Église Saint-Pierre en Plonevez-du-Faou :
les sablières.
I. Les armoiries et éléments historiques :
1. Le blason de Plonevez du Faou.
Il associe un rameau de chêne et une branche de hètre autour du lion du Porzay, surmonté de ce qui serait les armes de la famille Le Forestier de Kerazaen (qui sont de sable à trois bandes fuselées d'argent). La devise de la commune, Kaled evel an dero, euun e giz ar fao, "Solide comme le chêne, droit (ou franc) comme le hêtre", explique une partie du blason.
J'ai plaisir à le blasonner comme un hérault d'arme : D'or au tourteau de gueules chargé d'un lion léopardé de champ, accompagné à dextre d'un rameau de chêne et à senestre d'un rameau de hêtre, le tout de sinople, fruité aussi d'or, leurs tiges passées en sautoir, au chef de sable chargé de sept fusées d'argent, la quatrième surchargée d'une moucheture d'hermine aussi de sable Ouf !
2. Le blason pontifical
Il s'agit des armoiries du pape Pie XII (1939-1958), dont le long pontificat englobe la période de la première restauration des sablières en 1947 (cf infra)
3. Jean-Louis Seznec, recteur 1947 / A. Faucon-Dumont, Peintre, Pleyben
4. Mrs Fily, recteur Mars 1980 / Entreprise Grison Plonevez du Faou.
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6. Armoiries de la Marche , sr de Bodriec, de Poulforn et de Quistinic en Locqueffret
de gueules au chef d'argent.
Présentes sur la maîtresse-vitre de St-Herbot à Plonevez-du-Faou.
Information sur cette famille sur le site grandterrier : link
7. Armoiries de la famille de Berrien
d'argent à trois jumelles de gueules en franc canton d'or chargé d'un lion de sable
Présentes aussi sur le vitrail de St-Herbot en Plonevez-du-Faou, ou sur celui de la chapelle de Lannelec en Pleyben, ou de l'église de Brennilis.
8. Armoiries de la famille de Rusquec
d'or à un chef d'azur, chargé de trois pommes de pin de gueules.
que l'on retrouve aussi sur la maîtresse-vitre de St-Herbot.
9. ??
II. Les têtes.
On trouve des visages semblables en les églises voisines de Collorec et de Chateauneuf, deux anciennes trèves de Plonevez. Les premières femmes aux pommettes bien roses et aux lèvres fardées me semblent coiffées selon la mode de la deuxième moitié du XVIe siècle, avec la raie médiane et les cheveux ramassés sur les tempes en deux volumes qui a valu à cette façon le nom de coiffure en raquette. Puis viennent (je suis parti du milieu du bas-coté sud, progressant vers le fond de la nef, puis revenant par l'allée centrale jusqu'à la croisée du transept) des hommes coiffés de béret et des femmes qui ont passé un déguisement de mouton, et enfin des dames du temps jadis en coiffe courte ou mi-courte. Nous terminons en musique avec un joueur de trompe (ou d'olifant).