La chenille de Depressaria daucella ([Denis & Schiffermuller], 1775).
Petite chenille gris foncée et orange à points blancs très abondante sur certaines inflorescences.
Ancienne gare, Crozon, 20 mai 2014.
C'est la chenille d'un elachistidae ou Oecophoridae de 21 à 24 mm de long particulièrement momôche méchante comme une teigne (Denis et Schiffermuller l'avaient nommé Tinea daucella) et dépourvu d'intérêt ; seule la chenille est plaisante à voir, et lorsqu'on la voit abonder sur les tiges et les ombelles des oenanthes safranées du bord d'un fossé, on souhaite bien apprendre son petit nom. Voilà, c'est fait.
Mais son intérêt ne s'arrête pas là, et le site aramel.free.fr peut vous apprendre comment elle pénêtre dans les tiges creuses pour sa nymphose.
Son nom lui vient de Daucus carota, la carotte sauvage qui n'est nullement la plante-hôte de notre bestiole. Il est préférable de ne pas confondre la carotte sauvage et l'Oenanthe safranée, qui peut "tuer une vache en une heure".
Gratitude : au site european-lepidopteres.fr qui m'a permis d'identifier mademoiselle après une heure de recherche dans mes bouquins.