyte Lucas 1838 ; Leborgne de Kermorvan in Emile Souvestre 1836 ;  Boisduval 1867. G.C Luquet in Higgins et Riley 1988 ou in Bellmann 2008. 

Bernard Deschamps, Annales de Sciences naturelles, 1835, page 136.

 

Jean Alphonse Boisduval, Essai sur l'entomologie agricole, 1867  page 436.

 

 

6. La Piéride gazée, Godart 1821,

Jean-Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons d'Europe,

 Paris : Crevot 1821/1823,  n°9   Planche peinte par C. Vauthier et gravées par Lanvin. 

 

 Ce nom  a  été repris par tous les auteurs : par Hippolyte Lucas (1834), toujours fidèle à Godart, P.A. Duponchel  Guenée 1849 en 1849 page 53, par H. Milne-Edward en 1835, Aristide Dupuis 1865 , etc...  ...

 

 

5. Piéride de l'aubergine. 1983 !

 : P. André, revue Alexanor,1983, qui redresse l'erreur.

Ce curieux nom, dûment mentionné par l'INPM du Muséum (et dans les publications qui pratiquent le copié-collé) apparaît en 1961 dans un article russe de G.M. Strogaya du Journ. Zool. Acad. Sci. URSS 81,92-100; c'est une erreur manifeste de transcription/traduction de "pièride de l'aubépine", un de ces virus de langage qui peuvent être extrêmement contaminants. Je découvre après coup que Gérard Christian Luquet, après avoir trouvé ce nom dans le Grand Dictionnaire Larousse en dix volumes 1982-85, vol.8, Paris, est l'auteur d'une mise au point en 1984 dans la revue Alexanor 14 (3) : 139-140 : Parmi les perles du "Grand Larousse" .

L'aubergine Solanum melongena n'est pas une plante hôte du beau Gazé, et les jardiniers peuvent l'épargner.

 

 

La Chenille.

1. Pieris crataegi in Boisduval, 1833.

 Boisduval, Graslin, Rambur.1833 Collection iconographique et historique des chenilles . (BHL Library). volume 1 Planche 4 fig.1, 2, 3, 1832.


 

2. (Duponchel, 1849).

P.A.J. Duponchel, 1849 Iconographie et histoire naturelle des chenilles  planche II fig.6 page 48 .  (B.H.L. Libr)

      n54_w289           

 

 

6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986.

       Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet propose comme nom principal "Le Gazé", comme nom accessoire La Piéride de l'Aubépine ; "la Piéride gazée*", la "Piéride de l'Alisier**", et il réfute heureusement la fautive "Pièride de l'Aubergine".

* G.C. Luquet signale avoir trouvé ce nom de "Piéride gazée" dans le livre de Jean-Pierre Vanden Eeckhoudt Papillons de jour, L'Ecole des Loisirs, Paris, 1965, et omet de citer Godart 1821.


7. Noms vernaculaires contemporains :

 

  Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent le nom scientifique de Aporia crataegi  pour présenter ce papillon mais signale "d'où le nom de gazé donné par Geoffroy  à ce joli papillon".


—Bellmann / Luquet 2008 : " Le Gazé, La Piéride de l'Aubépine ".

— Chinery / Luquet 2012  :"Le Gazé".

— Doux & Gibeaux 2007 : "Le Gazé".

— Higgins & Riley /Luquet 1988 : "". 

— Lafranchis, 2000 : "Le gazé, la Piéride de l'aubépine" .

— Perrein, 1012 : "Gazé" .

— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : "Gazé".

— Wikipédia : "Le Gazé ou la Piéride de l'Aubépine".

 

 

 

III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.

 

  • "Mlynárik ovocný" en slovaque ("Fruits ..")

  • "Gudobelinis baltukas" en lithuanien (Papillon blanc ...)
  • "Glogov belin" en slovène  ("Papillon blanc ..")
  • "Bělásek ovocný" en tchèque ("Fruits...")
  • "Groot geaderd witje" en néerlandais ("Le Blanc veiné de noir")
  • "Sortåret hvidvinge" en danois ("Le Blanc veiné de noir")
  • "Galagonyalepke" en hongrois.
  • "Hagtornsommerfugl" en norvégien ("Papillon de l'aubépine")
  • "Põualiblikas" en estonien  ("papillon ..de la sécheresse ?")
  • "Alıçbeyazı" en turc. ("Blanc de l'Aubépine")
  • "Pihlajaperhonen" en finnois
  • "Hagtornsfjäril" en suédois ("Papillon de l'Aubépine")
  • "Niestrzęp głogowiec" en polonais
  • "Pieride del biancospino" en italien   ("Piéride de l'Aubépine")
  • "Blanca del Majuelo" en espagnol ("Papillon de l'Aubépine")
  • "Baumweißling" en allemand ("Papillon de l''arbre blanc/ Blanc de l'Arbre")

 

Langues celtiques  : 

1. langues gaéliques :  irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).

  •  en irlandais

  •  en mannois.
  •  en gaélique écossais*

2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welshcymraeg).

  •  pas de nom en breton ; 

  • "Gwyn gwythiennau duon" en gallois.

 *Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources.   http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html

 Voir aussi :http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR

Les autres publications jusqu'en 1819.

Esper, I, tab.2 fig.3

Muller, Zoolo. Dana. p. 113 n°1312

Scopoli Ent. Carn. p. 169 n° 448.

Schoeffer, Icon. Tab. 140 fig. 2,3.

Herbst, pap. Tab. 85 fig. 6-7.

Lewin, Ins. Tab. 24. fig.1-4.

Bork. Pap. Europ. Part I p. 131 et 262 n° 21.

Rossi, Fauna Etr. Tom. 2. p. 142 n° 989.

Panz. Faun. Germ. 76.22.

Fuessli, Suiss. Ins. p.28 n° 546.

Schrank, Faun. Boic. Tom. 2. page 164. n° 1287.

Schneider Syst. Beschr. p. 71 n° 17.

Hübner, pap. Tab. 79 fig. 399-400.

Wien. Verz. p. 163. fam. D. n°1.

Illiger Magazin tom.3 p.191.

 

Ochsenheimer, Pap. Eur. Tom. I. part.2 p. 142.

 

 

 

 

IV. Zoonymie vernaculaire anglo-saxonne ( M.A Salmon, 2000). 


  Le "Black-Veined White"  a disparu des îles britanniques vers 1925 avec son dernier bastion dans le sud- est de l'Angleterre (Kent , Hampshire , Gloucestershire et Sussex).

 Cette espèce a toujours été considéré comme une rareté dans les îles britanniques par les premiers entomologistes , alors qu'elle est  courante sur le continent .

 Elles formaient des colonies discrètes qui variaient grandement en nombre, bien que la cause de la disparition définitive de cette espèce dans les îles britanniques reste un mystère puisque ses plantes hôtes peuvent être trouvés en abondance dans l'ensemble de ses anciens sites . Les maladies ( favorisé par le mauvais temps de l'automne), des hivers relativement doux - et l'augmentation de la prédation par les oiseaux ont tous été suggérées comme les causes possibles de cette disparition; (U.K Butterflies)

 Première description par un auteur britannique : Moffet 1634 (qui reprend Gessner et autres auteurs).

 Première mention comme espèce britannique : Merret, Pinax rerum 1666.

  • The White Butterfly with black Veins : Petiver 1699 ; Wilkes 1747-1749 : Berkenhout,1769.
  • The Black-veined White : Harris,1766 ; Jermyn,1824 ; Coleman, 1860 ; South,1906 ; et les auteurs qui suivront.
  • The Hawthorn : Rennie, 1832 ; Coleman,1860.

 

 — Harris Aurelians t.9

—Haworth 1903 Lepidoptera Brittanica page 6 

 — W. Dale 1890: page 8-10. 

 

             Bibliographie, liens et Sources.

 

 

— Funet : aporia

— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : Aporia crataegi .

— UK Butterflies : aporia crataegi .

— lepiforum : http://www.lepiforum.de/lepiwiki.pl?Aporia_Crataegi

 —Images : voir les superbes dessins de Hübner . (Le Gazé n'y figure pas)

HÜBNER, Jacob, 1761-1826 Das kleine Schmetterlingsbuch : die Tagfalter : kolorierte Stiche,  Insel-Bücherei ; Nr. http://www.biodiversitylibrary.org/item/138312#page/35/mode/1up

 

                 I.  Étymologie des lépidoptères :


— EMMET (Arthur Maitland) 1991. The Scientific Names of the British Lepidoptera: Their History and Meaning, Colchester, Essex, England : Harley Books, 1991,  288 p. : ill. ; 25 cm.

— GLASER L, 1887 Catalogus etymologicus Coleoperum et Lepidopterum. Erklärendes und verdeutschendes namensverzeichnis der Käfer und Schmetterlinge fûr Liebhaber und wissenschaftliche Sammler, R. Friehändler : Berlin 1887, 396 pages. BHL Openlibrary.

— GLASER, L, 1882 "Zur Nomenklatur des deutschen Tagfalter, in Entomologischen Nachrichten, Stettin 1882  pages 303-317,

  

ream/entomologischena81882berl#page/310/mode/2up/search/lycaena">https://archive.org/stream/entomologischena81882berl#page/310/mode/2up/search/lycaena)

— Gozmány, László: Vocabularium nominum animalium Europae septem linguis redactum2 vols. Budapest: Akadémiai Kiadó, 1979. 

JERMYN  L.: The Butterfly Collector's Vade Mecum: or a Synoptical Table of English Butterflies. 1824. http://archive.org/stream/butterflycollect00jerm#page/n6/mode/1up

 

  — HELLER (John Lewis) - 1983 -"Studies in Linnaean method and nomenclature", Marburger Schriften zur Medizingeschichte, Bd.1983;7:1-326.Frankfurt am Main ; New York : P. Lang,

—HÜRTER Hans-Arnold 1988 Die wissenschaftlichen Schmetterlingsnamen, Herleitung und Deutung, Bottrop ; Essen : Pomp, 492 pages.

— ISAAK (Mark) Curiosities of the biological nomenclatureen ligne.

— JANSENN (August) 1980, "Entomologie und Etymologie der Namen der belgischen Tagfalter"; in : Phegea, driemaandelijks tijdschrift van de vereniging voor Entomologie van de Koninklijke Maatschappij voor Dierkunde van Antwerpen, Jgg.8 Nr.2, 1980.

 — KEMPER Heinrich 1959 Die tierischen Schädlinge im Sprachgebrauch, Berlin : Duncker & Humblot 1959. Google books.

— MACLEOD (Roderick Donald) 1959 Key to the names of British Butterflies and moths, 86 pp. Londres.

— RAMANN (Gustav) 1870-76, Die Schmetterlinge Deutschlands und der angrenzenden Länder in nach der Natur gezeichneten Abbildungen nebst  erläuterndem Text, 4 Bände, Band 1, Arnstadt 1870-1876. 

— SODOFFSKY (W), 1837. "Etymologische undersuchungen ueber die gattungsnamen der Schmetterlinge von W Sodoffsky, in Riga", Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou, n° VI, Moscou : imprimerie d'Auguste Sémen, 1837, 167 p. Archiv.org.

 — SPANNERT (Anton), 1888, Die wissenschaftlichen Benennungen der Europäischen Großschmetterlinge mit sâmmtlichen anerkannten Varietâten und Aberationen, Karl Duncker : Berlin,1888, 239 pages.

 —SPULER  (Dr Arnold), 1901-1908, Die Europas Schmetterlinge, . Vol.1. Allgemeiner Teil —Spezieller Teil. I-CXXVIII + 1-386 + [1]-[6], 265 fig. dans le texte, E. Schweizelbart'sche Verlagsbuchhandlung, Nägele und Dr Sproesser édit., Stuttgart, Allemagne. En ligne sur BHL

 



        II. Bibliographie entomologique : Rhopalocères.

— ALBIN, E.: A Natural History of English Insects: Illustrated with a Hundred Copper Plates, Curiously Engraven from the Life. 1720. GDZ Göttingen

— ALDROVANDI (Ulysse) 1602 De animalibus insectis libri septem, cum singulorum iconibus. J. B. Bellagambam (Bononiae) 1602 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k991248

 

— BELLMANN Heiko, 2008 Quel est donc ce papillon, Les Guides Nathan, Paris : Nathan, 2008. Traduction française et noms vernaculaires par G.C. Luquet.

— BLAB (Josef), RUCKSTULH (Thomas) ESCHE (Thomas)  [et al.], adaptation et traduction française LUQUET (Gérard-Christian), 1988 Sauvons les papillons  : les connaître pour mieux les protéger ; préface de Pierre Richard Paris : Duculot 1 vol. (192 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm Trad. de : "Aktion Schmetterling so können wir sie retten". 

 BOISDUVAL Histoire naturelle des insectes Roret 1836 books.google.fr/books?id=2Kgi4FH6kj0C

— BOISDUVAL ( Jean Alphonse),  GRASLIN, (Adolphe Hercule de), Dumesnil (P.C.R.C)  Rambur (Pierre).1833 Collection iconographique et historique des chenilles ou description et figures des chenilles d'Europe, avec l'histoire de leurs métamorphoses et des applications à l'agriculture, Paris : Librairie encyclopédique de Roret, 1832-1837 [1833]. BHL Libr

—  BOISDUVAL (Jean-Alphonse) Essai sur une monographie des zygénides : suivi du Tableau méthodique des lépidoptères d'Europe Paris : Méquignon-Marvis 1829 Gallica

— BOITARD (Pierre ) Manuel d'entomologie ou Histoire naturelle de insectes: contenant la synonymie de la plus grande partie des espèces d'Europe et des espèces exotiques les plus remarquables, Tome second, Paris : Roret, 1828,  Gallica

— BRIDGES (Charles A.) 1993 Bibliography (Lepidoptera: Rhopalocera)  2nd ed. C.A. Bridges in Urbana, Ill . Archiv.org. 

— CHINERY (Michael), Insectes de France et d'Europe occidentale, adaptation française  G. Luquet pour les lépidoptères, Flammarion 2005, 2eme édition 2012, 320 p.

— CURTIS, J. (1823-1840). British Entomology; being illustrations and descriptions of the genera of insects found in Great Britain and Ireland: containing coloured figures from nature of the most rare and beautiful species, and in many instances of the plants upon wich they are found. Vol. V. Lepidoptera, Part. I. Londres.             http://biodiversitylibrary.org/page/8221625#page/71/mode/1up

— DAREMBERG (C.) et SAGLIO (E.),  Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines  (1877-1919) Univ. de Toulouse Le Mirail :http://dagr.univ-tlse2.fr/sdx/dagr/rechercher.xsp?qid=sdx_q3&hpp=51&p=7&filtre=A

— DALE (Charles William) 1890 The history of our British butterflies containing - a full bibliographical note of each species, with copious extracts from the old authors; and full descriptions of all the British species, their eggs, caterpillars, chrysalides and varieties, with a notice of their habits, localities, frequency,  J. Kempster : London 1890 Archiv.org.

— DOUX (Yves), GIBEAUX (Christian), 2007, Les papillons de jour d'Île de France et de l'Oise,Collection Parthénope, Edition Biotope, Mèze, ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 2007, 288 p. Préface, index et supervision scientifique de Gérard Chr. Luquet.

— DUPONT (Pascal), DEMERGES (David), DROUET (Eric) et LUQUET (Gérard Chr.). 2013. Révision systématique, taxinomique et nomenclaturale des Rhopalocera et des Zygaenidae de France métropolitaine. Conséquences sur l’acquisition et la gestion des données d’inventaire. Rapport MMNHN-SPN 2013 - 19, 201 p. 

  http://www.mnhn.fr/spn/docs/rapports/SPN%202013%20-%2019%20-%20Ref_Rhopaloceres_Zygenes_V2013.pdf

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— ENGRAMELLE (R.P. Jacques Louis Florentin), 1779, Papillons d'Europe peints d'après nature par M; Ernst et gravés et coloriés sous sa direction. Première partie. Chenilles, Crysalides et Papillons de jour décrits par le R.P. Engramelle, Religi[eux] Augustin, Q[uartier] S[aint-] G[ermain] Se vend à Paris chez M. Ernst, auteur ; Bazan ; P.M. Delaguette, imprimeur ;  Basan & Poignant marchands d'Estampes rue et et Hôtel Serpente. Paris : Delaguette/Basan & Poignant 1779. Tome II . (i-ii), pp 207-229, espèces n° 102-112, puis suppléments pp; 230-333 puis Table. Books-Google.

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Wilkes, english moths and butterflies http://books.google.fr/books?id=x1xnr4VCDe0C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false 

Goettingen animalbase : base de donnée : http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/search

Butterflies of America : http://butterfliesofamerica.com/polyommatus_icarus.htm

Rééfrences Bibliographiques en taxonomie : http://butterfliesofamerica.com/US-Can-Cat.htm

 Bestimmungshilfe für die in Europa nachgewiesenen Schmetterlingsarten :http://www.lepiforum.de/

— Un beau plaidoyer sur les noms de papillons :

 http://excerpts.numilog.com/books/9782759217045.pdf 

— Articles biographiques sur les taxonomistes entomologistes 

  http://gap.entclub.org/taxonomists/index.html 

   — http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/fichiers/protocole-rhopalo-liste-especes.pdf

— site d'identification ;http://r.a.r.e.free.fr/interactif/photos%20nymphalidae/index.htm

 

 

 

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Published by jean-yves cordier

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  • : Le blog de jean-yves cordier
  • : 1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
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  • jean-yves cordier
  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué). "Les vraies richesses, plus elles sont grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)

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