Les Grecs du roy de Claude Garamont. Exposition Le siècle de François Ier du 7 septembre au 7 décembre 2015 au Jeu de Paume de Chantilly.
Claude Garamont ! Un nom qui éblouit les amoureux de typographie, un nom célèbre et qui, accolé en mot-valise à celui du vénitien Alde Manuce, a baptisé les "garaldes" ou elzévirs, ces polices typographiques à sérif (c'est à dire à empâtements) qui figurent dans votre logiciel de traitement de texte. La police dite "Garamond" (avec un -d) dérive des caractères romains que Claude Garamont (avec un -t) créa pour remplacer les caractères gothiques, et qui s'imposèrent à la cour du roi, puis dans l'Europe entière. C'était au début des années 1530 pour l'imprimeur Claude Chevallon, chez qui il travaillait, et vivait.
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Mais entre 1543 et 1555, à la demande de François Ier, il grava les caractères destinés à imprimer des textes en grec. Ses poinçons portent le nom légendaire de "Grecs du Roy", et ce sont eux, classés Monument historique (en 1946), que j'ai eu la chance d'admirer lors de ma visite de l'exposition Le Siècle de François Ier. Matrices et poinçons sont ordinairement conservés à l'Imprimerie Nationale (boîte 46 à 49).
n.b : j'ai bien-sûr utilisé la police Garamond pour cet article.
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Les 1327 poinçons sont contenus en douze lignes dans une boîte en bois et comportent trois séries, pour trois tailles (on dit "trois corps") différentes : les corps 9, 16 et 20. Comprenez que l'œil du caractère (sa partie imprimante) et les espaces utiles du dessus et du dessous (talus de tête et talus de pied) valent 9, 16 et 20 points. Ces "points typographiques" de 0,376 mm par unité n'existaient pas alors, et il est préférable de dire que Garamont grava trois corps différents entre 1543 et 1550 : d'abord un corps moyen, ou « gros romain», puis un petit corps, ou « cicéro », en 1546, et enfin un gros corps, ou « gros parangon », en 1550.
Pour les dessiner, Garamont a suivi exactement le modelé de l’écriture grecque et les multiples ligatures d'Ange Vergèce, lettré et calligraphe crétois actif à Venise entre 1530 et 1538 puis en France où il est chargé de la collection royale des manuscrits grecs de Fontainebleau. Sous la supervision de Pierre Duchâtel, grand aumônier de François Ier et « maître de la librairie » (bibliothécaire du roi), cette collection passe sous le règne de François Ier d'une cinquantaine de volumes à plus de cinq cents. Le roi, conseillé par Guillaume Budé, voulait faire de son pays le centre des études humanistes, et décida de faire imprimer ces manuscrits. Le Ier mai 1542, l'imprimeur du roi Robert Estienne reçut la somme de 225 livres tournois afin de la remettre à Claude Garamont en paiement de "poinsons de lettres grecques". Ces caractères, qui imitent l'écriture manuscrite, dépassaient largement, par leur beauté, les caractères grecs dessinés par Geoffroy Tory, ou ceux d'Alde Manuce. Ils se caractérisent par un nombre très important d'esprits, d'accents et de ligatures, qui les rendent très agréables à l'œil mais difficiles à composer.
Si Pierre Duchâtel semble être intervenu au départ dans le choix des caractères, Claude Garamont travaille surtout sous la direction d’Ange Vergèce qui fixe le nombre et la grandeur des lettres, le travail de taille des poinçons et de frappe des matrices se faisant « sous la conduite et jugement» de l’« escripvain en lectre grecque pour le Roy ».
Page de titre de l'Hexameron copié par Ange Vergèce (Paris Maz. : Ms. 4452).
"Grecs du roy" de Claude Garamont, Imprimerie Nationale, photographie lavieb-aile lors de l'exposition à Chantilly octobre 2015.
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Les lettres capitales sont influencées par les caractères romains déjà gravés par Garamont. Une des particularités de ces lettres est l’introduction des accents et des esprits à l’aide de lettres crénées. La virtuosité de Garamont est manifeste dans les ligatures et le traitement des abréviations.
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1. Le gros corps, ou « gros parangon » ou Palestine Gk150 de 1550 :
Première apparition dans le Novum Testamentum Graece 1550.
on y trouve les lettres capitales à droite ΩΨXΦΥΤΣΡ*ΠΟΞΝΜΛΚΙΘΖΕΔΓΒΑ, les chiffres à gauche, et les ligatures en dessous.
"Grecs du roy" de Claude Garamont, Imprimerie Nationale, photographie lavieb-aile lors de l'exposition à Chantilly octobre 2015.
Les poinçons des « Grecs du Roi » gravés, par Claude Garamont, à la demande de François Ier d'après le manuscrit d'Ange Vergèce.
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2. Le corps moyen (corps 16) ou "gros romain" de 1543, Gk 118:
"Grecs du roi" de Claude Garamont, Imprimerie Nationale, photographie lavieb-aile lors de l'exposition à Chantilly octobre 2015.
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"Le vol des Grecs du Roi
Gardien des matrices des Grecs du Roi, Robert Estienne en emporte un jeu complet à Genève. En 1569, son fils Robert II, en récompense de son retour à Paris et son abjuration de la foi protestante, se voit confier à son tour la garde des matrices. Mais, la tourmente des guerres de Religion efface bientôt leur trace en France. En revanche, à Genève, Henri II, autre fils d’Estienne, lourdement endetté, engage les matrices en sa possession contre 400 écus d’or.
Louis XIII, préoccupé de restaurer l’autorité royale, s’intéresse personnellement au destin des types royaux. Ses envoyés négocient le rachat des matrices avec Paul Estienne, fils d’Henri II, mais la surenchère de l’ambassade d’Angleterre fait échouer une première négociation. Un arrêt royal du 27 mars 1619, à la demande du clergé de France, réclame solennellement le retour des matrices en France ; une lettre de Louis XIII au conseil de la République de Genève vient appuyer cette requête. Enfin récupérées, après diverses autres péripéties, les matrices grecques sont confiées à l’Imprimerie royale, après 1640."
http://www.garamond.culture.fr/fr/page/le_vol_des_grecs_du_roi
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"Grecs du roi" de Claude Garamont, Imprimerie Nationale, photographie lavieb-aile lors de l'exposition à Chantilly octobre 2015.
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3. Le petit corps ou Cicero (1546), Gk 80.
Cicero, "Grecs du roi" de Claude Garamont, Imprimerie Nationale, photographie lavieb-aile lors de l'exposition à Chantilly octobre 2015.
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Le premier livre imprimé avec les types grecs de Garamont est un alphabet grec (Alphabetum gracecum) publié en 1543, véritable plaquette publicitaire où l’on retrouve toutes les lettres et toutes les ligatures correspondant au premier corps gravé, le corps moyen. Pour chaque nouveau corps gravé, Robert Estienne publie un alphabet : en 1548, pour le cicéro, en 1550 pour le gros parangon (avec les deux précédents).
En 1544, Robert Estienne étrenne les nouveaux caractères du "gros romain" pour l'impression de l’Histoire ecclesiastique d’Eusèbe de Césarée (Eusebius, Ecclesiasticae historiae, 1544). Robert Estienne y rédige une épître dédicatoire à François Ier : « … il a ordonné aux ouvriers les plus habiles d’exécuter des caractères de forme moderne et élégante. Avec ces caractères, les plus beaux ouvrages, imprimés avec soin et multipliés à l’infini, se répandront dans toutes les mains, et déjà nous en livrons au public un spécimen en langue grecque. »
Puis il publie la même année 1544 la Préparation évangélique, (Εὐαγγελικῆς Ἀποδείξεως Προπαρασκευή) également d'Eusèbe, en se basant sur les manuscrits conservés à Fontainebleau. Evangelicae praeparationis libri XV, ex Bibliotheca Regia.
Le visiteur de l'exposition peut admirer le livre XV de l'Evangelicae Praeparationis, issu de la bibliothèque et archives du château de Chantilly VIII-H-004 :
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Eusèbe de Césarée, Evangelicae praeparationis libri XV, ex Bibliotheca Regia, Paris Robert Estienne, 1544, photographie lavieb-aile lors de l'exposition à Chantilly octobre 2015.
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Dans la Préparation évangélique (Εὐαγγελικῆς Ἀποδείξεως Προπαρασκευή), un ouvrage en quinze livres, dont l'entièreté a été conservée, Eusèbe vise à prouver la supériorité du christianisme sur le paganisme d'un point de vue philosophique. L'auteur y passe en revue les théologies phénicienne, égyptienne, hellénique, les oracles, la philosophie, prenant les païens du passé à témoin de la supériorité du christianisme. L'œuvre est surtout un recueil d'extraits d'auteurs des siècles précédents, des textes qui sont souvent préservés seulement par Eusèbe.
Cette pieuse publication peut cacher de la part de l'imprimeur un dessein contestataire. Robert Estienne penchait pour la Réforme, et malgré l'appui du roi, ses adversaires cherchaient à l'accuser d'hérésie, si bien qu'il dut partir en 1552 à Genève, où il embrassa pleinement la foi calviniste. Par sa publication d'Eusèbe, il donne accès à des textes philosophiques de l'Antiquité qui n'étaient pas disponibles auparavant. Notamment, un texte pyrrhonien (septicisme) avait été omis par Georges Trébizonde lorsque ce dernier avait traduit la Préparation évangélique d'Eusèbe en latin en 1470. Estienne publia l'intégralité du texte d'Eusèbe, et, plus tard, lui et sa famille publièrent les textes pyrrhoniens et participèrent à leur diffusion.
Pour le disciple de Pyrrhon, Timon de Phlionte (vers 280 av. J.-C.),
- « Il faut demeurer sans opinions, sans penchants et sans nous laisser ébranler, nous bornant à dire de chaque chose qu'elle n'est pas plus ceci que cela ou encore qu'elle est en même temps qu'elle n'est pas ou bien enfin ni qu'elle est ni qu'elle n'est pas. Pour peu que nous connaissions ces dispositions, dit Timon, nous connaîtrons d'abord l' "aphasie" (c'est-à-dire que nous n'affirmerons rien), ensuite l' "ataraxie" (c'est-à-dire que nous ne connaîtrons aucun trouble) » (Eusèbe de Césarée, Préparation évangélique, XIV, 18, 2).
Eusèbe de Césarée, Evangelicae praeparationis libri XV, ex Bibliotheca Regia, Paris Robert Estienne, 1544, photographie lavieb-aile lors de l'exposition à Chantilly octobre 2015.
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Eusèbe de Césarée, Evangelicae praeparationis libri XV, ex Bibliotheca Regia, Paris Robert Estienne, 1544, photographie lavieb-aile lors de l'exposition à Chantilly octobre 2015.
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- L'exemplaire conservé à Chantilly est relié de maroquin rouge à décor doré et à tranches dorées et ciselées : reliure italienne (bolonaise ?) de 1546 :
Eusèbe de Césarée, Evangelicae praeparationis libri XV, ex Bibliotheca Regia, Château de Chantilly, , photographie lavieb-aile lors de l'exposition à Chantilly octobre 2015.
DOCUMENTATION.
Quelques découpages de la toile...
Ligatures
Les ligatures de l'alphabet grec sont des combinaisons graphiques de certaines lettres de cet alphabet. Fréquemment utilisées dans l'écriture manuscrite du grec au Moyen Âge et au début de l'imprimerie, leur usage a décliné à partir du XVIIe . Une ligature, c'est le fait de coller deux lettres pour réduire la place, pour l'esthétisme, pour changer la prononciation ou tout simplement pour éviter que les caractères en plomb ne s'entrechoquent et ne se brisent. Il y en a encore quelques-unes aujourd'hui, principalement fi et fl (et dans une moindre mesure ff, ffi et ffl). Le grec de l'époque avait beaucoup plus de ligatures que le latin (près de 200 chez Robert Granjon, près de 400 chez Claude Garamont). L'objectif était de se rapprocher au maximum du grec cursive/manuscrit.
—ligatures de trois lettres :
- Kai (Ϗ, ϗ) : ligature pour le terme grec καὶ (kaì, « et »).
- men ;
— ligatures de deux lettres :
- Stigma (Ϛ, ϛ) : ligature d'un sigma lunaire, C, et d'un tau, T, qui, en onciale, se traçait CT.
- Ou (Ȣ, ȣ) : ligature d'un omicron, ο, et d'un upsilon, υ, placés l'un sur l'autre.
- epsilon-iota
- delta-iota
- etc...
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Imprimer le grec.
Longtemps, les passages ou mots grecs étaient écrits à la main après impression du texte en latin.
Les premiers caractères grecs firent leur apparition sous forme de quelques lignes dans un texte latin à Mayence en 1465, imprimés par Johann Fust et Peter Schoeffer dans le De officiis de Cicéron.
Le premier livre imprimé en grec est paru à Milan en 1476. Une police de caractères (connue en typographie informatique sous le nom de Milan Greck) sortit des ateliers de typographie milanais.
D'autres donnent la préséance au Batrachomyomachie de Tommasso Ferrando, paru à Brescia en 1474.
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La source des manuscrits grecs : l'empire byzantin ; le cardinal Bessarion.
La prise et le pillage de Constantinople par la 4ème croisade en 1204 creusa le fossé avec l’Occident, endommagea les bibliothèques survivantes et empêcha les érudits italiens de continuer à rapporter des manuscrits grecs vers l’Occident. Après la fin du royaume latin de Constantinople en 1261, la récupération des textes grecs reprit et dans les débuts de la Renaissance, des humanistes majoritairement italiens continuèrent à vider les bibliothèques byzantines, soutenus par les relations des empereurs de Byzance avec l’Italie, en particulier le Royaume Normand de Sicile où résidaient de très nombreux Grecs.
Jean Bessarion très engagé dans la défense du platonisme, doctrine apte à réconcilier l’héritage antique avec la pensée chrétienne, devint métropolite de Nicée en 1437. Partisan des plus convaincus de l’union des Églises, il accompagna l’empereur byzantin Jean VIII Paléologue (1425-1448) et le patriarche Joseph II au Concile de Ferrare-Florence en 1438-1439. Unir la chrétienté divisée constituait à ses yeux la condition nécessaire pour conduire une croisade qui puisse libérer Byzance de la menace des Turcs ottomans. Son intervention incita le pape Eugène IV à l’élever au rang de cardinal de l’Église latine. À l’exception d’une visite en Grèce en 1443, le cardinal Bessarion passa le reste de sa vie en Italie et mourut à Florence en 1472. Il fut nommé en 1463 patriarche latin de Constantinople. En parallèle de sa carrière d’ecclésiastique et de théologien, Bessarion était également un des maîtres de l’humanisme helléniste et un philosophe. Cet érudit était à la tête d’une académie de Rome au sein de laquelle de nombreux auteurs grecs anciens furent traduits. Mécène et collectionneur de manuscrits, Bessarion rassembla une documentation humaniste considérable. En 1468, il légua à la ville de Venise 482 manuscrits grecs, 264 manuscrits latins posant ainsi les bases de la fameuse Bibliothèque marcienne, où sa collection constitue la partie la plus précieuse du fonds grec.
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La politique culturelle de François Ier
Dès la fin des années 1510, quelques hommes de lettres proches de la cour, tels Guillaume Budé, Guillaume Cop, ou les évêques Étienne Poncher et Guillaume Petit, suggèrent à François Ier la création d’un collège de lecteurs royaux dans lequel on enseignerait à la fois le latin, le grec et l’hébreu.
La fondation du Collège des lecteurs royaux témoigne d’une véritable politique culturelle.
Ce n’est qu’en 1530 que sont désignés les quatre premiers lecteurs royaux, dont Pierre Danès et Jacques Toussain pour le grec. Le Collège – ancêtre immédiat de notre Collège de France – devient ainsi une véritable pépinière d’humanistes indépendante de l’Université.
La fondation du Collège des lecteurs royaux (1530) témoigne d’une véritable institutionnalisation de la culture. Ce processus concerne également la typographie. Dès 1531, un premier office d’« imprimeur du roi » est créé. C’est Geoffroy Tory qui en bénéficie initialement. En 1539, cet office est restreint aux seules impressions en langue française. En effet, à cette date, François Ier décide d’instituer une charge d’imprimeur du roi pour le grec. L’imprimeur désigné bénéficie de gages importants et de la protection du souverain : chacune de ses publications est protégée d’un privilège pour cinq ans. Conrad Néobar est le premier nommé, mais il meurt dans l’année 1540 et se voit remplacé par Robert Estienne. Pierre Duchâtel passe commande à Claude Garamont de trois corps de caractères grecs cursifs destinés à l’usage exclusif des imprimeurs du roi.
Artiste passionné par la langue française, Geoffroy Tory fut le premier à porter le titre d'« imprimeur du roi » François Ier en 1531. Tour à tour enseignant, traducteur, écrivain, libraire et imprimeur, Geoffroy Tory est une des grandes figures de la Renaissance, fin lettré imprégné des nouvelles théories humanistes. Son ouvrage principal, le Champ fleury renouvelle l'art de la typographie en y introduisant les proportions idéales de la Rome antique
Conrad Néobar est originaire de Kempis-Vost, diocèse de Cologne. Naturalisé le 17 janvier 1539, il est nommé le jour de sa naturalisation libraire-imprimeur du roi pour le grec au traitement de cent écus d’or soleil. Il meurt en 1540.. « Homme d’études et faisant profession de belles lettres », il est chargé de s’occuper spécialement de la typographie grecque, d’imprimer « correctement » pour le royaume « les manuscrits grecs source de toute instruction » avec un privilège de cinq ans pour les impressions de livres soit grecs soit latins et deux ans pour les réimpressions.
En 1540, Pierre Duchâtel, conseiller et aumônier de François Ier commanda à Garamond les poinçons de trois sortes de caractères d’un alphabet grec aux frais de Robert Estienne (qui en fit usage pour ses éditions grecques, à partir de 1543).
Robert Estienne, né en 1503 à Paris et mort le 7 septembre 1559 à Genève, est un lexicographe et imprimeur français. Il fut nommé avant 1539, par le roi François Ier, imprimeur royal pour l'hébreu et le latin, auxquels s'ajouta le grec en 1544.
Poinçons des grecs du roi, Imprimerie Nationale (exposition New-York)
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Les abréviations grecques dans Le jardin des racines grecques, Claude Lancelot, Paris 1783.
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SOURCES ET LIENS.
— VERVLIET ( Hendrik D. L.) 2008, The Palaeotypography of the French Renaissance, Volume 1 Brill, 564 p;pages 392-395. En ligne Google
http://www.garamonpatrimoine.org/presse.html
http://www.typographie.org/gutenberg/garamond/garamond_2.html
http://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1852_num_13_1_445059
http://www.garamond.culture.fr/fr/page/l_oeuvre_i_les_types_grecs
http://www.garamond.culture.fr/en/page/garamont_s_early_career_the_grecs_du_roi
http://www.garamond.culture.fr/en/page/garamont_s_early_career_the_grecs_du_roi
http://www.garamond.culture.fr/fr/page/le_vol_des_grecs_du_roi
http://www.garamonpatrimoine.org/images/grec_vergece.jpg
http://tipografos.net/historia/garamond.html
Pinakes | Πίνακες Textes et manuscrits grecs http://pinakes.irht.cnrs.fr/presentation.html
Bnf http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ead.html?id=FRBNFEAD000020983
— François Ier pouvoir et image, exposition Bnf 2015 :
http://www.bnf.fr/documents/dp_francois_1er.pdf