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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 21:15

       Zoonomyie du papillon la Piéride de la Rave, Pieris rapae (Linnaeus, 1758).

 

La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique  qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leurs significations, leurs étymologies, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).

 

Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.


Résumé :

    L'origine du nom de genre Pieris Schrank 1801 est le grec pieris, nom des Muses, ou de leurs concurrentes transformées en pies après un concours de chant.

L'épithète rapae, désigne une des plantes hôtes, Brassica rapa, et ses sous-espèces dont le Navet et la Navette.

 Les noms vernaculaires ont été successivement  Le petit papillon blanc du chou (Geoffroy, 1762) ;  le Petit papillon du chou, (Engramelle 1779) ; la Piéride de la Rave (Godart, 1823),  Gérard Luquet 1986 propose de reprendre La Piéride de la Rave comme nom principal, et d'admettre La Petite Piéride du Chou  et le Petit Blanc du Chou. Le nom français Piéride a été créé par Godart en 1819, les autres termes du nom signalent la taille (en comparaison avec la Piéride du Chou, plus grande), la couleur, et les plantes hôtes.

 


I. Nom scientifique.

Lepidoptera, Pieridae, Pierinae.

Nom de genre. Pieris, Schrank, 1801.

 Franz von Paula Schrank, Fauna boica : durchgedachte Geschichte der in Baiern einheimschen und zahmen Thiere 2 (1) page 152 et 161.

Page 152, Schrank présente les cinq groupes  où il répartit les papillons de jour (Dickfalter ou Erynnis, Edelfalter ou Pieris, Stuzfalter ou Maniola, Dornfalter ou Papilio, Schildfalter ou Cupido.

 Le groupe (j'évite à dessein le terme "genre") des Pieris de Schrank, ou Edelfalter (Papillons nobles) rassemble les Equites de Linné, nos Papilio avec, en tête, Apollo, puis les grands porteurs de queue comme le Machaon et le Flambé, mais aussi les Blancs (et donc, dans la hiérarchie des valeurs de l'époque, les Nobles), c'est-à-dire ceux dont les ailes vont du blanc à l'orange, et sont globalement de couleur uniforme. En 1804, Latreille plaça les grands porteurs de queue dans le groupe Papilio, et n'inclut dans le groupe Pieris que les blancs, les jaunes et les oranges soit nos Pieridae.

  A.M. Emmet 1991 explique que Pieris est l'une des Muses, (Piérides) qui étaient supposées vivre sur le mont Pierus, près du mont Olympe. Or les muses sont sous la direction d'Apollon, donc Schrank a nommé son groupe en fonction de son premier papillon, Pieris Apollo. 

  La difficulté vient du fait que, dans la mythologie, les neuf Piérides, filles du roi de Macédoine Pieros, n'étaient pas des Muses, mais leurs concurrentes trop imbues d'elles-mêmes, qui eurent l'impudence de les défier pour un concours de chant. Calliope (Muse de l'éloquence et de la poésie épique) défendit la réputation des neuf filles de Zeus et de Mnémosyne, et triompha. Les Piérides furent transformées en pies, (Ovide, Métamorphoses, V, 250-678), ou en neuf oiseaux différents.

 Certes, la confusion entre les Muses et les Piérides semble condamnable : que répondrait Arthur Maitland Emmet pour sa défense ?

 Prenant sa place, j'appelle nul autre que Lucrèce l'homme qui nous délivra de la peur des dieux et de la peur de la mort par son De Natura Rerum ( De la nature des choses) . Connaissez vous autre chose de lui que son fameux Suave mari magno ? Oui, cet autre passage tout aussi fameux où il compare la forme poétique dont il pare son initiation à l'épicurisme pour le rendre plaisant au miel dont le médecin enrobe l'amère breuvage de son traitement ? Eh bien, c'est, précisément dans ce passage que Lucrèce assimile les Piérides aux Muses au langage mélodieux :

   "Maintenant, ô Memmius, écoute et apprends ce qui te reste à connaître. Je sais combien ces matières sont obscures; mais de glorieuses espérances ont frappé mon âme du plus vif enthousiasme, et lui ont imprimé le doux amour des Muses. Animé de leur feu, soutenu par mon génie, je parcours des sentiers du Piérus qui ne sont point encore battus; et que nul pied ne foule. J'aime à m'approcher des sources vierges, et à y boire; j'aime à cueillir des fleurs nouvelles, et à me tresser une couronne brillante là où jamais une Muse ne couronna un front humain: [1,930] d'abord, parce que mes enseignements touchent à de grandes choses, et que je vais affranchissant les coeurs du joug étroit de la superstition; ensuite, parce que je fais étinceler un vers lumineux sur des matières obscures, et que je revêts toute chose des grâces poétiques. Et ce n'est pas sans raison. Le médecin veut-il faire boire aux enfants l'absinthe amère; il commence par enduire les bords du vase d'un miel pur et doré, afin que leur âge imprévoyant se laisse prendre [1,940] à cette illusion des lèvres, et qu'ils avalent le noir breuvage. Jouets plutôt que victimes du mensonge, car ils recouvrent ainsi les forces et la santé. De même, comme nos enseignements paraissent amers à ceux qui ne les ont point encore savourés, et que la foule les rejette, j'ai voulu t'exposer ce système dans la langue mélodieuse des Piérides, et le dorer, en quelque sorte, du miel de la poésie; espérant retenir ton âme suspendue à mes vers, tandis que je te ferais [1,950] voir toute la nature des choses avec son ajustement harmonieux et sa forme."  volui tibi suaviloquenti carmine Pierio rationem exponere nostram et quasi musaeo dulci contingere melle

De Natura Rerum, Livre I, 920-950, Trad. Nisard.

 

Ce genre est désigné par les anglo-saxons comme the Whites.

 


Nom d'espèce : Pieris rapae (Linnaeus, 1758)

Protonyme :P[apilio] D[anaus] rapae , Linnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 824 pp. page  468 n° 59 . [http://www.biodiversitylibrary.org/item/10277]

Dans son texte, Linné mentionne deux (groupes de) plantes hôtes, Brassicae et Tropaeolum, les Choux et la Capucine. 

  Le problème —c'en est un— des plantes hôtes, dans leur relation avec le nom d'espèce, est difficile à démêler. Certes, la chenille de la Pièride du Chou Pieris brassicae se développe sur le Chou potager Brassica oleacera [mais aussi sur le Colza Brassica napus, la Ravenelle Raphanus raphanistrum et la Grande Capucine Tropaeolum major]. Mais celle de la Piéride de la Rave se régale aussi de ces quatre plantes, auxquelles elle ajoute le Réséda jaune Reseda lutea, l'Alliaire officinale Alliaria petiolata et la Moutarde des champs Sinapis arvensis. On ne voit donc pas ici mentionné la Rave...mais la rave n'est pas une espèce, c'est un nom qui désigne beaucoup de plantes à racines comme la betterave (bette..rave, je n'avais pas remarqué), le céleri-rave, le brocolis-rave, le chou-rave et la rave ou navet. Notez précisément que le navet se nomme Brassica rapa. Linné a-t-il pensé que son Papilio rapae tenait son habitat chez les navets ?  Mais alors, pourquoi avons-nous appelé Piéride du Navet cette autre piéride, dont la chenille ne consomme jamais de raves ni de navets, mais des plantes sauvages comme la ...Ravenelle ?

  La même, ambiguïté se retrouve pour la Piéride de la Moutarde, qu'il vaudrait mieux nommer Piéride du Lotier.

 Bref, attention aux "faux amis" de la zoonymie et n'attribuons pas Pieris Rapae à la rave, et Pieris napi aux navets. 


 

Synonymie :

Artogeia rapae  (Linnaeus, 1758). 
Papilio rapae Linnaeus, 1758.


II. Noms vernaculaires.

 

Le petit papillon blanc du chou (Geoffroy, 1762) ;  le Petit papillon du chou (Engramelle 1779) ; la Piéride de la Rave (Godart, 1823) ; le Petit Blanc du Chou (Luquet, 1986 ).   

 

1. Le petit papillon blanc du chou, Geoffroy 1762.

 Étienne Louis Geoffroy Histoire abrégée des Insectes qui se trouvent aux environs de Paris, Volume 2 n°41 page 69-70

 Geoffroy crée son zoonyme à la manière des anglais, associant trois qualificatifs, de taille, de couleur et de plante hôte. Il privilégie la description à la dénomination, conformément à la tradition qui désignait  les espèces par une phrase latine dont il reprend les termes albis et minor :  papilio alis rotundatis albis, primariis bimaculatis, apice nigris, minor.

  Il remarque qu'il distingue surtout le grand papillon du chou (notre Piéride du Chou) et le petit papillon blanc du chou, non par leur taille, mais par leurs chenilles. Engramelle sera tout aussi perplexe pour différencier les deux à coup sûr. Les guides modernes nous précisent que la bordure apicale de l'aile antérieure s'étend comme une longue faux noire chez le Grand, alors qu'elle est plus courte chez son Petit frère du Chou.


 2. Le Petit papillon du chou, Engramelle 1779.

  Jacques Louis Engramelle Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 1  N° 103 page 210  planche 49  par J.J. Ernst,  1779.


3. [Papillon] de la rave, De Villers, 1789.

Charles de Villers, Caroli Linnaei entomologia, 1779, page 8. "Rapae, 8, P.C. (de la rave)".

Doit-on le considérer cette mention entre parenthèse dans un ouvrage écrit en latin comme un nom vernaculaire ? Charles de Villers est né à Rennes en 1724 et mort en 1810.

4. P[apillon] Rapicolle, C.A. Walckenaer 1802.

Charles Athanase Walckenaer, Histoire abrégée des Insectes des environs de Paris page 267 n°19. Simple, mais amusante, transcription du latin papilio rapae. Pour P. napi, Walckenaer écrit Papillon napicole.

  4 Piéride de la Rave, Godart / Latreille 1819.

 Le nom français de  Piéris a été créé en 1804 comme un genre par P.A. Latreille dans ses tableaux Méthodiques. Ce genre inclut les danaïdes blanches, c'est-à-dire les papillons que Linné a classé, dans son Systema naturae p. 468, sous le titre Danai Candidi, aux numéros 56 à 74 

Le nom français de Piéride a été créé par Godart, collaborateur de Latreille, en 1819 en séparant ce genre Piéris de Latreille en deux nouveaux genres, Coliades (les jaunes) et Piérides (les blancs).

 

  • Latreille et Godart, Encyclopédie méthodique, ou Entomologie, Paris : Vve Agasse tome 9 1819 page 161https://archive.org/stream/encyclopdiem09metc#page/n3/mode/2up
  • P.A Latreille et Godart, Nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle Paris : Deterville 1818,T. XXVI, p. 163 
  • Pierre Boitard, Manuel d' Entomologie, 1828.

 

5 . Piéride de la Rave Godart 1821.

Jean Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France Paris : Crevot 1823 page 17 n°25, Planche 2ter fig.2 et  page 48-6 n° 7; Plaanche dessinée et peinte par C. Vauthier et gravée par Lanvin.


 J.B. Godart  est le second (après De Villers) à mentionner la Rave plutôt que le chou, certainement en raison de sa préoccupation constante de ne pas se démarquer du nom scientifique officiel (on est ancien proviseur du lycée de Bonn ou on ne l'est pas). Linné a écrit rapae, il traduit donc "de la rave", et il précise dans son texte  "vivant presque solitaire sur la grosse rave ou variété du navet (Brassica rapa), et sur d'autres plantes analogues". Elle s'introduit à l'intérieur, ce qui l'a fait surnommé ver du cœur "

  • Idem,  Hippolyte Lucas 1834.
  • Idem Boisduval, 1832 page 23
  • Idem, Duponchel, Iconographie et histoire naturelle des chenilles, p. 52, Planche III. 


 

 

6 Petit Blanc du Chou, Luquet 1986.

En 1986, Gérard Luquet propose dans son article princeps de reprendre La Piéride de la Rave comme nom principal, et d'admettre aussi  La Petite Piéride du Chou  et le Petit Blanc du Chou. Ce dernier nom, qui n'était pas encore en usage, provient des traductions des guides étrangers, allemands et anglais notamment, seule source pratique de documentation et iconographie à la fin du XXe siècle pour le public français. En 1968, Jean Lupold avait eu à traduire de l'allemand le guide de Danesh et Dierl, et avait traduit en toute logique Kleine Kohlweißling par "Le Petit Blanc du Chou". Il traduit aussi le Small Cabbage White anglosaxon.

7. Noms vernaculaires contemporains :

      Oberthür 1912-21 : Le Petit papillon du Chou de Geoffroy. On voit que le zoonyme exact de Geoffroy n'est par respecté, mais c'est déjà si extraordinaire, pour l'époque, alors que les entomologistes n'emploient plus les termes français, de citer un nom vernaculaire et de connaître Geoffroy, que cette inexactitude est un détail. 


  • Bellmann 2008 : La Piéride de la Rave.
  • Blab / Luquet 1988 : Piéride de la Rave.
  • Chinery / Luquet  2012 : La Piéride de la Rave.
  • Doux & Gibeaux / Luquet 2007 : Piéride de la Rave.
  • Higgins & Riley /Luquet 1988 : La Piéride de la Rave ou le Petit Blanc du Chou.
  • Lafranchis, 2000 : Piéride de la rave, Le petit Blanc du chou.
  • Perrein, 1012 : Piéride de la rave.
  • Tolman & Lewington  / P. Leraut 2009 : Piéride de la rave.
  • INPN : Piéride de la Rave (La), Petit Blanc du Chou (Le), Petite Piéride du Chou (La)

 

 

 

 

Les noms vernaculaires dans d'autres pays.

  • Naurisperhonen en finnois : Papillon du navet.
  • Small White en anglais Small Cabbage White : Petit Blanc, Petit Blanc du Chou.
  • Cabbage White aux États-Unis : Blanc du Chou.
  • Rovfjäril en suédois : Petit Blanc.
  • Kleine Kohlweißling en allemand : Petit Blanc du Chou.
  • Klein koolwitje en néerlandais : Petit Blanc du Chou.
  • Pequeña mariposa de la Col  ou Blanquita de la Col en espagnol : Petit Papillon du Chou, ou Petit Blanc du Chou.
  • Bielinek rzepnik  en polonais
  • Rapaiola ou Cavolaia en italien  : "de la Rave", "du Chou" (Cavolo).


 IV. Zoonymie vernaculaire anglo-saxonne ( M.A Salmon, 2000). 

      Première mention Moffet, 1634.

  • The lesser White Cabbage Butterfly : Petiver, 1703. : Le (plus) petit papillon Blanc du Chou.
  • The Smaller Common White Butterfly : Ray, 1710. Le plus petit papillon Commun du Chou.
  • the Lesser White unspotted Butterfly : ?male, spring brood : Petiver, 1717. Le (plus) petit papillon Blanc  sans point.
  • The Lesser White Single-spotted Butterfly : ? Male, summer brood : Petiver, 1717. Le (plus) Petit papillon Blanc à un point.
  • The Lesser White Double-Spotted Butterfly : ? female, spring brood. : Petiver, 1717. Le (plus) Petit Papillon Blanc à deux points.
  • The Lesser White treble-spotted Butterfly :?female, summer brod : Petiver, 1717. Le Papillon  Petit Blanc à trois points.
  • The Small White Garden Butterfly or the Small Garden White Butterfly : Wilkes, 1747-49, Lewin, 1795 ; Humphreys et Woods, 1841 ; Coleman, 1860 ; W.E. Kirby, 1906 ; Newman et Leeds, 1913 ; Heslop, 1959. Le Petit Papillon Blanc des Jardins.
  • The Small White : Hawoth, 1803 ; Jremyn, 1824 ; Morris, 1853 ; South, 1906 ; Newman et Leeds, 1913. Le Petit Blanc.
  • The Small Cabbage Butterfly : Samouelle, 1819. Le Petit Papillon Blanc du Chou.
  • The Turnip : Rennie, 1832.  Le Navet.
  • Mr Howard's or Howard's White (var.) : Wood, 1852 ; Newman et Leeds, 1913. Le Blanc de Mr Howard, le Blanc de Howard. 

 

Les noms créés par Petiver ou par Wilkes ont pu, chronologiquement, influencer Geoffroy.

Le nom Cabbage désigne le Chou potager, Brassica Oleracera.

The Turnip se traduit par Navet, le navet blanc Brassica rapar var. rapa.

 

 

Liens et Sources.

Funet : Pieris.

Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : Pieris rapae.

 http://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/recherche

— BELLMANN Heiko, 2008 Quel est donc ce papillon, Les Guides Nathan, Paris : Nathan, 2008. Traduction française et noms vernaculaires par G.C. Luquet.

— BLAB (Josef), RUCKSTULH (Thomas) ESCHE (Thomas)  [et al.], adaptation et traduction française LUQUET (Gérard-Christian), 1988 Sauvons les papillons  : les connaître pour mieux les protéger ; préface de Pierre Richard Paris : Duculot 1 vol. (192 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm Trad. de : "Aktion Schmetterling so können wir sie retten". 

— BOITARD (Pierre ) Manuel d'entomologie ou Histoire naturelle de insectes: contenant la synonymie de la plus grande partie des espèces d'Europe et des espèces exotiques les plus remarquables, Tome second, Paris : Roret, 1828,  Gallica

  — BOISDUVAL ( Jean Alphonse),  GRASLIN, (Adolphe Hercule de), Dumesnil (P.C.R.C)  Rambur (Pierre).1833 Collection iconographique et historique des chenilles ou description et figures des chenilles d'Europe, avec l'histoire de leurs métamorphoses et des applications à l'agriculture, Paris : Librairie encyclopédique de Roret, 1832-1837 [1833].

— CHINERY (Michael), Insectes de France et d'Europe occidentale, adaptation française  G. Luquet pour les lépidoptères, Flammarion 2005, 2eme édition 2012, 320 p.

— DOUX (Yves), GIBEAUX (Christian), 2007, Les papillons de jour d'Île de France et de l'Oise,Collection Parthénope, Edition Biotope, Mèze, ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 2007, 288 p. Préface, index et supervision scientifique de Gérard Chr. Luquet.

— DUPONT (Pascal), DEMERGES (David), DROUET (Eric) et LUQUET (Gérard Chr.). 2013. Révision systématique, taxinomique et nomenclaturale des Rhopalocera et des Zygaenidae de France métropolitaine. Conséquences sur l’acquisition et la gestion des données d’inventaireRapport MMNHN-SPN 2013 - 19, 201 p. http://www.mnhn.fr/spn/docs/rapports/SPN%202013%20-%2019%20-%20Ref_Rhopaloceres_Zygenes_V2013.pdf

DUPONCHEL (Philogène Auguste Joseph) 1849 Iconographie et histoire naturelle des chenilles pour servir à de compléter une l'Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France, de MM. Godart et Duponchel . Paris : Germer Baillère, 1849. 

— EMMET (Arthur Maitland) 1991. The Scientific Names of the British Lepidoptera: Their History and Meaning, Colchester, Essex, England : Harley Books, 1991,  288 p. : ill. ; 25 cm.

—  ENGRAMELLE (R.P. Jacques Louis Florentin), Papillons d'Europe peints d'après nature par M; Ernst. Gravés par M. Gérardin et coloriés sous leur direction. Première partie. Chenilles, Crysalides et Papillons de jour [décrits par le R.P. Engramelle, Religieux Augustin, Quartier Saint-Germain] Se vend à Paris chez M. Ernst et Gérardin. Paris : Delaguette/Basan & Poignant 1779. Volume 1 [1]+[VIII],[i-xxxiv] - 206p-errata [i-vi], 3 pl. en noir, 48 planches coloriées (I-XLVIII), 100 espèces. 

— FOURCROY (A. F.) 1785. Entomologia Parisiensis; sive catalogus insectorum quæ in agro Parisiensi reperiuntur; secundam methodam Geoffrœanam in sectiones, genera & species distributus: cui addita sunt nomina trivialia & fere trecentæ novæ species. Pars secunda. Parisiis. (Hôtel Serpente). 2. 232-544. Traduction en latin de l'Histoire des insectes de E.L. Geoffroy. http://archive.org/stream/entomologiaparis02four#page/n3/mode/2up

 — GEOFFROY (Étienne-Louis, Docteur en médecine) 1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris: dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ;Paris : Durand 1762 Tome second Planches XI à XXII  colorées à la main par Prévost gravées par Defehrt. 744p. http://archive.org/stream/histoireabrg02geof#page/n9/mode/2up

— GEOFFROY [Étienne-Louis] 1798-99 Histoire abrégée des insectes  Benoît Louis Prévost; A J Defehrt Paris : Chez Calixte-Volland : Chez Rémont, an VII [1798-1799 Tome deuxième. http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/14595#/summary

— GEER, (Charles de), Mémoires pour servir à l'histoire des insectes , Stockholm : Hesselberg, 1771.Tome 1 [1]-[15] 707 pages, 37 planches, Gallica .  Tome second première partie 616 pages,  ; Tome second deuxième partie pages 617 à 1175, 43 planches gravées par BergquistGallica.

— GODART (Jean-Baptiste) Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France décrits par M. Godart, ancien proviseur Paris : Crevot 1821 Vol.1, Première partie, environs de Paris, [I]-[vij] + 295 p. Planches dessinées par [Antoine Charles] Vauthier et gravées par Lanvin.

— HIGGINS (L. G.) et RILEY (N. D.) 1988. Guide des Papillons d'Europe : RhopalocèresTroisième édition française. Traduction et adaptation par Th. Bourgoin, avec la collaboration de P. Leraut, G. Chr. Luquet et J. Minet. Delachaux et Niestlé édit., Neuchâtel ,1988455 pages.

— HÜRTER Hans-Arnold 1988 Die wissenschaftlichen Schmetterlingsnamen, Herleitung und Deutung, Bottrop ; Essen : Pomp, 492 pages. 

— KEMPER Heinrich 1959 Die tierischen Schädlinge im Sprachgebrauch, Berlin : Duncker & Humblot 1959. Google books.

— LAFRANCHIS (Tristan), 2000 Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles, Collection Parthénope, Ed Biotope, Mèze, 448p. 

— LATREILLE, P. A., 1804. "Tableau méthodique des Insectes", pp. 184-187 in Nouveau Dictionnaire d’Histoire Naturelle, vol.24, Paris : Déterville.

— LATREILLE, P. A., 1805. Histoire Naturelle, Générale et Particulière des Crustacés et des Insectes. Tome XIII, p. 369. Paris : Dufart.

 —LATREILLE  (P.A) et Olivier Nouveau dictionnaire d'Histoire naturelle 2eme édition tome 27 1818.

LATREILLE (P.A), GODART (J.B) , Encyclopédie méthodique, ou Entomologie, Paris : Vve Agasse tome 9 1819. https://archive.org/stream/encyclopdiem09metc#page/n3/mode/2up

 — LERAUT (Patrice) 1997 "Liste systématique et synonymique des Lépidoptères de France, Belgique et Corse" (deuxième édition) Alexanor, 20, Supplément hors série : 1-526, 10 illustr., photog, 38 fig.

— LUCAS ([Pierre-] Hippolyte)  Histoire naturelle des lépidoptères d'Europe Paris : Pauquet  1834 ouvrage orné nature de près de 400 figures peintes d'apres, par A. Noel, et gravées sur acier.http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4416154.r=lucas+papillons.langFR 

 http://www.biodiversitylibrary.org/item/53843#page/11/mode/1up

— LUQUET (Gérard Chr.) 1986 "Les noms vernaculaires français des Rhopalocères d'Europe", Alexanor, Revue des Lépidoptéristes français, tome 14, juillet-septembre 1986, suppl. :[1]-[49].

— MACLEOD (Roderick Donald) 1959, Key to the names of British Butterflies and moths, 86 pp. Londres 1959.

— OBERTHÜR (Charles), HOULBERT (Constant), Faune entomologique armoricaine. Lépidoptères. Rhopalocères, Rennes : Imprimerie Oberthür 1912-1921, 258 pages.


— PERREIN (Christian) 2012 , Biohistoire des papillons, Presses Universitaires de Rennes 2012.

— SALMON (Michael A.) 2000, The Aurelian legacy, British butterflies and their collectors, University of California Press, 2000.

— SOUVESTRE (Émile), 1836  Voyage dans le Finistère par Jacques Cambry, revu et augmenté par- : "Tableau systématique des lépidoptères qui se trouvent dans le département du Finistère" par  [(Hesse et) Le Borgne de Kermorvan] Brest : Come et Bonetbeau, 1835 page 165

SPULER  (Dr Arnold), Die Europas Schmetterlinge, 1901-1908. Vol.1. Allgemeiner Teil —Spezieller Teil. I-CXXVIII + 1-386 + [1]-[6], 265 fig. dans le texte, E. Schweizelbart'sche Verlagsbuchhandlung, Nägele und Dr Sproesser édit., Stuttgart, Allemagne. En ligne sur BHL:http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/9477#/summary. 

— TOLMAN (Tom), LEWINGTON (Richard), Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, traduction et adaptation française Patrick Leraut,  Paris : Delachaux et Niestlé 1999 et 2009, 384 pages.

 

— DE VILLERS (Charles) 1789 Caroli Linnaei Entomologia, faunae Suecicae descriptionibus aucta : DD. Scopoli, Geoffroy, de Geer, Fabricii, Schrank, &c., speciebus vel in systemate non enumeratis, vel nuperrime detectis, vel speciebus Galli australis locupletata, generum specierumque rariorum iconibus ornata; curante & augente Carolo de Villers .. Lyon : Pietre et Delamollière, (1789).https://archive.org/stream/carolilinnaeient02linn#page/n11/mode/2up

De Geer : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97151p/f1.image.r=.langFR

Godart BHL :http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/38004#page/256/mode/1up

Duponchel, chenilles 1849 : BHL : http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/9410#/summary

Boisduval chenille 1832 : http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/51588#/summary

 Geoffroy BHL :1762 :http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/51067#page/9/mode/1up

Latreille 1804 :http://books.google.fr/books?id=xBsOAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

 — Bestimmungshilfe für die in Europa nachgewiesenen Schmetterlingsarten :http://www.lepiforum.de/

   http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/fichiers/protocole-rhopalo-liste-especes.pdf

 

                                                       

http://www.wnsstamps.ch/fr/stamps/LI024.09?lang=en

 

Et sur la sexualité de petit Blanc du Chou ? Ce rapport passionnant de F. Lewino.

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Published by jean-yves cordier

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  • : Le blog de jean-yves cordier
  • : 1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
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  • jean-yves cordier
  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué). "Les vraies richesses, plus elles sont grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)

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