Zoonymie du papillon l'Azuré des mouillères Maculinea alcon ([Denis & Schiffermüller], 1775).
La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).
Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.
Résumé.
— Maculinea Van Eecke, 1915, couplage de deux noms latins, macula et linea, pour décrire les points noirs "en forme de longs trémas" selon l'auteur, qui caractérisent les ailes antérieures des espèces du genre.
[— Synonyme du genre Maculinea : Phengalis Doherty, 1891 : du grec fengali, "la lune", peut-être en raison d'une tache noire ronde sur fond blanc de l'espèce-type.]
— alcon ([Denis & Schiffermüller], 1775), du nom d'un personnage loué par Virgile dans sa 5e Églogue pour son adresse. Est-ce celle du fameux archer crétois Alcon qui tua un serpent sans blesser son propre fils enserré dans les spires de la bête ? Est-ce le sculpteur Alcon d'Ovide, dont le célèbre Cratère offert à Énée représentait Thèbes ? Ou un simple berger ?
— Le nom vernaculaire a été successivement "le Protée" (Engramelle, 1779), "le Polyommate alcon" (Godart, 1821), "l'Argus alcon" (Boisduval, 1832), puis sur l'initiative de Gérard Luquet en 1986 "L'Azuré des mouillères", qui a été adopté par la communauté scientifique et de naturalistes au niveau national. En 2007, G.Luquet a souhaité remplacer ce nom par celui de "l'Azuré de la Pulmonaire", en désignant par "pulmonaire" la plante hôte, la Gentiane pneumonanthe.
I. Nom scientifique.
1. Famille et sous-famille.
a) Famille des Lycaenidae, William Elford Leach, 1815. Les Lycènes.
Leach, William Elford, 1790-1836 "Insecta" pp. 329-336, "Entomology". pp 646-747 in D. Brewster éditeur, Brewster's Encyclopaedia Edinburgh, [Edinburgh, volume 9, 1, 04/1815 pp. 57-172 : selon Sedborn 1937] [Philadelphia, E. Parker,1816? selon BHL Library] page 718. [ Article publié anonymement et attribué à Leach, qui avait annoté son propre manuscrit]
La famille des Lycaenidae Leach, [1815] tient son nom du genre Lycaena de Fabricius (1807). il comprend les Blues ou Azurés, les Coppers ou Cuivrés et les Hairstreaks ou Thécla, et nos Argus, soit les sous-familles des Polyommatinae Swainson, 1827, Lycaeninae [Leach, 1815] et Theclinae Butler 1869.
Ses 6000 espèces mondiales représentent un tiers des Papilionoidea. La majorité a développé des stratégies d'associations facultative ou obligatoire avec les fourmis, qui vont du parasitisme au mutualisme. Les chenilles et les chrysalides utilisent des signaux chimiques et acoustiques pour manipuler les fourmis dans le sens de la myrmécophylie. La présence d'une glande dorsale, située en général sur le 10ème segment exsudant un liquide sucré comparable au miellat des pucerons est un caractère largement partagé par les chenilles de lycénidés myrmécophiles et connu depuis 1894 . On parle alors de chenilles trophobiontes. Toutefois, certaines espèces ont mis au point des stratégies plus complexes pour inciter les fourmis à les adopter et à les transporter au sein de leurs fourmilières.
b) Sous-famille des Polyommatinae Swainson, 1827.
Elle tient son nom du genre Polyommatus créé par Latreille en 1804; "Tableau méthodique des Insectes" in Nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle appliqué aux arts, principalement à l'Agriculture et à l'Économie rurale et domestique, par une Société de naturalistes et d'agriculteurs ; avec des figures des trois Règnes de la Nature, Paris : Deterville, an XII [1804] 24 (6) p. 185 et page 200, espèce-type: Papilio icarus Rottemburg.
Polyommatus vient du grec polus "beaucoup", et omma, ommatos, "œil" : c'est un qualificatif du géant Argos qui disposait de cent yeux, dont cinquante étaient toujours ouverts. C'est lui que la jalouse Héra envoya surveiller Io, transformée en génisse après ses amours avec Zeus. Ce nom est en rapport avec les nombreux ocelles des ailes des papillons bleus. On le trouve déjà chez Aldrovandi sous la forme équivalente de Papiliones polyophtalmi.
Cette sous-famille contient, en France, 18 genres :
- Leptotes Scudder, 1876
- Lampides Hübner, [1819]
- Cacyreus Butler, 1897
- Cupido Schrank, 1801
- Celastrina Tutt, 1906
- Maculinea Eecke, 1915
- Pseudophilotes Beuret, 1958
- Scolitantides Hübner, [1819]
- Iolana Bethune-Baker, 1914
- Glaucopsyche Scudder, 1872
- Plebejus Kluk, 1780
- Aricia [Reichenbach], 1817
- Plebejides Sauter, 1968
- Eumedonia Forster, 1938
- Cyaniris Dalman, 1816
- Agriades Hübner, [1819]
- Lysandra Hemming, 1933
- Polyommatus Latreille, 1804.
2. Nom de genre : Maculinea van Eecke, 1915 .
a) Description originale :
"Bijdrage tot de kennis der Nederlandsche lycaena-soorten, Door R. van Eecke (met Plaat I en II)", Zoologische Mededeelinge s'Rijks Museum van naturlijke historie te Leiden E.J. Brill : Leiden 1 (3): 28,
— Type spécifique: M. alcon
— Description :
Nov. genus Maculinea.
De ogen over het algemeen niet behaard (arcas heeft nl. Zeer fijn behaarde ogen) ; de witgeringde antennen tamelijk kort en fijn, met duidelijke kolf ; de palpen met een lang eindlid. De voorpooten bij de sexen verschillend ; tibiae zonder sporen. Ader 6 ontspringt naast ader 7, die gevorkt is en waarvan de distale tak recht in de apex der voorvleugels eindigt. De discocellularis gebogen ; ader 2 der achtervleugels weinig verlengd. De uncus zwak gespleten met in waartsche buiging met enen tweeledig scaphium, dat nog met den uncus sterk verbonden is ; de valvae rechthoekig met een zeer sterken, vooruitstekenden, processus superior en een sterken, grooten rechthoekigen processus inferior. De penis basaal sterkt verdikt, met zeer ontwikkelden cuneus en afgestompte carina. Bij de wijfjes duidelijke sinusontwikkeling en lamina dentata in de bursa copulatrix.
Het genus Maculinea omvat 4 inlandsche soorten, die alle onmiddellijk te onderkennen zijn aan hunne eigenaardige, lange trema-vormige vlekken en aan de donsachtige blauwe kleur. Tot die genus behooren ook de uitlandsche soorten M. cyllarus Rott. En M. melanops B. De scheiding tusschen de genera Lycaena en Maculinea is zuiver te trekken. Inlandsch zijn :
1. M. alcon F.
2. M. euphemus Hübn.
3. M. arion L.
4. M. arcas Rott.
Le genre Maculinea comprend quatre espèces indigènes, qui se reconnaissent toutes immédiatement à leurs taches particulières en forme de longs tréma à et leur couleur bleu-duveteux. À ce genre appartiennent également le genre Uitlandsche espèce M. cyllarus Rott. et M. melanops B. La séparation entre les genres Lycaena et Maculinea ........ Les espèces indigènes sont: (etc.)
— Ce genre renferme quatre espèces en France :
- Maculinea alcon ([Denis & Schiffermüller], 1775) . Azuré de la Pulmonaire (sous-espèce alcon), Azuré de la Croisette (sous-espèce rebeli).
- Maculinea nausithous (Bergsträsser, 1779). Azuré des paluds.
- Maculinea teleius (Bergsträsser, 1779) (157). Azuré de la Sanguisorbe.
- Maculinea arion (Linnaeus, 1758). Azuré du Serpolet.
Les larves sont soignées par des fourmis des genres Myrmica et Aphaenogaster.
Qui est l'auteur du genre Maculinea ?
Rudolph van Eecke est un entomologiste néerlandais, (1886 -1975) qui devient en 1920 conservateur au Rijksmuseum van Natuurlijke Historie de Leyde. Il travailla alors sur les lépidoptères. Quelques-unes de ses publications :
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1914. Studien über Indo-Australische Lepidopteren, Fauna Simalurensis, Lepidoptera Rhopalocera, Fam. Lycaenidae. Notes Leyden Mus. 36(3): 193-258
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1915. Studies on Indo-Australian Lepidoptera II. The Lepidoptera collected by the third New Guinea axpedition. Nova Guinea Zool. 3, 13: 55-79, 3 pls
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1918. Studies on Indo-Australian Lepidoptera III. Some Rhopalocera and Netrocera from Simalur, Pulu Lasia, Pulu Babi and Sumatra. Zoöl. Meded. 4(2): 70-101, 2 pls., 3 text figs.
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1924. List of Lepidoptera collected by Mr. W. C. van Heurn during an exploration-expedition in Dutch North New Guinea. Nova Guinea 15: 33-56, 1 pl. r
Genre Phengaris ou Maculinea ?
Le genre Phengaris a été décrit par Doherty en 1891 : J. Asiat. Soc. Bengal 60 Pt.II (1) : 36
1) Selon Dupont et al. 2013 :
En 2007, les travaux de Fric & al., fondés sur le séquençage des gènes mitochondriaux CO1 et CO1I et du gène nucléaire EF-1α, montrent que les espèces des genres Phengaris Doherty, 1891, et Maculinea Eecke, 1915, appartiennent à une même lignée monophylétique. En 2011, les travaux d’Ugelvig & al., fondés sur le séquençage des gènes mitochondriaux CO1 et CO2 et de quatre gènes nucléaires (EF-1α, wigless, Histone-3 et la sous-unité ribosomale 28S), montrent que les deux genres sont très proches, mais que le genre Maculinea est monophylétique. Balleto & al. (2010) ont proposé de maintenir le nom générique Maculinea et ont requis à ce sujet l’avis de la Commission Internationale de Nomenclature Zoologique. Dans l’attente de cette décision, nous optons pour le maintien du nom générique Maculinea Eecke, 1915 comme cela est recommandé par le code de nomenclature.
2) Selon Wikipédia (consulté le 8 01 2014) qui mentionne cette espèce comme Phengaris alcon:
Les travaux de Zdenek et al. (2007) sur la phylogénie du clade (Phengaris+Maculinea) ont permis d'identifier l'ancien genre Maculinea comme un groupe à l'intérieur de Phengaris. Toutefois, ces études ne permettent toujours pas de placer Phengaris au sein d'une sous-famille particulière et se retrouve donc Incertae sedis. La liste des espèces comprend donc l'ensemble des espèces des deux genres.
3) cas 3508 : Paclt, J, Bulletin of Zoological Nomenclature mars 2013 70(1) : 52
This comment is in support of Case 3508 to conserve the junior synonym Maculinea Eecke, 1915 for the Large Blue butterfly. The historical use of the two synonyms, Maculinea Eecke, 1915 and Phengaris Doherty, 1891 is summarized by Paclt (2012), with Maculinea shown to be very widely used and Phengaris very little used, almost solely by, or following, the authors of the comment opposing the case. Article 23.2 of the Code (the Principle of Priority) is to be used to promote stability, and not to upset a long-accepted name in its accustomed usage by introducing a little-used senior synonym as was done by Fric et al. (2007). The genus Phengaris was introduced in 1891, and since then has been the subject of very few publications, while Maculinea was used in all catalogues, field guides and educational posters and has been the subject of numerous behavioural, ecological and conservation studies. The Commis- sion is formally asked for a ruling in support of Case 3508 and for conservation of the junior synonym Maculinea, which is a classical case of common usage vs priority, as described in Article 23.9.3 of the Code.
Le genre Phengaris, Doherty, 1891.
Selon Wikipédia : William Doherty est un naturaliste américain, né le 15 mai 1857 à Cincinnati et mort le 25 mai 1901 à Nairobi. Il voyagea en 1877 en Europe, en Turquie, en Palestine et en Égypte, en 1881 en Iran. Il commença à constituer une importante collection de papillon. De 1882 à 1883, il voyagea en Inde, en Birmanie et dans l’archipel malais et en 1887 il partit en Indonésie.
Doherty alla étudier les collections de papillons rassemblées par les frères Lionel Walter Rothschild (1868-1937) et Charles Rothschild (1877-1923) au Muséum de Tring. Lord Lionel Rothschild l’emploie alors comme récolteur d’oiseau, le meilleur qu’il n’a jamais employé d’après lui. Il meurt dans l’est de l’Afrique de dysenterie.
Ses collections entomologistes sont dispersées dans plusieurs institutions : le Natural History Museum de Londres, le Muséum Carnegie de Pittsburgh (en), le muséum de Brooklyn et le National Museum of Natural History de Washington.
Il est l'auteur de trois genres, Araotes Doherty, 1889 ( Theclinae), Phengaris Doherty, 1891; Yoma Doherty, 1886 (Nymphalidae).
Sa description originale est celle-ci :
W. Doherty 1891.III. "New and Rare Indian Lycaenidae", in Journal of the Asiatic Society of Bengal. Vol. 60. Part II. 1892, pp 32-38 : page 36.
Cette référence est d'accès difficile : La BHL Library conserve la seconde partie du numéro 60 du Journal , mais non la première partie. Néanmoins, cette seconde partie contient l'Index signalant le nom de genre J. Asiat. Soc. Bengal 60 Pt.II (2) : 430 , mais aussi la planche II présentant l'espèce-type, planche qui accompagne un second article de Doherty The Butterflies of Sumba and Sambaica, with some account of the Island of Sumba, by William Doherty, Cincinnati, U.S.A. Communicated by the Natural History Secretary (With Plate II).
Je donne donc la copie de l'extrait concernant le nouveau genre Phengaris page 36 de la référence citée :
p.36 Subfamily Lycaeninae, genus Phengaris.
Subfamily Lycaeninae.
Genus Phengaris, novum. The splendid Chinese butterfly Lycaena atroguttata, Oberthür, deserves to be placed in a separate genus or subgenus, distinguished from Lycaena by the upper discocellular vein of the hindwing being short and angled outwardly, the lower discocellular meeting the median vein opposite its second forking.
I was not able to detect any odour about it, but it has all the air of a protected species. I often saw in the meadows of the Kutxcha Naga country, Naga Hills, from 6000 to 8000 feets elevation, flying very slowly and visible from a great distance, so that I caught a good number, in spite of its rarity. The character of its marking, round black spots on a pure white ground, is very remarkable. It is hard to avoid thinging Tajuria maculata, Hew. A mimic of this species, though it seems to live a lower elevation, and further to the westward. Taraka hamada is somewhat similary marked, and is obviously protected.
I have taken the name Phengaris, which means a daughter of the moon, from the modern Greek.
Étymologie de Phengaris.
L'étymologie du genre créé par Doherty est indiquée par son auteur dans l'extrait cité ; "J'ai pris le nom Phengaris, qui signifie "fille de la Lune", du grec moderne.". Peut-être ce nom est-il en lien avec la phrase "The character of its marking, round back spots on a pure white ground, is very remarkable.", " la caractéristique de sa marque, un rond noir sur un fond blanc très pur, est très remarquable". En grec, phengari ou fengári, φεγγάρι, ,signifie "la lune", et non "la fille de la lune".
Le Mont Phengari (mont de la Lune) est situé sur l'île de Samothrace, l'une des Sporades, et sa cîme enneigée est le point culminant de la mer Égée avec ses 1611 mètres.
c) Étymologie de Maculinea.
L'étymologie de ce nom de genre est signalée par l'auteur lorsqu'il écrit "Le genre Maculinea comprend quatre espèces indigènes, qui se reconnaissent toutes immédiatement à leurs taches particulières en forme de longs tréma ...". En effet, ce nom est l'association de deux noms latins, macula, "tache" et linea, "ligne" : "taches en forme de ligne, de tiret".
— A.M. Emmet (1991)
—macula, a spot ; linea : from the postdiscal series of somewhat elongate black spots on the forewing upperside, characteristic of the species in the genus.
— Hans A. Hürter :
Macula, -ae, "tache" [...] linum, -i, "ligne" [...] Eine Gattung, deren Arten "reich an linienförmigen Flecken oder Makeln" sind, die mit linien- oder strichförmigen Flecken oder Makeln versehen sind, die solche Zeichnungen auf den Flügeln tragen.
Un genre dont les espèces "riches en taches ou des marques en forme de ligne" sont pourvus d'une ligne de taches ou de marques en forme de ligne, dessinée sur les ailes.
—Doux et Gibeaux (2000) :
du latin macula,"tache", et linea, "ligne", par allusion à la série post-discale de points noirs quelque peu allongés de l'avers de l'aile antérieure, caractéristique des espèces du genre.
— Perrein et al.
du latin macula "tache" et linea, "ligne", allusion à la maculation des ailes antérieures de nombreuses espèces du genre.
Image Svdmolen
3. Nom d'espèce : Maculinea alcon ([Denis & Schiffermüller], 1775).
a) Description originale
Protonyme Papilio alcon [Denis, J. N. C. M. & Schiffermüller, I.] 1775. Ankündung eines systematischen Werkes von den Schmetterlingen der Wienergegend, herausgegeben von einigen Lehrern am k. k. Theresianum.. Vienne. 322 pp. page 182.
— Localité-type : environs de Vienne, Autriche. Selon Dupont et al. (2013) cette espèce est présente de la péninsule Ibérique jusqu’en Transbaïkalie. Elle est signalée dans presque toute la France sauf dans le domaine méditerranéen à basse altitude. Les chenilles se nourrissent principalement sur Gentiana pneumonanthe L. et Gentiana cruciata L.
Les chenilles sont soignées par des fourmis, Myrmica ruginodis, Myrmica rubra et Myrmica scabrinodis.
— Description : Gemeinblauer (das Mannschen) oder halbblauer düsterfleckichter (das Weibchen) unten staubbraünlichter F[alter] ....P. Alcon
Entièrement bleu (le mâle) ou à demi bleu .......(la femelle)
— référence données : néant.
b) Synonymes et sous-espèces.
Liste des synonymes INPN (Muséum) :
- Glaucopsyche alcon (Denis & Schiffermüller, 1775)
- Glaucopsyche rebeli (Hirschke, 1904)
- Lycaena alcon monticola Staudinger, 1901
- Lycaena alcon rebeli Hirschke, 1904
- Maculinea alcon aigoualensis Bernardi & Gaillard, 1953
- Maculinea alcon alcon ([Denis & Schiffermüller], 1775)
- Maculinea alcon monticola (Staudinger, 1901)
- Maculinea alcon nestae (Higgins, 1930)
- Maculinea alcon rebeli (Hirschke, 1904)
- Maculinea alcon rebeli (Hirschke, 1905)
- Maculinea rebeli (Hirschke, 1904)
- Papilio alcon [Denis & Schiffermüller], 1775
- Phengaris alcon alcon ([Denis & Schiffermüller], 1775)
- Phengaris alcon ([Denis & Schiffermüller], 1775)
- Phengaris rebeli (Hirschke, 1904)
Wikipédia ajoute :
-
Papilio mamers Bergsträsser, [1779]
Sous-espèces :
LERAUT cité par Dupont et al. (2013) retient la présence de cinq sous-espèces en France :
- alcon [Denis & Schiffermüller], 1775.
- aigoualensis Bernardi et Gaillard, 1953. Localité-type : Mont Aigoual, Gard. Ce taxon est considéré généralement comme un synonyme de rebeli.
- monticola Staudinger, 1901. Localité-type : Achaltsikhe, Georgie. Ce taxon présent en aire disjointe dans le Caucase et en Anatolie, est vraisemblablement indiqué de France par erreur.
- nestae Higgins, 1930. Localité-type : Piémont, Italie. Ce taxon est considéré généralement comme un synonyme de rebeli.
- rebeli* Hirschke, 1904. Localité-type : Hochschwab, Styrie, Autriche.
*l'épithète rebeli : Hirschke a dédié ce taxon au lépidoptèriste austro-hongrois Hans Rebel (1861-1940), conservateur-adjoint au Muséum Royal et Impérial d'Histoire Naturelle de Vienne de 1897 à 1932, et qui se rendit cinq fois dans les Balkans.
Dupont et al. (2013) ajoutent :
Les travaux de Pecsenye & al. (2007) fondés sur l’électrophorèse enzymatique et ceux d’Ugelvig & al. (2011) (cf. la note sur le genre Maculinea) montrent qu’on ne peut différencier l’écotype des milieux humides (alcon) de celui des milieux secs (rebeli). Les populations françaises, du sud de l’Italie ainsi que la population de la localité-type n’ont pas été intégrées dans ces travaux. Il en est de même notamment pour les populations des Balkans (sevastos Rebel & Zerny, 1931. Localité-type : Albanie) et de la Sibérie (jenissejensis Shjeljuzhko, 1928. Localité-Type : Jennissei).
Pascal Dupont, dans un document de travail Plan National Action en faveur de Maculinea d'avril 2010 (http://www.insectes.org/opie/pdf/1587_pagesdynadocs4c23506fd6f5b.pdf) page 17 présente le Maculinea alcon écotype "alcon" (l'Azuré des mouillères) et page 10 le Maculinea alcon écotype "rebeli" ou Azuré de la croisette.
L'écotype "alcon" est lié à des milieux herbacés hygrophiles à mésophiles (humides) ; il est potentiellement présent en France dans tous les départements sauf les régions méditerranéennes, mais il a disparu, de fait, dans plusieurs départements. Les plus grosses concentrations sont en Auvergne. Cette sous-espèce a comme plante-hôte la Gentiane pneumonanthe, dont les stations sont rares, localisées ( landes ou prairies humides plus ou moins acides, tourbières, bas marais, avec activité humaine type pâturage ou fauchage), et dépendantes d'un agent pollinisateur (bourdon). Le cycle du papillon exige le passage de la chenille dans une fourmilière de Myrmica scabrinodis (en France).
c) étymologie.
Alcon est un nom de famille grec qui a été porté par divers personnages mythologiques ou historiques. Puisque Denis et Schiffermüller n'indiquent que le nom sans autre précision, il est impossible de préciser à quel Alcon ils pensaient le jour où ils ont fait leur choix. Un archer célèbre, précurseur de Guillaume Tell ? Le fils du roi Érechtée ? Un berger grec? Un sculpteur ? Un chirurgien romain ?
Deux éléments pourraient nous aider. Les auteurs viennois (Denis et Schiffermüller) classent leur Papilio Alcon parmi les Papiliones polyophtalmi d'Aldrovandi, les Argus de Geoffroy et les Campagnards de TH. Sebae. Ce groupe est issu des Plebeii rurales, les Plébéiens ruraux ("campagnards") de Linné, dont les noms sont ceux de personnages historiques (artisans, poètes, sculpteurs ou musiciens) et non de personnages mythologiques : des"gens du peuple".
D'autre part le Papilio Alcon suit immédiatement le Papilio Arion nommé par Linné, et lui ressemble comme s'il était accouplé à lui.
Or, les deux noms se retrouvent cités dans les Bucoliques de Virgile :
Alcon est cité dans l'Églogue V dans un dialogue entre Ménalque et Mopsus !
Ménalque :
Commence, si d'Alcon tu connais l'heureuse adresse,
Les débats de Codrus, Phyllis et sa tendresse.
Le sens —et l'interprétation —changent selon les traductions ; ainsi (Charpentier, 1859) !
Commence, Mopsus ; dis, si tu te les rappelles, ou les amours Phyllis, ou les louanges d'Alcon, ou la querelle de Codrus. Commence : Tityre veillera sur nos chevreaux qui paissent.
Arion est cité dans l'Églogue VIII :
Et Tityre sera par ses accords divins,
Orphée à nos forêts, Arion à nos dauphins.
Chante avec nous, ô flûte pastorale,
Les airs que Pan chantaient sur le Ménale.
Si Arion est certainement ici Arion de Méthymne (un musicien qui fut sauvé de la noyade en jouant de la cithare, un dauphin venant alors le porter sur son dos), les commentateurs de Virgile hésitent à propos d'Arion et du vers Si quos aut Phyllis ignes, Aut Alconis habes laudes, aut jurgia Codri. Phyllis est-elle une bergère, Alcon un sculpteur de vase dont Virgile parle ailleurs (Culex : v66), et Codrus un berger poète ? Où bien, selon la majorité des avis, Alcon est-il l'adroit archer dont l'exploit légendaire — décocher sa flèche sur le serpent qui a saisi son fils, sans blesser ce dernier— est connu de tous ?
Les Bucoliques de Virgile étaient si connues à l'époque de Linné et de Denis et Schiffermüller que je pense qu'il est raisonnable de croire que le papillon porte le nom de cet Alcon de Virgile, où chacun peut voir le célèbre archer crétois, l' adroit sculpteur, un berger, ou encore un autre Alcon.
Les interprétations des étymologistes :
— Arnold Spuler (1908) page 68:
" Nom de berger grec".
— August Janssen (1980) p. 44:
« Fils de Erechtée, roi légendaire d'Athènes ».
— Gustav Ramann (1870-1876), p. 45:
« était le fils de Érechtée, un roi athénien. »
— Ludwig Glaser (1887) : p. 120 :
« aide, un nom de berger. »
— Anton Spannert (1888) , p. 31:
« un tireur célèbre qui a tué un serpent qui était enroulé autour de son fils ».
— Esper, p.
— Doux et Gibeaux (2000) page 204:
Alcon, nom d'un pâtre grec cité par Virgile dans ses Églogues.
— Perrein et al. (2012) :
Alcon est un célèbre archer crétois, compagnon d'Héracles.
— Hans-A. Hürter (1998) :
Alkos, latin Alcon, onis, : nom commun d' homme ;
Documentation :
— Dictionnaire latin :
Alco (Alcōn), ōnis, m. - gr. Ἄλκων, ωνος. : Alcon. - 1 - Cicéron fils d'Atrée. - 2 - Ovide sculpteur de Sicile*. - 3 - Pline : fondeur de Thèbes. - 4 - Virgile : nom d'un berger. - 5 - Horace : nom d'un esclave**. - 6 - Liv. nom d'un Sagontin.
*Alcon d'Hyla (ville de Béotie), ciseleur de vase : Ovide, Métamorphoses 13, 683-684 : il est l'auteur d'un cratère offert par Anius à Énée, et sur lequel était gravée la ville de Thèbes et ses sept portes.
** Horace, Livre II Satyre 8 ; lors d'un repas chez Nasidiénus, dont Horace fait la description, l'esclave Alcon sert à boire du vin de Chio, "mais sans eau de mer!".
— Wikipédia, article Alcon (traduction):
Le nom Alcon (Grec: Ἄλκων) ou Alco peut se référer à de nombreux personnages de la mythologie ou de l'histoire :
- Alcon,un fils d' Hippocoon, et l'un des chasseurs du Sanglier de Calydon. Il fut tué, avec son père et ses frères par Héracles, et avait été un héros à Spartes [1][2][3]
-
Alcon, un des fils d' Erechtheus, roi d' Athénes, et père de Phalerus l' Argonaute.[4][5] Gaius Valerius Flaccus le représente comme un archer habile qui, alors qu'un serpent avait enlacé son fils, avait tué le serpent sans blesser son fils. [6] Virgile mentionne un Alcon que Servius désigne comme Crétois, et dont il relate presque la même histoire que celle de Valerius Flaccus à propos d'Alcon,[7]
-
Alcon le Molosse (6e siècle av. J.C), de la suite de Agariste de Sicyon.
-
Alcon, un chirurgien (vulnerum medicus) de Rome sous le règne de Claude, 41—54, dont Pline dit qu'il avait été banni en Gaule, et avait reçu une amende de 10 millions de sesterces[8] Après son retour d'exil, il est dit qu'il gagna par son art une somme équivalente en peu d'années, ce qui, néanmoins semble énorme et relever d'une erreur du texte. Un chirurgien du même nom, qui est mentionné par Martial comme son contemporain, est peut-être la même personne.[9][10]
-
Alcon, un sculpteur mentionné par Pline.[11] Il était l'auteur d'une statue d'Hercules à Thèbes, réalisée en fer, symbole de la résistance du dieu aux efforts.[12]
-
Deux autres encore, cités par Ciceron et dans Hygin.[2][13]
-
Pseudo-Apollodore, iii. 10. § 5
-
Hyginus, Fabulae 173
-
Pausanias, Description de la Grèce iii. 14. § 7, 15. § 3
-
Apollonius de Rhodes, i. 97
-
Gaius Julius Hyginus , Fabulae 14
-
Gaius Valerius Flaccus, i. 399, &c.
-
Virgile, Eglogues v. 11
-
Pline l'Ancien, Histoire Naturelle xxix. 8
-
Martial, Epigrammes xi. 84
-
Greenhill, William Alexander (1867). "Alcon". In William Smith. Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology 1. Boston: Little, Brown and Company. p. 108.
-
Pline l'Ancien, Histoire Naturelle xxxiv. 14. s. 40
-
Mason, Charles Peter (1867). "Alcon". In William Smith. Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology 1. Boston: Little, Brown and Company. p. 108.
-
Ciceron, De Natura Deorum iii. 21
d) Le cycle complexe de l'Azuré de la Pulmonaire. Lire :
Olivier Denux et Daniel Sirugue
http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i143denux-sirugue.pdf
http://www.insectes.org/opie/pdf/1587_pagesdynadocs4c23506fd6f5b.pdf
II. Noms vernaculaires.
I. Les Noms français.
1. Le Protée Engramelle, 1779.
Jacques Louis Engramelle Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 1 page 308 planche 83 suppl.2 Pl.4 fig.80 a,b,c,d tert par J.J Ernst gravée par J.J. Juillet 1779.
Le nom est celui d'une divinité mythologique marine capable de changer de forme à volonté. Il ne faut sans-doute pas rechercher une explication de ce nom dans les caractères du papillon ; néanmoins, le texte descriptif d'Engramelle signale à deux reprises (pour la femelle, puis le mâle) la couleur changeante des teintes bleu-violacées des ailes. Les autres noms attribués dans les pages qui suivent ou précèdent (Actéon, Myrmidon, Ariane) n'ont aucun rapport avec les qualités de l'espèce et sont des zoonymes de dénomination et non de description ou de métaphore.
Également Suite de l'Argus bleu à bandes brunes page 178 et 179 planche 41 fig. 86 I K.
2. P.R. (arcas) De Villers, 1789
Charles de Villers, Caroli Linnaei Entomologia .
3. Polyommate alcon Latreille,
4. Le Polyommate alcon, Latreille et Godart 1819
Latreille et Godart Encyclopédie méthodique, Paris : Vve Agasse tome 9, page 699 n° 136.
Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.
6. Le Polyommate alcon , Godart 1821,
Jean-Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons d'Europe, Paris : Crevot 1823, Catalogue méthodique page 58 n° 169 et tome 2 page 205 pl. Z-XXVI fig.1-2. peinte par Dumenil et gravées par Perrot fils. Supplément page 85.
7. Argus alcon, Boisduval, 1832.
Jean-Alphonse Boisduval 1832 Icones historique [sic] des lépidoptères nouveaux ou peu connus: page 81 pl.13 fig. 1, 2 et 3.
Boisduval écrit :
Godart a cru que cette espèce était Euphemus, et il en a donné deux mauvaises figures sous le nom, dans le premier volume renfermant les Diurnes des environs de Paris. Plus tard, dans le second volume, contenant les Diurnes méridionaux, il en a donné une autre figure tout aussi défectueuse, sous le nom d'Alcon.
6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986, et le nom vernaculaire actuel.
Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet proposait comme nom principal pour Maculinea alcon ([Denis & Schiffermüller], 1775) "l'Azuré des mouillères", pour remplacer, mais sans les écarter, "le Protée" (Engramelle, 1779) et "l'Argus Protée"*. Le "Polyommate alcon" (Godart, 1821) n'est pas mentionné.
* Argus Protée : nom utilisé par Raphy Rappaz, 1979, Les Papillons du Valais (Macrolépidoptères) R.Rappaz : Sion.
Le zoonyme "l'Azuré des mouillères" est créé à cette occasion par G. Chr. Luquet qui regroupe l'immense majorité des 83 espèces de la sous-famille des Polyommatinae sous les noms de Azurés et de Sablés (et quelques-uns sous le nom d'Argus ou de Bleu nacré).
L'Azuré des mouillères est, dans sa liste, l'un des de 63 Azurés. Cette stratégie lui permet d'indiquer, par le nom vernaculaire, l'appartenance à un groupe aux caractéristiques communes, comme le permet le nom de genre pour le nom scientifique. Cela allège aussi l'effort de mémoire, car il suffit de retenir le second terme du nom vernaculaire, qui sera généralement soit un nom géographique (Azuré canarien, de l'Argolou, d'Anatolie, d'Oranie, cordouan, sarde, crétois...), soit d'un milieu, soit surtout le nom de la plante-hôte (Azuré de la Luzerne, du Trèfle, des Nerpruns, des Cytises, etc, etc.).
Or, selon Dupont et al. (2013) :
Il convient de remplacer le nom « Azuré des mouillères » (Luquet, 1986 : [15]) par « Azuré de la Pulmonaire ». Le mot mouillère, qui s’applique à une micro-zone humide sans exutoire, située dans une parcelle cultivée (Gérard Arnal, comm. pers.), est impropre à désigner cet Azuré, car ce type de biotope ne correspond en aucun cas à la biologie de l’espèce. Pulmonaire, en revanche, fait allusion à la plante nourricière de la chenille, la Pulmonaire des marais ou Gentiane pulmonaire (Gentiana pneumonanthe), ainsi nommée parce qu’elle était autrefois utilisée dans le traitement curatif des maladies du poumon (Luquet, in Doux & Gibeaux, 2007 : 204).
Pascal Dupont (MHNH et Service du patrimoine Naturel) est particulièrement habilité à émettre un jugement sur le bien-fondé du nom vernaculaire de cette espèce, après avoir été l'auteur en 2010 du Plan National d'Action en faveur des Maculinea -Opie : http://www.insectes.org/opie/pdf/1587_pagesdynadocs4c23506fd6f5b.pdf
Mais il semble que cela soit Gérard Luquet lui-même (l'un des auteurs de la publication de 2013) qui a souhaité corriger son choix initial, car il avait en 2007 incité Doux et Gibeaux à utiliser Azuré de la Pulmonaire à la place d' Azuré des mouillères. De même, il a utilisé ce nom dans son adaptation en français du guide Nathan de Heiko Bellmann en 2008. Enfin, Perrein et al (2012) indiquent les deux noms de Azuré des mouillères et Azuré de la Pulmonaire, et indique : "La Pulmonaire est un ancien nom de la Gentiane des marais Gentiana pneumonanthe, utilisée autrefois contre certaines pneumopathies, selon Gérard Luquet (Comm. pers.).
Le nom "Mouillère".
Le CNRTL donne pour "Mouillère" :
"Terrain bas, marécageux, où le bétail et les chars peuvent s'enliser (Fén. 1970). Synon. molière*
Étymol. et Hist. 1845-46 «partie de pré ou de champ constamment humide» (Besch.). Altération, d'apr. mouiller*, de molière «terrain marécageux» (ca 1300, Chart. de Blanche de Navarre, fo248 Cf. le lat. médiév. mollaria «champ cultivé où l'on voit sourdre de petites sources, terrain creux où les eaux croupissent» (1132 ).
*Molière (féminin) : B. − Terre grasse et marécageuse. La mer (...) a déposé, en effet, un cordon littoral dont la trace est visible (...) dans les molières ou marais de Cayeux (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p.98).
Ce nom récent (1834), mais attesté dans la toponymie (lieu-dit Les Mouillères) est utilisé pour désigner des "sources", des marécages, des terrains argileux qui ne se drainent pas, des zones restreintes des champs qui restent inondées.
La Gentiane dite "pulmonaire" : étymologie et Matière médicale.
illustration: Jacob Sturm in Johann Georg Sturm Deutschlands Flora in Abbildungen 1796
Le nom Gentiana date des grecs anciens : selon Dioscoroide et Pline (Livre 25 chap. 7) , cette plante doit son nom à Genthius (180-68 avant J.C), roi d' Illyrie (près de l'Albanie) , qui en découvrit les vertus toniques. Elles furent insuffisantes pour lui éviter d'être vaincu par le préteur romain Anicius. Genthios (pour les hommes) et Genthis (pour les femmes) comme Gentian sont des prénoms encore en usage, en Albanie notamment.
Linné a décrit les 23 espèces du genre Gentiana dans son Species Plantarum de 1753 page227. Gentiana pneumonanthe est la 5e espèce, avec la mention Habitat in pascui humidiusculis. C'est la Gentiana palustris angustifolia du Pinax de Bauhin page 188.
C'est surtout la Gentiane jaune qui connaissait un usage thérapeutique, sous forme d'extrait, de vin ou de poudre, comme tonique et fébrifuge. Sa racine figure dans la Liste des drogues utilisées pour l'hôpital de la marine de Brest et pour les coffres de mer en 1777. Sa poudre rentre dans la composition d'un Opiat antiscorbutique, selon la recette du même Hôpital.
La G. pneumonanthe (Marsh gentian) était considérée comme moins active, mais plus amère. A la différence de sa Gentiana centaurium, (S.P. n°14 page 229) Linné n'indique pas pour celle-ci une référence à la Matière médicale.
Je n'ai pas trouvé de témoignage sur une utilisation particulière dans les troubles pulmonaires. Il me semble que cela est dû à une "mauvaise" traduction de l'épithète pneumonanthe par "pulmonaire", le terme "Gentiane pulmonaire" n'étant attesté (par un moteur de recherche dans les Livres) qu'à partir de 1905. Selon Alexandre de Théis dans son Glossaire de botanique, ou, Dictionnaire étymologique de tous les noms Paris : Dufour, 1810, l'étymologie de pneumonanthes (qui va s'avérer erronée) est la suivante :
Pneumonanthes : du grec pneumo, "air, souffle", et anthes, "fleur, De sa corolle ventrue et qui ressemble à une vessie remplie d'air. Boëhmer dit qu'on la nomme pneumonanthes « parce qu'elle croît sur les montagnes aux lieux exposés au souffle des vents ». C'est une erreur, elle croît dans les marais. Bauhin, Pinax 188 l'a nommée même gentiana palustris.
Linné n'a donc pas créé le nom pneumonanthe avec l'intention de décrire les qualités expectorantes ou pectorales de la plante, qualités qui, une fois encore, ne sont pas attestées.
Car en réalité ce n'est pas Linné qui est l'inventeur de ce nom, qu'il a repris au médecin et botaniste allemand Cordus. Valerius Cordus (1515-1544) a publié Annotationes in Pedacii Dioscoridis de Materia medica libros V où il décrit 500 plantes et qui paraît en 1561 (ou à Nuremberg en 1541 ?), et Gessner a publié de façon posthume son Historia stirpium et sylva Strasbourg 1561 avec ses notes personnelles.
J'ai suivi jusqu'à présent le fil de mes recherches. Parvenu à ce stade, je remets les éléments dans l'ordre :
1. Valerius Cordus a décrit page 162 de son Historia une gentiane qu'il nomme Pneumonante :
De Pneumonante , id est Lungenblüme [Gentianae minoris, speciem esse apparet, qualem hîc exhibeo, aut similimam] cap. CLI. Pneumonanthes caulem qui busdam in locis producit singularem ...
Dodonaeus Violam cathalianam vocat...
(V. Cordius, Historia stirpium Libra IV, Gessner, édité par Rihelius, 1561. BHL lib.)
2. Cordus mentionne un nom vernaculaire allemand Lungenblüme [Poumon-Fleur] qui traduit ou explique le nom de Pneumonante/pneumonanthes, et qui peut relever de la Théorie des signatures attribuant des propriétés thérapeutiques à une plante selon sa ressemblance avec un organe ou une pathologie. Mais Cordus ne commente pas ce nom dans son texte, et ne mentionne pas d'usage médical.
La Gentiane pneumonanthe se nomme toujours en allemand "Lungenenzian", "Gentiane-poumon".
3. Dalechamps et Desmoulins la signale en 1615 sous ce nom dans leur description de laCalathiana ou Violette d'automne (Histoire générale de Dalechamps VII, 17 page 712). Pas d'utilisation thérapeutique signalée.
4. Etienne Blankart écrit en 1754 (Etienne Blankaart, Johann Heinrich Schulze Steph. Blancardi Lexicon medicum renovatum, in quo totius artis medicae ...1754):
Vox ipsa significat Florem pulmonalem, sed an inserviat morbis pulmonum, necdum compertum habeo. B. Longe bloem, G. Lungea blume, A. Marsh-gentian
"Son nom signifie Fleur du Poumon, mais je n'ai pas encore appris qu'elle soit utile aux maladies pulmonaires"
5. Ce nom de Pneumonanthe est repris par les différents auteurs dans leurs Botaniques, puis par Linné, sans faire mention de propriétés pulmonaires. [Linné donne une traduction de Lungenblüme (Felwort en anglais, Maldelgeer en néerlandais) en 1760].
6. La plante est nommée en français "Gentiane pulmonaire" en 1905 par la Société horticole du Doubs (Vol. 49 à 50, p. 345).
7. La Revue horticole suisse ajoute en 1994 : Gentiane pulmonaire "car elle soignait, dit-on, les affections bronchiques".
8. L'article Wikipédia (consulté le 10-1-2014) ne donne comme nom vernaculaire que Gentiane des marais, Gentiane pneumonanthe.
Ce nom de Gentiane "pulmonaire" est à mon sens inadéquat car il laisse penser que le nom français traduit fidèlement le nom latin pneumonanthe, et que cette plante connaît un usage traditionnel pour soigner les affections pulmonaires. Il est préférable, comme le fait l'auteur de l'article Wikipédia, de respecter l'intégrité du nom sous sa forme "Gentiane pneumonanthe", ou d'utiliser le nom tout aussi traditionnel de "Gentiane des marais".
Le nom de "Pulmonaire des marais" est bien signalé sur le site de référence Tela Botanica, mais avec la mention "régional ou secondaire". (Par contre, le site ne mentionne pas "Gentiane pulmonaire"). L'appellation est retrouvée en France à partir de 1850 et devient alors assez communément citée comme nom "vulgaire" dans les compte-rendus et les publications.
En conclusion,
La décision de remplacer le nom de "Azuré des mouillères" (bien répandu dans le public) par "Azuré de la Pulmonaire" risque d'entraîner d'autres confusions que celle qu'elle souhaitait éviter ; loin de signaler que la plante-hôte est Gentiana pneumonanthe (elle-même plus connue sous le nom de "Gentiane des marais" que sous le nom de "Gentiane Pulmonaire"), ce nom porte à croire que l'espèce est inféodée à une Pulmonaire, plante du genre Pulmonaria (Borraginacées) comme la Pulmonaire officinale, la Pulmonaire semblable, la Pulmonaire des montagnes ou (dans le genre Mertensia) la Pulmonaire maritime. Ces plantes doivent leur nom au fait que, selon les Romains, la racine de certaines espèces était censée guérir les maladies du poumon, mais on considère généralement que, selon la Théorie des signatures, l'attribution de cette propriété est liée, par analogie, aux taches éparses sur les feuilles des principales espèces, ces taches évoquant celles du poumon. (d'après Wikipédia).
N.B : le site Wikipédia consulté le 10 janvier 2014 donne pour Phengaris alcon (Maculinea alcon) les noms de "Azuré des mouillères" et de "Protée".
7. Noms vernaculaires contemporains :
Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent le nom scientifique de Lycaena alcon pour présenter ce papillon mais citent page 227 le nom de "Argus de la Gentiane".
—Bellmann / Luquet 2008 : "Azuré de la Pulmonaire" .
— Blab / Luquet 1988 : "Azuré des mouillères"
— Chinery / Leraut 1998 : "Azuré des mouillères".
— Doux & Gibeaux 2007 : " l'Azuré de la Pulmonaire".
— Higgins & Riley /Luquet 1988 : "L'Azuré des mouillères ".
— Lafranchis, 2000 : " L'Azuré des mouillères, le Protée" .
— Perrein et al. 2012 : "Azuré des mouillères, Azuré de la Pulmonaire ".
— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : Phengaris alcon "Azuré des mouillères".
— Wikipédia : "L'Azuré des mouillères, le Protée".
III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.
- "Kleiner Moorbläuling" ou "Der Lungenenzian-Ameisenbläuling" en allemand : "le petit Bleu des marais" ou "le Bleu de la Gentiane pneumonanthe, aux fourmis"
- "Gentiaanblauwtje" en néerlandais : " Bleu ou Azuré de la Gentiane"
- "Küçük Korubeni" en turc
- "Močvarni plavac" en croate :..des marais".
- "Modraszek alkon" en polonais
- "Modrásek hořcový" en tchèque
- "Szürkes hangyarboglárka" en hongrois
- "Modráčik horcový" en slovaque " azuré à bâton de la Gentiane"
- "Ensianblåfugl" en danois
- "Alcon Blue" en anglais
- "Soo-tähniksinitiib" en estonien
- "Gencijoninis melsvys" en lithuanien : "Bleu de la Gentiane"
- "Alkonblåvinge" en suédois : "Argus alcon"
- "Borboleta-azul" en portuguais : "Papillon bleu"
- "Gintsiaanblaujurkje" en frison
- "Голубянка алькон" en russe
Langues celtiques :
1. langues gaéliques : irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).
-
en irlandais
- en mannois.
-
"" en gaélique écossais*
2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welsh, cymraeg).
-
pas de nom en breton ;
-
" " en gallois.
*Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources. http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html
Voir aussi :http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR
Les autres publications jusqu'en 1819.
Sans être exhaustif :
Esper 1777 Pap. Europ. part 1 page 338 tab. 34 suppl. 10 fig. 4-5 Papilio arcas;
Hübner, Pap. tab. 55 fig. 263-265. Papilio alcon
Ochsenheimer, Schmet. von Eur. I, 7, 2
Fabricius, Ent. S. III p. 293, 120 Hesperia alcon
Muller page
Fuessli Ins
Bergstr. Nomenklat. tab. 59 Papilio Mamers
IV. Les noms vernaculaires en anglais .
Duncan 1835 :, Entomology (3) p. 234 , Alcon Blue Butterfly
Alcon Blue Butterfly, Jardine, British butterflies 1860 page 234
Bibliographie, liens et Sources.
— Funet : Maculinea et Phengaris
— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : Maculinea alcon
— UK Butterflies : non présente en UK
— lepiforum : maculinea alcon
—Images : voir les superbes dessins de Hübner (P. alcon n'y est pas représenté).
HÜBNER, Jacob, 1761-1826 Das kleine Schmetterlingsbuch : die Tagfalter : kolorierte Stiche, Insel-Bücherei ; Nr. http://www.biodiversitylibrary.org/item/138312#page/35/mode/1up
I. Étymologie des lépidoptères :
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— GLASER L, 1887 Catalogus etymologicus Coleoperum et Lepidopterum. Erklärendes und verdeutschendes namensverzeichnis der Käfer und Schmetterlinge fûr Liebhaber und wissenschaftliche Sammler, R. Friehändler : Berlin 1887, 396 pages. BHL Openlibrary.
— GLASER, L, 1882 "Zur Nomenklatur des deutschen Tagfalter, in Entomologischen Nachrichten, Stettin 1882 pages 303-317,
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— Gozmány, László: Vocabularium nominum animalium Europae septem linguis redactum. 2 vols. Budapest: Akadémiai Kiadó, 1979.
— JERMYN L.: The Butterfly Collector's Vade Mecum: or a Synoptical Table of English Butterflies. 1824. http://archive.org/stream/butterflycollect00jerm#page/n6/mode/1up
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