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24 août 2023 4 24 /08 /août /2023 20:25

"Jérôme-François", la cloche de 1747 de l'église du Tréhou (29).

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Voir sur cette église :

 

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Voir sur les cloches et leurs fondeurs par ordre chronologique :

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PRÉSENTATION.

Le clocher de l'église du Tréhou, à deux galeries et amorti par un dôme, porte la date de 1649 sur la clef de voûte de son portail et plus haut celle de 1748.

Les deux cloches qui occupent aujourd'hui la chambre sont datées de 1747 (cloche n°1) et de 1848 (cloche n°2). Aucune n'est aujourd'hui classée.

 

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Vue du clocher de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile.

Vue du clocher de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile.

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 Voici les enregistrements audio [faites le 29/05/2023 par Loïc Jean Florence, campanophile, de la chaîne "YouTube" "Cloches du Finistère (29)"] des sonneries de l'Horloge et de l'Angélus [avec "fausse-volée"] de l'édifice : https://www.youtube.com/watch?v=BSeBLzTKGTY "

 https://www.facebook.com/media/set/?vanity=clochesfinistere29&set=a.637346578408928

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Les deux cloches ont été décrites par l'historien  Denis Gloasguen en 1996 avec un parfait relevé des inscriptions. Mais les armoiries occupant un blason n'avaient pu être déchiffrées. Et le nom du fondeur de la cloche la plus ancienne, qui n'était par porté par une inscription sur la faussure, comme c'est l'usage, était considéré comme absent.

Je me suis donc livré à l'exercice pénible et insalubre de la montée de l'étroit escalier, délaissant l'accès à la chambre des archives et parvenant malgré l'encombrement des marches par des rameaux d'arbres (choucas), à la chambre des cloches. L'éclairage n'était pas optimal pour mettre en valeur et même étudier les inscriptions et le décor,  le développement de micro-organismes colorait largement en vert une grande partie du bronze, et des fientes d'oiseaux étaient copieusement répandus.

Sur le sol, deux petits choucas se recroquevillaient en attendant le retour de leurs parents, que je redoutais pour ma part.

Je n'ai pas procédé aux mensurations d'usage mais je me suis— assez rapidement et impatient de redescendre— livré à un relevé photographique parfois acrobatique.

Lorsque je suis redescendu, j'avais le nom du fondeur, F. Decharme, et le nom du détenteur des armoiries : c'était bien entendu le parrain, Jérôme-François de Gouzabats.

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Voici donc ma description.

La cloche n°1 de 1747 

Quatre anses sans décor (celles de Le Soueff, au Faou, sont sculptées de visages)

Les inscriptions.

Inscription et date sur le vase supérieur, en majuscules romaines sur trois lignes réglées ; le dossier des lettres est perceptible. ; le début est indiqué par une manicule main à l'index tendu vers le sens de lecture, et qui est ici oblique. Le changement des lignes 2 à 3 est indiqué par une main plus oblique que la première.

 

Ligne 1 :LAN 1747 IAY ETE BENIS PAR MRE IEAN DANIEL RECTEVR DV TREHOV ET IAY EU POVR PARAIN

Ligne 2 : IEROME FRANCOIS DE GOUZABATS SEIGNEVR DE KROPARS ET POUR MARAINE DAME CATHERINE LE FORESTIER (Main oblique vers ligne 3)

Ligne 3:  DAME DE PENHOAT EST MONTS NOMMEE IEROME FRANCOIS GVILLAVME SANQVER BIENFAITEVR

 

Le décor 

 -Sous les inscriptions : frise de rinceau au monogramme IHS.

Médaillons :

-Deux petits médaillons juste sous le rinceau, que je n'ai pu déchiffrer.

-Vierge à l'Enfant, couronnée, tenant un sceptre ou une épée.

-médaillon héraldique, couronné.

-Christ en croix avec Marie-Madeleine agenouillée étreignant largement la croix, appliqué sur la faussure.

-Saint évêque sur un piédestal à deux degrés (à écus et motifs) : barbe ? Mitre ou tiare, crosse, chape, surplis, étole, mains droite écartée tournée vers le bas. Saint Pierre premier pape ?

-Médaillon du fondeur, circulaire et bombé sur cartouche polygonal cantonné de quatre mains obliques. Inscription [FR] DECHARME entouré de palmettes.

-la faussure est marquée de trois filets sans aucune inscription.

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L'inscription sera étudiée en Annexe I, l'identité du fondeur sera étudiée en Annexe II.

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L'inscription.

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La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

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LE DÉCOR.

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Les rinceaux au monogramme IHS.

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La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

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La Vierge à l'Enfant tenant une épée ou un sceptre.

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Ce type de  médaillon est retrouvé :

-sur la cloche de l'église Saint-Martin de Castelnau-d'Estréfonds IM 31000271. XVIe siècle, sans nom de fondeur. 

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM31000271

-sur la cloche de l'église Saint-Pierre de Villévêque signée F. BREUSON ET I. TICHANT

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM49002980, 

 

-sur la coche de 1758 portant la Marque Chatelin Champion et Aubron FD lorrain Mont fait. » 

  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Gassin

  • https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Cloche_de_l%27%C3%A9glise_Notre-Dame-de-l%27Assomption_de_Gassin.jpg

-Saint-André-de-l'Eure ; église Saint-André cloche de 1783, une représentation de Sainte-Madeleine enserrant la base de la croix, ainsi qu'une Vierge à l'Enfant tenant un sceptre. 

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM27003796

-cloche de 1780 signée Gaudiveau Louis une représentation de Sainte-Madeleine enserrant la base de la croix, ainsi qu'une Vierge à l'Enfant tenant un sceptre

https://paroisse-saint-gilles.diocese92.fr/sites/default/files/files/Livret-general.pdf

-Cloche de 1782  La Croix-aux-Mines ; chapelle Saint-Marc du Chipal

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM88000180 

et sur des cloches fondues par la famille Decharme (infra)

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La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

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Le Christ en croix avec Marie-Madeleine agenouillée étreignant étroitement les pieds du Christ.

Mon cliché, prise dans l'obscurité partielle, n'a pas inclus le haut de la croix. Mais on voit "bien" comment la sainte est placée, sur un golgotha de rinceaux.

Ce qui est intéressant, c'est que ce motif se retrouve sur les cloches d'un autre membre de la grande famille de fondeurs Decharme, Louis Decharme et qu'il est si caractéristique qu'il sert d'indice d'attribution aux experts pour regrouper trois cloches, celle  de Roche pour l'église de Boisset (Cantal) IM42001660 datant de 1780, la cloche IM15000103 au Monteil, Cantal, attribuée à Louis Decharme et Alexis Limaux ; et la cloche IM63000267 à Arlanc, Puy-de-Dôme, signée A LIMAVX FONDEUR.

https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/IM42001660

Ainsi, nous sommes amenés à penser que depuis les premières générations de fondeurs Decharme à Brevanne, des fils se sont exilés de la province d'origine tout en amenant avec eux des bois ou fers de moulage de médaillons familiaux. Ce n'est que l'inventaire détaillé des cloches, notamment du Finistère, qui nous en apprendra plus.

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La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

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 Le Saint évêque

sur un piédestal à deux degrés (à écus et motifs) posé sur la faussure : barbe ? Mitre ou tiare, crosse, chape, surplis, étole, mains droite écartée tournée vers le bas. Saint Pierre premier pape ?

Un évêque semblable est retrouvé sur une cloche fondue par Victor Decharme en 1827 pour l'église Sainte-Marie-Madeleine d'Hagetnau (Landes), confirmant mon hypothèse précédente.

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Cloche de 1827 Hagetnau (Landes)

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La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

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Le médaillon héraldique.

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Nous pouvons seulement affirmer que le blason est divisé en quartier et qu'il est couronné. Il semble s'imposer que ce blason reprenne les armes des Gouzabatz, et, de fait, avec un peu de conviction, il paraît possible de reconnaître un écartelé dont seul le premier quartier est chargé d'une croix.

Mais comment justifier la couronne pour ces seigneurs qui ont le titre d'écuyer ?

Comparer avec :

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blason des Gouzabatz sur le site Man8rove

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La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

La cloche de 1747 de l'église du Tréhou. Photographie lavieb-aile août 2023.

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DISCUSSION
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1°) Mre Iean DANIEL recteur du Tréhou.

Nous trouvons son nom précédé de son titre d'usage Vénérable et discret messire F. Daniel, choisi comme arbitre en 1746 par le corps politiquie de La Martyre. L'initiale du prénom, peut-être mal retranscrit, ne correspond pas.

 

2°) Le nom de baptême de la cloche Jérôme-François. Je m'étonne qu'une cloche soit baptisée de prénoms masculins.

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3°) Les donateurs ou parrain et marraine.

a) La famille de Gousabatz est parfaitement connue au Tréhou, ainsi que ses armes écartelé d'argent et d'azur, le premier quartier chargé d'une croix surchargée de cinq coquilles d'argent. Ou son manoir de Keropartz au Tréhou.

https://man8rove.com/fr/blason/p3jemps-gouzabatz

https://www.tudchentil.org/spip.php?article637

Pol de Coucy :

Gouzabatz (de), sr de Kerroparlz, paroisse du Tréhou, — de Kerverny, paroisse de Plougastel-Daoulas, — de Chef-de-Ville, — de l’Estang, — de Penalau, paroisse de Plourin.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén. ; réf. et montres de 1446 à 1534, par. du Tréhou, év. de Léon.

Ecartelé d’argent et d’azur, le premier quartier chargé d’une croix ancrée de gueules, surchargée de cinq coquilles d’argent. Devise : Uniment.

Henry, vivant en 1446, épouse Jeanne Guimarc’h.

b) Jérôme-François de Gousabatz, sieur de Keropartz  est également parfaitement connu des généalogistes.

Il est né en 1706 au Tréhou et décédé le 12 novembre 1764, toujours au Tréhou. Il demeurait en son manoir de Keropartz. Il était le fils d'Olivier (1683-1733), écuyer, et de Françoise LE FORESTIER (Landerneau 1684-Le Tréhou 1726).

Il avait épousé le 14 janvier 1732 Françoise-Jacquette LEON DE TREVARRET.

https://gw.geneanet.org/ckerjosse?lang=fr&pz=claude&nz=kerjosse&p=jerome+francois&n=de+gousabatz

c) Mais qui est cette "Catherine Le FORESTIER, Dame de Penhoat"? 

C'est la tante maternelle de Jérôme-François : Françoise, sa mère, était la fille de Mathurin Le FORESTIER DE QUILLIEN (de sable à trois bandes fuselées d'argent), lequel avait une autre fille Catherine (ca 1688-1770), qui épousa en 1719 icolas Jean de Kerguvelen, écuyer, seigneur de Penhoat.

https://man8rove.com/fr/blason/47ug6o-le-forestier-de-quillien

 

 

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4°) Guillaume SANQUER, "bienfaiteur".

Il s'agit vraisemblablement de Guillaume SANQUER, né en 1690 à Leslurun, Le Tréhou, marchand et fabricant de toile, cultivateur, décédé en 1767 à Leslurun,  époux en juin 1733 de Marguerite KERBRAT, née en 1711 à Keravel, Saint-Sauveur et qui était décédée à Leslurun , en mars 1747, l'année même du baptême de cette cloche au financement de laquelle il dut participer. Il était alors âgé de 57 ans. Il avait eu depuis 1711 pour première épouse Marie CROGUENNEC (1696-1732), huit enfants .

Il était le fils d'un des plus gros paysans-marchands du pays producteur de lin,  Honorable Homme Guillaume Le Sanquer (La Martyre 1661-Leslurun 1727, dont la fortune s'élèvait lors de son décès en 1727 à 23 738 livres . Il avait épousé Jacquette Kerbrat (1663-1739. (Wikipedia)

https://gw.geneanet.org/pthanv?n=sanquer&oc=3&p=guillaume

Ils eurent huit enfants dont un fils, Yves (1735-1762), et deux petits-fils Guillaume Marie ( 1753-1831), cultivateur, marchand de toile et maire de Le Tréhou,  et Gabriel (Leslurun 1752-1804), cultivateur à Kergleuziou (Sizun), fabricant de toiles et président des assemblées du canton de Sizun.

Gabriel Sanquer, cousin du premier maire (Leslurun 1762-Leslurun 1830), marchand de toile, fut maire de 1816 à 1822 puis, après François Fagot qui ne fut maire qu'en 1822, à nouveau maire en 1822-1826.

https://gw.geneanet.org/lena70?lang=fr&p=guillaume&n=sanquer&oc=6

https://gw.geneanet.org/mccueff?lang=fr&p=guillaume+marie&n=sanquer&oc=1

Le nom de cette famille se retrouve deux fois sur l'inscription de la cloche n°2 en 1848, Yves, comme parrain, et Guillaume-Marie, comme maire.

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5°) L'identité du fondeur, François DECHARME.

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François Decharme, né le 2 juin 1715 - Breuvannes-en-Bassigny, 52074, Haute-Marne,  et décédé vers 1758,  fils de Jean Decharme (laboureur - cordonnier) et de Marguerite PERRIN fut  maître-fondeur de cloche à Brévenne (Breuvanne, évêché de Langres) ; en 1742-1744, il réalisa une cloche à Congé-sur-Orne . Il s'installe en Bretagne, et en 1748, avec Jean Jacquot (*), il fournit une cloche à la paroisse de Plounéour-Trez, et, en 1751, seul cette fois, deux cloches pour La Martyre, contre la somme de 1039 livres. Il se marie à Sizun le 20 novembre 1752 avec Marie-Jeanne Guillerm (ca 1730-1784), dont Jean François Joseph DECHARME (1750-1816) et Marguerite DECHARME (1753).

(*) dont la deuxième épouse se nomme Sébastienne Decharme, décédée à l'âge de 33 ans. Jean Jacquot est né aux environs de 1694 et décéde à Breuvannes un 2 mai. Pendant son premier mariage, il habite aux Gouttes-Basses, un hameau de Breuvannes. Les cloches de Jean Jacquot nous sont peu connues, mais de style est un peu maladroit. L'orthographe est totalement désastreuse, ce qui laisse penser que Jean Jacquot était partiellement illettré. Les cloches qui lui sont connues en Belgique : Ath (1697), Ath (1717), Beloeil (1701). En France: Kernouès (1759), Lanrivoaré (1748), Plougastel-Daoulas (1756), Plougonven (1756), Plounéour-Tréz (1748, avec F. DECHARME François), Plounéour-Tréz (1758, idem), Poullaouen (17..), Saint-Benoit-sur- Loire (1764, 2CL, avec MICHEL Jean), Boissyaux-Cailles (1733), Garlan (1760), Laz (près de Chateauneuf du Faou, 1771), Saint- Thegonnec (1769), Saint-Pierre de Guiclan (1771). Il est relevé comme fondeur en 1730 et Il a manifestement réalisé une campagne majeure en Bretagne. Actif de 1697 à 1764. Date confuse : homonymie? (source)

 

 

 

Archives départementales Finistère, 3E, registres paroissiaux de Sizun,142 G 12 ; 200 G6

Artistes en Bretagne sous l'Ancien Régime - par la Société historique du Finistère

Couffon (René), Le Bars (Alfred), 1988, Nouveau répertoire... page 482

Naissance, baptême: Archives Breuvannes BMS 1658-1709 E Dépôt 127 Page 369/420

https://gw.geneanet.org/anne2607?n=decharme&oc=1&p=francois

 

Voir :


 

 

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Il appartient à une très ancienne famille de fondeurs , dont un arbre généalogique  couvrant cinq générations de 1674 au milieu du 19e siècle et attestant que tous les hommes de la famille sont fondeurs de cloches de père en fils, se trouve dans le dossier FL 2 Br 214 de la Bibliothèque Municipale de Beaune. La branche de Breuvannes est étudiée par O. Decharme :

—DECHARME (Olivier), 1999, Itinéraire d'une famille lorraine, 1550 - 2... : de la terre à la ville : histoire et généalogie de la famille Decharme.

https://cbehblog.files.wordpress.com/2019/01/recueil-35.pdf

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"Le fondeur de cloches était couramment appelés «saintier», « fondeur de métal » ou même « fondeur de métail », terme qui désignait autrefois le bronze. Jusqu’au XIXe sicle, il pouvait exercer son art dans toutes les régions de France, vers les Alpes, s’étendant en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et dans la vallée du Rhin. Il était artisan itinérant, s’en allant d’abbaye en cathédrale, à la recherche de cloches brisées à refondre et de nouveaux clochers à pourvoir. La technique de la fonte des cloches, les secrets du métier, pour la composition de l’alliage, la confection des moules et la conduite du coulage se transmettaient le plus souvent de père en fils, l’apprentissage se faisant auprès d’un membre de la famille. C’est à deux ou trois que les fondeurs partaient pour une durée plus ou moins longue, au début du Carême généralement, le mercredi des Cendres, laissant leur propriété au soin de leurs femmes. Ils emportaient avec eux un compas, une réglette appelée « brochette », « bâton de Jacob » ou « échelle campanaire » et des matrices de bois gravées. Ces matrices permettaient d’élaborer le décor de la cloche et se transmettaient de main en main sur plusieurs générations. Cela explique la singularité des lettres gothiques ou de la Renaissance, encore utilisées pour une inscription tracée à une époque où ces caractères n’étaient plus en usage."

C'est précisément cette transmission de matrices "familiales", et leur emploi sur des cloches d' Auvergne, de Loire,  de Nouvelle-Aquitaine (Landes), et de Bretagne, qui est émouvante.

La base Palissy mentionne plusieurs "familles" dont, en région Rhône-Alpes, Louis Decharme (en 1782), chef de la branche aînée des Decharme du XIXe siècle et qui décéda en 1820  ; il aurait eu deux fils également fondeurs, François-Victor Decharme, et Jean-Baptiste-Louis Decharme.

L'intérêt n'est pas pour moi de me livrer à un travail généalogique, mais d'avoir accès aux descriptions et photos de leurs cloches pour les comparer aux cloches de "notre" François Decharme.

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A. LOUIS DECHARME

a) Cloche de 1780 de Roche IM42001660

https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/IM42001660

Cette cloche a été fondue en 1780 par le fondeur Decharme pour l'église de Boisset, dans le Cantal (Rochigneux). Après avoir échappé à la fonte à la Révolution, elle aurait été rachetée à l'Etat par Decharme. En 1803, il la revend à la fabrique de Roche lorsque celle-ci lui confie la refonte de l'une des deux cloches de son église (Rochigneux). On retrouve le motif du Christ en croix avec Madeleine agenouillée étreignant largement la croix (appliqué sur la faussure ou la panse) sur d'autres cloches attribuées à Louis Decharme (cloche IM15000103 au Monteil, Cantal, attribuée à Louis Decharme et Alexis Limaux ; cloche IM63000267 à Arlanc, Puy-de-Dôme, signée A LIMAVX FONDEUR). Cloche inscrite MH au titre objet le 27 janvier 1938.

Cloche en bronze fondu, décor en bas-relief obtenu par fonte à la cire perdue, quatre lignes d'inscriptions en caractères romains. Un décor en bas-relief sous les inscriptions puis une dernière inscription au bas de la panse donnant le nom du fondeur (inscription lue : REGNARME, pour DECHARME ?).

Sur la panse de la cloche : le Christ en croix avec Marie-Madeleine au pied de la croix aux extrémités fleurdelysées, sur trois degrés feuillagés.

1ère ligne : SANCTE MARTINE PRO NOBIS . LAN . 1780 LAY ETE BENITE PRA [sic]. 2ème ligne : + M. RAYMOND CVRE M. I. B BRAYAT AVOCAT IVGE ROYAL PREVOT DE BOISSET. 3ème ligne : M. ALEXIS CAPELLE AVOCAT PROTECTEVR M. LOVIS LAROQVE NOTAIRE ROYAL M +. 4ème ligne : M. PIERRE CARRAYS CHIRVGIEN [sic] IVRE. Dernière ligne : REGNARME FONDEVR.

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM63002587

b) Cloche de 1780 d'Aurières (Puy-de-Dôme) ; église paroissiale Sainte-Anne : « En absence de signature, la cloche est attribuée par comparaison stylistique du motif du Christ en croix, avec Madeleine agenouillée étreignant largement la croix, appliqué sur la faussure . Ce motif se retrouve sur une cloche de la commune du Monteil (Cantal) : dossier IM15000103, attribuée à Louis Decharme et Alexis Limaux ainsi que sur une cloche de la commune d'Arlanc (Puy-de-Dôme) : dossier IM63000267, signée A LIMAVX FONDEUR.

c) Cloche de 1825 du prieuré de bénédictins Saint-Jean de Glaine-Montaigut (Puy-de-Dôme)

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM63000717

d) Le Monteil prieuré église Sainte-Victoire 1773

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM15000103

Inscription et date sur le vase supérieur, en majuscules romaines sans dossier, en 4 lignes ; début indiqué par une croix et une main oblique, changement des lignes 3 à 4 indiqué par une main oblique ; transcription : + L'AN 1773 JAY ETE BENITE PAR MRE CHARLES EMMANUEL GROS DUFOY PRIEUR CURE/DE CETTE PAROISSE ET NOMMEE MARIE PAR MRE ALEXANDRE NEEZ DE MALABRIS ABBE/COMMENDATAIRE DE L'ABBAYE ROYALE DE LA VALATTE ET DE ST IGNIEUR DE BROCTE PAR DAME/MARIE CHARLOTTE DE ST CHAMANT BALONNE (SIC) DAUZERS AUX FRAIS DE MREG DE BASSIGNAC ANCIEN/CURE ; marque d'auteur au dessus de l'évasement, côté sud : (...) MAVX ET DECHARME FONDEURS ; les lettres DE sont de lecture incertaine ; autre inscription côté nord : DEMOSSIER ET SABATAIER, la figure de saint Michel entre les deux mots

Les noms des fondeurs étant incomplets, l'attribution reste hypothétique : il pourrait s'agir de Louis Decharme, auteur d'une cloche en 1782 à Saint-Amant-Roche-Savine (Puy-de-Dôme) et d'Alexis Charles François Limaux qui réalisa deux cloches à Montmorin et Mauzun (Puy-de-Dôme) en 1783 et 1791 ; la marraine est la baronne de Douhet d'Auzers, fief situé sur la commune d'Auzers limitrophe du Monteil, le parrain est abbé de Valette (et non La Valatte), établissement cistercien situé en Corrèze, commune d'Auriac, et de l'abbaye cistercienne de Broc, située sur la commune de Menet, limitrophe du Monteil ; les deux noms _Demossier et _Sabataier ne sont pas identifiés..

 

LES DECHARME. — M. L'abbé Lecler cite deux fondeurs de cette famille : 1° François- Victor; 2°) Louis.« François-Victor Decharme a fondu , en 1830,avec un autre fondeur du nom de Pierret » (p. 180),

Ce François-Victor Decharme, beau-frère de Jean-Baptiste Perret, était fils du fondeur de cloches Louis Decharme (époux de Jeanne Bernard) et frère du fondeur de cloches Jean-Baptiste-Louis Decharme. Né à Breuvannes, le II juin 1792; marié audit lieu, le 21 février 18 14, avec Marie-Joséphine Cordier; décédé également à Breuvannes, le 24 février 1875, âgé de 82 ans,il avait un atelier à Mont-de-Marsan (Landes).

« Louis Decharme (dit M. l'abbé Lecler) a fondu, dans le département de l'Isère, une cloche pour Montferra, en 1822, et une pour Estrablin, en 1839, mais,cette dernière, en compagnie de Brevignon » (Lecler,ibid.).Dans l'Index des fondeursqui termine le recueil des Inscriptions campanaires de l'IsèreG. Vallier avait simplement écrit ceci : — « Decharme (Louis). 1822. Je trouve son nom réuni à celui de Brevignon en 1839»(p. 564).Visiblement, pour G. Vallier, comme pour M. l'abbé Lecler, le Decharme qui a fondu, en 1822, pour Montferra, est le même qui a fondu, en 1839, pour Éstrablin.

— Pour M. l'abbé Lecler, encore plus que pour G. Vallier, Brevignon est le nom d'un second fondeur, associé de Louis Decharme.Si Ton se reporte aux inscriptions des cloches elles-mêmes, telles que les a publiées G. Vallier, on constate que la cloche de Montferra porte tout simplement la« marque de Louis Decharme » {Itiscr. camp. Isère^ p. 245,art. 635) et que la cloche d'Estrablin est signée : « Decharme Brevignon F^ » (ibid., p. 3i3, art. 835).

 

Louis Decharme, chef de la branche aînée des Decharme du xix" siècle, ne peut pas avoir été l'auteur, en 1822, de la cloche de Montferra, pour cette bonne raison qu'il était ce décédé à Mogues, arrondissement de Sedan, département des Ardennes, le 2 may 1820 » (i).

Après sa mort, sa marque a été utilisée, — vraisemblablement par son fils aîné Jean-Baptiste-Louis Decharme,né à Choiseul (Haute-Marne), le 17 novembre 1784;marié à Breuvannes, le 21 février 1814, avec Julie Cordier; mort au dit Breuvannes, le 18 mars 1861, âgé de76 ans; père du fondeur de cloches Louis-Adolphe Decharme.

Louis Decharme avait un frère, prénommé Jean-BAPTisTE,qui eut, de son mariage avec Marguerite Monginot, deux fils, fondeurs de cloches comme lui :Jean-Baptiste, mort à Breuvannes, le 23 avril 1866, à l'âge de 83 ans, et Pierre, né à Breuvannes, le 14 avril 1786, décédé au même lieu, le i^^ avril 1866, âgé de  80 ans.

(i) État-civil de Breuvannes : mariage de sa fille Marie-Éléonorc avecjean-Baptiste Perret, le 11 avril 1825.

Pierre Decharme épousa à Bassoncourt, près Breuvannes, une jeune fille dénommée Constantine-Luce-Euphrasie Brevîgnon, d'où son nom de Decharme-Brevi-GNON. Il paraît avoir peu voyagé dans l'Isère. A en jugerpar les cloches que nous connaissons de lui, il auraitsurtout fondu dans la Haute-Loire, la Lozère, la Loire,le Puy-de-Dôme et le Cantal.

Les cloches de Montferra et d'Estrablin ne sont donc, ni l'une ni l'autre, Toeuvre de Louis Decharme. Elles doivent être restituées : celle de Montferra, vraisemblablement au fils aine du dit Louis Decharme, et celle d'Estrablin, certainement à son neveu Pierre Decharme, autrement dit Decharme-Brevignon.

Ajouterons-nous que la présence, sur la cloche de Montferra, de la marque d'un fondeur défunt, ne doitpas être considérée comme anormale. L'archéologie campanaire offre un assez bon nombre de cas similaires parfaitement certains. A une époque très rapprochée de nous, les Cavillier, de Carrépuits (Somme) et de Solente (Oise), ont plus d'une fois utilisé dans ces conditions les marques de leurs pères, ou de leurs ancêtres. D'autres fondeurs de cloches ont agi de même, non seulement pour la signature sous forme de marque, mais encore pour la signature en formule.

Nous pourrions citer, dans le Gers et dans la Dordogne, des cloches fondues par Jules Perret après la mort de son père Jean-Baptiste et revêtues du double nom du père et du fils; — pareillement dans TAveyron, des cloches de Louis Plainecassagne, portant également le nom du beau-père prédécesseur Jean-Baptiste Pourcel et à la fonte desquelles ce dernier était resté absolumentétranger.

https://archive.org/stream/mlangespigraphi00bertgoog/mlangespigraphi00bertgoog_djvu.txt

Cet évêque se retrouve sur la cloche de l'église Sainte Marie-Madeleine d'Hagetmau (Landes) de 1827

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM40003818

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B. PIERRE DECHARME.

 

a) 1834 Bard :

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM42001623

b) La chapelle sous dun

http://cloches71.over-blog.com/2017/07/la-chapelle-sous-dun-chapelle.html

c) Rhône-Alpes, Loire Saint-Thomas-la-Garde le bourg.Petite cloche. Bronze, fonte au sable et à la cire perdue, décor en bas-relief. H=50 ; d=60 (dimensions approximatives). 1832. Décor : une croix sur trois degrés, formée de plaques ornées de tiges feuillagées. Inscription : (une croix tréflée) SIT NOMEN DOMINI BENEDICTUM 1832 / LES NOMS DES PARRAIN ET MARRAINE SONT AGATHE ET MAXIME JOURJON. Signature : PRE DECHARME FR.

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FRANÇOIS-VICTOR (ou Victor) DECHARME (Breuvannes 1792 - Breuvannes 1875) réalisa 26 cloches en Aquitaine : 1828 Saint-Pandelon (Landes) ; Saint-Sever (Landes), etc.

 

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Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Hagetmau ; église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine. Cloche suspendue, de volée ; tintement par actionnement électrique ; couronne d'anses usuelle ; mouton en fonte de fer et bois à 4 ferrements ; battant en poire, en fer. Le décor est constitué de plaques rapportées.

Christ en croix sur le vase : la croix fleurdelisée, dont le montant est étayé par deux volutes et flanqué de deux fleurs de lys, repose sur un socle à quatre degrés ornés de losanges (encadrant le monogramme I.H.S., des fleurs de lys et des étoiles sur le degré inférieur) ; de part et d'autre du sommet de la croix, une guirlande ou bandeau curviligne à fleurettes. Effigie en pied d'un saint évêque crossé et mitré : sans doute saint Girons, évangélisateur de la Novempopulanie, dont la tradition locale a fait un évêque.

H = 83 (au cerveau) ; h = 100 (avec la couronne d'anses) ; d = 96.

Dédicace (en deux lignes sur le vase supérieur) : PATRINUS D.D. DOMINICUS MARIA SAVI EPISCOPUS ATURENSIS / MATRINA CATHARINA ST CHRISTAU SPONSA DOCTORIS MEDICI DUPOY D.IE 28 A 7.BRIS 1827. Signature : DECHARME PERRET ET NAVERDET F.RS.

Decharme Victor (fondeur de cloches) ; Naverdet (fondeur de cloches)

Cloche exécutée en 1827 par les fondeurs associés Victor Decharme (Breuvannes 1791/92 - Breuvannes 1875), Jean-Baptiste Perret (Breuvannes 1796 - Auch 1857) et Naverdet. Du premier, installé temporairement à Mont-de-Marsan vers 1810, une vingtaine d'oeuvres produites entre 1818 et 1843, parfois en association, ont été repérées dans le département des Landes. Le deuxième devait s'installer à la fin des années 1840 à Auch et y fonder un atelier prospère. Les trois fondeurs livrèrent la même année 1827 une cloche à l'église voisine de Monségur (réf. IM40003639). La cloche d'Hagetmau fut 'baptisée' le 28 septembre par le nouvel évêque d'Aire Dominique-Marie Savy (1827-1839).

 

 

JEAN-BAPTISTE DECHARME

-Cloche
https://savigny-en-lyonnais-patrimoine.fr/les-cloches-de-savigny/

-Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Saint-Julien-de-Coppel ; chapelle Saint-Sébastien, Notre-Dame. Decharme Jean-Baptiste (fondeur de cloches) ; 1er quart 19e siècle

-Palissy
IM63001101 Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Egliseneuve-près-Billom ; prieuré de bénédictins Notre-Dame, Saint-Ferréol .Baudouin Pierre (fondeur), Decharme Jean-Baptiste (fondeur de cloches) ; 1er quart 19e siècle

-Palissy IM63000713 Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Glaine-Montaigut ; prieuré de bénédictins Saint-Jean. Baudouin Pierre (fondeur), Decharme Jean-Baptiste (fondeur de cloches) ; 2e quart 19e siècle

-Palissy IM63000717 Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Joze ; église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens. Baudouin Pierre (fondeur de cloches), Decharme Jean-Baptiste (fondeur de cloches) ; 1er quart 19e siècle

-Palissy IM63001264 Occitanie ; Lozère (48) ; Palhers ; église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. Decharme Jean-Baptiste (fondeur de cloches), Decharme Pierre (fondeur de cloches) ; 1er quart 19e siècle

 

 

 

 

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SOURCES ET LIENS.

—GOASGUEN (Denis), 1996, Le Tréhou, l'enclos.

—ASSOCIATION ART CULTURE PATRIMOINE 2012, An Tréou Leon, Patrimoine, l'Histoire du Tréhou

— COUFFON  erreur sur la date : "Cloche de 1749". (R. Couffon 1988)

http://campanologie.free.fr/Definitions_campanaires.html

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Published by jean-yves cordier - dans cloches Héraldique

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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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