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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 19:49

Calopteryx splendens : un accouplement.

 

   J'avais, sur la même rivière de Pont-l'Abbé, observé les parades territoriales des mâles rivaux de Calopéryx vierges (ailes entièrement bleues) et Caloptéryx éclatant  Calopteryx splendens (ailes mi-bleues, mi-transparentes).

    Cet emplacement stratégique avait été conquis par un Splendens, et il attendait une femelle qui ne tarderait pas à être séduite par ces plantes aquatiques idéales pour y déposer ses oeufs. L'abdomen relevé, affichant  la couleur blanche de son catadioptre, il jouait aussi gagnant qu'un seduttore faisant la passeggiatta.

 

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De temps à autre il en faisait un peu plus en déployant ses ailes.

 

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   Cela ne tarda pas, et ils se trouvèrent une feuille de ronce surplombant la rivière ;

 

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L'Ecaille chinée

  C'est l'époque où elle ne résiste pas aux Eupatoires à feuille de chanvre : dérangée, elle a filé vers une Ronce.

 

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Le Thécla du bouleau.

 

 

  Il est descendu de son Olympe (les cimes des arbres) pour goûter à l'ambroisie servi sur un Fenouil, et il savourait son plaisir, immobile, exposé aux rayons de Phoebus. Une chance pour moi que ce moment d'ivresse, car c'est un papillon qui se laisse rarement observer.

 

 

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J'en ai vu deux autres à Crozon le 29 août, l'un à l'Aber, dont les ailes ouvertes m' ont donné un aperçu du recto, l'autre, aux ailes très abimées, à Goulien : tous les deux en milieu humide près de saules, posés sur des fleurs.

 

 

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La Leptophye ponctuée

 

 

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la lame recourbée de son postérieur est  son oviscapte : c'est une femelle.

 

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   Le Sphinx gazé, Hemaris fusciformis 

 

Pas facile à prendre, l'ami vrombissant ! Il est attiré par les fleurs bleues, et il est venu taquiner l'épilobe, mais très vite il est reparti vers le sommet des arbres, et je n'ai pu réussir (ou rater ) à prendre que ces fugaces preuves de son passage : ailes transparentes à bords rouges, abdomen rouge, blanc et jaune et enfin noir.

 

   C'est un macroglossinae ( à grosse langue), et on voit comment il l'enroule sitôt qu'il ne pompe pas le nectar de chaque calice.

 

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La ponte de Sympetrum sanguineum.

 

C'est un spectacle amusant : Madame Sympetrum pond en courbant très rapidement son abdomen sur une herbe et en y fichant son oeuf, passant à une autre, puis à une troisième, sous le contrôle actif du mâle qui l'a saisie par ses pinces et  s'assure ainsi que ce sont bien les oeufs fécondés par son sperme, et non par celui d'un rival, qui vont éclore.  Ils sont comme ça, les mâles lépidoptères. Mais c'est que les femelles, elles sont comme ça  aussi, il faut les tenir !

 

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  On voit l'oeuf poindre ici  à l'extrémité de l'abdomen :

 

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Une jolie punaise : Acanthosoma haemorrhoidale

      Qu'on la nomme punaise des bois, punaise de l'aubépine, punaise ensanglantée ou punaise à bouclier, je la trouve bien élégante avec son scutellum vert à points noirs encadrée par le rouge des élytres et de son pronotum

    Scutellum ? oui, la chasse photographique continue à être aussi une chasse très fructueuse en mots nouveaux, et l'entomologie est, à ce point de vue, très giboyeuse . Le scutellum, du latin petit bouclier, est , chez les coléoptères, cette pièce  triangulaire ou arrondie, dite aussi écusson  située à la base de la suture des élytres.C'est  "le sclérite postérieur de la partie dorsale (notum) du mésothorax"

    Quand au pronotum, qui est la partie dorsale du premier segment thoracique, c'est cette barre rouge à deux cornes qui surmonte ici le petit bouclier...

 

   L'ensemble de la cuirasse a été fabriquée dans un dé à coudre.

 

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Accouplement (ou ponte) de Lestes verts

 

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  L'Azuré commun: une femelle

 

 

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La même en version vitrail :

 

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Accouplement d'Agrion portecoupe

 

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Mouettes rieuses et mélanocephales à Pentrez . 

 

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Les mouettes mélanocéphales ont un plumage entièrement blanc.; leur bec est plus fort et plus court.

 

 

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Un Citron, Gonepteryx rhamni.

 

 

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Published by jean-yves cordier
22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 16:58

    C'est l'été, le temps des navigations sur les îles de Hoedic, d'Houat, de Belle-Île, de Groix et des Glénans, des escales dans les rias de Bretagne Sud, des visites des réserves naturelles (Séné, Kerfontaine, Pen en Toul, Groix, Glénans, Île au Moutons, ...) , d'où je ramène l'album que voici :

 

 

 

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L'Agreste, Hipparchia semele.

 C'est pour moi LE papillon de l'été et du littoral, le compagnon des sentiers cotiers et des landes sèches des falaises insulaires : c'est qu'il ne paraît chez nous qu' en juillet et août, en une seule génération, et que l'expansion des surfaces cultivées a fait disparaître sur le continent les zones incultes qu'il affectionne.

   On le voit voler trop rapidement au dessus des prunelliers et des bruyéres pour identifier ce passage coloré vaguement orangé, puis on le trouve, ailes repliées comme un dévot ermite, posé sur les chemins rocailleux où il passe parfaitement inaperçu et où, à un mètre de soi, on ne le trouve pas quand quelqu'un tend le doigt pour vous le désigner !

   Puis on apprend à déceler sa présence et on observe comment il s'oriente face au soleil, légérement incliné, pour réduire son ombre porté "et échapper ainsi aux prédateurs". C'est du moins ce que l'on dit car Hipparchie semele

comme l'a étudié H.Dreisig (Oecologia (1995) 101:169-176, Thermorégulation and flight activity in territorial male graylings ) dispose en réalité l'axe de son corps et l'inclinaison de ses ailes selon trois processus de régulation différents selon que , par temps froid, il cherche à accroître sa température corporelle, ou que , au contraire, par temps chaud, il diminue la surface corporelle exposée au soleil, tout cela afin d'optimiser ses performances de vol sur son territoire de reproduction pour combattre un rival, ou se livrer à des démonstrations de vol bref pour épater la galerie...et les femelles.

   C'est un Nymphalidé, c'est dire qu'il n'utilise pour marcher que deux paires de pattes sur trois, la paire antérieure étant réduite et dotée de brosses.

 

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Son nom d' Agreste témoigne de sa nature rustique, sauvage voire faunesque (c'est un Satyrinae) plutôt que bucolique mais qui lui a donné ce baptême le plaçant sous le parrainage d' Hipparchie et de Sémélé ?

   Certes,Sémélé foudroyée d'avoir voulu, sur le conseil de la jalouse Hera, regarder dans la splendeur insoutenable de sa gloire son amant Zeus peut avoir donné à ce papillon sa livrée cendrée.

   Mais Hipparchie ? On écarte la possibilité que ce nom renvoie à une division de cavalerie de l'antiquité grecque, commandée par un Hipparque, mais on se félicite d'avoir ainsi accru  son vocabulaire et découvert la puissance de la chiliarchie equestre à l'époque d'Alexandre III der Macédoine. On devine que ce nom tire son origine de Hippos, le cheval, et archos, le chef, mais rien ne renvoie à un papillon.

   On se tourne alors vers la célèbre Hipparchie.

     Hipparchie est cette jeune athénienne qui tomba amoureuse d'un chien, je veux dire d'un cynique, Crates,un disciple de Diogéne de Sinope  adepte de la vie dans un tonneau, de la masturbation en public et de la provocation. C'est dire si ses parents ne furent pas réjouis de la savoir tombée sous les charmes de ce Crates de Thébes qui prônait l'ascetismeet avait l'habitude de rentrer chez les gens sans être invité, ce qui est d'autant moins agréable qu'il devait, tel son maître, ressembler à un mendiant.

    Mais Hipparchie refusait tous les beaux partis et voulait mourir si elle ne se mariait pas avec ce hippie contestataire laid, bossu, vètu d'un manteau de peaux de biquettes, portant bâton et besace,qui après un festival à l'île de Wight, prétendait qu'il n'y avait aucune raison de ne pas faire l'amour en public.

    Et d'ailleurs, ce fut exactement ce qu'il firent , sous le Portique (Stoa) des stoïciens, si on croit Diogène Laërce, Sextus Empiricus et Apulée.

 

   Pourquoi ne pas les croire, alors que j'ai surpris "à une heure de grande écoute" l'Agreste et sa compagne, manifestement disciples d'Hipparchie et de Crates, sur la voie publique dans la posture suivante :

 

 

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Puis Monsieur Agreste "exhibant ( pour reprendre l' Epave de Georges Brassens) ses pauvres génitoires" ou, selon un langage plus entomologique, ses genitalia composés de l'edeage(penis), et des trois processus externes permettant l'accrochage et le maintien de la femelle, l'uncus en forme de crochet et les valves en plaques latérales :

 

 

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    On peut aussi livrer un des secrets de ce séducteur : selon Tinbergen et al ( 1942) , l' Agreste dipose, comme d'autres papillons, d'écailles spécialisées pour libérer des phéromones sexuelles au pouvoir redoutable. On nomme ces écailles les androconies. Celles-ci sont disposées chez notre Hipparchie sur la face dorsale de ses  ailes antérieures, aussi celui-ci s'arrange pour terminer sa parade nuptiale par une pirouette au cours de laquelle il saisit les antennes de la femelle entre ses ailes antérieures,  imposant  aux antennes un contact direct avec ses androconies et leurs effluves irresistibles.

Malin, non?

 

 

 

Le Chevalier-gambette

 

 

Observé en la réserve de Séné :

 

 

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L'huitrier-pie :

 

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Le Gravelot à collier interrompu (un immature)

 

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En comparaison, un immature de Grand Gravelot :

 

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Les mouettes rieuses, sur les balises babord de la remontée de l'Aven :

 

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Des sternes, Pierregarin ou Caugek, mais ce sont ces dernières qui voulurent plus volontiers poser :

 

Attention, prêt pour la série ? En avant :

 

   A Houat :

 

 

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  ...A Arradon, prés du marais de Pen En Toul où nous avons vu les Pierregarin nicher et nourrir les poussins (pas d'image) , mais au port c'était encore les Caugek qui menaient le bal :

 

 

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A  l'île aux moutons, où se trouve une colonie mixte de sternes : en mai 2010, 944 couples de caugek et 146 couples de pierregarin étaient dénombrés par Bretagne Vivante, mais surtout, UN couple de Dougall s'était installé, pour la première fois depuis 1996 : il y eurent un poussin, mais les Dougall s'envolèrent et n'adressèrent pas de carte postale, aussi ne sait-on pas si le poussin a survécu.

  Un gardien bénévole de Bretagne Vivante vit prés du phare (automatisé depuis 1993) dans un tout petit logement, (un gardien reste un mois sur l'île) à proximité de la zone de nidification qui est protégée du public et des prédateurs par une ceinture de grillages. Il surveille la colonie et la dénombre, il  accueille très gentiment les visiteurs, les informe et les guides jusqu'à une longue-vue qui permet d'observer les poussins et le manège des parents qui les ravitaillent.

   Les prédateurs sont les visons d'Amérique et les ragondins, qui franchissent par groupes les 4 à 6 milles qui séparent les Moutons de la côte, et  les faucons pèlerins.

 

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   Ah, une pierregarin, enfin !

 

 

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Enfin, les sternes d' l'ile de Hoedic, face au phare des Grands cardinaux, me permettent d'observer les performances des caugek immatures :

 

Ici, un adulte et un immature :

 

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Les sternes pierregarin,  je les verrai surtout en Rivière d'Auray :

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  Il est bien difficile de les poursuivre lors de leur piquer :

    

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Un peu de mal de mer ? Allons nous promener sur les sentiers cotiers. On y voit, dans les pruneliers, ce tout petit papillon : l'Hyponomeute:

 

 

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Ou bien, voletant pour nous accompagner le long des sentiers côtiers, l'Azuré commun :

 

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Mais comment être sûr de différencier sa femelle d'un Collier de corail, certes plus petit (2,5 cm), lorsqu'on a omis de les mesurer?

 

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   Et celui-ci, avec ces taches brunes ?

 

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Par contre, je reconnais l'Azuré du trèfle, ou Argus mini-queue, à son petit catogan  juste à l'arrière des deux marques orange. Mais je ne l'ai vu qu'une fois, à Kerfontaine, prés de Ploermel, loin du littoral.

 

 

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L' Azuré de nerpruns  vole plus haut, au sommet des houx ou des lierres ou dans les chemins bordés d'arbres ou de ronciers bien développés : c'est l'Argus bleu à bande noire, le verso de ses ailes ne porte pas de couleur orange:

 

 

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Les ajoncs, les genets ou les ronces permettent aux araignées de dresser à leur proies de redoutables pièges :

 

L'épeire-diadème

 

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   L'épeire fasciée, ou argiope frelon.

 

    Elle se tient au milieu de sa toile, bien en évidence, mais c'est qu'elle utilise la stratégie de la Lettre Volée, cette lettre de la nouvelle d' Edgar Poe que les enquêteurs ne voient pas parce qu'elle est posée en négligemment sur le bureau.

    Tout en elle relève du leurre visuel, à commencer par son habit alternant les stries noires et blanches qui la rend moins visible de ses proies. On dit aussi depuis que Charles Darwinl'a observé chez une épeire américaine, qu'elle fait vibrer sa toile lorsqu'elle perçoit par les résonances vibratoires de sa toile qu'une proie ou un prédateur survient afin de brouiller la perception visuelle.

    Et le stablilimentum, cette couture zig-zag en soie qui se déploit  en rayon vertical  sur sa toile  pourrait servir aussi à troubler l'observation, même si de nombreuses autres rôles lui sont attribués

   Enfin elle s'attache à réunir deux par deux ses pattes pour les rendre moins visibles...

 

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Elle semble porter une coiffe bigoudène qui aurait été brodée aux couleurs des gilets bretons :

 

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  Mais chacune met sa fierté à ce que chaque motif de broderie soit différente.

 

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Encore une, pour admirer la variété des motifs ?

 

 

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 On la montre le plus souvent de dos, mais sa face ventrale est élégante :

 

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   On se distingue aussi en arborant une proie originale : la coccinelle, par exemple:

 

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A Sauzon, devant l'avant-port, un buddleia attire les vulcains, les machaons, les amaryllis mais je m'interesse surtout au Moro-Sphinx dont j'observe la précision de vol :

 

 

 

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   Une visite aux tourbières de Kerfontaine(56) me permet d'admirer la Droseracette plante carnivore dont les tentacules avides attendent de se refermer sur l'insecte innocent immobilisé par les gouttelettes de glue...

 

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   Dans cette tourbière se trouvent aussi des libellules : l'Agrion délicat, Ceriagrion tenellum. 

 

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 J'y vois aussi ce papillon voué aux espaces humides, l' Hydrocampe du Potamot, Elophila nymphaeata,un hétérocère aux moeurs diurness

 

 

Il faudrait parler aussi du marais de Pen en Toul, de ses papillons, de ses libellules,de ses criquets et de ses grenouilles, alors, quelques images seulement :

 

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La Cétoine dorée.

 

     Souvenez-vous : "A la fin tu es las de ce monde ancien

                                  Bergère ô tour Eiffel [...]

                                  Je suis dans le jardin d'une auberge aux environs de Prague

                                 Je me sens tout heureux, une rose est sur la table

                                 Et j'observe au lieu de finir mon conte en prose

                                 La cétoine qui dort dans le coeur de la rose

 

     Ces vers du poème Zone dans Alcools, de Guillaume Apollinaire ne m'ont pas quitté depuis que je les ai lus et me reviennent maintenant que moi-aussi je me plonge dans la contemplation de ce coléoptère.

 

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Published by jean-yves cordier
11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 22:04

 

Agelena labyrinthica

 

Je n'identifie qu'aujourd'hui cette araignée à la toile remarquable : un piège constitué d'un réseau horizontal tissé dans les herbes basses, pouvant s'étendre sur trente centimètres ou plus, fait de fils non collants mais qui amène la proie empêtrée vers le tube central d'un entonnoir où l'attend la femelle agélène prête à donner la morsure fatale.

   Elle mesure 15 mm, est de couleur brune et grise, et son abdomen porte un beau tatouage en forme d'arête de poisson.

  Elle est délicate à photographier car elle disparaît au fond de son trou dès qu'elle voit l' objectif : quelle timide!

 

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Published by jean-yves cordier
9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 17:58

C'est un trou de verdure où chante  une rivière

Accrochant follement aux herbes des haillons

D'argent....

 

 

C'est la rivière de Pont-l' Abbé, après son passage par le moulin de Tremillec ,

C'est un petit val qui mousse de rayons.

 

Une femelle de Calopteryx vient pondre dans les herbes qu'entraîne le courant. On ne peut dire avec certitude à quel clan elle appartient, soit celui desCalopteryx virgo, dont les mâles portent les ailes bleu uni, soit celui desCalopteryx splendens,les eclatants, dont seule la moitié des ailes est de couleur bleue : leurs femelles sont très proches.

 

Les deux espèces partagent parfois le même territoire, et combattent pour prendre possession des bons sites de reproduction: c'est le cas sur cette petite rivière.

 

Aussitôt qu'une femelle vient pondre, elle est attaquée par un mâle qui cherche à la séduire pour s'accoupler, éliminer les spermatozoïdes du mâle précédent et y placer les siens.

   Pour séduire, les mâles soulèvent leur abdomen pour mettre en évidence une zone colorée de l'extrémité de cet abdomen, afin d'exciter la femelle : le catadioptre, blanc chez les Éclatants et rougeâtres chez les Vierges.

   Ou bien, lors de la parade, ils se tiennent ailes écartées.

Les Calopteryx splendens et les virgo ne semblent pas mieux que nous reconnaître les femelles de leur espèce, et des hybridations sont possibles.

D'où les images suivantes :

 

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Dès que le terrain est libre, un mâle vient sur la zone écumeuse où se tenait la femelle.

 

 

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Il montre son catadioptre : blanc chez ce splendens:

 

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Il y est vite attaqué par des concurrents des deux espèces :

 

 

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Published by jean-yves cordier
7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 18:47

Orthétrum réticulé, Orthetrum cancellatum

 

Etang de Moulin-Neuf, Plonéour-Lanvern, le 3 juillet 2010

Le mâle :

 

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Le couple :

 

 

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Le Leste fiancé Lestes sponsa.

 

   Critères :

 

Tient ses ailes écartées au repos : c'est un leste.

Ailes transparentes pédonculées

Pérostigmas brun sombre encadrés de fines nervures blanches.

Coloration bleue pruine sur le thorax et sur les deux premiers segments de l'abdomen :

.....Cest un leste fiancé, bien qu'il semble que les noces ne sauraient tarder.

 

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Leste sauvage Lestes barbarus, ou :

Leste verdoyant :  Lestes virens.

 

Critères

Ailes écartées au repos : c'est un Leste

Coloration vert métallique sans pruine.

Tête bicolore verte et jaune.

Ovipositionneur clair : c'est une femelle.

Pterostigmas blanc-crème : individu immature, les pterostigmas ne permettront pas de distinguer le Leste sauvage du Leste verdoyant... sauf en s'aidant de la largeur de la bande antéhumérale, peu importante : c'est un Leste verdoyant femelle immature ?

 

 

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Sympétrum rouge-sang, Sympetrum sanguineum.

 

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L'Agrion élégant, Ischnura elegans.

 

 

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Plus difficile et encore plus sujet à caution que d'habitude : cet agrion élégant qui serait

 a) une femelle

b) agée

c) au 8ème segment brun et non bleu... ! si si, j'y crois!

 

Image prise au Stang Alar à Brest le 1er juillet.

 

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Enfin un accouplement :

 

 

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Published by jean-yves cordier
7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 11:37

La carte géographique, Araschnia levana.

 

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Le Robert-le Diable, Poloygonia c-album.

 

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Le Tabac d'Espagne, Argynnis paphia.

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La Grande tortue, ou Vanesse de l'Orme, Nymphalis polychloros.

 

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Le Petit sylvain, Limenitis camilla.

 

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Published by jean-yves cordier
5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 08:12

   James Abbott Neil Whistler (1834-1903) avait installé son atelier à Londres où il dominait la Tamise et , le soir venu, il en arpentait les quais pour peindre des harmonies de couleur qui puissent rendre ces ambiances crépusculaires, brumeuses, à peine structurées par la silhouette du clocher de la vielle église de Chelsea ou du vieux pont de Battersea. C'était cet oiseau de nuit hantant le quartier de Andsey Row qui a peint les Nocturnes : Nocturne en Bleu et Or, Nocturne en Bleu et argent, Nocturne en Bleu et Vert, titres inspirés des Nocturnes de Chopin  alors que ce sont  les tableaux de Whistler qui inspireront à Debussy ses Nocturnes...

 

    Or ce peintre très influencé par le japonisme ambiant et par les estampes de Hokusaï et de Hiroshige signait ses oeuvres de son initiale inscrite dans un cercle (comme le fera aussi Henri Rivière ) imitant les sceaux qui frappent les

Ukiyo-e orientales.

   Or _nous y voilà_ Whistler avait transformé le W de son nom en une figure de papillon : c'est le fameux "monogramme au papillon", qui s'incrit par exemple en signature sur la potière de l' Arrangement en Noir et Gris n°1 que détient le Musée d'Orsay et qui représente sa mère, austère, puritaine, figée dans sa posture rigide. Quel contrepoint silencieux mais critique ne faut-il pas lire dans cette image du "moth" (si, en  anglais, les papillons se disent butterfly, les papillons de nuit sont désignés par le nom de moth) opposé à "mother", quel manifeste cinglant et radical pour un monde léger, aèrien, fugace, épris de nuances, sensible, tendre, pour un mode de vie artiste, inspiré précisément de la notion japonaise  de ukiyo fondée sur l'impermanence?

 

                              Vivre uniquement le moment présent

                              se livrer tout entier à la contemplation

                              de la lune, de la neige, de la fleur de cerisier,

                             et de la fleur d'érable... ne pas se laisser abattre

                             par la pauvreté et ne pas la laisser transparaître

                              sur son visage, mais dériver comme une calebasse

                              sur la rivière, c'est ce qui s'appelle ukiyo

                                            Les contes du monde flottant (Ukiyo monogatari, Asai Ryoi, 1665)

                         

 

 

 

 

En grec ancien,le  papillon de jour se désignait par le mot psyché, qui  représentait aussi l'âme : dans les mythes, on racontait que si Prométhée avait modelé le corps humain avec de l'argile, Athéna l'avait animé en lui insufflant un papillon, sa psyché...

  Mais le papillon de nuit se disait phalaena, issu sans-doute de phalos, brillant, et de phao, luire, briller, pour désigner ces insectes blancs attirés par la lumière des feux. De là vient notre mot phalène qu'on utilise pour les papillons de nuit de la famille des géomètres (lequel nom vient du comportement d'arpenteur de leurs chenilles).

 

Et en gec moderne, comment se dit papillon? Ah mais bien-sûr, chez Lavieb-aile nous allons vous le dire : cela se dit petalouda ! Ah mais c'est que :

                                          

                                                     On n'est pas des imbéciles,

                                                     On a mêm'de l'instruction

                                                     Au lycée d 'Pa-pa

                                                     Au lycée d' Pa-pi

                                                     Au lycée d' Papillon !   

                                                                  (Chanson Au lycée de Papillon, paroles Georgius, musique Juel, 1936 )

 

Elève Labélure?...Présent ! Vous qui faîtes le malin, dîtes-nous le en Tamoul !

En Tamoul papillon se dit thattaan et en occitan parpalhol ,

 en néerlandais de vlinder et en polonais motyl !

Le sujet est neuf,

Bravo vous aurez neuf !

 

Elève Peaudarent? ...présent!  Traduisez le nous en finnois !

En finnois on dit perhonen et en estonien liblikas, en napolitain palomma et en malgache lolo,

en japonais  dites-le chôchô et en espéranto papuo.

Trés bien répondu

Je vous donn' huit, pas plus !

 

Elève Isaac ? ...présent!  

En arithmétique vous êt's admirable traduisez papillon  en Hindi !

Monsieur l'Inspecteur, je sais tout ça par coeur!

En Hindi ça se dit titli et en italien farfalla

En espagnol on dit mariposa et en portugais borboleta,

En arabe farashâ et en hébreu parpar.

Elève Isaac, mon p'tit

vous aurez neuf et d'mi !

 

Elève Trouffigne ? ...présent!   

Vous êtes unique en géographie? dites nous donc ça en danois !

En danois il faut dire sommerfugl et en allemand der schmetterling

A Charleroi dites palvole et à Locronan ur valafenn!

Vous ét's trés calé

J'donne dix sans hésiter !

 

 

                                        (merci au blog Voyages de Sylvie sur over-blog.com )

 

                                               

 

 

 

            

                              

 

 

Le Cul doré, Euproctis similis.    lieu : l'Aber, Crozon 

 

J'avais observé la chenille de ce bombyx, et  voici maintenant l'imago. Comme tous les animaux blancs , il n'est pas facile à photographier, et lui n'est qu'une masse de poils et de plumes exubérante et éblouissante dans laquelle on se perd.

 

Cette image surexposée montre au moins un repère : l'antenne en peigne. Si développée, c'est donc à un mâle que j'ai affaire, et le tête se trouve donc là ; il est posé à l'envers, suspendu à cette feuille.

 

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si je fais pivoter l'image à 180 °, je m'y retrouve un peu mieux:

 

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Mais quel est ce pompon, ce plumet  qui se dresse sur son dos ? Gracieusement, il m'offre à voir le truc à qui il doit et son nom et sa réputation : lorsqu'il est inquiété, il simule la mort et tombe en catalepsie, pattes appliquées contre le corps, ailes refermées, tout en arquant son abdomen vers le haut pour présenter cette masse velue couleur de paille, la bourre anale dont les poils contiennent une substance toxique.

   Avant l'alerte, il était ainsi  (image pivotée ) :

 

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    Je n'ai guère inquiété ce bombyx autrement qu'en l'éclairant de ma lampe frontale, aussi ne m'a-t-il pas offert le grand jeu de la crise cataleptique et est-il prudemment resté accroché à sa feuille.

 

Moins surexposé, la photographie laisse l'antenne se fondre en cette masse ovale de couleur abricot, mais montre deux taches noires. La présence de celles-ci " près du tornus" est spécifique, et me permet d' enrichir mon vocabulaire : le tornusest l'angle anal de l'aile, postero-distal.

 

 

 

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 En inversant encore une image , on retrouve cet abdomen jaune d'or  et cette débauche de pilosité neigeuse qui  affecte même les pattes.

 

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  Le Zérène du groseiller,ou Phalène mouchetée, Abraxas grossulariata.Lieu  : L'Aber, Crozon.

 

DSCN0001

 

 

    Le 28 mai 2010, Frédéric Mitterand, Ministre de la Culture, a participé aux Lyriades de la Langue Française, 5ème rencontre de Liré, pour éclairer les participants par son discours sur  la langue française tout en célébrant le 450ème anniversaire de la mort, au château de La Turmelière, de l'auteur du sonnet "Heureux qui comme Ulysse", cité avec beaucoup d'originalité par le ministre, et de la "Défense  et l'illustration de la langue française", Joachim du Bellay. On se mobilise en haut-lieu : la langue française est menacée.

   Les mots s'usent, disparaissent, et avant que Larousse ne publie en 1988 son "Obsolète, ou dictionnaire des mots perdus", un fils naturel du Prince de Conti, Pougens, atteint de cécité à 24 ans, rédigeait le "Vocabulaire des mots tombés en désuétude " (1794).

   L'orthographe se perd aussi, et j'aurais dû écrire groseillier sur l'image et non groseiller.

   Mais les mots se chassent comme les papillons, et cette nuit-là, en rentrant avec cette image de papillon noir et jaune, j'avais fait un beau coup de filet : Zérène, un mot en Z pour le Scrabble ou pour jouer à dire "Une zérène zigzague entre les ziggourats", un nom qui viendrait du latin zerena, desséché, aride, qui me permet de découvrir Zerene Eurydice, le papillon officiel de l'état de Californie, ou Zerene fritillary, autre papillon d' Amérique du Nord.

 

Et puis Abraxas ! celui-là, je vais l'épingler, je ne  vais pas le relâcher : il nous conduit droit chez les magiciens, les amateurs de Da Vinci Code et des sciences occultes, mais aussi chez les amateurs d'amulettes, car un abraxas désigne, avec ses sept lettres symbolisant les sept jours, les sept _ en Esotérie il n'y en a que sept_ planètes, les" sept premières lettres du nom hébreu de Dieu" (?), le grand Tout, le cosmos, Abraxas Panthée.C'était un dieu des gnostiques grecs discîples de Basilide d'Alexandrie. On grave sa représentation sur des intailles et des gemmes, notamment sous sa forme d'anguipède alectorocephale, ce tronc d'homme dont la tête est celle d'un coq,  les jambes deux serpents et qui tient un fouet et un bouclier où on inscrit des lettres magiques, iota alpha omega ou d'autres trés secrètes que l'on ne prononce pas sans danger, comme, par exemple,abracadabra, dérivé bien-sûr d'abraxas.

  Évidemment, n'être que l' Abraxas grossulariata, du groseillier, cela réduit beaucoup la puissance des forces occultes.

 

 

 

 

La Découpure, Scoliopteryx libratrix.   lieu : Moulin-neuf, Plonéour-Lanvern.

 

 

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Le Ptérophore blanc, Pterophorus pentadactylus.  Finistère.

 

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La Noctuelle pâle, Aletia pallens.  Plouzanè.

 

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Le Phalène du sureau, Ourapteryx sambucaria  Plouzané.

 

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La Phalène ondée, l'Incertaine, Xanthorhoe fluctuata. Plouzané.

 

 

 

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La Bordure entrecoupée, la Marginée :  Lomaspilis marginata.Plouzané.

 

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 La Noctuelle à museau, Hypena proboscidalis.  Plouzané.

 

 

 

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La Phalène picotée, Ematurga atomaria.

 

 

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La Lichénée des ponts

 

 

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Published by jean-yves cordier
2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 12:10

On traduit Gomphus pulchellus selon son gré Gomphe gentil ou Gomphe joli, mais si cette libellule est jolie, elle n'est guére tendre avec les éphémères et les papillons. En fait, le Gomphe n'est ni plus joli, ni plus gentil que les autres, mais ce sont ses yeux bleus, ah ses yeux bleus, on lui donnerait le bon dieu sans confession.

 

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Published by jean-yves cordier
2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 11:54

Voici trois sauterelles bien différentes : la première se trouvait sur des ajoncs dans la lande qui domine l'étang de Kerloc'h à Crozon : elle posséde de longues ailes.C'est la Grande sauterelle verte, Tettigonia viridissima; 

 

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En voici une autre :

 

 

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   J'ai rencontré l'autre sur le sentier cotier des falaises de Talagrip, en Baie de Douarnenez .

 

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Enfin la dernière m'attendait près des berges de l'étang du Moulin Neuf à Plounéour-Lanvern:

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   C'est un mâle ; on aperçoit ses cerques, dentés au tiers apical.

 

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Published by jean-yves cordier
28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 14:45

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Présentation

  • : Le blog de jean-yves cordier
  • : 1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
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  • jean-yves cordier
  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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