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17 novembre 2025 1 17 /11 /novembre /2025 14:16

Les vitraux (XVe et XVIe siècle du chœur de la collégiale Saint-Martin de Champeaux (77).

Voir aussi :

PRÉSENTATION.

"Les remarquables vitraux figurent parmi les réalisations artistiques notables des XVe siècle et XVIe siècle en région parisienne." (Wikipedia)

 

D'après l'inventaire des vitraux par le chanoine Martin Sonnet en 1653, soixante-douze panneaux de verre peints décoraient la collégiale et garnissaient quarante fenêtres parmi les cinquante-deux que compte la collégiale, le transept et les parties hautes du chœur, côté sud n'ayant jamais possédé que du verre blanc.

Outre saint Martin, patron de la collégiale, saint Nicolas était particulièrement invoqué. On trouve aussi une invocation à saint Victor, patron de l'abbaye qui avait des droits, à l 'origine, sur Champeaux.

"Des cinquante-deux fenêtres de la collégiale, une quarantaine étaient enluminées à l'époque de la Révolution. Aujourd'hui, moins d'une vingtaine conservent des débris plus ou moins complets, des fragments dont il est parfois impossible de deviner les motifs. La plupart de ces vitraux étaient de bonne facture. Quelques-uns dataient de la fin du XVe siècle, mais le plus grand nombre appartenaient au XVIe siècle, à l'époque de la Renaissance... Chaque verrière aurait coûté 4 à 5 livres. " (G. Leroy, 1896)

Les comptes ou Chartier du Chapitre de 1519 à 1528 conservés aux archives départementales de Seine-et-Marne, mentionnent les noms des verriers Nicolas Maçon de Melun, et Allain Courjon .

"Les vitraux de Champeaux n’ont plus aujourd’hui l’importance qu’ils avaient encore en 1790. Nul doute que des dévastations, et plus encore la négligence de la fabrique ancienne n’aient entraîné leur perte. Ils sont presque tous mutilés." (Amédée Aufauvre)

Nonobstant cet état de conservation lacunaire, certains comptent parmi les chefs-d'œuvre du gothique flamboyant finissant ou de la Renaissance. Leur style et leur technique les apparentent étroitement aux vitraux champenois.  (Wikipedia)

Y sont représentés les chanoines donateurs, et les blasons des familles civiles qui ont participé au financement.

A. Aufauvre 1858, Gallica BnF
cliché lavieb-aile 2025.

 

I. LES BAIES BASSES.

Plan de numérotation personnel (principe de numérotation du Corpus vitrearum).

 

Numérotation des baies basses de la collégiale de Champeaux

Les baies 1 et 2

Elles sont vitrées de verre blanc.

La baie 3. Chapelle d'angle nord-est, fenêtre est.  L'Arbre de Jessé.

Dans la lancette B, qui présentait jadis un saint Denis (*), seul est visible aujourd'hui  le sommet d'une architecture avec deux lions portant chacun, accroché par des sangles à leur poitrine, un blason muet.

(*) et une scène de donation :  "un "cavalier" [ou chevalier?] dans l'attitude de la prière, disant Jesu fili David miserere dei", la référence à David étant approprié au thème de Jessé. "À ses côtés cinq enfants, et derrière lui une femme priant accompagnée de six filles" (G. Leroy)

 

 

 

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Lancette A : un Arbre de Jessé (fragment)

Il était jadis caché par un retable et A. Aufauvre ne l'a pas vu ; G. Leroy se contente d'en citer le sujet.

Jessé est absent, on ne peut que parier sur sa présence, plongé dans son songe, tandis qu'un arbre naît de sa poitrine. Mais on voit bien l'arbre au tronc vert, sur les branches duquel sont installés les 12 rois de Juda. Le bas de leur corps est escamoté au profit d'une collerette florale, qui leur donne naissance. Ils tiennent chacun leur sceptre et portent la couronne royale. seul est identifiable, par sa harpe, le roi David, mais c'est Salomon qui doit être à ses côtés.

Au sommet de l'arbre, Marie émerge d'un bouton rouge, elle est couronnée et  tient l'Enfant.

Fond bleu azur. Bordure : couronnes et fleurs de lys.

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

La rose : une Crucifixion.


La rose accueille un  Christ en croix, entre sa mère et saint Jean sur fond de remparts. Autour, les quatre animaux du Tétramorphe tenant le nom de l'un des 4 des évangélistes, et enfin saint Martin partageant son manteau et saint Nicolas bénissant les 3 clercs.
Les bordures sont de fleurs de lys fleuronnées rappelant celels des baies hautes.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Deux blasons montrent des armoiries épiscopales traversées par une crosse en pal. 

D'argent au chef d'azur chargé de trois étoiles en chef, et à la bande de sinople, chargé de 3 coquilles d'or, accompagné de 3 roses de gueules. Ces armoiries se retrouvent dans les baies hautes baies 103 et 101. Le blason de droite est exact, celui de gauche est son image en miroir.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

La baie 4. Chapelle d'angle sud-est, fenêtre est. Saint Michel terrassant le dragon (fragment) et Jean l'évangéliste + chanoine donateur.

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Lancette A : l'archange saint Michel terrassant le dragon (fragment).

Bordure : couronne et rameau fleuri.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Lancette B : saint Jean rédigeant l'Apocalypse ; chanoine donateur (fragment).

Le phylactère indique JOH[AN]NES SEPTEM ECCLIIS CAM PETT, nous orientant vers le chapitre 7 de l'évangile de saint Jean. Celui-ci, de profil, nimbé, imberbe, lève les yeux pour recevoir l'inspiration divine. En arrière-plan, les remparts d'une ville, et des palmiers. On voyait encore en 1896 l'aigle de saint Jean tenant son écritoire, et les mots GRATIA ET PAX sur le phylactère (G. Leroy).

La consultation du texte de la Vulgate Je:7 n'a pas permis de déchiffrer eccliis cam pett, qui échappe aussi à une traduction à partir du latin.

Il s'agirait alors plutôt de Jean rédigeant sur l'île de Patmos le Livre de l'Apocalypse, renvoyant au passage où Jean entend une voix forte lui dictant "ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Églises, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée. L'inscription du phylactère aurait été mal restaurée et renverrait à septem ecclesiam ou mieux à Ap 1:11 : Quod vides, scribe in libro: et mitte septem ecclesiis, quae sunt in Asia, Epheso, et Smyrnae, et Pergamo, et Thyatirae, et Sardis, et Philadelphiae, et Laodiciae.

Le tympan va confirmer cette hypothèse.

Au dessous, un chanoine mains jointes, en posture de donateur. Il était accompagné jusqu'en 1896 de ses armes d'azur à six besants d'or, au chef de même et d'une inscription ou devise LE MONDE ME PLAIST (G. Leroy)

Bordure : couronne et rameau fleuri.

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Tympan : rose aux sept églises de l'Apocalypse ; anges thuriféraires.

Les sept églises d'Éphèse, de Smyrne, de Pergame, de Thyatire, de Sardes, de Philadelphie et de Laodicée sont peintes au jaune d'argent sur un tracé de grisaille.

Je corrige donc l'interprétation L. Michelin (1841) et de E. Liébert (1869), couramment reprise, qui voyait là "une allusion aux sept églises paroissiales qui formaient le doyenné de Champeaux. Ces sept églises sont représentées dans la rose. On sait qu'il s'agissait des paroisses de Notre-Dame de Champeaux, saint Jean-Baptiste d'Andrezel, Saint-Martin de La Chapelle-Gauthier, Saint-Merry de Saint-Merry-les-Vallées, Saint-Martin de Quiers, Saint-Louis de L'Etang-de-Vernouillet,et Sainte-Marie-Madeleine de Fouju .

Mais la rose est correctement interprétée sur le site églisesduconfluent.

Bien-sûr, les chanoines ont parfaitement pu établir un parallèle entre les sept églises de leur Doyenné et les sept églises d'Asie.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

La baie 5. Chapelle d'angle nord-est, fenêtre nord. Annonciation.

Les deux panneaux ont été restaurés, notamment les visages.

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Dans la lancette A, un blason d'azur à la fasce d'argent et aux cinq  losanges d'or, trois en chef et deux en pointe. Armes des donateurs de la  baie 7.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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La baie 6. 5ème travée du collatéral sud. Résurrection des morts (rose) et Marie priant.

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Rose : dans 3 lobes, résurrection des morts.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

écoinçon : un chevalier en  donateur.

Ce chevalier en armure porte un tabard à ses armes, d'azur à la fasce d'argent et aux losanges d'or, correspondant au blason de la baie 7. Une inscription contient des lettres peu explicites.

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Dans l'autre écoinçon, un forme fantôme (la donatrice ?) mains jointes libère le phylactère FAE ME SICUT UNVM DE MERCENARIIS TVIS, citation de Luc 15:9 "[je ne suis plus digne d'être appelé ton fils;] traite-moi comme l'un de tes mercenaires".

L'inscritpion en bande contient un fragment VNQVAM(?)

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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La baie 7. 5ème travée du collatéral nord. Épisodes de la Vie de Marie.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Lancette A : Baiser d'Anne et de Joachim devant la Porte Dorée. Présentation de Marie au Temple. Boutique de changeurs.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Le baiser d'Anne et de Joachim devant la Porte Dorée de Jérusalem, baiser d'où découle la chaste conception de la Vierge.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Présentation de Marie au Temple, conduite par ses parents Anne et Joachim (à gauche).

Le grand prêtre s'apprête à l'accueillir. les murs du Temple sont ornés de trois gueules de lion en macarons. Deux femmes sont visibles, regardant par les fenêtres.

On sait que la Présentation de Marie n'est pas décrite dans les évangiles, mais qu'elle provient du Protoévangile de Jacques chapitre 6 à 10. 

"Et l'enfant atteignit l'âge de trois ans et Joachim dit : « Appelez les vierges sans tache des Hébreux et qu'elles prennent des lampes et qu'elles les allument» et que l'enfant ne se retourne pas en arrière et que son esprit ne s'éloigne pas de la maison de Dieu. » Et les vierges agirent ainsi et elles entrèrent dans le temple. Et le prince des prêtres reçut l'enfant et il l'embrassa et il dit : « Marie, le Seigneur a donné de la grandeur à ton nom dans toutes les générations, et, à la fin des jours, le Seigneur manifestera en toi le prix de la rédemption des fils d'Israël. » Et il la plaça sur le troisième degré de l'autel, et le Seigneur Dieu répandit sa grâce sur elle et elle tressaillit de joie en dansant avec ses pieds et toute la maison d'Israël la chérit. Et ses parents descendirent, admirant et louant Dieu de ce que l'enfant ne s'était pas retournée vers eux."

L'artiste a bien placé Marie sur le troisième degré de l'escalier. Elle est résolument tournée vers le Temple, et ses parents peuvent être rassurés, elle ne se retournera pas.

 

À gauche,  blason d'azur à la fasce d'argent, accompagnée de cinq losanges d'or, 3 en chef et 2 en pointe" , déjà observé en baie 5 et 6. Cette famille a joué un rôle important dans le financement des vitraux du début du XVIe siècle.

À droite, blason mi-parti associant en 1 le précédent et en 2, de gueules à 3 croissants d'or, 2  en chef, 1 en pointe. Il s'agit donc d'un blason désignant précisément un couple.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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L'atelier des changeurs.

Il est facile de décrire ici ce qu'on voit, mais plus difficile de l'expliquer, et je crois qu'aucun auteur ne s'y est risqué, au delà de cette proposition d'y voir "un atelier de changeurs". Pourquoi cette scène est-elle insérée dans cette Présentation de Marie au Temple ? 

On voit une table dressée sur des tréteaux,  et couverte d'une nappe brodée d'or. Si l'un des deux personnages, qui compte des pièces, pourrait être un Juif (bonnet conique), l'autre est un chanoine ou du moins un clerc (tonsure, surplis blanc), il tient une bourse. Sur la table se trouvent des piècesde monnaie, mais aussi des objets liturgiques, dont des bougeoirs et des objets de dévotion. Un donateur a-t-il voulu se faire figurer dans son rôle de trésorier ou de responsable des achats?

Existe-il un rapport avec les blasons?

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Détail de la bordure à couronne royale, fleur de lys et sarment.

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La lancette B. La naissance de la Vierge. Le mariage de la Vierge.

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La naissance de la Vierge.

Anne, la mère, est couchée dans son lit  et reçoit d'une servante le brouet, un espèce de bouillon au lait et au sucre, son premier repas après l'accouchement.

Son mari Joachim est assis à son chevet, appuyé sur sa canne.

Deux femmes (une sage-femme et une servante?) prennent soin de l'enfant et lui donne son premier bain.

Un foyer en brique, en arrière-plan laisse penser que la pièce est bien chauffée.

 

 

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Le mariage de la Vierge.

La scène est classique, mais l'originalité est ici de représenter (mais comme dans l'huile de Raphaël, 1504), non seulement les deux époux Marie et Joseph devant le grand prêtre, mais aussi, la scène de l'élection de Joseph devant les autres prétendants. Ceuc-ci tiennent sur l'épaule la baguette, mais seule celle de Joseph a fleuri. En fait, la floraison de la baguette de Joseph n'est pas visible, son extrémité se fond dans la robe verte du prêtre.

 

 

 

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Le tympan

L'Annonciation dans les deux écoinçons.

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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La rose : la Vierge de l'Immaculée-Conception.

La Vierge à l'Enfant a les pieds posés sur un croissant de lune, et elle est placée au centre d'un mandorle jaune rayonnant, dans des nuées où volent en file des chérubins multicolores. C'est la Vierge de l'Apocalypse.

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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La baie 9. 4ème travée nord du collatéral du choeur. Adoration des Mages.

 

 

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

La lancette A : les rois Gaspar et Balthazar.

Balthazar a traditionnellement la peau noire, ou les traits d'un maure ; il en a ici le cimeterre, et la boucle d'oreille. Il vient en dernier et offre la myrrhe. Il désigne de la main l'étoile qui les a guidés.

Ses manches a crevé incitent à dater ce vitrail du début du XVIe siècle. Il porte aussi une tunique courte (au dessus des genoux) et à revers d'hermines, et des chausses ajustées comme nos collants.

Des lettres sont inscrites sur le galon de son manteau jaune,  lettres sans signification, comme c'est la tradition depuis le XVe siècle.

Gaspar est barbu, et il offre l'encens. Il est coiffé , comme Balthasar, d'un bonnet de velours rouge qui supporte  la couronne. Il porte une aumônière, une collier de maillons d'or, et un lourd manteau doublé d'hermines.

Les deux rois évoluent dans un paysage de ruines antiques.

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

La lancette B

Le roi Melchior, le plus âgé, est agenouillé devant Marie et son Fils et présente à l'enfant la coupe d'or. Sa couronne est posée à terre.

On voit encore Joseph, l'âne et le bœuf, l' étable , lles murailles de Bethléem, et, dans le ciel, l'étoile à queue de comète.

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Le tympan.

Dans la rose est représentée la Fuite en Égypte, et dans les lobes l'épisode de la chûte des idoles païennes, ou le miracle du champ de blé qui dissimule la Sainte Famille aux soldats d'Hérode, qui la recherche. On voit aussi deux scènes du Massacre des Innocents, et un soldat avertissant Hérode de la naissance de Jésus.

Deux anges adorateurs, en chape , sont agenouillés sur des petits nuages.

 

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

La baie 10:  travée du côté sud.

Seul le tympan a conservé ses vitraux. Les lancettes contenaient encore en 1896 les débris informes d'un Baptème du Christ par saint Jean , Dieu le Père et le Saint-Esprit, et sainte Barbe.

On y voit, entre deux anges thuriféraires des écoinçons, saint Nicolas bénissant les clercs dont l'un enjambe le baquet, mais aussi Adam de Ève d'abord réuni autour de l'arbre de la Tentation, puis expulsés du Paradis terrestre, tandis que l'ange, l'aigle, le taureau et le lion du Tétramorphe portent un phylactère portant le nom de l'évangéliste correspondant, Matthieu, Jean, Luc et Marc.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

La baie 11. 3ème travée nord du collatéral du choeur.  Le Christ de la Parousie. Crucifixion.

 

 

Baie 11  de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 11 de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Lancette A :  Le Christ Sauveur du Monde.

Ses pieds sont posés sur le globe du monde, il est assis sur l'arc-en-ciel de l'Alliance, il porte, sur son corps nu marqué par es stigmates, le manteau glorieux de sa victoire sur la Mort, et l'épée de la justice divine qui est dirigé vers sa joue se transforme, à droite, en un bouquet de fleurs de miséricorde. Les anges volent dans l'azur, soufflant dans les trompes de la Parousie et énonçant les paroles inscrites dans les  phylactères disent : Surgite mortui venite ad Judicem  Levez-vous les morts et venez au jugement. 

Le phylactère In te dominum speravi non confundar in aeternum provenait jadis de la bouche des donateurs, au registre inférieurs.

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Lancette B: la Crucifixion entre les larrons.

Le Christ en croix et les larrons (restaurés) se détachent sur le ciel bleu-nuit au dessus des remparts de Jérusalem.

À droite de la Croix, Marie, soutenue par Jean, une sainte femme, Marie-Madeleine les mains jointes et le regard tourné vers la Croix. Derrière eux, deux cavaliers, dont Longin qui vient de transpercer le flanc droit de Jésus de sa lance.

À gauche, dans une foule plus confuse  avec insertion de pièces exogènes, un ou deux cavaliers et, remplacé par un visage barbu ahaut en couleurs, le Centenier s'esclamant "Celui-ci est vraiment le fils de Dieu".

En partie inférieure, deux soldats se disputent avec leur poignard la tunique qu'ils ont tiré aux dès.

Un chanoine (robe rouge sous le surplis, aumusse dont les six queues d'écureuil sont détaillées ) est en posture de donateur, agenouillé sur son prie-dieu à ses armes, un fascé d'azur et d'argent de six pièces.

G. Leroy indique, "dans les segments, à gauche, la lune et les étoiles. À droite, le soleil avec ces armes d'or, au sautoir engreslé de sable cantonné de quatre arbalètes de gueules. Jean et Nicolas Arbalète, frères, 1513. Ces personnages appartenaient à la famille des Arbalète, vicomtes de Melun en partie, seigneurs de la Borde, localité voisine de Champeaux."

 

 

 

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Baies basses de la collégiale de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 11, le tympan.

Dans la rose, Dieu le Père, entouré de chérubins dans les lobes. Dans les écoinçons, la lune et le soleil.

 

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La baie 13. Deuxième collateral nord du chœur.  Saint Nicolas ; saint Georges terrassant le dragon.

Cette baie a été offerte en 1508, (après le mariage de Louis XII et d'Anne de Bretagne en 1499, —ce qui explique la bordure  de lys, de couronnes  et d'hermines,—) par Nicolas Sauvaige, chanoine de Champeaux et procureur, mort le 15 septembre 1522 et inhumé dans la chapelle Saint-Nicolas, existant originellement dans la travée où se trouve la verrière.

 

 

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La lancette A, à gauche : saint Nicolas et un chanoine donateur.

 

Dans une niche architecturée et devant une tenture damassée rouge, Saint Nicolas, en évêque, bénit les trois clercs qui sortent du baquet, miraculeusement ressuscité de leur salaison. À gauche, le chanoine Nicolas Sauvaige est agenouillé dans la posture du donateur, et porte l'aumusse des chanoines au bras droit. G. Leroy décrit un chanoine "vêtu d'une robe rouge", sous les armoiries d'azur, au tronc d'arbre naturel en pal, accosté à senestre d'un gland et d'une feuille de sinople, à dextre d'un croissant de gueules et d'une feuille de chêne de sinople". 

 

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Les armoiries (présentes dans les deux lancettes).

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La lancette B : saint Georges terrassant le dragon devant une bergère.

G. Leroy a vu dans la bergère en robe rouge accompagnée d'un agneau une sainte Agnès priant. C'est bien entendu une erreur, et l'iconographie s'attache à être fidèle à la Légende dorée, selon laquelle c'est la fille du roi qui sans l'intervention du saint chevalier, était condamnée à être dévorée par le dragon. On voit d'ailleurs, peint en grisaille, les remparts de la ville de Silène, en Lybie, du haut duquel le roi et la reine (couronnés et vêtus de manteau à larges manches fourrées) suivent le combat.

 

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Baie 13 : le tympan et sa rose.

Le motif de la rose est perdu, G. Leroy le décrivait encore en 1896 comme le sacre d'un évêque ( a priori St Nicolas) assisté de 2 prélats et autres ecclésiastiques. Les 6 lobes ont été conservés, contenant des anges chantant un hymne au texte indiqué par leur phylactère : Sospitati dedit egros olei perfusio / Nicolaus naufragantium affuit  presidio  /revelatur a defunctis defunctus in bivio /baptizatur auro viso Judeus indicio/vas in mari mersum patri redditur cum filio /O quam probat sanctum dei faris augmentatio /

Il s'agit des tropes d'un cantique des Vèpres de la Fête de saint Nicolas.

Ce cantique médiéval est conservé dans le manuscrit d'Amiens MS 162D, un missel rassemblant des rituels et hymnes du XIIIe siècle au XVIe siècle

https://amiens.pwch.dk/Contents/Am162f041v.html

https://portail.biblissima.fr/ark:/43093/mdataa4743100abf0cfe5704e6fdbeac114ab548cb2c2

 

 

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Dans les écoinçons, les anges tiennent des phylactères : Auro per eum virginum tollitur infamia / atque patris earundem levatur inopia.

Il s'agit d'une "prose sur saint Nicolas" conservé dans le manuscrit BR ms 184 folio 51 verso du XIe siècle et publiée par Edélestand du Méril en 1843. Nommé également Séquence de Saint Nicolas (6 décembre) avec la mention : cette séquence du XIIe siècle est attribuée à Adam de St Victor (Patrol. t CXCVI p.1470)

Inutile d'insister sur la valeur de ces inscriptions.

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La baie 14.

La rose

La rose contenait Dieu le Père et saint Victor à cheval avec les paroles vicisti beate victor vicisti . Il ne reste que les anges aux phylactères : Vicit carnem. Vicit mundum. Vicit hostem furibundum. Fide vicit omnia.

Il s'agit d'un extrait de la Séquence de saint Victor  : voir Sequencia de Sancto Victore Paris, B.N. lat. 15045, f. 84V-85V.

"On trouve que dès l'an 1124 cette collégiale étoit du nombre de celles dont cet évêque avoit accordé les annuels à l'abbaye de Saint-Victor; ce qui fut confirmé l'année suivante par Louis-le-Gros. Il semble que cette abbaye de Saint-Victor eût, environ l'an 1138 ou 1140, des vues pour obtenir totalement l'église de Champeaux et en faire une maison de chanoines réguliers." (L. Michelin)

 

Dans les écoinçons sont figurés en couple donateur une femme en robe rouge et coiffe, et un homme ayant devant lui trois pièces de monnaie, et un outils qui serait selon G. Le Roy propre aux tonnelliers.

 

 

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La baie 15. 1ère travée nord du collatéral du choeur. Donateur, Marie-Madeleine, évêque.

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Lancette A : un chanoine donateur.

isolé sur la vitrerie losangée, un chanoine en posture de donateur, en robe rouge sous le surplis blanc, et portant l'aumusse canoniale. G. Leroy signale que le chanoine accompagnait jadis saint Nicolas, avec les lettres I.E inscrites dans un écusson .

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Lancette B: Marie-Madeleine ; un évêque.

sainte Marie-Madeleine portant le pot d'aromates, et un évêque bénissant

Bordure de fleurs de lys, de couronnes et d'hermines, donc datation du début du XVIe siècle.

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Tympan de la baie 15.

Au centre de la rose, selon G. Leroy, "Charles VIII jeune, tenant la main de justice et vêtu d'un manteau fleurdelysé avec des hermines de Bretagne." On peut peut-être dire simplement que le manteau royal azur est fourré d'hermines au revers.  Diamètre 0,48 m.

La base Palissy y voit saint Louis. Mais elle voyait dans le saint Georges de la baie 13 un saint Michel !

Tous les lobes sont fleurdelysés dans les bandes entrecroisées bleues avec une bordure circulaire rouge à fleurs de lys et hermines.

 

 

 

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La baie 21. 4ème travée nord du collatéral de la nef. Saint Michel, sainte Geneviève et chanoine donateur.

De cette lancette, il ne reste qu'un registre, se détachant sur la vitrerie losangée, et la bordure à couronnes et fleurs de lys. Et même dans ce registre, il manque le panneau central supérieur. On ne peut que présumer qu'il représentait la Vierge, dont on voit le manteau bleu, et vers qui les trois  autres personnages sont tournés. Le fond est rouge, c'est un drap d'honneur damassé.

À gauche, saint Michel, en armure d'archange,  terrasse le dragon et le menace de son épée, levée.

À droite, c'est sainte Geneviève tenant un livre ouvert, qu'on identifie à son cierge q'un diablotin tente d'éteindre avec son soufflet. Il manque, en contre-point, l'ange qui le rallume.

Sainte Geneviève présente le chanoine donateur qui est agenouillé à ses pieds. Ce qu'on voit de sa robe et de son col est noir, et non rouge.  Il porte l'aumusse en fourrure de petit-gris (écureuil) dont les queues pendent  à l'extrémité. Autant de queues, autant de peaux d'écureuil gris Sciurus vulgaris d'Europe du Nord, et autant de prestige pour le chanoine, dont l'aumusse répondait, ailleurs du moins , à des règles précises. L'usage du blanc de l'hermine était réservé aux fonctions plus élevées, mais on pouvait imposer  l'utilisation pour l'aumusse des seules peaux grises du  dos de l'animal (petit-gris) ou autoriser d'associer celles-ci en damier avec la peau du ventre blanc (vair). Nous avons vu en baie 11 un chanoine dont l'aumusse, plus large, était de six peaux.

Une inscription précise :

[MESTRE MICHIEL ] PAIEN, CHANOINE
[DE CHAMPEAUX], A FAIT FAIRE CEST
[VERRIÈRE DIEU] ET L'AME DE LIEU.

...que G. Leroy a lu ainsi : Messire Michiel Paien chanoine de Champeaux a fait faire ceste verrière Dieu ayt l'ame de luy".

Le chapitre de Champeaux était composé de 12 chanoines, puis de 24 jusqu'à la fin du XVIe siècle ; il était dirigé par un prévôt, et disposait d'enfants de chœur et d'un maître de musique.

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La baie 23. 3ème travée nord du collatéral de la nef. Messe de saint Martin.

La lancette ne conserve que 4 panneaux de vitraux, et sa bordure. Ces panneaux ont été très restaurés. La scène se passe dans une église. À gauche, quatre fidèles, dont une femme voilée. Au centre, un prêtre en chasuble célèbre l'eucharistie, au mome,nt de l'élévation de l'hostie, devant un enfant de chœur tenant un cierge. Le célébrant lève les yeux, et Dieu le Père lui apparaît  dans des nuées, tandis qu'un ange lui remet une étole.

Sur le panneau de droite, un homme lève la main, comme s'il révélait cette scène à son auditoire. Rien ne permet de l'identifier, si ce n'est, détail significatif, un cœur rouge sur la poitrine.

Est-ce réellement, comme c'est admis, une "messe de saint Martin" , celle lors de laquelle le saint, qui, ayant donné ses vêtements à un pauvre et n'est que partiellement vêtu,  voit son dénuement masqué, lors de l'élévation, par une boule de feu au dessus de sa tête symbolisant sa charité ?

Il ne peut s'agir d'une Messe de saint Grégoire, car  ce serait le Christ de la Passion qui apparaîtrait.

Une Messe de saint Martin de Simone Martini, fresque de Saint-François à Assise datant de 1280, montre l'enfant de chœur et son cierge, et deux anges apportant une sorte d'étole, mais pas la vision de Dieu le Père.

De même, la peinture du milieu du XVe siècle d'origine castillane montre la remise de l'étole par deux anges, mais pas la vision divine.

 

G. Leroy indique cette inscription : "Messire Macé Comnaux et Louis Vierne, chanoine, ont donné ceste verrière"et ajoute que  Macé Comnaux est mentionné comme chanoine de Champeaux dans un registre de 1491.

 

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Un évêque.

Panneau isolé. Un évêque, peut-être saint Nicolas, tenant un livre, se détache sur une tenture damassée rouge.

 

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LES BAIES HAUTES DU CHŒUR.

 

1°) Les 4  baies de l'abside, Description de gauche à droite :

 

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La baie n° 103 : fragments.

Fragments d'un donateur dont on ne voit que le bas de la robe et le blason, aux armes déjà rencontrées en baie 3, d'argent au chef d'azur chargé de trois étoiles en chef, et à la bande de sinople, chargé de 3 coquilles d'or, accompagné de 3 roses de gueules

 

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La baie n° 101 : fragments plus complets d'une Crucifixion du Christ entre Marie et Jean.

Les trois visages sont en pleurs.

Soubassements de niches architecturées.

On retrouve le blason épiscopal  d'argent au chef d'azur chargé de trois étoiles en chef, et à la bande de sinople, chargé de 3 coquilles d'or, accompagné de 3 roses de gueules, a priori d'un évêque de Paris, comme en baie 3. Mais je n'ai pas retrouvé ces armes parmi celles des évêques et archevêques de Paris  de 1439 à 1622.

 

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La baie n° 102 : fragments d'une Charité de saint Martin.

Saint Martin, à cheval, en armure, fend en deux son manteau. On ne voit du pauvre que le visage.

Soubassements de niches architecturées.

Blason  :  semé de France à la crosse d'or en pal . Ce sont les armes des archevêques de Paris .(La Chesnaye, "Saint-Cloud").

 

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La baie n° 104 : fragments d'un saint Nicolas ressuscitant les 3 clercs.

Il s'y trouvait aussi jadis un donateur agenouillé, et les mêmes armes qu'en baie 101 et 3.

 

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La baie 105 (au nord) : fragments d'un saint Denis portant sa tête coupée.

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La baie 107 (au nord) : fragments d'une sainte Catherine .

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La baie 109 (au nord) : fragments d'une sainte Geneviève.

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La baie 111 (au nord) : fragments d'une sainte Barbe .

La sainte s'identifie à la palme de martyre, à son livre de théologie, et surtout à la tour aux trois fenêtres défendant le dogme de la Trinité.

Blason d'azur au tronc d'arbre naturel en pal, accosté à senestre d'un gland et d'une feuille de chêne de sinople, à dextre d'un croissant de gueules et d'une feuille de chêne de sinople, comme en baie 13 lancette A.

 

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SOURCES ET LIENS

—Vitraux , notice  PM77000274, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM77000274

— Eglises du confluent (c'est la présentation la plus complète et la mieux informée)

https://eglisesduconfluent.fr/Pages/VIT-77Champeaux-CollStMartin.php

— AUFAUVRE (Amédée), FICHOT (Charles), 1858, Les monuments de Seine-et-Marne : description historique et archéologique et reproduction des édifices religieux, militaires et civils du département : Collégiale de Champeaux, Paris, 1858, 407 p. page 44

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k135397z/f87.item

— LEBEUF (Jean), 1883, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris : Tome cinquième, Paris, Librairie de Fechoz et Letouzey (réédition), 1883, 478 p. p. 407-420

https://books.google.fr/books?id=52-3Nmi2gmoC&printsec=frontcover&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false

—LEROY ( G. ), 1896, , « Vitraux de la collégiale Saint-Martin à Champeaux-en-Brie : restitués d'après d'anciens documents », Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques, Paris,‎ p. 101-115 (ISSN 0071-8394,

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203324b/f201.image

— LIÉBERT (Eugène), 1869, "Vitrerie de l'église collégiale de Champeaux", Bulletin de la société archéologique, sciences, lettres et art  de Melun vol. V page 247

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57685046/f247.image.r=champeaux

—MESSELET (Jean), 1925, "La collégiale Saint-Martin de Champeaux"  Bulletin Monumental vol. 84  pp. 274-281

https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1925_num_84_1_11903

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k135397z/f79.image

—Michelin (Louis), 1841, Essais historiques et statistiques sur le département de Seine et ..., Volume 2 p.488

https://books.google.fr/books?id=C0o-AAAAYAAJ&newbks=1&newbks_redir=0&dq=%22aumusse%22+%22champeaux%22&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

 

—WIKIPEDIA

https://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A9giale_Saint-Martin_de_Champeaux#Les_vitraux

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Published by jean-yves cordier - dans XVe siècle XVIe siècle. Renaissance. Inscriptions
12 novembre 2025 3 12 /11 /novembre /2025 15:51

Les 54 stalles (chêne, 1522, Richard Falaise) de la collégiale Saint-Martin de Champeaux (77). Ia. Les stalles hautes du côté sud. Miséricordes, appuis-mains,  jouées, dais.

PRÉSENTATION.

"Dans les conclusions du chapitre pour l'année 1585, Richard Falaise, menuisier parisien, est dit avoir reçu 450 livres pour avoir fait en 1522 les chaires du chœur de la collégiale. Ces stalles sont au nombre de cinquante-quatre dont vingt-huit sont des stalles hautes. Les hauts-dossiers sont surmontés d'un dais en quart de cercle que couronne un large rinceau découpé à jour et qu'agrémentent de petits personnages mêlés à des arabesques variées où l'influence italienne se fait nettement sentir. Sous ce rinceau, des arcs en anse de panier se terminent par des clefs pendantes ornées de petites figurines, Anges portant des Instruments de la passion, Vertus, Prophètes, etc.
Les miséricordes sont toutes sculptées; quelques sujets sont tirés de l'histoire sacrée, d'autres illustrent des proverbes, quelques-uns enfin sont nés de la libre fantaisie de l'artiste et ne comportent pas d'interprétation .

La vulgarité de certaines scènes faillit causer la perte de ces stalles en 1883, Mgr de Juigné, archevêque de Paris, après une visite pastorale à Champeaux, ordonne aux chanoines changer le plus tôt qu'il sera possible les figures bizarres et singulières qui se trouvent dans les stalles (Archives de Seine-et-Marne, G. 187).Il n'en fut heureusement rien fait et les stalles sont encore intactes. En 1925, elles étaient encore défigurées par un affreux badigeon ocre." (J. Messelet 1925)

LES 14 HAUTES STALLES.

A. La jouée : rinceaux Renaissance à candélabre, couronne et poissons (dauphins) affrontés.

 

Les stalles hautes, côté sud, de la collégiale Saint-Martin de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Miséricorde de la stalle n°1 : un donateur agenouillé devant saint Martin faisant l'aumône à un pauvre . On peut voir sans doute dans ce personnage le donateur de ces stalles se plaçant sous la protection du saint patron de la collégiale, célèbre par sa charité.

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Miséricorde de la stalle n°2 : un évêque ou grand prêtre célébrant un mariage (ou : Mariage de la Vierge? Mariage de Job??) .

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Puis l'histoire de Job se déroule sur les miséricordes des  douze stalles suivantes.






 

Miséricorde de la stalle n°3 : Job dans la prospérité, avec sa femme.

C'est l'interprétation admise, et je ne la conteste pas ; mais Job (si c'est lui) tient une bourse (suspendue au poignet); son index droit est brisé, mais on peut penser qu'il tenait une pièce de monnaie, pièce que la femme s'apprêterait à saisir, puisqu'elle tend la main.

Job, à la longue barbe (c'est un patriarche), porte un manteau de voyage, et un bonnet rond à visière et revers rabattu vers le haut.

La femme, en robe et manteau, est coiffée d'un turban.

Les deux coiffures indiquent aux spectateurs (les chanoines) que la scène se passe en Orient, indice pour comprendre qu'elle décrit une scène biblique.

Les murailles et tours crénelées sont celles des remparts des villes du XVe-XVIe siècle.

 

 

 

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La rangée principale des stalles hautes.

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Miséricorde de la stalle n°4 : Job avec ses enfants.

Job, dont la robe est recouverte d'un camail couvrant les épaules, est sorti de la ville et répète, devant ses enfants , le geste de don d'une pièce de monnaie : il est généreux. Les deux enfants (ses fils, mais aussi bien des paysans de ses terres) tienennt leur chapeau dans la main, en signe de respect.

 

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L'appui-main : une chimère,  hybride escargot/humain.

Les stalles hautes, côté sud, de la collégiale Saint-Martin de Champeaux. Cliché lavieb-aile 2025.

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Miséricorde de la stalle n°5 : Job devant le métayer de ses troupeaux.

Job, en robe et cape, est assis, l'index gauche posé sur un parchemin posé sur sa cuisse. Devant lui, un homme (plus petit) qui le regarde, lui présente un taureau, tandis que des moutons sortent de l'étable.

"Il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses, et un très grand nombre de serviteurs. Et cet homme était le plus considérable de tous les fils de l’Orient." (Job 1)

 

 

 

 

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Miséricorde de la stalle n°6 : Dieu livre Job à Satan afin qu'il en éprouve la foi face aux épreuves.
Dieu apparaît dans les nuées, tenant le globe crucigère. Devant les remparts de la ville, Satan (visage vultueux, cheveux coiffés à la diable, queue entre les jambes, pieds crochus, portant une sorte de massue regarde vers le haut.

"L’Éternel dit à Satan : D’où viens-tu ? Et Satan répondit à l’Éternel : De parcourir la terre et de m’y promener.

L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Et Satan répondit à l’Éternel : Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à lui ? Tu as béni l’œuvre de ses mains, et ses troupeaux couvrent le pays. Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face.

L’Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui. Et Satan se retira de devant la face de l’Éternel."

 

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Miséricorde de la stalle n°7 : Job prie devant sa maison (ou les murailles de sa ville) en flammes.

Job est à genoux, mains jointes, les yeux levés.

"Un jour que les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné, il arriva auprès de Job un messager qui dit : Les bœufs labouraient et les ânesses paissaient à côté d’eux ; des Sabéens se sont jetés dessus, les ont enlevés, et ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle. Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit : Le feu de Dieu est tombé du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs, et les a consumés. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle."

 

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Miséricorde de la stalle n°8 : un fils  de Job est écrasé avec sa famille par l'écroulement de sa maison en flamme.

 

"Il parlait encore, lorsqu’un autre vint et dit : Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné ; et voici, un grand vent est venu de l’autre côté du désert, et a frappé contre les quatre coins de la maison ; elle s’est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Et je me suis échappé moi seul, pour t’en apporter la nouvelle."

 

 

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Miséricorde de la stalle n°9 : Job sur son fumier.

"Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna, et dit : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu."

 

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Miséricorde de la stalle n°10 : Job subit les réprimandes de son épouse.

Job, sur la paille, répond à sa femme, dans un geste rhétorique d'élocution. Son corps est couvert de pustules.

"Et Satan se retira de devant la face de l’Éternel. Puis il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête.

Et Job prit un tesson pour se gratter et s’assit sur la cendre.

Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs !

Mais Job lui répondit : Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres." (Job 2)

 

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Un appui-main.

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Miséricorde de la stalle n°11 : Job reçoit la visite de ses amis et écoute leurs conseils.


"Trois amis de Job, Éliphaz de Théman, Bildad de Schuach, et Tsophar de Naama, apprirent tous les malheurs qui lui étaient arrivés. Ils se concertèrent et partirent de chez eux pour aller le plaindre et le consoler !

Ayant de loin porté les regards sur lui, ils ne le reconnurent pas, et ils élevèrent la voix et pleurèrent. Ils déchirèrent leurs manteaux, et ils jetèrent de la poussière en l’air au-dessus de leur tête.

Et ils se tinrent assis à terre auprès de lui sept jours et sept nuits, sans lui dire une parole, car ils voyaient combien sa douleur était grande."

 

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Un appui-main.

 

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Miséricorde de la stalle n°12 : Job devant deux musiciens.

Job, toujours sur la paille de son fumier regarde deux misiciens qui, debout, lui joue une aubade. L'un joue de la chalémie à embouchure évasée, l'autre du tambourin (visible contre sa hanche). Si le joueur de tabourin est coiffé d'un bonnet à rabats, l'autre porte une sorte de foulard noué. À l'arrière, les remparts de la propriété ou de la ville.

Le geste de Job est-il un geste d'accueil, ou Job est-il offusqué?

 

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Miséricorde de la stalle n°13 : Job reste fidèle à Dieu, et Dieu lui promet sa récompense.

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Miséricorde de la stalle n°14 : Job remercie Dieu de lui avoir rendu ses biens.

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Les dais des stalles hautes sud.

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Clefs pendantes ornées de petites figurines : homme (chanoine?) tenant un marteau et une enclume, prophète et son phylactère.

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Anges portant des Instruments de la Passion : échelle de la Déposition, colonne de la Flagellation, couronne d'épines. 

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Décor supérieur à claire-voie : Volutes et candélabre, oiseaux affrontés, fleurs, personnage féminin à corps feuillagé, pentacle dans une couronne de guirlande.

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SOURCES ET LIENS

 — AUFAUVRE (Amédée) et  Fichot(Charles), 1858, Les monuments de Seine-et-Marne : description historique et archéologique et reproduction des édifices religieux, militaires et civils du département : Collégiale de Champeaux, Paris, 1858, 407 p.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k135397z/f79.image

— LEBEUF (Jean), 1883, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris : Tome cinquième, Paris, Librairie de Fechoz et Letouzey (réédition), 1883, 478 p. p. 407-420

https://books.google.fr/books?id=52-3Nmi2gmoC&printsec=frontcover&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false

—LEROY ( G. ), 1896, , « Vitraux de la collégiale Saint-Martin à Champeaux-en-Brie : restitués d'après d'anciens documents », Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques, Paris,‎ p. 101-115 (ISSN 0071-8394,

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203324b/f201.image

—MESSELET (Jean), 1925, "La collégiale Saint-Martin de Champeaux"  Bulletin Monumental vol. 84  pp. 274-281

https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1925_num_84_1_11903

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k135397z/f79.image

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Published by jean-yves cordier - dans Miséricordes. XVIe siècle. Renaissance
9 novembre 2025 7 09 /11 /novembre /2025 18:23

Les vitraux du chœur de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse.

Voir aussi :

 

 

PRÉSENTATION.

 

"A la cathédrale même, pas un seul vitrail peut-être n'a été conservé dans son intégrité. Quelques-uns sont entièrement renouvelés; le plus grand nombre de ceux où l'on aperçoit encore des fragments du moyen âge, parfois considérables, les montrent mélangés avec des débris venus de toutes parts, posés le plus souvent sans le moindre souci d'accorder les lignes ou les tons, pas plus que les époques. En effet, les verrières à demi brisées, enlevées aux églises supprimées en 1792, furent apportées, les unes dans les collatéraux du chœur de la cathédrale transformés en magasins de dépôt, les autres chez le verrier Sarraute, au faubourg Saint-Michel. Lorsque le culte fut rétabli en 1803, la cathédrale était tombée dans un grand état de délabrement. Les vitraux disparus ou cassés par places laissaient entrer le vent et la pluie. On se hâta de fermer les vides avec les fragments pris au hasard dans les nefs. On reprit cette opération en 1813 avec ceux qui furent alors retirés de chez Sarraute; enfin, en 1817, avec ceux qui étaient encore demeurés aux Cordeliers et que les chanoines demandèrent au maire de la ville ."(Jules de Lahondès, 1890)

 

Les vitraux seront présentés en partant de l'entrée, au nord-ouest, et en progressant dans le chœur dans le sens horaire jusqu'au début de la nef raymondine. Ils seront accompagnés des citations de deux publications consacrées aux vitraux de la cathédrale, celle de Jules de Lahondès et celle de M. Rey.

La baie de chapelle du Saint-Sépulcre. 2 lancettes trilobées et rose à 9 rayons. XVIe siècle. 2 registres.

"Les tons chauds et la belle ordonnance d'un vitrail du commencement du seizième siècle arrêtent les regards devant la chapelle du Sépulcre. Il représente saint Sébastien et saint Roch accompagné d'un petit ange aux ailes violettes, au-dessus une descente de croix. Le disciple qui soutient le Christ porte un pourpoint vert et des chausses rouges; Joseph d'Arimathie, une robe damassée d'or. La Vierge et le Christ de la Piéta que l'on voit à côté sont médiocres. La partie inférieure du vitrail a été détruite, et l'on aperçoit seulement la tête d'un squelette appuyé contre une colonne; l'ensemble est enveloppé par des pilastres et un entablement dans le goût de la première Renaissance." (J. de Lahondès)

"Au xvie siècle appartient le vitrail de la chapelle du Sépulcre où les formes de la Renaissance apparaissent entourant les personnages aux colorations puissantes rappelant les vitraux d'Auch, mais dont le dessin est déparé par des. ombres grossières et des tons violacés." (M. Rey)

Vitraux du chœur de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile 2025.

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Registre inférieur : Saint Roch et Saint Sébastien.

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Saint Roch, portant la pèlerine et le bourdon, son chapeau posé sur la poitrine, désigne de l'index son bubon pesteux de la cuisse, qu'un ange semble soigner (partie remaniée). Son chien Roquet est à ses côtés, tenant dans sa gueule le pain qu'il amène à son maître.

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Saint Sébastien, en éphèbe seulement vêtu d'un maillot blanc, est attaché à un arbre et transpercé de trois flèches, tandis qu'un ange vient le couronner. Le visage est refait. Décor Renaissance peint au jaune d'argent sur l'architecture.

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Soubassement.

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Registre supérieur. La Descente de Croix. La Vierge de Pitié. 

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La Descente de Croix.

Joseph d'Arimathie, au pied de la croix, porte une tunique longue d'or et damassé, et un bonnet conique (c'est un membre du Sanhédrin).

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La Vierge de Pitié ou Déploration entre Jean et Marie-Madeleine.

Le visage de Marie est en pleurs, mais il a été restauré.

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Verrière du XIVe siècle. Saint Jean-Baptiste ; saint apôtre (Jacques?) tenant un livre et un bourdon; sainte foulant un serpent ; saint Étienne, à dalmatique bleue, tenant les cailloux de sa lapidation ; 2 évêques cachés par le retable.

Deux lancettes, l'une à fond rouge, l'autre à fond bleu. Très riche bordure perlée à saints personnages dans des niches gothiques, mais le même personnage (Jean) est répété avec reprise du carton.

Tympan dont la rose à 9 rayons porte des écussons.

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Verrière du XIVe siècle.  Deux saints évêques dont l'un, en rouge, tient la maquette d'une voûte. Au registre inférieur, fragments d'un saint Michel terrassant le dragon et jugeant les âmes.

Notez dans les bordures les personnages tenant des phylactères (apôtres, prophètes, sibylles peut-être) occupant les pilastres des niches à gables aigus.

 

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Baie à 2 lancettes trilobées. Deux saints (inscriptions non déchiffrées)

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Baie : la Vierge à l'Enfant ;  saint ou sainte martyre (palme) au visage remplacé par une pièce en réemploi ; un donateur (tonsuré, moine ou chanoine) présenté par un saint moine tenant une verge verte (tunique brune et manteau blanc, tonsure et palme).

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Chapelle à quatre baies à quatre lancettes ogivales.

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ST HONORÉ ; ST CEURIN (Sevrin) ; ST GERMIER ; ST LOUIS évêque de Toulouse.

"Le premier vitrail historié montre trois évêques de Toulouse et le premier évêque de Bordeaux, introduit par une dévotion particulière du donateur : saint Honoré, en chape verte doublée de rouge, soutane violette, un des plus anciens exemples de violet sur le vêtement des évêques dans les vitraux, mitre blanche, gants rouges, crosse fleuronnée; saint Seurin, en chape rouge doublée de vert, aube blanche couverte d'enroulements d'or, mitre et manipule violets, crosse fleuronnée; saint Germier, en chasuble bleue avec un large orfroi d'un beau jaune, mitre violette à infules vertes, gants rouges, manipule vert; saint Louis, en chasuble bleue avec un large orfroi rougegroseille et de hardis enroulements verts, doublée de vert, gants violets.

Au-dessous des évêques, les armes des Tholosany de la Sesquière1, des d'Assézat2, des Redon3, des Maniban 4 :

1. D'azur au chevron d'or accompagné de neuf épis de même en trois groupes, posés deux en chef et un en pointe. L'avocat Gabriel d'Ouvrier était capitoul en 1611.

2. D'argent à l'aigle aux deux têtes et aux ailes éployées de sable, au chef d'azur chargé d'un croissant d'argent accompagné de deux étoiles d'or. François d'Aldéguier était capitoul en 1611.

3 D'azur aux deux lions d'or dressés et affrontés. Le nom de La Jugie figure dans le capitoulat dès le quatorzième siècle.

4. D'or à l'arbre arraché de sinople au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or. Jacques de Lombrail était conseiller au Parlement. Son fils Jacques de Lombrail, seigneur de Rochemontés, fut président des trésoriers de France, à Toulouse. L'or du champ est devenu pourpre par la cuisson."

 

 

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"Sur le second vitrail, on voit encore quatre évêques de Toulouse : saint Hilaire, en chasuble jaune avec orfroi rouge, mitre et gants violets; saint Sylve, en chasuble verte doublée de rouge, étole bleue, encore, selon la forme du Moyen Âge, avec croix rouge au bas, gants blancs, tenant l'église de Saint-Sernin dans la main droite; saint Exupère, en chape bleue dont l'orfroi est orné de perles et de gemmes entre des torsades d'or, gants rouges, tenant un goupillon de la main droite; saint Sernin, en chape rouge à l'orfroi bleu, manipule blanc, tenant de ses deux mains gantées de violet un livre à couverture verte avec une gemme sur le plat, embrassant la crosse inclinée sur la poitrine; le taureau est à ses pieds.

Au-dessous, quatre blasons du généreux prévôt Jean Daffis, évêque de Lombez, [sous une mitre] d'argent à la bande de gueules chargée de deux roses " Jules de Lahondès

 

Vitraux du chœur de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile 2025.

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"Sur le troisième vitrail, les évêques portent des costumes plus riches : saint Martial, en chape bleue avec enroulements verts, dont l'orfroi est orné de figures de saints, chaperon rouge, mitre d'or, gants blancs; saint Remy, en chape rouge à chaperon vert, mitre bleue rehaussée de perles, gants bleus; saint Martin, en chasuble de drap d'or à orfroi bleu, doublée de vert, mitre de velours rouge rehaussée de perles, gants rouges; saint Denis, portant sa tête mitrée dans les mains, en chape bleue à l'orfroi d'or et à chaperon rouge. Saint Martin porte l'anneau au pouce droit, de même que saint Hilaire et saint Sylve.

Les armes de France qui brillent au-dessous de ce beau vitrail où sont représentés des évêques protecteurs des rois, indiquent qu'il fut donné par Louis XIII et sa mère régente , Armes de France et de Navarre timbrées de la couronne fermée, entourées du cordon du Saint-Esprit..

Dans les meneaux supérieurs de ces vitraux s'enroulent des rinceaux or et argent sur fond pourpre, blanc et or sur fond bleu."

 

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"La chapelle suivante a conservé le vitrail le plus précieux de la cathédrale, préservé par la saillie des contreforts et surtout par son exposition au sud-est, vers le cloître. Il n'est pas cependant intact lui-même et le panneau central a reçu un fragment nouveau avec le Christ du seizième siècle, accosté d'une Vierge et d'un saint André beaucoup plus grands, de la même époque. Les panneaux inférieurs du côté de l’Évangile portent encore une sainte Madeleine et un saint Christophe venus d'ailleurs, de même que le saint Jean dans le panneau à côté du roi à genoux. Ces remaniements et ces confusions avaient arrêté jusqu'ici les attributions certaines de ce beau vitrail.

En haut, du côté de l'Évangile, un roi à genoux, vêtu d'un manteau bleu fleurdelysé d'or, portant une couronne à grandes fleurs de lys, offre une couronne. La figure du roi, très individuelle, rappelle le type bien connu des Valois et permet de reconnaître Charles VII ." (J. de Lahondès)

"Denis du Moulins (1421-1439) fit disposer une grande verrière dans la chapelle Saint-Jean l'Évangéliste, aujourd'hui dédiée à saint Joseph. C'est là qu'on voit les portraits de princes contemporains, amis du prélat qui allait devenir archevêque de Paris: Charles VII et le dauphin Louis à genoux. On y reconnaît aussi saint Jean, patron du duc de Berry; saint Louis, évêque de Toulouse; sainte Catherine, patronne d'une fille du roi et l'archevêque lui-même avec la croix ancrée de sable de ses armes, peinte sur l'orfroi de sa chape. Le panneau du milieu a disparu et a été remplacé par des fragments composites. Il est probable que le roi saint Louis était figuré au centre, imploré par Charles VII et le dauphin".(M. Rey)

Vitraux du chœur de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile 2025.

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Saint Christophe traversant le fleuve, avec sur son épaule l'Enfant portant le Monde.

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Un saint évêque.

 

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Le roi Charles VII agenouillé, deux lions à ses pieds.

 

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"La fenêtre, du côté de l'épître, absolument intacte, montre en haut un jeune prince, tête nue, vêtu d'une cotte fleurdelysée, avec jambières et chaussures de plate, l'épée au côté; il ressemble au roi. C'est évidemment le dauphin, son fils, le futur Louis XI.

A côté de lui est un évêque nimbé, portant une chape dont l'orfroi est orné de fleurs de lys; c'est saint Louis, évêque de Toulouse, qui appartenait à la famille royale.

Au-dessous, sainte Catherine porte la roue et la palme, superbement vêtue d'une robe blanche à petits points d'or groupés par trois, d'un manteau vert doublé de rouge, se détachant sur un fond blanc fleuronné d'or, bordé de fleurs de lys d'or sur fond bleu. Une des filles de Charles VII portait, en effet, le nom de Catherine et fut mariée, en 1434, au duc de Bourgogne.

Enfin, à côté de cette belle figure, un évêque à genoux dont les traits fins mais énergiques sont très caractérisés, est coiffé d'une mitre d'argent, et vêtu d'une chape rouge bordée d'un orfroi sur lequel s'étagent des écus d'argent à la croix ancrée de sable, précisant la date du vitrail. Ce sont, en effet, les armes de Denis du Moulin, archevêque de Toulouse, de 1423 à 1439, année dans laquelle il fut promu au siège de Paris. Denis du Moulin s'était montré très dévoué au roi dans les temps périlleux. Il se rendit en ambassade auprès du roi de Castille, du duc de Savoie, et du duc de

Quelques fragments étrangers sont rapportés sur l'aube de Denis du Moulin et sur la robe de la princesse Catherine."

 

Vitraux du chœur de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile 2025.

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Saint Jean-Baptiste et sainte Catherine. Restauration en 1816.

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Saint Jean-Baptiste, vêtu de la peau de chameau, et montrant l'Agneau.

Bordure à rinceaux de feuilles de chêne, et phylactère enroulé en spire. tenture d'honneur du fond, damassée d'or.

 

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Sainte Catherine tenant la palme du martyre et la roue dentée de son supplice.

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Le voyage de sainte Ursule, le martyre des onze mille vierges. Leur nef parvenat à Cologne est visée par les archers Huns.

"Le vitrail de la chapelle de saint François de Sales montre un groupe de saints du quinzième siècle: saint Étienne, tenant un pavé dans ses mains; saint Jean, vêtu comme les paysans de l'époque et portant l'image de l'Agneau; au-dessus, un crucifiement avec la Vierge et saint Jean l'Évangéliste. Mais ce vitrail a été très remanié.

Le dais qui couronnait saint Étienne, est remplacé par un panneau venu sans doute du couvent des chanoinesses de Saint-Pantaléon, peut-être de l'église des Augustins qui avait aussi une chapelle consacrée aux Onze mille vierges; il représente, en effet, les jeunes martyres conduites par les évêques sur le vaisseau miraculeux, avec le mot undecim tracé au-dessus en caractères gothiques."

"Cependant, les vierges se mirent en route pour leur retour, en compagnie du pape Cyriaque, du cardinal Vincent et de Jacques, archevêque d’Antioche, qui était, lui aussi, originaire de Bretagne. Jacques, qui était venu à Rome pour voir le pape, allait déjà repartir pour Antioche lorsque, apprenant le prochain départ des vierges, il prit le parti d’aller avec elles au-devant du martyre. Et de même fit encore Maurice, évêque de Modène, qui était l’oncle de Babille et de Julienne ; de même firent Follau, évêque de Lucques, et Sulpice, évêque de Ravenne.

Lorsque toute cette troupe arriva à Cologne, elle trouva la ville investie par les Huns. Et ces barbares, avec de grands cris, se jetèrent sur les pieuses vierges, qu’ils massacrèrent toutes, comme des loups s’élançant sur un troupeau d’agneaux. Seule, Ursule restait encore vivante. Et le prince des Huns, émerveillé de sa beauté, lui offrit de l’épouser, pour la consoler de la mort de ses compagnes. Mais, comme la sainte repoussait avec horreur sa proposition, furieux de se voir dédaigné, il la transperça d’une flèche et acheva son martyre." (Légende dorée)

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Dans les fenêtres hautes. Les douze apôtres (XVIIe siècle).

"Après l'incendie et la construction des œuvres hautes du chœur, les sept grandes fenêtres du rond-point furent munies de verrières. Les quatre panneaux de chacune d'elles sont remplis par des figures d'apôtres ou d'évêques, ceux de la fenêtre centrale par les images du Christ, de la Vierge, de saint Étienne et de saint Laurent." (M. Rey, 1930)

Vitraux du chœur de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile 2025.

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SOURCES ET LIENS

—Jules de Lahondès, 1890, L'église Saint-Étienne, cathédrale de Toulouse, ed. Privat, 482 pages

https://books.google.fr/books/about/L_%C3%A9glise_Saint_%C3%89tienne_cath%C3%A9drale_de.html?id=bTiRVBzZLkcC&redir_esc=y

— M. REY, 1930, Congrés archéologique de France

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35699b/f84.item

Isabelle Séré, Yves Bruand, Michèle Pradalier-Schlumberger, 1987, Les verrières du XIVème siècle de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse, non consulté

 

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Published by jean-yves cordier - dans XVe siècle
8 novembre 2025 6 08 /11 /novembre /2025 15:19

Les vitraux (XIIIe siècle, XIXe, J. Le Chevallier 1952, M. Rocher 1956-1962) de la nef raymondine de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse.

Voir aussi :

 

PRÉSENTATION

Selon la tradition, la cathédrale a été bâtie sur les fondations d'une chapelle construite par saint Saturnin (son premier évêque, martyrisé en 250) , et reconstruite par saint Exupère 150 ans plus tard. Mais la cathédrale Saint-Étienne n'apparaît dans les textes qu'en 844.

L'évêque Isarn (1071-1105) lance la construction d'un édifice roman dédié à Saint Étienne, à trois vaisseaux, dominé par un massif occidental à deux tours.

À partir des années 1210, l'évêque Foulques (épiscopat de 1206 à 1231) décide de réédifier la nef de la cathédrale. Foulques étend la cathédrale d'une travée supplémentaire vers l'ouest, que ferme une façade ajourée d'une rosace d'influence cistercienne, ordre auquel l'évêque appartenait. La nef gothique méridional, un très large vaisseau unique de la nef à trois travées, est achevée en 1240 et le chantier de cette cathédrale sera interrompu ensuite. Elle est qualifiée de « raymondine » car elle a longtemps été attribuée au comte de Toulouse Raymond VI.

La principale originalité de l'édifice est de présenter deux parties très distinctes  car à cette nef raymondine, vient s'ajouter un chœur, désaxé par rapport à la nef, en style gothique d'Île-de-France, ou gothique rayonnant. Ces deux églises ont été reliées au XVIe siècle par le futur cardinal Jean d'Orléans dans un projet de transept dont il reste, au sud, un pilier dit « pilier d'Orléans ». Au début du XVIe siècle, le lancement d’une campagne pour la construction d’un transept et d’une nouvelle nef, entraîne la destruction de la quatrième travée de la nef.

Au début du XVIIe, un incendie ravagea le chœur. Celui-ci fut reconstruit rapidement par les chanoines.

Les vitraux de la nef.

La nef de Raymond VI, bâtie au début du XIIIe siècle, est éclairée à l'ouest par une grande rose flanquée de deux lancettes, au nord par une grande fenêtre dont le remplage date de la construction initiale, et, au sud, par trois fenêtres à remplage plus récent.

Avant la restauration des vitraux de l'Après Guerre, seules les ouvertures de la façade ouest étaient entièrement garnies de vitraux colorés mais dont les verres anciens avaient été complétés au XIXe siècle de fragments disparates provenant d'autres édifices religieux. Une seule des autres baies, au sud, avait conservé dans son réseau quelques fragments de son ancienne verrière, à fond bleu orné de fleurs de lys, le restant étant garnie de verres ordinaires losangés entourés de bordure sans aucune valeur.

En octobre 1950, un Concours sur invitation est ouvert par l'architecte S. Stym-Popper, ACMH, pour la restauration des vitraux de la nef de la cathédrale. Jacques Le Chevallier y participe avec envoi d'une maquette d'ensemble et d'une maquette fragmentaire de la baie 1 sur la base de 44000 frs/m².  Maurice Rocher eréalise en 1956 les  baies du côté sud.

Restauration.

Un vaste programme de restauration de la nef raymondine, du sol aux vitraux, sous la maîtrise d’œuvre de Christophe Amiot, architecte en chef des monuments historiques est débutée en juin 2025, pour s'achever en février 2028.

Plan de situation des baies.

Le choix de la numérotation, quoique s'inspirant des principes du Corpus vitrearum (chiffre impair pour les baies nord, pair pour les baies sud, etc), est ici simplement de convention puisqu'elle ne concerne que la nef.

 

Vue de la nef raymondine, depuis l'entrée ouest, avant restauration des vitraux

 

 

Vue de la nef depuis le Pilier d'Orléans, en 2025.

 

Plan

La baie 1 (J. Le Chevallier).

Les baies 2, 4 et 6 (M. Rocher).

Les baies de la façade occidentale : la rosace du XIIIe siècle et les deux baies romanes.

.

 

I. La baie du nord (baie 1, J. Le Chevallier, 28 m², 1952) ou "baie du Jubilé épiscopal du cardinal Saliège".

Elle éclaire la chaire à prêcher, œuvre d’Auguste Virebent, architecte, et Joseph Salomon, sculpteur. La baaie elle-même date du début du XIIIe siècle.

En 1951 fut célébré le jubilé épiscopal du cardinal Saliège. On voulut en conserver un monument, sous forme d'un vitrail, pour lequel une commission fut crée, sous la direction de Mgr Garronne. En juin 1951 le choix du peintre-verrier se porta sur Jacques Le Chevallier, qui adressa une maquette, présenté en juillet à Mr Verrier, Inspecteur Général des Monuments Historiques, et à Mr Stym-Popper, Architecte en Chef des Monuments Historiques, tandis que le chanoine Louis Vié, Prévost du chapitre de la cathédrale, en dirigeait le programme iconographique.

Ce programme retraçait l'histoire de la cathédrale en l'illustrant de son patron saint Étienne, des deux évêques fondateurs les saints Saturnin et Éxupère, de l'évêque Izarn, du comte Raymond VI, des évêques Bertrand de l'Isle et Jean d'Orléans du chanoine Jean Daffis. En bas à gauche le cardinal Saliège devait figurer, à genoux sur un prie-dieu.

Le vitrail posé en janvier 1952 fut inauguré et béni le 17 février 1952 en présence du cardinal. Son prix de 1 200 000 frs ne fut que partiellement réglé à l'artiste.

 

Baie 1, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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Tympan : Rose à 16 polylobes

ST ÉTIENNE tombe, frappé par les pierres de sa lapidation, devant le Christ en gloire dans une mandorle, qui lui apparaît au moment de sa mort (Acte des Apôtres). Au fond, remparts de Jérusalem.

Baie 1, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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1er registre

S. SATURNIN

en tunique blanche, devant un autel païen de marbre blanc. Derrière lui le taureau, rouge de rage, qu'il refusa de sacrifier, et auquel il fut attaché pour son supplice.

Au fond, le Capitole.

L'autel est dessiné selon celui conservé au Musée des Augustins de Toulouse

St EXUPÈRE,

Confesseur, évêque de Toulouse vers 400, en chape pluvial, tenant une crosse, devant la basilique latine qu'il protège contre les Vandales

Baie 1, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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2ème registre

IZARN

évêque de Toulouse de 1071 à 1105, mitré, portant la crosse, la chape à orfrois,

devant des arcatures romanes

RAYMOND VI

Comte de Toulouse, en prière sous la voûte de la nef ( 1211-1213) qui lui est attribuée, nef dotée de ses verrières. Il est agenouillé mains jointes, couronné, en armure, son heaume, sa lance et son bouclier déposés devant lui.

Baie 1, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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3ème registre

BERTRAND DE L'ISLE

évêque de Toulouse 1272-1286, vêtu de la chape à orfrois, portant la mitre et la crosse, tenant le plan du chœur qu'il commença à construire.

 

JEAN D'ORLEANS

archevêque de Toulouse de 1503 à 1533 puis cardinal de Longueville (il porte la calotte , et la soutane rouge sous la chape d'or), devant le « pilier d'Orléans » qu'il fit construire devant la nef et sur lequel s'appuie le bas-côté sud.

Baie 1, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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4ème registre

LE PREVOST JEAN DAFFIS (1554-1614), évêque de Lombez en 1597, en costume de chanoine de la cathédrale, à rabat blanc, sans l'aumusse fourrée noire caractéristique portée toujours sur le bras gauche, et présentant le chœur extérieur en ex-voto. Sa barrette à pompon rouge est posée à ses pieds.

Le projet initial était de placer ici « un chanoine du XVIIe » de la cathédrale.

J.G. SALIÈGE

 

Le cardinal, bien reconnaissable par peint d'après une photo, visage de face, est à genoux sur un prie-dieu. Il porte la calotte rouge et le tabarro rouge herminé.

Au fond, vue de la façade de la cathédrale.

Modèles photographiques :

 

Baie 1, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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Armoiries du chapitre de la cathédrale mi-parti en 1, de pourpre à la croix tréflée d'argent cantonnée de douze cailloux d'or , en 2 de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or.

Baie 1, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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Armes épiscopales du cardinal Saliège, (de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, qui est du comté de Toulouse) à l'écusson au canton dextre d'azur, à la Vierge couronnée tenant l'Enfant-Jésus [N.D de des Miracles de Mauriac, Vierge noire]

Soutien : une croix épiscopale tréflée d'or, en pal derrière l'écu.

Timbre : un chapeau de cardinal

Devise : + SVB VMBRA VLLIVS

Baie 1, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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La signature: J. LE CHEVALLIER PEINTRE-VERRIER

Baie 1, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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Les baies 2, 4 et 6 (Maurice Rocher et atelier G. Degusseau ).

Note : la nef étant inaccessible en raison des travaux, les clichés ont été pris de l'extérieur de la clôture...

 

La baie 2, ou vitrail de l'Université de Toulouse (inscription UNIVERSITAS STUDII THOLOSANI). 1955.

Au centre, le pape Grégoire IX tenant une bulle, avec l'inscription ANNO DOMINI 1233. À sa droite, le roi Louis IX (sous la façade de Notre-Dame de Paris) avec la date de 1229, et à sa gauche le comte de Toulouse Raymond VI sous la façade [actuelle] de la cathédrale Saint-Étienne.

L'université de Toulouse a été créée en 1229 par  le traité de Paris conclu le 12 avril entre le roi Louis IX et le comte Raymond VII de Toulouse , et approuvé en 1233 par la bulle du pape Grégoire IX  datée du 30 avril.

 

 

Baie 2, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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La baie 4. St Sylve ; St Germier.

2 lancettes trilobées et tympan à quadrilobes. Maurice Rocher / Atelier Degusseau Orléans.

 

Saint Sylve (ou Selve ou Sylvius) fut le quatrième évêque de Toulouse entre 360 et 400.  Saint Germier (fut évêque de Toulouse vers l'an 561.

 

 

 

 

 

Baie 4, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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La baie 6 : 2 saint Dominique et saint ?. 1962.

2 lancettes trilobées et tympan à quadrilobes.

Le vitrail rappelle l'action de saint Dominique , fondateurs des frères prêcheurs, avec des épisodes de la "guerre des Albigeois".

Baie 6, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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Note : selon le chanoine Louis Vié, Prévost du chapitre Métropolitain de la cathédrale, un vitrail de Maurice Rocher consacré aux 7 Papes d'Avignon groupés autour de saint Pierre devait occuper une baie à 5 lancettes de la façade nord, dominant le square fleuri du cardinal Saliège. Il avait été commandé en 1964 . Je ne l'ai pas trouvé.

Voir Louis Vié, Les papes d'Avignon à la cathédrale de Toulouse :

https://books.google.fr/books?id=N6QBEQAAQBAJ&newbks=1&newbks_redir=0&dq=cath%C3%A9drale+de+toulouse+vitraux&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

Programme du vitrail des 7 papes d'Avignon. Louis Vié, en ligne Google

 

droits Google, Louis Vié.

 

 

La rose occidentale (XIIIe siècle, après 1229 ou XVe).

Très restaurée au XIXe siècle avec macédoine de fragments provenant d'autres baies et d'autres époques. Oculus central montrant Dieu le Père (assis, tiare, globus cruciger) fleurs de lys et losanges dorés dans les lobes. Deuxième cercle à 8 compartiments à médaillons (visages, pièces de réemploi en macédoine) , troisième cercle à 16 compartiments à médaillons.

"La grande rose de la nef, exposée aux vents pluvieux de l'ouest et aux grêles fréquentes, est justement l'exemple le plus curieux de cette barbare confusion. Pas un seul fragment peut-être, si ce n'est le cercle central, où l'on voit Dieu le père coiffé de la tiare à trois couronnes et assis sur un trône d'or, n'est demeuré du vitrail primitif. Des têtes d'apôtres, de saints et d'évêques de tous les es temps se heurtent à des scènes incomplètes, l'une, entre autres, où un donateur à genoux est présenté par trois chanoines revêtus du surplis.

Dans les huit premières arcatures, trois vitraux seulement du quinzième siècle : à gauche de Dieu le père, un évêque revêtu d'une chasuble bleue portant le livre et la crosse; de l'autre côté, un roi et un personnage indistinct, à moitié replacé, puis têtes de saints et d'apôtres, un Enfant-Jésus posé sur les genoux de la Vierge, du seizième siècle. Fond quadrillé de diverses couleurs assez vibrantes, reste du vitrail du quinzième siècle.

Dans les seize arcatures du deuxième rang, à partir de la gauche en haut, une cène, quinzième siècle; une tête, fragment rapporté; id., quatre chanoines en surplis présentent un donateur à genoux; une figure rapportée; saint Paul avec le livre et l'épée, quinzième siècle; tête dans fragments rapportés; sainte assise en contemplation; fragment moderne; deux anges dans fragments rapportés; Ecce homo; tête casquée, fragments rapportés; saint Barthélemy tenant un livre et un couteau, quinzième siècle; deux têtes, avec les armes de France au-dessous, rapportées; un ange dans l'attitude de l'Annonciation, rapporté de même ; dans les lobes du pourtour, quadrillages brillants; en bas, à gauche, deux blasons d'argent au chef d'azur chargé d'un soleil d'or.

Il est probable que le vitrail posé au quinzième siècle représentait Dieu le père entouré au premier rang d'anges adorateurs ou de personnages historiques donateurs du vitrail, archevêques, patrons de l'église, au second rang des quatre évangélistes et des douze apôtres." Jules de Lahondès, 1890, "L'église Saint-Étienne, cathédrale de Toulouse" ed. Privat p. 335.

 

 

 

 

 

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Rose occidentale, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

La baie romane oblongue 8 : l'Ascension.

 

 

 

"Les deux vitraux des petites fenêtres accostant la grande rose, qui datent du commencement du quinzième siècle, sont des fragments du vitrail placé autrefois à la chapelle actuelle de Sainte-Germaine. Lorsque cette chapelle fut restaurée, en 1875, M. Chambert, architecte diocésain, utilisa ces deux fragments bien conservés, pour les poser avec de très légères adjonctions à la place où on les voit aujourd'hui. ...Sur le vitrail de l'autre fenêtre, le Christ bénit, tenant dans la main gauche le globe du monde. Il est accosté par deux anges. Une arcature trilobée surmonte les deux scènes." 

Jules de Lahondès, 1890, "L'église Saint-Étienne, cathédrale de Toulouse" ed. Privat p. 337.

Baie 8, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Baie 8, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

La baie romane oblongue 3 : ange et personnages.

"Celui du côté de l'épître montre un ange aux ailes d'or et au nimbe rouge portant une petite âme nue dans ses bras et conduisant une seconde plus grande devant la porte du Paradis, représenté comme une tour crénelée, les têtes des élus apparaissant entre les merlons. Les bandes rouge clair s'enlevant sur le vert de la robe de l'ange, la doublure jaune de son manteau rouge vif" Jules de Lahondès, 1890, "L'église Saint-Étienne, cathédrale de Toulouse" ed. Privat p. 337.

 

Baie 3, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

Baie 3, nef de la cathédrale de Toulouse. Cliché lavieb-aile septembre 2025.

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Published by jean-yves cordier - dans Vitraux
1 novembre 2025 6 01 /11 /novembre /2025 16:16

Les peintures murales du XVe siècle de l'abbatiale de Walbourg (Bas-Rhin) : un Credo apostolique.

 

PRÉSENTATION.

Présentation générale.

En 1074 fut fondé par le comte de Montbéliard Thierry Ier un ermitage, pour deux moines Wibert et Mancius, près d'une source dédiée à sainte Walburge. Celle-ci, sainte du VIIIe siècle, était la fille de saint Richard, elle fut abbesse du couvent de Heidenheim en Franconie. Il ne reste rien de ce sanctuaire.

Une église fut élevée à partir de 1105 par la volonté de Frédéric, duc de Souabe et de Pierre, comte de Lutzelbourg et père de l'empereur Frédéric Barberousse. De cet édifice subsistent les parties inférieures des murs de la nef et deux piédroits sculptés (incomplets) d'une porte, au sud. En 1456, l'abbé Burckhard de Mullenheim fit reconstruire le chœur, surélever les murs de la nef, élever une tour entre chœur et nef, repercer des ouvertures dans le mur ouest de la nef et construire une chapelle dite des anges, actuelle sacristie, sous la direction de l'architecte Hans Boeblinger.

Trois vitraux de l'abside du chœur  forment un cycle consacré à la Vie de la Vierge, à l'Enfance du Christ et à Jean-Baptiste. Datant de 1461, ils sont attribués à Pierre d'Andlau. Dans les baies 3 et 4 sont rassemblés aujourd'hui des éléments provenant de diverse verrières de l’église datant de la même époque.

En 1484 fut sculptée par Clément de Bade la custode remarquable du chœur .

Après une longue période de prospérité, l'abbatiale subit les destructions en 1525 causée par la Guerre des Paysans, et elle perdit alors son cloître. Vers 1545 le monastère fut incorporé au chapitre de Wissembourg.

En 1685, l'abbaye fut occupée par le Séminaire de Strasbourg, dirigé par des jésuites. A la Révolution, elle fut vendue à des particuliers et l'église fut offerte à la commune de Walbourg par Michel Pierre Saglio en 1805. Les vitraux du XVe siècle furent classés Mh en 1862 et l'église en 1898.

En 1945, l'église fut durement touchée par des bombardements aériens avec notamment la destruction des voûtes du chœur.

Dès 1949 et de 1969 à 1971 l'église fut restaurée, mettant à jour la partie romane de la nef dont les baies avaient été murées. Les baies hautes furent vitrées à cives en 1971 par Jacques Le Chevallier, lequel créa en 1983 9 verrières en composition colorée à grisaille pour les baies basses de la nef.

 

Le chœur gothique (1456, inscription lapidaire pilier gauche).

Le chœur est rectangulaire jusqu'à l'abside à trois pans éclairée des vitraux de 1461.

Le haut du chœur est porté par quatre voûtes d'ogives dont les clefs de voûte en grès portent successivement depuis l'Est  l'Agneau pascal, le blason de Frédéric le Borgne duc de Souabe (1090-1147, qui reposait dans l'église avec ses deux épouses) d'or aux trois lions léopardés de sable , son heaume et son cimier timbré de plumes de paon, et enfin les armes à la crosse abbatiale en pal de l'abbé Burckhard de Mullenheim (abbé de 1430 à son décès en 1479), de gueules à la fleur à cinq pétales de sable boutonné d'or. On retrouve dans la sacristie les armes de l'abbé, et des armes non identifiées à 3 fleurons. Les mêmes armes se retrouvent sur la dalle funéraire jadis présente dans le chœur, et adossée aujourd'hui contre le mur de souténement ouest, ou encore sur la porte de la sacristie.
 

Les peintures murales du XVe siècle de l'abbatiale de Walbourg : un Credo apostolique.
Les peintures murales du XVe siècle de l'abbatiale de Walbourg : un Credo apostolique.
Les peintures murales du XVe siècle de l'abbatiale de Walbourg : un Credo apostolique.
Les peintures murales du XVe siècle de l'abbatiale de Walbourg : un Credo apostolique.
Les peintures murales du XVe siècle de l'abbatiale de Walbourg : un Credo apostolique.

 

 

 

 

 

Les peintures murales à fresque.

Elles occupent le chœur et dateraient du XVe siècle. On lit que le peintre Hans Baldung Grien (1484-1545), qui, après avoir été compagnon de divers peintre Souabes, fut l'assistant d’Albrecht Dürer dans son atelier de Nuremberg de 1503 jusqu'en 1507, aurait été, comme graveur, l'auteur des esquisses, ce qui retarderait sans doute la datation vers le premier quart du XVIe siècle. Parmi ses figures d'apôtre, son Jude Thaddée date de 1538, son Barthélémy de 1516, son saint Jean, son saint Thomas, Jacques le Mineur  de 1516-1519, saint Philippe, saint Simon etc

https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020108877

https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020515827

https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020515832

https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020515831

https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020537948

https://onlinesammlung.freiburg.de/fr/object/Dessin%20-%20Hans-Baldung-Grien%20-%20Lap%C3%B4tre-Barth%C3%A9l%C3%A9my/671CA31265AD4592BD45F3F3B2EC8F70

https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/00130065615

https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/00130065591?auteur=%5B%22BALDUNG%20Grien%20Hans%20%28graveur%29%22%5D&last_view=%22list%22&idQuery=%22c256d5-35cc-2ffc-274e-a4f427cd7a%22

https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/00130065592?auteur=%5B%22BALDUNG%20Grien%20Hans%20%28graveur%29%22%5D&last_view=%22list%22&idQuery=%22dea4cf-62ed-3a7-d26-aa36aba607fc%22

Les êintures sont classées M.H ; elles ont été endommagées pendant la Seconde Guerre.

Débutant par saint Pierre, les douze apôtres forment un Credo apostolique, car ils sont entourés d'un phylactère citant le verset du Credo qui leur est attribué par la tradition. Il faut partir de l'angle sud-est  pour en suivre la succession, dans le sens horaire, puis traverser le chœur vers le nord pour y voir les 4 derniers apôtres. Vient alors, avant la custode, et en face de Pierre, saint Paul.

Dans l'abside, les angles séparant les pans, et les verrières, portent les représentations des quatre Pères et Docteurs de l'Église, les saints Grégoire, Augustin, Ambroise et Jérôme.

 

Croquis lavieb-aile

 

 

Le thème iconographique du Credo apostolique est largement exploré dans mon blog, soit en peinture murale, soit surtout en sculpture, en particulier en Bretagne sous les porches sud.

C'est une manière d'affirmer les fondements incontournables de la Foi chrétienne en couplant les douze articles avec les douze apôtres. Ici, l'association avec les figures des Pères de l'Église renforce cette affirmation des bases théologiques de la Foi, d'autant que les verrières illustrent les mystères de l'Incarnation et de la Rédemption.

— Sur ce thème du Credo apostolique, voir ici dans l'ordre chronologique:

 

 

Si on compare mes images à celles de Marie-Philippe Scheurer, prises en 1999 pour l'Inventaire, on constate 
que certaines inscriptions sont désormais moins lisibles.

 

Vues générales.

L'abside.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Le côté nord.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Le côté sud.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

 

LES DOUZE APÔTRES ET LEUR ARTICLE DU CREDO + SAINT PAUL.

Chaque apôtre se reconnait par son attribut, et/ou le nom inscrit en latin, par leur ordre dans la série, et par l'article qu'il présente.

Je donne l'article du Credo porté par le phylactère, déduit des fragments qu'on peut encore y lire, ou qu'on déchiffre sur les clichés plus anciens. L'attribution des articles aux apôtres est conforme à la tradition. Voir par exemple mes articles ici et ici .

1. Saint Pierre Sanctus [Petrus]

Il tient un livre ouvert, et une clé en main gauche. Il se reconnaît aussi à son crâne dégarni.

Inscription : Credo in Deum, Patrem omnipotentem, creatorem caeli et terrae

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

2. Saint André. Sanctus Andreas.

On ne distingue pas son attribut, la croix en X.

Article :  Et in Iesum Christum Filium eius unicum , Dominum nostrum.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

3. Saint Jean

Attribut : le visage imberbe ; le calice de poison tenu de la main gauche et béni de la main droite

Article : Qui conceptus est de Spirituo Sancto natus est Maria Virgine

Saint Jean est plus souvent en 4ème position après Jacques le Majeur, et présente alors le quatrième article.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

4. Saint Jacques le Majeur. Sanctus Jacobus maior

Attributs : la pèlerine, le bourdon, la besace (rouge) et le chapeau à larges bords timbré de la coquille.

Article : passus sub Pontio Pilato, crucifixius, mortuus et sepultus.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

5. Saint Thomas. Sanctus Thomas

Attribut : la lance. Un rouleau de parchemin.

Le 5ème article : descendit ad inferos, tertia die ressurrexit a mortuos.

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

6. Saint Jacques le Mineur. Sanctus Jacobus minor

Attribut : un instrument singulier, semblable à une grande clé formant un arc  où une corde est tendue. D'habitude, Jacques le Mineur tient le bâton de foulon de son supplice, celui des fouleurs d'étoffe. Ici, il tient l'ensouple, ou pièce d'un métier à tisser, sur lequel on monte les fils de chaîne.

 

La peinture est plus compréhensible si on la compare avec une gravure de  Hans Baldung Grien : c'est donc un argument important pour soutenir la thèse d'une influence du peintre-graveur souabe.

Hans Baldung Grien, 1519, gravure sur bois, National Gallery of Art Rosenwald collection

 

6 ème article  : ascendit ad caelos ; sedet ad dexteram patris Dei Patris omnipotentis.

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

7. Saint Philippe. Sanctus Philippus.

Attribut : la croix à longue hampe.

7ème article : inde venturus est iudicare vivos et mortuos.

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

8. Saint Barthélémy. Sanctus Bartholomeus

Il tient le coutelas de son supplice par écorchement.

8ème article : Credo in Spiritum Sanctum.

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

 

Du côté nord, en partant de l'ouest.

9. Saint Matthieu. Sanctus Mathaeus.

Il tient une  lance à très longue lame.

9ème article : sanctam ecclesiam catholicam

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.


10. Saint Simon. Sanctus Simon.

Il tient un livre placé dans un étu, un livre de ceinture, et une croix à ample traverse. Il est imberbe.

10ème article : sanctorum communionem, remmisionem pecatoribus.

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

11. Saint  Jude Thaddée. Sanctus Judas Thaddeus.

Il est vu de profil, la main droite posant sur une table un petit instrument peut-être tranchant.

11ème article : carnis resurrectionem

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

12. Saint  Mathias. Sanctus Mathias.

Vu de face, vêtu d'un manteau bleu, il tient une hache à large tranchant.

12eme et dernier article du Credo : vitam eternam. Amen.

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

13. Saint Paul, le treizième apôtre. Sanctus Paulus

Il tient l'épée de sa décollation, et un livre.

Inscription : Ego enim sum mínimus Apostolórum, qui non sum dignus vocári Apóstolus, quóniam persecútus sum Ecclésiam Dei. (citation de l'épître aux Corinthiens 1:15 déchiffrée par l'abbé Staub en 1863) "car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu" .

Abbé A. Straub, bulletin pour la société pour la conservation des monuments historiques d'Alsace Berger-Levrault., 1863

 

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

LES QUATRE DOCTEURS DE L'ÉGLISE.

Les quatre docteurs de l’Eglise, de dimensions un peu plus grandes paraissent à J. Walter d’une autre main et offrant plus de mérite artistique. Chacun des phylactères qui se déroulent autour de ces images pré-
sente une inscription ayant rapport à l’Eucharistie.

 

A. Saint Grégoire.

Saint Grégoire porte la tiare ornée de trois couronnes et la croix à trois branches dont celle du milieu est la plus longue. Par une erreur assez curieuse à signaler, le peintre a oublié la colombe divine qui accompagne toujours ce père de l’Eglise dans les anciennes images, et l’a donnée ce symbole à Saint Augustin. Ce docteur est le mieux conservé quant à l’ensemble des contours. Comme Saint Ambroise dont la majestueuse figure se dessine près de lui, il tient d’une main un livre, de l’autre une crosse munie du sudarium.

Inscription : Ad firmandam plebis fidem panis Christi p.... est in temeratam carnem S. Gregorius doctor.
"Pour raffermir la foi du peuple le pain [est changé] en la chair du Christ véritable".

Comparer au cliché de 1999 :

Base Palissy cliché Marie Philippe Scheurer

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

B. Saint Augustin, évêque d'Hippone. S. Augustinus, doctor.

Inscription : Licet figura panis et vini videntur nil tamen aliud quam cara christi et sanguis post conversionem credenta est.  Attribué à Ambroise par Thomas d'Aquin, Somme théologique 50547

"Quoique l'œil n'aperçoive que l'apparence du pain et du vin, après la consécration, la foi doit admettre autre chose sous ce voile que le corps et le sang de Jésus Christ".

Cliché avant 1934, in Walter
Cliché Marie-Philippe Scheurer 1999 Base Palissy

 

C. Saint Ambroise. S. Ambrosius doctor.

On ne voit plus de l'évêque de Milan que sa mitre, sa chape bleue, et un livre tenu en main gauche.

Citation : In singulis porcionibus christus dominus tot est, non per singulas minuitur sed integrum in singulis tenemus.

"Le Christ Seigneur est tout entier dans chaque parcelle de l'hostie, il ne perd rien par la fraction, dans chacune nous recevons le Sauveur tout entier.

 

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

D. Saint Jérôme. S. Jheronimus doctor.

 Saint Jérôme est vêtu en cardinal, il tient  une croix double. 


 Citation : Accedit verbum ab ore sacerdotis ad elementum et fit verum sacramentum. S. Jheronimus doctor.
"La parole de la bouche du prêtre touche l’élément qui accomplit le sacrement."

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales (XV-XVIe siècle) de l'église abbatiale de Walbourg. Cliché lavieb-aile 2025.

SOURCES ET LIENS

https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM67000433

Clefs de voûte 

Clés de voûte datant de la construction du choeur et de la chapelle des anges, entre 1456 et 1465. Elles portent les armoiries de l'abbé Burckhard de Mullenheim, commanditaire et celles du premier bienfaiteur de l'abbaye, Frédéric duc de Souabe.

Armoiries : dans le choeur, armoiries de l'abbé Burckhard de Mullenheim (une rose et une crosse), armoiries de Frédéric, duc de Souabe (trois lions superposés) et son cimier aux plumes de paon. Dans la sacristie (ancienne chapelle des anges) armoiries de l'abbé de Mullenheim et armoiries non identifiées : trois roses, deux et une séparées par une fasce, non identifiées.

https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM67012568

http://www2.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR42/im67012568/index.htm

https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM67012553

https://pop.culture.gouv.fr/notice/memoire/IVR42_199967B1040ZE

LORENTZ (Philippe), 2006, "Les vitraux de l'abbatiale de Walbourg" Congrès archéologique de France 162e session 2004 : Strasbourg et Basse-Alsace.  Edité par Paris : Derache, 2006 - 2004.

STRAUB (abbé), 1860, "Les vitraux de l'abbatiale de Walbourg", Congrès archéologique de France, Volumes 26 à 27 p. 344

 https://books.google.fr/books?id=zmREAQAAMAAJ&pg=PA362&dq=Congr%C3%A8s+arch%C3%A9ologique+de+France,+walbourg&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwjcjtDW1tCQAxUraqQEHeKsBnIQ6AF6BAgNEAM#v=onepage&q=Congr%C3%A8s%20arch%C3%A9ologique%20de%20France%2C%20walbourg&f=false

— Vitraux : Gatouillat Françoise ; Decrock Bruno IM67008562

Ces 3 grandes verrières de l'abside constituent un ensemble homogène et bien conservé de 63 panneaux demeurés à leur place d'origine ; elles sont dues à l'atelier connu depuis le début du 20e siècle sous le nom de Maître de Walbourg de 1461 ; elles illustrent en 56 scènes l'histoire de la Vierge et du Christ, complétée par la légende du précurseur ; ces cycles comportent des représentations rares (consultation des prêtres pour le Mariage de la Vierge, les soldats renversés par le Christ au Jardin des oliviers, visite des apôtres au Baptiste emprisonné) ; l'ensemble entoure la Crucifixion, de plus grande échelle ; les scènes sont juxtaposées sans bordures ni encadrement architectural ; les cartons utilisés sont repris très précisément, mais sans les damas, dans ce qui subsiste de la Vie de la Vierge et de la vie du Christ à Saint-Guillaume de Strasbourg (67) ; des dessins correspondant à des scènes des baies 0 et 2 sont conservés à la bibliothèque nationale de Madrid (Espagne) et au cabinet des estampes de Berlin (Allemagne), et des copies à la plume exécutées en 1476 d'après d'autres panneaux de la baie axiale appartiennent au cabinet des estampes de Cobourg (Allemagne).

https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM67008562

—  WALTER (Joseph), "Les peintures murales du Moyen-âge en Alsace", Archives alsaciennes d'histoire de l'art, Volumes 13 à 16, 1934.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1708672/f22.item.r=walbourg

—Wikipedia

 armes de  famille fr Müllenheim De gueules à une rose d'argent à la bordure d'or.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Blason_famille_fr_M%C3%BCllenheim.svg

MAN8ROVE, famille de Mullenheim

https://man8rove.com/fr/blason/ihgr5nf1-mullenheim

MAN8ROVE famille Hohenstaufen

https://man8rove.com/fr/blason/9u0xqa3-hohenstaufen

 
 
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Published by jean-yves cordier - dans XVIe siècle. XVe siècle Credo apostolique
2 octobre 2025 4 02 /10 /octobre /2025 10:20

Ensemble de quatre verrières ( baies 3 à 6, Annonciation, Visitation, Remise du rosaire, Vierge à l'Enfant, 1926 ) de Théophile Bohl  à l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim (Schnersheim, Bas-Rhin).

 

"L'église Saint-Georges s'élève au centre du village depuis 1775. Elle remplace une chapelle dédiée à saint Jacques, citée en 1584. Elle comprend une nef rectangulaire avec chaînes d’angle, 3 travées de fenêtres cintrées et une tour-chœur à 3 niveaux. L’intérieur est entièrement plafonné, l’arc triomphal est en plein cintre." https://www.auxpaysdemesancetres.com/pages/champagne-ardennes/bas-rhin-67/schnersheim.html

En 1926, Théophile Bohl, peintre-verrier d'Haguenau, a réalisé quatre verrières pour l'église de Kleinfranckenheim. Nous ne sommes pas renseignés sur les autres vitraux (notamment ceux du chœur, peut-être un Saint-Goerges), jusqu'en 1970-1971 où l'abbé Steinmetz curé de Schnersheim et le Conseil de Fabrique ont commandés à Jacques Le Chevallier, peintre-verrier et à son Atelier du Vitrail de Fontenay  quatre verrières non figuratives , deux pour le chœur et deux pour les côtés de la tribune.

Théophile Bohl  ( Rountzenheim 1.8.1868 † Haguenau 3.12.1942), Maître-verrier d’art,  participa efficacement , au lendemain de la Grande Guerre, à la rénovation de la peinture sur verre en Alsace et monta un atelier, rue de la ferme Falk à Haguenau, secondé par un ouvrier de valeur, Uttilie. Excellent artisan, il put parfaire son métier dans sa jeunesse aux alentours de Munich et, de retour dans son pays, se lança dans la décoration de devantures, enjoliva les « oculi » des bains municipaux dans le centre de Haguenau et surtout cultiva la peinture de vitrail pour en doter plusieurs églises dont certaines à la périphérie de la ville. La plupart des œuvres se sont évanouies au cours de la dernière conflagration mondiale. Celle qui semble avoir suscité le plus d’intérêt, est une peinture sur verre réalisée en 1923 pour le sanctuaire de Hellimer, Moselle, qui représente l’archange saint Michel et sainte Catherine. (Gérard Cames, 1984)

https://www.alsace-histoire.org/netdba/bohl-theophile/

On lui doit aussi :

-les vitraux de Saint-Louis et Sainte-Elisabeth  (années 20) dans la chapelle de l'ancien hôpital de Haguenau devenue l'Espace Saint-Martin.

-Un ensemble des 8 verrières et de la rose de l'église Saint-Martin de Fribourg,Église Paroissiale Saint-Martin de Fribourg et grotte Notre-Dame de Lourdes

https://inventaire.grandest.fr/gertrude-diffusion/img/6ad8329c-fe39-4d84-a67e-c7eceae18df8

-5 verrières  provenant sans doute des anciens Bains municipaux de Haguenau construits en 1927 musée historique haguenau

https://inventaire.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/IM67002416

-Des vitraux de la Chapelle des missions africaines 1, rue des Missions-Africaines, 67500 Haguenau

 

 

 

Vue de la nef gauche de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Vue de la nef gauche de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Vue de la nef droite de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Vue de la nef droite de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

La baie 3 : Annonciation.

Inscription : AVE MARIA GRATIA PLENA DOMINUS TECUM

Signature en bas à droite : TH. BOHL HAGUENAU 1926.

 

Baie 3 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 3 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 3 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 3 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 3 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 3 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 4 : Remise du rosaire à saint Dominique.

Inscription : REGINA SACRATISSIMI ROSARII / ORA PRO NOBIS.

 

Baie 4 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 4 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 4 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 4 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 5 : Visitation.

Inscription : BENEDICTA TU IN MULIERIBUS / ET BENEDICTUS FRUCTUS VENTRIS SUIS.

 

Baie 5 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 5 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 5 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 5 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 6 : Vierge à l'Enfant, en majesté.

Inscription : SANCTA MARIA MATER DEI / ORA PRO NOBIS PECCATORIBUS.

Signature en bas à droite : TH. BOHL HAGUENAU 1926.

 

Baie 6 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 6 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 6 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 6 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 6 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 6 de l'église Saint-Georges de Kleinfrankenheim. Cliché lavieb-aile 2025.

SOURCES ET LIENS.

Base Mérimée  IA67006327 : https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA67006327

Base Mérimée  IA67010098 : notice 1995 Gilbert Poinsot ; Vincent Grimm.

https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM67010098

Wikipedia

https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:The_Visitation_on_stained-glass_windows_in_France#/media/File:Kleinfrankenheim_StGeorges_33.JPG

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Published by jean-yves cordier - dans XXe siècle
26 septembre 2025 5 26 /09 /septembre /2025 09:25

Les vitraux de l'église de Wissembourg : la baie 18 . Verrière datée de 1487, don de Hans Bonn de Wachenheim, bailli de Wissembourg, et de son épouse Anne de Weingarten.

Voir sur Wissembourg :

 

 

 

PRÉSENTATION

La baie 18, sur le bas-côté sud,  est composée de trois lancettes trilobées et d'un tympan a un oculus hexalobé, 2 trilobes et 2 écoinçons, consacré au Jugement dernier. h = 260 ; la = 180 mm. L'ensemble est peu restauré dans ses parties principales (mains de la Vierge et corps de l'enfant de la Vierge à l'enfant restaurés, ainsi que le panneau montrant les damnés en Enfer) . On compte un bouche-trou dans cette dernière scène.

  •  
Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Le sujet principal, dans la lancette centrale, est une Vierge à l'Enfant. La Vierge, couronnée, les cheveux blonds tombant sur les épaules, tient l'Enfant sur son bras droit ; celui-ci, nu, porte le gloge crucigère en main droite et une fleur en main gauche.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

La lancette A, à gauche, est occupée par Hans Bonn de Wachenheim, agenouillé en donateur et présenté par saint Jacques le Majeur.

Il est identifié par une inscription en lettres gothiques où on lit, si on résoud les abbréviations par tilde remplaçant les -n, HANS BONNE VAN WACHENHEIM FAUT ZU [WISSEMBURG 887]. J'assiùile FAUT avec VOGT pour traduire : Hans Bonne de Wachenheim, bailli de Wissembourg. La date a été lue comme étant celle de 1487 (Gatouillat et Hérold 1994).

On sait que Hans Bonne fut bailli de Wissembourg en 1488 et  avoué impérial de Wissembourg  ; il était encore en vie le 29 novembre 1501 (acte archivé avec Philippe de Palatinat). Wachenheim est une commune allemande de Rhénanie-Palatinat.

Le saint est identifié comme étant saint Jacques car il tient un bourdon auquel est suspendue une besace, mais il ne porte pas le chapeau à larges bords des pèlerins, pas de coquille, et sa tête à barbe très fournie est coiffée d'un turban, exactement comme siant Christophe du côté gauche.

Les personnages sont placés dans une niche architecturale identique  à la niche centrale, rehaussée de feuillages peints au jaune d'argent, devant une tenture damassée verte à motifs feuillagés. Le chevalier est en armure complète, la cuirasse est damassée,  les solerets sont  pointus et les éperons sont longs et droits.

 

 

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

La lancette de droite montre son épouse Anne de Weingarten, également agenouillée en donatrice, et présentée par saint Christophe, portant l'Enfant.

La tenture damassée de feuillages est jaune. Chrtistophe porte un manteau vert, Jésus une tunique pourpre, la donatrice un manteau  rouge écarlate doublée d'hermines aux revers, une robe dorée et une coiffe en drap blanc damassée d'or ; trois bagues sont visibles sur sa main gauche, deux à l'annulaire et une à l'auriculaire.

 

 

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

L'inscription :

elle peut être lue ainsi ENNELT VAN WINGARTEN SEINE ELICHE HUS FRAU.

La formule "seine eliche haus frau", littéralement "sa légitime femme au foyer " se retrouve à la même époque sur les inscriptions lapidaires (on trouve aussi elichen, même sens):

https://regionalia.blb-karlsruhe.de/frontdoor/deliver/index/docId/19764/file/BLB_Schriften_Bodensee_1889.pdf

https://sigilla.irht.cnrs.fr/108545

https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM68006768

L'inscription ayant identifié ici une Anne von Weingarten, je tiens "Ennelt" comme une forme de Anne.

Weingarten est une localité de Rhénanie-Palatinat.

 

 

 

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

À la partie inférieure de la lancette centrale, sous la Vierge à l'Enfant, et placés là en réemploi,  on trouve deux ensembles héraldiques  non identifiées : deux écus cimés de casques sont environnés de lambrequins, Sur le tout est ajouté une banderole posée à l'envers avec la devise EN SI VALE suivie d'un globe crucigère.

Le blason de gauche peut-il être décrit comme de sable à la croix en sautor, d'or, chargé de cinq alerions de sable ? Nous ne pouvons l'identifier. Le casque est timbré d'un oiseau noir à bec jaune, un aigle aux ailes éployées.

Françoise Gatouillat note que "Les armoiries qui figurent dans la verrière , si elles correspondent à celles de la famille de Wachenheim , peuvent être celles de la génération suivante , car elles semblent postérieures à l'exécution du vitrail ."

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Le blason de droite porte un fascé d'argent et d'azur brisé  d'un lambel de gueules à cinq pendants. Le casque porte une trompe de chasse (huchet) non suspendu mais posé sur un coussin noir ; du milieu de cette trompe s'élève une tige virolée s'achevant en une sorte de palmier. 

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

LE TYMPAN : le Jugement dernier.

Il est aussi intéressant à détailler que les lancettes. 

Au centre, l'oculus de la rose polylobée montre le Christ de la Parousie, assis, montrant les plaies de son corps sous le manteau glorieux,  selon un schéma classique, mais l'élément original est  de voir l'arc-en-ciel remplacé par un cercle à huit cadrans alternativement bleu, jaune, rouge et blanc.

Il est entouré de Marie à sa droite et de Jean-Baptiste à sa gauche, reconnaisable à son manteau en poils de chameau.

Parmi les six lobes, les trois supérieurs accueillent les anges du Jugement. Les autres lobes montrent les scènes des morts éveillés par les sonneries de trompe et sortant de leurs tombeaux. Reprise de cartons inversés pour les deux lobes latéraux. Dans le lobe inférieur, une figure démoniaque s'approche d'un couple.

Les trilobes montrent à gauche les Élus accueillis au Royaume par les anges, et à droite les Damnés entrainés par des démons grimaçants.

 

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

SOURCES ET LIENS.

—GATOUILLAT (Françoise), Michel Hérold, 1994,  Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Éditions du Centre national de la Recherche scientifique, 328 pages - Page 258

https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM67008581

https://pop.culture.gouv.fr/notice/memoire/IVR42_19876702746V

https://www.dna.fr/edition-de-wissembourg/2019/07/08/les-premiers-vitraux-ont-retrouve-leur-lustre

https://inventaire.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/IM67008581Baie 18 : vue d'ensemble de la verriere

 

 

 

 

 

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Published by jean-yves cordier - dans XVe siècle
24 septembre 2025 3 24 /09 /septembre /2025 13:42
Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Registre supérieur.

 

33 : le Portement de croix.

34 : Les soldats ôtent la tunique sans couture de Jésus.

35 : La mise en croix de Jésus par les soldats.

36 : la grande Crucifixion entre les deux larrons.

Longin donne le coup de lance et montre son œil, car une projection de sang l'a guéri de sa malvoyance. Marie est soutenue par Jean , une épée la transperce. Marie-Madeleine est éplorée au pied de la croix.  Le Bon Centurion regarde Jésus, une inscription indiquait peut-être son acte de foi, Celui-là est vraiment le Fils de Dieu.

37 : Descente de croix par Joseph d'Arimathie (et Nicomède, effacé) ; Marie tient son Fils dans ses bras.

 

 

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Le registre inférieur. Les œuvres de miséricorde.

38 : visiter les prisonniers  . 

39 : assister les malades  ; Une sainte femme (elle est nimbée), portant un voile qui couvre ses épaules, se penche vers un malade alité émacié et barbu et place dans sa bouche un remède. Le Christ la suit, mains croisées. Puis une femme porte une coupe remplie de dragées (?) et lève la main droite.

40 : ensevelir les morts (1). Deux hommes portent un défunt sur un brancard, un troisième porte  un cierge, suivi du Christ, nimbé.

41: ensevelir les morts (2). On distingue assez bien un ange aux ailes bleutées, à gauche, bras levés, et un autre ange, devant ce qui doit être un tombeau.

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

Peintures murales de Wissembourg, transept sud mur ouest. Cliché lavieb-aile 2025

SOURCES ET LIENS

https://giacobbegiusti9.wordpress.com/2019/05/23/giacobbe-giusti-olivuccio-di-ciccarello/

https://mandragore.bnf.fr/ark:/12148/cgfbt171038f

BnF fr 286, Bretagne, XVe

https://mandragore.bnf.fr/ark:/12148/cgfbt289152

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Published by jean-yves cordier - dans XIVe siècle.
24 septembre 2025 3 24 /09 /septembre /2025 09:18

Les peintures murales monumentales (XIVe siècle) du transept sud de l'abbatiale Saint-Pierre et Saint-Paul de Wissembourg. Le Credo apostolique, la Passion et le début des Œuvres de miséricordes. 

I. Le mur sud.

Voir :

PRÉSENTATION.

 

"Les nombreuses peintures murales de l'église de Wissembourg, du 14e siècle et du 15e siècle, furent badigeonnées, à une époque indéterminée. De nombreuses peintures ont disparu.

Les peintures murales furent redécouvertes lors d'un nettoyage des murs, à partir de 1862, grâce au curé Jacques Schaffner et au professeur Jean Ohleyer, qui en dégagea lui-même un grand nombre. 

Les peintures qui subsistent, à l'intérieur de l'église, ont été restaurées dans les années 60. Cette restauration a généralement comporté un nettoyage, la suppression des cernes du 19e siècle, le fixage des pigments, une injection de caséinate de chaux dans les parties soufflées, le rebouchage de tous les accidents d'enduit, une restauration picturale et le fixage de l'ensemble restauré."

Dans le transept sud, à côté de la peinture de saint Christophe, un cycle à trois registres est peint sur  deux murs , ceux du sud et de l'ouest, consacrées à saint Pierre et aux apôtres, à la Vie et la Passion du Christ, et aux Oeuvres de Miséricorde.

Cet article se consacre à l'étude du mur sud. Le registre supérieur est consacré à un Credo apostolique (thème bien connu des lecteurs de ce blog), les deux registres, divisés en 20 panneaux comme une bande dessinée, dépeint la Vie publique à la Passion du Christ et au Jugement dernier, et pour les 4 derniers, les 4 premières Œuvres de Miséricordes. Celles-ci se poursuivront sur le mur adjacent,  à l'ouest, autour d'une Crucifixion. Nous en décrirons les 32 panneaux.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Description.

I. Registre supérieur.

1 à 5 : le Credo apostolique.

Chaque apôtre, dans une niche architecturée, tient un phylactère présentatn l'article du Credo qui lui est imparti. Le premier est peut-être saint Jacques (avec son bourdon), le deuxième peut-être Philippe, les autres n'ont pas d'attribut permettant de les identifier, et le texte des phylactères n'est pas déchiffrable, du moins par moi. Ils sont tous nimbés, vêtus d'une robe longue, ils tiennent un livre (le Livre des Apôtres) et sont barbus, sauf saint Jean. Cet indice permet de penser que Jean est placé à droite du Christ (n°7).

6 : la mission de saint Pierre.

Saint Pierre, le co-patron de l'abbatiale, se tient à côté du Christ, qui est tourné vers lui, le regarde et lui remet les clefs le désignant comme chef de son Église. Matthieu 18 :18 : "Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. "

7 à 12 : le Credo apostolique, suite.

 

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

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II. Deuxième registre.

13 : Résurrection de Lazare.

14. Entrée de Jésus à Jérusalem sur un ânon.

15 : Cène (en haut) et Lavement des pieds des apôtres.

16 : Agonie de Jésus à Gethsémani en présence de Pierre, Jacques et Jean endormis.

17 . Arrestation de Jésus et Baiser de Judas.

18. Dérision ?

19. Comparution devant Pilate.

20 : Flagellation

21 : couronnement d'épines, et remise du roseau par dérision en guise de sceptre

22 : Portement de Croix.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

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Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

II. Registre inférieur.

À la fin du cycle de la Passion, de la Vie Glorieuse du Christ et de son retour à la Parousie, débute celui des Œuvres de miséricordes, avec 4 des  7 Œuvres de miséricordes corporelles. La série se poursuit ensuite sur le mur ouest.

 

23. Mise au Tombeau.

24. Marie-Madeleine devant le Tombeau vide; annonce par l'ange de la Ressurection ; Marie-Madeleine au jardin devant le Christ ressuscité, Noli me tangere

25. Le Christ aux Limbes libérant les âmes, dont Adam et Ève.

26. Apparition du Christ aux apôtres.

27. Pentecôte.

28. Jugement dernier. Le Christ est assis, les pieds sur un arc-en-ciel, sous les anges soufflant de la trompe, entre Dieu le Père et (?) Marie.

29. Œuvre de miséricorde corporelle : donner à manger aux affamés .

30 . Œuvre de miséricorde : donner à boire à ceux qui ont soif.

31 : Œuvre de miséricorde : vêtir ceux qui sont nus.

32 : Œuvre de miséricorde : accueillir les pèlerins .

On remarque que, sur les 4 œuvres de miséricorde, le Christ est représenté (nimbé et plus grand que les autres personnages) et placé derrière ou parmi les personnes recevant des soins ou des actions de miséricorde, rappelant le verset de Matthieu 15:40 " je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait".

Cette particularité n'est pas retrouvée dans les représentations plus tardives des Œuvres de miséricordes (ici en 1504), je la retrouve dans "Le Jugement dernier les œuvres de miséricorde " peint au sud des Pays-Bas vers 1490-1499 (Alamy)

Ou indirectement dans les tableaux de Olivuccio di Ciccarello vers 1404 :

https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2021-02/musees-vatican-art-priere-foi-careme-consolation-pape-1.html

Dans les quatre cas, les personnes charitables sont figurées à gauche, au seuil de leur porte.

 

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

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Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

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Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Peintures murales du transept sud de l'église de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

SOURCES ET LIENS:

base Palissy, référence IM67011572 et IM67011567.

https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM67011567

https://brodev.over-blog.com/2021/12/l-eglise-saints-pierre-et-paul-de-wissembourg-3eme-et-derniere-partie.html

BnF

https://classes.bnf.fr/ema/predication/analyse/oeuvres.htm

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Published by jean-yves cordier - dans Credo apostolique Jugement dernier XVIe siècle.
21 septembre 2025 7 21 /09 /septembre /2025 21:03

La fresque géante de saint Christophe portant l'Enfant (XIVe siècle, 11 mètres de haut) dans l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg (Bas-Rhin).

 

 

 

Voir sur Wissembourg :

 

 

Sur l'iconographie de saint Christophe, voir dans ce blog par ordre  chronologique:

 

PRÉSENTATION.

" Située dans le bras sud du transept, cette peinture murale est réalisée par détrempe à la colle (bleu, jaune, rouge, noir, blanc). La silhouette gigantesque du saint se dresse sur le mur, entre le choeur et la chapelle de la Vierge.

Cette peinture du 14e siècle (?) fut découverte, en 1862, sous 3 couches de badigeons. La partie inférieure qui était endommagée, fut restaurée (selon Straub) sur le modèle d'une ancienne xylographie du 15e siècle. Ne présentant, soi-disant plus d'intérêt artistique et archéologique elle fut rebadigeonnée, vers 1873. Seuls le buste du saint et l'Enfant subsistèrent, inscrits dans un grand médaillon entouré de rayons.

La dernière restauration, en 1967, a dégagé et fixé l'ensemble de la scène. Elle montre sur les berges, 2 minuscules personnages, alors que Joseph Walter (en 1934) en citait (probablement d'après une description ancienne) une demi-douzaine, en froc et capuce.

Saint Christophe, patron des voyageurs et des chercheurs d'or, étant également imploré contre la mort noire, l'hypothèse a été émise que cette peinture avait été réalisée en 1348, alors que la peste sévissait en Europe.

H = 1100 ; d = 160 (Hauteur de saint Christophe et diamètre de la tête du saint)

Le saint est vêtu d'une robe à damiers rouges et blancs et d'un manteau. Il porte l'Enfant Jésus sur son bras gauche et tient un palmier ébranché en guise de bâton. Il a les pieds dans l'eau. En bas, sur la berge droite, est représenté un petit personnage, parfois identifié avec l'auteur de la peinture, et à gauche, un moine." https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM67011570

Cette notice de la Plateforme ouverte du Patrimoine  est très instructive. Néanmoins, je voudrais souligner certains points,  découlant du travail d'inventaire iconographique rassemblé dans ce blog.

1. La taille exceptionnelle de cette fresque, avec ses 11 mètres de haut, est déterminée par le sujet, tel qu'il est illustré depuis le XIIe siècle : d'une part parce que selon la légende saint Christophe est un géant, d'utre part parce que ces peintures assurent une fonction apotropaïque de protection des voyageurs et pèlerins : elles doivent être vues de loin et créer un effet de saisissement. Elles ont d'ailleurs placées en général tout près du seuil, à l'extérieur (dans le Trentin par exemple), ou à l'intérieur de l'entrée (en Espagne, ou encore à Louviers). Elles pouvaient être accompagnées d'une inscription assurant le fidèle de leur pouvoir , comme celle de Sémur-en-Auxois Cristofori sancti speciem quicumque tuetur/ Illa namque die nullo languore tenetur "Quiconque voit l'image de saint Christophe, n'est tenu ce même jour par aucune maladie".

Clairement, cette fresque est vraiment, par sa taille, "une image pour la route" pour reprendre la formule de D. Rigaux.

La partie inférieure de la fresque de Wissembourg étant perdue, nous ne savons pas si une telle inscription y figurait.

Le saint est de face, dans une posture hiératique, et il regarde devant lui : le fidèle peut ainsi le regarder les yeux dans les yeux pour le protéger du mauvais œil. Les yeux sont bleus, et partiellement cachés par la paupière supérieure, comme si le saint tournait les yeux vers le ciel.  La face est circonscrite par le cercle doré de la barbe et de la chevelure, qui s'inscrivent dans le nimbe.

L'Enfant, porté sur le bras gauche, regarde Christophe en posant sa main sur son épaule, tout en traçant une bénédiction. On peut s'étonner qu'il ne porte pas le globe terrestre, pour illustrer la phrase qu'il est en train de prononcer : "non seulement tu as porté sur tes épaules le monde entier, mais aussi Celui qui a créé le monde. Je suis en effet le Christ, ton maître, celui que tu sers en faisant ce que tu fais."

Les couleurs utilisées sont le jaune, avec diverses tonalités d'ocre jaune, le rouge s'atténuant en rose (ocre rouge ?), le bleu clair ou passé, et le noir.

Le géant porte un manteau uni, long, agrafé sur l'épaule droite et dont le pan gauche est écarté et retenu au poignet. Il recouvre une robe à damiers de losanges, serrée par une ceinture à ferrures dorées dont l'extrémité descend sous le pan gauche du manteau. À cette ceinture sont suspendus deux objets, un fourreau ou étui rayé de noir, et un petit éventail ou parasol aux extrémités garnies de glands. Enfin, un pli vertical de tissu à motifs à griffe à trois pointes doit correspondre au revers de la robe.

2. Le miracle qui survient lorsque Christophe reconnaît que l'enfant qu'il porte sur ses épaules est le Christ, c'est le fleurissement et la fructification du bâton sur lequel il s'appuie. Il faut donc interprêter l'extrémité foliée du bâton de marche de Christophe comme l'illustration du texte de Jacques de Voragine, plutôt que d'y voir "un palmier ébranché".

3. Le personnage situé sur la rive du côté gauche porte, si on le regarde bien, une lanterne qu'il lève pour guider le passeur de gué : cet ermite se retrouve très régulièrement dans les représentations médiévales, bien qu'il ne soit pas décrit dans le texte de Jacques de Voragine. Il est agenouillé, porte l'habit monastique à capuche.

4. le personnage de la rive de départ, à droite, sous un ermitage et des arbres (palmiers?) et qui porte une capuche à extrémité conique est peut-être   un moine, mais peut-être aussi un laïc car sa tunique est bien courte. Il écarte les bras et part dans la direction opposé au gué.

5. Le saint marche dans l'eau chaussé de chaussures pointues (XIVe ou XVe) fixées avec une sangle à boucle. Devant de telles peintures murales, j'ai l'habitude d'examiner avec attention les flots que franchit le passeur pour y rechercher des créatures marines ou des bateaux. On voit ici un poisson, mais cette découverte est de moindre intérêt lorsqu'on sait que cette partie a été crée lors de la restauration de 1862.

 

 

 

 

 

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Fresque de saint Christophe, transept sud de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Source de cette fresque.

Cette peinture doit être comparée à la baie 104 lancette B de la cathédrale de Strasbourg, dans le transept sud. 

Mis en place vers 1230, il reste ainsi fortement marqué par le style roman germanique, enrichi d’influences byzantines. On y retrouve la situation dans le transept sud, la grande taille (plus de 10 mètres),  la présentation de face et hiératique du saint, son manteau agrafé à droite, sa robe au décor en losange, sa ceinture à l'extrémité longue, etc.

https://www.culture.gouv.fr/regions/drac-grand-est/actu/mh-etat/cathedrale_strasbourg/Le-vitrail-Saint-Christophe-bras-sud-du-transept-restaure-Cathedrale-de-Strasbourg

Baie 104 lancette B du transept sud de la cathédrale de Strasbourg. Cliché atelier Parrot.

 

Par ailleurs, on retrouve saint Christophe portant l'Enfant à Wissembourg, dans la baie 18, (1481) où il présente la donatrice, Anne de Weingarten.

https://inventaire.grandest.fr/gertrude-diffusion/dossier/IM67008581

Baie 18 de de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

Baie 18 de de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Wissembourg. Cliché lavieb-aile 2025.

SOURCES ET LIENS

— ARCHI-WIKI

https://www.archi-wiki.org/Actualit%C3%A9s_adresse:Clo%C3%AEtre_(Wissembourg)

— DENIS (Hortense), 2020. Les représentations artistiques de saint Christophe dans le diocèse de Chartres, du Moyen âge au XVIe siècle. Art et histoire de l’art. Mémoire de recherche (2de année de 2e cycle) en histoire de l’art appliquée aux collections présenté sous la direction de Mme Ioanna RAPTI et M. Jannic DURAND

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04570638v1/document

— JOUBERT (Fabienne), 1992, "Le Saint Christophe de Semur-en-Auxois : Jean de Bruges en Bourgogne ?"

 Bull. Monumental 150-2 : pp. 165-177.

https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1992_num_150_2_4431

—POP

https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM67011570

—RIGAUX (Dominique), 1996, "Une image pour la route. L'iconographie de saint Christophe dans les régions alpines (XIIe-XVe siècle)", Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public  Année 1996  26  pp. 235-266

https://www.persee.fr/doc/shmes_1261-9078_1996_act_26_1_1681

— VORAGINE (Jacques de) 1261, ou IACOPO DA VARAZZE, Legenda aurea, traduite en français par JEAN DE VIGNAY sous le titre de Légende des Sains au plus tard en 1348.

https://fr.wikisource.org/wiki/La_L%C3%A9gende_dor%C3%A9e/Saint_Christophe

Bnf Fr. 242 folio 149r Gallica http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8426005j/f313.image

Bnf fr. 244-245 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8442920n/f1.image

 

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