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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 22:04

Zoonymie (étude du nom) de l'  Hespérie des Potentilles , Pyrgus armoricanus (Oberthür, 1910).

 

La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique  qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).

 

Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.

 

Résumé. 

 

— Pyrgi Hübner, [1819] pluriel du latin Pyrgus. Dès 1695 avec Petiver, le maillage en damier des ailes a conduit à créer le nom de Fritillary, et depuis le "Fritillarius" de Poda en 1761, les espèces proches du papilio malvae  avec ses taches blanches comme des dès à jouer sur le fond brun sombre ont incité les auteurs à rivaliser dans le développement de la métaphore du jeu de dé : "Fritillum" de Denis & Schiffermüller en 1775 (fritillus : "table de jeu de dame ou cornet de dès"), "Orcus" de Cramer en 1782 (orca : "cornet à dès en tour"), "Tessellum" de Hübner 1803 (tessela : "cube de mosaïque taillé en dès"), "Alveus" de Hübner (Pyrgus alveus) 1803 ou "Alveolus" de Hübner 1803 (alveus, "table de jeu, damier" et alveolus: diminutif de alveus), jusqu'au nom de genre qui les rassemble tous, Pyrgi , de pyrgus : "cornet à dès en forme de petite tour, dont l'intérieur crénelé impose aux dès des cascades s'opposant aux tricheries".

 

— armoricanus (Oberthür, 1910) : "armoricain", "d'Armorique", figure littéraire employée ici pour désigner la Bretagne, Charles Oberthür ayant lui-même précisé qu'"il  a donné à ce Syrichtus (Hesperia) le nom d'armoricanus non pas qu'il soit spécial à l'ancienne Armorique, mais parce que, en Bretagne, armoricanus existe seule et sans mélange avec une autre forme, ce qui n'est pas le cas dans les autres pays où il y a des transitions quelquefois bien difficiles à attribuer à une race plutôt qu'à une autre" (Faune armoricaine 1910-1921 p. 253). Oberthür écrit aussi dans sa description originale :" se trouve aux environs de Rennes [la localité-type] dans les prés et dans les pâtures [...] et n'est pas rare sur les pelouses des parcs et des grands jardins". L' imprimeur  François-Charles Oberthür, père de Charles, avait doté  Rennes en 1863 d'un Parc de près de trois hectares dessiné par Bühler.

 

— "L'Hespérie Fritillaire" Godart 1822, nommée selon le papilio Fritillum de Fabricius, est citée par Oberthür comme la description qui a précédé la sienne (mais dans une confusion complexe des identifications des espèces). Gérard Luquet a nommé l'espèce d'Oberthür "l'Hespérie des Potentilles" Luquet 1986, laissant aux anglais le soin de rendre hommage à l'entomologiste breton par leur "Oberthür's Grizzled Skipper".

 

 

 

 

 

                     Nom scientifique.

 

 

 I.  Famille, Sous-famille, Tribu.

1°) Super-famille des Papilionoidea Latreille, 1802

2°) Famille des Hesperiidae Latreille, 1809 : [Hespéries ou Hespériides]  

  • Sous-famille des Pyrginae Burmeister, 1878 : [Pyrgines, Hespéries noires]
  • Sous-famille des Heteropterinae Aurivillius, 1925
  • Sous-famille des Hesperiinae Latreille, 1809 : [Hespériines, Hespéries fauves]

3°) Sous-famille des Pyrginae Burmeister, 1878 : [Pyrgines, Hespéries noires]

  • Tribu des Erynnini Brues & Carpenter, 1932
  • Tribu des Pyrgini Burmeister, 1878
  • Tribu des Carcharodini Verity, 1940

4°) Tribu des Pyrgini Burmeister, 1878

— Genre Pyrgus Hübner, [1819]


2. Nom de genre :  Pyrgus Hübner [1819]

 

a) Description originale : 

  Jacob Hübner, Verzeichniß bekannter Schmettlinge., Augsburg ; Verfasser, 1816-1826 [1819],2,  page 109

 — Description :

 Familia E : Gemeine, Vulgares. Die Flügel schwarz, voll heller fleckgen.

1. Pyrgen, Pyrgi. Alle Flügel würflig weiß gefleckt ; die Senken unten weiß, färbig bandirt.


1169. Pyrgus Syrichtus Fabr. Syst. Pap. 394.  Orcus Cram. 334. J.

1170. P. Oilus Linn. Syst. Pap. 269. Tartarus Hübn. Pap. 716. 717.

1171. P. Orcus Cram.334.r.l ;

1172. P. Sidae Esp. Pap. 90.3.Hübn . Pap. 468

1173. P. Tesselum Hübn. Pap. 469 470.

1174. P. Carthami. Alveus Hübn. Pap. 461-463.

1175. P. Frittilum Schiff. Verz. Pap. A.3.  Malvae Linn. Syst. Nat. Pap. 267. Hübn. Pap. 464. 465. 506.

1176. P. Alveolus. Malvae Esp. Pap. 36.5. Hübn. Pap. 466.467.

1177. P. Sertorius. Sao Bergst. Nom. 40. 8. 9. Hübn. Pap. 471.472.

1178 . P. Vindex Cram. 353.G.H. 

 

 

— Type spécifique: sélectionné par Westwood en 1841 :  Papilio alveolus Hübner, [1803]=Papilio malvae Linnaeus, 1758.

 

 — ICZN 1954. Opinion 278. Addition to the Official List of Generic Names in Zoology of the names of ten genera of the Sub-order Rhopalocera of the Order Lepidoptera (Class Insecta) species of which were cited in the Tentamen, prepared by Jacob Hübner, which is believed to have been distributed to correspondents in 1806, a leaflet rejected in Opinion 97.Opinions and declarations rendered by the International Commission on Zoological Nomenclature, 6(10): 135-178. page 139.

— Ce genre renferme en France les espèces suivantes

 

  • Pyrgus malvae (Linnaeus, 1758) Hespérie de l’Ormière  
  • Pyrgus malvoides (Elwes & Edwards, 1897)  Hespérie de l’Aigremoine. 
  • Pyrgus armoricanus (Oberthür, 1910)  Hespérie des Potentilles. 
  • Pyrgus alveus (Hübner, [1803])  Hespérie du Faux-Buis.
  • Pyrgus alveus alveus (Hübner, [1803]).
  • Pyrgus alveus accretus (Verity, 1925).
  • Pyrgus warrenensis (Verity, 1928)  L’Hespérie rhétique.
  • Pyrgus bellieri (Oberthür, 1910)  Hespérie des Hélianthèmes. 
  • Pyrgus serratulae (Rambur, [1839])  Hespérie de l’Alchémille.
  • Pyrgus carlinae (Rambur, [1839]) Hespérie de la Parcinière.
  • Pyrgus cirsii (Rambur, [1839])  Hespérie des Cirses.
  • Pyrgus onopordi (Rambur, [1839]) Hespérie de la Malope.
  • Pyrgus carthami (Hübner, [1813])  Hespérie du Carthame.
  • Pyrgus sidae (Esper, 1784)  Hespérie du Sida.
  • Pyrgus sidae occiduus (Verity, 1925).
  • Pyrgus andromedae (Wallengren, 1853)  Hespérie des frimas.
  • Pyrgus cacaliae (Rambur, [1839])  Hespérie du Pas-d’âne.

 

b) Origine et signification du nom Pyrgus selon divers auteurs.

 

— L. Glaser (1887) page 310 :

"πὐργος, lat. fritillum, Würfelbecher " 

— Arnold Spuler ( 1908) page 75 :

"πὐργος  Turm, auch griech. Ortsname."

"Πὐργος Tour, également grec. Toponyme."

— August Janssen (1980) page 45 :

"purgos = wachttoren, vandaar overdrachtelijk : beschermer."

"Purgos = tour de guet, d'où métaphoriquement: protecteur."

—A. Maitland Emmet (1991) page 145 :

"πὐργος  (purgos), a tower on a wall, a battlement ; presumably from the chequered terminal cilia ; cf Charcorodus, named by Hübner in the same work. Macleod's derivation from Pyrgi, a town in the Peloponnesus, is unlikely ; none of Hübner's generic names is certainly geographical."  

"πὐργος (purgos), une tour sur un mur, un rempart, probablement allusion à la frange à damier; cf Charcorodus, nommé par Hübner dans le même ouvrage. Macleod le fait dériver de Pyrgi, une ville dans le Péloponnèse, ce qui est peu probable : aucun des  noms génériques de Hübner n'est à coup sûrgéographique. "

— Hans-A. Hürter (1998) page 420 :

        Hürter cite d'abord Pauly :

"Mit unrecht hat man mit dem Fritillus [dem Würfelbecher], den Pyrgusidentifiziert....Der Pyrgus ist eine auf der Spieltafel stehende, vielleicht befestigte Vorrichtung in Form eines kleinen Turmes ; in diesen werden die Würfel oben hineingeworfen ; sie rollen in ihm über mehrere Stufen hinab, um noch oberhalb des Alveus aus einer seitlichen Öffnung hervorzutreten und über eine dieser öffnung vorgelegte Treppe oder schiefe Ebene auf den Alveus herabzurollen." (Pauly, 13, Halbbd.,1910, page 108)

 

A rebours le Pyrgus a ont été identifié avec le Fritillus [cornet de dés]. Le Pyrgus est  dispositif  dressé sur ​​le plateau de jeu, peut-être fixé sous la forme d'une petite tour; dans ceux-ci, les dés sont jetés jusqu'à ce qu'ils roulent vers le bas sur plusieurs étapes avant d' émerger au-dessus de l' "Alvéus" (orifice ?) d'une ouverture latérale et rouler présenté par l'un de ces escaliers d'ouverture ou plan incliné sur le alvéus. (Traduction grossière que je ne tente pas d'améliorer puisque je propose d'autres descriptions française [Encyclopédie] de ce Pyrgus)

Deutung : Hier hat Glaser sicher die zutreffende Bedeutung von πὐργος   angegeben. Daß Hübner bei der Wahl des Gattungsnamens an den begriff "Turm, Burg, Stadtmauer" dachte, darf man wohl nicht annehmen. Viel eher ist in diesem Falle eine Beziehung zum Flügelmuster der zugehörigen Arten zu erkennen, einem Muster, das einem karierten oder gewürfelten Tuch âhnlich sieht. Tatsächlich gleichen die mitteleuropaïschen Pyrgus-Arten einander im Grundmuster der Flügelzeichnung sehr.

Hübner benutzte für die Benennung einer Pyrgus-Art auch den mit dem Würfelbecher in Zusammenhang stehenden Begriff alveus, während sich Poda und auch Schiffermüller des Namens für Würfelbecher fritillus bedienten : 213 frittilarius Poda, 221 fritillum Schiffermüller. 

Mit Pyrgus ist also das antike Spielgerät eines turmartigen Würfelbechern unterscheidet.

 

 Interprétation: Ici, c'est  Glaser qui a certainement donné le vrai sens de πὐργος. Il ne faut pas suivre les auteurs qui pensent que Hübner avait à l'esprit dans le choix du nom générique la signification "tour, château, remparts de la ville,". Au contraire, il faut admettre dans ce cas une relation entre le motif de l'aile des espèces associées,et un motif comparable à des dés comme sur un tissu à carreaux. En effet, les espèces européennes du genre Pyrgus se ressemblent beaucoup par le motif de base du dessin de l'aile.

   Hübner a aussi utilisé dans la désignation d'une espèce de son genre Pyrgi le nom d'alvéus, lui aussi rencontré dans la description de ce cornet de dés [cf Pauly], tandis que Poda et  Schiffermüller avaient déjà utilisé le nom de cornet de dés fritillus :  Poda avec son n° 213 frittilarius,  et Schiffermüller avec son fritillum n° 221 . 

Avec Pyrgus donc est l'ancien dispositif de jeu d'une tour-comme des dés tasses est différent.


— Luquet in Doux et Gibeaux (2007) page 238.

"Pyrgus : du grec pourgos, "tour", (monument), "tourelle érigée sur une muraille", (échauguette), "créneau" ; littéralement "crénelé", par probable allusion au motif des franges, entrecoupées de noir et de blanc. La dérivation à partir d'un toponyme grec, (Pyrgi, ville du Péloponnèse) proposée par Spuler et par Macleod est beaucoup moins vraisemblable."

— Perrein et al. (2012) page 102 :

"Étymologie : du grec purgos, "tour, rempart", allusion probable à l'impression de dentelure crénelée de la frange des ailes, selon Gérard Luquet (comm. pers)."

— Arizzabalaga & al. (2012) :

"Pyrgus Del grec: merlet; pel dibuix blanc i negre de la fimbria de les ales"

        "Du grec : "rempart", à cause du dessin noir et blanc de la frange des ailes"


c) Discussion zoonymique. Les entomologistes et le jeu de dés.

image Wikipédia

                           alt=Description de cette image, également commentée ci-après


L'épithète spécifique "Pyrgi" se révèle être l'un des plus passionnants de ceux qui sont proposés au zoonymiste. Certainement pas en suivant les propositions de Spuler (Hübner n'a aucune raison d'utiliser le nom de la ville grecque antique de Pyrgos et n'utilise pas de toponyme dans ses noms de genre), ni celle de Emmet suivi par Luquet puis par Perrein qui font dériver Pyrgidu nom grec Purgos, "Tour, rempart" en raison de l'aspect crénelé de la frange des ailes (ce qui en ferait un simple terme descriptif, inhabituel chez Hübner).  Mais dans le cadre du canevas des métaphores autour du jeu de dès, canevas qui se tisse d'auteur en auteur dans l'Europe des savants naturalistes dans un travail d'imitation en écho et de reprises en surenchères : j'avais déjà observé comment Denis & Schiffermüller pratiquait cet exercice dans un hommage à Linné et à ses noms dans leur propre onomastique :

Rimes et échos dans l'onomastique des rhopalocères du Wiener Verzeichniss de Denis & Schiffermüller 1775

Avant de démailler le réseau qui conduit au nom Pyrgi, j'en fournirai un fil d'Ariane par un résumé : les ailes des espèces de ce genre présentant des motifs blancs "cubiques" sur les ailes, comme les dès (ou les osselets) sur le tapis d'un plateau de jeu, plusieurs auteurs ont eu recours aux noms latins désignant ce jeu ou ces accessoires : Poda puis Denis & Schiffermüller avec le nom fritillus "cornet à dés", Cramer avec Orcus,   Hübner avec alveus ou alveolus "damier" puis Hübner encore avec pyrgus "cornet de dès en forme de tour". Maintenant, au travail.

c1) Coup d'œil au catalogue (Verzeichniß) de Hübner [1819]

Jacob Hübner a dressé une Systématique des Papillons dans son Verzeichniß ; celle-ci avait été débutée dans son Tentamen (précieuse liste manuscrite sur une feuille de papier), puis concrétisé dans ce Catlogue où les espèces sont classées Phalanx, Tribus, Stirps, Familia et enfin en Coitus, terme qu'il donne à nos Genres. Avec le Coitus Pyrgi, nous sommes dans la Phalanx I des Papiliones, dans la Tribu II des Gentiles, dans la 6ème Stirps des Astyci et dans la Familia E des Vulgares. 

— Cette Systématique qui est directement influencée par celle du  Systema Naturae de Linné est précieuse à considérer pour la compréhension des noms de genre : si la Tribu I est celle des Nymphales (avec des noms de Nymphes ou de personnages mythologiques), celle des Gentiles est consacrée aux Gens, les êtres non-mythologiques; elle contient notamment les Plebejus de Linné, ses "plébeiens" ou gens du peuple. Le Stirps des Astyci (latin astycus "urbain") rassemble les Plebeji urbicolae de Linné, ses "plébeiens urbains"; c'est bien là que Linné a décrit sonPapilio malvae.  

Voir :  Noms des Papillons diurnes (rhopalocères) créés par Linné dans le Systema Naturae de 1758.

— La Familia E porte le nom de Vulgares, qui doit sans-doute se comprendre comme un qualificatif de ces Gentiles Astyci : des gens du peuple, urbains, et vulgaires. (la Familia A était celle des Celebres, et on y trouve le sculpteur Phidias). Hübner donne cette description :Die Flügel schwarz, voll heller fleckgen que je me traduis ainsi :"Les ailes noires, complètement couvertes de taches brillantes".

— Le 1er Coitus est donc celui des Pyrgen (en allemand), Pyrgi (en latin).

Les caractères de ce genre sont : Alle Flügel würflig weiß gefleckt ; die Senken unten weiß, färbig bandirt.

Ma traduction se heurte à trois termes difficiles, würflig, Senken et bandirt : le dernier, ignoré des dictionnaires, est, dans les livres des naturalistes du XIXe, toujours associé à une couleur : Hübner le traduit lui-même en latin par fasciati (Sammlung p.17 ) et je déduis de band, "bande" le sens "coloré en bande", "traversé de bandes de couleur..". Le terme Senken est très régulier sous la plume de Hübner, et très rare sous celle des autres auteurs lorsqu'il ne se traduit pas par une idée de baisse ou de réduction; il qualifie l'aile et je le traduis par "revers". Mais c'est le terme würflig qui s'avère fructueux : en consultant würfelig on obtient "cubique". Soit la traduction: "L'ensemble des ailes sont couvertes de taches blanches cubiques ; le revers des ailes inférieures est blanc traversé de bandes de couleur. " 

Dans mon exploration sur le net de l'adjectif würfelig, j'ai été d'emblée dérouté vers le substantif Würfel : "Cube. Dé à jouer". Si je demande au moteur de recherche d'liiustrer cet adjectif par des images, il m'offre divers mets correspondant à des recettes où un ingrédient est coupé en dé :

                         images?q=tbn:ANd9GcRVombSmxw2ZnnN-9jj5sY

— Si je descends encore dans la Systématique de Hübner, au delà du Genre, je parviens aux Espèces. Le Genre Pyrgi en contient dix : 1169. Syrichtus Fabricius ; 1170. Oilus Linné. TartarusHübner ; 1171. Orcus Cramer ; 1172. Sidae Esper ;  1173. Tesselum Hübner ; 1174. Carthamiou Alveus Hübner ; 1175. Frittilum Schiffermüller ou Malvae Linné ; 1176. Alveolus. Créé ici par Hübner Malvae Esper ; 1177. Sertorius. Sao Bergstrasser ; 1178  Vindex Cramer.  

 Nous allons voir que dans cette liste, cinq noms ont rapport avec le jeu de dès :Orcus, Tesselum, Alveus, Frittilum, et Alveolus.


 c2. Un détour par James Petiver et ses Frittilary.

 

Parmi les quatre noms que je viens de citer, deux d'entre eux (Fritillum et Tesselum) me renvoient très précisément au commentaire que j'avais donné du nom Fritillary dans mon article sur la zoonymie de la Mélitée du Plantain ou Granvill Fritillary : je le reproduis ici :


 

 

 

 

A propos du nom Fritillaire / Fritillary.

Le nom de Fritillaire ne désigne en français qu'un genre (Fritillaria) de plantes (Liliacées) dont l'espèce-type est la Fritillaire pintade F. meleagris. Elles se caractérisent, et tirent du moins leur nom, du quadrillage pourpre et blanchâtre de leurs fleurs. D'ailleurs, elles se nomment aussi en anglais Chequered tulips, "tulipes échiquiers".

On désigne aussi dans le monde anglo-saxon sous le nom de groupe de " Fritillary" les papillons que nous appelons Damiers et Mélitées ; et c'est James Petiver qui les désigna ainsi le premier.

 En effet, les ailes des "Fritillary", comme les pétales des Fritillaires, sont quadrillées comme un jeu de Dames. Sur les ailes de certaines espèces, comme M. cinxia, les cases ont occupées par des pions. Dans d'autres espèces, la partie est finie et les pions sont rangés.

                                                 image Wikipédia, Fritillaire

                                         Description de cette image, également commentée ci-après

 

                               Hübner, planche 10, 2, 3 .melitee-du-plantain-hubner-pl.10.png

 

Mais quelle est l'origine de de drôle de nom ?

Il provient du latin fritillus, i, qui signifie "cornet de dés"  Sen. Apoc. 12, 3 ; Juv. 14, 5.. 

Au XVIe siècle, les médecins et pharmaciens, qui étaient botanistes, et les botanistes (qui étaient médecins ou pharmaciens), expliquaient comme Nicolas Lémery (un pharmacien) que le nom de la plante "Fritillaria [vient de] fritillo, "Damier", à cause que la fleur de cette plante est marbrée en Échiquier comme un Damier". (Traité universel des drogues simples, 1714). Il se contentait de reprendre ce qu'enseignait déjà Gaspar Bauhin (médecin) en 1594 dans son  Pinax theatri botanici page 91 : Fritillariam referemus,sic dictam ab abaco, in quo Scacorum ludus exercetur, quem Fritillum dici existimant nomen habet : " la Fritillaire, ainsi appelée du damier (abaco) utilisé au jeu des échecs, qu'il disent se nommer Fritillum."

 

  Pourtant, en 1715, Robert Morison signalait l'abus de langage qui avait fait croire aux botanistes-étymologistes...en herbe que le nom latin de fritillum désignait le plateau de jeu d'échec, alors qu'il ne désignait que le cornet servant à secouer des dès ou des jetons carrés:

 

   "Fritillariae nomen neque Latinum est, neque ab ullo veterum elegantium scriptorum usurpatum, sed non ita pridem fictum a à nescio quo plantarum rariorum cultore, qui cum florem hunc plurimis figuris ad instar quadratarum areolarum, obscure purpurascentibus pingi observaret, effigie Tabulae illius in quo ludus Scachorum ludi solet, putaretque eam Tabulam Antiquis Fritillum fuisse dictam coepit, ducta exinde similitudine, hunc florem appellare Frittillariam. At non parum fuit voce abusus ; Antiquis Fritillus non erat Tabula quadratis hujusmodi aerolis interpunctata, sed vasculum quoddam in quod primum indebantur tesserae seu aleae, ubi aliquamdiu agitatae, post mittebantur in alveolum, dictusque fuit fritillus, non a colore aut punctis variegatis, sed a sono, quem in eo jactatae tesserae aut aleae faciunt, vel quia per eum tesserae feruntur, Martialis sic ait,

Dum blanda vagus alea December, / Incertis sonant hinc et illinc Fritillis.

Sic aestimare licet quam stabili fundamento plantae huic nomenclatura Fritillariae adscibitur, non a latinis soluni, sed & germani Frittilarn & corrupte Flutillarn. "

 Robert Morison Plantarum historiae universalis oxoniensis seu herbarum ..., Volume 3, 1715 page 401


 Pourtant, un vitrail de la cathédrale de Chartres (Le Fils prodigue, XIIIe siècle) montre que l'on pouvait jouer aux échecs —ou du moins sur un damier—  avec des dès :


                    cathedrale_01.jpg

Pour Isidore de Séville (Etymologia), , le jeu de dès et le plateau sur lequel on joue sont synonymes : "alea id est lusus tabulae, inventa a Graecis in otio Trojani belli a quodam milite Alea nomine, a quo et ars nomen accepit. Tabula luditur pyrgo, calculis tesserisque."

 

 Le même mot, scacus (d'où dérive "échec") désignait au Moyen-Âge à la fois le jeu d'échec, et le jeu de dés pratiqué sur échiquier.

 Si le jeu d'échec (ludus scachorum ou Schifanoia) et son damier n'est qu'une étymologie approximative du nom Fritillaire, le cornet de dès des jeux de hasard latins m'incite à remarquer le mot de tessera, ae qu'emploie Robert Morison pour désigner les cubes du cornet, puisque ces tessères ont aussi bien désigné les dès (jactus tessarum, Liv. : coup de dés) que la tablette carrée pour écrire. 

Surtout, ce nom de tessera a été appliqué au domaine de la marqueterie et de la mosaïque :le latin tesserarius, désigne un ouvrier en marqueterie ou en mosaïque, tessellatus signifie "fait en mosaïque", et tessello, as, are, "paver de mosaïque".

  Où veux-je en venir ? Souvenons-nous de la note en bas de page du texte de Linné décrivant ce Papilio cinxia : "Fritillarii" vulgo dicti 132 ad 144, quum alae maculis fere tessellatae sint. "Les Fritillaires, dont les ailes sont "en mosaïque". Les ailes des Fritillaires portent, en mosaïque, les dès jadis sortis d'un beau jet de cornet.

 

      Je fus aussi récompensé de ce détour par les vieux ouvrages de botanique et par ces noms de Scachorum ludus et de Tabulam Antiquis Frittilum qui m'avaient intrigués comme les abracadabra ouvrant à des mondes inconnus, puisque, dans l'Histoire des insectes de John Ray, je découvris que James Petiver, le créateur du terme de Fritillary appliqué aux papillons, avait créé pour désigner une espèce très proche de son Fritillaire de Lincolnshire le nom de Papilio Fritillarica tabula Schaccariae in modum maculatae (voir Ray page 121 n°10) : un "papillon "fritillarique" en tablier d'échec dans le mode tacheté".

 

        C'est à  John Rea ( décédé en 1681, ne pas confondre avec John Ray l'ami de Petiver)  que l'on doit l'introduction du terme Fritillary, en botanique, dans la littérature anglaise dans sonFlora, Seu, De Florum Cultura, Or, A Complete Florilege: Furnished with All the Requisites Belonging to a Florists, J.G. Marriott, 1665. C'est James Petiver qui utilisa la première fois le terme Fritillary en zoologie pour nommer six espèces de papillons à la page 35 de son Musei petiveriani de 1695-1699. 

Je compléterais ces explications par un extrait de l'article « Tessère », dans Charles Victor Daremberg et Edmond Saglio (dir.), Dictionnaire des Antiquités grecques et romaines,‎ 1877-1919  (in Wikipedia) : 

"Dans l'antiquité romaine, une tessère (en latin tessera) était une sorte de jeton servant entre autres de billet d'entrée pour les spectacles.

Ce mot, qui vient probablement de la même racine que le grec Tessares, ne devait désigner à l'origine que des objets carrés, rectangulaires ou cubiques ; puis on l'a, dès l'Antiquité, appliqué à des objets de toutes formes qui servaient aux mêmes usages. On désigne ainsi sous ce nom :

  • des carreaux de pierre entrant dans la composition d'un carrelage. Les diminutifs tessella et tesserula ont été appliqués aux petits dés cubiques dont l'assemblage formait une mosaïque.

  • des tessères à jouer dont :

    • des dés cubiques, semblables aux dés modernes, et dont les six faces portaient six valeurs, de 1 à 6, représentées chacune par des points gravés en creux. [...]. L'usage le plus répandu était de jouer avec trois dés, mais depuis le commencement de l'Empire au moins on jouait souvent avec deux dés au lieu de trois.

    • des polyèdres à dix-huit, dix-neuf et vingt faces, 

    • des bâtonnets de jeu. 
    • des pions de jeu de forme ronde. 

  • des plombs de commerce. Fixés ou suspendus à une marchandise, ils jouent le rôle de cachets ou de sceaux.

  • des jetons de présence ou d'identité, signe de reconnaissance."

  • Ajoutons l'étymologie de tessera pour en affirmer le caractère carré : du grec ancienτέσσερα, téssera « quatre ».

     

 En résumé, le mot latin fritillus "cornet de dés" mais, aussi par extension, "plateau de jeu de dés" a été utilisé par les botanistes du XVIe siècle sous la forme fritillaria dans l'acceptation "Marbré en échiquier comme un damier", puis le nom de plante a été employé dans le néologisme anglais "Fritillary" par le botaniste et zoologiste londonien Petiver au début du XVIIe siècle pour divers papillons dont les ailes étaient marbrées ou  tachetées. Aujourd'hui, Fritillary rentre dans la composition du nom vernaculaire de divers Mélitées et Argynnines, mais aussi d'une Riodinidée, Duke of Burgundy Fritillary. Le nom latin tesselum désigne des pièces cubiques, notamment des dés à jouer. 

c3. Le Fritillarius de Poda 1761 et le Fritillum de Schiffermüller.

 
— c31; le fritillarius de Nicolaus Poda, 1761.
Insecta Musei Græcensis, quæ in ordines, genera et species juxta systema naturæ Caroli Linnæi. - pp. [1-4], 1-127, [1-12], Tab. 1-2. Graecus [= Graz]. (Widmanstadius). Page 79.

Poda donne parmi ses Papilio Plebejus urbicolae n° 53 ce Fritillarius décrit comme alis integerrimis subfuscis, areolis quadratis albis solitariis et contiguis, "ailes brunâtres, avec des carrés blancs isolés ou contigus". Le nom fritillarius s'interprète donc en fonction de ces carrés blancs comparés à ces dés sur un plateau de jeu (ou fritillus). 


— c32 : le fritillum de Denis & Schiffermüller, 1775.

 [Denis & Schiffermüller], 1775,  Systematisches verzeichniss des schmetterlinge der Wienergegend page 159 Familia A Papiliones plebeji urbicolae  n°3 

Kartenfalter P. Fritillum Le Plein-chant de Geoffroy  (P. fritillarius Poda)

Cette espèce est décrite après le Papilio Malvae et le Papilio Tages de Linné. Le nom de Fritillum est clairement choisi en continuité avec le P. Fritillarius de Poda.

— c.33 : Papilio plebejus urbicolae fritillum de Fabricius, 1787.

C'est la reprise du nom de Denis et Schiffermüller dans le Mantissa de Fabricius, page 91 n°824 

 

 

— c.4. Le papilio Orcus de Cramer.

        Pieter Cramer, De uitlandsche kapellen voorkomende in de drie waereld-deelen Asia, Africa en America, by een verzameld en beschreeven. IV. Deel. Beschryving van Plaat CCLXXXIX-CCCC. - Papillons exotiques des trois parties du monde l'Asie, l'Afrique et l'Amerique.Rassemblés et décrits. Tome quatrieme. Description des planches CCLXXXIX-CCCC. - pp. [1], 1-252, 1-29. Amsteldam, Utrecht. (Baalde, Wild). Page 87

Cramer ne donne pas d'explication sur le choix du nom de son orcus, se contentant d'indiquer :

Ce plébéien noble ressemble, en vertu des petites taches blanches sur le fond brun des ailes au Pap. Malvae d'Europe. mais il est plus grand. 

— Toi, ô lecteur : Fort bien, mais il n'y a à dans cet Orcus de Cramer, du nom latin Orcus, i "divinité infernale correspondant au Pluton grec" (Gaffiot), aucune allusion aux dés (tesselium) ou aux accessoires de jeu (table de jeu ou cornet fritillus) ! 

— Moi, ô scribouillard (savourant à l'avance l'effet produit) : Que si ! Oyez !

Louis Becq de Fouquières, 1873  Les jeux des anciens: leur description, leur origine, etc.

 

On appelait Orca chez les latins un vase que l'on plaçait comme cible à une certaine distance et dans l'étroite ouverture duquel on s'évertuait de faire pénétrer les noix (Ovide, poème Le Noyer) ou peut-être aussi parfois des osselets. Perse (III, 50 ou Festus (XIII) mentionne ce récipient à la forme volontairement grotesque. Bien. Mais le nom s'appliquait aussi au cornet de dès ou de trictrac. Car les anciens avaient pour les dés non seulement un cornet semblable à celui dont nous nous servons aujourd'hui, mais un autre, percé aux deux bouts, offrant une suite de degrés à l'intérieur. Les Grecs l'appelaient une tour (purgos), et il servait à éviter toute tricherie : on y remuait les dès et on les précipitait dans la tour dont ils dégringolaient les degrés. Or, c'est certainement la tour des Grecs, et non le cornet, que les Romains parfois appelaient l'Orca, par analogie au rôle que joue ce vase dans le jeu de noix que nous avons décrit ». (page 117)

    En somme l'Orca est un cornet de dès en forme de tour. Il est  fabuleux d'imaginer que Cramer a pu disposer de la documentation ou de la culture générale nécessaire pour créer ce nom. 

 

— c.5. Le papilio tesselum ,  le papilio alveolus et le papilio alveus du Sammlung de Hübner 1803. 

Dans le Sammlung europaïscher Schmetterlinge (Collection de papillons européens) publié en 1800-1803, dans sa famille E des Burger / Civiles, Hübner décrit page 69-70  les papilio Malvae L., Althae, Lavatherae Esp. et Tages L. puis, consécutivement les papilio Alveus, Tesselum, Fritillum avant de poursuivre avec P. Sertorius, P. Sidae etc. ( 17 espèces au total). 

- La série onomastique Alveus-Tesselum-Fritillum est significative en raison du regroupement des deux premières (dont Hübner est l'auteur) avec le P. frittilium, dont Hübner cite les auteurs Denis & Schiffermüller. [plus exactement, il écrit "Pap. Fritillum d. Ther", code derrière lequel sont désignés les deux anciens enseignants de l'Académie du Theresianum de Vienne (Ther = Theresianum). 

- Dans les descriptions de P. Alveus et de P. Fritillum, on retrouve l'adjectif würfelig :

Alveus :die oberen allein halbwürflig gelblichweiß gefleckt...unten die Oberen ...weißlich gewürfelt

Fritillum : Die Unteren schmußig, weiß, würflig gefleckt.

-Les trois noms sont font allusion aux marques carrée en forme de dès des ailes. Nous le savons déjà pour "Fritillum" : les ailes y sont comparées à un plateau de jeu où sont jetés des dès blancs. "Tesselum" évoque les tesserae ou dès à jouer romains, mais le terme tesselum, du latin tesella "carreau" en est un diminutif, avec  le sens spécifique de fragment de pierre, de terre cuite, ou de marbre employé dans les mosaïques de pavement ou de petit élément de forme régulière utilisé en marqueterie. En français, une tesselle.

 Le nom "Alveus"  m'incite à consulter le Gaffiot (la mise en gras est de moi):

-Alveolum table à jouer.

-Alveolus : diminutif de alveus : petit vase, petit baquet. Table de jeu : Cicéron Fin.5,56 ; Arch.13. Navette de tisserand.

 

-Alveus : cavité ; baquet, auge. Coque, pirogue, canot. Table de jeu : Plin.37,13. Baignoire. Lit de rivière. Ruche.

- Hübner a aussi décrit une espèce sous le nom de Papilio alveolus. Je n'ai pas trouvé le texte descriptif, mais seulement les figures. Papilio alveus, fritillum et alveolus figurent sur la même planche (de la page) 92.

Au total nous avons :

- Papilio alveus Hübner, [1800-1803]; Samml. eur. Schmett. [1] : pl. 92, f. 461-463. et 99 f.506

- Papilio fritillum Hübner, [1800-1803]; Samml. eur. Schmett. [1] : pl.92 f.464-465

- Papilio alveolus Hübner, [1800-1803]; Samml. eur. Schmett. [1] : pl. 92, f. 466-467. et 116f.597
- Papilio tesselum Hübner, [1800-1803]; Samml. eur. Schmett. [1] : pl.93  f. 469-470.
 Il est temps de préciser que les termes alveus ou alveolus, définit par Gaffiot comme "table à jouer", étaient donnés comme synonyme de Fritillus avec le sens de "damier", "table à jouer aux dès", dans les dictionnaires du XVIe siècle comme ceux d' Estienne : Thesaurus linguae latinae, 1531 et 1536, Dictionarium latinogallicum, 1552 Grand Dictionaire françois-latin, 1593-1614, et enfin Nicot : Thresor de la langue françoyse, 1606. Le nom fritillus y est associé aux articles sur le "Tablier" (plateau), sur le "Damier", le Pyrgus et le "Trictrac" :

 

— Tablier à jouër, Tabula lusoria, Alueolus, Alueus lusorius. Un tablier à jouër aux dez,  Fritillus. (id. Estienne, 1539 et 1549)

  —Fritillus, fritilli, m. g. Iuuenal. Un tablier pour jouer au dets, comme plusieurs exposent. Toutesfois est plus apparent, que c'est un petit vaisseau, dedens lequel on mettoit les dets, et puis apres les avoir remuez et hochez, on les jectoit dedens le tablier.

—Damier, Alueolus, Fritillus.

— Trictrac, m. acut. Est la face du damier en laquelle à ject, sort et rencontre des dez on jouë aux tables, le nom estant fait par onomatopoee du son_ des dez et cliquetis desdites tables en les remuant de lieu à autre, Fritillus, Lequel mot Latin est fait aussi par mesme onomatopoée, ainsi que Martial l'en dite en ces vers, Dum blanda vagus alea December Incertis sonat hinc et hinc fritillis,

Il se prend aussi pour tout ledit damier entier, comme, "Il a presté son trictrac," Fritillum commodato dedit, Et pour une particuliere sorte de jeu qui se jouë à dez et tables sur ledit damier. Car il y en a plusieurs sortes, comme, Toutes tables, le Pair, la Reinete, le Lourche, qui tous se jouënt à sort et adventure de dez et remuement de tables selon l'escheute des points marquez és six faces d'iceux dez.

 

 


 C.6. Le papilio Pyrgus de Hübner [1819].

Après avoir parcouru ce chemin passant par les Fritillary de Petiver, le Fritillarius de Poda, le Fritillium de Denis & Schiffermüller, l'Orcus de Cramer, les Tesselum, Alveus et Alveolus de Hübner, dont les noms renvoient tous aux images de petits cubes blancs, dès jetés sur une table, dès secoués dans un cornet ou tesselles de mosaïques, et après avoir constaté que, mise à part les espèces de Petiver, tous appartiennent à cette partie des Plebejus urbicolae qui allaient former nos Hespéries Noires, nous ne serons pas étonnés de voir que le nom sous lequel Hübner les a réuni dans son Verzeichniß de [1819], Pyrgi, pluriel de Pyrgus, se révèle être le nom d'un cornet de dés. 

 La simple consultation d'un dictionnaire du XVIe siècle nous le précise : 

        —Pyrgus  idem quod turricula, fritillus, fimus, orca, cornea

— Pyrgus. Horat. Une petite boiste où les joueurs mettoyent les dets pour les jecter dedens le tablier.

Par la suite, les explications abondent :

Dictionnaire de Pierre Richelet - 1759 - ‎

[Pyrgus , fritillum.] Ce mot se dit en parlant de dez. C'est un morceau de corne en forme de petit gobelet rond  délié, dont on se sert pour mettre le dez quand on jouë. 

 M. Bescherelle, aîné, Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française -Volume II (G-Z) (1856), p. 1033 :

Pyrgus Substantif masculin Antiquité romaine
Cornet en forme de tour dont on se servait pour mettre les dés aux différents jeux où ils étaient employés.

Encyclopédie Diderot-D'Alembert :

Osselets, jeu des, (Littérat.)  [...] Pour empêcher les tours de main, on se servoit de cornets, par lesquels on les faisoit passer. Ils étoient ronds en forme de petites tours, plus larges en - bas que par le haut, dont le col étoit étroit. On les appelloit turris, turricula, orca, pyrgus, phimus. Ils n'avoient point de fond, mais plusieurs degrés au - dedans, qui faisoient faire aux osselets plusieurs cascades, avant que de tomber sur la table,.... cela se faisoit avec grand bruit; & ce bruit faisoit encore donner au cornet le nom de fritellus.

...Il ne faut pas confondre le jeu des osselets, ludum talorum, avec le jeu de dez, ludum tesserarum; car on jouoit le premier avec quatre osselets, & l'autre avec trois dez: 

c.7. Conclusion.

  Quoique, pris individuellement, il puisse sembler étonnant que chacun de ces noms qui ont perdu pour nous leur sens non zoologique ait été choisi par leur créateur dans le dessein de créer une comparaison entre les taches blanches des ailes de leur espèce et la forme des dés ou des tesselles, la série présentée crée l'évidence : dès 1695 avec Petiver, le maillage en damier des ailes a conduit à créer le nom de Fritillary, et depuis le "Fritillarius" de Poda en 1761, les espèces proches du papilio malvae  avec ses taches blanches sur fond brun sombre ont incité les auteurs à rivaliser dans le développement de la métaphore des dès à jouer : Fritillum de Denis & Schiffermüller en 1775 (fritillus : "table de jeu de dame ou cornet de dès"), Orcus de Cramer en 1782 (orca : "cornet à dès en tour"), Tessellum de Hübner 1803 (tessela : "cube de mosaïque taillé en dès"), Alveus de Hübner (Pyrgus alveus) 1803 ou Alveolus de Hübner 1803 (alveus, "table de jeu, damier" et alveolus: diminutif de alveus), jusqu'au nom de genre final, Pyrgi Hübner [1819] (pyrgus : "cornet à dès en forme de petite tour à l'intérieur crénelé imposant aux dès des cascades"). 

  J'admire avec quel talent littéraire et quelle érudition les auteurs ont su développer la métaphore lapidaire (un seul coup de dès, "jactus tessarum") plutôt que de recourir aux adjectifs descriptifs et aux plantes-hôtes, exercice toujours pauvre est souvent aleatoire (si j'ose encore faire appel aux "alea"), comme le nom spécifique de Linné va nous le démontrer. 

        En 1819, Latreille et Godart se montreront parfaitement au courant du sens de ces différents noms en écrivant en note de la page 782 de leur Histoire naturelle : Papillon à coté du nom Hesperia tessellum : "Les noms de tesselum, fritillum, alveus et alveolus imposés par les auteurs à des espèces de cette division ne peuvent guère se rendre en français que par les motsdamier & échiquier mais déjà employés pour désigner d'autres diurnes ; c'est pourquoi nous les avons rendu par des équivalents". En l'occurrence, leur Hesperia tesselum est traduit par Hesperia Plain-Chant  (cf. infra).

 

 

 


 3.  Nom d'espèce : Pyrgus armoricanus (Oberthür, 1910)


a) Description originale

Syrichthus armoricanus  Oberthür, C. 1910. Etudes de lépidoptérologie comparée. Fascicule IV. Imprimerie Oberthür, Rennes. 691 pp. page 411.
 
  "Éclôt deux fois par an : d'abord en mai et juin puis en août et au commencement de septembre ; se trouve aux environs de Rennes dans les près et dans les pâtures. A l'arrière-saison, il aime à se poser sur les Composées et n'est pas rare sur les pelouses des parcs et des grands jardins. Il habite aussi les dunes de Miel-Pot et de la Guimarais entre Saint-Malo et Cancale, et  les clairières entre Plouharnel et Kerostin (Morbihan). Il descend le long des côtes de l'Océan, se trouve en Vendée et jusqu'à Dompierre-sur-Mer et peut-être plus au sud. C'est un syrichtus de petite taille, plus voisin de carlinae que de cirsii, ayant les parties des ailes moins accentuées que chez cirsii mais plus prononcées que dans carlinae, et un fond plus foncé que noir. ...[...] Je crois que armoricanus est le Fritillaire Godart (Planche XXVIII fig. 1 et 2). 

 

c) Localité-type, répartition et description.

 — Localité-type :  Rennes, Ille-et-Vilaine. 

— Selon Dupont & al. 2013,  Cette espèce est présente en Afrique du Nord, dans l’ouest et le sud de l’Europe ainsi que de l’Asie Mineure à la région iranienne. Elle est signalée dans presque toute la France. Les chenilles se nourrissent sur diverses Potentilles, principalement Potentilla erecta (L.).

— Selon Wikipédia, "L'Hespérie des potentilles est un petit papillon d'une envergure de 24 mm à 30 mm, de couleur variant du kaki ou marron, avec une frange blanche entrecoupée, une suffusion blanche et aux antérieures une ornementation de petites taches blanches. Le revers est plus clair, gris verdâtre taché de blanc avec une tache ovale caractéristique. L'Hespérie des potentilles vole en deux générations en mai-juin puis en août-septembre, mais en une seule génération en juin-juillet au nord de son aire de répartition. Les plantes hôtes de sa chenille sont des Potentilla: Potentilla arenaria, Potentilla gelida,Potentilla pedata, Potentilla reptans, Potentilla tabernaemontani et Potentilla vesca; Fragaria vesca et Helianthemum nummularium."

                          Hespérie des potentilles (Pyrgus de armoricanus)


Clef de détermination selon Oberthür.

Charles Oberthür considère que la "ligne maculaire centrodiscale assez claire et toujours bien marquée aux ailes inférieures" est un critère discriminant avec P. alveus, dont cette ligne est d'un gris très sombre  et peu marquée aux ailes inférieures. 

 

 

d) Synonymes  INPN (Muséum) et sous-espèces.

Liste des synonyme :

  •  Hesperia armoricanus (Oberthür, 1910) 
  • Pyrgus armoricanus armoricanus (Oberthür, 1910) 
  • Syrichthus armoricanus Oberthür, 1910 

Références bibliographiques

  •  Identification : De Jong, R. 1972. Systematics and geographic history of the genus Pyrgus in the palearctic region (Lep., Hesp.). Tidjschrift voor Entomologie, 115(1): 1-120 page 80 et 82.

Sous-espèces.

Tshikolovets retient deux sous-espèces en Europe et dans le bassin méditerranéen :

- armoricanus Oberthür, 1910.

- marrocanus Picard, 1959. Localité type : Ifrane, Maroc.

- persicus Reverdin, 1913. Localité type : Kuldsar, Iran.

- philonides Hemming, 1931. Localité type : Liban.

 

e) Origine et signification du nom armoricanus

        

 Les interprétations des étymologistes :

 

 — A. M. Emmet (1991) page 145 :

"Armorica, the latin name for Brittany where Rennes, the type locality, is situated."

Trad : cf Luquet infra

—Hans-A. Hürter (1998) page 

— Luquet in Doux et Gibeaux (2007) page 240 :

"Du latin Armorica, ancien nom de la Bretagne, d'où provient le type de cette espèce, décrite à Rennes"

— Perrein et al. (2012) page  105:

"Étymologie : latinisation avec le suffixe -anus pour "de l'Armorique", ancien nom de la Bretagne ou plus exactement des cités gauloises — civitates armoricae— de l'Ouest de la France, du gaulois Aremoricos, "ceux qui sont près de la mer", du gaulois are- "devant, près de", mori, "mer" et suffixe déterminatif -kos."

— Arizzabalaga 2012 :

":  D’Armòrica, regió de la Gàŀlia que correspon a la Bretanya"

 

 

 

Discussion : 

Je donnerai la parole (écrite) à Oberthür qui s'est exprimé sur le choix de son nom :

"Il [lui, Charles Oberthür] a donné à ce Syrichtus (Hesperia) le nom d'armoricanus non pas qu'il soit spécial à l'ancienne Armorique, mais parce que, en Bretagne, armoricanus existe seule et sans mélange avec une autre forme, ce qui n'est pas le cas dans les autres pays où il y a des transitions quelquefois bien difficiles à attribuer à une race plutôt qu'à une autre".

        220px-Armorica.png

 

Il (me) semble évident que l'adjectif armoricanus, "armoricain" n'a pas plus de rapport avec le nom du territoire géographique gaulois occupé par des tribus celtes que dans le titre "La Faune armoricaine" d'Oberthür et Oulbert d'où est extrait la citation précédente, ou dans l'emploi du terme "Massif armoricain", ou que dans la recette du "Homard à l' armoricaine" . C'est une forme littéraire ou érudite, sans-doute datée, peut-être — je n'en suis pas convaincu— teinté d'un nationalisme d'époque, pour parler de la Bretagne. 

 

 

Rappel : un autre exemple de nom créé par Oberthür.

Charles Oberthür (14 septembre 1845, Rennes - 1er juin 1924, Rennes) est un entomologiste amateur, fils de l’imprimeur François-Charles Oberthür et de Marie Hamelin, frère de l'entomologiste René Oberthür. Sous l'influence de son père, entomologiste également, il débuta sa première collection d’insectes à neuf ans. Celle-ci va rapidement augmenter grâce à l’achat des collections de Jean-Baptiste  Boisduval, Achille Guénée, Jean-Baptiste Bellier de La Chavignerie (1819-1888), Adolphe de Graslin (1802-1882), celle de Constant Bar (1817-1884) et de Henry Walter Bates (1825-1892). Son immense collection, à la fin de sa vie, occupe 15 000 boîtes vitrées de 50 x 39 cm et renferme 5 millions de spécimens appartenant à de très nombreuses espèces. En 1916, elle serait la deuxième plus grande collection privée au monde. En outre,  Il est  l’auteur des Études d’entomologie (21 volumes, 1876-1902) illustrées de 1 300 figures en couleur, et des Études de lépidoptérologie comparée (22 fascicules, 1904-1924) illustrées de plus de 5 000 figures. Il est enfin l'auteur de 45 espèces de lépidoptères. Parmi celles-ci,  il nomma en 1910, la même année que son armoricanus, l'espèce Pyrgus bellieri sous le nom de Syrichtus alveus fouliquieri et/ou de Syrichtus alveus bellieri : ces noms rendent hommage à Jean-Baptiste Bellier de La Chavignerie , dont la collection (cf.supra) contenait un spécimen, venant de Larche (Oberthür, C. 1910. Etudes de lépidoptérologie comparée. Fascicule IV. Imprimerie Oberthür, Rennes. 691 pp. page 404) et, selon la même source, à Gédéon Foulquier, qui aida Oberthür dans la collecte de spécimens à Saint-Zacharie (Var).

 


Le Parc Oberthür à Rennes.

Le parc Oberthür, situé à l’est du centre Rennes dans le quartier Thabor-Saint Hélier, est un jardin botanique public aménagé dont le  nom est hérité de l'imprimeur François-Charles Oberthür qui en est à l’origine en 1862.

D’abord privé, puis public, ce jardin de près de trois hectares possède des spécimens botaniques uniques. Le parc fut dessiné par le paysagiste Denis Bühler qui imaginera par la suite le parc du Thabor : créé en 1863-1864, il sera suivi par l’hôtel particulier en 1869 et l’Imprimerie Oberthur (1869-1872). Il comporte un parc privé réservé à la famille Oberthür, et le parc ouvert au public en 1977, qui occupe le tiers du parc original mais reste le plus grand du centre-ville après le parc du Thabor.

©Images : article Wikipédia

               Image illustrative de l'article Parc Oberthür 220px-Entr%C3%A9e_ouest_du_parc_Oberth%C

                                          220px-Rennes_-_Parc_Oberth%C3%BCr_-_Deme

 

 

              III. Noms vernaculaires.

 

 

 


I. Les Noms français. 

 

1. "L'Hespérie  Fritillaire" Godart   1822

 Godart (Jean-Baptiste) 1822 Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France  Paris : Crevot Vol.2 n° LXXXII page 223-226.Plan

che XXVIII fig. 1 et 2 dessinée par Dumenil et gravée par Perrot Fils.

Si le lecteur n'a pas suivi mes explications sur l'origine des noms liés aux jeu de dès, Godart donne un cours de rattrapage :

Hespérie Fritillaire : du latin fritillus, qui signifie damier ou échiquier, parce que les taches de ce lépidoptère ressemblent assez bien par leur forme et leur disposition, aux carrés d'un échiquier ou d'un trictrac. Les noms de Tesselum et d'Alveolus, imposés à des espèces proches, ayant la même signification, etc..." 

 

Godart pose les équations suivantes, qui ne sont plus d'actualité, sauf pour l'histoire des noms propres :

Hespérie Fritillaire [Godart] = Hespérie Plain-Chant Latreille = Hesperia Fritillum Fabricius =Papilio Malvae Linné et Esper = Le Plain-Chant Planche 46 fig. c-d d'Engramelle*.

* Engramelle écrit "Plein-Chant" en 1779.

© BHL 

               Hesperie-Fritillaire-Godart--2---Pl-XXVIII.png

 



2. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986.

 

Dans son article Les noms vernaculaires français des Rhopalocères d'Europe paru dans Alexanor en 1986, Gérard Luquet crée page 8 n°22  pour cette espèce le nom d'Hespérie des Potentilles, et réfute le nom "L'Armoricain" traduit du nom latin et proposé par Rappaz.

 


 

3. L'étude du nom vernaculaire par les auteurs récents.

— Luquet in Doux et Gibeaux (2007) page 240 :

-Hespérie : voir [P. malvae]

-Potentilles : plantes nourricières de l'espèce.

 

                           

 

4. Noms vernaculaires contemporains :

 

  Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent le nom scientifique de Hesperia armoricana (ou de Syrichtus armoricanus)  dans leur texte page 252-253 sans utiliser de nom vernaculaire. 

 

— Doux & Gibeaux 2007 : "Hespérie des Potentilles".

— Perrein et al. 2012 : "Hespérie des Potentilles".

— Wikipédia : " Hespérie des Potentilles".

 

 

 


 

III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.

 

  • Zweibrütiger Würfel-Dickkopffalter en allemand
  • Oberthür's Grizzled Skipper en anglais
  • Merlet ruderal en catalan "Rempart" (nom collectif du genre Pyrgus) ruderal.  "Per la seva preferència pels ambients ruderals" 'Arizzabalaga 2012) ; Trad : parce qu'il préfère les milieux de friches, décombres ou gravats.
  • Ajedrezaoa yunque en espagnol : l'enclume ...
  • Powszelatek armorykański en polonais : ...armoricain.
  •  İspanyol Zıpzıpı en turc : ... espagnol 
  • Soumračník podobný en tchèque : Skipper similaire
  • Súmračník stepný en slovaque
  • Толстоголовка арморикская en russe : Skipper armoricain.
  • Fransk bredpande en danois : "large-tête français"
  • Baltmargė hesperija : Hespérie ..;
  • Pirgavac jagodnjak  en croate
  • Feles busalepke en hongrois : voir http://jasius.hu/lepidopterology/hespbusa.html
  • Ranskankirjosiipi Bretons, en finnois
  • spikkeldikkopje Breton en néerlandais : le Skipper Breton
  • Backvisslare en suédois.
  • Eachplakgroukopke en frison occidental

 

 

 

Langues celtiques  : 

L'espèce Pyrgus armoricanus est absente  d'Irlande, d'Ecosse, de l'Île de Man. Elle n'y est donc pas nommée.

1. langues gaéliques :  irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).

  •  en irlandais

  •  en mannois.
  • "" en gaélique écossais*

2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welshcymraeg).

  •  pas encore de nom en breton ; 

  • " Gwibiwr brith Oberthur" en gallois. : 

 *Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources.   http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html

 Voir aussi :http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR

 

 

 

               

 

 

IV. Le nom vernaculaire anglais .

Oberthür's Grizzled Skipper  

"Several specimens were captured in Norfolk in 1860 during May and June. It is believed that they were accidentally introduced in plants that had been transported by ship from the continent."  (UKbutterflies)

Commentaires :

        Ce nom emploie le nom vernaculaire du Pyrgus malvae, The Grizzled Skipper (l'Hespérie grisonnante) en y ajoutant le nom de Charles Oberthür : l'Hespérie grisonnante d'Oberthür. Il s'agit du seul hommage à l'entomologiste rennais dans un nom vernaculaire

 Grizzle (nom), grizzled (adj.) se traduisent par "grisonnant" "qui a les cheveux qui deviennent gris" avec la connotation évoquant la chevelure d'une personne âgée, ainsi que l'image "poivre et sel" d'un passage vers le gris. Voir notre ours "Grizzly", dont l'étymologie est donné par le CNRTL ainsi : " grizzly bear « ours gris, grisâtre » , l'adj. grizzly étant formé sur grizzle correspondant à l'ancien français grisel (français moderne gris*).

Le terme est censé donner une bonne image de "l'immanquable pattern noir et blanc des ailes" (UKbutterflies), mais je trouve que les images de damiers, de dés ou de notes de musique grégorienne sont plus parlantes, dans le contraste alterné du noir et du blanc, que ce nom évoquant des nuances de gris.

 Skipper (du moyen-néerlandais ou de l'ancien-allemand shipper, schipper) "capitaine de navire" est le nom collectif anglo-saxon de nos Hespérides. Associé à Grizzled, il forme une image amusante : le "Capitaine grisonnant".


 

            Bibliographie, liens et Sources.

 

 

— Funet : Pyrgus

— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : Pyrgus armoricanus

— UK Butterflies : Pyrgus armoricanus

— lepiforum : Pyrgus armoricanus

— jardinsauvage.fr :  Pyrgus armoricanus

— Site de l'Association Rousillonaise d'Entomologie :  qui interdit un lien direct. Suivre donc accueil ->Lepidoptera ->etc...  ;  http://r.a.r.e.free.fr/ :  

 

 

 

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— RAY  (John) Historia insectorum, Londini 1710 Archive.org

— RÉAUMUR [René-Antoine] de Ferchault 1734-1748 Mémoires pour servir à l'histoire des insectes   Paris : Imprimerie Royale, 6 volumes, de 1734 à 1748 [un 7e, copie du manuscrit original, paraîtra en 1928], 267 planches gravées par Simoneau, Lucas, Haussard et Fillioeul. En ligne BHL.  Voir aussi VALLOT J.N. 1802.

 ROBERT (Paul A.)  1934 — Les Papillons dans la nature, Delachaux et Niestlé : Neufchâtel et Paris,  405 p., 64 pl. couleurs books.google.fr/books?id=jSFDAAAAYAAJ

— RÖSEL VON ROSENHOF   1764-68  De natuurlyke historie der insecten; voorzien met naar 't leven getekende en gekoleurde plaaten. Volgens eigen ondervinding beschreeven, door den heer August Johan Rösel, van Rosenhof, miniatuur-schilder. Met zeer nutte en fraaie aanmerkingen verrykt, door den heer C. F. C. Kleemann ...Te Haarlem, By C. H. Bohn en H. de Wit, boekverkoopers [1764-68] BHL Library 
— Rösel von Rosenhof 1746 Der monatlich herausgegebenen Insecten-Belustigung  Nürnberg.http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/roesel1746ga

 — SALMON (Michael A.) 2000, The Aurelian legacy, British butterflies and their collectors, University of California Press, 2000.

— SCHAEFFER (Jacob-Christian)  Iacobi Christiani Schaefferi  1766Icones Insectorum circa Ratisbonam indigenorum coloribus naturam referentibus expressae = Natürlich ausgemahlte Abbildungen Regensburgischer Insecten Regensburg [Ratisbonne]: gedruckt bey H.G. Zunkel, [1766?-1779?] ; Gravure par Haid, Johann Jacob (1704-1767), 5 tomes in-4° avec 220 planches coloriées VOL. II Google

SCOPOLI (Jean-Antoine) Ioannis Antonii Scopoli Med. Doct. S.C.R. ... Entomologia Carniolica exhibens insecta Carnioliae indigena et distributa in ordines, genera, species, varietates : methodo Linnaeana. Vindobonae :Typis Ioannis Thomae Trattner ...,1763. En ligne BHL.

 — SCUDDER, S. H. 1875. "Historical sketch of the generic names proposed for Butterflies: a contribution to systematic nomenclature". Proceedings of the American Academy of Arts and Sciences, 10: 91-293. 

— SODOFFSKY (Wilhem),1837. "Etymologische Untersuchungen ueber die Gattungsnamen der Schmetterlinge"  Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou. 10(6) : 76-97.

 — SOUVESTRE (Émile), 1836  Voyage dans le Finistère par Jacques Cambry, revu et augmenté par- : "Tableau systématique des lépidoptères qui se trouvent dans le département du Finistère" par  [(Hesse et) Le Borgne de Kermorvan] Brest : Come et Bonetbeau, 1835 page 165

— SWAMMERDAM (Jan) 1685 Historia insectorum generalis et 1737-38 Biblia naturae (Leyde)

http://docnum.unistra.fr/cdm/compoundobject/collection/coll13/id/65389/rec/3

— TOLMAN (Tom), LEWINGTON (Richard), Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, traduction et adaptation française Patrick Leraut,  Paris : Delachaux et Niestlé 1999 et 2009, 384 pages.

— VALLOT J.N. Concordance systématique, servant de table de matières à l'ouvrage de Reaumur, Paris : Grégoire, Thouvenin, 1802. En ligne Google books.

  — VILLERS (Charles de) 1789 Caroli Linnaei Entomologia, faunae Suecicae descriptionibus aucta : DD. Scopoli, Geoffroy, de Geer, Fabricii, Schrank, &c., speciebus vel in systemate non enumeratis, vel nuperrime detectis, vel speciebus Galli australis locupletata, generum specierumque rariorum iconibus ornata; curante & augente Carolo de Villers .. Lyon : Pietre et Delamollière, (1789). https://archive.org/stream/carolilinnaeient02linn#page/n11/mode/2up

— WALCKENAER (C.A.) 1802,  Faune parisienne, insectes, ou, Histoire abrégée des insectes des environs de Paris classés d'après le système de Fabricius; précédée d'un discours sur les insectes en général, pour servir d'introduction à l'étude de l'entomologie accompagnée de sept planches gravées Paris : Dentu 1802 en ligne BHL.  

 

— WESTWOOD (J O) & HUMPHREYS (Henry Noël),1841. British butterflies and their transformations, William Smith : London  BHL

— WILKES (Benjamin) 1773 One hundred and twenty Copper plates of English moths and butterflies ... with a natural history London : Benjamin Wilkes   Books.google.

— WILKES (Benjamin), 1747-49 The english moths and butterflies, etc... London : printed for the author  Books.Goggle

— ZIMMER, (Dieter E., rédacteur du mensuel Der Zeit) 2012 A guide to Nabokov's Butterflies and Moths et Butterflies and Moths in Nabokov's Published Writings , Web version 2012.


 

                           III. Boite à liens. 

      Liste des références d' auteurs avec les liens vers leurs publications:  http://www.ukbutterflies.co.uk/references.php

Taxonomie : Global Butterfly Information System :http://www.globis.insects-online.de/search

Mythologie Grecque : Myth Index http://www.mythindex.com/greek-mythology/Names-E.html

Les papillons du Systema Naturae de 1758  :   http://en.wikipedia.org/wiki/Lepidoptera_in_the_10th_edition_of_Systema_Naturae

Albin :http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN477852769

Billberg http://www.biodiversitylibrary.org/item/105024#page/87/mode/1up

Boisduval chenille 1832 :   http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/51588#/summary

Boisduval Tableau meth. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97190k/f1.image.pagination.r=Boisduval.langFR

Boisduval 1832 Icones I http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k441589r

Boisduval 1832 Icones  II http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k441590p/f76.image.r=lepidopteres.langEN

Boitard, 1828. : http://books.google.fr/books?id=K3ShlXhmFsEC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

Cramer  http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/43777#/summary

Dale https://archive.org/stream/historyofourbrit00dalerich#page/n5/mode/2up

Denis et Schiffermüller : http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN574458115&IDDOC=441200

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Google : http://books.google.fr/books?id=79BYAAAAcAAJ&printsec=frontcover&dq=verzeichniss+Denis+et+schifferm%C3%BCller&hl=

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Petiver James, Musei petiveriani centura prima 1695 digitalisé par Google  (accès partiel)

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Petiver, Gazophylacii :books.google.fr/books?id=sp05AAAAcAAJ

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Philatélie : http://www.lepi-phila.eu/species.php

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Réaumur : http://www.biodiversitylibrary.org/item/50298#page/11/mode/1up

Rösel : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/7362#/summary

http://www.biodiversitylibrary.org/item/31182#page/138/mode/1up

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Rottemburg : 

http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/home/speciestaxon?id=8326

Schneider 1787 http://books.google.fr/books?id=VnY-AAAAcAAJ&pg=PA241&lpg=PA241&dq=schwarzgestrichelter+schmetterling&source=bl&ots=c5RGnFNYx4&sig=-HkttVMLK2SZP6KRw5MXfvJCYxI&hl=fr&sa=X&ei=

AHwGU7m9LoLm7Abd7oGICg&ved=0CC8Q6AEwAA#v=onepage&q=schwarzgestrichelter%20schmetterling&f=false

Scopoli Entomologia carniolica 1763

   http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/34434#/summary

Soddoffsky :http://www.archive.org/stream/bulletindelas10183768mosk#page/n82/mode/1up

Scudder http://biodiversitylibrary.org/page/3076769#page/269/mode/1up

Spuler : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/9477#/summary

Tutt vol.1 1906 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof08tutt#page/n8/mode/1up

Tutt vol.2 1908 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof09tutt#page/n4/mode/1up

Tutt v3 1909 :http://archive.org/stream/naturalhistoryof10tutt#page/n4/mode/1up

Tutt v4 1914 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof04tut#page/n4/mode/1up

 

 De Villers 1789 :  https://archive.org/stream/carolilinnaeient02linn#page/n11/mode/2up

Walckenaer : http://www.biodiversitylibrary.org/item/79375#page/289/mode/1up

Westwood et Humphreys 1841 : http://biodiversitylibrary.org/bibliography/12483#/summary

Wilkes, english moths and butterflies http://books.google.fr/books?id=x1xnr4VCDe0C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false 

Goettingen animalbase : base de donnée : http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/search

Butterflies of America : http://butterfliesofamerica.com/polyommatus_icarus.htm

Références Bibliographiques en taxonomie : http://butterfliesofamerica.com/US-Can-Cat.htm

 Bestimmungshilfe für die in Europa nachgewiesenen Schmetterlingsarten :http://www.lepiforum.de/


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Published by jean-yves cordier

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  • : Le blog de jean-yves cordier
  • : 1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué). "Les vraies richesses, plus elles sont grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)

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