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28 août 2019 3 28 /08 /août /2019 19:01

La cloche de l'église Notre-Dame de Béhuard offerte par Louis XI vers 1472.

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Voir :

 

 

Voir dans ce blog, sur les cloches :

 

 

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PRÉSENTATION.

Béhuard doit sa singularité à ce qu'elle est la seule commune dont le territoire est celui d'une île de la Loire, et à ce qu'elle voit ainsi son accès menacé par la survenue des crues. Cette situation explique que  Notre-Dame de Béhuard soit depuis longtemps  l'objet d'un pèlerinage des marins et des bateliers, ... et sans doute que ce soit elle que le jeune Louis XI ait invoqué alors qu'il était victime d'un naufrage en traversant un fleuve.

Cartographie IGN actuelle :

https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-0.636874&y=47.378683&z=14&layer1=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&mode=doubleMap

Cartographie ancienne (Cassini et Etat-Major) :

https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-0.649835&y=47.377754&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.CASSINI&mode=doubleMap
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L'église est ancrée sur un socle rocheux apparent à l'intérieur.

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Église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

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Si les cloches médiévales sont rares en Bretagne (au nombre de 2 en Finistère  — à Pencran et Quimper —, de 6 en Côtes d'Armor,  de 2 en Ille-et-Vilaine, de 3 dans le Morbihan ) , elles ne sont pas non plus répandues dans le reste de la France (près de 500, dont  7 en Maine-et-Loire) : c'est ce qui justifie l'intérêt que j'ai porté à celle de Béhuard (Maine-et-Loire).

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DESCRIPTION.

Cette cloche du XVe siècle  est suspendue à un support en fer forgé (XXe siècle) à gauche du chœur. Une ficelle est accrochée au battant.

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copyright cliché mbzt sur Wikipédia.

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Elle date du XVe siècle, et puisqu'on dit qu'elle a été offerte par Louis XI, elle est alors datée entre 1469 et 1472.

Les six anses  sont décorées de stries ou godrons obliques sur la partie horizontale et la partie supérieure.

Le diamètre à la base est de 33 cm, le diamètre en couronne de 17,3 cm, et la hauteur est de 29,5 cm. (T. Gonon) 

La pince est droite, peu nette.

Elle porte deux décors (médaillons rectangulaires): une Vierge à l'Enfant avec 2 saints et un Christ en croix entre la Vierge et Marie Madeleine.

L'inscription AVE MARIA en lettres gothiques est encadrée par la croix d'Anjou à double traverse et par le deux-points en S. Elle est placée sous deux cordons et au dessus de trois cordons, juste au dessus du cerveau. Elle s'inscrit Ave mAria, avec deux A majuscules. Le fût des lettres minuscules est droit, avec un empattement oblique.

La note principale est le Do dièse 7.

De nombreux documents, non spécialisés, la décrivent faite à moitié de bronze et à moitié d'argent.

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Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

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Le don de cette cloche par Louis XI.

 

L'île de Béhuard est évangélisée au Ve siècle par l'évêque d'Angers Maurille, pourchassant les dieux païens, abattant leurs temples et prêchant le culte de Notre-Dame. Au milieu du XIe siècle, l'île est donnée en fief au chevalier Buhard qui y installe sa maison et une chapelle. Au XVe siècle, les pèlerins y sont nombreux. L'église, dédiée à Notre Dame, la Vierge Marie, est construite sur un rocher à cette époque et le sanctuaire est l'objet de la dévotion des marins et bateliers de la Loire qui s'y rendent en pèlerinage.

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Le mécénat de Louis XI

Le roi Louis XI (1461-1483), sauvé de la noyade à l'âge de 20 ans au passage de la Charente, fit le vœu de la construire.  Il y vint en pèlerinage sans doute dès 1462 à son passage à Angers et certainement en 1470 et y offrit force « cierges d'or et d'argent ». Il y revint en 1472 et en 1474. C'est de cette époque que date la reconstruction de l'édifice actuel. Louis XI fit un nouveau pèlerinage en 1478, un dernier en 1480. La maladie qui l'entreprit alors redoubla ses largesses aux églises. Par acte de mars 1481 il fit acheter la propriété de l'île aux moines, puis dans le dessein d'ériger la chapelle en paroisse, il y institua un Chapitre royal, composé d'un doyen, de six chanoines, de six chapelains et de trois chantres, à l'entretien desquels il affecta les revenus de la paroisse et de la seigneurie de Denée et du droit de Trépas de Loire, qui se percevait aux Ponts-de-Cé.

 

"En Juillet 1474 il se rendît à Paris, où il ne resta qu'un jour ; il alla à notre Dame faire ses priéres
devant l'Autel de la Vierge, & le lendemain il partit pour Amboise. Il prit ce tems de loisir pour aller en pélérinage à Notre-Dame de Béhuard en Anjou, y accomplir un vœu qu'il avoit fait trente-deux ans auparavant, n'étant que Dauphin. Il alloit pour lors accompagné du Comte du Maine son oncle, & de Valois, Ecuyer du Comte, pour joindre le feu Roi qui marchoit au secours de Tartas. S'étant embarqués pour passer la Douze, le bateau fut renversé par un coup de vent, tous trois tombèrent dans l'eau. Le péril fut extrême, le Dauphin prêt de se noyer fit son vœu à la Sainte Vierge de Béhuard. Echappé de ce danger, il crut toujours être redevable de la vie à l'intercession de la Mere de Dieu. Le Roi fit son offrande à la Vierge, & accorda des privilèges au Chapitre qui en jouit encore." (page 385)

En 1476 : "L'esprit du Roi étant assez tranquille, il s'amusa à son ordinaire à faire divers petits voyages promenade au voisinage de Tours dans les maisons et dans les petites villes délicieuses de cette Province, jardin de la France, & dont le Roi croyait que l'air lui était salutaire. II allait quelquefois voir à Amboise la Reine & le Dauphin , quoique la Reine lui fût assez indifférente & qu'il ne prît aucun soin de l'éducation du jeune Prince, du moins autant qu'il convenait à l'héritier de fa Couronne. II alla en pèlerinage à Notre - Dame de Béhuard en Poitou y rendre grâces à Dieu du bon succès de son voyage de Lyon, c'est-à-dire des adversités du Duc de Bourgogne."

En 1478

"Il passa quelque temps à Vendôme, et au delà alla encore en pèlerinage à Notre-Dame de Behuard en Poitou.Cet amour de la vie lui arrachait beaucoup de libéralités pieuses."

Le don de "la cloche de la paix".

C’est, selon la tradition, la dernière des cloches offerte au sanctuaire par Louis XI. Cette cloche est dite « cloche de la Paix » en référence à une requête  de Louis XI instituant de prier pour la paix par trois Ave Maria à l’Angélus de midi. 

http://sanctuaire-behuard.fr/2014/09/20/patrimoine-et-cloche-de-la-paix/

On déduit de ces données que la cloche date entre 1469 à 1472. Je n'ai pas trouvé le document attestant le don de cette cloche.

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Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

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L'inscription AVE MARIA en lettres gothiques est encadrée par la croix d'Anjou à double traverse et par le deux-points en S.

La croix d'Anjou a été introduite par René II d'Anjou, petit-fils du Roi René en Lorraine, aujourd'hui connue comme "croix de Lorraine"

"En 1241, Jean d'Alluye contribue à la défense de la Crète, pour le récompenser l'évêque Thomas de Crète lui donne des parcelles de la Croix, assemblés en forme de croix à double traverses. De par leur  volume, ces fragments de la Vraie Croix sont les deuxièmes de France, après ceux de la Sainte Chapelle et les onzièmes de toute la Chrétienté.

Rentré en France, Jean d'Alluye offre la relique à l'abbaye cistercienne de la Boissière, à Denezé sous le Lude.

 Pendant la guerre de Cent ans, la croix est mise sous la protection de duc d'Anjou. Le 12 juillet 1359, Louis 1er l'expose dans la chapelle du château d'Angers.

Les années passent, Charles V fait décorer la croix par ses orfèvres. Sur chaque face, ils placent un Christ en or surmonté d'un médaillon: une colombe et un agneau. Le sommet et les extrémités des traverses sont ornés de pierres précieuses.

On retrouve l'image de cette croix sur la tapisserie de l'Apocalypse.

René duc d'Anjou adopta la croix à double travers sur ses armes et ses monnaies.

René II, la plaça sur sa bannière. Vainqueur de Charles le Téméraire, il la donna pour emblème à son duché de Lorraine.

C'est ainsi que la Croix d'Anjou est devenue la croix de Lorraine."  

http://quercus49.over-blog.fr/article-bauge-ou-comment-la-croix-d-anjou-est-devenue-lorraine-61006872.html

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Or, René d'Anjou est l'oncle maternel de Louis XI. Il aurait offert une cloche en 1469 à Sainte-Marthe de Tarascon  qui porterait ses armes (pourtant, cette cloche encore visible, et décrite par T. Gonon,  porterait  celles de la collégiale )

https://books.openedition.org/pup/6052?lang=fr

http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2002/gonon_t/pdfAmont/gonon_t_corpus.pdf

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Voir aussi la cloche de Notre-Dame de Blou, de 1463, pesant près d'une tonne, et de 110 cm de diamètre à la base. Il s'agirait d'une commande du roi Louis XI pour la Collégiale d'Angers, aux six anses décorées de têtes de lion. Son inscription dit :  + S MARTINUS S XPICTUS VINCIT XPICTUS REGNAT XPRICTUS IMPERAT FAIT LAN MIL CCCC LXIII PECANT DEUX MILLES LIVRES. Son décor est une Vierge à l'Enfant et les armes de France. Elle sonne en Fa dièse 5.

https://www.youtube.com/watch?v=wlVogsonIhI

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Louis XI offrit aussi une cloche à l'église de Saint-Aignan d'Orléans en 1466.

On conclue en remarquant que cette cloche ne porte pas les armes du roi (comme celle de Blou), mais celles de René d'Anjou.

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Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

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Pratique de sonnerie  et pratique liturgique (campanologie).

https://books.google.fr/books?id=b1Fo2EiLNmwC&pg=PA242&dq=cloche+%22louis+XI%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjZzJnR7aXkAhVR-YUKHY4cBrEQ6AEISDAF#v=onepage&q=cloche%20%22louis%20XI%22&f=false

L'Ave Maria est lié au tintement des cloches.

Cette prière est la salutation de l'ange Gabriel à Marie : Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum. Benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui, Jesus. (Luc I:28-42)

Au Concile de Clermont (1095), le pape Urbain II demande que les cloches des cathédrales et églises de la chrétienté soient tintées le matin et le soir, afin que les prières soient faites à la Vierge pour le succès de la première croisade. Après la première croisade, une seule ville continua de pratiquer l'angélus : il s'agissait de Saintes, capitale du comté de Saintonge.

 

a) L'Ave Maria du soir dès le XIIe et XIIIe siècle. Le culte marial d'origine franciscaine.

La coutume s’était établie de réciter trois Ave Maria après l’office du soir dans les monastères franciscains, après la récitation des complies encouragée par saint Antoine de Padoue (1195-1231). Puis saint Bonaventure en 1269 recommanda aux fidèles de suivre cet exemple et  d’emblée la prière fut associée au tintement de la cloche : trois séries de trois coups, espacées pour laisser le temps de réciter chaque verset et chaque Ave Maria, suivies d’une sonnerie à la volée.

b) L'Ave Maria du matin au XIVe siècle, associe le culte christique au culte marial.

En France, en 1368, eut lieu à Lavaur (Tarn) un concile qui réunit treize évêques et fut présidé par Geoffroi de Vairolles, archevêque de Narbonne. On y prescrivit de réciter chaque matin cinq Pater en mémoire des Cinq Plaies du Christ et sept Ave pour rappeler les Sept Douleurs de Marie.

c) L'Ave Maria du midi est lié à Louis XI en 1472 et la mention de la Paix.

Par un édit du 1er mai 1472,  Louis XI ,  venu plusieurs fois à Saintes, demande qu'entre les sonneries du matin et du soir, une autre sonnerie ait lieu à midi afin de prier la Vierge pour implorer la paix du royaume. Il ordonna qu'on sonnât tous les jours la cloche à midi, qu'alors tout le monde mit un genou en terre et recitât trois fois l'Ave Maria, ou "salutation  angélique". Il demande qu'à cette heure-là l'intention de prières soit la paix. Aussi appelle-t-on l'Angélus de midi : " l'Ave Maria de la paix ". 

Le Pape  Sixte IV, à la prière de ce Roi  accorda en 1475 (ou le 6 janvier 1576)  trois cents jours d'Indulgence à tous les fidèles qui, aux trois coups de la cloche, diraient trois fois par jour à genoux 3 Ave Maria, pour la conservation de la personne du Roi & de son Royaume. Le pape Alexandre VI renouvellera cela en 1500.

d) L'Angelus.

Les 3 Ave Maria, précédés de la formule Angelus Dómini nuntiávit Maríae, « l’Ange du Seigneur annonça à Marie », constitue "l'Angelus". Il est récité et sonné par les cloches trois fois par jour pour rythmer les temps de travail et du repas de midi, à des horaires variables (six ou sept heures / midi / dix-huit ou dix-neuf heures). Il se sonne par trois séries de trois tintements (espacées le temps de réciter le verset ou l'Ave) suivis d'une pleine volée ou d'un cantique

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Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

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Le médaillon de la Vierge.

C'est pour moi la partie la plus intéressante, car la diffusion de l'image en ligne peut permettre soit d'en trouver la source (médaille, enluminure, etc.) soit de la rapprocher de celui  d'une autre cloche, et d'en affiner l'interprétation (identification des deux saints).

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Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

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Le seul des deux médaillons accessible à mon objectif est celui de la Vierge.

Il ne manque pas d'intérêt. Sous une niche gothique à trois loges à  gables, la Vierge à l'Enfant est nimbée et (semble-t-il) couronnée, la tête légèrement inclinée à gauche, le corps déhanchée, vêtue d'un manteau et d'une robe aux plis soit obliques (partie supérieure et moyenne) soit tubulaire (partie basse). L'Enfant, nimbé,  est droit, les deux jambes pendantes et non soutenues par sa Mère.

Les monogrammes christique et marial  IHS et M, tous les deux convenablement tildés, entourent la tête de Marie.

Deux saints (ils sont nimbés) prennent place de part et d'autre de la Vierge, tenant chacun un cierge et vêtus d'un habit monastique qu'une ceinture incite à attribuer aux Franciscains. S'agit-il de saint François et de saint Bonaventure ?

Il faut rappeler que parmi les 8 enfants de Louis XI, deux ont reçu le prénom de François. 

Il faut évoquer deux personnages, Jeanne de France (1464-1505), et Gilbert Nicolas (146-/1532), ou "Gabriel de l'Ave Maria. Bien qu'ils aient été adultes à une date a priori  postérieure à la date de la cloche, ils montrent l'attachement de la famille royale à l'Ordre des Franciscains :

Sainte Jeanne de France (1464-1505), fille du roi Louis XI et de la reine Charlotte de Savoie,fut élevée par  François de Linières. Elle a vécu à une époque marquée par un grand souci de réforme et par la figure emblématique de saint François d’Assise.

Elle a 7 ans lorsqu' en 1471, Louis XI institue dans tout son royaume la récitation de l’Ave Maria pour la paix. Jeanne appréciait cette prière, elle qui avait une affection particulière pour la Vierge Marie, mère de Jésus Christ. Elle écrira plus tard dans les statuts de l’ordre qu’elle fondera, que c’est cette année-là qu’elle reçut une prédiction de Marie : « Avant ta mort, tu fonderas une religion en mon honneur. (Wikipédia)

Mariée à Louis d’Orléans en 1476, celui-ci, devenu le roi Louis XII en 1498, la répudie pour raison d’Etat.

 Devenue duchesse de Berry, elle fonde, avec l’aide de son confesseur franciscain, le bienheureux Gabriel-Maria, l’Ordre de l'Annonciade de la Vierge Marie dont elle avait eu l’intuition en son enfance, alors qu’elle priait la Vierge qui lui aurait dit : “Avant ta mort, tu fonderas un ordre religieux en mon honneur…” Sa bonté, son souci des pauvres, son grand amour de la Vierge Marie ont marqué ceux et celles qui l’ont côtoyée. Elle meurt saintement à Bourges le 4 février 1505. Rapidement son culte se répand. Béatifiée en 1742, elle est canonisée par Pie XII en 1950.

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Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

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Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

Cloche du XVe siècle de l'intérieur de l'église Notre-Dame de Béhuard. Photographie lavieb-aile août 2019.

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Entendre la cloche de Béhuard : 

https://www.youtube.com/watch?v=kG8BtyeaPEY

(ou sur la thèse de T. Gonon)

http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2002/gonon_t#p=225&a=TH.back.6

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Published by jean-yves cordier - dans cloches

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  • : Le blog de jean-yves cordier
  • : 1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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