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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 23:52

Zoonymie de l'Azuré porte-queue Lampides boeticus (Linnaeus, 1767).


La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique  qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).

 

Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.

 

 

 

Résumé. 

Lampides Hübner, [1819] : On y a reconnu la racine grecque lamp- associée à un suffixe -ide fréquent chez Hübner. Les mots grecs évoqués, qui ont donné le français "lampe" ou "lampion" signifient "torche, flambeau", ou "briller, éclairer", ce qui peut désigner selon les auteurs soit le chatoyant ondoiement du dessous des ailes, soit la tache androconiale très velue de la seule espèce du genre. Les deux yeux noirs dans un cercle d'argent et une cellule orange peuvent mériter aussi  d'être comparés à deux fanaux, allumés à l'arrière des ailes pour tromper les oiseaux prédateurs.

boeticus (Linnaeus, 1767) : la plupart des auteurs reprennent l'hypothèse de Ochsenheimer qui traduit l'épithète par " de la Bétique", ancien nom de l'Andalousie. Mais ce papillon est répandu dans toute l'Europe. Il pouvait s'agir aussi de boeticus color, une couleur châtain, celle de la laine des troupeaux de la Bétique. Pourtant Linné n'attribue jamais à ses papillons diurnes un adjectif descriptif ou géographique. Enfin l'hypothèse proposée ici est d'y lire une forme de Boeoticus, "Béotien, de Béotie", parfaitement adaptée aux Plebeji rurales ou plébéiens campagnards, nom sous lequel Linné regroupe les petits papillons (Azurés, Argus, Cuivrés, etc.) et auquel il décerne un nom issu de celui des habitants de Grèce.

— Réaumur décrivit précisément ce papillon en français en 1736, mais sans le nommer. Geoffroy le nomma "Le Porte-queue bleu strié" en 1762 , puis par Fourcroy Papilio pisocum (papillon des pois) en 1785. Engramelle reprit "Le Porte-Queue bleu strié" en 1779. De Villers en donna une forme raccourcie "Le Strié" en 1785. Latreille créa " Le polyommate strié" (1818). Godart créa "Le Polyommate boéticus" en 1819  puis reprit "Le Polyommate strié" en 1821. Enfin G.Chr. Luquet le baptisa "Azuré porte-queue", en tête de liste de ses 63 Azurés. Il cite aussi le nom de "Argus porte-queue". Citons enfin, pour les oublier, "l'Argus porte-queue" de Paul Girod (1912) et "La (sic, Lycène est masculin) Lycène du Baguenaudier" qui porte à confusion avec le vrai "Argus du Baguenaudier".

 


               I. Nom scientifique.


1. Famille et sous-famille.

a) Famille des Lycaenidae, William Elford Leach, 1815. Les Lycènes.

 La référence de la publication originale de Leach ne fut pas facile à trouver, d'autant qu'elle se cacha derrière le nom de Brewster.  La voici : 

       Leach, William Elford, 1790-1836  "Insecta" pp. 329-336, "Entomology". pp 646-747 in D. Brewster éditeur, Brewster's Encyclopaedia Edinburgh, [Edinburgh, volume 9, 1, 04/1815 pp. 57-172  : selon Sedborn 1937] [Philadelphia, E. Parker,1816? selon BHL Library]  page 718. [ Article publié anonymement et attribué à Leach, qui avait annoté son propre manuscrit]

Voici un autre lien, c'est plus sûr :https://archive.org/details/CUbiodiversity1121039

      L' Edinburgh Encyclopædia était une encyclopédie en 18 volumes, imprimée et publiée par William Blackwood  et éditée par David Brewster entre 1808 et 1830. En rivalité avec l'Encyclopædia Britannica publiée à Edimbourg,  elle était considérée comme étant la meilleure sur les sujets scientifiques ; la plupart des articles étaient rédigés par le physicien D. Brewster, qui fut recteur de l'Université  de 1859 à 1869, mais elle faisait appel à d'éminents contributeurs. 

  Ce n'est qu'en 1832 que Joseph Parker de Philadelphia, et Whiting et  Watson de New York éditèrent la version américaine.

    Cette publication de Leach  donne la première bibliographie jamais publiée en entomologie. Cet auteur, alors bibliothécaire adjoint en zoologie au British Museum, a fondé également les ordres Phasmida, anoploures, thysanoures et Rhaphidides, les familles hémiptères Pentatomidae, Coreidae, Belostomidae; la famille de diptères Tipulidae et la famille des hyménoptères Chrysididae.

 

La famille des Lycaenidae Leach, [1815] tient son nom du genre Lycaena de Fabricius (1807). il comprend les Blues ou Azurés, les Coppers ou Cuivrés et les Hairstreaks ou Thécla, et nos Argus, soit les sous-familles des  Polyommatinae Swainson, 1827, Lycaeninae [Leach, 1815] et Theclinae Butler 1869.

Ses 6000 espèces mondiales représentent un tiers des Papilionoidea. La majorité a développé des stratégies d'associations facultative ou obligatoire avec les fourmis, qui vont du parasitisme au mutualisme. Les chenilles et les chrysalides utilisent des signaux chimiques et acoustiques pour manipuler les fourmis dans le sens de la myrmecophylie. La présence d'une glande dorsale, située en général sur le 10ème segment exsudant un liquide sucré comparable au miellat des pucerons est un caractère largement partagé par les chenilles de lycénidés myrmécophiles et connu depuis 1894 . On parle alors de chenilles trophobiontes. Toutefois, certaines espèces ont mis au point des stratégies plus complexes pour inciter les fourmis à les adopter et à les transporter au sein de leurs fourmilières.

 

b) Sous-famille des  Polyommatinae Swainson, 1827.

Elle tient son nom du genre Polyommatus créé par  Latreille en 1804; "Tableau méthodique des Insectes" in Nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle appliqué aux arts, principalement à l'Agriculture et à l'Économie rurale et domestique, par une Société de naturalistes et d'agriculteurs ; avec des figures des trois Règnes de la Nature, Paris : Deterville, an XII [1804] 24 (6) p. 185 et 200, espèce-type: Papilio icarus Rottemburg.

Polyommatus vient du grec polus "beaucoup", et omma, ommatos, "œil" : c'est un qualificatif du géant Argos qui disposait de cent yeux, dont cinquante étaient toujours ouverts. C'est lui que la jalouse Héra envoya surveiller Io, transformée en génisse après ses amours avec Zeus.

 

  Ce nom est en rapport avec les nombreux ocelles des ailes des papillons bleus.

Cette sous-famille contient, en France, 18 genres :

  •  Leptotes Scudder, 1876
  • Lampides Hübner, [1819]  
  • Cacyreus Butler, 1897
  • Cupido Schrank, 1801
  • Celastrina Tutt, 1906
  • Maculinea Eecke, 1915 
  • Pseudophilotes Beuret, 1958
  • Scolitantides Hübner, [1819]
  • Iolana Bethune-Baker, 1914
  • Glaucopsyche Scudder, 1872
  • Plebejus Kluk, 1780 
  • Aricia [Reichenbach], 1817
  • Plebejides Sauter, 1968
  • Eumedonia Forster, 1938
  • Cyaniris Dalman, 1816
  • Agriades Hübner, [1819]
  • Lysandra Hemming, 1933
  • Polyommatus Latreille, 1804.

 

 

 

    

2. Nom de genre : Lampides Hübner, [1819] .

 

a) Description originale :

 Jakob Hübner, Verzeichniss bekannter Schmett[er]linge Augsburg, Verlasser, 1816-1829 [1819],5,  page 70 

 

— Type spécifique: Papilio boeticus Linné n° 226.

— Description :

Coitus 8, Lampiden, Lampidae :  Die Flügel unten voll grauer Streife, die Senken zierlich geflekt. (Les ailes entièrement  rayées de  gris en dessous, les ailes inférieures joliment tachetés ).

— Ce genre renferme une seule espèce.

 

b) Synonymes

 

c) Étymologie.

En m'inspirant de  Hans A. Hürter :

- verbe grec Lampo, lampein : "briller, éclairer".

- nom grec  λαμπάς, άδος.  Lampas, lampados : "lampe", "torche", "flambeau". 

 - grec ancien Λάμπος : Dans la mythologie grecque, Lampos est le fils de Laomédon (roi de Troie) et un des frères de Priam.  

- latin Lampas, adis  1 - torche, flambeau, brandon. - 2 - flambeau (de métal), lampe, lustre. - 3 - flambeau (de l'hymen). - 4 - lumière (des astres), clarté; jour ou nuit. - 5 - éclat, splendeur. 

- Latin Lampus, Lampi, m. : Lampus. - 1 - Stat. nom d'un guerrier. - 2 - Fulg. un des chevaux du Soleil. - 3 - Hyg. un des chiens d'Actéon. 

-latin  Lampus : l'un des 50 fils d'Aegyptos selon la liste d'Apollodore ; marié à la Danaïde Ocypète.

-latin  Lampis, idis : 1. Lacédémonien. 2. 

- -ides : suffixe arbitraire que Hübner utilise souvent pour former ses noms génériques mais qui doit être différencié du suffixe -oide, "semblable", "en forme de", dérivé du grec eidos.

 

 

— Arnold Spuler (1901-1908)  page 59 : 

Von  λαμπω, leuchte, erglänze abgeleitet.

Du grec λαμπω, lampe, d'où "briller".

— Janssen (1988) : page 43

Lampein = schitteren, of lampè = schuim (gegolfde lijnen aan de onderkant van de vleugels).

Lampein = éclat, ou Lampè = mousse ( des lignes ondulées et bouclées sur la face inférieure des ailes).

 

—  A.M. Emmet (1991) page 149 :

Lampas, une torche ; eidos, forme, apparence : d'après le lustre des longues écailles androconiales plumeuses de la face supérieures des ailes du mâle dans l'espèce type.

 

— Hans A. Hürter (1998) :

 Da Hübner seine Namensbildungen nichts hinterlassen hat, kann mur vermutet werden, daß er einen "Kunstnamen" aus dem Begriff "glänzen" und dem Suffix (Nachsilbe, Wortendung) -ides geschaffen hat. 

Eine Herleitung von dem Aigyptiaden Lampos oder den anderen Eigennamen erscheint unwahrscheinlich.

   ("Comme Hübner n'a laissé aucune indication sur son nom de groupe, on peut penser qu'il a créé un néologisme avec la racine signifiant "briller" et le suffixe -ides. Une origine liée au nom égyptien Lampos ou à d'autres noms propres est peu probable.")

—Doux et Gibeaux (2000) :

          Du grec lampas, "torche" et eidos "forme, apparence", par allusion à la plage allongée et feutrée d'écailles androconiales ornant la face supérieure de l'aile antérieure  du mâle (Emmet, 1991 : 149) ; dérivé du grec lampo, "je luis", "je brille", "je resplendis" (Spuler, 1901-1908 : 59).

— Perrein et al (2012). 

Du grec lampas, "flambeau" — dérivé de lampein "briller" et eidos, "apparence", par allusion aux écailles androconiales du mâle selon Emmet (1991).

 

   On voit donc deux interprétations qui partent des mêmes racines grecques signifiant "flambeau" ou "briller" pour attribuer ce qualificatif soit à l'ondoiement des lignes grises et blanches de la face inférieure des ailes, soit de la tache androconiale du mâle. Il est impossible de trancher, mais on note que la description donnée par Hübner du genre ne mentionne pas la tache androconiale, mais qualifie élogieusement le motif des ailes, et notamment les ocelles. Celles-ci, les "yeux", que Réaumur, Geoffroy puis Linné ont décrit en détail avec leur pupille bicolore, , ne constituent-elles pas ces Lampes ou Flambeaux de la racine Lampas- ?

                                  Description de cette image, également commentée ci-après

Image Laitche

 Ces yeux noirs cernés de blanc sur fond orange sont astucieusement placés devant les queues filiformes,  afin que l'arrière des ailes ressemblent à s'y tromper à la tête d'un papillon, avec ses yeux et ses antennes : les oiseaux qui se font prendre à ce piège n'emporteront dans leur bec, au mieux, qu'un fragment d'aile. Cela fonctionne d'autant mieux que le "Porte-queue bleu strié", lorsqu'il se nourrit, ferme partiellement ses ailes antérieures et oscille régulièrement ses ailes postérieures comme des éventails afin de bien agiter ses fausses antennes comme le ferait la tête d'un papillon affairé.  De fait, il est fréquent de trouver des Azurés porte-queue...amputés de leur appendice.

 

 

Mais cela incite à s'intéresser aussi à cette fameuse tache androconiale. 

  "Le mâle est pourvu d'écailles androconiales remarquablement longues et hautement spécialisés  entièrement différentes de celles de la plupart des autres bleus figuré par Sidebotham. Pierce écrit l'équipement en écailles de cette espèce ainsi : "L. boeticus a trois couches d'écailles - 1 les écailles pigmentées et transparentes; 2 faisant saillie à travers celles-ci, chez le mâle, les écailles androconiales, une masse épaisse qui les cache complètement; 3 faisant saillie à travers les précédentes et les couvrants partiellement, les écailles de couverture" (Tutt, 1908)

   Ces écailles ressemblent à de longs cheveux hirsutes mêlés à des rubans blancs sur le coté des ailes supérieures 


                              

 

 

 3.  Nom d'espèce : Lampides boeticus (Linnaeus, 1767).

 

a) Description originale

Papilio Plebejus Rurales bœticus, 

Linnaeus, C. 1767. Systema naturæ, Tom. I. Pars II. Editio duodecima reformata. Holmiæ. (Salvius). 533-1327.  page 789.

— Localité-type :  Habitat in  Barbaria. La localité-type "barbare" a été établie comme étant  l'Algérie. Cette espèce migratrice a une répartition cosmopolite.  

— Description de Linné: 

 Bœticus 226  P[apilio] P[lebejus] alis caudatis fusco cærulescentibus : subtus cinerascentibus albido undulatis ; angulo ani ocellis duobus.

Magnitudo Argi. Alae supra nigricantes rore viridi cærulescentes obductæ. Subtus omnes glauco-cinerascentes, strigis albidis undulatæ. Angulus ani cauda setacea nigra albo margine. Ocelli ad angulum ani, supra duo, pupillæ nigræ : interiore didyma (præter exterriores cæcas) ; subtus ocellis etiam duobus antice fulvis, postice argentatis.

 "Boeticus 226 Papillon Plébeien aux ailes ornées d'une queue bleue foncé ; dessous des ailes couleur cendrée striées de blanc ; deux ocelles à l'angle anal.

 Argus de grande taille. Ailes supérieures noircies avec un voile  d'une rosée bleu-verte. Dessous complètement gris cendré, striées de cannelures blanches. Queue de crin noir à marge blanche à l'angle anal. Ocelles à l'angle anal, deux à la face supérieure, à la pupille noire ; dédoublé à l'intérieur (mais aveugles [tout noir] à l'extérieur) ; à la face inférieure , les mêmes deux yeux, fauve à l'avant et argenté à l'arrière."

 

 

— référence données par Linné: aucune. C'est la raison pour laquelle Linné donne (supra) une description complète de ce papillon. Pourtant, le papillon a été décrit, comme nous le verrons, par deux auteurs français.

Ce papillon est donc classé par Linné parmi ses Plebeii rurales, ses "plébéiens ruraux" : voir  Noms des Papillons diurnes (rhopalocères) créés par Linné dans le Systema Naturae de 1758. : Les Plébéiens, Plebeii sont décrits comme "parvis : larva saepius contracta.— rurales, alis maculis obscurioribus.— urbicolae, alis saepius maculis pellucidis  : " ils sont en général petits, et leurs chenilles ont pour la plupart une forme courte et ramassée. Les Ruraux, ou rurales, ont des taches plus obscures que le fond des ailes, alors que les Urbicoles, Urbicolae, ont souvent des taches transparentes.

Les Plébéiens ou gens du peuple, les petits, les sans-grades reçoivent dans la 10e édition des noms de musiciens, de sculpteurs ou d' artisans grecs, d'un cheval, ou d'un nain devin (Tages). Dans la 12e édition, la rigueur de dénomination est moins stricte, mais les noms choisis sont encore liés à la Grèce ancienne. 

 

 

b) Synonymes  et sous-espèces.

Cet espèce n'a pas de sous-espèce.

Synonymes :

  • Papilio boeticus Linnaeus, 1767

  • Papilio damoetes Fabricius, 1775 « Syst. Ent., » p.526 

  • Papilio coluteae Fuessly, 1775  « Verz. », p.31, fig.2 .

  • Papilio archias Cramer, [1777] « Pap. ex. »,II. pl. CLXXXI, fig.c

  • Papilio pisorum Geoffroy in Fourcroy, 1785 « Ent. Paris.», II, p.242 

  • Papilio boetica Fabricius, 1793 " Ent. Syst.", III, Pt.1, p. 280

  • Lampides armeniensis Gerhard, 1882

  • Polyommatus bagus Distant, 1886

  • Lampides grisescens Tutt, [1907]

  • Lampides caerulea Tutt, [1907]

  • Lampides caeruleafasciata Tutt, [1907]

  • Lampides clara Tutt, [1907]

  • Lampides clarafasciata Tutt, [1907]

  • Lampides coerulea Tutt, [1907]

  • Lampides ab. fasciata Tutt, [1907]

  • Lampides fusca Tutt, [1907]

  • Lampides ab. fuscafasciata Tutt, [1907]

  • Lampides typicamarginata Tutt, [1907]

  • Lampides ab. major Tutt, [1907]

  • Lampides minor Tutt, [1907]

  • Lampides typicafasciata Tutt, [1907]

  • Lampides ab. albovittata Oberthür, 1910

  • Lampides ab. ecaudata Oberthür, 1910

  • Polyommatus yanagawensis Hori, 1923

  • Lampides obsoleta Evans, [1925]

  • Lampides fusca de Sagarra, 1926

  • Lycaena ab. minor Pionneau, 1928

  • Lampides infuscata Querci, 1932

  • Lampides ab. kawachensis Hirose, 1933

  • Lampides anamariae Gómez Bustillo, 1973

  • Lampides boeticus f. michaeli Kroon, 1980

Baeticus, Latreille, Histoire naturelle des Crustacés XIV p.117 (1805)

Baetica Meig., Eur. Schmett. II p. 48 (1830)

 

 

 Lampides boeticus est l'une des espèces les plus largement répandues dans les régions Palaearctiques de la Bretagne jusqu'au Japon, fréquentant l'Afrique et l'Australie. Ce fut l'une des premières espèces capturée par les Occidentaux lors des premières explorations de l'Australie. Les recherches ADN suggèrent qu'il a trouvé son origine en Afrique, avant de conquérir l'Ancien Monde, car c'est un puissant migrateur. Parvenu aux portes du Nouveau Monde, il y pénétrera certainement. Ce papillon de vol rapide est souvent aperçu  en train de se nourrir près de la plante-hôte, la femelle s'en écartant rarement alors que le mâle peut gagner le haut des collines, avant de descendre sur les plantes-hôtes à la recherche de femelles récemment émergées. La chenille peut se nourrir d'au moins six familles de plantes, dont leurs chères Fabacées, et peut menacer les cultures de pois ou de haricots. Comme les trois quarts des Lycénidés, la chenille et la chrysalide sont "élevés" par les fourmis de diverses espèces (trois genres sont citées en Australie, Froggattella, Iridomyrmex et Camponotus ; en Europe, Lasius, Camponotus, Prenoleis et Tapinoma).

 

 

 

c) étymologie. 

       Les auteurs sont quasi unanimes pour traduire boeticus par "habitant la Bétique", ancien nom de l'Andalousie : j'expose ici mes réticences, et mes hypothèses.

— Arnold Spuler page 59 : "Bewohner von Baetica, einer Landschaft in Spanien.“ "Habitants de la Bétique, une région d'Espagne"

 — Ochsenheimer : 

Über die Schreibart des Namens Boeticus findet sich ein Aufsaß in Scriba's Journal III.st. S. 211 von Scharfenberg. Nach eine Bemerkung die mir Hr Stradtrath Laspeyres in Berlin mittheilte, dürfte die Schreibart Baeticus die best seyn. ; denn Linné sagt : Habitat in Barbaria. Alle Insekten, von denen er dies sagte, haben sich nach und nach in Spanien  gefunden ; unser Falter ist unbezweifelt auch in Spanien zu Hause, und aus Pilii Hist. Nat. Lib. III C. I. und Tacit. Hist. Lib. I. C. 78 ist zu sehen, daß baetica bald als eine Provinz des alten jenseitigen  Spaniens, bald als das ganze jenseitige Spanien vorkommt. Dieß war gewiß Linné Idee, nur schrieb er grammatisch unrichtig Boeticus, welches entwerder keiner Sinn giebt oder doch nur einer gezwungenen, weil es alsdann von Boetia abgeleitet, aber auch alsdann Boeticus geschrieben werden müßte. Ochsenheimer, Erster Theil, Zweyte Abtheilung, 1807, S. 101

   On trouve  une note  de Scharfenberg dans le  Journal de Scriba, III page 211 à propos de l'orthographe du nom boeticus. Selon des remarques qui m'ont été communiquées personnellement par  M. Stradtrath Laspeyres de Berlin, la forme  la meilleure paraît être Baeticus ; car  Linné écrit: Habitat Barbaria. Tous les insectes, dont il a dit cela, ont été découvert tôt ou tard en Espagne ; notre espèce doit donc habitée aussi en Espagne. Et selon l'Histoire naturelle de Pline Livre III chapitre I et l' Histoire de Tacite Livre I chapitre 78, il peut être vu que Baetica apparaît  comme une province de l'antique Espagne, étendue à l'ensemble de l'Espagne. C'était surement l'idée qu' Linné avait à l'esprit, seulement il a écrit ce boeticus grammaticalement incorrect, ce qui soit n'a aucun sens, soit devient un dérivé de Boetia [Béotie], mais qu'il aurait alors dû écrire boeoticus. Ochsenheimer, premier volume, deuxième partie, 1807, p 101.

— Esper, p. 320

Den namen hat unser Herr Autor [Linné] nun ohnfehlbar aus der Fabelgeschichte entlehnt. Sollte es aber nicht vielmehr Boëthus, oder Boethides heisen. Der erste ist des Menelaus Diener gewesen. Unter letzterer  Benennung aber ist ein ausländischer Zweyfalter von beträchtlicher Größe bekannt. Dessen Oberfläche hat ein Blau von unnachahmlichen Glanz. In Vergleichung mit diesen könnte ihm etwa der Name des kleinen Boethus oder Boethides beygelegt seyn.

 Boethus, serviteur de Ménélas dans Homère. 

 

— A. M. Emmet, (1991) page 149 :

- Boetica, the Roman name for a province in southern Spain ; the butterfly occurs in Boetica but the type locality is Algeria.

"- Boetica, le nom latin d'une province du sud de l'Espagne ; le papillon est signalé en Boetica (Bétique) mais la localité-type est l'Algérie".


— Doux et Gibeaux (2000) page 192:

  Baéticus, habitant de la Bétique, une contrée au sud de l'Espagne (Andalousie).

 

— Perrein et al. (2012) :

de Baetica, province romaine sous Auguste, au sud de l'Espagne, du nom du fleuve Bétis qui la traverse, l'actuel Guadalquivir : la Bétique deviendra l'Andalousie au IVe siècle avec l'arrivée des Vandales.

— Hans-A. Hürter (1998) :

Von den älteren Autoren hat Ochsenheimer 1807 die beste und sicherlich richtige Interpretation gegeben und sie auch begründet. Ob nun Linné nicht richtig (a mit o verwechselt) oder undeutlich (er hatte noch keine Schreibmaschine) geschrieben hat oder ob vor der Drucklegung seines Werks "Systema Naturae" bereits ein Abschreibefehler vorgelegen hat, läßt sich heute nicht mehr ergründen. Jedenfalls ist der Name boeticus mit großer Gewißheit aus Baetica entstanden.

 "Ochsenheimer 1807 a puisé parmi les écrivains plus anciens la meilleure et certainement  la plus correcte interprétation, et elle est également fondée. Que Linné n'ait pas écrit  correctement (avec un o fautif) ou  qu'il ait écrit un a mal formé (il n'avait pas de machine à écrire) ne peut plus être établi, pas plus qu'on ne peut savoir si une faute de frappe a été commise lors de l'impression de son "Systema Naturae". Dans tous les cas, le nom boeticus  paraît devoir dériver avec grande certitude de Baética, la Bétique."

Mon opinion.

  1. Il faut d'abord confronter cet épithète à ceux des autres papillons classés comme Plébéiens ruraux, censés recevoir des noms issus du peuple grec (artistes et artisans dans le choix effectué par Linné dans la 10e édition, et devenant plus variés dans la 12e édition). Linné n'a utilisé pour son Systema Naturae aucun adjectif lié à un nom de lieu géographique non mythologique.

Voir  Noms des Papillons diurnes (rhopalocères) créés par Linné dans le Systema Naturae de 1758.

2. L'argument d'Ochsenheimer, qui explique le qualificatif "de la Bétique" par la mention de Linné Habitat in Barbaria m'étonne, l'Espagne, pays catholique y compris en Andalousie à l'époque de Linné, ne semblant pas relever de la Barbaria qui peut désigner plutôt l'Afrique du Nord.

3. La transformation de l'orthographe d'un épithète pour le faire convenir à une étymologie doit, à priori, rester l'exception et être sujet à la plus grande circonspection. Le passage du boeticus de Linné au baeticus souhaité est génant.

4. Il existe des plantes qui portent aussi cet épithète notamment Astragalus boeticus. Faut-il invoquer une faute répétitive sur ce mot ? Cette plante nommée par Linné (S.P. 2 : 758 1753) est bien décrite par l'auteur comme "habitat in Sicilia, Lusitania, Spania". L''origine du nom est précisée par une référence à la phrase spécifique de Moris hist. 2 p. 108 f.2 t.9 f.11 : Astragalus luteus annuus bœticus maritimus rectus alter.  La répétition du mot bœticus, parfaitement lisible, exclut toute coquille typographique. Elle est nommée Astragale de Bétique dans la Flore de Coste, Astragale de l'Andalousie ailleurs. Dans ce cas, l'interprétation de l'épithète semble claire et non contestable.

5. Cet épithète est retrouvé ailleurs en botanique ou en zoologie :

a) Bauhin décrit dans son Pinax Livre II section 1 page 47 une Hyacinthe des Indes Hyacinthus Indicus stellatus boëticus Clus. cur. post.

 b) Un gastéropode marin est nommé  Conus boeticus Reeve, 1843. Il est décrit ainsi : "La couleur de la coquille est blanche, marbrée de châtain et chocolat, avec des rangs répétés de taches châtain."

c) Le Vautour doré a été nommé par les anciens auteurs (Aldrovandi, Jonston, Charlet. Klein, Willughby, Ray) sous le nom de Vultur boeticus, ou de Vultur boeticus sive castaneus " Vautour boeticus ou châtain". Il est décrit par Brisson, qui cite ces auteurs en 1760, comme « Il est d'un roux foncé vers la tête, et plus clair vers la queue ». Brisson rapporte aussi que la Linotte a été aussi qualifiée de "Passer ex cinereo boeticus" par Barre.

Ma première hypothèse est la suivante : Boeticus est un adjectif désignant la couleur roux, fauve, brun ou châtain, et dont le nom est issu de la Bétique ou du fleuve Bétis ; c'est la raison pour laquelle l'adjectif est souvent écrit avec une majuscule. Selon la légende "Le Bétis est un fleuve d’Espagne, maintenant appelé Guadalquivir. Il y a, dit Sénèque, des fleuves qui ont certaines propriétés merveilleuses: quelques-uns colorent la laine des brebis qui en boivent; leur toison, de noire qu’elle était, devient blanche en peu de temps, ou de blanche devient noire". 

   De nombreux arguments étayent cette hypothèse : la plus simple est que la "couleur boeticus" est décrite dans quelques dictionnaires comme une couleur brune, châtain, ou rousse : 

 

a) Un dictionnaire catalan-latin traduit le terme

Lleonat  : Fulvus color, Ferrugineus color. Castaneus color. Fulvus color. Boeticus color. Castaneus, a, um. Fulvus, a um. Ferrugineus, a, um. Boeticatus, a, um.  in Joannes Lacavalleria et Dulach Gazophylacium Catalano-Latinum, dictiones phrasibus illustratas 1696 page 655.

b) Un autre dictionnaire traduit l'allemand schwarz :

Schwarz« furvus », schwarßlich « boeticus color »  in Michael Pexenfelder Apparatus Eruditionis1680

c) L'Encyclopédie méthodique de 1786 page 468 donne :

Boeticus color : Voyez "Roux".

d) en 1734 le lexique allemand -latin (Vollständiges Deutsches Wörter-Buch Vel Lexicon Germanico-Latinum ..., Volume 1 page 189 ) donne pour braunhaft (le suffixe -haft souligne le nom d'une couleur, ici brun)

 Braunhaft : adj. boeticus

e)  En 1677, Pierre Danet indique dans ses Racines latines (Radices sue Dictionarium linguae latine Paris 1677 page 38 :

Baeticus, a, um : Brun, tanné, obscur. Baeticatus, a, um : Mart. Vêtu de brun

f) Un auteur anglais, dans sa description en 1773  du Vautour doré, (John Hill, A General Natural History: Or, New and Accurate Descriptions, Volume 3 page 356, The Baetic Vultur ) écrit : 

 Vultur fuscus and Vultur Boeticus, from it's colour, this being a term very frequently used among the naturalists, to express that kind of brown which we usually distinguish by the word chestnut colour. 

Vautour brun ou Vautour boeticus, en raison de sa couleur, boeticus étant un terme très fréquemment utilisé par les naturalistes pour désigner une sorte de brun que nous nommons habituellement couleur châtaigne, châtain.

g) On comprend alors que le cône Conus boeticus et le Vautour Vultur boeticus  ait en commun leur couleur châtain-roux (comme aussi la Rousserolle africaine).

h) dans un commentaire de la Satyre XII de Juvénal par Isaac de la Grange , on trouve cette équivalence : boeticus = couleur de garance (en français) :

Vestes non arte, sed natura graminis, vique occulta Boetici fluminis et aëris infectas nativo veneno quas Graec i …. vocant. Hinc color Boeticus, qui est spanus color, nam Spaniam, , pro, Hispaniam usurpant ; Nostris, couleur de garance. De hoc nativo colore Boetico multis locis Martial. Ut lib. VIII epig. XXVIII lib. VXII epigr. LXIV, et epigr C lib. XIV epigr CXXII. Virgi. Eglog X, Plin. Lib. VIII cap. XLVIII.

(Satyrae 16 Par Decimus Iunius Iuvenalis,Isaac de La Grange, Domitius (de Calderiis) : In Juvenalis Satyr. XII : vers 42 p. 447 ).

Martial est cité par son épigramme 28 du livre VIII : il était persuadé que c'était l'eau du Bétis qui conférait aux troupeaux leur couleur réputée, cette couleur native (naturelle) dite couleur bétique.

"Le Bétis, qui abreuve le bétail de l'Ibère, a-t-il lavé ta laine sur le dos des brebis de l'Hespérie, ou bien cette laine a-t-elle compté le nombre des embouchures du Timave, où venait s'abreuver Cyllare avant d'être parmi les astres ?"

La couleur spanus, couleur de Spania, est synonyme de pullus, ou de nativus. C'est la couleur brune très particulière qui donnait tant de prix à la laine d'Hispanie, recherchée dans tout l'Occident, les béliers de Cordoue de couleur sombre, issus des marché de Gades pouvant se vendre jusqu'à un talent selon Strabon.

Je parviens donc à la conclusion que le nom géographique ou hydrographique espagnol Bétique (région de l'Hispania Baetica) ou Bétis (fleuve) a donné son nom à un adjectif de couleur, semblable à notre "Terre de Sienne", "Sinople" (rouge comme la terre de la ville de Sinople). Ce passage de Juvénal est précieux ; d'autant que je découvre le commentaire qu'en laissa Boileau et qui fut publié en 1827 (page 140). 

D'abord le passage commenté de la Satyre XII: 

 Fundite quae mea sunt, dicebat cuncta Catullus, Praecipitare volens etiam pulcherrima, vestem Purpuream, teneris quoque Moecenatibus aptam Atque alias*, quarum** generosi graminis ipsum  Infecit natura pecus, sed et egregius fons Viribus occultis, et Boeticus adjuvat aer. 

A la mer tous mes biens! que l’onde s’en empare! 
Dit-il, abandonnant ce qu’il a de plus rare: 
Sa tunique de pourpre et d’or, qu’en leurs festins 
Ne dédaigneraient pas nos Mécènes hautains; 
Et ces moelleux tissus*, que les gras pâturages** 
Et l’air pur du Bétis, coulant sous des ombrages, 
Colorent sur le dos même de la brebis. 
 

Puis le commentaire de Boileau :

* Atque alias : Ces étoffes, dont la couleur est naturelle, et même celles qui sont teintes dans le fleuve de Guadalquivir, près de Cadix, dans la région méridionale d'Espagne.

** Quarum : vestium lanam natura generosae herbae tinxit et coloravit, cum natura frontis insignis, et aeris mira temperie Boetici. Ordo est : quarum colore scilicet, natura generosi graminis ipsum pecus, vel lanam pecoris infecit, vel tinxit et imbuit, et certa frontis aqua et Boeticus are, quae omnia ad illum Boeticum colorem requirintur. Porro, color Boeticus alias appellatur pullus, vel Spanus, vel Hiberus, vel ferrugineus, et constat ex atri et rubri mixtura.

 Ainsi mes idées se précisent : le fleuve Bétis est censé donner à la laine des troupeaux de la région, par la qualité de l'herbe des pâtures, ou aux étoffes qu'on y trempe, une couleur "boétique" aussi nommée pullus, ou spanus, ou Hiberus, ou ferrugineuse, et qui est un mélange entre le noir et le rouge. 

 Même Goethe en parle, dans son traité des couleurs : "la même couleur, appelée espagnole ou bétique, ..." (Matériaux pour servir à l'histoire des couleurs). C'est ce nom de bétique qui m'ouvre des portes (Pierre d'Avity,1660 page 327).


 Lampides boeticus   mérite de recevoir ce qualificatif de brun châtain, car la face inférieure de ses ailes est, effectivement, châtain clair. Mais je ne suis pas satisfait pour autant, car Linné n'a baptisé aucun de ses Plébéiens d'un adjectif qualifiant la couleur, la morphologie ou une caractéristique quelconque, hormis la plante-hôte. Dans sa publication, Boeticus est écrit avec une majuscule ; ce nom est précédé par des noms propres de héros grecs (Cupido, Polybe, Thero, Marsias, Echion, Telamon) et suivi par d'autres ( Thyra, Thysbe, Thamyras, Arion, Zeuxo, Argus, Philiasus, etc.) plus ou moins limpides mais ne comportant aucun adjectif. 

Les personnages ayant porté le nom ou surnom de Boeticus sont de mauvais candidats:

- Gregoire Boeticus,  un Père de l'Eglise, évêque d'Elvira, théologien du IVe siècle.

- Turanius Gracula Boeticus Poeta

- Gallus Boeticus, cité par Martial I, 3 epigr. 81, 8.

 

Une autre piste : boeoticus.

Autre piste : un dictionnaire de Botanique de G. Lorougnon, 1985 donne : "Boeticus : de Boétie"

     Il me reste donc une dernière proposition à évoquer pour relier ce nom de boeticus au thème général par lequel Linné a décidé de nommer ses Plebeii rurales, comme des paysans grecs. On trouve parfois le livre de Pausanias sur la Béotie indiqué en référence "Pausan. Boetic". Un "boeticus" ne peut-il pas être traduit par "un béotien" ? Grec ancien : βοιωτός ; βοιώτιος ; βοιωτικός  ; βοιωτίς Latin : Boeotius  ; Boeotus 

Or, l'adjectif boeoticus est parfaitement classique, avec ce sens de "béotien" qui me paraît non seulement adapté aux Plébéiens ruraux de Linné, mais même attendu voire nécessaire.

 La consultation d'un lexique atteste de son usage http://latinlexicon.org/definition.php?p1=2006897:

Baeotian Boeōticus, Boeōtica, Boeōticum Boeoti Βοιωτικός :

Boeotĭa, æ, f. : la Béotie (contrée de la Grèce avec, pour capitale, Thèbes). 
           - Boeoti (Boeotii), ōrum, m. : les Béotiens. 
           - Boeoticus (Boeotius), a, um : de Béotie, Béotien. 
           - Boeotis, ĭdis, f. : la Béotie.   

Boeōtia, ae, f., = Βοιωτἰα. Baeotia, un district de la Grèce, dont la capitale était Thèbes, le lieu de naissance de Bacchus et d' Hercules, Plin. 4, 7, 12, § 25; Cic. N. D. 3, 19, 49; Ov. M. 2, 239; Mel. 2, 3, 4; selon la légende, ainsi nommé d'après la vache d'Apollon (Βοῦς), Ov. M. 3, 13, ou de Baeotus, le fils de Neptune, Hyg. Fab. 186.


— Ses habitants sont réputés pour leur stupidité , Cic. Fat. 4; Nep. Alcib. 11, 3; id. Epam. 5, 2; Hor. Ep. 2, 1, 244; Liv. 42, 43 sqq.; Tert. Anim. c. 20; cf. the Comm. upon Aelian. Var. H. 13, 25; Schol. Apoll. Rhod. Argon. 3, 1241.

— Derivv. Boeōtius, a, um, adj., = Βοιώτιος, Baeotian: Bacis, Cic. Div. 1, 18, 34: vates, id. ib. 2, 26, 56: Neo, Liv. 44, 43, 6: Haemon, Prop. 2, 8, 21: moenia = Thebae, Ov. M. 3, 13: Thyas, Val. Fl. 5, 80.

— pluriel: Boeōtii, ōrum, m., the Baeotians, Nep. Alcib. 11, 3; Liv. 33, 1, 1; Plin. 10, 21, 24, § 49.

— Boeōtus, a, um, adj., = Βοιωτός, Beotien (poète): tellus = Boeotia, Ov. M. 12, 9: flumina, Stat. Th. 7, 424: urbes, id. ib. 4, 360: duces, Luc. 3, 174: Orion, Ov. F. 5, 493.

— pluriel : Boeōti, ōrum, m., les Béotiens, Liv. 33, 29, 1 sq.; 42, 43, 5 sq. al.: Boeotūm = Boeotorum, Hor. Ep. 2, 1, 244; Avien. Orb. Terr. 586; Prisc. Perieg. 428.

— Boeōticus, a, um, adj., = Βοιωτικός, Béotien: frumentum, Plin. 18, 7, 12, § 66: cucumis, id. 19, 5, 23, § 68: napus, id. 19, 5, 25, § 76.

— Boeōtis, idis, f., = Βοιωτίς = Baeotia, Mel. 2, 3, 4.

— La femme de Hyas, et la mère des Pleiades, Hyg. Astr. 2, 21.

— La Béotienne, le nom d'une pièce perdue de Plaute, Gell. 3, 3, 3.  

 

Un argument  pour cette hypothèse est que, bien que nous ayons vu que les formes boeticus et baeticus étaient bien attestée, elles ne figurent pas dans les dictionnaires latins (Gaffiot ; Gérard Jeanneau; Lebaigue). On n'y trouve — j'aurais du commencer par là— que :

Bætĭcus, a, um :  du Bétis, de la Bétique. --- Juv. 12, 40.
           - Bætĭci, ōrum, m. : les habitants de la Bétique. --- Plin. Ep. 1, 7.

Baetica, ae féminin, de la Bétique (Gaffiot).

Boeotĭa, æ, f. : la Béotie (contrée de la Grèce avec, pour capitale, Thèbes). 

           - Boeoti (Boeotii), ōrum, m. : les Béotiens. 
           - Boeoticus (Boeotius), a, um : de Béotie, Béotien. 
           - Boeotis, ĭdis, f. : la Béotie.

 

L'épithète boeoticus est attesté en zoologie : Doraegopis boeoticus (Riedel 1980) (from "Livadia in Boeotien"), Obesogammarus boeoticus (Schellenberg, 1944).

  C'est précisément la conclusion à laquelle Ochsenheimer était parvenue à la fin du passage cité, et qu'il avait écarté.


Conclusion sur l'étymologie de L. boeticus.

Je dois maintenant conclure : les trois hypothèses sont :

1. Baeticus, " Bétique, habitant la Bétique", l'actuelle Andalousie. Hypothèse adoptée par la plupart des auteurs. Elle suppose une faute ou un écart orthographique (Boeticus pour Baeticus). Surtout, à mes yeux, elle n'est pas justifiée puisque Lampides boeticus est très largement répandue et ne fait pas partie des espèces inféodées à un territoire géographique restreint, et encore moins à l'Andalousie. Sa première description par  Réaumur a été faite à Paris, sur des chenilles venant de Luçon (Vendée). Certes Linné la signale comme "habitant en Barbarie", mais les Barbares (Vandales ou Infidèles ?) avaient quitté l'Espagne depuis fort longtemps et Linné ne peut avoir assimiler Espagne et Barbaria. Enfin, aucun adjectif géographique n'apparaît dans les noms de Papilio du Systema Naturae, et les épithètes sont toujours indépendants de l'espèce qui les reçoivent.

2. Boeticus, nom de couleur châtain attestée en botanique (et repris par Linné dans Species Plantarum) ou en zoologie (Vultur boeticus,  et Conus boeticus). Il respecte l'orthographe de Linné, et il est plausible si on accepte de voir les ailes colorées en châtain ou roussâtre très atténué de gris. Mais j'adresse à mon hypothèse les reproches suivants : l'adjectif ne figure pas dans les dictionnaires de référence ; et, surtout, Linné se refuse à donner à ses Papilio des adjectifs décrivant leurs caractéristiques, et se restreint (sauf pour citer la plante-hôte) aux noms liés au monde grec ancien.

3. Boeoticus, "Béotien, habitant de Béotie" mais aussi "paysan rustre et naïf", qui suppose une erreur orthographique de la part de Linné ou de son typographe, mais qui est parfaitement conforme au contexte de l'onomastique des Papilio du Systema Naturae et de ses Plebeii rurales, ou petits habitants des campagnes.

On aura deviner que je donne ma préférence à cette dernière hypothèse. 

 

      À noter : 

Polyommatus golgus (Hübner, 1813) porte le nom vernaculaire d'Azuré  bétique : il est présent en Espagne dans la Sierra Nevada.

Sesamia nonagrioide est nommée la noctuelle du maïs mais aussi la nonagrie bétique.

Rambur a nommé Héliophobe bétique, heliophobe boetica un papillon trouvé dans les environs de Cadix ; c'est l'Agrotis boetica (Rambur, 1837).

 

Épithète de dénomination et épithète de qualification.

  La difficulté de l'interprétation des noms zoologiques tient, entre autre, du fait que nous sommes toujours enclins à penser que l'auteur a attribué à l'espèce en question un nom qui le qualifie.

 Les épithètes botaniques sont, effectivement, souvent qualificatifs, décrivant une caractéristique physique (taille, couleur), un biotope, un élément distinctif.

Pour les papillons de jour nommés par Linné, nous n'avons affaire qu'à des épithètes dénominatifs : il n'y a aucun point commun entre le signifiant et le signifié, et le nom est parfaitement arbitraire. 

 Linné prend, d'une main, une espèce de ses collections, et lui applique, de l'autre, une étiquette qu'il tire d'un dévidoir ; et il a choisi comme dévidoir des livres de mythologie grecque comme ceux d'Homère, de Hygin (les Fabulae), de Virgile (l'Énéide), ou peut-être des abrégés et Vade-mecum. Une étiquette, et au suivant. L'important n'est pas, à ses yeux, que le nouveau nom soit bien seyant au papillon qui lui tombe sous la main, mais de créer un consensus international et que chaque espèce ait un nom, et un seul. Un élément secondaire est de regrouper tous les papillons qui ont des caractères communs sous des noms appartenant à une même liste, à un même dévidoir pour reprendre mon image.

 Aussi n'avons-nous pas à nous demander si le nom attribué est justifié par un trait spécifique (sa couleur châtain boeticus ? son origine géographique en Bétique ?), mais si le nom provient bien du dévidoir alors en usage (les noms des gens du peuple de la Grèce antique).

 

 

              II. Noms vernaculaires.

 

 

0. Avant l'Âge des Noms : Réaumur, 1736.    

René-Antoine Ferchault de Réaumur, 1736, Mémoires pour servir à l'histoire des insectes, volume 2 Mémoire page 481 -2 Planche 38.

  Monsieur de Réaumur élève des chenilles ; c'est plus que son passe-temps, c'est sa passion, et chacun, comme ici le Docteur Baron de Luçon, lui en fait parvenir de toutes sortes. Quel papillon en sortira ? C'est une surprise à chaque fois. Il les place dans un poudrier et les nourrit avec soin, note les dates de chaque métamorphose,  dessine la chenille, la chrysalide, comment c'elle-ci s'est attachée,  puis son papillon ; il fait graver la planche par Philippe Simmoneau, le fils de Charles, et il rédige un Mémoire. C'est le Douzième Mémoire du volume 2, et il a pour titre DES CHENILLES QUI VIVENT DANS LES TIGES, LES BRANCHES, et les racines des plantes et des arbres; et des chenilles, et de quelques vers qui vivent à l'intérieur des fruits. (page 481)

   J'ai eu l'histoire plus complète d'une autre espèce de chenille qui vit dans les gousses du bagnaudier, et qui vit des grains qui y sont renfermés. Cette chenille (Planche 38 fig.7. ) est du genre de celles à qui leur figure a fait donner le nom de chenilles cloportes. Sa couleur est d'un olive brun ; le dessus du corps est jaspé par des taches rougeâtres. Elle a seize jambes. Quatre chenilles de cette espèce me furent envoyées de Luçon par M. Baron. Elles se portaient assez bien à leur arrivée à Paris, mais je crus qu'elles pouvaient avoir faim, parce que les gousses du bagnaudier s'étant desséchées totalement, les graines s'étaient au moins desséchées en partie. N'ayant pas de graines fraîches de cette plante que je pusse leur offrir sur le champ, je leur donnai des pois verds ; elles s'en accommodèrent très bien ; elles les creusèrent pour en ronger l'intérieur (Pl. 38 fig.8). Deux de ces chenilles s'attachèrent au bout de quelques jours contre les parois du poudrier, avec un lien de soie, de la même manière que s'attachent les autres chenilles cloportes, dont nous avons parlé ailleurs, lorsqu'elles veulent se métamorphoser. Elles se transformèrent aussi en des chrysalides semblables à celles des autres chenilles cloportes, c'est à dire en des chrysalides à peu près également grosses par les deux bouts, et qui se trouvèrent soutenues par les liens que les chenilles avaient filés. Un papillon sortit de chacune de ces chrysalides, l'une le 14 août, et l'autre le 16 août : c'était le 2 et le 5 que les chrysalides s'étaient dépouillées de leur peau de chenille.

Le papillon que donne cette chenille est de la première classe des diurnes : il a six jambes semblables, sur lesquelles il se pose ; il est d'une grandeur au dessous de médiocre.. Quand il est en repos, il tient ses ailes perpendiculaires au plan de position.Le coté des supérieures, qui paraît alors et qui en est le dessous, est d'un gris médiocrement brun, sur lequel sont des ondes d'un gris plus clair, et presque d'un cendré blanc ; il y a aussi de petites ondes jaunâtres près de la jonction de la base avec le coté extérieur. Chaque aile inférieure a deux yeux dont le centre est noir, et qui sont bordés à moitié du coté extérieur par une petite bande brillante, et de la couleur d'un or pâle ; leur autre moitié, ou l'intérieure a un bordé plus large, de couleur feuille morte, et sans brillant. Le dessus des quatre ailes est d'un beau violet, bordé du coté de la base par un trait noir qui est suivi d'une petite frange grise. Le dessus de chaque aile inférieure a de plus deux taches noires, qui sont l'envers des deux yeux qu'elles ont sur la face opposée.

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I. Les Noms français. 

 

1. Le Porte-queue bleu strié, Geoffroy, 1762.

  Étienne Louis Geoffroy Histoire abrégée des Insectes qui se trouvent aux environs de Paris, Volume 2 page 57 n°25.

La description de Geoffroy précède celle de Linné, mais elle n'est pas valide car elle n'est pas rédigée en latin. Son édition en latin par Fourcroy date de 1785 et elle est donc, alors, postérieure au Systema Naturae de Linné de 1767. 

  Curieusement, l'édition par Fourcroy de 1785 page 242 (écrite après Engramelle) ignore le P. boeticus de Linné et nomme cette espèce P. pisorum, (de pisum, i, pois, légume) en signalant : larva coluteam, pisos, legumina, "la chenille sur les baguenaudes, les pois, les légumineuses".

 C'est néanmoins la première description (hormis les références que nous allons voir) et elle mérite d'être citée : 

 Les petits Portes-queues.

 25. Papilio supra coeruleus, subtus lincis undulatis fuscis et albicantibus striatus, alis secundariis infra fascia alba, macula duplice nigro-aurata, et in imo caudatis.

Le Porte-queue bleu strié.

Longueur 7 lignes. Largeur 15 lignes.

Petiver musei page 319 Papilio minor coerulescens, subtus striatus.

 

Ray, Historia insectorum page 130 n°9. Papilio e mediis minuscula, alis latis, exterioribus verticoloribus e nigro & coeruleo, imo margine nigro cum fimbria alba cinctis

Réaumur Tome 2 t 38 f.10.

Ce petit papillon est d'un bleu noirâtre en dessus. En dessous ses ailes sont rayées et comme striées par des petites lignes transverses ondées, alternativement de couleur blanche et de couleur brune claire ou grise. De plus, les ailes inférieures ont en dessous près du bord une bande transverse blanche assez large. Après cette ligne, elles ont près du bord intérieur, chacune deux taches noires dorées, et au dessus de ces taches, le bord de l'aile a une petite pointe ou appendice courte, mais aiguë, qui forme une espèce de petite queue ; cette pointe est noire.

   La chenille de ce papillon est du nombre des chenilles cloportes. Elle vient sur le bagnaudier (colutea), les pois et quelques autres plantes légumineuses, se logeant dans leurs cosses ou siliques, dont elle mange les fruits.

 


2. Le Porte-queue bleu strié, Engramelle, 1779.

Jacques Louis Engramelle Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 1 page 299   Planche 37 n°76 par J.J Ernst gravée par J.J. Juillet  1779.  

Les références du Père Engramelle, qui cite le nom boeticus, sont Linné (S.N.12) ; Muller tome 5 ; et Geoffroy.


3. P.R. boeticus (Le Strié) De Villers, 1789

Charles de Villers, Caroli Linnaei Entomologia page 64.

Il est notable que De Villers, très fidèle à Linné et qui traduit très régulièrement le nom scientifique dans son nom français entre parenthèse, n'est pas traduit boeticus par "(le bétique)" mais ait choisi "(le strié)". Cela témoigne-t-il de son embarras ? Il a donc reprit partiellement le nom vernaculaire de Geoffroy et Engramelle. D'autre part, il complète ou corrige le texte descriptif de Linné en indiquant Habitat in Barbaria etiam in Europa Galliaque.

 4. Polyommate strié Latreille, 1818.

Polyommate strié, Hesperia boetica Fabr.  Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle appliquée aux arts, tome XXVII, Paris : Deterville 1818.

5. Le Polyommate boéticus, Latreille et Godart 1819

Latreille et Godart Encyclopédie méthodique, Paris : Vve Agasse tome 9, page 653 n°122

Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.

 

 

6. Le Polyommate strié , Godart 1821,

      Jean-Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons d'Europe, Paris : Crevot 1821/1823,  page 192 n° 66  Planche 9 tert. fig. 2 et 4 peinte par C. Vauthier et gravées par Lanvin. 

 

image BHL : figure 4

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 Ce nom a été repris  par Hippolyte Lucas (1834), Pierre Boitard (1845), P.A. Duponchel et Guenée (1849) , par Aristide Dupuis (1863).

 

     Le Borgne de Kermorvan en 1836 (in E. Souvestre) utilise dans sa liste des lépidoptères du Finistère le terme de "Polyommate boéticus" (accompagné de la lettre r, "rare").

 

 

6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986.

       Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet propose comme nom principal "l'Azuré porte-queue" et accepte aussi " l'Argus porte-queue". Il réfute "Le Porte-Queue bleu strié" (trop long), et  "le Strié" de De Villers (équivoque, pouvant prêter à confusion avec d'autres espèces).

De même, il écarte "la (sic) Lycène du Baguenaudier" avec le commentaire suivant : "Le nom de "Lycène du Baguenaudier" ne peut être utilisé pour Lampides boeticus, dans la mesure où il prête à confusion avec les noms

vernaculaires de Iolana iolas ["L'Azuré du Baguenaudier" créé par G.Chr; Luquet; "l'Argus du Baguenaudier", "l'Argus géant"].

 Le zoonyme "l'Azuré porte-queue" est créé à cette occasion par G. Chr. Luquet qui regroupe l'immense majorité des 83 espèces de la sous-famille des Polyommatinae sous les noms de Azurés, et de Sablés (et quelques-uns sous le nom d'Argus ou  de Bleu nacré). Lampides boeticus est, dans sa liste, le premier de 63 Azurés. Cette stratégie lui permet d'indiquer, par le nom vernaculaire, l'appartenance à un groupe aux caractéristiques communes, comme le permet le nom de genre pour le nom scientifique. Cela allège aussi l'effort de mémoire, car il suffit de retenir le second terme du nom vernaculaire, qui sera généralement soit un nom géographique (Azuré canarien, de l'Argolou, d'Anatolie, d'Oranie, cordouan, sarde, crétois...) soit surtout le nom de la plante-hôte (Azuré de la Luzerne, du Trèfle, des Nerpruns, des Cytises, etc, etc.).

  Cette fonctionnalité et cette clarté de la néo-zoonymie Luquetienne imposent quelques sacrifices à l'amateur de diversité onomastique. Le "Porte-Queue bleu strié" de Geoffroy et Engramelle, ce petit marquis du temps de Louis XVI, donnait trois indices de reconnaissance et de visualisation. Il était un peu long certes. 

  L' "Argus porte-queue" a été utilisé par Paul Girod ("Baetica; Argus porte-queue") en 1912 dans son Atlas des Papillons de France, Suisse et Belgique. Il a été repris par Yves Latouche en 1963 (Papillons, Espèces européennes, Guide Hachette). Ce zoonyme n'a ni la légitimité de l'ancienneté, ni, malgré ses deux ocelles, sa place parmi les Argus.


 

 

7. Noms vernaculaires contemporains :

 

  Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent le nom scientifique de Lampides boeticus pour présenter ce papillon mais citent page 203 le nom vernaculaire : « "Le Porte-Queue bleu strié d'Engramelle" est une charmante espèce répandue dans le monde entier et qui présente une certaine variabilité » .


—Bellmann / Luquet 2008 : non figuré.

— Chinery / Luquet 2012  : non figuré.

— Doux & Gibeaux 2007 : " l'Azuré porte-queue".

— Higgins & Riley /Luquet 1988 : "L'Azuré porte-queue". 

— Lafranchis, 2000 : " L'Azuré porte-queue" .

— Perrein et al. 2012 : "Azuré porte-queue".

— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : "Azuré porte-queue".

— Wikipédia : "L'Azuré porte-queue".


 

 

III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.

 

 

 

  • "Long-tailed Blues" "Le Bleu à longue-queue" ou Pea-Blue "Le Bleu des Pois" ou "Pea-pod Argus" en anglais.
  • "Großer Wander-Bläuling" ("Grand papillon bleu migrateur ?") ou "Langschwänzige Bläuling" (papillon à longue queue) en allemand.
  • "Vándor Boglárka" en hongrois
  • "Canela Estriada" en espagnol : 
  • "Modrásek cizokrajný" en tchèque
  • "Vaellussinisiipi" en finnois
  • "Tijgerblauwtje" en néerlandais
  • "Modraszek boetycki" en polonais
  • "Modráčik cudzokrajný" en slovaque
  • "blaveta de la ginesta"  en catalan

 

 

Langues celtiques  : 

1. langues gaéliques :  irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).

  •  en irlandais

  •  en mannois.
  • "" en gaélique écossais*

2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welshcymraeg).

  •  pas de nom en breton ; 

  • " Glesyn cynffon hir" en gallois.

 *Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources.   http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html

 Voir aussi :http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR

 

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Les autres publications jusqu'en 1819.

 Sans être exhaustif :       

Esper 1777 Pap. Europ. part I page tab. 27 suppl.3 . image

Hübner, Pap. tab.74

Muller page 624.

Fuessli  Ins n°594 f.2

Fabr 529

 

 


IV. Les noms vernaculaires en anglais (M.A. Salmon, 2000).

   Lampides boeticus  est un migrateur extrêmement rare dans les Îles Britanniques, et n'a été enregistré pour la première fois qu'en 1859 à Brighton (cf. le nom The Brighton Argus). Le site UK Butterflies signale 36 observations en 1939, 38 observations lors d'une vague exceptionnelle en 1945, et 85 autres observations entre 1940 et 1988, la plupart dans le sud de l'Angleterre.

  • "The Brighton Argus" : Newman, 1860.
  • "The Long-tailed Blue" : Coleman, 1860 ; South, 1906 ; Newman et Leeds, 1913, et la plupart des auteurs suivants.
  • "The Tailed Blue" : Coleman, 1860 ; Furneaux, 1894.
  • "The Pea-pod Argus" : Newman, 1871 ; Newman et Leeds, 1913.
  • "The Large Tailed Blue" : Newman et Leeds, 1913 ; W.F. Kirby, 1896.

 

             Bibliographie, liens et Sources.

 

 

— Funet : Lampides

— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : 

— UK Butterflies : lampides boeticus

— lepiforum : lampides boeticus. 

 —Images : voir les superbes dessins de Hübner (L.boeticus n'y est pas représenté).

HÜBNER, Jacob, 1761-1826 Das kleine Schmetterlingsbuch : die Tagfalter : kolorierte Stiche,  Insel-Bücherei ; Nr. http://www.biodiversitylibrary.org/item/138312#page/35/mode/1up

 

                 I.  Étymologie des lépidoptères :


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— GLASER L, 1887 Catalogus etymologicus Coleoperum et Lepidopterum. Erklärendes und verdeutschendes namensverzeichnis der Käfer und Schmetterlinge fûr Liebhaber und wissenschaftliche Sammler, R. Friehändler : Berlin 1887, 396 pages. BHL Openlibrary.

— GLASER, L, 1882 "Zur Nomenklatur des deutschen Tagfalter, in Entomologischen Nachrichten, Stettin 1882  pages 303-317,

  https://archive.org/stream/entomologischena81882berl#page/310/mode/2up/search/lycaena)

— Gozmány, László: Vocabularium nominum animalium Europae septem linguis redactum2 vols. Budapest: Akadémiai Kiadó, 1979. 

— JERMYN  L.: The Butterfly Collector's Vade Mecum: or a Synoptical Table of English Butterflies. 1824. http://archive.org/stream/butterflycollect00jerm#page/n6/mode/1up

 

  — HELLER (John Lewis) - 1983 -"Studies in Linnaean method and nomenclature", Marburger Schriften zur Medizingeschichte, Bd.1983;7:1-326.Frankfurt am Main ; New York : P. Lang,

—HÜRTER Hans-Arnold 1988 Die wissenschaftlichen Schmetterlingsnamen, Herleitung und Deutung, Bottrop ; Essen : Pomp, 492 pages.

— ISAAK (Mark) Curiosities of the biological nomenclatureen ligne.

— JANSENN (August) 1980, "Entomologie und Etymologie der Namen der belgischen Tagfalter"; in : Phegea, driemaandelijks tijdschrift van de vereniging voor Entomologie van de Koninklijke Maatschappij voor Dierkunde van Antwerpen, Jgg.8 Nr.2, 1980.

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— MACLEOD (Roderick Donald) 1959 Key to the names of British Butterflies and moths, 86 pp. Londres.

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— SODOFFSKY (W), 1837. "Etymologische undersuchungen ueber die gattungsnamen der Schmetterlinge von W Sodoffsky, in Riga", Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou, n° VI, Moscou : imprimerie d'Auguste Sémen, 1837, 167 p. Archiv.org.

 — SPANNERT (Anton), 1888, Die wissenschaftlichen Benennungen der Europäischen Großschmetterlinge mit sâmmtlichen anerkannten Varietâten und Aberationen, Karl Duncker : Berlin,1888, 239 pages.

 —SPULER  (Dr Arnold), 1901-1908, Die Europas Schmetterlinge, . Vol.1. Allgemeiner Teil —Spezieller Teil. I-CXXVIII + 1-386 + [1]-[6], 265 fig. dans le texte, E. Schweizelbart'sche Verlagsbuchhandlung, Nägele und Dr Sproesser édit., Stuttgart, Allemagne. En ligne sur BHL

— Numen. The Latin lexicon :  http://latinlexicon.org/index.php

 



        II. Bibliographie entomologique : Rhopalocères.

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— BLAB (Josef), RUCKSTULH (Thomas) ESCHE (Thomas)  [et al.], adaptation et traduction française LUQUET (Gérard-Christian), 1988 Sauvons les papillons  : les connaître pour mieux les protéger ; préface de Pierre Richard Paris : Duculot 1 vol. (192 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm Trad. de : "Aktion Schmetterling so können wir sie retten". 

 BOISDUVAL Histoire naturelle des insectes Roret 1836 books.google.fr/books?id=2Kgi4FH6kj0C

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—  BOISDUVAL (Jean-Alphonse) Essai sur une monographie des zygénides : suivi du Tableau méthodique des lépidoptères d'Europe Paris : Méquignon-Marvis 1829 Gallica

— BOITARD (Pierre ) Manuel d'entomologie ou Histoire naturelle de insectes: contenant la synonymie de la plus grande partie des espèces d'Europe et des espèces exotiques les plus remarquables, Tome second, Paris : Roret, 1828,  Gallica

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— DALE (Charles William) 1890 The history of our British butterflies containing - a full bibliographical note of each species, with copious extracts from the old authors; and full descriptions of all the British species, their eggs, caterpillars, chrysalides and varieties, with a notice of their habits, localities, frequency,  J. Kempster : London 1890 Archiv.org.

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— ENGRAMELLE (R.P. Jacques Louis Florentin), 1779, Papillons d'Europe peints d'après nature par M; Ernst et gravés et coloriés sous sa direction. Première partie. Chenilles, Crysalides et Papillons de jour décrits par le R.P. Engramelle, Religi[eux] Augustin, Q[uartier] S[aint-] G[ermain] Se vend à Paris chez M. Ernst, auteur ; Bazan ; P.M. Delaguette, imprimeur ;  Basan & Poignant marchands d'Estampes rue et et Hôtel Serpente. Paris : Delaguette/Basan & Poignant 1779. Tome II . (i-ii), pp 207-229, espèces n° 102-112, puis suppléments pp; 230-333 puis Table. Books-Google.

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— FABRICIUS (Johann Christian)  1798  Supplementum Entomologiae systematica , Hafniae.

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— GEOFFROY [Étienne-Louis] 1798-99 Histoire abrégée des insectes dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique. Nouvelle édition, revue, corrigée, & augmentée d'un supplément considérable. / par M. Geoffroy, docteur en médecine. A Paris :Chez Calixte-Volland, libraire, quai des Augustins, no. 24 :An VII de la République françoise [1799]. http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/14595#/summary

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 —  GRIFFITH (W. J. )  Catalogue raisonné des lépidoptères observés en Bretagne jusqu'en 1882, ,... publié par les soins de T. Bézier. Rennes : Impr. Fr. Simon, 1902.

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 FRISCH (Johann Leonhard.) 1730 . Beschreibung von allerley Insecten in Teutsch-Land : nebst nützlichen Anmerckungen und nöthigen Abbildungen von diesem kriechenden und fliegenden inländischen Gewürme : zur Bestätigung und Fortsetzung der gründlichen Entdeckung : so einige von der Natur dieser Creaturen herausgegeben : und zur Ergäntzung und Verbesserung der andern (1730)  Berlin : Verlegts Christ. Gottl. Nicolai  https://archive.org/stream/johleonhardfrisc01fris#page/n7/mode/2up

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  HÜBNER, J. 1779: Sammlung europäischer Schmetterlinge. 1779. BHL 

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— HUFNAGEL, W. F. 1766. Tabelle von den.Tagvögeln der hiesigen Gegend, woraus denen Liebhabern der Insekten Beschaffenheit, Zeit, Ort und andere Umstände der Raupen und der daraus entstehenden Schmetterlinge bestimmt werden. Berlinisches Magazin, oder gesammlete Schriften und Nachrichten für die Liebhaber der Arzneiwissenschaft, Naturgeschichte und der angenehmen Wissenschaften überhaupt, 2(1): 54-90. 

— LAFRANCHIS (Tristan), 2000 Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles, Collection Parthénope, Ed Biotope, Mèze, 448p. 

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—LATREILLE, P. A., 1805. Histoire Naturelle, Générale et Particulière des Crustacés et des Insectes. Tome XIII, p. 369. Paris : Dufart.

 — LATREILLE P. A. 1810. Considérations générales sur l'ordre naturel des animaux composant les classes des Crustacés, des Arachnides et des Insectes; avec un tableau méthodique de leurs genres, disposés en familles. Paris: F. Schoell, 444 pp. pp. 350-370.

 —LATREILLE  (P.A) et Olivier Nouveau dictionnaire d'Histoire naturelle 2eme édition tome 27 1818.

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 — LERAUT (Patrice) 1997 "Liste systématique et synonymique des Lépidoptères de France, Belgique et Corse" (deuxième édition) Alexanor, 20, Supplément hors série : 1-526, 10 illustr., photog, 38 fig.

— LEWIN, W. 1795 The Insects of Great Britain, systematically arranged, accurately engraved, and painted from nature, with the natural history of each species BHL library

http://www.biodiversitylibrary.org/item/103670#page/7/mode/1up

 

— LUCAS ([Pierre-] Hippolyte)  Histoire naturelle des lépidoptères d'Europe Paris : Pauquet  1834 ouvrage orné nature de près de 400 figures peintes d'apres, par A. Noel, et gravées sur acier.http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4416154.r=lucas+papillons.langFR 

 http://www.biodiversitylibrary.org/item/53843#page/11/mode/1up

— LUQUET (Gérard Chr.) 1986 "Les noms vernaculaires français des Rhopalocères d'Europe", Alexanor, Revue des Lépidoptéristes français, tome 14, juillet-septembre 1986, suppl.)

— LUQUET (Gérard Chr.) 1986 —in : PFLETSCHINGER (Hans). Papillons.Comment identifier et reconnaître les papillons d'Europe et leurs chenilles traduit et adapté de l'allemand par G. Chr. Luquet. 80 p., 88 illustr. photogr. coul. Collection "Miniguides Nathan tout terrain". Fernand Nathan édit. Paris.

— MOFFET (Thomas) 1634 Insectorum, sive, Minimorum animalium theatrum.  Londini : Ex officin typographic Thom. Cotes et venales extant apud Guiliel. Hope, 1634.  BHL.

— MERIAN (Maria-Sibylla) Histoire générale des insectes de Surinam et de toute l'Europe contenant leur description, leurs figures, leur différentes métamorphoses..., par Mademoiselle Marie-Sybille de Mérian, en deux parties in-folio. Troisième édition, revue, corrigée & considérablement augmentée par M. Buch'oz, ... A laquelle on a joint une troisième partie qui traite des plus belles fleurs, telles que des plantes bulbeuses, liliacées, caryophillées... Tome premier [-troisième] traduit par Jean Marret Paris : Desnos, 1771. PDF Bibliothèque de Toulouse, 3 volumes http://tolosana.univ-toulouse.fr/notice/07558171x

— MERIAN (Maria-Sibylla) Der Raupen wunderbare Verwandelung, und sonderbare Blumen-nahrung: worinnen, durch eine gantz-neue Erfindung, Der Raupen, Würmer, Sommer-vögelein, Motten, Fliegen, und anderer dergleichen Thierlein, Ursprung, Speisen, und Veränderungen, samt ihrer Zeit, Ort und Eigenschaften (Band 2) Nürnberg , Frankfurt , Leipzig, 1683 Volume 2 (insectes d'Europe) digitalisé par  Universitätsbibliothek Heidelberg;

 — MERRET (Christopher) 1667  Pinax Rerum Naturalium Britannicarum. 1667. Google Books

http://books.google.co.uk/books?id=p0SjZ7N6TA0C&printsec=frontcover&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

— MOORE (Frederic) 1890-1913 Lepidoptera indica, L. Reeve : London, 1890-1913. BHL

— OBERTHÜR (Charles) 1904 Études de Lépidoptérologie comparée, Rennes : Oberthür, 1913 Openlibrary

  — OBERTHÜR (Charles), HOULBERT (Constant), 1912-1921, Faune entomologique armoricaine. Lépidoptères. Rhopalocères, Rennes : Imprimerie Oberthür 1912-1921, 258 pages.

— PETIVER (James), 1702-1706? Gazophylacii naturae & artis, : decas prima-[decima]. In quaÌ‚ animalia, quadrupeda, aves, pisces, reptilia, insecta, vegetabilia; item fossilia, corpora marina & stirpes minerales eÌ€ terra eruta, lapides figuraÌ‚ insignes &c. Descriptionibus brevibus & iconibus illustrantur. Hisce annexa erit supellex antiquaria, numismata, gemmae excisae, & sculpturae, opera figulina, lucernae, urnae, instrumenta varia, inscriptiones, busta, reliquaque ad rem priscam spectantia: item machinæ, effigies clarorum virorum, omniaque arte producta... / Jacobus Petiver Londini: : Ex OfficinaÌ‚ Christ. Bateman ad insignia Bibliae & Coronae, vico vulgo dict. Pater-Noster-Row., MDCCII. [1702-1706?]. Version Google books de 1702 ou mieux GDZ Göttingen (Planches).

— PETIVER (James) 1695-1703 Musei Petiveriani centuria prima-decima, rariora naturae continens: viz. animalia, fossilia, plantas, ex variis mundi plagis advecta, ordine digesta et nominibus propriis signata, London, 1695-1703 Version Books-Google.

— PETIVER (James) 1767 Jacobi Petiveri Opera, historiam naturalem spectantia containing several thousand figures of birds, beats, fifh, reptiles, insects shells, corals, and fossils; also of trees, shrubs, herbs, fruits, fungus's, mosses, sea-weeds, &c. from all parts, adapted to Ray's History of plants on above three hundred copper-plates, with English and Latin names, London, James Empson (éditeur), 1767  Version Books.Google 

— PETIVER (James) 1717 Papilionum Brittaniae Icones (1717)  

— PERREIN (Christian) 2012 et al. , Biohistoire des papillons, Presses Universitaires de Rennes 2012.

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— RAY  (John) Historia insectorum, Londini 1710 Archive.org

— RÉAUMUR [René-Antoine] de Ferchault 1734-1748 Mémoires pour servir à l'histoire des insectes   Paris : Imprimerie Royale, 6 volumes, de 1734 à 1748 [un 7e, copie du manuscrit original, paraîtra en 1928], 267 planches gravées par Simoneau, Lucas, Haussard et Fillioeul. En ligne BHL.  Voir aussi VALLOT J.N. 1802.

 ROBERT (Paul A.)  1934 — Les Papillons dans la nature, Delachaux et Niestlé : Neufchâtel et Paris,  405 p., 64 pl. couleurs books.google.fr/books?id=jSFDAAAAYAAJ

— RÖSEL VON ROSENHOF   1764-68  De natuurlyke historie der insecten; voorzien met naar 't leven getekende en gekoleurde plaaten. Volgens eigen ondervinding beschreeven, door den heer August Johan Rösel, van Rosenhof, miniatuur-schilder. Met zeer nutte en fraaie aanmerkingen verrykt, door den heer C. F. C. Kleemann ...Te Haarlem, By C. H. Bohn en H. de Wit, boekverkoopers [1764-68] BHL Library 
— Rösel von Rosenhof 1746 Der monatlich herausgegebenen Insecten-Belustigung  Nürnberg.http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/roesel1746ga

 — SALMON (Michael A.) 2000, The Aurelian legacy, British butterflies and their collectors, University of California Press, 2000.

— SCHAEFFER (Jacob-Christian)  Iacobi Christiani Schaefferi  1766Icones Insectorum circa Ratisbonam indigenorum coloribus naturam referentibus expressae = Natürlich ausgemahlte Abbildungen Regensburgischer Insecten Regensburg [Ratisbonne]: gedruckt bey H.G. Zunkel, [1766?-1779?] ; Gravure par Haid, Johann Jacob (1704-1767), 5 tomes in-4° avec 220 planches coloriées VOL. II Google

SCOPOLI (Jean-Antoine) Ioannis Antonii Scopoli Med. Doct. S.C.R. ... Entomologia Carniolica exhibens insecta Carnioliae indigena et distributa in ordines, genera, species, varietates : methodo Linnaeana. Vindobonae :Typis Ioannis Thomae Trattner ...,1763. En ligne BHL.

 — SCUDDER, S. H. 1875. "Historical sketch of the generic names proposed for Butterflies: a contribution to systematic nomenclature". Proceedings of the American Academy of Arts and Sciences, 10: 91-293. 

— SODOFFSKY (Wilhem),1837. "Etymologische Untersuchungen ueber die Gattungsnamen der Schmetterlinge"  Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou. 10(6) : 76-97.

 — SOUVESTRE (Émile), 1836  Voyage dans le Finistère par Jacques Cambry, revu et augmenté par- : "Tableau systématique des lépidoptères qui se trouvent dans le département du Finistère" par  [(Hesse et) Le Borgne de Kermorvan] Brest : Come et Bonetbeau, 1835 page 165

— SWAMMERDAM (Jan) 1685 Historia insectorum generalis et 1737-38 Biblia naturae (Leyde)

http://docnum.unistra.fr/cdm/compoundobject/collection/coll13/id/65389/rec/3

— TOLMAN (Tom), LEWINGTON (Richard), Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, traduction et adaptation française Patrick Leraut,  Paris : Delachaux et Niestlé 1999 et 2009, 384 pages.

— VALLOT J.N. Concordance systématique, servant de table de matières à l'ouvrage de Reaumur, Paris : Grégoire, Thouvenin, 1802. En ligne Google books.

  — VILLERS (Charles de) 1789 Caroli Linnaei Entomologia, faunae Suecicae descriptionibus aucta : DD. Scopoli, Geoffroy, de Geer, Fabricii, Schrank, &c., speciebus vel in systemate non enumeratis, vel nuperrime detectis, vel speciebus Galli australis locupletata, generum specierumque rariorum iconibus ornata; curante & augente Carolo de Villers .. Lyon : Pietre et Delamollière, (1789). https://archive.org/stream/carolilinnaeient02linn#page/n11/mode/2up

— WALCKENAER (C.A.) 1802,  Faune parisienne, insectes, ou, Histoire abrégée des insectes des environs de Paris classés d'après le système de Fabricius; précédée d'un discours sur les insectes en général, pour servir d'introduction à l'étude de l'entomologie accompagnée de sept planches gravées Paris : Dentu 1802 en ligne BHL.  

 

— WESTWOOD (J O) & HUMPHREYS (Henry Noël),1841. British butterflies and their transformations, William Smith : London  BHL

— WILKES (Benjamin) 1773 One hundred and twenty Copper plates of English moths and butterflies ... with a natural history London : Benjamin Wilkes   Books.google.

— WILKES (Benjamin), 1747-49 The english moths and butterflies, etc... London : printed for the author  Books.Goggle

— ZIMMER, (Dieter E., rédacteur du mensuel Der Zeit) 2012 A guide to Nabokov's Butterflies and Moths et Butterflies and Moths in Nabokov's Published Writings , Web version 2012.


 

                           III. Boite à liens. 

      Liste des références d' auteurs avec les liens vers leurs publications:  http://www.ukbutterflies.co.uk/references.php

Taxonomie : Global Butterfly Information System :http://www.globis.insects-online.de/search

Les papillons du Systema Naturae de 1758  :   http://en.wikipedia.org/wiki/Lepidoptera_in_the_10th_edition_of_Systema_Naturae

Albin :http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN477852769

Billberg http://www.biodiversitylibrary.org/item/105024#page/87/mode/1up

Boisduval chenille 1832 :   http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/51588#/summary

Boisduval Tableau meth. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97190k/f1.image.pagination.r=Boisduval.langFR

Boitard, 1828. : http://books.google.fr/books?id=K3ShlXhmFsEC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

Dale https://archive.org/stream/historyofourbrit00dalerich#page/n5/mode/2up

Denis et Schiffermüller : http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN574458115&IDDOC=441200

Doubleday & Westwood  http://www.biodiversitylibrary.org/item/49323#page/5/mode/1up

 

Duponchel, chenilles 1849 : BHL :  

 http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/9410#/summary

Engramelle :    http://books.google.fr/books?id=em0FAAAAQAAJ

et https://archive.org/stream/papillonsdeurop00ernsgoog#page/n159/mode/2up

Engramelle vol. 2 : http://books.google.fr/books/about/Papillons_d_Europe_peints_d_apr%C3%A8s_natur.html?id=jbS5ocRuGsYC&redir_esc=y

Engramelle vol. 3 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84701433

Esper : http://www.biodiversitylibrary.org/item/53441#page/9/mode/1up

Fabricius :1775  http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/36510#/summary

Fabricius 1787 : 

http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/home/speciestaxon?id=25707

Fabricius 1807 :  https://archive.org/stream/magazinfrinsek06illi#page/280/mode/2up

Frisch https://archive.org/stream/johleonhardfrisc01fris#page/n7/mode/2up

Fourcroy voir Geoffroy.

Fuessli    http://www.biodiversitylibrary.org/item/78769#page/11/mode/1up

 Geoffroy  :    http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/51067#page/9/mode/1up

Geoffroy latin par Fourcroy :  http://archive.org/stream/entomologiaparis02four#page/n3/mode/2up

De Geer :  http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97151p/f1.image.r=.langFR

Goedart par Lister 1685 : http://docnum.unistra.fr/cdm/compoundobject/collection/coll13/id/64604/rec/1

Godart 1821 BHL :  http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/38004#page/256/mode/1up

Godart latreille 1819 :   http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58338273/f334.image.r=Godart.langFR

 https://archive.org/stream/encyclopdiem09metc#page/n3/mode/2up

Harris M. 1766 http://archive.org/stream/Aurelian00Harr#page/n7/mode/2up

1840 : http://www.biodiversitylibrary.org/item/120628#page/9/mode/1up

Hübner 1779 http://www.biodiversitylibrary.org/item/89180#page/1/mode/1up

Kirby  1871: http://www.biodiversitylibrary.org/item/64906#page/9/mode/1up

Latreille 1804 :           http://books.google.fr/books?id=xBsOAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

Latreille 1810 :  http://www.biodiversitylibrary.org/item/47766#page/358/mode/1up

Leach : http://biodiversitylibrary.org/page/17493618#page/136/mode/1up

Linné   http://www.biodiversitylibrary.org/item/10277#page/3/mode/1up

http://books.google.fr/books?id=Jps-AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q=elinguis&f=false

Linné, Mantissa plantarum   http://bibdigital.rjb.csic.es/spa/Libro.php?Libro=947&Pagina=545

Linné fauna suecica 1746 :http://biodiversitylibrary.org/bibliography/63899#/summary

Linné fauna suecica 1761 : http://biodiversitylibrary.org/bibliography/46380#/summary

Linné S.N. 1767 :http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN362053723&DMDID=DMDLOG_0001&LOGID=LOG_0001&PHYSID=PHYS_0002

Merian, Insectes d'Europe : http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/merian1683bd2

Moffet :    http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/60501#/summary

Moore, Lep. indic http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/8763#/summary

Ochsenheimer 1808 http://archive.org/stream/dieschmetterling12ochs?ui=embed#page/180/mode/1up

Petiver James, Musei petiveriani centura prima 1695 digitalisé par Google  (accès partiel)

http://books.google.fr/books/about/Musei_Petiveriani_centuria_prima.html?id=vp05AAAAcAAJ&redir_esc=y

Petiver, Gazophylacii :books.google.fr/books?id=sp05AAAAcAAJ

Petiver, Papilionum brittaniae 1717  in Opera Books .google  

Ray  : https://archive.org/stream/historiainsector00rayj#page/n11/mode/2up

Réaumur : http://www.biodiversitylibrary.org/item/50298#page/11/mode/1up

Rösel : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/7362#/summary

http://www.biodiversitylibrary.org/item/31182#page/138/mode/1up

http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/roesel1746ga

Rottemburg : 

http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/home/speciestaxon?id=8326

Scopoli Entomologia carniolica 1763

   http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/34434#/summary

Soddoffsky :http://www.archive.org/stream/bulletindelas10183768mosk#page/n82/mode/1up

Scudder http://biodiversitylibrary.org/page/3076769#page/269/mode/1up

Spuler : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/9477#/summary

 De Villers 1789 :  https://archive.org/stream/carolilinnaeient02linn#page/n11/mode/2up

Walckenaer : http://www.biodiversitylibrary.org/item/79375#page/289/mode/1up

Westwood et Humphreys 1841 : http://biodiversitylibrary.org/bibliography/12483#/summary

Wilkes, english moths and butterflies http://books.google.fr/books?id=x1xnr4VCDe0C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false 

Goettingen animalbase : base de donnée : http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/search

Butterflies of America : http://butterfliesofamerica.com/polyommatus_icarus.htm

Rééfrences Bibliographiq

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  • : Le blog de jean-yves cordier
  • : 1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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