Les vitraux du chœur de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse.
Voir aussi :
PRÉSENTATION.
"A la cathédrale même, pas un seul vitrail peut-être n'a été conservé dans son intégrité. Quelques-uns sont entièrement renouvelés; le plus grand nombre de ceux où l'on aperçoit encore des fragments du moyen âge, parfois considérables, les montrent mélangés avec des débris venus de toutes parts, posés le plus souvent sans le moindre souci d'accorder les lignes ou les tons, pas plus que les époques. En effet, les verrières à demi brisées, enlevées aux églises supprimées en 1792, furent apportées, les unes dans les collatéraux du chœur de la cathédrale transformés en magasins de dépôt, les autres chez le verrier Sarraute, au faubourg Saint-Michel. Lorsque le culte fut rétabli en 1803, la cathédrale était tombée dans un grand état de délabrement. Les vitraux disparus ou cassés par places laissaient entrer le vent et la pluie. On se hâta de fermer les vides avec les fragments pris au hasard dans les nefs. On reprit cette opération en 1813 avec ceux qui furent alors retirés de chez Sarraute; enfin, en 1817, avec ceux qui étaient encore demeurés aux Cordeliers et que les chanoines demandèrent au maire de la ville ."(Jules de Lahondès, 1890)
Les vitraux seront présentés en partant de l'entrée, au nord-ouest, et en progressant dans le chœur dans le sens horaire jusqu'au début de la nef raymondine. Ils seront accompagnés des citations de deux publications consacrées aux vitraux de la cathédrale, celle de Jules de Lahondès et celle de M. Rey.
La baie de chapelle du Saint-Sépulcre. 2 lancettes trilobées et rose à 9 rayons. XVIe siècle. 2 registres.
"Les tons chauds et la belle ordonnance d'un vitrail du commencement du seizième siècle arrêtent les regards devant la chapelle du Sépulcre. Il représente saint Sébastien et saint Roch accompagné d'un petit ange aux ailes violettes, au-dessus une descente de croix. Le disciple qui soutient le Christ porte un pourpoint vert et des chausses rouges; Joseph d'Arimathie, une robe damassée d'or. La Vierge et le Christ de la Piéta que l'on voit à côté sont médiocres. La partie inférieure du vitrail a été détruite, et l'on aperçoit seulement la tête d'un squelette appuyé contre une colonne; l'ensemble est enveloppé par des pilastres et un entablement dans le goût de la première Renaissance." (J. de Lahondès)
"Au xvie siècle appartient le vitrail de la chapelle du Sépulcre où les formes de la Renaissance apparaissent entourant les personnages aux colorations puissantes rappelant les vitraux d'Auch, mais dont le dessin est déparé par des. ombres grossières et des tons violacés." (M. Rey)
Registre inférieur : Saint Roch et Saint Sébastien.
Saint Roch, portant la pèlerine et le bourdon, son chapeau posé sur la poitrine, désigne de l'index son bubon pesteux de la cuisse, qu'un ange semble soigner (partie remaniée). Son chien Roquet est à ses côtés, tenant dans sa gueule le pain qu'il amène à son maître.
Saint Sébastien, en éphèbe seulement vêtu d'un maillot blanc, est attaché à un arbre et transpercé de trois flèches, tandis qu'un ange vient le couronner. Le visage est refait. Décor Renaissance peint au jaune d'argent sur l'architecture.
Soubassement.
Registre supérieur. La Descente de Croix. La Vierge de Pitié.
La Descente de Croix.
Joseph d'Arimathie, au pied de la croix, porte une tunique longue d'or et damassé, et un bonnet conique (c'est un membre du Sanhédrin).
La Vierge de Pitié ou Déploration entre Jean et Marie-Madeleine.
Le visage de Marie est en pleurs, mais il a été restauré.
Verrière du XIVe siècle. Saint Jean-Baptiste ; saint apôtre (Jacques?) tenant un livre et un bourdon; sainte foulant un serpent ; saint Étienne, à dalmatique bleue, tenant les cailloux de sa lapidation ; 2 évêques cachés par le retable.
Deux lancettes, l'une à fond rouge, l'autre à fond bleu. Très riche bordure perlée à saints personnages dans des niches gothiques, mais le même personnage (Jean) est répété avec reprise du carton.
Tympan dont la rose à 9 rayons porte des écussons.
Verrière du XIVe siècle. Deux saints évêques dont l'un, en rouge, tient la maquette d'une voûte. Au registre inférieur, fragments d'un saint Michel terrassant le dragon et jugeant les âmes.
Notez dans les bordures les personnages tenant des phylactères (apôtres, prophètes, sibylles peut-être) occupant les pilastres des niches à gables aigus.
Baie à 2 lancettes trilobées. Deux saints (inscriptions non déchiffrées)
Baie : la Vierge à l'Enfant ; saint ou sainte martyre (palme) au visage remplacé par une pièce en réemploi ; un donateur (tonsuré, moine ou chanoine) présenté par un saint moine tenant une verge verte (tunique brune et manteau blanc, tonsure et palme).
Chapelle à quatre baies à quatre lancettes ogivales.
ST HONORÉ ; ST CEURIN (Sevrin) ; ST GERMIER ; ST LOUIS évêque de Toulouse.
"Le premier vitrail historié montre trois évêques de Toulouse et le premier évêque de Bordeaux, introduit par une dévotion particulière du donateur : saint Honoré, en chape verte doublée de rouge, soutane violette, un des plus anciens exemples de violet sur le vêtement des évêques dans les vitraux, mitre blanche, gants rouges, crosse fleuronnée; saint Seurin, en chape rouge doublée de vert, aube blanche couverte d'enroulements d'or, mitre et manipule violets, crosse fleuronnée; saint Germier, en chasuble bleue avec un large orfroi d'un beau jaune, mitre violette à infules vertes, gants rouges, manipule vert; saint Louis, en chasuble bleue avec un large orfroi rougegroseille et de hardis enroulements verts, doublée de vert, gants violets.
Au-dessous des évêques, les armes des Tholosany de la Sesquière1, des d'Assézat2, des Redon3, des Maniban 4 :
1. D'azur au chevron d'or accompagné de neuf épis de même en trois groupes, posés deux en chef et un en pointe. L'avocat Gabriel d'Ouvrier était capitoul en 1611.
2. D'argent à l'aigle aux deux têtes et aux ailes éployées de sable, au chef d'azur chargé d'un croissant d'argent accompagné de deux étoiles d'or. François d'Aldéguier était capitoul en 1611.
3 D'azur aux deux lions d'or dressés et affrontés. Le nom de La Jugie figure dans le capitoulat dès le quatorzième siècle.
4. D'or à l'arbre arraché de sinople au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or. Jacques de Lombrail était conseiller au Parlement. Son fils Jacques de Lombrail, seigneur de Rochemontés, fut président des trésoriers de France, à Toulouse. L'or du champ est devenu pourpre par la cuisson."
"Sur le second vitrail, on voit encore quatre évêques de Toulouse : saint Hilaire, en chasuble jaune avec orfroi rouge, mitre et gants violets; saint Sylve, en chasuble verte doublée de rouge, étole bleue, encore, selon la forme du Moyen Âge, avec croix rouge au bas, gants blancs, tenant l'église de Saint-Sernin dans la main droite; saint Exupère, en chape bleue dont l'orfroi est orné de perles et de gemmes entre des torsades d'or, gants rouges, tenant un goupillon de la main droite; saint Sernin, en chape rouge à l'orfroi bleu, manipule blanc, tenant de ses deux mains gantées de violet un livre à couverture verte avec une gemme sur le plat, embrassant la crosse inclinée sur la poitrine; le taureau est à ses pieds.
Au-dessous, quatre blasons du généreux prévôt Jean Daffis, évêque de Lombez, [sous une mitre] d'argent à la bande de gueules chargée de deux roses " Jules de Lahondès
"Sur le troisième vitrail, les évêques portent des costumes plus riches : saint Martial, en chape bleue avec enroulements verts, dont l'orfroi est orné de figures de saints, chaperon rouge, mitre d'or, gants blancs; saint Remy, en chape rouge à chaperon vert, mitre bleue rehaussée de perles, gants bleus; saint Martin, en chasuble de drap d'or à orfroi bleu, doublée de vert, mitre de velours rouge rehaussée de perles, gants rouges; saint Denis, portant sa tête mitrée dans les mains, en chape bleue à l'orfroi d'or et à chaperon rouge. Saint Martin porte l'anneau au pouce droit, de même que saint Hilaire et saint Sylve.
Les armes de France qui brillent au-dessous de ce beau vitrail où sont représentés des évêques protecteurs des rois, indiquent qu'il fut donné par Louis XIII et sa mère régente , Armes de France et de Navarre timbrées de la couronne fermée, entourées du cordon du Saint-Esprit..
Dans les meneaux supérieurs de ces vitraux s'enroulent des rinceaux or et argent sur fond pourpre, blanc et or sur fond bleu."
"La chapelle suivante a conservé le vitrail le plus précieux de la cathédrale, préservé par la saillie des contreforts et surtout par son exposition au sud-est, vers le cloître. Il n'est pas cependant intact lui-même et le panneau central a reçu un fragment nouveau avec le Christ du seizième siècle, accosté d'une Vierge et d'un saint André beaucoup plus grands, de la même époque. Les panneaux inférieurs du côté de l’Évangile portent encore une sainte Madeleine et un saint Christophe venus d'ailleurs, de même que le saint Jean dans le panneau à côté du roi à genoux. Ces remaniements et ces confusions avaient arrêté jusqu'ici les attributions certaines de ce beau vitrail.
En haut, du côté de l'Évangile, un roi à genoux, vêtu d'un manteau bleu fleurdelysé d'or, portant une couronne à grandes fleurs de lys, offre une couronne. La figure du roi, très individuelle, rappelle le type bien connu des Valois et permet de reconnaître Charles VII ." (J. de Lahondès)
"Denis du Moulins (1421-1439) fit disposer une grande verrière dans la chapelle Saint-Jean l'Évangéliste, aujourd'hui dédiée à saint Joseph. C'est là qu'on voit les portraits de princes contemporains, amis du prélat qui allait devenir archevêque de Paris: Charles VII et le dauphin Louis à genoux. On y reconnaît aussi saint Jean, patron du duc de Berry; saint Louis, évêque de Toulouse; sainte Catherine, patronne d'une fille du roi et l'archevêque lui-même avec la croix ancrée de sable de ses armes, peinte sur l'orfroi de sa chape. Le panneau du milieu a disparu et a été remplacé par des fragments composites. Il est probable que le roi saint Louis était figuré au centre, imploré par Charles VII et le dauphin".(M. Rey)
Saint Christophe traversant le fleuve, avec sur son épaule l'Enfant portant le Monde.
Un saint évêque.
Le roi Charles VII agenouillé, deux lions à ses pieds.
"La fenêtre, du côté de l'épître, absolument intacte, montre en haut un jeune prince, tête nue, vêtu d'une cotte fleurdelysée, avec jambières et chaussures de plate, l'épée au côté; il ressemble au roi. C'est évidemment le dauphin, son fils, le futur Louis XI.
A côté de lui est un évêque nimbé, portant une chape dont l'orfroi est orné de fleurs de lys; c'est saint Louis, évêque de Toulouse, qui appartenait à la famille royale.
Au-dessous, sainte Catherine porte la roue et la palme, superbement vêtue d'une robe blanche à petits points d'or groupés par trois, d'un manteau vert doublé de rouge, se détachant sur un fond blanc fleuronné d'or, bordé de fleurs de lys d'or sur fond bleu. Une des filles de Charles VII portait, en effet, le nom de Catherine et fut mariée, en 1434, au duc de Bourgogne.
Enfin, à côté de cette belle figure, un évêque à genoux dont les traits fins mais énergiques sont très caractérisés, est coiffé d'une mitre d'argent, et vêtu d'une chape rouge bordée d'un orfroi sur lequel s'étagent des écus d'argent à la croix ancrée de sable, précisant la date du vitrail. Ce sont, en effet, les armes de Denis du Moulin, archevêque de Toulouse, de 1423 à 1439, année dans laquelle il fut promu au siège de Paris. Denis du Moulin s'était montré très dévoué au roi dans les temps périlleux. Il se rendit en ambassade auprès du roi de Castille, du duc de Savoie, et du duc de
Quelques fragments étrangers sont rapportés sur l'aube de Denis du Moulin et sur la robe de la princesse Catherine."
Saint Jean-Baptiste et sainte Catherine. Restauration en 1816.
Saint Jean-Baptiste, vêtu de la peau de chameau, et montrant l'Agneau.
Bordure à rinceaux de feuilles de chêne, et phylactère enroulé en spire. tenture d'honneur du fond, damassée d'or.
Sainte Catherine tenant la palme du martyre et la roue dentée de son supplice.
Le voyage de sainte Ursule, le martyre des onze mille vierges. Leur nef parvenat à Cologne est visée par les archers Huns.
"Le vitrail de la chapelle de saint François de Sales montre un groupe de saints du quinzième siècle: saint Étienne, tenant un pavé dans ses mains; saint Jean, vêtu comme les paysans de l'époque et portant l'image de l'Agneau; au-dessus, un crucifiement avec la Vierge et saint Jean l'Évangéliste. Mais ce vitrail a été très remanié.
Le dais qui couronnait saint Étienne, est remplacé par un panneau venu sans doute du couvent des chanoinesses de Saint-Pantaléon, peut-être de l'église des Augustins qui avait aussi une chapelle consacrée aux Onze mille vierges; il représente, en effet, les jeunes martyres conduites par les évêques sur le vaisseau miraculeux, avec le mot undecim tracé au-dessus en caractères gothiques."
"Cependant, les vierges se mirent en route pour leur retour, en compagnie du pape Cyriaque, du cardinal Vincent et de Jacques, archevêque d’Antioche, qui était, lui aussi, originaire de Bretagne. Jacques, qui était venu à Rome pour voir le pape, allait déjà repartir pour Antioche lorsque, apprenant le prochain départ des vierges, il prit le parti d’aller avec elles au-devant du martyre. Et de même fit encore Maurice, évêque de Modène, qui était l’oncle de Babille et de Julienne ; de même firent Follau, évêque de Lucques, et Sulpice, évêque de Ravenne.
Lorsque toute cette troupe arriva à Cologne, elle trouva la ville investie par les Huns. Et ces barbares, avec de grands cris, se jetèrent sur les pieuses vierges, qu’ils massacrèrent toutes, comme des loups s’élançant sur un troupeau d’agneaux. Seule, Ursule restait encore vivante. Et le prince des Huns, émerveillé de sa beauté, lui offrit de l’épouser, pour la consoler de la mort de ses compagnes. Mais, comme la sainte repoussait avec horreur sa proposition, furieux de se voir dédaigné, il la transperça d’une flèche et acheva son martyre." (Légende dorée)
Dans les fenêtres hautes. Les douze apôtres (XVIIe siècle).
"Après l'incendie et la construction des œuvres hautes du chœur, les sept grandes fenêtres du rond-point furent munies de verrières. Les quatre panneaux de chacune d'elles sont remplis par des figures d'apôtres ou d'évêques, ceux de la fenêtre centrale par les images du Christ, de la Vierge, de saint Étienne et de saint Laurent." (M. Rey, 1930)
SOURCES ET LIENS
—Jules de Lahondès, 1890, L'église Saint-Étienne, cathédrale de Toulouse, ed. Privat, 482 pages
https://books.google.fr/books/about/L_%C3%A9glise_Saint_%C3%89tienne_cath%C3%A9drale_de.html?id=bTiRVBzZLkcC&redir_esc=y
— M. REY, 1930, Congrés archéologique de France
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35699b/f84.item
Isabelle Séré, Yves Bruand, Michèle Pradalier-Schlumberger, 1987, Les verrières du XIVème siècle de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse, non consulté
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