Le cocon de l'araignée Misumena vatia (Clerck, 1757).
La misumène variable, pour peu que l'on se penche sur le coeur des fleurs jaunes, vertes ou blanches, on la rencontre souvent, soit à jeun, soit tenant entre ses machoires une proie plus grande qu'elle ; aussi ai-je déjà pris cette "araignée caméléon" en portrait un certain nombre de fois
Deux "araignées-crabes", Misumena vatia, et Xysticus sp.
Mais c'était la première fois, à la mi-juillet à Belle-Île, que j'avais l'occasion de l'observer sur son cocon. La voici :
S'étant accouplée au début de l'été, elle a construit son cocon dans l'intersection des tiges de la plante, et l'a camouflé en repliant quelques fleurs par dessus. Elle a pris soin de déclencher la synthèse de son pigment jaune pour se confondre avec les dites fleurs, et le tour était joué.
C'était, jolie Misumène, sans compter sur mon sens de l'observation, toujours aux aguets !