La chapelle de Bodonou à Plouzané.
Avec mes remerciements à l'équipe qui m'a accueillit si gentiment.
Au centre d'un triangle tracé entre les villes de Plouzané, Saint-Renan et Guilers, l'Ildut forme une vaste zone humide ou marécageuse, actuellement occupée par les gravières, qui est un terrain privilégié pour les naturalistes brestois. Aussi y ai-je consacré quelques articles témoignant de mes découvertes des cygnes et de leurs cygnots, des ragondins, des libellules et des papillons, des hirondelles ou des rapaces :
Bodonou : Raclée sans parole pour cygne muet
Bécassine des marais à Bodonou
Ducky contre Swanny(2) : les cygneaux de Bodonou.
11 mars: premières hirondelles de rivage à Bodonou.
Le phragmite des joncs à Bodonou.
Meutre à Bodonou : un géotrupe empalé.
Mais chaque fois que je longeais la chapelle, passage obligé du randonneur, je la trouvais fermée : elle est pourtant ouverte chaque dimanche, et aujourd'hui, jour du Seigneur, je profitais pour la visiter.
Le pardon a lieu le deuxième dimanche de septembre.
Elle a été construite au 16e siècle en l'honneur de Notre-Dame sur un plan simple, une nef sans collatéraux, plus longue autrefois puisqu'on pense que le clocher était placé au milieu de l'édifice. Les archives mentionnent une restauration en 1732. Mais lors d'une restauration en 1822, l'abside fut supprimée, l'ancien arc diaphragme fut muré et devint le pignon qui supporte actuellement les deux flèches jumelles caractéristiques. Deux solides contreforts viennent soutenir ce pignon, crénelé par l'escalier d'accès aux cloches.
Sous la Révolution, la chapelle, en très mauvais état, fut vendue à une famille Simon pour une valeur estimèe de 407 livres, puis rachetée pour le compte de la fabrique par Yves Pailler, cultivateur à Kerandantec "dans l'intention d'empècher qu'elle ne fût détruite pour en enlever les matériaux, ce qui aurait pu arriver si les anciens propriétaires, préssés de vendre, avaient traités avec des personnes qui n'eussent pas eu le désir de remettre à la fabrique en possession de cette chapelle dont les voeux des habitants de Plouzané sollicitent la restauration" (archives de l'évêché, in H. Pérennès). En 1822, Y. Pailler cède donc la chapelle à la fabrique contre la somme de 500 francs.
Par ordonnance royale du 2 avril 1823, N.D. de Bodonou fut érigée en chapelle de secours.
En 1931, la foudre (encore elle : Église Saint-Thurien à Plogonnec II : une inscription du tonnerre!.) frappa la flèche nord. Un autre indice du raccourcissement de la chapelle, ce sont les deux cordes destinées à sonner les cloches, qui pendent désormais librement à l'extérieur, le long du pignon.
La dernière restauration date de 1957-1959. Le vieux retable baroque vermoulu fut alors déposé, et on installa un maître-autel en granit de kersanton. Un projet de vitrail est actuellement discuté, le carton ne faisant pas l'unanimité.
Son plan est rectangulaire avec trois entrées et deux fenêtres au niveau du choeur. Une petite sacristie s'élève du coté Est et renferme l'escalier à vis qui donnait accès au clocher.
Une fontaine existait à une cinquantaine de mètres.
facade ouest :
Facade sud :
Facade nord et la sacristie:
Facade nord :
Une pierre encastrée dans l'un des contreforts sud porte la date de 1544. Nous l'avons cherché en vain longtemps avec les bénévoles qui "étaient de garde" pour ouvrir le sanctuaire malgré le froid, jusqu'à ce qu'une dame plus initiée nous la désigne ; nous ne la voyions toujours pas. Là, là voyons ! Il fallut aller chercher l'escabeau pour découvrir le bloc de kersanton parmi les moellons, insigne mais modeste témoin de la dédicace camouflée par les lichens:
L'année 1544 et la peste :
Connaître la date de construction est un élément important : 1544, nous sommes encore sous François Ier (qui meurt en 1547), et l'union de la Bretagne à la France a été conclue en 1532. On peut aussi confronter cette date à la légende qui se rapporte à Notre-Dame de Bodonou : celle-ci serait apparue, en pleine épidémie de peste, à un meunier pour lui demander une place sur sa charrette. A un certain endroit, elle demanda à descendre et déclara : "pour te récompenser, je te promets que la peste ne dépassera jamais cet endroit-ci". L' épidémies de peste la plus notable pour Plouzané, Guilers et Locmaria (où elle fit 53 victimes et entraîna la construction de la chapelle Saint-Sébastien) date de 1640. Les autres épidémies concernent d'autres localités, comme Daoulas en 1521, Quimper en 1564-1565, Plougastel en 1598, (lors de la Grande Peste de 1597-1599 qui fit un millier de victimes au total), Morlaix et le nord du Léon entre 1625 et 1640.
Mais j'apprends (Y.P. Castel, AUCUBE 1977) que cette pierre a été placée ici lors d'une restauration, alors qu'elle provient d'un ancien calvaire disparu. Pour dater la chapelle, on s'appuie alors sur les éléments d'architecture les plus anciens, arc diaphragme, les trois portails, la fenêtre nord et le clocher à flèches géminées qui pourraient dater du XVe siècle (Y.P. Castel, id.), et sur la date 1560 du bénitier (voir infra).
Enfin cette légende de la peste ressemble un peu trop à celle de Notre-Dame de Kerdévot qui évita à Ergué-Gabéric la propagation de la peste d'Elliant ; elle fut recueillie par le Docteur Dujardin auprès de M. Taburet de Saint-Renan qui la tenait de sa grand-mère... (in H. Pérennès).
Les cloches :
Avant de pénétrer dans la chapelle, j'examine les cloches à la recherche d'inscriptions : la seconde me comble par un très bel ensemble de N rétrogrades ( voir : Visite de Camaret et de ses inscriptions lapidaires ; tildes et N rétrograde .)
Je déchiffre ceci :
MIre . CLAVDE . VENN . VICAIRE . DE . ST . RENAN . PAREIN. NOBLE ..MAR
IEAL LE GAC . Sr . DE . KAMPARCQ . COMMANDANT . DE ..RENAN MARENE
DEMOISL FRANCOISE . DV . MESCAM . DAME . DE . KERSAINT . MARCHAND YVES
HERVE . MENARD . GOVERNEVRS . DE . ST . YVES. L'AN 1692 ... MIL(ECE)
Les personnages et lieux cités sont :
- Le vicaire Claude Venn
- Le Gac, sieur de Keramparc
- Françoise du Mescam, dame de Kersaint
- Hervé Ménard, gouverneur de St-Yves
1) Le vicaire Claude Venn signalé comme parrain : (attesté dans un document cité par le Bull. Soc. Arch. Finist. 1936)
2) Le Gac, sieur de Keramparc : signalé comme marraine :
3) Françoise du Mescam : il s'agirait de la fille unique héritière de François du Mescam sieur de Kerambellan et de Marie de Kerannou. Elle épousa Jacques de Coetnempren sieur de Querochant et de Kersaint, de la paroisse de Plouzévédé par contrat passé en la ville de Saint-Renan devant maître Guillou notaire le 4 septembre 1691.
Une notice des Archives de France indique ceci : "22AP, fond Kersaint et Coëtnempren:
: La famille de Coëtnempren est originaire du pays de Léon, en Bretagne. Elle a eu pour berceau la seigneurie de son nom, située dans la paroisse de Trefflaouénan. Son premier représentant est Raoul, qui, en 1248, accompagne Pierre Mauclerc à la première croisade de saint Louis. La famille de Coëtnempren figure de 1426 à 1534 aux réformations et montres de la noblesse des diocèses de Léon, Tréguier et Saint-Malo. La souche se partage à une époque très reculée en branches dont on connaît mal le point de jonction. La branche des seigneurs de Kerdournant descend de Jacques de Coëtnempren, seigneur de Kergoulan, dans la deuxième moitié du XVIe siècle. A la fin du XVIIe siècle, un des descendants de Jacques de Coëtnempren recueille la seigneurie de Kersaint par héritage de son cousin germain René, fils de son oncle Tanneguy de Coëtnempren."
4) Hervé Ménard est donné comme Sieur de Nolières en 1698 dans des documents concernant St-Renan (Arch. Finist. liasse B 1789).
5) St-Yves : il s'agit-il vraisemblablement de l'hôpital saint-Yves de Saint-Renan, et non de celui de Brest, dont nous parlerons à propos de Pierre Quilbignon qui y fit une donation en 1534.
La cloche plus petite porte l'inscription FAITE PAR (UVEL ?) FRERES BREST 1829 (?) autour d'un crucifix.
Les bénitiers
Je les mentionnent ici car ils apportent des indices historiques. Au nombre de trois, ils ont été placés par un prêtre qui a fait représenté un calice entouré de (ses) initiales Y VP autour d'un calice sur deux d'entre eux.
Voici le premier, situé à l'ouest à droite de la porte d'entrée : on remarquera la graphie particulière du Y, sur laquelle je m'interroge.
Il porte un blason frontal à six fasces, interprété comme représentant les armoiries des du Chastel "fascé d'or et de gueules de six pièces". En 1646, le Père Cyrille Le Pennec écrit à propos de la chapelle de Bodonou : "elle n'est pas beaucoup éloignée du manoir de Kerélec [...] la nomination du chapellain est aux puissants seigneurs du Chastel-Trénazan".(H. Pérennès). Il faut lire "du Chastel-Trémazan", le château de Trémazan en Landunvez étant le fief d'origine de l'une des quatre plus puissantes familles de Bretagne jusqu'à son extinction à la fin du XVIe siècle.
H. Pérennès ajoute : "Bodonou constituait un gouvernement à la présentation des seigneurs du Chastel, valant 410 livres en 1583, à charge d'une messe basse dimanches et fêtes".
La face droite la plus à l'ombre porte l'inscription L.MdLV, L'an 1560, datation assez proche de la pierre venant du calvaire.
Le second bénitier est placé à gauche du choeur, près d'une autre porte.
Les armoiries des de Poulpiquet :
A coté du calice et des initiales Y VP, on découvre un blason portant trois merlettes, qui seraient de Poulpiquet. Les armoiries de Poulpiquet sont "d'azur à trois pies de mer d'argent, becquées et membrées de gueules", ce qui présente le double intérêt d'une part d'être des armes "parlantes", traduisant le nom de famille (poul piquet = la mare aux pies, Pol de Courcy), et d'autre part de faire apparaître en héraldique l'huitrier-pie (ou pie de mer) Haematopus ostralegus :
Lien pour connaître cette famille et voir le blason : http://www.gwiler.net/cub/cubplouzane.htm#poulpiq
La devise des de Poulpiquet est euz a neubeut awalc'h, "de peu assez".
D'autres familles portent des armoiries à trois merlettes : Penmarc'h de Coatenez (d'or à trois colombes d'azur, qui sont Colombier, mais seulement en écartelé), Le Vayer ( d'or à trois merlettes de sable), Le Garo de Keredec (d'or aux trois sarcelles de sable).
Ces éléments historiques étant présentés, nous pouvons élargir le regard et découvrir l'intérieur de la chapelle :
Notre-Dame de Bodonou a toujours fait l'objet d'une grande dévotion, et son pardon reste de nos jours un temps fort de la communauté paroissiale. De nombreuses plaques ex-voto en attestent, dont la plus ancienne est celle-ci :
La Vierge à l'enfant :
statue en kersanton polychrome, h : 1,45 m, première moitié du XVIe siècle. Socle gravé.
Le socle :
il porte une roue à cinq rayons et l'inscription en lettres gothiques onciales :
o m :y : quilbigno
interprété comme o Messire Yves ou Yvon Quilbignon (La première lettre n'est pas mentionnée par les différents auteurs hormis M. Floch qui y voit un -s-, mais cette lettre est bien présente et ressemble à un -o-)
Y.P. Castel reprend H. Pérennès qui signale un maître Yves Quilbignon, seigneur de Coaténez, présent en 1534 à la montre de l'évêché de Quimper. Mais il fut précédé par Yvon Quilbignon, noble, de Ploëzané, qui figure à la montre de 1427, et par Yvon Quilbignon absent en 1503 de la montre en tenue à Lesneven, "excusé pour ce qu'il est des ordonnances du roi". Le manoir de Coatenez ou Coadenez est situé à 2,5 km au NE du bourg, et conserve un pavillon de défense et une habitation, datant du XVe siécle et appartenant alors à une branche cadette des Quilbignon avant de passer aux Bohier, Penmarc'h (1525, mariage de Charles de Penmarc'h avec Jeanne Quilbignon), Le Veyer de Kerandantec, sr du Parc en Rosnoen (vers 1640, mariage de Marie-Françoise de Penmarc'h avec François le Veyer), Guer de Pontcallec, Kerguiziou. Ce manoir était surnommé " le château du diable" et voisinait la feunten ar diaoul.
Les seigneurs de Quilbignon possédaient la terre de Lanneuc, sur l'actuel Saint-Pierre-Quilbignon, ce qui leur donnait droit de prééminence sur la vitre, droit de tombe et d'enfeu en l'église de Saint-Pierre. En 1602, le seigneur de Coaténez fut amené à défendre ce droit face à Guillaume de Penmarc'h. (la paroisse primitive de Plouzané englobait Plouzané, Saint-Pierre-Quilbignon, Locmaria, et une partie de Saint-Renan).
Un Prigent de Quilbignon fut notaire à Brest de 1510 à 1537.
C'est Henri Pérennès qui compare la rouelle à celle de sainte Catherine d'Alexandrie, mais cette comparaison ne vaut pas raison, et sa signification restait à trouver : il est temps de reprendre ces éléments, à la lumière du document suivant : Michel Floch, Regard sur le passé de Saint-Pierre-Quilbignon, en ligne ici :link. et à l'aide du site suivant link
La famille de Quilbignon est présentée ainsi par Pol de Courcy:
Quilbignon (de), sr dudit lieu, par.de Saint-Pierre, -de Goëtenez, de Penamprat, de Coscastel, de Penhoët et de Pellinec, par. de Plouzané. Réf. et monstres de 1427 à 1534, dites par. év. de Léon. Porte un croissant surmonté d'une molette. Pierre, fait une donation à Saint-Yves de Brest en 1534.
Selon Michel Floch, dont l'étude est particulièrement approfondie, les armoiries sont "d'argent au croissant de gueules", croissant surmonté d'une molette d'éperon. "Les érudits ne sont pas d'accord sur cette roue, les uns y voient une étoile, les autres une roue dite de sainte-Catherine. La molette a d'ailleurs six branches et est percée en son centre, ce qui laisse supposer que les Quilbignon étaient chevaliers et avaient été aux Croisades."
Selon cet auteur encore, mais qui ne donne pas ses sources, la chapelle de Bodonou "qui existait en 1501 fut édifiée par la haute et puissante dame de Laneuc, douairière de Coaténez, qui fut mariée à un seigneur de Quilbignon". Celle-ci est plutôt fondatrice d'un oratoire en l'honneur de N.D du Rosaire non loin de Bodonou.
En l'èglise Saint-Yves des Carmes à Brest se trouvait une statue de saint-Yves dont le socle portait des écussons avec un croissant surmonté d'une molette à six branches et de l'inscription P : Quilbignon. 1534 fit faire l'image. Pierre Quilbignon offrit donc cette statue en complément de la donation faite la même année à l'hôpital Saint-Yves de Brest
Cette vue montre l'arc diaphragme muré sur lequel on a disposé cinq statues. Jadis, un petit retable à colonnes et fronton les intégrait dans des niches, mais il était en trop mauvais état et il a été déposé et remplacé par un autel et un crucifix en kersantite :
Vierge à l'enfant "Notre-Dame de Bodonou":
Bois, hauteur 1,10m, XVIIe
Sainte Barbe :
Bois polychrome, hauteur 1m, XVIIe siècle.
Une paroisienne me confie qu'elle la reconnaît "à son phare" (sans-doute celui de l'Île Vierge).
Comme on l'a vu, la vigilance de Madame sainte Barbe dans sa mission de protéger le clocher de l'orage fut prise à défaut une nuit de 1931 : sans-doute quelqu'un qui n'avait pas payé son cierge ce jour là.
Saint Joseph :
Bois polychrome, hauteur 0,95 m, XVIIe, toujours affligé d'un lys géant soulignant sa pureté.
Saint Gouesnou :
Bois polychrome, hauteur 0,85 m, XVIIIe.
L'origine possible du nom de Bodonou est Bot Gouesnou, "village de Gouesnou", formule qu'emploie l'aveu du Chastel de 1505 (H. Pérennès).
L'identification de saint Gouesnou n'est pas certaine, et H. Pérennès y voit " un évêque, genre Louis XIV, coiffé d'une haute mitre". Mais la chapelle de la Trinité à Plouzané abritait une statue de Saint-Gouesnou.
Saint Bernard (?)
Bois, hauteur 0,95 m, XVIe siecle : "un saint moine vêtu d'une coule à long plis, aux manches très amples, tenant un bâton terminé par une croix" (H. Pérennès), qui évoque assez bien "Saint Bernard préchant la seconde Croisade à Vézelay en 1146", que nous montrait nos livres d'histoire.
La pierre de l'age de fer christianisée:
Une pierre antique (stèle de l'age de fer pour Pérennès, gallo-romaine ? pour Y-P Castel) se découvre à une cinquantaine de la chapelle ; c'est un fut en forme de cône polygonique de 2 mètres, qui a été installée lors de la restauration de 1959 sur les instance du Dr Dujardin alors qu'elle était auparavant utilisée comme pierre d'angle d'une grange d'une ferme de Milizac, dont elle garde deux trous servant de gond pour une porte. Elle est surmontée d'une petite croix récente.
Gravée en creux sur toutes les faces de ce lech, une inscription en breton a été relevée partiellement par Y-P. Castel : link n°2412 :
DANAON--FO/ NISO BET---N / NE SI DOMP QUET MARO / NE CHOMO QUET / PEDIT EVIDOMP / NIO PET ------ / GANT DOVE INC / ANET / ...
La traduction donne : "Nous fûmes vivants, nous ne resterons pas dans la mort. Priez pour nous le Seigneur incarné."
Coté ouest :
coté est :
Croix de Bodonou
1,40 m.
Placée contre la talus au croisement de l'allée d'accès avec la route, elle posséde des branches très courtes à larges chanfreins. J'aime son aspect massif mais rendu élégant par sa section octogonale.
En 1977, Y.P. Castel proposait une datation incertaine du XVIe, mais l'inventaire de son Atlas des croix et calvaires link n° 2411 propose désormais la période du haut Moyen Âge (?).
Sources :
Yves-Pascal Castel, Sylvaine Lozac'h, Commune de Plouzané, Le Patrimoine architectural et les sites, AUCUBE, 1977 p. 25-30.
Chanoine H. Pérennès, Plouzané et Locmaria-Plouzané, monographie des deux paroisses, Rennes imprimerie bretonne 1942.
Feuillet explicatif mis à la disposition des "pélerins, randonneurs, marcheurs, visiteurs occasionnels" gracieusement dans la chapelle.