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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 21:40

           Zoonymie du papillon L'Aurore , Anthocharis cardamines, (Linnaeus, 1758).

 

                            Un jour, ils vinrent gentiment me faire cadeau d'un papillon fort rare : le « citron-aurore », qui est d'un jaune pâle un peu vert, comme le « citron » commun, mais qui porte, sur les ailes supérieures, une sorte de nuage délicieusement rose, d'une teinte de soleil levant. Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890, p. 202.

 

La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique  qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leurs significations, leurs étymologies, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).

 

Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.

 


 

 026c

 

Résumé.

Le nom de genre Anthocharis associe les mots  grecs  "fleur" et "grâce", les ailes de ces papillons ayant l'élégance chatoyante et florale des pétales.

L'épithète spécifique cardamines mentionne la plante hôte, la cardamine des près des prairies humides.

Le nom vernaculaire principal, l'Aurore (Geoffroy 1762), qualifie la couleur orange des ailes du mâle ; le nom accessoire, la Piéride du Cresson (Godart 1819) mentionne l'un des noms de la plante hôte, la cardamine ou cressonnette.


 

I. Nom scientifique.

Leptoptera, Pieridae.

Nom de genre : Anthocharis : Boisduval 1833, in  Boisduval, Rambur, Dumesnil, Graslin, 1833 Coll. icône. hist. Chenilles Europ. (29): pl. 5 TS : Papilio cardamines Linnaeus.


Vient du grec anthos, "fleur" et kharis, "grâce", "soit que ces papillons aient la grâce d'une fleur, soit qu'ils soient une grâce pour les fleurs qu'ils fréquentent" (Emmet, 1991).

 
 

Nom d'espèce : Anthocharis cardaminesLinnaeus, C. 1758

 protonyme Papilio [Danaus] Cardamines, Linnaeus, C. 1758  Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 824 pp. 468 , TL : Suède 

Cardamines : "de la cardamine", nom d'une des 3 plantes hôtes citées par Linné : Cardamine, Brassica campestri et Thlapsi.  "Le mot cardamine correspond au grec kardaminê (latinisé en cardamina), lui-même dérivé de kardamon, terme qui désignait le cresson alénois" (Wikipédia)...mais que l'on rapproche aussi de l'épice bien connue, la cardamone aromatique venant de la côte de Malabar. On apprend ainsi (Wiktionnaire) que son nom provient " du latin cardamomum, dérivé du grec καρδάμωμον, kardámōmon, IVe siècle avant Jésus-Christ – une juxtaposition de kard, « cresson de jardin amer » et de amômon, mot oriental désignant une sorte d’épice après le retour d’Alexandre le Grand".

  Il s'agit, chez nous, de la cardamine des près, C. pratensis, plante de terrains humides, comestible (cressonnette).

 

 

Synonymes.

Anthocharis cardamines cardamines (Linnaeus, 1758)  

Anthocharis cardamines meridionalis (Verity, 1908)  
Papilio cardamines Linnaeus, 1758  


 

 

II. Noms vernaculaires.

L'Aurore, la Piéride de cresson, la Piéride Aurore. 

      L'aurore (Geoffroy, 1762) ; l'Aurore (Engramelle 1799) ; la Piéride du Cresson (Godart in Latreille 1819) ; La Piéride Aurore (Godart 1823) ; L'Aurore, la Piéride du Cresson (Luquet, 1986).

1. L'aurore, Geoffroy 1762. 

 Étienne Louis Geoffroy Histoire abrégée des Insectes qui se trouvent aux environs de Paris, Volume 2 page 71-73 n° 44, 1762.

Geoffroy ne donne pas d'explication au choix de ce nom, mais celui-ci apparaît en adjectif dans la description : "Le mâle […] la moitié extérieure des ailes de dessus, depuis le croissant noir jusqu'au bout, est teint d'une belle couleur jaune aurore."

Le nom du papillon est donc un adjectif substantivé désignant une couleur dans la gamme du jaune. Je m'attarderai sur cette couleur en fin de paragraphe.

 

 

 2. L'Aurore, Engramelle 1780.

  Jacques Louis Engramelle Papillons d'Europe, peints d'après nature, Paris, 1780 Volume 2 page 218 n° 107, Planche LI par Ernst, gravée par J.J. Juillet.

  "Ses ailes supérieures [du mâle], mi-partie blanches et aurore, ont une petite tache noire dans le milieu et sont brunâtres vers l'angle d'en haut."

 

3. La Piéride du Cresson, Latreille et Godart, 1819.

Encyclopédie méthodique, Entomologie, ou Histoire naturelle des crustacés, des arachnides et des insectes,   Tome 9, Paris : Vve Agasse, 1819   page 125 n°22.

On le retrouve employé en 1863 par Aristide Dupuis, Le Papillon, guide de l'amateur.


4. La Piéride Aurore,  Jean Baptiste Godart 1823 : Godart (Jean-Baptiste), Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France, Paris 1823 page 48-13 n° 11  pl.2 fig.2 peinte par C. Vauthier et par gravée par Lanvin.

 

  Ce zoonyme de Piéride aurore est repris :

— par Pierre Boitard 1828, Manuel d'entomologie  

— par Hippolyte Lucas Histoire naturelle des lépidoptères d'Europe Paris 1834  page 

— par Alfred Constant 1866 : l'Aurore Geoffr. (Catalogue des lépidoptères de Saone-et-Loire)

— On trouve aussi La Phalène aurore (!), Flore médicale, Chaumeton 1833.


5. Les noms vernaculaires contemporains.

Gérard Chr. Luquet, dans son travail fondateur de 1986 sur les noms vernaculaires des rhopalocères, propose L'Aurore comme nom principal, et admet La Piéride du Cresson.

Blab / Luquet 1988 : l'Aurore

Higgins et Riley / Luquet 1988 : l'Aurore ou la Piéride du Cresson.
 

 

Le nom Aurore.

      Aurore est, pour désigner une couleur, un adjectif invariable employé principalement pour qualifier des tissus : des taffetas aurore, une culotte satin aurore, un drap de damas aurore, ou un châle de jeune fille d'une adorable couleur aurore. 

 Il s'agit d'un orangé clair ou d'un jaune doré évoquant la couleur du soleil levant. 

  L'adjectif peut être pris substantivement : Le CNRTL donne cette citation éloquente : Sa nudité s'enveloppe d'un long peignoir fait de bandes alternées de satin rose et de valencienne. Cela ne fait qu'ennuager d'aurore et de blanc sa chair ambrée, s'enroule autour des jambes, ballonne sur les hanches et s'épanouit à la chute des épaules en dégageant à demi, dans une écume frissonnante de dentelle, l'étonnante exubérance de sa poitrine. T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol, 1933, p. 120. 

Comme tous les mots désignant une couleur, il est masculin lorsqu'on l'emploie substantivement pour parler de la couleur : L'aurore de votre robe est beau.

Cet emploi du terme Aurore, qui désigne depuis le XIIIe siècle le moment où le soleil se lève, comme nom de couleur, ne date que de la seconde partie du XVIIe siècle, et Ronsard, dans Les Amours, ne fait pas encore l'élision du terme "comme, pareille à" dans la métaphore : 

 

Ronsard, Les Amours,VI
Ces liens d'or, ceste bouche vermeille,
Pleine de lis, de roses, et d'oeuilletz,
Et ces couraulx chastement vermeilletz,
Et ceste joue à l'Aurore pareille:
Ces mains, ce col, ce front, et ceste oreille,
Et de ce sein les boutons verdeletz, 
Et de ces yeulx les astres jumeletz,
Qui font trembler les ames de merveille:
Feirent nicher Amour dedans mon sein,...

   Le nom d'aurore, et, par là, la couleur, nous est évocatrice d'ensoleillement matinal, d'orient et de ses sonorités en -or, et ces évocations, qu'entretiennent la couleur et la musique des noms si chères à Proust, s'enracinent dans l'étymologie la plus ancienne. En effet, si le nom dérive de celui de la déesse romaine de l'aurore, Aurora, celui-ci remonte lui-même au  Proto-indo-européen ausus- "aurore" ou au nom de la divinité indo-européenne correspondante. On trouve encore en amont la racine  *aus- "briller"  (voir le grec eos "aurore,", auein "briller, enflammer" ; ou le nom latin du vent du sud (celui qui enflamme), auster; ou notre point cardinal "est", dérivé du viel anglais east).

 

 

  En 1800, Jacques Christophe Valmont-Bomare écrivait  :" Le mâle a une belle tache de couleur de safran sur le dessus des ailes supérieures , ce qui l'a fait nommer par les Naturalistes, aurore".  Mais c'est faire bon compte du génie de nomenclateur de Étienne-Louis Geoffroy, qui aurait pu se contenter de recopier le Orange Tip des auteurs anglais Wilkes ou Dutfield, qu'il connaissait sans-doute, bien qu'il ne cite en référence que Pétiver et Ray.         Choisissant, pour la robe des ailes de ce papillon, un terme dédié aux tissus, il ouvre bien plus largement l'éventail des évocations métaphoriques, associant l'énergie glorieuse du soleil levant au chatoiement somptueux des étoffes, à la puissance de l'or et aux fastes ravageurs du Feu.

  C'était d'autant mieux trouvé que l'Anthocharis cardamines est le tout premier des papillons de début de printemps (si on écarte le Citron et d'autres hivernants), annonciateur de tous ceux qui feront leur apparition plus tard dans le printemps et l'été : il est vraiment l'aurore de la saison du naturaliste chasseur de papillons.

 

 

 

 

. Autres noms vernaculaires ? : 

Le site de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel du Muséum http://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/53661/tab/taxo. ne donne que L'Aurore.

 

 

IV. La chenille.

— Philogène Auguste Joseph Duponchel,  Iconographie et histoire naturelle des chenilles pour servir de complément à l'Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de MM. Godart et Duponchel Paris :1849. page 54, Piéride Aurore  n°10 . Planche III.

http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/38600#page/61/mode/1up

— Boisduval, Graslin, Rambur, Collection iconographique et historique des chenilles ou description et figures des chenilles d'Europe, avec l'histoire de leurs métamorphoses et des applications à l'agriculture,Paris : Librairie encyclopédique de Roret, 1832-1837 [1833 : Planche V fig; 6 et 7.

http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/109828#page/33/mode/1up

http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/109828#page/497/mode/1up


V. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.

  • Auroraperhonen en finnois.
  • Aurorasommerfugl en norvégien.
  • Orange Tip  en anglais
  • Aurorafjril en suédois.
  • Aurorafalter en allemand
  • Oranjetipje en néerlandais,
  • Gwyn blaen oren en gallois. ("Blanc à extrémité orange")
  •  Mariposa aurora ou Mariposa musgosa en espagnol
  • Zorzynek rzeżuchowiec  en polonais. 

 Cinq de ces zoonymes étrangers ont repris le nom français créé par Étienne-Louis Geoffroy. Deux (néerlandais et gallois) suivent l'anglais "extrémités orange".    

 

VI. Noms vernaculaires anglo-saxons (M.A. Salmon, 2000)

Première mention par Mouffet/Moffet, 1634.

  • The White marbled male Butterfly : mâle, (Petiver, 1699).
  • The White marbled female Butterfly : female (Petiver, 1699)
  • The Common white marbled male Butterfly (Ray, 1710)
  • The common white marbled female Butterfly (Ray, 1710).
  • The Lady of the Woods (Wilkes, 1741-42 ; Harris, 1775).
  • The Orange-tip Butterfly (Wilkes, 1747-49 ; Berkenhout,1769 ; Lewin,1795 ; Donovan,1796 ; Haworth,1803 et la plupart des auteurs.
  • The Wood Lady (Dutfield, 1748 ; Harris, 1766 ; Lewin, 1795 ; Donovan, 1796 ; Rennie, 1832).
  • The Prince of Orange (Dutfield, 1748).
  • The Orange Tipped (Morris, 1853).
  • The Orange-tip White (Heslop, 1959).

On voit donc un premier groupe de nom, simplement descriptif dans la lignée des autres Pieridae ou Blancs (the Black-veined White, the Large White, the Small White, the Wood White, the Green-veined White ) : celui-ci est nommé le "papillon Blanc marbré".  Puis un deuxième groupe soulignant la grâce féminine de cette espèce sous l'appellation de la Dame des Bois (on retrouve cette idée dans le nom de genre Anthrocharis, "Grâce ou Beauté florale"). Et enfin un troisième groupe qui souligne la couleur orange remarquable du mâle, limitée aux extrémités (tip) des ailes. Avec une prime pour le jeu de mots Le Prince d'Orange, qui exprime astucieusement la noblesse princière de la robe.  

  La mention de cette couleur apparaît dès 1747. Elle a pu influencer Geoffroy dans son choix, mais c'est tout le talent du médecin naturaliste d'éviter la traduction littérale, et d'avoir eu recours à un nom plus rare de couleur, qui crée une nouvelle métaphore avec l'aurore.

 


 

Liens et sources.

— Site Funet Anthocharis..

 Inventaire National du Patrimoine Naturel du Museum d'Histoire Naturelle.

 

— BELLMANN Heiko, 2008 Quel est donc ce papillon, Les Guides Nathan, Paris : Nathan, 2008. Traduction française et noms vernaculaires par G.C. Luquet.

— BLAB (Josef), RUCKSTULH (Thomas) ESCHE (Thomas)  [et al.], adaptation et traduction française LUQUET (Gérard-Christian), 1988 Sauvons les papillons  : les connaître pour mieux les protéger ; préface de Pierre Richard Paris : Duculot 1 vol. (192 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm Trad. de : "Aktion Schmetterling so können wir sie retten". 

— BOITARD (Pierre ) Manuel d'entomologie ou Histoire naturelle de insectes: contenant la synonymie de la plus grande partie des espèces d'Europe et des espèces exotiques les plus remarquables, Tome second, Paris : Roret, 1828,  Gallica

  — BOISDUVAL ( Jean Alphonse),  GRASLIN, (Adolphe Hercule de), Dumesnil (P.C.R.C)  Rambur (Pierre).1833 Collection iconographique et historique des chenilles ou description et figures des chenilles d'Europe, avec l'histoire de leurs métamorphoses et des applications à l'agriculture, Paris : Librairie encyclopédique de Roret, 1832-1837 [1833].

— DOUX (Yves), GIBEAUX (Christian), 2007, Les papillons de jour d'Île de France et de l'Oise,Collection Parthénope, Edition Biotope, Mèze, ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 2007, 288 p. Préface, index et supervision scientifique de Gérard Chr. Luquet.

— DUPONT (Pascal), DEMERGES (David), DROUET (Eric) et LUQUET (Gérard Chr.). 2013. Révision systématique, taxinomique et nomenclaturale des Rhopalocera et des Zygaenidae de France métropolitaine. Conséquences sur l’acquisition et la gestion des données d’inventaireRapport MMNHN-SPN 2013 - 19, 201 p. http://www.mnhn.fr/spn/docs/rapports/SPN%202013%20-%2019%20-%20Ref_Rhopaloceres_Zygenes_V2013.pdf

— EMMET (Arthur Maitland) 1991. The Scientific Names of the British Lepidoptera: Their History and Meaning, Colchester, Essex, England : Harley Books, 1991,  288 p. : ill. ; 25 cm.

—  ENGRAMELLE (R.P. Jacques Louis Florentin), Papillons d'Europe peints d'après nature par M; Ernst. Gravés par M. Gérardin et coloriés sous leur direction. Première partie. Chenilles, Crysalides et Papillons de jour [décrits par le R.P. Engramelle, Religieux Augustin, Quartier Saint-Germain] Se vend à Paris chez M. Ernst et Gérardin. Paris : Delaguette/Basan & Poignant 1779. Volume 1 [1]+[VIII],[i-xxxiv] - 206p-errata [i-vi], 3 pl. en noir, 48 planches coloriées (I-XLVIII), 100 espèces. 

— FOURCROY (A. F.) 1785. Entomologia Parisiensis; sive catalogus insectorum quæ in agro Parisiensi reperiuntur; secundam methodam Geoffrœanam in sectiones, genera & species distributus: cui addita sunt nomina trivialia & fere trecentæ novæ species. Pars secunda. Parisiis. (Hôtel Serpente). 2. 232-544. Traduction en latin de l'Histoire des insectes de E.L. Geoffroy. http://archive.org/stream/entomologiaparis02four#page/n3/mode/2up

 — GEOFFROY (Étienne-Louis, Docteur en médecine) 1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris: dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ;Paris : Durand 1762 Tome second Planches XI à XXII  colorées à la main par Prévost gravées par Defehrt. 744p. http://archive.org/stream/histoireabrg02geof#page/n9/mode/2up

— GEOFFROY [Étienne-Louis] 1798-99 Histoire abrégée des insectes  Benoît Louis Prévost; A J Defehrt Paris : Chez Calixte-Volland : Chez Rémont, an VII [1798-1799 Tome deuxième. http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/14595#/summary

— GEER, (Charles de), Mémoires pour servir à l'histoire des insectes , Stockholm : Hesselberg, 1771.Tome 1 [1]-[15] 707 pages, 37 planches, Gallica .  Tome second première partie 616 pages,  ; Tome second deuxième partie pages 617 à 1175, 43 planches gravées par BergquistGallica.

— GODART (Jean-Baptiste) Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France décrits par M. Godart, ancien proviseur Paris : Crevot 1821 Vol.1, Première partie, environs de Paris, [I]-[vij] + 295 p. Planches dessinées par [Antoine Charles] Vauthier et gravées par Lanvin.

— HIGGINS (L. G.) et RILEY (N. D.) 1988. Guide des Papillons d'Europe : RhopalocèresTroisième édition française. Traduction et adaptation par Th. Bourgoin, avec la collaboration de P. Leraut, G. Chr. Luquet et J. Minet. Delachaux et Niestlé édit., Neuchâtel ,1988455 pages.

— HÜRTER Hans-Arnold 1988 Die wissenschaftlichen Schmetterlingsnamen, Herleitung und Deutung, Bottrop ; Essen : Pomp, 492 pages.

— LAFRANCHIS (Tristan), 2000 Les papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles, Collection Parthénope, Ed Biotope, Mèze, 448p. 

— LATREILLE  (P.A) et Olivier Nouveau dictionnaire d'Histoire naturelle 2eme édition tome 27 1818

 — LERAUT (Patrice) 1997 "Liste systématique et synonymique des Lépidoptères de France, Belgique et Corse" (deuxième édition) Alexanor, 20, Supplément hors série : 1-526, 10 illustr., photog, 38 fig.

— LUCAS ([Pierre-] Hippolyte)  Histoire naturelle des lépidoptères d'Europe Paris : Pauquet  1834 ouvrage orné nature de près de 400 figures peintes d'apres, par A. Noel, et gravées sur acier.http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4416154.r=lucas+papillons.langFR 

 http://www.biodiversitylibrary.org/item/53843#page/11/mode/1up

— LUQUET (Gérard Chr.) 1986 "Les noms vernaculaires français des Rhopalocères d'Europe",Alexanor, Revue des Lépidoptéristes français, tome 14, juillet-septembre 1986, suppl.)

— MACLEOD (Roderick Donald) Key to the names of British Butterflies and moths, 86 pp. Londres 1959.

— OBERTHÜR (Charles), HOULBERT (Constant), Faune entomologique armoricaine. Mépidoptères. Rhopalocères, Rennes : Imprimerie Oberthür 1912-1921, 258 pages.


— PERREIN (Christian) 2012 , Biohistoire des papillons, Presses Universitaires de Rennes 2012.

— SALMON (Michael A.) 2000, The Aurelian legacy, British butterflies and their collectors, University of California Press, 2000.

— SOUVESTRE (Émile), 1836  Voyage dans le Finistère par Jacques Cambry, revu et augmenté par- : "Tableau systématique des lépidoptères qui se trouvent dans le département du Finistère" par  [(Hesse et) Le Borgne de Kermorvan] Brest : Come et Bonetbeau, 1835 page 165

SPULER (Dr Arnold), Die Europas Schmetterlinge, 1901-1908. Vol.1. Allgemeiner Teil —Spezieller Teil. I-CXXVIII + 1-386 + [1]-[6], 265 fig. dans le texte, E. Schweizelbart'sche Verlagsbuchhandlung, Nägele und Dr Sproesser édit., Stuttgart, Allemagne. En ligne sur BHL:http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/9477#/summary. 

 

De Geer : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97151p/f1.image.r=.langFR

Godart BHL :http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/38004#page/256/mode/1up

Duponchel, chenilles 1849 : BHL : http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/9410#/summary

   Boisduval chenille 1832 : http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/51588#/summary

 Geoffroy BHL :1762 :http://www.biodiversityheritagelibrary.org/item/51067#page/9/mode/1up

 — Bestimmungshilfe für die in Europa nachgewiesenen Schmetterlingsarten :http://www.lepiforum.de/lepiwiki.pl?Ochlodes_Sylvanus

 

 

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