Le calvaire (kersanton, par Roland Doré, 1ère moitié XVIIe) de Ty-ar-Névez ou Croaz-Moudennou à Dinéault.
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Voir :
Sur Dinéault :
- L'église Sainte Marie-Madeleine de Dinéault. I. Les bannières.
- L'église Sainte-Marie-Madeleine de Dinéault. II. La messe de la Chasse.
- L'église Sainte-Marie-Madeleine de Dinéault III. Le calvaire sculpté par Bastien Prigent puis Roland Doré.
- L'église Sainte-Marie-Madeleine de Dinéault IV. La statue de sainte Marguerite.
- L'église Sainte-Marie-Madeleine de Dinéault V : Le triptyque de saint Yves entre le Riche et le Pauvre.
- L'église Sainte-Marie-Madeleine de Dinéault VI : Le retable de la Trinité.
- L'église Sainte-Marie-Madeleine de Dinéault VII. La crossette.
- Le calvaire et la fontaine de la chapelle Saint-Exupère à Dinéault.
- Le vitrail de la chapelle Saint-Exupère de Dinéault au Musée Départemental Breton de Quimper.
- La croix de Pennayeun à Dinéault : saint Pol et son dragon.
Sur Roland Doré :
- Le calvaire de Rosnoën (1648).
- Le calvaire (1641) de la chapelle de Seznec à Plogonnec
- La chapelle Saint-Guénolé à Plougastel (calvaire 1654)
- Le calvaire du cimetière de Brennilis.
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Le gisant de Jacques Barbier au Musée du Léon de Lesneven. (avec les liens d'autres références)
- Le calvaire (1637) de la chapelle Saint-Nicodème à Ploéven.
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Avant toute chose, il faut dire que c'est une très belle œuvre d'art, une superbe surprise esthétique dans un cadre paisible, celui de l'Aulne qui ne se presse pas pour rejoindre la mer : le visiteur ressent le privilège qui lui est donné d'être là.
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PRÉSENTATION.
En juillet 2018, j'ai décrit la traversée de l'Aulne par le bac entre Rosnoën et Dinéault : Appartenant aux seigneurs du Faou sous l'Ancien Régime, le "passage" entre Rosnoën et Dinéault, situé à la limite administrative des eaux fluviales et maritimes, situé sur l'axe allant de Landerneau à Douarnenez, attesté depuis 1514, était appelé Treiz Guenhel, du breton treiz (passage), et du nom de "saint Guinal", dont la chapelle se dressait sur la côte de Dinéault et se faisait par des bacs ou des chalands.
Mais j'étais resté au lieu-dit "Le Passage" coté Rosnoën. Depuis, j'ai traversé la rivière, et me voici devant Maison-Blanche ou Le Passage, coté Dinéault. La chapelle Saint-Guinal y était jadis érigée. Par l'ancien "Chemin de Grande Communication n°47 ", actuelle D47 ou D247 puis par la D60, je monte la côte vers Kerbastard (fusion de deux écarts proches, Duault ou Duhot et Kerarbastard ) où vivaient les MOREAU en 1670-1724 et sans doute en 1809 (inscription C: MORE : MARC : 1809). Je me dirige vers le bourg de Dinéault.
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Cinq cent mètres plus haut, une route vers la droite indique MOUDENNOU, et devant cet embranchement est posé un calvaire, justifiant le toponyme CROAZ MOUDENNOU . Le nom est le pluriel du breton Moudenn, "motte" (souvent féodale) ou parfois "tumulus".
Ce calvaire est noté sur la carte IGN avec l'altitude de 59 m et l'indication Ty ar Nevez (la maison du nouveau?) ; en effet, un petit bâtiment — absent du cadastre 1848— jouxte le calvaire, au départ d'un chemin vers la gauche qui descend vers une source avant de rejoindre (jadis) Kervern et Penn ar Roz (Carte d'état major 1820-1866).
Cette route qui appartient au circuit de "Route touristique de l'Aune maritime" ou du Circuit de randonnée de l'Aulne au Ménez-Hom, est peu fréquentée, et elle est très à l'écart des axes routiers (route Crozon-Châteaulin), et c'est en se remémorant qu'elle était le principal moyen de liaison entre Le Faou et Plomodiern puis Douarnenez que l'on comprend mieux la qualité du calvaire que nous allons maintenant découvrir.
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LE CALVAIRE DE TY AR NEVEZ.
Il n'est pas décrit dans l'Atlas des Croix et Calvaires du Finistère section Dinéault, mais Christel Douard lui consacre son dossier IA29004401 dans son enquête pour l'Inventaire Général, avec six clichés.
Elle l'attribue au sculpteur Roland Doré (1618-1663) ou à son atelier de Landerneau. Selon elle, "il figure, isolé, sur le cadastre de 1848, au milieu du chemin, au carrefour menant au hameau de Moudennou." La feuille 3P47/2/15 du cadastre montre un vague pointillé rosâtre à cet emplacement, qui me laisse septique.
Emmanuelle Le Seac'h ne l'inclut pas dans son catalogue des œuvres de Roland Doré, sans doute par méconnaissance de ce calvaire à l'écart.
L'endroit est bien aménagé, fleuri, encadré de blocs de quartzite dressés, limité par une haie de buis. Sur trois degrés cimentés, le socle cubique chanfreiné porte le fût à pans puis le croisillon à deux groupes de statues géminées et le crucifix, le tout en kersanton. La hauteur du calvaire atteint 4,29 m.
Il est orienté selon les règles, le crucifix tourné vers l'ouest (occident = coucher du soleil = chute = mort = mort du Christ). Le crucifix est entouré de la Vierge et de Marie-Madeleine. Les statues du croisillon sont géminées, c'est à dire que le bloc de pierre est taillé en deux personnages dos à dos. Sur la face orientale, un abbé (moine + croix) est au centre, entouré de saint Jean à sa droite et de saint Pierre à sa gauche. Les statues géminées sont donc Vierge/Pierre et Madeleine/Jean. La règle voulait que le Christ en croix soit encadré par la Vierge à sa droite et saint Jean à sa gauche (comme, immanquablement, sur les Poutres de Gloire), et il est donc très probable qu'initialement, nous avions ici à l'ouest le crucifix entre la Vierge et Jean, et à l'est l'abbé entre Madeleine et Pierre.
Un blason occupe, sur les deux faces, le cœur du croisillon. À l'ouest, ce sont des armoiries à croix ancrée accompagnée de 4 fleurs et d'un lambel, et à l'est, le blason d'un prêtre, où un calice et une patène sont encadrés du monogramme H.T. L'identité du commanditaire n'a pas été établie.
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LA FACE OCCIDENTALE : LE CRUCIFIX ENTRE LA VIERGE ET MARIE-MADELEINE.
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Le crucifix.
La croix a perdu ses fleurons latéraux (les moignons des bras de la croix sont creux) tandis que le fleuron supérieur est à boule.
De face, le Christ en croix a les caractéristiques stylistiques de Roland Doré.
Y.-P. Castel distingue les crucifix courts (longueur du corps = 5 longueurs de tête) et les crucifix étirés (corps =7 têtes). Ici, nous avons le canon court.
La tête est tournée vers la droite, et projetée en avant, faisant saillir les muscles du cou (cf. profil). La couronne carrée est faite de deux brins entrelacés en spires rondes et douces. Le visage aux yeux clos est grave, anguleux, aux joues creuses, le nez est long et droit, la moustache épaisse escamote la bouche aux lèvres fines, la barbe dessine de gros créneaux sur les joues avant de se terminer en deux pointes sous le menton. Les cheveux s'écartent vers les épaules à la façon d'un voile, mais la mèche droite revient devant la clavicule et l'autre derrière l'omoplate. Tous ces détails sont typiques.
Le corps est en arc, le dos est cambré et le bassin s'écarte de la croix.
Le pagne plat croise deux plis horizontaux supérieur et inférieur et des petits plis en diagonale, sous l'effet du nouage de l'étoffe, où un brin pend sur le coté gauche alors que l'autre, à droite, est glissé et ressort au dessus de la cuisse en s'épanouissant.
Les jambes sont parallèles, le pied droit placé sur le gauche.
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À gauche, la Vierge.
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Sa tête est voilée par son manteau, avant que celui-ci ne vienne former, en s'enroulant autour des bras aux deux mains jointes, un jeu de plis : à droite, un pan vertical descend en "pli de serviette" avant de serpenter jusqu'au pied, tandis qu'à gauche, ils convergent en diagonale vers une attache qu'on imagine fixée sous l'épaule droite.
Le visage au cou dissimulé par une sévère guimpe est assez ingrat, avec ses yeux globuleux , son nez fort et sa bouche en retrait sous la lèvre supérieure.
Là encore, nous retrouvons le "type" de Roland Doré, même si, à Rosnoën, à Seznec, par exemple, les deux pans du manteau sont symétriques et parallèles. Les plis asymétriques viennent d'un autre modèle, celui des Vierges à l'Enfant, où il est imposé par le bras replié tenant l'enfant.
Si on admet qu'à l'origine, c'était la statue de saint Jean qui se trouvait à droite, on constate que les plis des deux statues se répondent .
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À droite, sainte Marie-Madeleine tenant le flacon d'aromates.
Tête brisée. La sainte aux cheveux longs et dénoués pose la main droite sur la poitrine et tient le flacon d'aromate ou de parfum de la main gauche. Le manteau fait des plis en volutes au dessus des plis tubulaires de la robe.
Les calvaires de Roland Doré proposent au moins 4 autres statues de Marie-Madeleine.
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Le blason.
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Sur le nœud du croisillon, un blason n'a pas été identifié par Christel Douard. Les meubles, pourtant très lisibles avec une croix ancrée où chaque bras est accompagné d'une fleur à quatre pétales ou quatrefeuille, restent mystérieux. Un lambel à trois pendants occupe la moitié senestre du chef.
L'énigme qu'il pose est complétée, au verso, par le monogramme H. T (cf infra).
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Quelques données en vrac sur la croix ancrée en Bretagne :
— famille de Kermorvan et brisure par un lambel pour Kermorvan de Keruzou :
Les armes de Kermorvan de Keruzou sont d’argent a un nillé d’azur avec un lambeau de gueule c'est à dire avec une croix ancrée affectée d'un lambel une"nièle"
http://michel.mauguin.pagesperso-orange.fr/Gouesnou-heraldique.pdf
Situé près de l’Aulne, le site du manoir de Kermorvan à Rosnoën, est occupé depuis longtemps. Des découvertes archéologiques y ont été faites lors de travaux agricoles en 1923. Les mentions faisant référence à un manoir remontent à 1426.
Penfeunteniou : de Kermorvan , par. de Trebabu , — de Penhoët , par. de Plougonven , — de Kermoal, — de Keroman, — du Cosquer, ... par. de Cloharz-Fouësnant, — sr de Rosvern, — de Kerventénou, — de Lesveur, — de Rosarnou, par. de Dinéault
https://books.google.fr/books?id=k7JBAAAAcAAJ&pg=PA243&dq=kermorvan+din%C3%A9ault&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwix6ZrOh7DiAhVbDmMBHSt1DGwQ6AEILTAB#v=onepage&q=kermorvan%20din%C3%A9ault&f=false
croix ancrée : seigneur de Kermorvan, chapelle Notre-Dame du Val à Trébabu :
https://www.patrimoine-iroise.fr/culturel/religieux/Val.php
http://www.patrimoine-iroise.fr/iroise-patrimoine/herald/Ecu-ND-Val-2.pdf
— famille du Dresnay "D´argent à la croix ancrée de sable, accompagnée de trois coquilles de gueules"
http://marikavel.com/blasons/croix-ancree.htm
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LA FACE ORIENTALE : SAINT JEAN, SAINT PIERRE ET UN ABBÉ (GUÉNOLÉ ?).
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Au centre, un saint abbé.
Le personnage central est un moine (il porte la coule à capuche et on devine une tonsure) : et c'est un abbé, puisqu'il tient la crosse et qu'il bénit. S'il occupe cette place, c'est qu'il s'agit d'un saint.
L'identification la plus probable est celle de saint Guénolé, puisque nous sommes à quelques kilomètres de l'abbaye de Landévennec, dont Dinéault était une possession (*). Roland Doré en a donné une statue, différente, pour la chapelle éponyme à Plougastel.
(*) Huit paroisses dépendaient de l'abbaye, dont l'Abbé était recteur primitif ; c'étaient : Dinéault, Edern, Argol, Telgruc, Châteaulin, Landrévarzec, Lothey et Landévennec.
Voir
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Saint Guénolé a ce visage joufflu aux narines dilatées sous une tige fine et à la bouche gourmande, charnue et amène, si caractéristique de Roland Doré.
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Saint Pierre.
Roland Doré l'a sculpté 11 fois sur ses calvaires, notamment géminé avec la Vierge comme ici.
Il tient la clef et le livre ; il est pieds nus (comme tous les apôtres, dont Jean). Il est barbu (comme tous les apôtres, sauf Jean) et sa calvitie s'orne du toupet qui le caractérise. Sous le manteau dont les pans descendent en deux serpentins parallèles, sa robe est recouverte d'un camail, anachronique pour un pêcheur de Galilée mais habituel pour les chanoines de l'époque de Roland Doré ; la fente pectorale de ce camail se ferme par deux solides boutons ronds.
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Le visage est remarquable par ses pommettes saillantes et son nez long, sorte de Don Quichotte exalté au regard de feu, et à la sévérité accentué par le V inversé de la moustache. La chevelure en triangle de boucles en boules rappelle celle de ses saints Jean, ou celles, inspirées des perruques Louis XIII, de ses gisants.
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Saint Jean.
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Il était "occidenté" (tourné vers l'ouest) à l'origine et nous avions de ce coté le duo de saint Pierre et sainte Madeleine.
Alors que, dans les séries d'apôtres des porches, Jean est identifié par le calice de poison, sur les calvaires, il est sculpté avec une ou deux mains posées sur la poitrine. Les deux mains sont posées à plat et croisées à Saint-Nic, à Plogonnec chapelle Seznec, à Ploéven, calvaire de la chapelle Saint-Nicodème à Plonévez-Porzay, calvaire de la chapelle Sainte-Anne-la-Palud, à Cléden-Cap-Sizun, calvaire de la chapelle de Langroas, à Senven-Lehart, calvaire de l’église Notre-Dame et à Commana, chapelle de l'église.
Le pli vertical du manteau est double dans la plupart des cas, et il est simple, comme ici, à Cleden-Cap-Sizun, à Ploéven et à Commana. Du coté opposé, les plis convergent en diagonale vers l'aisselle.
La tête a été brisée. Le visage est rond, avec cette chevelure presque nattée, féminine, qui fait qu'on hésiterait toujours entre Jean et Marie-Madeleine si les autres éléments et les rapprochements iconographiques ne nous aidaient pas. Les yeux ronds dans des paupières ourlées ne sont pas creusés au niveau des pupilles comme dans beaucoup d'œuvres de Roland Doré. Et puis il y a ce sourire crispé si reconnaissable...
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Madeleine/Jean, un bigéminisme doréen (*) .
(*) pour me faire plaisir.
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Le monogramme H.T d'un prêtre.
Sur la surface carrée du nœud du croisillon, sont sculptés en réserve un calice (au fût perlé) d'où émerge une hostie (ou la patène du calice, Inventaire), encadrés du monogramme H.T, comme c'est la règle lorsque le donateur est un prêtre.
Quel est cet ecclésiastique ? Le prénom est-il Hervé, Henri ou moins couramment Hubert ?
On ne trouve pas de recteur, curé ou vicaire correspondant à ces initiales dans la liste (incomplète) des prêtres desservant Dinéault relevée par Abgrall et Peyron.
Les abbés de Landévennec à l'époque d'activité de Roland Doré était Jean Briant , Pierre Tanguy puis Jacques Tanguy.
Ce prêtre appartenait-il à la famille dont les armoiries sont sur le coté ouest, ou bien s'agit-il de deux donateurs différents?
S'agit-il d'un chapelain, ou d'un membre d'une famille noble locale ?
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ROLAND DORÉ ET SES 75 CALVAIRES.
Le sculpteur landernéen dont l'atelier de taille du kersanton est le plus renommé du XVIIe siècle. Il a travaillé pour 82 paroisses (Finistère, Côtes d'Armor) essentiellement pour la sculpture religieuse (et 9 gisants). Il a réalisé les séries d'apôtres de 4 églises, partiellement de 4 autres et quantité de statues isolées. Selon Le Seac'h, il a réalisé 98 croix, calvaires ou vestiges dont 21 croix, 50 calvaires, 26 vestiges. Seuls 12 croix et 15 calvaires sont encore complets. 41 croix et calvaires sont datés, entre 1618 à Penmarc'h et 1662 à Saint-Thégonnec.
Voici une liste de 75 croix et calvaires :
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Brennilis : croix de calvaire du cimetière (vers 1625) . Ange, Crucifix, Pietà,
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Briec de l'Odet, Croix de la chapelle de Trolez (Seul le crucifix est de Roland Doré)
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Cast, calvaire de l'église Saint-Jérôme : (1660), GLINEC, recteur, Jacob CROISSANT, fabricien. Vierge, Madeleine, crucifix, Jean, saint au livre
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Châteaulin, calvaire (1639) de la chapelle de Kerluan : Vierge, crucifix, Jean (et sur le fût saint Sébastien et saint Roch, hors atelier).
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Cléden-Cap-Sizun : calvaire (1630) de la chapelle Saint-They. Vierge, Jacques le Majeur en haut du fût .
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Cleder, croix de Kerzuoc'h (1625), Messire PRISER, procureur
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Commana : calvaire du cimetière (1624), signé. Vierge/saint Hervé et son guide ; crucifix ; moine au livre ; Jean/moine, écu martelé
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Crozon, presbytère, vestige de calvaire, saint Pierre.
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Dinéault, calvaire (1648 et 1650), A. LE BUILLER, L. GARO,fabriciens. Crucifix, Christ aux liens.
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Dirinon, calvaire de la Croix-Rouge, Jean/saint Roch ; crucifix, Vierge/Sébastien
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Douarnenez, calvaire de la chapelle Saint-Vendal (1655), GAVRANT, recteur de Pouldregat, I. LE BIAN. Vierge/Corentin ; crucifix ; Vierge à l'enfant/Jean ; évêque
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Douarnenez-Tréboul, vestige de calvaire, Jean/Corentin, Vierge/Nicolas
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Esquibien : calvaire de Landrevet Jean/ saint indéterminé ; crucifix /Vierge à l'Enfant ; Pierre/Vierge
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Le Folgoët, croix du Champ de Foire. Crucifix
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Guiclan, croix de Kerizamel
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Guiclan, calvaire de Kerlaviou (1622)
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Guiclan, calvaire de Pen-ar-Feuteun (1642), [Jean/Yves par Yan Larhantec 1889] ; crucifix ; Vierge/Catherine.
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Hanvec : croix de la forêt du Cranou (1627), vestige. Il appartenait à la chapelle Saint-Conval mais il ne subsiste que le fût portant l'inscription : « R. Dore : ma : faict : 1627 ».
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Hanvec, Croas-ar-Huré (1621-1622) M. MICHEL, P. BRIS CVRE. Crucifix, écu au calice, anges à phylactères.
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Hanvec, calvaire de Quillafel (1638), NICOLAS JACQUES, prêtre
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Hanvec, croix de Lanvoy ; seul le crucifix /Vierge à l'enfant est de Roland Doré
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L'Hôpital-Camfrout, Croix du Run (1627), Crucifix/Vierge à l'Enfant
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L'Hôpital-Camfrout, Calvaire du Troan, vestiges : anges au calice
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Irvillac : calvaire (1644) avec deux bras courbes situé devant la chapelle Notre-Dame-de-Lorette au lieu-dit Coatnan. Larrons, Vierge/Yves ; Jean/Pierre
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Irvillac, calvaire de Clénunan (1640), Messire Jean LIDOU.
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Irvillac, calvaire (1628) de la chapelle de Locmélar : Jean/Pierre ; Vierge/évêque
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Kersaint-Plabennec, calvaire de Laven , crucifix. (En complément du travail du maître de Plougastel qui a réalisé les couples Vierge/Yves ; Jean/Etienne).
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Lampaul-Guimiliau, calvaire (1621) de Cosquer-Bihan dit Croaz-Kernevez : crucifix/Vierge à l'enfant.
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Lampaul-Guimiliau, calvaire de Kerjaffrès (1626), Mathieu LIVINEC fabricien, Y. KERBRAT, fabricien
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Lannilis, calvaire de Kerosven. Vierge ; crucifix/Jean-Baptiste, Jean
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Lantic, calvaire de l'église Notre-Dame-de-la-Cour. Crucifix/Vierge à l'enfant. Armoiries des Rosmadec et Gouarlot.
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Loc-Éguiner-Saint-Thégonnec, calvaire du cimetière , crucifix (en complément du travail du Maître de Plougastel :Vierge/sainte Femme Pietà/Madeleine ;
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Logonna-Daoulas, Croix de Cléménéhy (?), SALOMON PIERRES DE PORS AN . Crucifix/Vierge à l'enfant.
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Logonna-Daoulas, calvaire de Rulivet. Crucifix. [Saint Nicodème sur le fût, saint Jean, blason des Rosmorduc, hors atelier.]
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Loqueffret, calvaire de Bilirit (1625), Y. et Louis BELERIT, fraires. Crucifix/Vierge à l'Enfant ; [et Yves ; Geneviève ; Edern, hors atelier].
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La Martyre, vestige (fût) du calvaire de Kerlavarec (?), Béatrice CABOUN.
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Penmarc'h, croix de Lescors (1618), crucifix.
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Plabennec, calvaire de Scaven, crucifix.
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Pleyber-Christ, calvaire de Kervern (1647), Yvon INISAN et Marie MADEC. Vierge/Marguerite
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Ploéven, chapelle Saint-Nicodème : calvaire (1667) Messire S.H. MARTIN, recteur Yves QUEMENEUR, fabricien. Vierge/évêque ; Jean/Pierre
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Plogonnec : calvaire (1644) de la chapelle Saint-Pierre. Vierge/Paul ; Jean/Pierre
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Plogonnec : calvaire (1641) de la chapelle Seznec, Guillaume TOULGUENGAT, recteur de 1624 à 1642, René SEZNEC, recteur de 1643 à 1697.
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Plomodiern calvaire de la chapelle Sainte-Marie-du Ménez-Hom, tête de la Vierge de la Pierà et Vierge à l'Enfant, tout le reste étant hors atelier.
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Plonévez-Porzay : calvaire de la chapelle Sainte-Anne-la-Palud [1630-1656], Guillaume VERGOZ, recteur de 1630 à 1656, lucas BERNARD, fabricien ?. Vierge/Pierre, Crucifix/Pietà ; Jean/Jacques
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Ploubazlanec, calvaire de l'ancienne chapelle de Loguivy-de-la-Mer. Vierge et Jean
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Ploudiry, calvaire (1633) de l'église : Crucifix et Marie-Madeleine
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Plougastel-Daoulas, Le Passage, calvaire (1622), Jean GUIGORUS, fabricien. François d'Assise/Vierge ; crucifix/Pietà ; évêque/Jean.
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Plougastel-Daoulas, calvaire de la chapelle Saint-Claude. Vierge/Yves, Pietà ; Jean/Pierre
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Plougastel-Daoulas, calvaire (1654) de la chapelle Saint-Guénolé. Vierge/Guénolé, crucifix/Vierge à l'Enfant ; Jean/Pierre
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Ploumilliau (22), calvaire (1622) de Coz-Douar. Crucifix/Vierge à l'Enfant.
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Plounéour-Ménez : le calvaire (1641) de l'église . Vierge/Pierre et Jean/Paul.
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Plounéour-Ménez : croix de Kersimonnet. Vierge à l'Enfant
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Plourin-les-Morlaix ? Vestiges d'un calvaire sur le mur de l'enclos
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Port-Launay, calvaire (1651) de Lanvaïdic. Crucifix, culots vides.
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Poullan-sur-Mer, calvaire (1640) de Kervignac vestiges
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La Roche-Maurice, croix (1625) de Penmarc'h. Crucifix, macles des Rohan.
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Rosnoën : calvaire (1648) Pierre/évêque ; Crucifix/Vierge à l'Enfant (hors atelier) ; Paul/évêque
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Saint-Nic, calvaire de la chapelle Saint-Côme : crucifix.
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Saint-Nic, calvaire de l'église Vierge/diacre ?; Crucifix ; Jean/diacre ?
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Saint-Renan, croix de Quillimerrien ( ?), ADENOR AR COR et IVET AR COR, Vierge
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Saint-Sauveur : croix de Kerbouzard Crucifix.
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Saint-Ségal, calvaire du bourg : Vierge, Marie-Madeleine et Jean sur le socle
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Saint-Servais, calvaire de l'église. Crucifix/Christ aux liens.
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Saint-Servais, croix (1640) de Bréties dite Croas-Vossoc. Crucifix.
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Saint-Thégonnec, grand calvaire de l'enclos paroissial ; Christ aux outrages
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Saint-Thégonnec, calvaire de Bodéniry (1632), Anna BREST et Jean GUILLERM. Vierge/François d'Assise ; Jean/Yves
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Saint-Thégonnec, croix du Broustou (1662); Crucifix
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Saint-Thégonnec, croix de Coslen. Crucifix/Saint Joseph et l'Enfant
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Saint-Thégonnec, croix de Hellin, 1638, Crucifix / Vierge à l'Enfant écu sur le nœud lion et calice
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Saint-Thégonnec, croix (1629) de Pennalan. Crucifix/Vierge , écu au calice et M.H.C.P.
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Saint-Thégonnec, croix du Keff, Vierge à l'Enfant de la niche.
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Saint-Thégonnec, croix (1647) de Pennavern. Crucifix/Vierge à l'Enfant, écu avec fasces des Chastel en alliance avec des armoiries indéterminées.
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Saint-Urbain : calvaire du Quinquis. Crucifix
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Senven-Léhart : calvaire près de l'église Notre-Dame de Senven. Une douzaine de personnages.
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Trézilidé, calvaire de l'église. Bon Larron, Pierre, Pietà, Mauvais Larron.
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LIENS
Cadastre 3P47/2/15 section A1 du Passage (1848)
Recensement :
https://fr.geneawiki.com/images/d/da/29044_-_Din%C3%A9ault_-_Recensements.pdf
https://www.google.com/maps/search/din%C3%A9ault+moudennou/@48.2409952,-4.2002504,16.75z
https://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/5c1073a6d8f98f11bec2657f593d88f9.pdf
http://croix.du-finistere.org/commune/dineault.html
Le passage :
Croaz Modennou, logis (1913)
Trégoazec
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— LE SEAC'H (Emmanuelle), 2014, Sculpteurs sur pierre en Basse-Bretagne, les ateliers du XVe au XVIIe siècle. Presses Universitaires de Rennes