Zoonymie du papillon le Collier-de-Corail, Aricia agestis ([Denis & Schiffermüller], 1775).
La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).
Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.
Résumé.
— Aricia : ce nom de genre choisi par Reichenbach en 1817 désigne, dans l'Énéide de Virgile, soit la jeune princesse athénienne Aricie, épouse d'Hippolyte, soit la ville d'Aricia dans le Latium, célèbre par son sanctuaire de "Diane aricine" où Hippolyte avait été caché par Artémis après l'avoir ressuscité. Jean Racine, dans sa tragédie Phèdre (1677), raconte les amours d'Hippolyte et d'Aricie, de même que Jean Philippe Rameau dans sa tragédie lyrique "Aricie et Hippolyte" (1733).
— Agestis : modification du nom Ægestes pour le rapprocher et le coupler avec celui du Papilio Alexis, nom à l'époque de notre Polyommatus icarus, car les femelles des deux espèces étaient réputées délicates à distinguer. Ægestes ou Acestes est , dans l'Énéide de Virgile, un roi de Sicile qui accueillit Énée lors de sa fuite de Troie, et aida ce dernier à célébrer la mort d'Anchise. Il fonda la ville d'Egesta ou Segesta.
— Le nom "Collier-de-Corail" a été créé en 1986 par G. Chr. Luquet, du Muséum d'Histoire Naturelle. C'est le premier nom vernaculaire proprement dit, précédé par "Argus Bleu" d'Engramelle 1779, et par "Polyommate agestis" de Godart 1819.
I. Nom scientifique.
1. Famille et sous-famille.
a) Famille des Lycaenidae, William Elford Leach, 1815. Les Lycènes.:
Publication originale : Leach, William Elford, 1790-1836 "Insecta" pp. 329-336, "Entomology". pp 646-747 in D. Brewster éditeur, Brewster's Encyclopaedia Edinburgh, [Edinburgh, volume 9, 1, 04/1815 pp. 57-172 : selon Sedborn 1937] [Philadelphia, E. Parker,1816? selon BHL Library] page 718. [ Article publié anonymement et attribué à Leach, qui avait annoté son propre manuscrit]
La famille des Lycaenidae Leach, [1815] tient son nom du genre Lycaena de Fabricius (1807). il comprend les Blues ou Azurés, les Coppers ou Cuivrés et les Hairstreaks ou Thécla, et nos Argus, soit les sous-familles des Polyommatinae Swainson, 1827, Lycaeninae [Leach, 1815] et Theclinae Butler 1869.
Ses 6000 espèces mondiales représentent un tiers des Papilionoidea. La majorité a développé des stratégies d'associations facultative ou obligatoire avec les fourmis, qui vont du parasitisme au mutualisme. Les chenilles et les chrysalides utilisent des signaux chimiques et acoustiques pour manipuler les fourmis dans le sens de la myrmecophylie. La présence d'une glande dorsale, située en général sur le 10ème segment exsudant un liquide sucré comparable au miellat des pucerons est un caractère largement partagé par les chenilles de lycénidés myrmécophiles et connu depuis 1894 . On parle alors de chenilles trophobiontes. Toutefois, certaines espèces ont mis au point des stratégies plus complexes pour inciter les fourmis à les adopter et à les transporter au sein de leurs fourmilières.
b) Sous-famille des Polyommatinae Swainson, 1827.
Elle tient son nom du genre Polyommatus créé par Latreille en 1804; "Tableau méthodique des Insectes" in Nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle appliqué aux arts, principalement à l'Agriculture et à l'Économie rurale et domestique, par une Société de naturalistes et d'agriculteurs ; avec des figures des trois Règnes de la Nature, Paris : Deterville, an XII [1804] 24 (6) p. 185 et 200, espèce-type: Papilio icarus Rottemburg.
Polyommatus vient du grec polus "beaucoup", et omma, ommatos, "œil" : c'est un qualificatif du géant Argos qui disposait de cent yeux, dont cinquante étaient toujours ouverts. C'est lui que la jalouse Héra envoya surveiller Io, transformée en génisse après ses amours avec Zeus. Ce nom est en rapport avec les nombreux ocelles des ailes des papillons bleus.
Cette sous-famille contient, en France, 1 Tribu, celle des Polyommatini Swainson, 1827 riche de 18 genres :
- Leptotes Scudder, 1876
- Lampides Hübner, [1819]
- Cacyreus Butler, 1897
- Cupido Schrank, 1801
- Celastrina Tutt, 1906
- Maculinea Eecke, 1915
- Pseudophilotes Beuret, 1958
- Scolitantides Hübner, [1819]
- Iolana Bethune-Baker, 1914
- Glaucopsyche Scudder, 1872
- Plebejus Kluk, 1780
- Aricia [Reichenbach], 1817
- Plebejides Sauter, 1968
- Eumedonia Forster, 1938
- Cyaniris Dalman, 1816
- Agriades Hübner, [1819]
- Lysandra Hemming, 1933
- Polyommatus Latreille, 1804.
2. Nom de genre : Aricia, Reichenbach, 1817.
a) Description originale : Aricia Reichenbach, :
R.L [Reichenbach] 1817; Jenaische allgemeine Literatur-Zeitung . 1: 280.
In [Reichenbach, Heinrich Gottlieb Ludwig] [1793-1879] 1817. "Die Schmetterlinge von Europa". Jenaische allgemeine Literatur Zeitung (14)1(35): 273 280 (Février), (36): 281-288 (Février), (37): 289 293 (Février) [general].
Il s'agit d'un compte-rendu dans cette revue d'un ouvrage paru en 1816, Die Schmetterlinge von Europa, de Ferdinand Ochsenheimer 4e volume 1816. Reichenbach, qui signe R.L à la fin de l'article page 293, se livre à une recension de la taxonomie et cite les genres dont il est l'auteur : outre Aricia ce sont les genres Deltote (Noctuidae), Eratopis, Hapala, Lagopus, Laspeyresia, Ophiogenes,
Orthogramma, Psilogaster, Pterodonta, Staurophora et Xylites .
—Type spécifique : Papilio agestis Denis & Schiffermüller
— Description : pas de description.
— caractères du genre Aricia : (d'après site D. Audouard)
a) genre Aricia et autres :
- Aile antérieure sans point dans la cellule
- Aile antérieure assez anguleuse
- Tache blanche assez courte
- Lunules orangées
b) caractère d’Aricia:
- Ailes brunes chez les deux sexes
- Tache discoïdale noire
- Lunules submarginales orangées
- Bordure brune entre les taches et le bord.
— Auteur.
(Wikipédia) : Heinrich Gottlieb Ludwig Reichenbach est un botaniste et un zoologiste allemand, né le 8 janvier 1793 à Leipzig et mort le 17 mars 1879 à Dresde.
Son père est Johann Friedrich Jakob Reichenbach, recteur adjoint à la Thomasschule de Leipzig, auteur en 1818 du premier dictionnaire gréco-allemand. Son fils, Heinrich Gustav Reichenbach (1823-1889), est également un botaniste, spécialiste des orchidées.
Ludwig Reichenbach étudie la médecine et les sciences naturelles à l'université de Leipzig à partir de 1810. Il y obtient un titre de docteur en philosophie en 1815 et de médecine en 1817. Il est habilité pour enseigner en 1818 et devient professeur extraordinaire, puis en 1820, professeur titulaire de la chaire d’histoire naturelle à l’Académie de médecine et de chirurgie de Dresde. Il occupe ce poste jusqu’à la suppression de l’institution en 1862.
Parallèlement à ces fonctions, il dirige le muséum royal d'histoire naturelle de Zwinger. En outre, il fonde le jardin botanique de Dresde qu’il dirige jusqu'à sa mort.
Il se fait connaître pour ses travaux sur la flore et la faune allemandes qu’il classe suivant un système naturel. Il fonde la société savante « Flora » en 1843, destinée à promouvoir la recherche scientifique en botanique et en horticulture. Il préside « Isis », la célèbre société d’histoire naturelle de Dresde, 1836 à 1866. Il fonde également, en 1834, la « société protectrice des animaux ». Ces deux sociétés existent encore de nos jours. Il illustre souvent lui-même ses ouvrages. Il travaille énormément et laisse à sa mort plus de six mille dessins, la plupart réalisés de sa main.
Ce genre Aricia comporte en France 4 espèces :
- Aricia nicias (Meigen, [1829]). Azuré des Géraniums.
- Aricia artaxerxes (Fabricius, 1793). Argus de l’Hélianthème.
- Aricia montensis Verity, 1928. Argus andalou.
- Aricia agestis ([Denis & Schiffermüller], 1775). Collier-de-corail.
— Étymologie du nom Aricia
1. Selon les étymologistes en entomologie :
— A.M. Emmet (1991) page 150 :
Aricia R.L.,1817 — An ancient town of Latium where there was a sacred grove and temple of Diana. The identity of "R.L", the nomenclator, is believe to be Reichenbach of Leipzig.
Aricia R.L, 1817 ; une ville ancienne du Latium où se trouvaient un bosquet sacré et un temple dédiés à Diane. L'identité de "R.L", le nomenclateur, est estimée être Reichenbach, de Leipzig.
— Hans A. Hürter (1998) page 369 :
Aricia, -ae : alte Stadet in Latium südöst von Rom am Fuße des Albaner Gebirges und an der Appischen Straße jetzt Riccia oder Ariccia. In der Nähe befand sich ein Tempel und Hain der Diana mit dem lacus nemorensis.
Aricia,-ae: ancienne ville du Latium (maintenant Riccia ou Ariccia) au sud-est de Rome, au pied des monts Alban et sur la Via Appia. A proximité était un temple et le bosquet de Diane avec le lacus nemorensis.
—Doux et Gibeaux (2007) :
"Nom d'une ancienne ville du Latium dans laquelle se trouvaient un bois sacré et un sanctuaire dédié à Diane."
— Perrein et al (2012).
" Aricia est le nom d'une ancienne ville du Latium où se trouvaient un bois sacré et un temple de Diane —suivant Emmet— mais Aricie est aussi une princesse athénienne qui épousa Hippolyte, un prince ressuscité par Asclepios et transporté en Italie par Artémis audit sanctuaire d'Aricia."
Discussion étymologique.
Comme d'habitude en zoonymie des rhopalocères, il faut rechercher un nom de personnage en priorité et n'accepter les noms de lieux ou les adjectifs qualificatifs que par défaut. Or, Aricia, (Aricie en français), est un nom illustre, notamment par le couple Hippolyte-Aricie que Jean Racine a mis en scène dans sa tragédie Phèdre.
1. Aricie, princesse athénienne, et héroïne de Racine et de Rameau.
Aricia désigne une princesse athénienne, fille de Pallas. Selon la légende, Pallas (en grec ancien Πάλλας / Pállas), fils de Pandion (roi de Mégare, fils de Cécrops) et de Pylia, est le frère d'Égée, Lycos et Nisos. Il avait aidé son demi-frère Égée à la conquête du trône. Il reçut une partie du royaume de son père en héritage et ses cinquante fils, nommés les Pallantides, qui s'opposèrent à Thésée lorsque le trône d'Athènes lui fut accordé. Croyant pendant longtemps qu'Egée n'avait pas d'enfant (puisque Thésée, élevé loin d'Athènes, leur était inconnu), ils avaient espéré recueillir sa succession et se partager le pouvoir sur Athènes lorsqu'il serait mort. Mais Thésée revint de Trézène et fut reconnu par son père. Ils s'opposèrent alors à cette reconnaissance, contestant la légitimité de leur cousin. Les Athéniens passant outre, et Thésée ayant été déclaré roi, ils se mirent en lutte ouverte contre lui. Mais ils furent vaincus et tués. Pour se purifier de leur mort, Thésée et sa femme Phèdre s'imposèrent un exil d'un an à Trézène.
D'autre part, Racine, dans sa tragédie de Phèdre (1677) choisit de rendre Hippolyte, (le fils de Thésée et de la reine des Amazones), amoureux de cette Aricie. Le couple "Hippolyte et Aricie", donne plus tard son titre à la première tragédie lyrique de Jean-Philippe Rameau : elle fut créée le 1er octobre 1733 à l'Académie royale de musique. Hippolyte et Aricie fut joué 123 fois entre 1733 et 1767. Il disparut ensuite du répertoire de l'Opéra de Paris.
On peut donc dire qu'en 1817, lorsque Reichenbach a créé ce nom de genre, le nom "Aricia" pouvait faire référence à cette Aricie.
Néanmoins, une Aricia peut en cacher d'autres, et il faut ouvrir une discussion où rien n'est simple.
2. Aricia, ville, ou mère de Virbius dans l'Énéide.
La discussion naît d'un passage du Livre VII de l'Énéide de Virgile, et de sa traduction. "Aricia ( du grec ancien : Ἀρικία ) y apparaît dans les hexamètres suivants :
Ibat et Hippolyti prolos pulcherrima bello,
Virbius, insignem quem mater Aricia misit
(Traduction littérale: « Vint le fils d'Hippolyte, un très beau guerrier /Virbius, célèbre que mère Aricia envoya ...»).
Deux écoles s'opposent : la première est celle qui, avec Servius (commentateur illustre de Virgile dans In tria Virgili Opera Exposito 7. 762) pense que Virgile fait allusion à la ville d'Aricia dans le Latium , en utilisant l'épithète «mère» avec le nom de la ville en l'honneur de Octave Auguste dont la mère était originaire de Aricia. En effet, Aricia près de Rome, était un lieu consacré à Diane (assimilée à Artémis), où Egeria, l'esprit d'un ruisseau voisin, partageait avec Diane la tutelle de l'accouchement, et où il est dit que Artemis avait caché Hippolyte sous le nom de Virbius après l'avoir ressuscité. Le sanctuaire de "Diane aricine" était dirigé par un prêtre portant le nom de Rex Nemorensis, ("Roi de Némi"). Sa succession s'effectue par la provocation en duel du détenteur par le prétendant au titre. Celui qui assommait (ou tuait) l'autre avec une branche cueillie sur un arbre particulier recevait alors le titre. Il est probable que la brutalité de l'épreuve a pu provoquer sa désertion si bien que progressivement, les détenteurs du titres ne sont plus des officiants mais des esclaves prêts à risquer leur vie pour leur propre sauvegarde. Le sacerdoce serait alors revenu à des prêtres extérieurs, comme les pontifes romains, qui viennent accomplir les cérémonies.
La traduction est alors : "S'avançait aussi, très beau guerrier, le fils d'Hippolyte, le brillant Virbius ; c'est la vénérable cité d'Aricie qui l'envoie."
"La légende de Phèdre et d'Hippolyte est bien connue. Fils de Thésée, Hippolyte honorait tout particulièrement Artémis, et méprisait Aphrodite. Pour se venger, cette dernière suscita dans le cœur de Phèdre, la seconde épouse de Thésée, une passion violente pour le jeune homme, qui repoussa ses avances. De dépit, Phèdre alors écrivit à son mari une lettre dénonçant Hippolyte en prétendant qu'il avait voulu la violer. Thésée la crut et demanda à Poséidon d'envoyer un monstre marin, lequel, sortant de la mer, effraya les chevaux d'Hippolyte qui tomba de son char et mourut. En apprenant le mal qu'elle avait causé, Phèdre se donna la mort. Telle est la version traditionnelle, à laquelle on imagina une suite, dont Virgile se fait ici l'écho. À la prière d'Artémis-Diane, le médecin Asclépios, fils du dieu guérisseur Phébus-Apollon et désigné par Virgile sous le nom de Péon (7, 769), une de ses épithètes, aurait rendu la vie au jeune homme. Indigné, Jupiter aurait puni lui-même Asclépios en le précipitant aux enfers. Quant au miraculé Hippolyte, Artémis-Diane, appelée aussi Trivia, dont il était le protégé, serait venue le cacher dans son sanctuaire italien d'Aricie, sur les rives du lac de Némi, dans les monts Albains." Bibliotica Classica Selecta, note des vers 761-768
" Virbius : Si l'on en croit le commentaire de Servius, à Aricie, Artémis-Diane aurait confié Hippolyte, ressuscité des morts, à une nymphe locale, nommée Égérie, et elle l'aurait fait appeler Virbius, parce qu'il avait été deux fois (bis) un homme (uir), allusion à sa résurrection. C'est son fils, portant donc le même nom que lui, Virbius, qui aurait fait partie des alliés italiens contre Énée. Cette filiation embarrassait déjà Servius, d'une part parce qu'Hippolyte est partout et toujours considéré comme rétif à l'amour et parce que d'autre part Virgile lui-même souligne le caractère solitaire de sa vie à Aricie. Quoi qu'il en soit de cette légende, il est sûr que dans le bois sacré d'Aricie, près du lac de Némi, on vénérait non seulement Diane, mais aussi une nymphe qui s'appelait Égérie, ainsi qu'une divinité masculine, nommée Virbius, dont la nature précise n'est pas claire. Tous ces cultes, à l'origine, n'avaient strictement rien à voir avec l'histoire d'Hippolyte et de Phèdre. Les liens tressés par la légende, totalement artificiels, sont le résultat de constructions savantes. Voir aussi Ovide, Mét., 15, 479-546." Bibliotica Classica Selecta, note des vers 761-768
"Vénérable Aricie (7, 760). Le texte latin porte mater Aricia, qu'il faut se garder de traduire, comme on le fait parfois, par « sa mère Aricie ». Aricie n'est pas la mère de Virbius, mais la cité qui l'a envoyé. En utilisant cette formule, Virgile veut rendre un hommage appuyé à Aricie, parce que, comme le précise Servius, la mère d'Auguste était originaire de cette cité. Ce n'est pas le seul cas dans l'Énéide où le terme mater est accolé à un nom de ville (cfr 10, 172, Populonia mater, où mater a le sens de « patrie »). Il ne sera plus question dans la suite du récit, ni d'Aricie, ni d'ailleurs de Virbius. " (Idem)
La deuxième école traduit le passage ainsi (André Bellesort) :
"Et le fils d’Hippolyte, un très beau guerrier, Virbius, s’avançait. Sa mère Aricie l’avait envoyé dans tout son éclat, élevé sous le bois sacré d’Égérie, près des rives humides où, arrosé du sang des sacrifices, se dresse l’autel secourable de Diane".
Ou, plus littéralement : "Le fils d'Hippolyte, Virbius, magnifique à la guerre,/que sa mère Aricie envoya, superbe aux yeux de tous." Alors que Virbius est généralement le nom par lequel Hippolyte se dissimulait après avoir été ramené à la vie, à la demande de Artémis, cette traduction considère Aricie comme la mère de Virbius et l'épouse d'Hippolyte.
Virbius était à l'origine une divinité italique personnifiant le soleil (Wikipédia) ou une divinité sylvestre (son nom rappelle celui des Vires, nymphes des bocages verdoyants, compagnes et servantes de Diane), bien qu'il soit aussi compris comme « deux fois homme ».
3. En conclusion, il est illusoire de vouloir départager les tenants des deux interprétations, et Aricia désigne, pour nos contemporains et pour ceux de Reichenbach, aussi bien un personnage féminin de l'Antiquité latine qu'une ville du Latium. La certitude est que ce nom fait référence à la fois à l'Énéide de Virgile, au "Phèdre" de Jean Racine et à la tragédie lyrique "Aricie et Hippolyte" de Rameau. Comme, chez les nomenclateurs précédant Reichenbach, de Linné à Denis & Schiffermüller, les noms propres de lépidoptères diurnes font très majoritairement référence à des noms de personnage, et comme je souhaite honorer la littérature française, je choisis de voir en Aricia la belle jeune fille qui parvint à rendre amoureux le sauvage et martial Hippolyte.
3. Nom d'espèce : Aricia agestis ([Denis & Schiffermüller], 1775)
a) Description originale
Papilio agestis [Denis & Schiffermüller], 1775
[Denis & Schiffermüller] 1775. Ankündung eines systematischen Werkes von den Schmetterlingen der Wienergegend, herausgegeben von einigen Lehrern am k. k. Theresianum. Vienne. 322 pp. page 184 :
— Localité-type : "Umgebung von Wien", environs de Vienne, Basse-Autriche, Autriche.
— Description :
"Unbekannt raupe. Lichtfeuerblauer (das männchen) oder Kaffebrauener (das Weibchen) ganz randflecklichter Falter — P. Agestis (Fem. P. Alexis var.I Scop.).
"Chenille inconnue. Papillon bleu "lichtfeuer" [intense ?] (le mâle) ou Brun-café (la femelle) aux bords constellés de taches claires — Papilio Agestis. (femelle du papilio alexis variété 1 de Scopoli)."
Cette espèce est classée avec 17 autres espèces parmi le groupe suivant:
"— N. hochschildraupen. Larvae gibboscutatae.
— Vieläugichte Falter. "Papiliones polyophtalmi" Androv.[andi]. "Les Argus" Geoffr.[oy]. "Les campagnards" Sebae."
— Répartition et plante-hôte : Plante-hôte non spécifiée par D&S qui ne connaissent pas la chenille. Selon Dupont et al 2013, cette espèce est présente dans toute l’Europe et du sud de l’Oural à l’est du Kāzākhstān. Elle est aussi présente en Asie Mineure. Elle est signalée dans toute la France. Les chenilles se nourrissent sur diverses Geraniaceae.
— Caractères déterminants : Outre les caractères propre au groupe Aricia (cf.) C'est un petit papillon au dessus marron orné d'une ligne submarginale de lunules orange bien développées et en série complète aux deux ailes et frange blanche.
Son revers est beige, les ailes sont ornées d'une ligne de points blancs centrés de noir et d'une ligne submarginale de taches orange en série complète.
— Distinction avec la femelle de "Papilio Alexis de Scopoli".
Les auteurs anciens nomment sous ce nom notre Polyommatus icarus, l'Argus Bleu. Denis et Schiffermüller, à la page 183 de leur Verzeichniss, discutent des caractères distinctifs : la femelle de P. Alexis a toujours un peu de poussière bleue sur le dessus de l'aile à la différence de P. agestis. Ce critère sera repris par Latreille, puis Godart.
b) Synonymes (Muséum-INPN) et Sous-espèces.
Aricia agestis agestis ([Denis & Schiffermüller], 1775)
Aricia agestis calida (Bellier, 1862)
Aricia agestis gallica (Oberthür, 1910)
Aricia agestis subcalida Verity, 1920
Aricia agestis D., 1775
Aricia medon subcalida Verity, 1920
Lycaena agestis calida Bellier, 1862
Lycaena agestis gallica Oberthür, 1910
Lycaena agestis ([Denis & Schiffermüller], 1775)
Papilio agestis [Denis & Schiffermüller], 1775
Papilio astrarche Bergsträsser, 1779
Papilio medon Hufnagel, 1776
Plebeius agestis ([Denis & Schiffermüller], 1775)
Plebeius medon (Hufnagel, 1766)
LERAUT retient la présence de quatre sous-espèces en France :
- agestis [Denis & Schiffermüller, 1775].
- calida Bellier, 1862. Localité-type : Corse. Bellier de La Chavignerie, J.-B. E. 1862. "Variétés nouvelles de Lépidoptères observées en Corse et décrites". Annales de la société entomologique de France, 4(2): 615-616. [http://www.biodiversitylibrary.org/page/8239557]
- gallica Oberthür, 1910. Localité-type : environs de Paris, Ile-de-France. Lycaena agestis gallica Oberthür, C. 1910. Etudes de lépidoptérologie comparée. Fascicule IV. Imprimerie Oberthür, Rennes. 691 pp. page 252 http://www.biodiversitylibrary.org/page/10531827#page/251/mode/1up
- subcalida Verity, 1920. Localité-type : Val Fagana, Toscane, Italie. Aricia medon subcalida Verity, R. 1920. "Seasonal polymorphism and races of some European Grypocera and Rhopalocera. Additional notes". The Entomologist's record and journal of variation, 32(8): 140-152 page 150. [http://www.biodiversitylibrary.org/page/30075142]
Étymologie de "calida" :
Le dictionnaire latin donne : calida (calda), ae, f. (s.-ent. aqua) : eau chaude. - Calidae Aquae, f. Liv. : les Eaux-Chaudes (région de la Zeugitane).
Étymologie de "gallica"
du latin gallica, "Gaule" : "de France".
Étymologie de "Medon"
Papilio medon Hufnagel, 1776 Hufnagel, W. F. 1766. Tabelle von den.Tagvögeln der hiesigen Gegend, woraus denen Liebhabern der Insekten Beschaffenheit, Zeit, Ort und andere Umstände der Raupen und der daraus entstehenden Schmetterlinge bestimmt werden. Berlinisches Magazin, oder gesammlete Schriften und Nachrichten für die Liebhaber der Arzneiwissenschaft, Naturgeschichte und der angenehmen Wissenschaften überhaupt, 2(1): 54-90. page 78.
Dans la mythologie grecque, Médon (en grec ancien Μέδων / Médôn) est le fils de Pylade et d'Électre et le frère de Strophios.
Étymologie de "Astrarche".
Bergsträsser, 1779 Icones papilionum diurnorum, quotquot adhuc in Europa occurrunt descriptae ad Linnaeorum et Fabriciorum systemata tum illustranda tum amplificanda. Oder Abbildungen vnd Beschreibungen aller bekannten europaeischen Tagfalter.Hannoviae (1) - p 8/12 Planche VI fig.7-8.
SPULER 1 (1908: 63R) : astrarche: "άστρον Gestirn, άρχω herrsche.“
Selon Christian Tobias Damm Einleitung in die Götter-Lere: und Fabel-Geschichte der altesten ... 1783, page 28 Astre suprême Reine des étoiles, épithète de Latona ?
Le nom réunit le grec arche-, "premier", "principal" "primitif" et astre : Premier Astre, Première des Astres ou des Étoiles. Ce titre viendrait des Phéniciens ou des Syriens.
c) étymologie du nom agestis.
— Janssen (1980)
"- (?) L[atin] agrestis = landelijk" : Du latin agrestis, "rural".
— A. M. Emmet, (1991) page 150.
"- Dérivation obscure ; Pickard et al. suggest a typographical error for agrestis, "rustic", an adjectif formed from ager, "a field", and allusing to the grassy habitat. However, almost all the names bestowed on a butterflies by Denis & Schiffermüller are taken from classical mythology and this one is unlikely to be an exception. It may be a corruption of Argestes (the god of the north-west wind.)"
— Doux et Gibeaux (2007) page 222 :
"- agestis : origine obscure. Divers auteurs suggèrent une erreur typographique pour agrestis, "agreste", adjectif formé sur ager, "champ", et faisant allusion à l'habitat herbeux de cette espèce. Toutefois on remarquera que presque tous les noms octroyés par Denis et Schiffermüller sont empruntés à la mythologie classique, et agestis ne devrait pas faire exception. Dans ce contexte, il pourrait s'agir d'une corruption du mot grec Argestes, nom du dieu du norois."
— Perrein et al. (2012) page 265:
Étymologie obscure, l'erreur typographique, pour agestis "agreste" du latin ager "champ" doit être exclue car Denis et Schiffermüller ont toujours donné des noms issus de la mythologie classique. Emmet (1991) suggère une corruption d'Argestes, dieu d'un vent du nord-ouest, fils de l'Aurore et d'Astrée, cité dans la Théogonie d'Hésiode.
— Hans-A. Hürter (1998) :
Der Name wurde von Schiffermüller 1775 im Wiener Verzeichnis verwendet und genießt deshalb Prioritat vor Medon Hüfnagel 1776 und Astrarche Bergsträsser 1779. Da Schiffermüller nichts uber seine jeweilige Namensgebung hinterlassen hat, ist es heute in manchen Fällen nicht mehr möglich zu ergründen, was er da gemeint hat. Ein solcher Fall liegt hier vor.
Für agestis es keine Erklärung ; doch liegt auch hier die vermutung sehr nahe, daßein Übertragungsfehler, der nicht bemerkt wurde, zu dieser bezeichnung führte. Solche Fehler finden sich z. B. bei erynis (richtig wäre erinys), aegeria (egeria), megera (megaera) oedippus (oedipus), Araschnia (arachnia), lathonia (latonia), Erynnis (Erinnys), Thanaos (Thanatos), acteon (acteaon), u.s.w. Sie würden teilweise schon von älteren Lepidopterologen entdeckt, so z.B. bereits 1807 von Ochsenheimer im I. Bd.,I.Abt.,S.21 bei "pap. Maturna" oder S.80 bei "Pap. Latonia" oder S.238 bei "Pap. Egeria".
Doch was hatte Schiffermüller bei der Benennung der vorliegenden Bläusingsart ursprünglich wohl im Sinn? Agestas, den Verwandten der Anchises (Vater des Äenas)à wohl kaum, da außer seinem Namen fast nichts über ihn bekannt ist.
Aigeste, latin acestes, eine Sagengestalt in verschiedenen Versionen ausgedeutet, die Troja mit Sizilien verbindet, dürfte auch ausscheiden, da es sich ebenfalls um eine blasse Überlieferung handelt.
Agrestis war ein Beiname der Iulii, der Angehörigen des patrizischen Geschlechts der Iulier in Rom, aus dem auch C. Iulius Caesar stammte. Das Adjektiv agrestis ,-e, bedeute "auf dem Felde befindich, wild wachsend ; ländlich, zum Lande gehörig,; bäurisch.
Argeste
1 glänzend, strahlend, weiß
2 aufhellend, hellmachend (von Winden)
... , Beiwort des Südwindes, weil er die Luft oft hell und durchsichtig macht, hellmachend.
I "clearing, brightening ; pith. of the south wind, Ilias.
II the north west wind, Hesiod.
Deutung.
Von den untersuchten Begriffen könnte das römische volkstümliche agrestis für den Nordwestwind noch am ehesten Schiffermüller inspiriert haben, zumal auch weitere Windnamen zur Benennung von Tagfaltern dieten, so z. B. Aquilo (Nordwind, griech Boreas) für 143 aquilonaris, Zephiros (Westwind, lat. Favonius) für 147 Zephirus, Notos (Südwind, latin Auster) für 184 austera austera, Septentrio (-nes) (Norwind) für 213 septentrionalis.
Die Namen der antiken Winde (z. T. auch als Windgottheiten gedacht) sind nicht identisch mit unserer Windrose ; so wehen z. B. Boreas, Aquilo und Septentrio, obwohl sie jeweils als Nordwind bezeichnet werden, nicht präzise aus Norden, sondern aus nördlicher Richtung, die durchaus im Sektor zwischen Nordwest und Nordost liegen kann.
Traduction :
Le nom a été utilisé par Schiffermueller 1775 répertoire Vienne et bénéficie donc d'une priorité par rapport à Medon Hufnagel 1776 et Astrarche Bergsträßer 1779. Depuis Schiffermueller n'a rien laissé sur sa dénomination respective, il n'est plus possible d'imaginer aujourd'hui, dans certains cas, ce qu'il voulait dire. Tel est le cas ici.
Pour Agestis il n'y a pas d'explication, mais ici réside également la présomption d'une erreur de transcription qui n'a pas été remarquée, et qui a conduit à cette désignation. Ces erreurs peuvent être trouvés par exemple dans erynis (correctement serait Erinys) aegeria (égérie) megera (Mégère) oedippus (Œdipe), Araschnia (arachnia) lathonia (Latonia), Erynnis (Euménides), Thanaos (Thanatos) Acteon (acteaon), etc. .
Ma discussion étymologique sur Agestis.
a) Commentaires sur la page 184 du Verzeichnis
Dans le Wiener verzeichnis, les papillons sont classés selon les caractères des chenilles, en se fondant sur les taxonomies de Réaumur et de Geoffroy. Les papillons de jour sont ainsi répartis en groupes numérotés selon les lettres de l'alphabet. L'ouvrage est, pour ses divisions taxonomiques, bilingue germano-latin, et Papilio agestis figure dans le groupe N des chenilles "hochschildraupen", en latin "gibboscutatae", chenilles qui avaient été qualifiées "chenilles-cloportes" par Réaumur. Néanmoins, la classification est articulée sur les chenilles (dans la partie gauche du texte, mais aussi, dans la partie droite, sur les caractères des ailes, et Schiffermüller classe son espèce parmi les "vieläuchtige" (beaucoup d'yeux), les Polyophtames d'Aldrovandi ou les Argus de Geoffroy, c'est à dire parmi les papillons aux ailes marquées de nombreux yeux ou ocelles. Parallelement, les auteurs ont constamment leur exemplaire du Systema Naturae de Linné dans l'édition la plus récente, sous les yeux. Ils savent parfaitement que ces "argus" ou "polyophtalmes" sont classés, chez Linné, parmi les Plebeii rurales, et que le savant suédois leur attribue des noms spécifiques, soit de plantes-hôtes, soit de personnages de l'Antiquité grecque comme Marsyas, Thamyras, Arion, Argus et Argiolus, Phylocles, Timantes, Athemon, ou Lysippe. Dans leur groupe N où ils comptent 18 espèces, trois (Arion, Argus et Argiolus) ont déjà été décrits par Linné, et deux par Scopoli (Alexis et Corydon). Ils créent donc 13 nouvelles espèces.
Denis & Schiffermüller sont les auteurs de 702 noms de papillons, dont 48 noms de rhopalocères (AnimalBase). Ce sont Acis, Adippe, Adonis, Aegon, Agestis, Alcon, Alcyone, Alsus, Amyntas, Arachné, Arethusa, Artemis, Battus, Camilla, Chryseis, Circe, Coccajus, Corydon, Cynthia, Damaetas, Damon, Daphne, Daphnis, Delia, Dictynna, Dorylas, Endymion, Hecate, Helle, Hylas, Ilia, Iole, Iphis, Lampetie, Lucilla, Manto, Medea, Pales, Pandora, Phoebe, Polyxena, Proserpina, Selene, Spini, Trivia, vaualbum, Xanthe, Xanthomelas. J'ai surligné en gras les espèces du groupe N. J'en étudie maintenant l'origine :
b) Origine des 13 noms créés par Denis & Schiffermüller dans le groupe N des "Vieläuchtige".
— Acis : 1. Dans la mythologie grecque, Acis est un jeune berger de Sicile, fils du dieu Pan et de la nymphe Symaethis, qui fut aimé de la Néréide Galatée. 2. Cité dans la 3e Églogue de Virgile par Damète ("C'est toi qui sous nos vieux ormeaux/ Brisas du jeune Acis l'arc et les chalumeaux")
— Adonis est un mortel, amant d'Aphrodite. Mais il est cité par Virgile dans la 10e Églogue.
— Aegon : personnage des 3e et 5e Églogues de Virgile.
— Agestis, : ??
— Alcon : personnage de la 5e Églogue de Virgile
— Alsus, berger cité par Virgile dans l'Énéide Livre XII vers 304-305 alors qu'il tue Podalire.
— Amyntas, Berger (Amyntas, Amyntikos) de la 7e Idylle de Théocrite, et des 2e, 3e, 5e et 10e Églogues de Virgile.
— Battus, berger Battos de la 4e Idylle de Théocrite.
— Damaetas (Damète) est un berger qui apparaît dans la 3e Églogue de Virgile où il rivalise avec Ménalque devant Palémon choisi comme juge et (Galathée lui jette une pomme puis s'enfuit "en souhaitant qu'on la voit") et dans la 5eÉglogue
— Damon est un berger qui est nommé par Ménalque et Damète dans la 3e Églogue de Virgile.
— Daphnis, fils d'Hermes et d'une nymphe, est un berger qui fut divinisé. Mais c'est aussi le titre de la 5e Églogue de Virgile, un dialogue entre Ménalque et Mopsus qui pleurent tous les deux la mort du berger Daphnis.
— Endymion est un berger dont Séléné, déesse lunaire, est tombée amoureuse. Il est cité dans la 3e Églogue de Virgile.
— Hylas, est un Argonaute éromène d'Héracles qui fut capturé par les nymphes séduites par sa beauté. Cité dans la 6e Églogue de Virgile.
On constate donc la fréquence des noms puisés aux Églogues de Virgile (10), dans l'Énéide de Virgile (1) ou dans les Idylles de Théocrite (1), modèle des Églogues.
Si je procède à une analyse onomastique différente et que je cherche maintenant les noms cités par Virgile dans ses Églogues, j'obtiens en soulignant en gras les noms de papillon (avec leurs auteurs) et en indiquant le numéro des églogues où ils apparaissent :
[Acis] DS (3) ; Aegle (6) ; Aegon DS (3 ; 5) ; Alcimedon (3) ; Alcippa (7) ; Alcon DS (5) ; Alexis Scop. (2 ; 5 ; 7) ; Alphesiboeus (5 ; 8) ; Amaryllis (1 ; 2 ; 3 ; 8 ; 9) ; Amyntas DS (2 ; 3 ; 5 ; 10) ; Antigenes (5) ; Bauius (3) ; Caesar (9) ; Chromis (3) ; Cinna (9) ; Codrus (2 ; 5) ; Conon (3) ; Corydon Scop. (2 ; 5 ; 7) ; Damoetas DS (2 ; 3) ; Damon DS (3 ; 8) ; Daphnis DS (5 ; 2 ; 3 ; 7 ; 8 ; 9) ; Delia (3) [Endymion] DS (3); Galatea (1 ; 3 ; 7 ; 9) ; Gallus (6 ; 10) ; Iollas (8) ; Lycidas (7 ; 9) ; Lycoris (10) ; Meliboeus Fab. (1 ; 3 ; 7) ; Menalcas Cram. (2 ; 3 ; 5 ; 9 ; 10) ; Maeuius (3) ; Micon (3 ; 7) ; Mnasylus (6) ; Moeris (8 ; 9) ; Mopsus (5 ; 8) ; Neaera (3) ; Nysa (8) ; Palaemon Pall. (3) ; Phyllis (3 ; 5 ; 7 ; 10) ; Pollio (3 ; 4 ; 8) ; Stimichon (5) ; Thestylis (2) ; Thyrsis (7) ; Tityrus Poda (1 ; 3 ; 5 ; 6 ; 8) ; Varius (9) ; Varus (9) ;
Animaux : Hylax (8) ; Lycisca (3).
Entre crochets les noms qui ne proviennent pas du recensement de D. Vallat.
DS = Denis & Schiff. ; Scop. = Scopoli ; Cram. = Cramer ; Fab. = Fabricius ; Poda = Poda ; Pall. = Pallas.
En conclusion, parmi les douze noms qui accompagnent le zoonyme Agestis dont nous recherchons l'origine ici, onze proviennent de l'œuvre de Virgile et un de Théocrite. La probabilité que "agestis" trouve également sa source dans ces œuvres est donc extrêmement élevée. Deuxièmement, tous ces zoonymes créés par Denis & Schiffermüller sont des noms de personnage (conforme à la règle fixée par Linné pour les Plebeii) et, en aucun cas, des noms de lieux, encore moins des noms de vents. Enfin, je fais observer que le "Wiener Verzeichniss" dispose en fin de volume d'un Errata corrigeant les fautes d'impression, qui sont dès lors, non pas impossibles, mais moins probables qu'en l'absence de relecture soigneuse.
c) Dans ces conditions, les propositions des auteurs précédents ne me satisfont pas.
— Recourir à l'hypothèse d'une erreur d'impression pour transformer Agestis en Agrestis est une solution de facilité a prioiri suspecte. Agrestis, "agraire, des champs" est un adjectif qualifiant l'espèce, or Linné, et Denis et Schiffermüller, n'emploient jamais ces adjectifs pour les rhopalocères. Lorsqu'un adjectif est employé en épithète spécifique, il ne prend pas de majuscule, alors que dans la publication originale Agestis prend une majuscule.
— L'hypothèse d'Emmet d'y voir la transcription fautive Agestis pour Agrestes, nom du vent dans la Théogonie d'Hésiode, cumule aussi deux difficultés ; celle d'admettre la faute d'impression retranchant la lettre -r-, et celle d'avoir à expliquer pourquoi Denis et Schiffermüller viendrait, soudain, faire appel à un auteur autre que Virgile, et à un nom de vent, élément incongru dans leur série.
— Hans-A. Hürter écarte trop rapidement à mon sens l'hypothèse qui me semble la meilleure :"Aigeste, latin acestes, eine Sagengestalt in verschiedenen Versionen ausgedeutet, die Troja mit Sizilien verbindet, dürfte auch ausscheiden, da es sich ebenfalls um eine blasse Überlieferung handelt. " "Aigeste, Acestes en latin, est un personnage légendaire dans les versions de (...) été interprété que Troie se connecte avec la Sicile , devrait également être éliminée , car elle est également une tradition pâle.
Ma proposition.
Je propose de voir en Agestis une forme du grec Αιγεστης, Ægestes, forme latine Acestes, ou Égeste , un nom qui, on le voit, donna lieu à de nombreuses variations orthographiques. C'est le nom d'un roi de Sicile, qui intervient dans l' Énéide de Virgile, Livre I et V. Cette hypothèse possède donc trois atouts : 1) Trouver sa source dans Virgile. 2= Être un nom de personnage. 3) N'imposer qu'une modification mineure de la forme orthographique agestis.
Approfondissons donc l'étude de ce personnage.
Son nom apparaît dans l'Énéide au Livre I, vers 195 :Vina bonus quae deinde cadis onerarat Acestes /litore Trinacrio dederatque abeuntibus heros, " Puis, les vins que le bon Aceste avait chargés dans des jarres /et leur avait offerts sur le rivage de Trinacrie*, lors de leur départ,"
*. La Trinacrie, c'est-à-dire, en grec, « [l'île] aux trois pointes » désigne la Sicile, dont la forme triangulaire est évidente.
Aceste est un Troyen déjà installé en Sicile et qui y accueille Énée et les troyens. Virgile (5, 38-39) en fait le fils d'une Troyenne et du dieu fleuve sicilien Crinisus. Il ne donne pas de détails sur la présence en Sicile de cette Troyenne, mais diverses versions circulaient à ce sujet dans l'Antiquité. Aceste est cité à plusieurs reprises dans le chant 1 (1, 550-558 ; 1, 570) ainsi que dans le chant 9 (9, 219n ; 9, 286), mais c'est surtout au chant 5 qu'il sera question de lui. Il accueille chaleureusement ses compatriotes fugitifs (5, 39-41) et, après l'incendie des vaisseaux (5, 604-699), il accepte même de prendre sous sa protection les Troyens et Troyennes voulant rester en Sicile, et de devenir leur roi : on leur bâtit une ville, Aegesta ou Ségeste, au nord-ouest de la Sicile. Virgile n'est pas le premier à mettre Ségeste en rapport avec les Troyens ; bien avant lui, Thucydide (6, 2, 3) avait déjà attribué la fondation de Ségeste à des Troyens fugitifs. (Biblioteca Classica Selecta).
Énée, à son arrivée en Sicile, célèbre l'anniversaire de la mort de son père Anchise en organisant divers jeux et prouesses d'armes. Lors d'une démonstration de tir à l'arc, Acestes participa et envoya sa flèche dans les airs avec tant de force que celle-ci s'enflamma, se consumma entièrement et disparut, comme un signe de la faveur de Jupiter face au couage d'Ægestes. Ægeste aida aussi Énée à organiser le bûcher funéraire d'Anchise sur le mont Eryx.
Les autres sources qui mentionnent Aegestes sont Servius (dans son commentaire de l'Énéide), Strabon 6, 1, 3, p. 254 , Dion. Hal. 1, 47, 2; 1, 52, 1ff; 1, 67. Lycophr . Alex 951ff. à Tzetzes v.953; 471 . D'autres détails sont donnés, comme le nom de sa mère (Egesta) ou comment son père le roi-fleuve Crinissus se transforma en ours ou en chien pour la séduire. Dans une version, Laomédon, roie de Troie, avait confié la fille d'un noble troyen à des marins afin qu'il l' exposent aux bêtes sauvages afin de provoquer sa mort. Déposée sur l'île de Sicile, c'est alors que Crinissus s'unit à elle et qu'elle engendra Ægestes. Celui-ci fonda les trois cités d'Eryx, Ægesta et Entella, puis alla à Dardania, d'où il ramena un fils naturel d'Anchise du nom d'Elymos.
Voir aussi -d'autres versions par Robert Graaves :Ægestus.
- Wikipédia, Acestes
"Aegeste était une ville située à l'est très peu nord d'Eryx, sur la petite rivière du Scamandre, dans les terres. Elle avait néanmoins un port que Ptolémée Livre III chap . 4 appelle Emporius Segestanorum. Strabon en parle Livre VI en parle aussi : Thucidide et Diodore de Sicile regardent cette ville comme une vile maritime, puisqu'ils parlent d'une navigation à Ægeste. En effet, quoique située dans les terres, elle n'était pas éloignée de la mer, avec laquelle elle avait une communication par le moyen de sa petite rivière. Le nom d'Ægeste fut donné à cette ville par Ægestus, qui, selon Strabon, passait pour un de ses fondateurs. Cicéron (Verr. IV § XXXIII) dit qu'elle fut bâtie par Enée, et Festus (voce Segesta, p.499) ajoute que ce Héros en donna le gouvernement à Ægestus, de qui elle prit le nom d'Ægesta ; cependant Virgile (Aeneide, Livre V, vers . 718) dit que Enée trouva en Sicile Acestes, qui était Dardanien d'origine, et que ce fut cet Acestes qui fonda la ville d'Aceste, qui est la même qu'Ægeste. Voyez sur ce passage de Virgile l'Excurs. I du savant et ingénieux M. Heyne. Les latins ajoutèrent un S devant le mot Egesta, et firent « Segesta » afin que ce nom ne fut pas de mauvais augure, ne obsceno nomina appellaretur. Cette ville n'existe plus." M. Larcher 1786 Histoire d'Hérodote traduite du grec avec des remarques, Vol. 7 page 11.
"Ægestes, fils du fleuve Crimissus, changé en chien, et d'Egesta, une des filles de Laomedon, fondateur de trois villes dans la Sicile." Pierre Chompré, Aubin-Louis Millin Dictionnaire portatif de la fable, pour l'intelligence des poètes, Volume 1, 1801
Acestes (français Aceste), roi de Sicile,qui accueillit Énée. Aceste était le fils d'Egeste (elle-même fille du troyen Ipotas) et du fleuve Crinisus (in Antoine Banier, Explication historique des fables, ou l'on découvre leur origine.)
d. L'appariement des zoonymes en écho, une hypothèse pour expliquer la forme Agestis (plutôt que Acestes ou Ægestes).
Dans le "Wiener Verzeichniss", parmi les noms de papillons diurnes créés par Denis & Schiffermüller, on trouve de nombreux exemples dans lesquels les noms adoptent la même voyelle ou syllabe finale que ceux des espèce créés par Linné au sein du même groupe. Par exemple, dans le groupe N auquel appartient Agestis, celui des Polyommatinae, quatre noms se terminent par -on, (Aegon, Alcon, Damon, Endymion) en reprise rimée avec le zoonyme Arion de Linné et le Corydon de Scopoli, trois se terminent par -as (Damaetas, Amyntas, Hylas) sans modèle ici, et quatre se terminent par -is (Acis, Adonis, Agestis, Daphnis), par effet de rime avec Alexis de Scopoli.
Plus précisément, Agestis, qui suit immédiatement Alexis dans l'ouvrage, possède une forte ressemblance avec ce dernier : je suggère que cette ressemblance n'est pas fortuite, mais relève du travail littéraire de Michael Denis, poète, professeur de latin puis de Belles-Lettres, qui a transformé Aegestes en Agestis pour obtenir cet effet de rime et d'écho avec le modèle Alexis et rassembler tous ces noms empruntés à Virgile autour de sonorités cohérentes.
Voir d'autres exemples dans Rimes et échos dans l'onomastique des rhopalocères du Wiener Verzeichniss de Denis & Schiffermüller 1775
II. Noms vernaculaires.
I. Les Noms français.
1. L'Argus Bleu, Engramelle, 1779
Engramelle, Papillons d'Europe peints d'après nature, page 168 Planche 38 fig.80 c-d-e-f dessinée par Ernst et gravée par J.J. Juillet. (selon identification par Godart,1819).
2. P.R. Medon De Villers, 1789
Charles de Villers, Caroli Linnaei Entomologia page 74 n°131.
3. Polyommate agestis Latreille, 1818.
. Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle appliquée aux arts, tome XXVII, Paris : Deterville 1818 page 496
4. Le Polyommate agestis, Godart, 1819.
Latreille et Godart Encyclopédie méthodique, Paris : Vve Agasse tome 9, page 689 n°820
Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.
5. Le Polyommate agestis , Godart 1821,
Jean-Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons d'Europe, Paris : Crevot 1821/1823, page 213 n°77 Planche X fig.4 peinte par Delarue et gravées par Dumenil.
Le Polyommate agestis, Papilio agestis (Hübn.) Papilio Medon (Esp.) L'Argus Bleu Pl. 38 fig.80 c,d,e,f (Engramelle).
Planche X fig.4 ♂
Le nom de "Polyommate agestis" a été repris par Hippolyte Lucas (1834) page 35, par Achille Pénot en 1831 (Statistique du Haut-Rhin). En 1832, Boisduval le classe dans son genre Argus.
Le Borgne de Kermorvan en 1836 (in E. Souvestre) utilise aussi dans sa liste des lépidoptères du Finistère le terme de "Polyommate agestis".
6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986.
Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet propose comme nom principal "Le Collier-de-Corail" et comme nom accessoire "L'Argus brun". L'auteur ajoute en note :
a) "J'ai proposé pour Aricia Agestis le nom de "Collier-de-Corail" dans un travail récent : Luquet Gérard Chr. 1986 in Pfletschinger (Hans), Papillons. Traduit et adapté de l'allemand par G. Chr. Luquet. 80p. , 88 ill.. photogr. coul. Collection Mini-guides Nathan tout terrain. Fernand Nathan édit. , Paris.
b) Les noms d'"Argus brun" et d' "Argus marron" sont sémantiquement trop apparentés pour exprimer une différence précise entre Aricia agestis et A. artaxerxes allous. Il vaut mieux en éviter l'emploi, d'autant plus qu'Engramelle a malencontreusement utilisé le nom d'"Argus brun" pour désigner Scolitantides orion."
Ce joli nom de "Collier-de-Corail" est assez surprenant de la part d'un auteur qui s'abstient généralement de toute métaphore et s'attache au contraire à créer des séries onomastiques sur la structure "Azuré + plante-hôte". Il fait allusion à la ligne compléte submarginale de lunules orange perlant le bord des ailes.
Quand au nom d'"Argus brun", il traduit ou traduisait le nom vernaculaire anglo-saxon "The Argus Brown".
7. Noms vernaculaires contemporains :
Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent les noms scientifiques de Lycaena Arstrache Bergstr (= agestis W.V) sans utiliser de nom vernaculaire.
—Bellmann / Luquet 2008 : "Le Collier-de-Corail"
— Chinery / Luquet 2012 : non présenté
— Doux & Gibeaux 2007 : "Le Collier-de-Corail ".
— Higgins & Riley /Luquet 1988 :" Collier-de-corail ".
— Lafranchis, 2000 : " Le Collier-de-corail, l'Argus brun" .
— Perrein et al. 2012 : "Collier-de-Corail, Argus brun".
— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : "Collier de corail".
— Wikipédia : "Collier-de-corail : Le Collier de corail ou Argus brun ou Azuré brun ".
III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.
- "Kleiner Sonnenröschen-Bläuling" en allemand = "Petit Bleu du Ciste"
- "Modraszek agestis" en polonais
- "Modrásek tmavohnědý" en tchèque
- "Szalagos szerecsenboglárka" en hongrois
- "Modráčik tmavohnedý" en slovène
- "Rødplettet blåfugl" en danois
- "Morena Serrana" en espagnol
- "Punatäpläsinisiipi" en finnois
- "Geltontaškis melsvys" en lithuanie
- "Rödfläckig blåvinge" en suédois
- "Bruin blauwtje" en néerlandais
- "Çokgözlü Esmer" en turc
Langues celtiques :
1. langues gaéliques : irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).
-
en irlandais
- en mannois.
-
"" en gaélique écossais*
2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welsh, cymraeg).
-
pas de nom en breton ;
-
"Brown Argus" en... gallois.
*Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources. http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html
Voir aussi :http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR
Les autres publications jusqu'en 1819.
Sans être exhaustif :
Esper 1778? Pap. Europ. 330 tab.32 Suppl. 8 fig.1, ♀ : Papilio Medon
Hübner, Pap. tab. 62 ♂ fig. 303-304, ♀ fig. 306 : papilio agestis
Berg, 1778, N, 49 : Papilio Arstrache
IV. Les noms vernaculaires en anglais (M.A. Salmon, 2000).
- "The edg'd brown Argus", Petiver, 1704, 1717.
- "The brown edg'd Argus", Petiver, 1706.
- "The Argus Blue", Harris, 1775.
- "The Brown Argus" : Haworth, 1803 ; Rennie, 1832 ; Wood, 1852 ; Coleman, 1860.
- "The Black-spot Brown" : Samouelle, 1819.
- "The Brown Argus Blue" : Morris 1853 ; Heslop, 1953.
— Lewin, 1795 British Butterflies,, 82 T. 39 Papilio idas.
—Stephens, 1828, Hist. I, 94
— James Ducan 1835 Entomology : British Butterflies page 243 Brown Argus Butterfly.
— Humphreys (Henry Noël), 1841 British Butterflies and their transformations p. 114 pl. 36 fig.5-7.
—Morris (Francis Orpen), 1853 A History of British Butterflies p. 151
Bibliographie, liens et Sources.
— Funet : aricia
— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : aricia agestis
— UK Butterflies : aricia agestis
— lepiforum : aricia agestis
—Images : voir les superbes dessins de Hübner ( Aricia agestis n'est pas représenté).
HÜBNER, Jacob, 1761-1826 Das kleine Schmetterlingsbuch : die Tagfalter : kolorierte Stiche, Insel-Bücherei ; Nr. http://www.biodiversitylibrary.org/item/138312#page/35/mode/1up
I. Étymologie des lépidoptères :
— EMMET (Arthur Maitland) 1991. The Scientific Names of the British Lepidoptera: Their History and Meaning, Colchester, Essex, England : Harley Books, 1991, 288 p. : ill. ; 25 cm.
— GLASER L, 1887 Catalogus etymologicus Coleoperum et Lepidopterum. Erklärendes und verdeutschendes namensverzeichnis der Käfer und Schmetterlinge fûr Liebhaber und wissenschaftliche Sammler, R. Friehändler : Berlin 1887, 396 pages. BHL Openlibrary.
— GLASER, L, 1882 "Zur Nomenklatur des deutschen Tagfalter, in Entomologischen Nachrichten, Stettin 1882 pages 303-317,
https://archive.org/stream/entomologischena81882berl#page/310/mode/2up/search/lycaena)
— Gozmány, László: Vocabularium nominum animalium Europae septem linguis redactum. 2 vols. Budapest: Akadémiai Kiadó, 1979.
— JERMYN L.: The Butterfly Collector's Vade Mecum: or a Synoptical Table of English Butterflies. 1824. http://archive.org/stream/butterflycollect00jerm#page/n6/mode/1up
— HELLER (John Lewis) - 1983 -"Studies in Linnaean method and nomenclature", Marburger Schriften zur Medizingeschichte, Bd.1983;7:1-326.Frankfurt am Main ; New York : P. Lang,
—HÜRTER Hans-Arnold 1988 Die wissenschaftlichen Schmetterlingsnamen, Herleitung und Deutung, Bottrop ; Essen : Pomp, 492 pages.
— ISAAK (Mark) Curiosities of the biological nomenclature, en ligne.
— JANSENN (August) 1980, "Entomologie und Etymologie der Namen der belgischen Tagfalter"; in : Phegea, driemaandelijks tijdschrift van de vereniging voor Entomologie van de Koninklijke Maatschappij voor Dierkunde van Antwerpen, Jgg.8 Nr.2, 1980.
— KEMPER Heinrich 1959 Die tierischen Schädlinge im Sprachgebrauch, Berlin : Duncker & Humblot 1959. Google books.
— MACLEOD (Roderick Donald) 1959 Key to the names of British Butterflies and moths, 86 pp. Londres.
— RAMANN (Gustav) 1870-76, Die Schmetterlinge Deutschlands und der angrenzenden Länder in nach der Natur gezeichneten Abbildungen nebst erläuterndem Text, 4 Bände, Band 1, Arnstadt 1870-1876.
— SODOFFSKY (W), 1837. "Etymologische undersuchungen ueber die gattungsnamen der Schmetterlinge von W Sodoffsky, in Riga", Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou, n° VI, Moscou : imprimerie d'Auguste Sémen, 1837, 167 p. Archiv.org.
— SPANNERT (Anton), 1888, Die wissenschaftlichen Benennungen der Europäischen Großschmetterlinge mit sâmmtlichen anerkannten Varietâten und Aberationen, Karl Duncker : Berlin,1888, 239 pages.
—SPULER (Dr Arnold), 1901-1908, Die Europas Schmetterlinge, . Vol.1. Allgemeiner Teil —Spezieller Teil. I-CXXVIII + 1-386 + [1]-[6], 265 fig. dans le texte, E. Schweizelbart'sche Verlagsbuchhandlung, Nägele und Dr Sproesser édit., Stuttgart, Allemagne. En ligne sur BHL.
— Numen. The Latin lexicon : http://latinlexicon.org/index.php
— Mythologie : CHOMPRÉ Pierre Dictionnaire mythologique de la fable, 1727, plusieurs rééditions dont éditions augmentées en 1801 par Millin.
Édition 1775 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205494m.pdf
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