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12 février 2022 6 12 /02 /février /2022 17:35

La verrière de sainte Anne (J. Le Vieil ? 1520-1530), baie 2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen, provenant de l'église Saint-Vincent.

 

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Voir :


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PRÉSENTATION.

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Les 13 verrières provenant du chœur de l'église Saint-Vincent de Rouen  et magnifiquement remontées  en 1979 dans l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, sont parfaitement présentées en ligne sur le site patrimoine-histoire.fr. La description de référence, dont je m'inspire largement,  est celle du volume du Corpus Vitrearum VI consacré aux Vitraux de Haute-Normandie.

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L'église Saint-Vincent a été détruite par les bombardements de 1944, mais ses verrières avaient été mises à l'abri dès la fin 1938. Cette paroisse connue depuis le XIIIe siècle était devenue l'une des plus riches de Rouen, notamment grâce au privilège sur la vente du sel accordé en 1409 par Charles VI. L'église fut réaménagée à partir de 1458, et notamment en 1470 sous l'impulsion d'Ambroise Harel, puis de 1478 à 1483 sous celle de Thomassin et à partir de 1512 sous la direction de Guillaume Touchet secondé par Vincent Gaillard.

Le fenestrage de la chapelle Saint-Nicolas est repris de 1512 à 1514, puis un nouveau chœur est conçu ; au sud, la chapelle Saint-Anne est terminé en 1519 et le déambulatoire l'est en 1523.

En 1519, avant la démolition de la dernière partie du chœur, abattue à mesure que progressaient les fondations, Richart Le Voirrier a désassemblé les vitres de l'église et les a remis en état. En 1523, les fenêtres sont vitrées avant l'achèvement des voûtes, et la fabrique verse 20 livres "au gendre Barbe (*), verynier, pour deux verrières assise aux galeries". 

(*) On reconnait sous cette désignation Olivier Tardif, qui épousa vers 1525 Jeanne Barbe, fille du verrier Jehan Barbe.

https://www.wikiwand.com/fr/Guillaume_Barbe

Avant la dédicace de l'église le 1er août 1531, l'église est nettoyée et le peintre verrier Maure Heurtault reçoit plus de 10 livres pour la réfection de toutes les verrières brisées.  En en 1528-1529 les verrières ont été  qui déposées puis reposées.

Les verrières basses du chœur de Saint-Vincent, qui avaient été posées entre 1520 et 1530, ont été remontées à l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, construite en 1979 sur la Place du Vieux-Marché par l'architecte Louis Arretche en forme de carène renversée. Elles sont toutes placées au nord et numérotées de 1 à 13 de gauche à droite. Ces treize verrières avaient été réalisées par deux ateliers, dont le plus célèbre est celui des Le Prince de Beauvais. on retrouve les initiales d'Engrand Le Prince sur le vitrail des Chars.

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Liste des vitraux.

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  1. Verrière de la Vie de saint Pierre,  atelier rouennais, 1520-1530, don des Boyvin, seigneurs de Bonnetot . Provient de la baie 11 de Saint-Vincent, au nord. 

  2. Verrière de Sainte Anne, 1520-1530, œuvre de Jean (?) Le Vieil  et probablement offerte par la confrérie de Compostelle ; Provient de la baie n°8 de Saint-Vincent, au Sud.

  3. Verrière du Triomphe de la Vierge ou vitrail des Chars, commandée en 1515 et réalisée vers 1522, œuvre de Jean et Engrand Le Prince ; Provient de la baie n°10 de Saint-Vincent, au Sud

  4. Verrière de la Parenté de sainte Anne, atelier rouennais,  1520-1530 ; Provient de la baie n°6 de Saint-Vincent, au Sud

  5. Verrière de la Vie de saint Jean-Baptiste, réalisée en 1525-1526, œuvre d'Engrand Le Prince ; Provient de la baie n°13 de Saint-Vincent, au Nord.

  6. Verrière des Œuvres de Miséricorde, réalisée en 1520-1530, œuvre d'Engrand et peut-être de Jean Le Prince ; Provient de la baie n°7 de Saint-Vincent, au Nord

  7. Verrière de Saint Antoine de Padoue, atelier rouennais,  1520-1530, seule verrière uniquement en grisaille et jaune d'argent ; Provient de la baie n°5 de Saint-Vincent, au Nord

  8. Verrière des  six Saints, atelier rouennais,  1520-1530 ; Provient de la baie n°9 de Saint-Vincent, au Nord

  9. Verrière de l'Enfance et de la Vie publique du Christ, atelier rouennais,  1520-1530, don des Le Roux de Bourgtheroulde ; Provient de la baie n°3 de Saint-Vincent, au Nord.

  10. Verrière de la Passion, atelier rouennais, 1520-1530 ; Provient de la baie n°1 de Saint-Vincent, au Nord.

  11. Verrière de la Crucifixion, atelier rouennais, 1520-1530, ancienne verrière axiale ou baie 0 de l'église Saint-Vincent ;

  12. Verrière de la Vie glorieuse du Christ, atelier rouennais, 1520-1530 ; Provient de la baie n°2 de Saint-Vincent, au Sud

  13. Verrière du martyre de saint Vincent, atelier rouennais, 1520-1530, don des Le Roux, seigneurs de l'Esprevier. Provient de la baie n°4 de Saint-Vincent, au Sud.

 

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"L'atelier rouennais".

"Cet atelier regroupe en réalité l'œuvre de plusieurs peintres verriers dont le seul identifié est le rouennais Le Vieil auteur de la verrière de sainte Anne n°2. Ce pourrait être Jean Le Vieil, ancêtre des peintres verriers qui ont travaillé au XVIIe siècle à Saint-Vincent, et qui est mentionné à Saint-Maclou en 1519 et 1520.

Des caractères communs rassemblent ces verrières comme la densité des compositions, la vivacité de la gamme colorée ou l'emploi de verres soufflés en plateau (nombreuses traces de cives). Des techniques savantes sont mises en œuvre, notamment dans la verrière de saint Vincent, la plus richement travaillée de la série : ainsi la chape de l'évêque Valère est ornée de petites figures de saints gravés, la colonne de la comparution est faite en verre vénitien et même les fleurs sont l'occasion de raffinement technique puisqu'elles sont montées en chef d'œuvre.

Selon un procédé courant, l'atelier emploie souvent les mêmes cartons pour exécuter plus rapidement les anges symétriques des tympans ou pour reprendre des silhouettes, comme celle de l'enfant jouant avec un chien, utilisées à la fois dans la verrière de la Passion et dans celle de saint Vincent.

Ces peintres verriers ont repris des formules mises au point par Arnoult de Nimègue pour les types de personnage et le répertoire ornemental, hérité de Gaillon. Ainsi dans la verrière de la Crucifixion, les petits anges, les rinceaux peuplés de putti et de chimères ou bien, dans la verrière des saints, le décor du registre supérieur animé de putti et de pots à feu, les visages au contour hésitant, le traitement des carnations à la sanguine pure ou mêlée de grisaille, rappellent la verrière de l'Arbre de Jessé à l'église Saint-Godard de Rouen ou celle des Trois-Marie à l'église Notre-Dame de Louviers peintes par Arnoult de Nimègue.

Il serait vain de vouloir distinguer une personnalité distincte à l'origine de chacune de ces verrières ; plusieurs artistes peuvent collaborer à la même œuvre, comme on peut l'observer de façon spectaculaire , sur la verrière des saints où les deux registres inférieurs sont traités beaucoup plus simplement que le registre supérieur,..." (Corpus Vitrearum VI p. 403)

 

 

 


 

 

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Annotation lavieb-aile

Annotation lavieb-aile

Les vitraux 1 à 4 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Les vitraux 1 à 4 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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L'examen du plan  de situation des verrières de Saint-Vincent montre la cohérence du programme iconographique de l'ancienne église : au centre l'abside du chœur est consacrée, de gauche à droite n°3, 1, 0 , 2, à la Vie et à la Passion du Christ, et enfin n°4 au saint patron de l'église, saint Vincent.

Le coté sud est réservé à sainte Anne (n°6 et 8) avant la verrière des Chars ou Triomphe de la Vierge.

Le coté nord est consacré aux saints, avec successivement saint Antoine (n°5), les Oeuvres de Miséricorde (n°7), les 6 Saints dont saint Nicolas (n°9), saint Pierre (n°11) et saint Jean-Baptiste (n°13).

 

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Plan Corpus Vitrearum annoté lavieb-aile

Plan Corpus Vitrearum annoté lavieb-aile

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DESCRIPTION.

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La baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc  de Rouen mesure 6,60 m. de haut et 3,24 m. de large. Ses 4 lancettes trilobées s'organisent en deux registres de deux scènes de la vie de sainte Anne, tandis que les 6 soufflets et 6 mouchettes de son tympan témoignent, par l'épisode du "pendu dépendu" de la légende de saint Jacques, de la donation probable par une confrérie de  Saint-Jacques de Compostelle.

 

Une gravure de la Vie de la Vierge de Dürer, publiée vers 1511, est la source de la scène de l'apparition de l'ange à Joachim.

La dernière restauration de cette verrière très bien conservée est celle de Sylvie Gaudin en 1975.

Base Palissy : IM76001491

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM76001491

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Le maître-verrier : Jean Le Vieil.

Une inscription LEVIEL du galon du costume de Joachim a incité les auteurs à lire le nom de Jean Le Vieil et d'y voir la signature du verrier : nous jugerons sur pièce tout à l'heure. Caroline Blondeau,  dans son Catalogue, apporte des éléments très convaincants sur ce verrier qui justifient cette attribution malgré la faiblesse de l'indice :

" Installé à Rouen sur la paroisse Saint-Vincent, la plus ancienne trace de son activité remonte à 1499, date à laquelle il est désigné avec sa femme Jeanne, trésorière de sa paroisse (ADSM, G7671.En 1519, la fabrique de Saint-Maclou le sollicite pour une verrière [...] puis en 1520 il insère plusieurs panneaux de verre peints pour la chapelle Sainte-Barbe.

En 1507, il est sollicité par le cardinal Georges Ier d'Amboise au château de Gaillon. Jean Barbe, alors seul intervenant sur le chantier, est sans doute dépassé par la charge de travail : le prélat fait alors appel à d'autres peintres verriers rouennais dont Jean Le Vieil [...].

Entre 1520 et 1530, il participe au grand chantier de renouvellement des verrières du chœur de Saint-Vincent de Rouen. Il en subsiste une verrière illustrant la vie de sainte Anne. Si la signature sur le galon de Joachim indique seulement LEVIEIL [note personnelle : on lit seulement sur ce galon VIEL, et LE VIEL, sans I, sur le galon de la Nativité] , il n'existe aucun membre de sa famille en activité  à cette époque. Marqué par l'art d'Arnoult de Nimègue, il s'inscrit parmi ses "suiveurs" en reprenant à la fois des poncifs techniques et iconographiques. Les archives sont muettes quant à la suite de ses activités. Il fonde un atelier familial : dès 1546, Richart Le Vieil reprend l'affaire de son parent, puis Guillaume, François, Martin, Jacques, Abraham, Robert, Louis et Pierre avec la postérité qu'on lui connait. Jean Le Vieil meurt autour de 1555, il est inhumé à Saint-Vincent ; c'est même la fabrique qui paie l'épitaphe de cuivre placé sur sa sépulture (ADSM, G 7714, non folioté : "A ung graveur qui a parachevé l'espitatle de cuivre de Jehan Vieil, 15 sous."

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Pour respecter la chronologie de la narration, je commence par le registre supérieur.

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Verrière  (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Verrière (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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LE REGISTRE SUPÉRIEUR.

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Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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1. L'apparition de l'ange à Joachim.

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Je ne reviens pas sur la Vie de sainte Anne, représentée sur de nombreux vitraux dans le cadre de la Vie de la Vierge. La stérilité du couple d'Anne et de Joachim, le rejet de leur offrande au Temple, la retraite de Joachim, offensé et se jugeant impur,  dans la montagne pour garder ses troupeaux, ou le chagrin d'Anne restée seule à Jérusalem sont les épisodes qui précèdent la présente scène où un ange apparaît en songe  à Joachim pour lui annoncer que son épouse va enfanter, s'il veut bien la rejoindre aux portes de Jérusalem.

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La verrière s'inspire de la gravure réalisée en 1505 par Albert Dürer pour la série de la Vie de la Vierge (1500-1511). Mais ici Joachim est  assis, tenant sa houlette de berger, même s'il témoigne de sa surprise par un geste de la main droite. Un chien et quatre moutons ou brebis sont au premier plan, l'un portant une clochette bleue.

Quelques fabriques (tourelles de châteaux et toits) occupent le fond bleu.

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Albert Dürer, gravure sur bois, 1505, Apparition de l'ange à Joachim, cycle de la Vie de la Vierge n°2.

 

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Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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L'ange est splendide, et les motifs damassés de sa tunique, peints au jaune d'argent, évoquent ceux de l'atelier des Le Prince, notamment le motif de la rouelle.  

L'ange tend à Joachim un papier où sont gribouillées trois lignes indéchiffrables. Un sceau d'or y est appendu.

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Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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Les galons du manteau rouge doublé de bleu de Joachim sont ornés d'une succession de lettres romaines capitales, qui sont dépourvues de sens, selon une tradition qui se retrouvent dans les enluminures et dans les vitraux de l'atelier Le Prince, ou les vitraux de l'atelier quimpérois Le Sodec.

On peut lire : 

TEASOVXNTADFHRT C

NEEVNSVFAMTOEVIRMVIEL METE N

/ NN

NVRVETINAEICSAE / REVTA

MESANETIMXDVTDMRVE

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C'est dans cette séquence qu'on a isolé les lettres VIEL pour y voir la signature d'un atelier LE VIEL, et par une nouvelle extrapolation, celle de JEAN LE VIEL.

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Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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L'image du berger jouant de la cornemuse en gardant ses moutons est reprise de Dürer, mais est classique par ailleurs.

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Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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2. La rencontre de la Porte Dorée.

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La tête de sainte Anne est restituée.

Les deux époux sont face à face, mais séparés quoiqu'ils se tendent la main. Joachim tient encore sa houlette, tandis que son chapeau est rejeté sur sa nuque. La houlette est bien détaillée, avec son crochet permettant d'attraper les brebis par la patte.

Anne est nimbée (verre rouge gravé), voilée et la gorge couverte de la guimpe.

Le plus intéressant est peut-être la porte de Jérusalem, évoquant les arcs de triomphe de l'antiquité romaine avec leurs médaillons à l'antique , mais plus encore les pilastres et architraves du château de Gaillon, premier édifice à introduire le vocabulaire Renaissance en Normandie en 1506-1510, ou du tombeau de Thomas James à Dol (1507-1508). On retrouve les cuirasses suspendus par des rubans, les volutes striés de I, les guirlandes, les putti, les candélabres, et un cartouche. De nombreux verres rouges sont gravés.

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Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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LE REGISTRE INFÉRIEUR. NAISSANCE DE LA VIERGE, et PRÉSENTATION DE LA VIERGE AU TEMPLE.

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Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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3. Nativité de la Vierge.

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La restauration porte sur la main gauche et la partie inférieure de la femme assise à gauche, la tête de la femme debout à droite tenant un vase, et la partie supérieure de la crédence.

Dans la partie gauche, sainte Anne est allongée, dans cette posture classique de l'accouchée à qui trois femmes servent le brouet. Une quatrième, assise sur un tabouret, vient sans doute de tendre l'écuelle.

Dans la partie droite, nous sommes, en haut, devant un buffet de toilette, portant un miroir (double) et un vase, rendus par des verres bleu-clair, puis un broc et d'autres vaisselles.

Au dessous, une femme procède à la toilette de la petite Marie en trempant une éponge dans un baquet.

Le galon du bas d'une robe verte porte les lettres : VONIC/ VA--SE --VRCVRTS  .

Le voile d'une femme  porte les lettres : CHADLEVIELVE puis MRV / MXM . On y a isolé la séquence VIEL pour confirmer l'hypothèse de la signature. Pourquoi retenir ces lettres, sans déchiffrer les autres ?

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Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

La verrière de sainte Anne  de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen.)
Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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4. Présentation de la Vierge au temple.

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Les marches et l'autel, comme les têtes de sainte Anne et de la Vierge, sont restituées.

La première marche porte les lettres ERIS I. REA SS ---

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Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Vie de sainte Anne, lancettes (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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LE TYMPAN.

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Voir aussi la photo publiée par Sebylmay en 2014 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Miracle_du_pendu-d%C3%A9pendu#/media/Fichier:RouenVitrauxStVincent_01d%C3%A9tail.jpg

Voir mes articles :

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Le thème de ce tympan, celui de la légende du Pendu-dépendu des pèlerins de Compostelle, appartient à un  corpus iconographique que H. Jacomet a recensé en 1992 : il  dénombre 22 vitraux (pour la plupart au nord de la Loire). Le plus précoce (voir ma description) est celui de la cathédrale de Tours au XIIIe siècle. "Saint-Léon" correspond à la maîtresse-vitre de Merléac que j'ai décrite en 2017.

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H. Jacomet, Iconographie du miracle du Pendu, la lettre V désigne les vitraux.

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Laurence Riviale retient, pour le XVIe siècle,  13 verrières dont les exemples clairement lisibles ou dont la description ne prête pas à équivoque. En voici la liste par ordre chronologique (j'ai mis en italique les vitraux disparus, et j'ai souligné les cinq qui ont été, soit de façon certaine, soit selon toute probabilité, offertes par une confrérie de Saint-Jacques : 

 

  • les vitraux de Féricy (Seine-et-Marne), église Sainte-Osmane, baie 2, 2e quart du xvi* siècle;
  • Rouen (Seine- Maritime), église Saint-Vincent , baie 8, vers 1520-1530 ;
  • Cour-sur-Loire (Loir- et-Cher), église Saint-Vincent, baie 5, 1495-1515
  • Lisieux (Calvados), église Saint-Jacques, 1526
  • Triel (Yvelines), église Saint-Martin, baie 3, 1554
  • Vendôme (Loir-et-Cher), vitrail provenant de la chapelle Saint-Jacques de la ville, acquis par la paroisse de Villiers à la Révolution, conservé ensuite au musée de Vendôme, aujourd’hui disparu, connu par des textes, premier quart du xvie siècle ?
  • Courville (Eure-et-Loir), église Saint-Pierre, baie 11, 1525-1550, disparu
  • Châtillon-sur-Seine (Côte d’Or), église Saint-Nicolas, baie 6, 1546-1548
  • Châlons-sur-Marne (Marne), église Notre-Dame-en-Vaux, baies 24 et 26, vers 1525-1530 (provenant de la chapelle de la Maladrerie,
  • Roye (Somme), église Saint-Pierre, vers 1520, vitrail disparu en 1914-1918
  • Sully-sur-Loire (Loiret), baie 4, 1953
  • Suèvres (Loir-et-Cher), église Saint-Christophe, baie 1, 2 et 4, vers 1490-1515
  • Lestiou (Loiret), 1603 

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Sur cet ensemble du XVIe siècle, tous ou presque ne suivent pas le récit donné par Jacques de Voragine mais des variantes populaires.

Je ne présenterai pas à nouveau cette légende, et je renvoie aux auteurs de référence, ou à mes descriptions de Tours ou Merléac, ou à l'article Wikipédia. Mais les cinq mouchettes de ce tympan consacrées à cette légende sont loin d'en donner un parcours narratif complet, et fonctionnaient, chez les fidèles qui le contemplaient d'assez loin, comme des rappels édifiants.

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Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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La rangée inférieure.

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Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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Une famille de trois pèlerins devant un autel ou apparaît saint Jacques  .

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La scène est facile à décrire : saint Jacques, en manteau rouge et tenant son bourdon (donc semblable à sa figure centrale) apparaît, assis ou accroupi  sur un autel, devant trois pèlerins (ils portent le bourdon et la pèlerine et l'homme une besace) en prière. Ce sont manifestement un père, une mère et leur fils, donc les protagonistes de la légende du Pendu-rependu. 

Mais où la scène se situe-t-elle dans cette légende ?

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"Prière commune de la famille" (Corpus)

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"La dernière scène se trouve dans le panneau de gauche de la rangée du bas. Le père et la mère sont en prière devant un saint Jacques en gloire au dessus de l’autel. C’est de façon évidente celui de l’autel de Compostelle. Le jeune qui se trouve près des parents est sans doute le fils ; ses habits ne sont plus les mêmes que ceux des autres représentations dans lesquelles il est représenté en blanc, couleur du linceul. Nos trois pèlerins semblent repartis à Compostelle pour remercier saint Jacques. C’est le seul exemple que je connaisse. Y aurait-il eu inversion des lancettes ? La disparition de l’accusation et du jugement pose également question. Y aurait-il eu une recomposition de ce récit lors de travaux de réparation ou de déplacement de vitraux, avec suppression de certaines scènes ? Nous savons qu’en 1541, des vents violents ont endommagé gravement quelques verrières et qu’en 1562, les Calvinistes ont saccagé l’église. Est-ce là la cause ? Ces modifications posent question.

Dans la composition (ou recomposition ?), c’est le miracle de saint Jacques soutenant le pendu qui est central et qui est l’élément essentiel. Dans la représentation, il n’y a pas de jugement, ni pour le pendu, ni pour celui qui accuse injustement. L’auteur de cette verrière (ou celui qui l’a recomposée ?) a préféré mettre en évidence les pèlerins et les chanoines en prière. Les donateurs de ce vitrail sont anonymes, il n’y a pas d’armoiries. F. Perrot suppose qu'ils pourraient être les membres d’une confrérie de saint Jacques." (Hébert)

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Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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Saint Jacques au centre.

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"Le personnage central est saint Jacques . Il est représenté marchant avec le bourdon et le livre, comme l'a vu l’abbé Edmond Renaud qui fut curé de Saint-Vincent de Rouen avant 1885 (Renaud (abbé Edmond), Eglise Saint-Vincent, Librairie Charles Métérie, Rouen, 1885, page 54-57 ).." (Hébert)

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Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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 "Arrestation de saint Jacques accusé de vol [??] ou disciples de saint Jacques échappant à une poursuite grâce à la rupture miraculeuse d'un pont ? Même sujet sur le vitrail disparu de Saint-Jacques de Lisieux." (Corpus Vitrearum VI p. 403)

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"La scène, en bas à droite, ne fait pas partie du miracle du Pendu-Dépendu. Il s'agit de la représentation d'un autre miracle de la légende de saint Jacques. Les disciples de saint Jacques poursuivis par l'armée du mari de la reine Luppa sont sauvés par l'effondrement d'un pont." (Hébert)

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Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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Partie supérieure.

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Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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Le Pendu.

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"Pendaison du jeune homme au désespoir de ses parents qui  poursuivent cependant leur pèlerinage." (Corpus Vitrearum VI)

"La scène représente le fils pendu à la poutre du gibet. Les parents sont à genoux implorants. On constate qu’il n’y a ni présentation de l’accusation ni jugement." (Hébert)

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Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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Le miracle du coq qui ressuscite devant le juge.

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En 1130, Hugonel, jeune pèlerin germanique en route avec ses parents vers Saint-Jacques-de-Compostelle, passa la nuit dans une auberge de Santo Domingo de la Calzada. Une jeune servante lui fit des avances, qu’il repoussa. Éconduite, elle cacha dans son bagage de la vaisselle d'argent. Au moment du départ, elle l’accusa du vol du plat. Il fut condamné et pendu pour ce vol qu’il n’avait pas commis.

Les parents éplorés continuèrent leur pèlerinage et prièrent saint Jacques. À leur retour de Compostelle, ils entendirent leur fils dire du haut du gibet qu'il vivait, car saint Jacques le protégeait. Émerveillés, ils s'adressèrent à l’alcalde (de l’arabe al cadi : le juge) alors qu'il était en train de déguster un coq et une poule rôtis, qui leur répondit avec ironie : « Si votre fils est vivant, cette poule et ce coq se mettront à chanter dans mon assiette. » Ce qu’il advint : le coq chanta et la poule caqueta. L’alcalde bouleversé fit dépendre le jeune homme et pendre à sa place la fautive. (Version de Santo Domingo de la Calzada, Wikipédia)

"La scène suivante, représente les parents en prière à genoux implorants de dépendre leur fils ; devant eux, se tient un juge debout qui montre un coq à la broche en train de rôtir. Le coq est arrivé au milieu de la salle." (Hébert)

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Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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"À leur retour, [les parents] retrouvent leur fils vivant, soutenu par saint Jacques." (Corpus)

"La scène  représente le fils encore pendu au gibet. Le père et la mère arrivent et on aperçoit saint Jacques assis (en gloire) un bâton sur l’épaule et le livre sur les genoux ; il soutient le fils. " (Hébert)

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Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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Les pèlerins en tenue de Jacquet,  prosternés. 

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Les cartons sont inversés en symétrie à droite et à gauche. En bas, ce sont des laïcs. Ils sont vêtus d'une tunique lacée par devant, portent des guêtres, le bourdon, la besace en bandoulière, et une ceinture. Ils effectuent une génuflexion.

En haut, les pèlerins sont agenouillés, leur chapeau rejeté sur la nuque ; ils sont vêtus d'un surplis et d'une cape, ce sont des membres du clergé. Leur calebasse munie d'une sangle occupe la partie inférieure du soufflet.

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"Dans deux mouchettes, de part et d'autre, deux pèlerins sont à genoux mains jointes, (en admiration ou en prière ?) Plus bas à l’extérieur, à genoux encore se trouvent deux chanoines ou prélats également en prière, le regard tourné vers ces tableaux." (Hébert)

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Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

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Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

Tympan (1520-1530, atelier rouennais) de la baie n°2 de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Rouen. Photographie lavieb-aile 2017.

 

SOURCES ET LIENS.

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BLONDEAU (Caroline), "L'escu de voirre", le vitrail à Rouen 1450-1530

— CALLIAS-BEY (Martine), CHAUSSÉ (Véronique), GATOUILLAT (Françoise), HÉROLD ( Michel) 2001,  Les vitraux de Haute-Normandie, Corpus Vitrearum -p. 399-411, Monum, Éditions du patrimoine, Paris, 2001 (ISBN 2-85822-314-9) ; p. 495

— CALLIAS-BEY (Martine), 1997, « A l'Escu de voirre » : un atelier rouennais de peinture sur verre aux XVe et XVIe siècles. In: Bulletin Monumental, tome 155, n°3, année 1997. pp. 237-242; doi : https://doi.org/10.3406/bulmo.1997.917000 https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1997_num_155_3_917000

DAVID (Véronique), 2004, Rouen, église Sainte-Jeanne d'Arc : les verrières, Connaissance du patrimoine de Haute-Normandie, coll. « Itinéraires du patrimoine », 16 p. (ISBN 2-910316-03-3)

— DELSALLE (L.), 1998, "A St-Vincent de Rouen, vitrail dit des Œuvres de Miséricorde", Bull. CDA, 1998, p. 119-130.

— HÉBERT (Pierre)  Le Pendu-Dépendu en Normandie

http://lodel.irevues.inist.fr/saintjacquesinfo/index.php?id=281

Saint Jacques en Normandie Colloque des 23 et 24 janvier 2004 aux Archives départementales de la Manche

https://www.saint-jacques.info/progstLO.htm

JACOMET (Humbert), 1992, « Un miracle de Saint Jacques : le pendu dépendu », Archéologia, no 278 (Avril 1992), pp. 36 47.

https://www.academia.edu/28174718/Un_miracle_de_Saint_Jacques_le_pendu_d%C3%A9pendu

— LAFOND (Jean), 1958, "Les vitraux de l'église St-Vincent et l'aménagement du Vieux-Marché",  Bull. AMR, 1958-1970, p. 147-167.

LANGLOIS (E.H), 1832, Essai historique et descriptif sur la peinture sur verre, Rouen, page 67-68.

https://archive.org/details/memoiresurlapein00lang

LAQUERRIERE (E. De) 1843, Eglise Saint-Vincent de Rouen, les vitraux,  Revue de Rouen et de Normandie vol.11 page 359.

https://books.google.fr/books?hl=fr&id=FNYwAQAAIAAJ&dq=bas-reliefs+de+la+%22rue+de+l%27Ecureuil%22+rouen&q=boyvin#v=onepage&q=pierre&f=false

PALISSY (Base) https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM76003070

— PERROT (Françoise ) 1995, Vitraux retrouvés de Saint-Vincent de Rouen, Catalogue d'exposition Musée des Beaux-arts, Rouen, 190 p.

— PERROT (Françoise ), « Les vitraux de l'ancienne église Saint-Vincent remontés place du Vieux-Marché » , Bulletin des Amis des monuments rouennais, 1979, p. 49-98

— PROUIN (Norbert), PRÉAUX (André), JARDIN (Anne), 1983, Rouen place du Vieux-Marché, L'Église Jeanne-d'Arc et ses vitraux, Charles Corlet, 36 p.

RIVIALE (Laurence) 1996,   Les verrières de l’église paroissiale Saint-Vincent de Cour-sur-Loire,  mémoire de maîtrise  à l’Université François Rabelais, Tours, Centre d’études supérieures de la Renaissance (C.E.S.R./C.N.R.S.), sous la direction de MM. Claude Mignot et Michel Hérold.

RIVIALE (Laurence), (1998), Les vitraux du XVIe siècle consacrés à la légende du « pendu-dépendu » : nouvelles informations iconographiques, Histoire de l'art  Année 1998  40-41  pp. 113-125.

https://www.persee.fr/doc/hista_0992-2059_1998_num_40_1_2802

RIVIALE (Laurence), 2003, « Les verrières de l’église Saint-Vincent de Rouen remontées à Sainte-Jeanne d’Arc », Congrès archéologique de France, 161e session, 2003, Rouen et Pays de Caux, Paris, Société archéologique de France, 2006, p. 262-268.

RIVIALE (Laurence), 2007, Le vitrail en Normandie, entre Renaissance et Réforme (1517-1596), Presses universitaires de Rennes, coll. Corpus Vitrearum .

 

 

TANGUY (Jacques) 2003. Rouen-histoire.com

http://www.rouen-histoire.com/SteJA/fenetre_01.htm

Divers

 

http://www.rouen-histoire.com/SteJA/index.html

http://www.rouen-histoire.com/Eglises_Rouen/St-Vincent.htm

https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Rouen/Rouen-Sainte-Jeanne-d-Arc.htm

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-Jeanne-d%27Arc_de_Rouen

 

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Published by jean-yves cordier - dans Vitraux Renaissance Inscriptions

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  • : Le blog de jean-yves cordier
  • : 1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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