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21 mars 2025 5 21 /03 /mars /2025 21:20

Ensemble de  verrières (1960) de Jean Barillet pour l'église prieurale Saint-Nicolas de Saint-Leu d'Esserent : la nef basse (16 baies) et le triforium (44 baies).

Voir :

Ensemble de 16 verrières  (1960) de Pierre Gaudin pour l'église prieurale Saint-Nicolas de Saint-Leu d'Esserent : la Création, la Tentation et la Chute selon la Genèse, baies hautes de la nef  n° 208 à 222.

 

Voir  aussi :

PRÉSENTATION.

Généralités

Classé monument historique en 1840, 1862 et inscrit en 1965, le prieuré clunisien de Saint-Leu-d’Esserent, domine de son imposante silhouette ponctuée de trois tours la vallée de l’Oise. Elle compte parmi les œuvres majeures de l’architecture gothique en Ile-de-France. Bâtie, pour l’essentiel, entre les années 1140 (narthex), 1160 (chevet) et 1200 (nef) elle en illustre, en effet, les étapes les plus marquantes. De manière inhabituelle, son chevet est presque orienté au sud.

La nef est sans transept (comme de nombreuses églises du XIIe siècle, N.D. de Senlis par exemple). Trois niveaux composent l'élévation de la nef : grandes arcades, triforium ajouré et fenêtres hautes, et l'extension de la surface vitrée à la fois en hauteur et en largeur, lui assure une luminosité accrue.

Le prieuré a pour origine une charte de donation promulguée en 1081 par Hugues, comte de Dammartin, en reconnaissance d’une rançon. La donation était conditionnée à l’affiliation directe du prieuré à l’abbaye mère de Cluny. Il comptera jusqu’à 34 moines à la fin du 13e siècle mais eut beaucoup à souffrir de la Guerre de Cent ans, notamment en 1359 et 1436. Classée très tôt parmi les Monuments historiques (1840), l’église fut restaurée à partir de 1855 mais parfois d’une manière excessive, comme au porche, dont l’étage inférieur a été refait presque totalement par Selmersheim entre 1882 et 1885.

En 1944, enfin, des bombardements endommagèrent considérablement les voûtes du vaisseau central et les deux tours du chœur et nécessitèrent une dernière campagne de restauration, sous la direction de Jean-Pierre Paquet, Architecte en chef des Bâtiments de France. (d'après https://www.eglisesdeloise.com/monument/saint-leu-desserent-eglise-saint-leu/)

Le triforium de saint-Leu-d'Esserent est l'un des premiers éclairés avec ceux de la collégiale de Mello et de l'église de l'abbaye de Chelles (détruite).

Les vitraux créés en 1960 par quatre maître-verriers.

L’église de Saint-Leu  fait partie lors du passage du roman au gothique, des premiers édifices où l’on permit à la lumière de pénétrer largement dans la nef, ce qui a conduit à l’art du vitrail.

« Les fouilles ont surtout mis au jour des restes de grisailles (cf. infra). Toutefois, dans les traces de l’incendie de 1436, on a retrouvé quelques morceaux de verre rouges, bleus, jaunes, peints au pinceau, mêlés à ceux de grisailles. Avant les bombardements, les vitraux étaient incolores à l’exception d’un vitrail du bas-côté sud composé de simples losanges transparents, jaunes, caramel, vert doux. Sur le mur du bas-côté nord subsistaient 4 vitraux blancs bordés d’un encadrement incomplet fait d’une bande jaune clair parcourue par une liane de lierre stylisé. Seul le vitrail remplacé par l’actuel Saint Jean-Baptiste était resté entier et ne fut pas abîmé par les bombardements  d’août 1944. «  (Annette Metzler )

Cette restauration fit l'objet en 1956 d'un concours sur projet (devis 1145/55) ouvert aux maîtres-verriers, sous la direction de Jean-Pierre Paquet, Architecte en Chef des Monuments Historiques.

Il est important de reproduire ici les articles 12 et 13 du « Cahier des conditions spéciales et clauses techniques applicables aux travaux de vitrerie à effectuer pour la réfection des vitraux. Concours sur projet. »

« Article 12. Descriptif ; Les travaux à réaliser sont indiqués au devis descriptif et estimatif ci-joint :

Article 13. caractéristique des vitraux à réaliser .

L'église de Saint-Leu d'Esserent s'inscrit parmi les premiers des grands édifices construits au milieu du XIIIe siècle avec le souci d'y faire pénétrer la lumière avec une abondance jusqu'à lors inconnue : les tribunes qui, à Notre-Dame de Senlis, à Noyon, mettent la nef en second jour, ont été supprimées et les baies s'agrandissent d'une campagne à l'autre.

Cette abbatiale était avant la dernière guerre complètement garnie de vitraux clairs à losanges dont s’accommodait fort bien sa belle architecture. Cependant, de récentes fouilles nous ont donné des indications précises sur les vitraux d'origine. Ils étaient du type à rinceaux entrelacés à feuilles et fleurs interprétées, vraisemblablement fort semblables à ceux contemporains que l'on peut voir encore en place à [l'abbaye de ] Saint-Jean-aux-Bois."

Chaque concurrent recevra quelques échantillons de verre retrouvés dans les fouilles de Saint-Leu-d'Esserent : d'autres un peu plus importants pourront leur être montrés au cabinet de l'Architecte.

On y remarquera les traces d'un décor de feuilles, de tiges et de fleurs, accusé par une grisaille souple et nerveuse d'échelle d'ailleurs différente selon les pièces retrouvées, vraisemblablement selon qu'elles proviennent de fenêtres plus ou moins élevées.

Ces indications précises sur les vitraux d'origine ont incité le Service des Monuments historiques à proposer aux maîtres-verriers la recherche d'un dessin moins sèchement neutre que le losange.

On ne devra pas non plus déduire des indications d'ordre archéologiques précédentes qu'il souhaite un pastiche dont on a abusé au point de rendre aujourd'hui odieuses toutes les vitreries de ce genre que nous a trop généreusement léguées le XIXe siècle.

S'il est demandé aux peintres-verriers de s'écarter du losange, c'est pour donner au dessin et aux valeurs de ces vitreries ton sur ton une signification équivalente à celle qui leur fut conférée au XIIe siècle par leurs prédécesseurs.

La simplicité, la sobriété, le calme et le dépouillement seront ici à rechercher, tout autant qu'il faudra exclure monotonie, fadeur ou sécheresse.

C'est aux ressources inépuisables du graphisme que l'on fera appel en recherchant des formes qui, pour être vivantes, devront être actuelles, mais avec cette mesure qui confère à l'architecture qu'elles orneront cette permanence des œuvres de grande classe.

On ne perdra pas non plus de vue que le charme de ces vitreries anciennes provenait de difficultés techniques aujourd'hui trop facilement résolues ; tout répétition mécanique devra être à cet égard proscrite.»

Nous ignorons le nombre de verriers qui ont postulé au concours, mais quatre d'entre eux ont été retenus. Il s'agit de Max Ingrand (chevet et rosace), Pierre Gaudin (nef haute), Jean Barillet (nef basse et triforium) et Jacques Le Chevallier (tribune). Il n'a pu être précisé qui (évêché ? Monuments historiques ?) a fixé le programme iconographique de chaque verrier. Les mêmes verriers étaient engagés en même temps, sur divers chantiers, dans le programme de reconstruction des dommages de guerre engagé dans l'Oise par l'architecte Jean-Pierre Paquet .

Jean Barillet. 

Jean Barillet (1912-1917) est le fils de Louis Barillet (1880-1948), qui, avec ses associés Jacques Le Chevallier (1896-1987) et Théodore-Gérard Hanssen (1885-1957)  forgèrent au cours des années 1920- 1930 le renouveau du vitrail civil et religieux en France, au sein de l'Atelier Barillet, bâtiment d'avant garde dans le 15e arrondissement de Paris construit par l'architecte Robert Mallet-Stevens en 1932. L'atelier participe largement à la reconstruction des verrières endommagées par la Grande Guerre.
Jean Barillet reprend en 1948 l'atelier de son père, qu'il transfère au 279 rue de Vaugirard. Il fut chargé de vitrer les chapelles Saint-Lucien et Saint-Joseph du déambulatoire de la cathédrale de Beauvais. L'inventaire de ses œuvres reste à faire, mais on peut citer l'église de Louviers, ou celle de Villy-la-Forêt, ou encore celle de All Ballows à Weillingborough . Il réalisa en 1954 les vitraux de l'église du Sacré-Cœur d'Audincourt (Doubs)  conçus par Jean Bazaine et par Fernand Léger. Et ceux de l'église du Parc à Royan sur des cartons de Maurice Rocher .

Deux programmes : les baies basses, et le triforium de la nef.

 

 

1°) Les baies basses.

Les seize  baies basses voient se succéder, après celles du chœur confiées à Max Ingrand, à gauche, sept personnages de l'Ancien Testament (Prophètes et Patriarches), et à droite les sept sacrements,  une verrière honorant le Curé d'Ars et , au fond une verrière honorant saint Jean-Baptiste et une autre la Vierge de l'Immaculée-Conception :

Baies de gauche (n°impairs) depuis la nef  vers le chœur.

n° 21 : Jean-Baptiste.

n°19 : Adam et Ève.

n°17 : Noé.

n°15 : Abraham.

n°13 : Jacob.

n°11 : Joseph.

n°9 : Moïse.

 

Baies de droite : les sept sacrements, le Curé d'Ars et l'Immaculée-Conception.

n° 30 : l'Immaculée Conception.

n°28 : Le Baptême (chapelle du Rosaire).

n° 26 : la Confirmation (chapelle du Rosaire).

n°24 : l'Eucharistie.

n°22 : L'Ordre.

n°20 : La Pénitence.

n°18 : Le Mariage.

n°16: L'Extrême-onction.

n°14 : Jean-Marie Vianney, curé d'Ars.

 

2°) Les  baies du triforium.

Les 44 baies du triforium (galerie intermédiaire entre les baies hautes et basses, rythmée par des arcades sur colonnes) sont groupées par trois dans 12 "loges" et réunissent alors une rose entre deux baies cintrées. Puis viennent (depuis la nef) 4 ensembles de deux baies. 

 


 


 

 

I. LES 16 BAIES BASSES DE LA NEF.

 

 

A. LES BAIES DE GAUCHE.

Il s'agit de 7 baies à une seule lancette cintrée. Les motifs évoquant les personnages bibliques sont très sobrement dessinés, presques symboliques.

n° 21 : Jean-Baptiste.

Au fond de la nef dans la chapelle des fonts baptismaux, il est à l'écart du cycle qui débute avec le n°19.

Jean-Baptiste, vêtu d'une beau de bête (sa fameuse peau de chameau) et tenant la croix de celui dont il est le Précurseur, tend la main devant lui pour verser l'eau du Jourdain dans le mode de baptême par immersion. Ce geste rend la présence de ce vitrail parfaitement logique dans la chapelle des fonts baptismaux.

Tout le dessin est recouvert par un carroyage de traits de grisaille, et de succession de losanges, qui veille à  suivre la consigne du cahier des charges de l'architecte en chef des monuments historiques : simplicité et lumière, rappel des vitraux du XIIIe siècle de Saint-Jean-aux-Bois.

Pour chaque baie, la rigueur de cette monochromie sera tempérée par quatre ou six plots rouges, et parfois comme ici par des plages jaunes, tandis que les verres ont ce coloris vert-bouteille qui se retrouve sur l'ensemble des baies de la Prieurale, et lui conférent sa cohérence.

Vitraux de Saint-Jean-aux-bois in Viollet-le-Duc

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°19 : Adam et Ève. La Tentation.

Inscription ADAM ET ÈVE.

Jean Barillet a dessiné à gros traits de grisaille une pomme à droite et un serpent à gauche, sur un fond à croisillons et cercles conforme, là encore, aux modèles diffusés aux verriers.

 

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°17 : Noé.  L'arche, et l'arc-en-ciel de l'Alliance.

L'arche de Noé est dessinée flottant sur les flots alors que l'arc-en-ciel est tracé dans le ciel, comme il est écrit dans le Livre de la Genèse 9:12-13

"Et Dieu ajouta : Voici le signe de l’alliance que je conclus pour tous les âges à venir entre moi et vous et tout être vivant qui est avec vous :  je place mon arc dans les nuées ; il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. "

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Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°15 : Abraham.

Le bélier fait allusion au sacrifice d'Isaac ; les six étoiles évoquent, comme dans le cas de Noé, l'alliance de Dieu avec son peuple. "Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux. Telle sera ta descendance" (Genèse 15:5). C'est une promesse de fécondité et de prospérité, après avoir exigé d'Abraham le sacrifice de son fils.

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°13 : Jacob.

Jacob est évoqué par une échelle adossée à des nuages, au sein d'un cercle. C'est encore le rappel d'une alliance :

"Jacob eut un songe : voici qu'une échelle était dressée sur la terre, son sommet touchait le ciel, et des anges de Dieu montaient et descendaient ...Le Seigneur lui dit : "voici que je suis avec toi ; je te garderai partout où tu iras." (Genèse 28,12-15)

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°11 : Joseph.

Il s'agit du fils de Jacob. La cruche, les vases, la coupe et le pain font allusion à l'épisode où Joseph met à l'épreuve ses frères :

"Joseph ordonna à son intendant: «Remplis de nourriture les sacs de ces hommes. Mets-en autant qu'ils pourront en porter et mets l'argent de chacun à l'entrée de son sac.  Tu mettras aussi ma coupe, la coupe en argent, à l'entrée du sac du plus jeune, avec l'argent de son blé.»" (Genèse 44:1-2)

Aux couleurs vertes se mèlent ici des teintes roses, et des billes jaunes.

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°9 : Moïse.

On ne sait pourquoi Jean Barillet a représenté les Tables de la Loi en trois parties, et avec douze articles, (et non bien-sûr en deux tables jumelles avec les dix articles du Décalogue).

Notez les teintes roses du fond, la dominance verte, et les losanges et cercles du trait de grisaille. 

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

B. LES BAIES DE DROITE.

Il s'agit de baies à arc brisé, sauf, dans la chapelle du Rosaire, la baie 26 à deux lancettes trilobées et une rose polylobée,  et la baie 28, à trois lancettes trilobées et une rose polylobée.

n° 30 : l'Immaculée Conception.

La baie occupe, à droite au fond de la nef , l'emplacement symétrique de la baie n°21, celle de Jean-Baptiste, à gauche

Le vitrail reprend sobrement les symboles de Marie tels qu'ils apparaissent dans le chapitre 12 de l'Apocalypse : le soleil (en forme de fleur), et la lune, et  une couronne de 12 étoiles.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n° 28 : le Baptême (chapelle du Rosaire).

Baie à 3 lancettes trilobée et un tympan à écoinçons autour d'une rose à 6 lobes. 

lancette de gauche : le cierge (flamme rouge).

lancette médiane: 2 poissons sur un plat, rappel du miracle où Jésus a nourri une foule avec 5 pains et deux poissons (Matthieu 14:13-21)

lancette de droite : le Chrisme, monogramme du Christ réunissant la première et la dernière lettre de son nom « Christos » (« l'oint du Seigneur »), abrégé en XP, les lettres khi (X) et rhô (P) de l'alphabet grec. 

Au centre du tympan : la colombe de l'Esprit Saint en vol descendant, au nimbe crucifère (croix rouge).

 

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n° 26 : la Confirmation (chapelle du Rosaire).

Devant un cierge allumé, deux mains sont posées sur la tête d'un jeune garçon : c'est l'imposition des mains par l'évêque pour transmettre l'Esprit Saint.

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°24 : l'Eucharistie. 

Trois pains sur un plat, et un calice surmonté d'une hostie marquée d'une croix rouge.

C'est ce vitrail qui accueille, en bas à droite, la signature du maître-verrier.

On lit :

J. BARILLET. T

PARIS XV

 

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°22 : L'Ordination.

Les symboles sont le monogramme christique A Ω (l'alpha et l'oméga) ; un chandelier à 3 cierges : une croix pectorale , explicités par l'inscription L'ORDRE.

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°20 : La Pénitence.

En bas, une porte grillagée et les duex clefs de saint Pierre ; au dessus un anneau (ou lien?) et au sommet deux lys blanc, symboles de la pureté retrouvée après le pardon.

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°18 : Le Mariage.

Deux urnes rappellent le miracle des Noces de Cana (ou la réunion de deux liquides). Deux alliances au dessus.

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°16: L'Extrême-onction.

Au dessus de 4 cierges, la colombe au front portant la croix rouge remonte vers le Ciel, d'où elle était descendu lors du Baptême.

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

n°14 : Jean-Marie Vianney, curé d'Ars.

Jean-Marie Vianney, né près de Lyon en 1786, fut nomme curé d'Ars (dans l'Ain) en 1817, et s'attira une réputation de sainteté qui le fit devenir patron de tous les curés.

Les deux épis du bas rappelent la célébration quotidienne de l'Eucharistie, et le fouet , la "discipline" qu'il s'imposait pour s'unir aux souffrances du Christ.

 

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies basses de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

II. LES 44 BAIES DU TRIFORIUM DE LA NEF.

Depuis le fond de la nef, se succèdent de chaque côté six groupes délimités par les arcades à colonnades et comportant chacun une baie cintrée, un oculus et une baie cintrée. Puis viennent de chaque côté deux ensembles de baies cintrées.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

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Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Une inversion au montage?

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

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Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

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Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

Les baies du triforium de Jean Barillet. Cliché lavieb-aile 2025.

SOURCES ET LIENS.

—DURVIN (Pierre), 1961, "Les fouilles de l'église de Saint-Leu-d'Esserent" Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France  Année 1961  1959  pp. 70-72

https://www.persee.fr/doc/bsnaf_0081-1181_1961_num_1959_1_6080

— GRUSON (père Philippe), EUVERTE (Michel), PELLE (Alain), 2020, Les  vitraux de la Prieurale de Saint-Leu d'Esserent. H.L. édition, 106 pages.

—HANQUIEZ (Delphine), 2005, « La nef de l’église prieurale de Saint-Leu-d’Esserent (Oise) », Revue archéologique de Picardie, n° 1-2, 2005, p. 119-133. 

https://www.persee.fr/doc/pica_0752-5656_2005_num_1_1_2415

—HANQUIEZ (Delphine), 5 mai 2008, thèse de doctorat à l’Université Lille III : « L’église Prieurale de Saint-Leu d’Esserent (Oise) – Analyse architecturale et Archéologique »

— METZLER (Annette) : les vitraux de l'abbatiale de Saint-Leu d'Esserent.

https://www.heritagelupovicien.fr/les-vitraux-de-labbatiale/

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Published by jean-yves cordier - dans Vitraux contemporains.

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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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