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7 juillet 2023 5 07 /07 /juillet /2023 22:25

Les groupes sculptés du cavalier blessé et la Vierge à l'Enfant en grès arkosique du XIVe siècle de l'église de Laz. Une Sainte Femme et une Sortie du Tombeau. Une Vierge de Pitié aux anges de tendresse (atelier de Tronoën v. 1470).

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Sur les sculptures en grès arkosique feldspathique :

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PRÉSENTATION.

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Le grès arkosique (feldspathique), à grain très fin, de couleur gris-verdâtre, du Centre Bretagne, se prête bien à la sculpture par sa relative tendreté et son aptitude à la taille. Il est abondant dans le bassin de Châteaulin, c'est-à-dire une partie du Centre-Finistère (Châteauneuf-du-faou), où il été utilisé en architecture et en sculpture (Ollivier, 1993). L'architecture domestique (bâtiments de fermes, manoirs) et l'architecture religieuse (église du Cloître-Pleyben, sacristie de Pleyben, chapelles) lui ont fait largement appel aux XVème, XVIème et XVIIème siècles. Dans le domaine de la sculpture, P. Eveillard  en a découvert l' emploi dès le second Age du fer et à la période gallo-romaine (génie au cucullus) . Aux XVIème et XVIIème siècles, il alimenta une statuaire abondante (plusieurs rondes-bosses dans les calvaires de Pleyben et de Saint Venec en Briec, par exemple) et concurrença même le célèbre kersanton. Voir l'analyse de Louis Chauris, Les grès verts de Châteaulin,  cité en bibliographie.

Il était déjà employé à Laz vers 1350, dans un groupe du cavalier mourant conservé près de l'église, que je présente ici. Puis vers 1470 sur le bas-relief de la porte d'entrée de l'ancien presbytère. Puis, le sculpteur désigné par le nom de convention de Maître de Laz l'employa en 1527 pour la Déploration du calvaire de l'ancien cimetière. 

Ce Maître de Laz est aussi l'auteur de la Déploration de l'église de Plourac'h, presque similaire, mais aussi de celle de Saint-Hernin et de la Pietà de Briec-sur-Odet. Mais aussi de trois autres statues de l'église de Plourac'h, celles de Saint-Patern, de Saint-Adrien, et de Sainte-Marguerite.

Le même matériau est employé au milieu du XVIe siècle pour la belle Trinité du porche de Clohars-Fouesnant.

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I. LE GROUPE DU CAVALIER BLESSÉ, GRÈS ARKOSIQUE, XIVe SIÈCLE.

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Je n'ai trouvé aucune description en ligne de ce groupe dont E. Le Seac'h dit seulement qu'il daterait des années 1350, en se basant sur le costume du cavalier. L'article Wikipedia sur Laz en donne une image. L'église actuelle date de 1720-1730 et il ne reste rien de l'édifice antérieur,.... sauf précisément ces statues de grès arkosique (Cavalier, Vierge, Sainte-Femme et bas-relief de la Sortie du Tombeau ?).

Il occupe l'extérieur de l'église, du côté du chevet, posé sur un soubassement en granite. Il est brisé, un morceau comprenant les pattes antérieures du cheval est scellé au ciment au groupe.

On l'aborde par son côté gauche, qui montre un cheval, monté et tenu en rênes par un cavalier. Une solide selle est visible ainsi qu'un étrier et des détails d'harnachement.

Le cavalier, un seigneur portant l'épée au côté gauche, est vêtu d'une tunique épaisse, longue, serrée par une ceinture, et plissée. Il est coiffé d'un chaperon intriguant, car un bourrelet se prolonge par une très épaisse masse.

Le cavalier est qualifié de "blessé" ou de "mourant", car, dans une posture dramatique, il est cambré, la tête renversée en arrière et vers le ciel, et le bras gauche rejeté sur l'arrière contre l'arrière-train du cheval.

Si nous observons le côté droit, nous constatons la présence de deux soldats, la main droite  sur la poignée de l'épée (placée à leur droite) et la main gauche portée à la tête, près de la tempe. Ils sont casqués, et portent sans doute l'armure recouverte d'un tabard court. Ils semblent mourants eux aussi.

Si la datation est confirmée,  cela fait de ce groupe l'un des plus anciens de Basse-Bretagne.

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Groupe sculpté du cavalier blessé,  grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Groupe sculpté du cavalier blessé, grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Groupe sculpté du cavalier blessé,  grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz.  Photographie lavieb-aile 2022.

Groupe sculpté du cavalier blessé, grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Groupe sculpté du cavalier blessé,  grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz.Photographie lavieb-aile 2022.

Groupe sculpté du cavalier blessé, grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz.Photographie lavieb-aile 2022.

Groupe sculpté du cavalier blessé,  grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Groupe sculpté du cavalier blessé, grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

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I. LA VIERGE À L'ENFANT, GRÈS ARKOSIQUE, XIVe SIÈCLE.

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L'édifice précédent était dédié à Notre-Dame.

La statue est brisée au niveau du cou et  en diagonale au niveau du buste, et rescellée. Le bras droit est perdu.

La Vierge est grande et fine, à la posture hiératique malgré une légère avancée du genou gauche. 

Elle est couronnée, au dessus d'un voile recouvrant ses cheveux en V inversé. Le visage, malgré l'érosion, est beau, calme,  le nez est brisé, la bouche petite est creusée de fossettes latérales.

Le manteau, au plissé vertical s'enrichit d'un pan en balier à plis "en becs". Ce manteau assez classique contraste avec le corsage de la robe, où deux lignes médianes incurvées semble avoir pu accueillir jadis un pendentif.

L'Enfant, à la tête brisée et perdue, tenait peut-être jadis un globe qu'il bénissait, dans la posture du Sauveur. Il est soutenu, légèrement assis, par le bras gauche de sa Mère ; il est vêtu d'une tunique longue plissée.

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Vierge à l'Enfant,  grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile  2022.

Vierge à l'Enfant, grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Vierge à l'Enfant,  grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile  2022.

Vierge à l'Enfant, grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Vierge à l'Enfant,  grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Vierge à l'Enfant, grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

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III. UNE SAINTE FEMME (?) , GRÈS ARKOSIQUE, XIVe OU XVIe SIÈCLE.

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Mains jointes, tête couverte par un très long voile. Le bord de ce voile est dentelé, rappelant le trait le plus caractéristique du Maître de Laz (v. 1506-1527). Le décolleté est carré, la taille est mince, le ventre projeté en avant.

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Sainte Femme, grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Sainte Femme, grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Sainte Femme, grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile  2022.

Sainte Femme, grès arkosique, milieu XIVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

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IV, SORTIE DU TOMBEAU, BAS-RELIEF, GRÈS ARKOSIQUE, XIVe OU XVe SIÈCLE.

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Il occupe la face ouest du collatéral nord. Le Christ ressuscité franchit le bord du tombeau où trois soldats sont endormis sur leur hallebarde. Il tenait en main droite l'étendard de sa victoire sur la Mort (aujourd'hui cet étendard est brisé) et porte la cape glorieuse liée à cette victoire. Sa barbe est fournie, mais c'est surtout, sous la couronne d'épines,  l'épaisseur de ces cheveux, qui atteignent les épaules, qui est remarquable.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Laz#/media/Fichier:Laz_(29)_%C3%89glise_03.JPG

On comparera avec la Sortie du Tombeau du calvaire de Kerbreudeur à Saint-Hernin (Maître de Tronoën, granite, vers 1470) ; mais le Christ est aidé de deux anges.

Voir aussi Pluguffan.

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Calvaire de Kerbreudeur. Photo lavieb-aile.

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Sortie du Tombeau, grès arkosique, XVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Sortie du Tombeau, grès arkosique, XVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Sortie du Tombeau, grès arkosique, XVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Sortie du Tombeau, grès arkosique, XVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Sortie du Tombeau, grès arkosique, XVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Sortie du Tombeau, grès arkosique, XVe siècle, église de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

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V. VIERGE DE PITIÉ AUX ANGES DE TENDRESSE, BAS-RELIEF, GRÈS ARKOSIQUE (?), XVe SIÈCLE.

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Ce groupe occupe la porte d'entrée du jardin de l'ancien presbytère. Il a été répertorié par E. Le Seac'h parmi les œuvres de l'Atelier du Maître de Tronoën (vers 1470), dans l'ensemble thématique des Vierges de Pitié entourée d'anges de tendresse qui soutiennent d'une main son voile.

C'est E. Le Seac'h qui indique que le matériau employé est le grès arkosique (Sculpteurs...p. 322), alors que le matériau habituel de l'atelier est le granite, et que c'est ce dernier matériau que je reconnais ici.

 

Comparer à la Vierge de Pitié du calvaire de Tronoën à Saint-Jean-Trolimon (v. 1470) :

 

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Vierge de Pitié du calvaire de Tronoën à Saint-Jean-Trolimon.

 

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Comparer encore à la Vierge de Pitié de la chapelle Saint-Anne de Saint-Hernin (Atelier de Tronoën, vers 1470, granite et polychromie rouge) :

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Vierge de Pitié de la chapelle Saint-Anne de Saint-Hernin (atelier de Tronoën). Photographie lavieb-aile.

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— Sur les anges de compassion, et la gestuelle de l'ange, voir encore :

 

 

Vierge de Pitié aux anges de tendresse, atelier de Tronoën vers 1470, presbytère de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Vierge de Pitié aux anges de tendresse, atelier de Tronoën vers 1470, presbytère de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

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La Vierge est assise et supporte le corps de son fils sur ses genoux. Ses mains sont croisées. Sa tête, au visage rond, est inclinée vers la droite ; elle est couverte d'un voile qui s'incurve au dessus du front, et forme des ailes sur le côté. L'un des anges soutient d'une main la tête du Christ et touche de l'autre le voile de Marie. L'autre ange pose sa main  gauche sur le genou du Christ et  lève le bras droit vers le voile, dont l'aile est brisée. Les deux anges ont la  tête et le regard tournés vers la Vierge.

La proximité avec le modèle (le calvaire de Tronoën) est grande, mais ici le visage de Marie est plus doux et plus avenant.

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Vierge de Pitié aux anges de tendresse, atelier de Tronoën vers 1470, presbytère de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

Vierge de Pitié aux anges de tendresse, atelier de Tronoën vers 1470, presbytère de Laz. Photographie lavieb-aile 2022.

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SOURCES ET LIENS.

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— CHAURIS (Louis), 2010, Pour une géo-archéologie du Patrimoine : pierres, carrières et constructions en Bretagne Deuxième partie : Roches sédimentaires, Revue archéologique de l'Ouest.

https://journals.openedition.org/rao/1384?lang=enLes

"Les grès verts du bassin de Châteaulin

Des niveaux gréseux affleurent au sein des schistes bleus du bassin carbonifère de Châteaulin. Tous les intermédiaires apparaissent entre des schistes gréseux encore fissiles, riches en minéraux phylliteux, et des grès feldspathiques plus massifs, caractérisés par leur teinte verte ou gris-vert. Le faciès gréso-feldspathique est formé de quartz non jointifs – ce qui facilite le façonnement – et de plagioclases, moins nombreux, dans un fond phylliteux qui rend compte du caractère tendre de la roche (la nuance verdâtre est due à la chlorite). Ce grès feldspathique fournit de beaux moellons et des pierres de taille, voire même des éléments aptes à la sculpture (Eveillard, 2001).

Ce matériau a déjà été utilisé dans la cité gallo-romaine de Vorgium (aujourd’hui Carhaix – cf. photo IV). Son emploi, à nouveau attesté dès le xvie siècle, prend une place essentielle dans les constructions, à Carhaix et dans ses environs : manoir de Lanoënnec (porte avec cintre en deux éléments, fenêtre avec linteau à accolade) ; manoir de Crec’h Henan (xviie siècle ? avec beaux moellons) ; manoir de Kerledan (xvie siècle, avec érosion en cupules) ; château de Kerampuil (1760, soubassement) ; Kergorvo (portes) ; manoirs de Kerniguez : grand manoir (superbes moellons) et petit manoir (moellons pouvant atteindre un mètre de long, en assises d’épaisseurs diverses, correspondant à la puissance des bancs dans les carrières). A Carhaix même, dans la maison du Sénéchal (xvie siècle), belle cheminée à l’étage. On retrouve ce grès dans les élévations de l’église de Plouguer, ainsi que dans celles de l’église de Saint-Trémeur (parties du xixe s.), dans la façade occidentale de la chapelle du couvent des Hospitalières (xviie siècle) ou au manoir de Maezroz près de Landeleau : photo V, VI… (Chauris, 2001c).

Les Travaux publics ont également fait appel à cette pierre locale. Dans les ouvrages du canal de Nantes à Brest (première moitié du xixe siècle), toujours aux environs de Carhaix, elle a été utilisée sous des modalités diverses : en beaux moellons pour le couronnement du parapet d’un pont près de l’écluse de l’Île ; en petits moellons pour le soubassement des maisons éclusières de Pont Dauvlas, de Kergouthis… ; les faciès plus schisteux – et par suite plus fissiles – ont été recherchés pour le dallage médian des bajoyers de quelques écluses (Kervouledic, Goariva), voire comme dalles devant la maison éclusière (Goariva…). De même, les infrastructures ferroviaires ont aussi employé ce matériau local (pont franchissant le canal au sud-est de Kergadigen).

Mais cette pierre n’a pas été recherchée uniquement autour de Carhaix ; en fait, elle a été utilisée un peu partout dans le bassin de Châteaulin. À Pleyben, dans l’église paroissiale – qui remonte en partie au xvie siècle – le grès vert joue un rôle essentiel en sus du granite : élévation méridionale ; sacristie édifiée au début du xviiie siècle (le grès est alors extrait des carrières de Menez Harz et de Ster-en-Golven) ; la même roche a été aussi utilisée pour l’ossuaire (xvie siècle) et l’arc de triomphe (xviiie), où elle présente quelques éléments bréchiques. également à Pleyben, la chapelle de Gars-Maria, y recourt localement en association avec des leucogranites. À Châteauneuf-du-Faou, dans la vaste chapelle Notre-Dame-des-Portes (fin du xixe siècle), ce grès est en association avec divers granites ; les traces d’outils de façonnement y sont très nettes sur les parements vus. Comme aux environs de Carhaix, les grès verts ont également été recherchés, plus à l’ouest, pour l’habitat.

Ces grès ont aussi été mis en oeuvre dans la statuaire : parmi bien d’autres, évoquons les statues dressées au chevet de l’église de Laz, la statue de Saint-Maudez au Vieux-Marché (Châteauneuf-du-Faou), celle de Saint-Nicolas dans la chapelle N.-D. de Hellen (Edern), plusieurs personnages du célèbre calvaire de Pleyben… Quelques éléments de la chapelle – ruinée – de Saint-Nicodème, en Kergloff, ont été remployés lors de la reconstruction de la chapelle Saint-Fiacre de Crozon, après la dernière guerre ; en particulier de superbes sculptures d’animaux ont été emplacés à la base du toit dans la façade occidentale (Chauris et Cadiou, 2002).

Cette analyse entraîne quelques remarques de portée générale.

Dans un terroir dépourvu de granite, artisans et artistes locaux ont su mettre en œuvre un matériau qui, au premier abord, ne paraissait pas offrir les atouts de la « pierre de grain » qui affleure au nord et au sud du bassin.

Ce matériau local, utilisé dans les édifices les plus variés, confère au bâti du bassin de Châteaulin une originalité architecturale. Son association fréquente aux granites « importés » induit un polylithisme du plus heureux effet. Parfois, le grès a même été exporté vers les bordures du bassin, au-delà de ses sites d’extraction.

Du fait de ses aptitudes à la sculpture, le grès vert a été très tôt recherché pour la statuaire. Il joue localement le rôle des célèbres kersantons de la rade de Brest, à tel point que, dans un musée dont nous tairons le nom, une statue du xvie siècle, a été rapportée au kersanton, alors qu’en fait elle est en grès vert : hommage inconscient à ce dernier matériau !

L’emploi de cette roche singulière, constant pendant plusieurs siècles (au moins du xvie au début du xxe siècle) paraît aujourd’hui totalement tombé dans l’oubli. Ses qualités devraient susciter une reprise artisanale, tant pour les restaurations que pour les constructions neuves."

 

— COUFFON (René), 1988, Notice sur Laz, in Nouveau répertoire des églises et chapelles du diocèse de Quimper

https://www.diocese-quimper.fr/wp-content/uploads/2021/01/LAZ.pdf

Sur le placitre, statues en pierre : Vierge Mère et Vierge de l'Annonciation (?), - noble à cheval, accompagné de deux soldats. Bas-relief du Christ ressuscité au portail du presbytère.

Calvaire du XVIe siècle des ateliers de Scaër, remonté dans le cimetière : sur le massif rectangulaire, trois croix. Sur le socle, grande Pietà très semblable à la Descente de croix de Plourac'h : le corps du Christ est étendu au pied de la croix, sur les genoux de la Vierge Marie, de saint Jean et de la Madeleine. Ce groupe porte une inscription en lettres gothiques : "LAN MIL VcXXVII. YVON. FICHAUT. PCULUCS." Au revers du Crucifix, Ecce Homo daté 1563.

 

— ÉVEILLARD (Jean-Yves), 1995, Statues de l'Antiquité remaniées à l'époque moderne: l'exemple d'une tête au cucullus à Châteauneuf-du-Faou (Finistère) Revue archéologique de l'Ouest année 1995  12  pp. 139-146

https://www.persee.fr/doc/rao_0767-709x_1995_num_12_1_1029

—LE SEAC'H (Emmanuelle), 2015, Sculpteurs sur pierre en Basse-Bretagne, Presses Universitaires de Rennes pages 249-250.

— OLLIVIER, (Sophie), 1993 -L'architecture et la statuaire en grès arkosique dans la vallée de l'Aulne centrale. Mém. de maîtrise d'histoire (inédit), J.Y. Eveillard, dir., U.B.O., Brest, 2 vol.

 

Autres sites consultés :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Laz

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00005123

https://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/17c8334a-1981-47cf-ab0d-e0558c1fd0f4

https://inventaire-patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/public/annexes/IA00005123_01.pdf

 

 

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Published by jean-yves cordier - dans Sculptures grés feldpathique Chapelles bretonnes

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