L'église Saint-Salomon de La Martyre VII. Les vitraux du chœur : la baie 1.
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Voir :
- L'église Saint-Salomon de La Martyre I. La Porte triomphale (vers 1520) et le porche sud. (1430)
- L'église Saint-Salomon de La Martyre II. Le bénitier de 1681.
L'église Saint-Salomon de La Martyre III. Les bénitiers de 1601 et 1619.
L'église Saint-Salomon de La Martyre. IV. L'ossuaire (1619). Les inscriptions. Les crossettes.
L'église Saint-Salomon de La Martyre. V. Les peintures murales. (vers 1450).
L'église Saint-Salomon de La Martyre VII. Les chapiteaux du chœur.
L'église Saint-Salomon de La Martyre VIII : les vitraux du chœur (vers 1540). La baie 0.
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Les cinq baies du XVIe siècle (baies n° 0, 1, 2, 3 et 5) de l'église de La Martyre (Finistère) sont classés MH en 1906. Les trois baies du chœur (de gauche à droite les baies 1, 0, et 2) ont été restaurées en 2008-2009 par l'atelier Antoine Le Bihan de Quimper, la ferronnerie Hembolds de Corps-Nuds (35), et par l'Armoricaine de restauration de Plélo (22) pour la taille des pierres, sous la direction de l'architecte-en-chef des Monuments historiques Marie-Suzanne de Ponthaud.
Historique.
Si la nef de six travées a été achevée vers 1450, "le chœur fut rebâti au cours du deuxième quart du XVIe siècle, alors terminé par un chevet plat percé d'une large baie dotée d'une verrière." Gatouillat 2005). [ Selon Jean-Jacques Rioult (2007), le chevet plat fut reconstruit vers 1530 (en jaune sur le plan suivant) "sur le modèle à pans et pignons multiples dit "Beaumanoir" selon une mode nouvelle du premier quart du XVIe siècle". ]
"Vers 1760, les fenêtres du bas-coté sud furent modifiées et la partie orientale de l'église transformée en une abside à trois pans, campagne qui provoqua le remontage de la maîtresse-vitre du XVIe siècle suivant l'agencement actuel : la Crucifixion en triptyque qui en occupait le centre fut replacée en haut des lancettes de la nouvelle fenêtre d'axe, tandis que les panneaux latéraux qui l'entouraient, dissociés, étaient logés dans les deux baies latérales certains élargis de bordures blanches. Devant les sujets qui ont survécu, on observe que la verrière primitive comprenait un cycle de la Passion particulièrement développé, intégrant des scènes peu représentées dans la région. (la descente aux limbes, l'apparition du Christ à sa mère). Chaque représentation, surmontée d'ornements Renaissance, occupait en hauteur deux panneaux, ce qui laisse imaginer la monumentalité de la composition initiale. Placés à l'origine dans les angles de ce grand tableau, les portraits des donateurs sont maintenant relégués en baie 1 ; on y a reconnu avec vraisemblance le vicomte René Ier de Rohan (1516-1552, fils de Pierre, maréchal de Gié) et sa femme Isabeau d'Albret, fille de Jean, roi de Navarre, et de Catherine de Foix.L'importance de ces commanditaires justifie la qualité remarquable de leur don. Les modèles utilisés sont en partie identiques à ceux de la verrière de La Roche-Maurice (1539) mais l'exécution est ici bien plus soignée." (Gatouillat 2005)
L'œuvre est souvent daté de 1535, à la suite d'une allégation non confirmée de René Couffon (cf. baie 0), mais le Corpus Vitrearum la date "vers 1540".
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Datations de l'église Saint-Salomon de La Martyre. Plan issu de Rioult, 2007. Photographie lavieb-aile.
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LA BAIE 1 À GAUCHE (vers 1540).
Haute de 6,80 m et large de 1,85 m, elle comporte deux lancettes réparties en trois registres et un tympan à quatre ajours et deux écoinçons.
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1°) Le registre supérieur (vers 1540).
Le Christ au Mont des Oliviers à gauche, et l'Arrestation de Jésus au Jardin des Oliviers à droite.
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Le jardin ceint d'osier, les soldats menés par Judas qui pénètrent dans l'enceinte en pleine nuit (lanterne et flambeau) et la troupe massée à l'extérieur (lances) sont traités en arrière plan en grisaille sur verre blanc et verre bleu clair, comme la sourde certitude qui génère l'angoisse du Christ.
"Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée. Il commença à être envahi d'une profonde tristesse, et l'angoisse le saisit. Alors il leur dit:
---Je suis accablé de tristesse, à en mourir. Restez ici et veillez avec moi!
Puis il fit quelques pas, se laissa tomber la face contre terre, et pria ainsi:
---O Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe! Toutefois, que les choses se passent, non pas comme moi je le veux, mais comme toi tu le veux."
Cette coupe de vin, ici présentée par un ange, est celle qui, dans une lecture typologique, est le calix vini furoris de la colère de Dieu contre son Peuple, annoncée par la prophétie de Jérémie 25:15 : "Car voici ce que m'a déclaré l'Eternel, le Dieu d'Israël: Prends de ma main la coupe du vin de la colère et donne-la à boire à toutes les nations vers lesquelles je t'enverrai.". Ou dans Isaïe 51:17 "Jérusalem, Qui as bu de la main de l'Éternel la coupe de sa colère (calicem irae), Qui as bu, sucé jusqu'à la lie la coupe d'étourdissement". Ou plus universellement la colère de Dieu contre le Péché du Monde dans l'Apocalypse 15:7 : "Et l'un des quatre êtres vivants donna aux sept anges sept coupes d'or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles."
Elle renvoie aussi à la coupe de l'Eucharistie : Mt 26:28 "car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.".
Comparez avec la même scène à La Roche-Maurice :
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Le Christ en prière au Mont des Oliviers. Baie 1, chœur de l'église Saint-Salomon de La Martyre. Photographie lavieb-aile.
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Les apôtres dormant pendant l'agonie du Christ.
Pierre tient son épée, il est aussi identifiable par le toupet de son front dégarni. Les deux autres disciples sont, selon le texte de Matthieu, "les fils de Zébédée", Jacques le Majeur et Jean. Marc 14:32-43 cite aussi Pierre, Jacques et Jean. Luc 22:39-46 ne précise pas l'identité des apôtres et mentionne "les disciples".
Seule difficulté : Jean est, dans toute la tradition iconographique, imberbe. Or, ici, les trois apôtres endormis sont barbus.
a) Comparez avec les gravures de Dürer
–Le Christ au Mont des Oliviers de 1508 surtout.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6951195c
– Grande Passion (vers 1497):
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Passion#/media/File:Durer,_la_grande_passione_02.jpg
— Petite Passion (1511) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_Passion#/media/File:D%C3%BCrer_-_Small_Passion_10.jpg
b) comparez avec la gravure de Martin Schongauer
http://parismuseescollections.paris.fr/fr/petit-palais/oeuvres/la-passion-l-agonie-au-jardin-des-oliviers-bartsch-9#infos-principales
c) comparez avec la même scène à La Roche-Maurice :
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Notez aussi, sur le manteau blanc de l'un des disciples, le motif en rosace du damas ( quatre pétales autour d'un rond), caractéristique stylistique de l'atelier Le Sodec, retrouvé aussi en baie 0. Ces motifs étaient souvent tracés à l'aide de pochoirs.
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Lancette B (à droite) : l'Arrestation de Jésus au jardin de Gethsémani ou "Jardin des Oliviers". L'arrestation du Christ au jardin des Oliviers. Le baiser de Judas. Saint Pierre tranchant l'oreille du serviteur du grand prêtre.
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Le baiser de Judas.
On notera l'emploi de verre rouge gravé, bien étudié par Roger Barrié 1976. Notez aussi le motif de l'étoffe damassée de saint Pierre (cf supra).
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Comparez avec la même scène à La Roche-Maurice :
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Saint Pierre tranchant l'oreille droite de Malchus, serviteur de Caïphe, le souverain sacrificateur.
Le Christ tient dans sa main l'oreille et s'apprête à guérir Malchus.
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Deuxième registre.
A gauche. La Flagellation.
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Notez sur le nimbe l'emploi de verres gravés bleus (plus rares que les rouges).
Notez aussi les marques de flagellation avec le flagrum , "sorte de fléau à manche court portant généralement des chaînes métalliques, des cordes ou des lanières en cuir épaisses et larges (généralement 2, parfois 3), munies à quelque distance de leur extrémité de plombs (les plumbatae) ou d’osselets de mouton (les tali). les lanières sont de longueur différente afin que les plombs sur chacune ne s'entrechoquent pas, ce qui réduirait l'efficacité du fouet. Les plombs peuvent prendre des formes variées : balles, haltères, barbes de métal. Les osselets peuvent être taillés en pointe." (Wikipédia)
Pourtant, les deux bourreaux utilisent des verges, faisceau de badines souples, et se livrent à la fustigation.
Le fond prend l'aspect d'une étoffe damassée et frangée suspendue au dais.
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A droite : le Couronnement d'épines.
Même technique pour le fond, une étoffe damassée bleue.
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Le Couronnement d'épines. Baie 1, chœur de l'église Saint-Salomon de La Martyre. Photographie lavieb-aile.
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Le visage du Christ est celui qu'Antoine Le Bihan est en train de restaurer, sur la vidéo de Des racines et des ailes citée en Lien.
Le Couronnement d'épines. Baie 1, chœur de l'église Saint-Salomon de La Martyre. Photographie lavieb-aile.
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Registre inférieur.
Baie 1, registre inférieur, chœur de l'église Saint-Salomon de La Martyre. Photographie lavieb-aile.
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— A gauche : deux panneaux indépendants.
En haut, une sainte présentant une donatrice ; et en bas un fragment d'une Cène.
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Panneau supérieur : Donatrice présentée par une sainte.
Cette sainte tient un livre. Sa tête très bien dessinée est restituée, sauf un fragment de coiffe (un rouleau attachée sous le menton). Ces éléments sont "cousus" avec des fragments de la scène des Saintes Femmes au Tombeau, originaire de la maîtresse-vitre. Aussi voit-on un visage de femme en pleurs à droite, et la tête de Joseph d'Arimathie tenant un flacon d'onguent à gauche. La sainte elle-même répond à l'iconographie habituelle de sainte Marie-Madeleine. Sa main droite est rapprochée du buste de la donatrice, mais de manière artificielle traduisant le raccord de pièces différentes.
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Sainte Marie-Madeleine. Baie 1, chœur de l'église Saint-Salomon de La Martyre. Photographie lavieb-aile.
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La donatrice porte la coiffe noire mise à la mode par Anne de Bretagne, et en ornement une chaîne à maillon rectangulaire également très prisée par les femmes des cours royale et ducales.
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Panneau inférieur : fragment de la Cène, avec Judas à droite tenant la bourse.
L'apôtre de gauche porte un manteau avec le motif de damas en rosace que nous retrouvons une nouvelle fois.
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— Dans la lancette de droite (B), René de Rohan présenté par un saint évêque.
René de Rohan présenté par un saint évêque, Baie 1, chœur de l'église Saint-Salomon de La Martyre. Photographie lavieb-aile.
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Il est admis que le donateur, qui porte un tabard aux armes des Rohan de gueules, à sept ou neuf macles d'or, est René Ier, vicomte de Rohan (1516-1552), fils de Pierre II, maréchal de Gié et d'Anne de Rohan, elle-même fille de Jehan II. A la mort de sa mère en 1529, le jeune René fut confié à 13 ans, aux soins de Marguerite de Navarre. Marguerite, sœur du roi François Ier, eut pour les deux enfants d'Anne de Rohan, les soins maternels. Elle maria René, son préféré, avec sa belle-sœur, Isabeau d'Albret, infante de Navarre, fille de Jean III et de Catherine de Foix, souverains de Navarre le 16 août 1534. Le couple eut 5 enfants, de 1535 à 1550.
Par déduction, la donatrice est identifiée comme étant Isabeau d'Albret. De même, on déduit que le saint évêque est René évêque d'Angers au Ve siècle. En arrière-plan du saint, deux personnages dont une femme tenant une couronne d'épines témoignent des recompositions des divers fragments du vitrail d'origine.
René de Rohan-Gié, qui sera prince de Léon, comte de Porhoët, seigneur de Beauvoir et de la Garnache, chevalier de l'ordre du Roi et capitaine d'une compagnie des ordonnances, est agenouillé en armure sur un cousin à glands devant un livre posé sur un prie-dieu (damas à larges rosaces). Son casque à plumet et ses gantelets sont posés sur le sol.
Son mariage datant de 1534, et René étant décédé en 1552, cela procure une fourchette de datation du vitrail.
Ce n'est qu'en 1558, six ans après la mort de son époux, qu'Isabeau d'Albret se convertit au protestantisme.
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René de Rohan présenté par un saint évêque, Baie 1, chœur de l'église Saint-Salomon de La Martyre. Photographie lavieb-aile.
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René de Rohan présenté par un saint évêque, Baie 1, chœur de l'église Saint-Salomon de La Martyre. Photographie lavieb-aile.
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René de Rohan présenté par un saint évêque, Baie 1, chœur de l'église Saint-Salomon de La Martyre. Photographie lavieb-aile.
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SOURCES ET LIENS.
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— Extrait de l'émission Des Racines et des Ailes : la restauration des vitraux du chœur avec Antoine Le Bihan et Marie-Suzanne de Ponthaud
https://www.youtube.com/watch?v=0LbuTIMc1pU
— Blog du maître-verrier Le Bihan à Quimper : la restauration des 3 vitraux du chœur
https://www.youtube.com/watch?v=0LbuTIMc1pU
—ABGRALL (Jean-Marie), 1897, La Roche-Maurice La Martyre Ploudiry Livre d'or des églises de Bretagne. Edition d'Art, 1897. Description : In-8, 8 pages plus 8 photos,
— BARRIÉ (Roger), 1976, Les verres gravés et l'art du vitrail au XVIe siècle en Bretagne occidentale , Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest Année 1976 Volume 83 Numéro 1 pp. 35-44
http://www.persee.fr/doc/abpo_0399-0826_1976_num_83_1_2796
— BARRIÉ (Roger), 1978, Étude sur le vitrail en Cornouaille au XVIe siècle. Thèse de troisième cycle. UHB. UER des Arts. Rennes, 2 tomes
— BARRIÉ (Roger) , 1976, "Les verres gravés et l'art du vitrail au XVIe siècle en Bretagne occidentale", Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest Volume 83 Numéro 1 pp. 35-44
http://www.persee.fr/doc/abpo_0399-0826_1976_num_83_1_2796
— COUFFON (René), LE BARS (Alfred) , 1988, La Martyre, Diocèse de Quimper et de Léon, nouveau répertoire des églises et chapelles, Quimper, Association diocésaine, 1988, 551 p.
http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/MARTYRE.pdf
http://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/4bc495e8ae261523262138b91718a386.pdf
— COUFFON (René), 1945, La peinture sur Verre en Bretagne au XVIe siècle", Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne. p.35
http://www.shabretagne.com/scripts/files/51ebaffaede742.09604269/1945_02.pdf
— FONS DE KORT, s.d, [1975], La Martyre, l'église, par Fons de Kort.
— GATOUILLLAT (Françoise), HEROLD ( Michel Hérold), 2005, Les vitraux de Bretagne, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005, 365 p. (Corpus vitrearum France, série complémentaire. Recensement des vitraux anciens de la France, VII) pages 144-146.
—KERDREL (Audren de), 1880, « Rapport sur les excursions faites à La Martyre, La Roche-Maurice et Pencran pendant le congrès de Landerneau » in Bulletin archéologique de l'Association bretonne page 382
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2074767/f424.item.zoom
« Les vitraux du collatéral nord portent la date de 1562, et non celle de 1567, comme l'a lu M. de Courcy. Ils sont remarquables de dessin et de couleur, et nous avons surtout admiré la scène du crucifiement parfaitement conservée et d'un faire très pur. Un personnage, portant une cotte d'armes, de gueule semée de macles, à genoux auprès d'un évêque , son patron sans-doute, a particulièrement attiré notre attention. C'est évidemment un Rohan. »
— KEROUANTON (Abbé), 1933, « Notice sur La Martyre », in “Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie 1933,” Collections numérisées – Diocèse de Quimper et Léon, consulté le 1 janvier 2017,
https://diocese-quimper.fr/bibliotheque/items/show/264
— LE BIHAN (Jean-Pierre), 2006, Une famille de verriers en Bretagne [les Le Sodec]
http://jeanpierrelebihan.over-blog.com/article-3062028.html
— LE BIHAN (Jean-Pierre), 2006, Jost de Negker, un mythe qui a la vie dure
http://jeanpierrelebihan.over-blog.com/page/70
— LE SEAC'H (Emmanuelle), 2014, Sculpteurs sur pierre en Basse-Bretagne. Les ateliers du XVe au XVIIe siècle, Presses Universitaires de Rennes, p. 298-299.
— LÉCUREUX (Lucien), 1919, "La Martyre", Congrès archéologique de France : séances générales tenues ... par la Société française pour la conservation des monuments historiques,Société française d'archéologie. Derache (Paris) A. Hardel (Caen)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35688p/f166.image
— OTTIN (L.), Le Vitrail, son histoire, ses manifestations diverses à travers les âges et les peuples, Librairie Renouard, H. Laurens éditeur, Paris, s.d. [1896] In-4°, 376 pages, 4 planche en couleurs, 15 phototypies, 12 planches en teinte hors texte, 219 gravures, de signatures, marques et monogrammes. Page 249.
https://archive.org/stream/levitrailsonhist00otti#page/248/mode/2up
— POTIER DE COURCY, mention des vitraux de la Martyre in Bulletin archéologique de l'Association bretonne 1849 page 23
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2074644/f24.item.zoom
— RIOULT (Jean-Jacques), 2009, La Martyre, église Saint-Salomon Paris : Société française d'archéologie, 2009 , 7 p. : ill. en noir et blanc, couv. ill en coul. ; 27 cm. (Congrès archéologiques de France, ISSN 0069-8881) In : Congrès archéologique de France, 165e session, 2007 : Finistère / Société française d'archéologie, p. 143-149.
—https://en.wikipedia.org/wiki/La_Martyre_Parish_close
— APEVE, "La Martyre" sur le site de l'Association :
http://www.apeve.net/spip/spip.php?page=page&id_rubrique=3&id_article=99