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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 05:34

Vierges allaitantes du Finistère X.

La chapelle St-Denis à Seznec, Plogonnec.

 Je remercie les membres de l'Association de sauvegarde de la chapelle de leur chaleureux accueil.

 

I. Présentation.

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  Plogonnec était jadis divisée en huit quartiers ou cordelées (tréo en breton), dont, au sud-est près de la route menant à Quimper, celui de Seznec.

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      La porte avec la date de 1673 ; deux membres de l'Association de sauvegarde assurant l'accueil les mercredi après-midi durant l'été.

  La chapelle actuelle a été construite en 1673 (date gravée sur le linteau de la porte sud) vraisemblablement sur un édifice plus ancien. De plan rectangulaire, cet édifice de taille modeste ne reçoit sa lumière que d'une fenêtre sud et d'une baie gothique trilobée percée au dépens du pignon est. Le pardon annuel a lieu le premier dimanche de mai, alors qu'en 1940, la chapelle ayant une double attribution tutélaire,  on célébrait deux pardons, l'un pour N.D de Tréguron le premier dimanche de mai et l'autre le deuxième dimanche de juillet en l'honneur de saint Denis, et qu'au XVIIe siècle, on y ajoutait les fêtes de N.D. de la Pitié, N.D. de la Chandeleur, et, quinze jours avant le premier dimanche de Carême, le dimanche de la Sexagésime. 

  Notre-Dame de Tréguron, évoque en premier lieu pour moi le toponyme Tréguron à Gouezec où j'ai découvert la première Vierge allaitante en la chapelle de Tréguron ; et puis cela évoque les autres vierges allaitantes qui étaient aussi souvent intitulées Vierge de Tréguron comme à St Venec. Ici, on traduit ce toponyme par "trois couronnes", et les armes de Plogonnec (d'azur à la fasce d'or, chargée d'un léopard morné de gueules, accompagné en chef de trois couronnes et en pointe de trois mouchetures d'hermine, le tout aussi d'or et posé en fasce), le rappellent. Surtout, on dénomme plutôt ainsi, avec l'orthographe Trégeuren, une Vierge à l'Enfant différente de la statue principale. Mais cette ambiguïté dans la dénomination des statues est quasi constante dans nos sanctuaires bretons, où l'on ne sait jamais (voir  Vierges allaitantes II : Kergoat à Quéméneven, la Vierge.) à quelle Vierge la chapelle est consacrée ou laquelle reçoit la dévotion des fidèles, laquelle porte la dénomination éponyme de la chapelle, entre celle qui trône dans le choeur, celle qu'on porte en procession, celle qui est entourée de plaques de marbres la remerciant des bienfaits de ses grâces, celle qui attend le pèlerin à la fontaine, ou celle qu'entourent les ifs aux chandelles allumées. Et il me semble que cette ambiguïté, loin d'être troublante pour les paroissiens (je ne vois jamais aucun auteur de monographie en souligner l'évidence), relève de ces cryptes de la pensée, ce ces non-dits, non-vus et non-ouïes qui permettent de couvrir d'un voile de silence et de brume la polysémie du monothéisme, la diversité des croyances sous un même Credo, ou l'évolution à travers les siècles des dévotions locales.      Ce qui est sûr, c'est que le toponyme Treguron figure sur la carte de Cassini pour désigner la chapelle de Gouezec, et non ailleurs ; et si on le retrouve comme "hagionyme" dans tous les lieux qui possèdent une vierge allaitante, c'est peut-être que la Vierge allaitante de Tréguron à Gouezec a fait, sous la pression des nourrices, des émules : ici, on aurait dissimulé cet emprunt en le dérivant sur une statue de substitution, et en modifiant la graphie. 

  Ces "trois couronnes" que portent désormais les armoiries de la commune n'ont pas reçu, me semble-t-il, d'explications validées.

   L'intérieur de la chapelle est simple, aux couleurs de Marie avec ses sobres murs blancs et sa voûte lambrissée bleue aux motifs blancs. Mais derrière la clôture de choeur, les deux niches de bois doré encadrant l'humble autel de granit introduisent un luxe digne des deux statues de pierre qu'elles abritent, celle de la Vierge à l'Enfant et celle de saint Denis. On y trouve aussi une pietà de granit, et une photographie encadrée d'une petite statue de Notre-Dame de Trégeuren, en dépot à l'abri des vols : c'est elle qui a l'honneur de figurer, lors de la Troménie de Locronan, dans la station relevant de la chapelle St Denis . Selon M. Dilasser, ce serait une réplique de la petite vierge du retable du rosaire de Locronan.

  

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II. La Vierge allaitante.

   Elle est placée dans une  niche aux quatre colonnes torses coiffées de chapiteaux corinthiens et où grimpe une vigne métaphorique (de l'Eucharistie) avec des grappes généreuses, que picorent des oiseaux et où s'encadre un petit personnage en tenue d' Adam. Elle repose sur un socle mouluré orné d'angelots, et elle est surmontée d'un entablement à denticules sommé de pots à feu et de vases. Cette niche a été restaurée en 2003 par les Ateliers de la Chapelle à Longeron (49).

  C'est une statue de pierre qui présente plusieurs caractéristiques parfaitement typiques du groupe des Vierges allaitantes de Cornouaille : une taille proche de la grandeur nature ; le manteau bleu dont un pan croise mais est rabattu ; la robe rouge, robe de nourrice s'ouvrant en V pour dégager la poitrine ; la coiffure si constante que j'y ai consacré     cet article  Vierges allaitantes : le bandeau de cheveu., consistant en un bandeau qui retient les longs cheveux derrière la nuque tout en dégageant le dessus de la tête, qui n'est pas couverte; front et sourcils épilés ; enfant tenu du coté gauche. Ici, un restaurateur a méconnu le fameux bandeau, à l'origine peint pour figurer un tissu blanc rayé de bandes colorées, et l'a recouvert de la même couleur que la chevelure, ce qui donne l'impression d'un nattage en zig-zag tout-à-fait anachronique.

  Un élément remarquable est qu'elle est assise sur un fauteuil à accoudoir. Ses chaussures  sont bleu-gris. 

 

    Maurice Dilasser, dans Un pays de Cornouaille, Locronan et sa région, Nouvelle Librairie de France, 1979, signale que "pour remédier à la nudité de la Vierge donnant le sein à l'Enfant-Jésus, on a peint sur sa poitrine un gilet jaune et rouge". Mais actuellement (et déjà en 2003 sur les photographies de la restauration de la niche), on ne devine plus que la trace de ce gilet de pudeur, et c'est de très bon coeur et ostenciblement que l'Enfant tête le sein gauche , témoignant ainsi des dimensions prosaïques de son Incarnation, tandis que la Mère presse le sein droit et en présente le mamelon. 

  je n'ai lu aucun témoignage sur le culte que les mères soucieuses d'obtenir du lait pour leur enfant ont du lui rendre, comme ailleurs.

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  Inscription : R : SEZNEC . F : 1682 . 

  On remarque le N rétrograde conjoint avec le E. 

Je lis R SEZNEC Fabricien 1682. 

  Dans l'église paroissiale St Thurien , j'avais lu (Eglise Saint-Thurien à Plogonnec: N rétrograde et mentions de construction.)  l'inscription lapidaire Y. Seznec K(er)adily F(abricien) 1656, j'avais remarqué les mêmes lettres conjointes NE, et j'avais signalé que le manoir de Keradily était la propriété de la famille Seznec. On peut penser qu'un membre de la même honorable famille a été désigné fabricien de St-Denis en 1658. Le manoir est situé à 1,2 km de la chapelle et du lieu-dit Seznec. La carte de Cassini mentionne les deux lieux, avec l'orthographe actuelle. Le manoir, qui a été reconstruit en 1849, est classé sous la rubrique "ferme" sous la référence Mérimée IA00005916.

  On mentionne dans les travaux généalogiques :

  • Guillaume Seznec (Plogonnec 1621- Keradily 1690), Jean et Yves Seznec étant témoin lors du décès.
  • Son fils Yves Seznec ( Plogonnec 1644 -Garlan 1728), témoin du décès Hervé, Yves et René Seznec, et René le Joncour.
  • Son autre fils Jean Seznec (1637-1709)
  • René Seznec, "ménager", fils de Jean (supra), (1671-1757)

 

seznec 5419c

 

Inscription MIRE : R SEZNEC . R

On admire la graphie ornée du premier R ; le N rétrograde et conjoint avec le E.

  Je lis "Messire R Seznec Recteur". En 1682, René Seznec était recteur de Plogonnec (de 1643 à 1697), ayant succédé à Yves Toulguengat que nous allons voir mentionné sur le calvaire. Voir dans l'église St Thurien de Plogonnec l'inscription mentionnant René Seznec ici :  Eglise Saint-Thurien à Plogonnec: N rétrograde et mentions de construction. On retrouve aussi sa mention indirecte en la chapelle de St Pierre sur un bénitier ( "recteur 1644").


 

 

 

 

 

seznec 5440c

 


III. La statue de saint Denis.

    On ignore pourquoi saint Denis, premier évêque légendaire de Paris et patron du monastère chargé par Dagobert de conserver les tombes des rois de France, reçoit ici un culte. On sait que la légende fait de ce Dionysius (qui explique l'orthographe Denys) l'apôtre évangélisateur des Gaules au IIe siècle qui fut décapité lors de son martyr. Cet hiver, en Normandie, à Saint-Denis-le-Vêtu, j'avais admiré sa statue céphalophore dans l'église dédiée à ce saint depuis le XIie siècle. Elle y était accompagnée de celle de saint Éleuthère et de saint Rustique, fidèles compagnons de Denys. J'avais lu la monographie de l'abbé Quenette sur cette église, mais sans y trouver d'explication sur l'origine de ce culte.

   Mais ici, à Seznec, point de saint céphalophore, point de Rustique ou d'Éleuthère,  et le personnage qui nous attend dans sa niche a encore toute sa tête : c'est celle d'un saint-évêque, assez proche du saint Germain de Kerlaz ( Vierges allaitantes IV : Kerlaz, les statues et inscriptions.), bénissant, coiffé de la mitre, et portant sa crosse (très restaurée) par l'intermédiaire du panisellus (ou sudarium, si vous préférez), ce qui est parfaitement inutile puisqu'il porte des gants. 

  Sa chape ou pluvial aux riches orfrois est maintenue par un large fermail portant quatre médaillons d'or formant une croix.


                                      seznec 5431c

   La niche de bois est en tout point semblable à celle de la Virgo lactans, avec les quatre colonnes torses dont une seule, celle de coté, n'est pas ornée de pampre, motif qui s'impose bien-sûr pour notre saint Dionysos. On retrouve les mêmes feuilles d'eau à leur base, les mêmes chapiteaux corinthiens, et les mêmes têtes d'angelots.

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      La première inscription porte les mots MIRE : H : QVEINEC:C:

  On notera que le N est normal, et non rétrograde comme pour l'inscription voisine, ce qui fait tomber un certain nombre d'hypothèses sur la présence de ces N rétrogrades, puisqu'ils sont manifestement executés de la même main.

Le chanoine Pérennes y a lu MIRE : H : QEINEC (Bull Dioc Hist Arch 1940). Je lis "Messire H. Queinec Curé". On sait qu'un prêtre desservait la chapelle jusqu'à la révolution. 

  La famille Le Queinnec est bien établie à Plogonnec, si proche de celle des Seznec qu'en 1713 se célébra le mariage de Guillaume Seznec avec Anne Le Queinnec : parmi les trois fils, Hervé hérita du manoir de Keradily et les deux autres furent prêtres. http://zeustl.free.fr/geneal/catco/pag140.html

  Ou bien, en 1696, Marie Le Queinnec (1674-Plogonnec Trégouré 1703) épousa à Plogonnec Yves Seznec, ménager (1678-1703). http://genea.chapuy.com/fiches/fiche396.htm#f1981

 Je retrouve aussi un Hervé Le Queinnec, né à Plogonnec en 1745, mais qui eut deux enfants. Or l'inscription Messire H. QUEINEC ne peut concerner à mon avis qu'un prêtre, auquel le titre messire est je pense réservé .

 

 

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La seconde inscription porte H :BRA.S : FAb : 1683 :

Je lis "H (Le) Bras Fabricien 1683." 

 

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  Sous l'inscription S . DENYS, on peut lire dans la partie verte qui encadre la tête de l'ange l'inscription JAQ PERENNES. 

  Un Jacques Perennes est né le 22 octobre 1645 à Plogonnec et y est décédé le 2 juin 1710 (http://froux.pagesperso-orange.fr/Roux1HTML/fiches/fiche128.htm) . Il épousa Jeanne Le Poupon en 1665.


IV. La Pietà.

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V. Le calvaire.

  C'est une oeuvre en kersanton de Roland Doré. Au centre, sous la colombe de l'Esprit-Saint, Le Christ en croix sous le titulus INRI voit son sang recueilli par trois anges aptères : l'un reçoit dans son calice le sang de la plaie du coté droit, l'autre celui de la main gauche, le troisième celui des pieds. Les bras de la croix se terminent en fleurons-boules godronnées.

  Il est encadré par deux statues géminées : face à l'ouest, la Vierge figée dans sa douleur par les lourds plis de son manteau, et saint Jean, imberbe comme il se doit, les mains croisées sur la poitrine pour exprimer sa peine ineffable. 

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  Les croisillons à culots portent les inscriptions MISSIRE : G / TOVLGVEN(G)AT RECTEVR POVR : LORS , et du coté est M F SEZNEC 1641.

  Je lis "Messire Guillaume Toulguengat Recteur pour lors  SEZNEC  1641". Guillaume Toulguengat fut recteur de Plogonnec de 1624 à 1642 , suivi de René Seznec.

 Le chanoine Perennes y a lu "Yves (sic) Toulguengat recteur pour lors" et "Seznec 1648 (?)"

       (Bull. Dioc. Hist. Arch. 1940). Le site Topic Topos lit la date de 1641. 

  

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  LE Verso deu calvaire :

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Du coté est, on voit le Christ au liens, au centre, encadré de deux "évêques" dont l'un pourrait être, en toute logique, saint Denis. Celui qui est à la gauche du Christ porte une croix et nion une crosse d'évêque ce qui est singulier. Je note aussi que les "mitres" sont presque des barrettes de clerc.

                         seznec 6076c

 

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L'Atlas des croix et calvaires du Finistère d'Y.P. Castel lit au verso "M F. SEZNEC CHAPALAIN 1641". Mais je lis pour ma part M : R : SENEEC 1641 CHAPALAIN . Il s'agit très vraisemblablement du patronyme R(ené) Seznec, où l'artiste a oublié le Z, et, troublé par le NE conjoint, a redoublé le E. Seznec et Chapalain sont sans-doute les fabriciens, car il est peu probable que le recteur René Seznec est fait graver son nom sur les deux faces des croisillons.

 

Le socle à pans  du calvaire porte une inscription difficilement lisible en lumière rasante, mais voici ce qui a été déchiffré : MORS FIT VITA ITERUM VICTRIX ... CORNIC; Je n'ai pas trouvé la traduction (littéralement "La mort - est- vie - encore - victorieux ").

 

DSCN4602.JPG

V. Le clocher et la cloche.

  A l'église paroissiale de Plogonnec Église Saint-Thurien à Plogonnec II : une inscription du tonnerre!. , j'avais étudié l'inscription conjuratoire du porche, invoquant saint Thurien dans ses pouvoirs de protection de la foudre. Mais à Seznec, on ne prit même pas la protection de faire pousser de la jubarbe ou de prier sainte Barbe, et ce qui devait arriver arriva : dans la nuit du 30 novembre 1937, le clocher fut découronné par la foudre. Il ne fut pas réédifié, et resta réduit à sa base et à la chambre des cloches, mais, récemment, on remplaça le vieux "maout" après qu'une paroissienne, un jour de pardon, ait été frolée par une pièce tombée du reste de clocher, et avant que la cloche ne se retrouve, comme à Ploeven, sur le plancher des vaches. Car lors de ma visite, j'ai appris qu'on désignait par le terme breton de "maout" (le bélier) ce fort madrier qui maintient la cloche.

  J'apprends aussi lors de cette visite qu'au XXe siècle, pour protéger les sanctuaires de la foudre, on plaçait au sommet une pastille de radium, et que la plupart y sont encore... Est-ce possible ?

  Je découvre alors qu'il s'agit du "paratonnerre radioactif de la société Helita à pastille d'americium 241 ou de radium 226", parafoudres spécial clocher" installés dans les années 1940 ( de 1914 à ...1987, j'hallucine) notamment au dessus (en calotte) et sur les extrémités du coq-girouette, son jabot et sa queue. Tous les renseignements ici : http://www.paratonnerres-radioactifs.fr/?page_id=1454/

 

  La cloche porte l'inscription que je déchiffre partiellement ainsi :

MARIE-YVONNE, DEDIEE A ST-DENIS  EN (PLOG)ONNEC/

  Mr J.F. LE BRAS RECTEUR. PARRAIN YVES LOUBOUTIN ...KER(A)DILY-VRAZ /

MARRAINE MARIE-RENEE ST ...DE SEZNEC. /

C. LORIT FONDEUR A QUIMPER. 1891.

  On se souvient que Guillaume Louboutin et Marie-Jeanne Seznec ont rétabli le manoir de Keradily en 1845. Ce couple eut deux enfants, Marie-Jeanne Louboutin (1850-1891) et Yves Louboutin (1861-.) Le parrain de cette cloche est donc vraisemblablement  ce dernier, demeurant à Keradily et qui aurait 30 ans lors du baptème de cette cloche..  Voir les généalogies suivantes : http://gw3.geneanet.org/nhenaff?lang=fr;p=yves;n=louboutin;oc=4

et la généalogie SEZNEC icihttp://gw3.geneanet.org/nlegrand?lang=fr&m=N&v=SEZNEC

 


 Jean-François Le Bras fut recteur  de 1886 à 1896. 

Charles Lorit était fondeur rue de Brest à Quimper.

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VI. Les vitraux.

  L'association souhaitait initialement des vitraux figuratifs représentant par exemple le saint patron, mais cela n'était pas du goût de la Commission d'Art Sacré et de Maurice Dilasser qui souhaitait faire évoluer les mentalités dans la mouvance qu'il avait initié en confiant des travaux aux artistes  de haut renom ( cf  Les vitraux de Manessier à Locronan, chapelle de Bonne-Nouvelle. et  Les vitraux de l'église Saint-Louis de Brest : 2) commentaires.

       Ce qui est en place actuellement a été réalisé par Alain Grall, de Guengat, en 1981.

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Une fontaine de dévotion est signalée en 1940 par le chanoine Pérennès "à 300 mètres Sud-Ouest de la chapelle.

  Source : BDHA 1940 p. 151 http://catholique-quimper.cef.fr/opac/doc_num.php?explnum_id=61


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Published by jean-yves cordier

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  • : Le blog de jean-yves cordier
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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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