La baie 118 (1225-1235) du transept sud de la cathédrale de Chartres : les frères Protais et Gervais, Côme et Damien.
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Voir aussi :
Iconographie de Saint Côme et saint Damien en Bretagne, sur une vingtaine de sites
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Et sur les vitraux de Chartres :
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Voir aussi :
Le vitrail de l'Arbre de Jessé de l'église Saint-Pierre de Chartres.
Les Mois, le Zodiaque et le Temps de la cathédrale de Chartres: sculpture et vitrail. .
Le vitrail de l'arbre de Jessé de la cathédrale de Chartres.
La Baie n° 10 de Chartres : Grisaille du Miracle de saint Nicolas
La baie 40 ou Chapelle de Vendôme des vitraux de la cathédrale de Chartres. (vers1417)
Et aussi :
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PRÉSENTATION.
Voir Wikipédia
Les fenêtres hautes du transept.
L'ensemble de la vitrerie de la cathédrale montre une réelle unité formelle. Alors que les fenêtres basses qui ont conservé leurs vitraux d'origine sont toutes narratives et racontent les vies du Christ, de la Vierge et des saints dont les cycles comprennent de nombreuses scènes disposées suivant des compositions géométriques variées, les fenêtres hautes sont occupées par de grandes figures de saints présentés debout au-dessus d'un ou deux épisodes de leur vie, ou bien par trois ou quatre scènes hagiographiques superposées, d'une échelle assez ample pour être bien lisibles depuis le sol. Les représentations des corporations de métiers, surtout dans les fenêtres basses, et des seigneurs et ecclésiastiques, surtout dans les baies hautes, attestent des nombreuses donations dont la cathédrale a bénéficié. (Grodecki 1981, C. Lautier 2003)
Un ensemble de 12 baies du transept datant de 1225-1235.
Voir culture.gouv.
Parmi les fenêtres hautes de la cathédrale, se remarque l'ensemble des 12 verrières figurées du transept (baies 115 à 120, 123 à 128) qui entourent les deux grandes roses des baies 121 et 122. L'ensemble des verrières est daté entre 1225 et 1235, sauf la baie 123 du dernier quart du 13e siècle.
Dans cet ensemble, les baies du coté nord, autour de la rose glorifiant la Vierge-Reine des Cieux et Sainte Anne, sont vouées à la Vie de la Vierge (à l'ouest) et aux Apôtres présentés deux par deux au dessus de prêtres donateurs.
Les fenêtres du coté sud du transept, tentent de répondre également à l'exigence de placer des couples de personnages, qui sont soit les apôtres Pierre et Paul, soit les prophètes (Osée et ?, Michée et Malachie), soit des saints associés car ils sont deux frères (Gervais et Protée, Côme et Damien, peut-être Crépin et Crépinien). Cette unité iconographique souffre d'exception, soit par notre incapacité à identifier les personnages, soit parce que d'autres principes s'appliquent, notamment la possession de reliques, et l'existence d'autels présents à proximité, comme l'a magistralement montré Claudine Lautier (figures 7 et 16).
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Les trois fenêtres hautes du coté oriental de la baie sud du transept : 116, 118 et 120.
Dans ce sous-ensemble du transept sud, découpons encore un groupe, dont l'unité vient de ce qu'il s'offre au regard du fidèle tourné vers le déambulatoire : les trois baies voisines 116, 118 et 120. Chaque baie renferme quatre grands personnages accouplés deux à deux, et deux donateurs plus petits.
La baie 116 montre, sous une rose où siège Jean-Baptiste, deux saints traditionnellement identifiés comme Christophe (rien n'est moins fondé) et Nicaise , ainsi que saint Denis remettant l'oriflamme à Jean Clément du Metz. Les donateurs sont le prêtre Geoffroy, et Jean Clément du Metz par ses armoiries.
La baie 118 montre sous une rose consacrée à la Vierge à l'Enfant les saints Gervais et Protais et Côme et Damien, le donateur étant encore le prêtre Geoffroy.
La baie 120 montre sous une rose consacrée à la Vierge à l'Enfant deux prophètes dont Osée, et le donateur Pierre Mauclerc.
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La baie 118.
Mesurant 6,67 m en hauteur pour la lancette gauche et 6,66 m pour celle de droite, et 2,50 m en largeur, c'est une verrière à 2 lancettes et une rose à 8 lobes et 16 ajours
Réalisée en 1225-1230 au moment même où le transept sud a été édifié, elle a été restaurée à la fin du 19e siècle, puis en 1920-1921 par Gaudin et enfin en 2013 (nettoyage, suppression des plombs de casse, doublage par verre thermo-formé) après la baie 116 et en même temps que la baie 120. (Restauration par les maître-verriers Laurence Cuzange et Virginie Leliepvre)
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La lancette a : Saint Protais, saint Gervais, et un donateur.
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"Deux grandes figures: 1° Saint Protais, en robe blanche et manteau bleu foncé, tient une épée et un livre, s. protàsivs ; 2° Saint Gervais vêtu de la robe jaune et du manteau vert, avec un livre ; s. gervasivs. Dans le bas, le même prêtre Geoffroi ; sur l’autel il y a une croix et un calice couvert du purificatoire. (Bulteau, Monographie 3:236)
Les deux saints sont présents ici non seulement parce qu'ils forment l'un des grands couples de saints fraternels, mais aussi parce que la cathédrale détenait leurs reliques, et que l'Ordinaire (*) de Chartres ou son Martyrologe attestent du culte qui y était rendu :
(*) Ordinaire du XIIe siècle de la cathédrale de Chartres, dit Veridicus commençant par les mots Châteaudun, Archives hospitalières, ms C 13, Transcription par Yves Delaporte.
"La châsse de Tous les saints fut probablement réalisée au XVIIe siècle pour rassembler des reliques éparses, qui avaient perdu leur écrin primitif « pour des nécessités urgentes » selon le chanoine Estienne -"'. La plupart étaient rassemblées dans deux paquets, véritables « fourre-tout » de reliques où l'on trouve pêle-mêle des reliques christologiques et des reliques de nombreux saints, toutes vraisemblablement de petite taille. Les authentiques de nombreux restes étaient alors perdues, puisque « dans le second sac, il y a trois autres petits sacs attachés ensemble, pleins de reliques sans nom ». Mais la châsse contenait aussi des ossements, en particulier le chef de saint Gervais dont le chanoine nous dit qu'il est mentionné dans « les Cartulaires ». Le reliquaire en argent doré qui lui servait d'écrin fut saisi par le roi en 1562. Le chapitre ne put le désengager, et le chef fut placé directement dans la châsse de Tous les saints quelques décennies plus tard. L'acquisition de la relique elle-même devait être ancienne ; les deux saints frères Gervais et Protais sont en tout cas représentés dans la baie 118. "
"La fête de saint Grégoire passe d'une simple mémoire au XIIe siècle, à neuf leçons au XIIIe. Les fêtes de plusieurs saints passent de trois à neuf leçons : ce sont celles des saints Lubin, Piat, Matthieu, Gervais et Protais, Savinien et Potentien, Jacques le Majeur, Laurent, Barthélémy, Thomas, Denis, dont la cathédrale possédait les reliques, mais aussi saint Brice et sainte Lucie, dont le trésor ne conservait rien. " (Lautier).
La Vie des deux saints est rédigée par Jacques de Voragine dans la Légende dorée entre 1261 et 1266, donc après la réalisation de ces vitraux. Tout comme Côme et Damien, ce sont des jumeaux dont le culte n'est jamais dissocié (par exemple, en la cathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais de Soissons) . Enfants de saint Vital et de sainte Valérie, ils furent martyrisés à Milan sous Néron.
Ils sont identifiés ici par les inscriptions PROTASIVS et GERVASIVS, ainsi que par leurs attributs, un livre pour chacun, une épée pour Protais et un fouet à chaîne et plomb pour Gervais.
"On s'empare alors des deux frères et on les invite à sacrifier. Comme Gervais disait à Astase que toutes les idoles étaient sourdes et muettes, et que le Dieu tout-puissant était seul capable de lui faire remporter la victoire, le comte le fit frapper avec des fouets garnis de plomb jusqu'à ce qu'il eût rendu l’esprit. Ensuite il fit comparaître Protais et lui dit : « Misérable, songe à vivre et ne cours pas, comme ton frère, à une mort violente. » Protais reprit : « Quel est ici le misérable ? Est-ce moi qui ne te crains point, ou bien toi qui donnes des preuves que tu me crains? » Astase lui dit : « Comment, misérable, ce serait moi qui te; craindrais, et comment? » « Tu prouves que tu crains quelque dommage de ma part, reprit Protais, si je ne sacrifie pas à tes dieux, car si tu ne craignais aucun préjudice, jamais tu ne me forcerais à sacrifier aux idoles. » Alors le général le fit suspendre au chevalet. «Je ne m’irrite pas contre toi, général, lui dit Protais ; je sais que les yeux de ton coeur sont aveuglés ; bien au contraire, j'ai pitié de toi, car tu ne sais ce que tu, fais. » Achève ce que tu as commencé, afin que la bénignité du Sauveur daigne m’accueillir avec mon frère. Astase ordonna alors de lui trancher la tête." (Légende dorée)
Ce fouet à chaîne et masse de plomb est visible sur l'enluminure de la Légende Dorée du BnF fr.185 folio 233v.
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Parmi les multiples contraintes qui s'imposent à l'artiste, celui-ci respecte la règle de l'alternance des couleurs bleu et rouge du fond des vitraux, soit dans les lancettes au sein d'une baie, soit dans la succession des verrières (c'est la même règle qui est suivie pour les mêmes couleurs pour les lettrines des manuscrits contemporains). Le fond est rouge ici pour la lancette a, il sera bleu pour la lancette b.
Ce "choix" impose, pour les nimbes et le sommet du dais, la couleur bleue.
L'artiste doit maintenant représenter les deux saints en associant la ressemblance, témoin de la gémellité qui est un attribut à part entière, — même barbe, même visage, même costume — avec la différence qui les distingue : manteau et chaussures bleues et robe blanche pour Protais, manteau vert à chaussures assorties et robe jaune pour Gervais.
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Le registre inférieur : prêtre donateur devant un autel.
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La baie 116 montrait, en bas de la lancette a, le prêtre Geoffroy en posture de donateur en prière devant un autel. La baie 117 montrait également un prêtre donateur, non nommé. C'est encore le cas ici où le prêtre, en chasuble et étole, joint les mains et se tourne vers le calice et la croix posés sur un autel drapé.
Un autel dédié aux saints Gervais-et-Protais n'est pas attesté dans la cathédrale (Lautier).
Ce prêtre, forcément fortuné, est-il un chanoine du chapître ? Est-ce encore le dénommé Geoffroy?
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La lancette b: Saint Côme et saint Damien et un donateur.
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Deux grandes figures : 1° Saint Côme qui a pour vêtements une robe verte et un manteau bistre ; un livre dans les mains ; s. cosma; 2° Saint Damien en robe rouge et en manteau bleu de ciel ; s. damianvs. Dans le bas, encore le même ecclésiastique avec cette inscription : iefoi."(Bulteau, Monographie 3:236)
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Les deux saints.
Comme le précise Jacques de Voragine, ces deux frères sont également des jumeaux,
"Côme et Damien étaient jumeaux ils naquirent dans la ville d'Egée, d'une sainte. mère nommée Théodote. Instruits dans l’art de la médecine, ils reçurent une telle abondance de grâces du Saint-Esprit qu'ils guérissaient toutes les maladies non seulement des hommes, mais encore des animaux ; et ils donnaient leurs soins sans exiger de salaire.
Une dame appelée Palladie, qui avait dépensé tout son bien en frais de médecins, s'adressa à eux et ils lui. rendirent une parfaite santé. Alors elle offrit un petit présent à saint Damien, et comme celui-ci ne voulait pas l’accepter, elle le conjura, avec les serments les plus terribles, de le recevoir. Ce à quoi il acquiesça, non que la cupidité le poussât à se procurer cette récompense, mais bien par complaisance pour cette dame qui lui offrait ce témoignage de sa reconnaissance, et pour ne paraître pas mépriser le nom du Seigneur par lequel elle l’avait conjuré. Dès que saint Côme sut cela, il commanda de ne pas mettre son corps avec celui de son frère. Mais la nuit suivante, le Seigneur apparut à Côme et disculpa Damien au sujet du don qu'il avait accepté.
Le proconsul Lysias, instruit de leur renommée; les fit appeler devant lui et commença par demander leur nom, leur patrie et quelle fortune ils possédaient. Les saints martyrs répondirent : « Nos noms sont Côme et Damien, nous avons trois autres frères qui s'appellent Antime, Léonce et Euprépius, notre patrie, c'est l’Arabie : quant à la fortune, les chrétiens n'en connaissent point. » Le proconsul leur ordonna d'amener leurs frères pour immoler ensemble aux idoles : mais comme ils refusaient absolument d'immoler, il donna l’ordre qu'ils fussent, tourmentés aux mains et aux pieds.
Et comme ils tournaient ces tourments en dérision, Lysias les fit lier avec des chaînes et précipiter dans la mer : mais aussitôt un ange les sauva des flots et il les amena devant le président. Ayant vu cela : « Par la grandeur des dieux! dit-il, c'est à l’aide des maléfices que vous l’emportez, puisque vous méprisez les tourments et que vous calmez la mer. Enseignez-moi donc ces maléfices dont vous faites usage, et au nom du dieu d'Adrien, je vous suivrai. » A peine eut-il parlé ainsi que parurent deux démons qui le frappèrent très rudement an visage. Alors, il se mit à crier : « Je vous en conjure, ô hommes de bien, priez pour moi votre Seigneur. » Les saints se mirent en prières et de suite les démons se retirèrent. Alors le président leur dit : « Vous voyez comme les dieux sont indignés contre moi pour avoir pensé à les abandonner, aussi, ne souffrirai-je plus due vous blasphémiez mes divinités. » Aussitôt il les fit jeter dans un grand feu, ont ils n'eurent toutefois rien à souffrir. Bien au contraire, la flamme jaillit au loin et fit mourir une foule de ceux qui se trouvaient là. On les suspendit ensuite à un chevalet, mais ils furent protégés par un ange qui les amena devant le juge, sans qu'ils eussent été blessés, bien que les bourreaux se fussent épuisés à les battre, Alors Lysias fit emprisonner les trois frères et ordonna que Côme et Damien fussent crucifiés et lapidés par le peuple : mais les pierres retournaient sur ceux qui les lançaient et en blessaient un grand nombre. Le président rempli de fureur, après avoir fait venir les trois frères et les avoir fait placer vis-à-vis de la croix, ordonna de crucifier Côme et Damien, ensuite de les faire percer à coups de flèches par quatre soldats : mais les flèches revenant en arrière, blessaient beaucoup de personnes, sans faire aucun mal aux saints martyrs. Or, le président se voyant confus de toutes manières, en fut troublé comme s'il souffrait la mort, et le matin il fit décapiter les cinq frères ensemble. "
L'artiste a choisi de les identifier par leur nom S. COSMA et S. DAMIANVS, de souligner leur gémellité par leur ressemblance (mais l'un est barbu et l'autre non), mais n'a nullement indiqué leur fonction de médecin, ni par les attributs qui leur furent confiés plus tard (l'urinal et le pot à onguent), ni par une tenue qui ne caractérisa leur profession que plus tardivement.
Mais ils sont bien caractérisés par un attribut, celui que l'on trouve fréquemment dans les enluminures les plus précoces : celui des gestes élocutoires . Côme (celui qui reprocha d'abord à son frère d'avoir accepté l'offrande de Paladie) fait un geste de retenue, voire de désaccord, tandis que Damien tourne la main, posée sur le livre, comme pour chercher à convaincre son alter ego.
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Si la cathédrale conservait le chef de saint Gervais dans la châsse « de Tous les saints » , car le reliquaire avait été saisi en 1562 , des petites reliques des saints Côme et Damien se trouvaient quant à elles au centre d'une rose d'or plantée sur le toit de la sainte châsse, et une relique de saint Côme avait pris place dans la châsse de sainte Thècle.
La fête des saints Côme et Damien , située le 7 septembre dans le calendrier chartrain ne bénéficiait que de trois leçons au XIIe comme au XIIIe siècle. Mais un autel leur était consacré dans la nef au côté nord, contre le quatrième pilier.
Une chapelle érigée dans la ville de Chartres, en son hôpital, l'Hôtel-Dieu, reconstruit au début du XIIIe siècle à proximité de la façade occidentale de la cathédrale, était dédiée à saint Côme, patron des médecins avec son frère Damien. (cf C. Lautier)
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Le registre inférieur : le clerc donateur devant l'autel.
C'est "exactement" comme au bas de la lancette a, mais au jeu des sept différences j'en retiendrais deux :
Le prêtre est tonsuré, c'est un moine.
L'inscription indique [G]E / FOI.
Il nous plaira d'y imaginer le nom de Geoffroi, mais nous ne pourrons aller plus loin.
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La rose : Vierge à l'Enfant entre une donatrice et un ange.
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"La rose représente la très-sainte Vierge assise et tenant Jésus sur ses genoux ; derrière elle, un ange qui éclaire ; à sa droite une dame en robe bleue, barrette et voile blanc, et en manteau rouge doublé d’hermine, est en posture de suppliante ; Jésus la bénit." (Bulteau, Monographie 3:236)
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Nous remarquerons que "l'ange" est nimbé et agenouillé sur un coussin (il est de même taille que la donatrice de gauche). Ce très jeune homme forme alors avec cette dernière un couple de donation. D'autre part, la donatrice porte un manteau fourré d'hermines, indice de la dignité royale. Avant d'accepter l'interprétation de Bulteau, nous pouvons envisager l'hypothèse que nous avons devant nous la reine Blanche de Castille, et son fils saint Louis. Certes ce dernier n'est pas couronné, mais la datation du vitrail (1225-1230) n'est pas incompatible avec une commande précédent le sacre de Luois IX en 1226.
Rappelons que la Confrérie de Saint-Côme et de Saint-Damien, patrons des chirurgiens a été fondée par saint Louis le 25 février 1255 sur la suggestion de son chirurgien Jean Pitard, dans une chapelle Saint-Côme édifiée vers 1212 par l'abbé de Saint-Germain-des-Prés, et dont les reliques avaient été rapportées de Terre Sainte :
L'église et la confrérie Saint-Côme de Paris sont étroitement liées à un grand centre de diffusion du culte des deux anargyres en France, celui de Luzarches (département du Val-d'Oise), à 30 km au nord de Paris. Au XIIe siècle, un seigneur de Luzarches, Jean de Beaumont, rapporta de la deuxième croisade des reliques des deux frères et en fit deux parties : l'une destinée à l'abbé de Saint-Germain-des-Prés et qui fut répartie entre Notre-Dame et l'église Saint-Côme-et-Damien de Paris ; l'autre destinée à Luzarches. Dès 1180, Jean de Beaumont entreprenait de construire, sur la hauteur de Luzarches et dans l'enceinte du château féodal, une collégiale dédiée à saint Côme.
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SOURCES ET LIENS.
https://www.vitraux-chartres.fr/verrieres_hautes/vh_118/lg_00.htm
https://archive.org/stream/MonographieDeLaCathedraleDeChartresV3#page/n243
http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PM28000813
— LAUTIER (Claudine), 2003, . Les vitraux de la cathédrale de Chartres. Reliques et images. In: Bulletin Monumental, tome 161, n°1, année 2003. Les vitraux de la cathédrale de Chartres. Reliques et images. pp. 3-1; doi : https://doi.org/10.3406/bulmo.2003.1180 https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_2003_num_161_1_1180
https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_2003_num_161_1
— BULTEAU (abbé Marcel Joseph) 1887 Monographie de la cathédrale de Chartres. Par l'abbé Bulteau ... Deuxième édition, revue et augmentée. Tome 3 par Société Archéologique d'Eure-et-Loir (Chartres) page 236
https://archive.org/stream/MonographieDeLaCathedraleDeChartresV3#page/n243
— GRODECKI (Louis), PERROT (Françoise), 1981, , Les vitraux du Centre et des Pays de la Loire, Corpus Vitrearum, II ed. du CNRS, page 39.
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