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12 octobre 2020 1 12 /10 /octobre /2020 14:06

Les vitraux héraldiques (1541, ou XIXe) provenant du château d'Ecouen, et remontés dans la Galerie Duban du château de Chantilly.

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Sur le château de Chantilly et ses expositions :

Sur l'héraldique civile :

Sur la famille de Bourbon-Vendôme :

Les vitraux de la Sainte-Chapelle de Champigny-sur-Veude : la Vie de saint Louis.

 

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PRÉSENTATION.

 

"La galerie Duban est construite en 1846 par l'architecte Félix Duban (1798-1870), prenant la forme d'une extension sur la façade du petit château, côté cour, pour desservir les petits appartements. Elle est dans un premier temps décorée des vitraux de Psyché, aujourd'hui dans la galerie du même nom. Ils sont remplacés par six vitraux héraldiques provenant eux aussi du château d'Écouen et représentant les armes de Guillaume Gouffier de Bonnivet, compagnon d'armes d'Anne de Montmorency, du dauphin, le futur Henri II en 1541, peut-être celles de Philippe de Montmorency, évêque de Limoges et frère d'Anne, armes d'Antoinette de La Marck, femme de Henri Ier de Montmorency, fils d'Anne, armes d'Anne lui-même et de Marie de Montmorency, sœur cadette d'Anne et abbesse de Maubuisson. Les autres vitraux, qui datent du xixe siècle, portent les armes des Condé et des Orléans.." https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Cond%C3%A9

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"Les vitraux héraldiques de Chantilly.

Dans la galerie construite en 1845, Duban remonta cinq verrières anciennes au décor héraldique, dont certaines très restaurées, provenant d'Écouen, les cinq autres se révélant à l'analyse être des œuvres du xixe siècle.

Mme Perrot en a donné une analyse pertinente. Au premier groupe précédemment défini, elle rattache un vitrail portant les armoiries du connétable (l'écu est en fait moderne) et un second avec les armes également modernes d'Antoinette de La Mark.

Deux autres panneaux : l'un avec les armes pleines des Montmorency surmontées d'une mitre avec la crosse en pal et le second avec un écu en losange également aux armes des Montmorency surmontées d'une crosse en pal soulèvent le problème du personnage ici évoqué. Il n'existe en effet à cette date aucun évêque susceptible de porter les armoiries du premier panneau.

Quant au second, il pourrait s'agir de la sœur du connétable, Marie, abbesse de Maubuisson (1529-1543).

Le dernier panneau, aux armes de Guillaume Goufîier, devait faire partie d'une paire. Il rappelle certains des panneaux de la suite de Psyché. On sait d'autre part qu'en 1798 Alexandre Lenoir avait acheté à la veuve Pétrée, à Écouen, quarante-huit panneaux. Tailleur, le vitrier du Musée des Monuments français, dut vraisemblablement en acquérir d'autres puisqu'il en vendit en 1802 au marchand anglais J. C. Hamp. Il s'agit peut-être des six panneaux qui ont été remontés depuis dans la chapelle du Lord Maire, à Bristol. En 1816, Lenoir fit restaurer quarante-quatre panneaux d'arabesques pour remplacer les quarante-quatre panneaux de l'histoire de Psyché, rendus au prince de Condé. La fermeture peu après du Musée des Monuments français ne lui permit pas de réaliser cette présentation. En 1820, ils furent rendus eux aussi aux Condé qui les déposèrent au Palais Bourbon avant de les transporter à Chantilly." (Françoise Perrot)

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I. Armoiries de la maison de Bourbon- Condé et  du duc d'Aumale Henri d'Orléans (1822-1897). Verrière du XIXe.

 

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Armoiries des Bourbon, princes de Condé.

 

 

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D'azur à trois fleurs de lys d'or et au bâton péri en bande de gueules.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Entry_Mus%C3%A9e_Cond%C3%A9_Chantilly.jpg

Vocabulaire : Péri.  "Péri" est le participe passé du verbe périr et qualifie un bâton raccourci, dont les extrémités ne touchent pas les bords de l'écu : "péri en bande", ou "péri en barre. Le bâton péri est une brisure, comme le lambel ou la bordure.

Selon Alain Rey (DHLF), ce participe passé a été adjectivé, d'abord au sens de "perdu, damné" (sorti d'usage), puis à la fin du XIVe dans le domaine maritime pour un bateau (emploi encore vivant mais spécialisé, et depuis 1561 en héraldique, par allusion probable au sens originel car la figure semble disparaître de l'écu. Alain Rey fait le rapprochement avec le terme d'héraldique "abîme" (1671), du grec abussos "très profond, dont on ne peut toucher le fond" désignant le centre de l'écu (qui ne peut toucher le bord?), et indique, ce qui ne manque pas  d'intérêt, que c'est Gide qui, en 1893, a rétablit le -y- originel dans l'expression "mise en abyme", devenue très courante mais qui trouve son origine dans l'héraldique.

 

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Armoiries d' Henri d’Orléans, duc d’Aumale, 1822-1897.

 

Armoiries d'azur trois fleurs de lys d'or au lambel d'argent aux trois pendants.

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Le lambel.

Puisque j'ai pris goût à la lexicologie, intéressons-nous à "lambel", cette brisure en forme de filet garni de pendants à la partie supérieure de l'écu. Alain Rey (DHLF) nous apprend que le mot, datant de 1283, vient du francisque °labba "morceau d'étoffe déchirée" qui a donné label, labiau nasalisé en lambiau, puis lambel et enfin lambeau.

Il est revenu depuis 1899 en français moderne avec l'anglicisme label "étiquette, bande de papier collé sur un produit commercialisé", spécialisation du sens originel "bande, frange de quelque chose". (CNRTL)

 

En français, c'est au XVe siècle que notre acceptation courante de "lambeau" pour un morceau de tissu déchiré irrégulièrement.

Dans un amusant retour à l'héraldique, lambeau, associé au néerlandais kijn, a donné lambequin, puis lambrequin pour désigner en 1581 des bandes d'étoffes découpées et descendant du heaume en encadrant l'écu.

Enfin, lorsque nous traitons quelqu'un de lambin parce qu'il traine trop et qu'il nous irrite par sa lenteur, nous transposons dans le domaine moral cette idée d'un chiffon qui traine !

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https://www.wikiwand.com/fr/Henri_d%27Orl%C3%A9ans_(1822-1897)

http://bibale.irht.cnrs.fr/bibale_img/003372.JPG

http://bibale.irht.cnrs.fr/23523

http://bibale.irht.cnrs.fr/bibale_img/003378.JPG

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Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

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Armoiries de Henri de France, futur Henri II (1519-1559) comme dauphin et duc de Bretagne de 1536 à 1547. Verrière de 1541.

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 Les armes d'Henri de France sont  blasonnées ainsi : écartelé aux 1 et 4, contre-écartelé aux 1 et 4 d'azur à trois fleurs de lys d'or (France) et aux 2 et 3 d'or au dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules (Dauphiné) ; aux 2 et 3, contre-écartelé aux 1 et 4 d'azur à trois fleurs de lys d'or et aux 2 et 3 d'hermine (Bretagne).

Pour satisfaire à cette description, il faudrait que les dauphins aient le corps bleu et la crête, la barbe, les nageoires, la queue et les ouïes de couleur rouge.

Or, ce n'est pas le cas ici, où les dauphins sont entièrement bleus, mais sont couronnés d'or. L'écu est couronné, et entouré du collier de l'Ordre de Saint-Michel.

 

 

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Je vais m'intéresser aux armes du Dauphiné :

 

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Par Odejea, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2974948

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Loré : se dit des nageoires et de la queue d'un poisson qui sont d'un émail (une couleur, quoi) différent de celui du corps. Présent dans le dictionnaire de l'Académie Française 4ème édition, absent des autres éditions et du Trésor de la Langue Française. Présent dans le Littré sans fournir d'étymologie. Présent dans le dictionnaire de Pierre Richelet en 1780. Présent dans Antoine de Furetière 1694 sous la forme "lorré". Présent dans le Dictionnaire des Arts et des Sciences de l'Académie Française de 1694. Présent dans la Méthode ... du blason de Gilles André de la Roque en 1674, etc. En 1644, le terme est désuet et abandonné en dehors de l'héraldique (si il a été employé en dehors de cette sicence)  puisque Marc de Vulson écrit "Ce terme de lorré duquel les anciens Hérauds se sont servis, est ce que les modernes appellent les nageoires". De fait, on ne le retrouve pas utilisé en dehors de l'héraldique.

Je ne trouve une tentative de réflexion étymologique que dans le Wiktionnaire : "étymologie obscure, semble apparenté à l'ancien français loreise "à deux tranchants", ici désignant de façon métaphorique les deux nageoires du poisson héraldique, appelé "dauphin".

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Peautré. Se dit des poissons dont la queue est d'un émail  différent de l'ensemble du corps.

Wiktionnaire : dérive de peautre, "gouvernail" 

Godefroy donne "peautre, peaultre, piautre, biaultre, gouvernail, timon, poupe, barque. Ce nom est enregistré dans plusieurs dictionnaires du XVIIe siècle. On lit dans Dumez "Peautre, gouvernail ou timon de navire :  virer ou tourner le peautre."

 

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https://www.wikiwand.com/fr/Armorial_des_Cap%C3%A9tiens

http://bibale.irht.cnrs.fr/bibale_img/001423.JPG

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Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

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Armoiries du connétable Anne de Montmorency .

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Armes : D’or à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions d’or.

"Fils du baron Guillaume de Montmorency, il entre en possession de Chantilly en 1522. Protecteur des lettres et des arts, il est le créateur de la bibliothèque du château. Il est un des premiers princes à apposer sur ses reliures des marques d’appartenance : armes, nom ou titre, épée de connétable, initiale associée à celle de son épouse Madeleine de Savoie (A M), ou sa devise : APLANOS (droit devant en grec). Le château de Chantilly échoit ensuite à son fils François (1530-1579), puis en 1579 au frère cadet de celui-ci, Henri Ier (1534-1614)."

https://www.bibliotheque-conde.fr/expositions/histoire-de-la-reliure/reliures-aux-armes-des-seigneurs-de-chantilly-xvie-xixe-siecle/

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Alérion : 

 

 

Wiktionnaire : "(Héraldique) Meuble représentant une petite aigle mornée dans les armoiries. Il est donc représenté sans bec ni pattes avec un seul œil au milieu de la tête. Contrairement aux aiglettes et aiglons qui font aussi référence à une petite aigle mais représentées en nombre (sauf cas particulier de l’aiglette), l’alérion peut être aussi bien seul qu’en groupe. Il n’y a pas de confusion possible avec l’aigle contrairement à l’aiglette ou l’aiglon.

Également attesté sous la forme aillerion en moyen français, du vieux-francique *adalaro, aδalarjo (« aigle » → voir Adler en allemand, du gotique *adelâr « noble oiseau » → voir Adèle et *er)."

CNRTL : "B.− HÉRALD. et domaine de l'emblématique, gén. au plur. Petite(s) aigle(s) représentée(s) les ailes étendues, le vol abaissé, sans bec ni pattes et figurant sur les armoiries de certaines familles nobles ou de certaines villes ou provinces"

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http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Montmorency.pdf

Fils de Guillaume de Montmorency et d'Anne Pot, Anne de Montmorency est né le 15 mars 1493 à Chantilly. Il est mort à Saint-Denis le 12 novembre 1567. Il  est duc et pair de France, maréchal puis grand maître de France, baron des Baux et connétable et émule de Bayard. Cet homme extrêmement puissant, qui a symbolisé la Renaissance française, fut un ami intime des rois François Ier et Henri II. Il doit son prénom à Anne de Bretagne, dont il est le filleul, et a été élevé au château d'Amboise avec le futur roi François Ier, dont il est très proche.

Prisonnier à Pavie avec le roi, et libéré contre rançon, il négocie le traité de Madrid de 1526, qui met un terme au conflit de François Ier et de Charles Quint.

Il fait rénover le château de Chantilly et fait construire le château d'Écouen.

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Il a été Capitaine-Général des Suisses, Maréchal de France en 1522, Grand-Maître de France en 1526, Connétable de France le 10 février 1538. Il a été fait 1er duc de Montmorency en juillet 1551, et Généralissime en 1560. Il épouse le 10 janvier 1529 à Saint-Germain-en-Laye Madeleine de Savoie née vers 1510 et décédée en 1586 .

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Monogramme d'Anne de Montmorency avec l'épée de connétable en pal. Vitrail exposé au Musée de la Renaissance du château d'Écouen.

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Monogramme d'Anne de Montmorency. Vitraux exposés au château d'Écouen. Photographie lavieb-aile.

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Deux anges présentant les armes d'Anne de Montmorency, Paris, vers 1557, par Nicolas Beaurain. Le vitrail montre aussi  sa devise : APLANOS (droit devant en grec)Provenant de la Sainte-Chapelle du château de Vincennes et exposé au Musée de la Renaissance du château d'Écouen.

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Deux anges présentant les armes d'Anne de Montmorency, Paris, vers 1557, par Nicolas Beaurain. Photographie lavieb-aile.

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Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

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Armoiries  de Marie de Montmorency, sœur cadette du connétable Anne, et abbesse de Maubuisson de 1524 à 1543.

 

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Les armes sont les mêmes que celle de son frère Anne d’or à la croix de gueules, cantonnée de seize alérions d’or, mais l'écu est losangique donc féminin, et doté d'une crosse en pal , permettant l'attribution à une abbesse.

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Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

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Armoiries d'un évêque de Montmorency (Philippe, évêque de Limoges).

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Le blason des Montmorency est posé sur une crosse en pal et chargé d'une mitre brochant sur le tout; Ce sont des armoiries épiscopales.

Les auteurs hésitent à y voir les armes de Philippe de Montmorency, frère d'Anne et évêque de Limoges, peut-être parce qu'il était décédé une vingtaine d'année avant  la date présumée de ces vitraux.

"Philippe fut d'abord pourvu dans l'Église de Bayeux de la prébende de Cambremer en 1517. Il devint ensuite archidiacre de Blois dans l'Église de Chartres et chanoine de la Sainte-Chapelle de Paris ; et enfin on le nomma évêque-« comte » de Limoges ; mais il jouit peu de temps de tous ces honneurs, étant mort très jeune le 21 octobre de l'an 1519."

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_de_Montmorency_(%C3%A9v%C3%AAque_de_Limoges)

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Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

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Armoiries (?) d'Antoinette de la Marck.

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Les armoiries d'Antoinette de la Mark sont parti en 1 de Montmorency, et en 2 de la maison de la Marck  d'or, à la fasce échiquetée d'argent et de gueules de trois tires.

On nomme tire un rang de petits carrés bicolores d'un échiqueté. 

Ce sont, d'après les auteurs, les armes d'Antoinette de La Marck, fille de Robert IV de la Marck et de Françoise de Brezé et femme de Henri Ier de Montmorency (1534-1614), seigneur de Damville fils d'Anne de Montmorency. Par sa mère, elle est la petite fille de Diane de Poitiers et de Louis de Brezé. Le mariage a eu lieu en juin 1558 au château d'Écouen, et le couple eut les enfants suivants : Hercule comte d'Ostremont, mort en 1591. Henri ( 158-83) ; Charlotte (v.1571-1636) marié à Charles de Valois, duc d'Angoulême. Et Marguerite (1577-1660), qui épousa en 1593 Anne de Lévis.

Le blason surmonté de la couronne de duchesse est entouré de la cordelière à lacs d'amour, parfois considérée comme portée en leur écu par les veuves.

Mais je ne trouve nulle part la description du quartier en haut à droite, jaune à trois serviettes ou étoles rouges suspendues à une barre de même couleur. J'ignore même le nom de ce meuble. Il ressemble à la forme que prend le gonfanon  des armoiries de Catherine de Médicis, sur le second pavement du château d'Écouen réalisé en 1549-1551. Ce sont les armes d'Auvergne, d'or au gonfanon de gueules. On les trouve par exemple sur les armes d'Antoinette de la Tour-d'Auvergne, ... qui épousa en 1574 Charles-Robert de la Marck, frère d'Antoinette de la Marck.

https://gw.geneanet.org/jfdemers?lang=en&pz=richard&nz=lumley&ocz=6&p=antoinette&n=de+la+marck

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Et cette verrière, que le site pop.culture donne comme "Vitrail héraldique de la Galerie Duban à Chantilly, provenant d'Ecouen : armes de Antoinette de La Marck, femme de Henri de Damville, vers 1544 (avant restauration)" ne peut être antérieur à la date du mariage du couple, en 1588.


https://gw.geneanet.org/favrejhas?lang=fr&n=de+la+marck&oc=0&p=antoinetteLiens :

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/00000106104

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_IV_de_La_Marck

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Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

 

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Armoiries  de Guillaume II Gouffier de Bonnivet (v.1482-Pavie 1525), amiral de France fils de Guillaume I et de Philippa de Montmorency, tante paternelle d'Anne de Montmorency dont il fut compagnon d'armes  .

armes  Écartelé, au 1. & 4. de Gouffier,  d'or à trois jumelles de sable posées en fasce, au 2. & 3. de Montmorency.

Le blason est placé sous une couronne à rang de perles (baron ?) et entouré du collier de l'Ordre de Saint-Michel à double cordelière (après 1515).

"Guillaume II Gouffier, seigneur de Bonnivet, amiral de France [1517], né probablement vers 1482, fut l’un des principaux conseillers de François Ier depuis l’avènement de celui-ci, en 1515, jusqu’à son propre décès, le 24 février 1525 sur le champ de bataille de Pavie. Avant 1515, il avait figuré pendant plusieurs années dans le cercle des compagnons du jeune François d’Angoulême, futur François Ier. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Gouffier_de_Bonnivet

https://fr.wikipedia.org/wiki/Armorial_des_familles_de_France

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Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Blasons héraldiques du château d'Écouen, remontés au château de Chantilly. Photographie lavieb-aile.

Les vitraux héraldiques provenant du château d'Ecouen, 1541, de la Galerie Duban à Chantilly.

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SOURCES ET LIENS.

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—MAGNE ( Lucien), 1888, Les vitraux de Montmorency et d'Ecouen, Firmin-Didot

https://archive.org/details/lesvitrauxdemont00magn/page/n11/mode/2up

— PERROT (Françoise), 1972, Les panneaux de vitrerie héraldique du château d' Écouen, au Musée Condé, dans Le Musée Condé, n° 3, octobre 1972, p. 11-18, 7 fig , compte-rendu dans  Erlande-Brandenburg Alain. Les cheminées peintes. In: Bulletin Monumental, tome 136, n°1, année 1978. p. 90; https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1978_num_136_1_6537

https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1978_num_136_1_6537

— RENTET, (Thierry), 2011,  Anne de Montmorency : Grand Maître de François Ier. Nouvelle édition [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2011 (généré le 12 octobre 2020). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pur/105246>. , BN : 9782753567771. DOI : https://doi.org/10.4000/books.pur.105246.

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Published by jean-yves cordier - dans Chantilly Vitraux Héraldique

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