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28 juin 2024 5 28 /06 /juin /2024 20:41

Ensemble de 16 verrières de Jacques Le Chevallier ( 49 m², 1962) de l'église Notre-Dame de Neuville à Vire (Calvados, Basse-Normandie, France).

Voir aussi :

Et sur les autres vitraux en Bretagne et en France :

 

Présentation.

 

Neuville est une ancienne commune française du département du Calvados et la région Normandie, intégrée depuis 1953 à Vire.

L’église Notre-Dame de l'Assomption de Neuville est située dans le bourg de Neuville, au milieu du cimetière.  Sa construction de l'église remonte au XVIIe siècle. 

L’église, orientée, est bâtie selon un plan en croix latine et se termine par un chevet en mur pignon plat.  Un transept à deux chapelles est inséré entre la nef et le choeur. Le clocher est une tour qui remplace la chapelle nord du transept. Un bâtiment annexe de plan carré jouxte le chevet (sacristie?).

La façade principale à l'ouest est un mur pignon plat épaulé de deux contreforts, et ajouré d’un portail en arc brisé. Ce dernier est surmonté d’un oculus. Le sommet du pignon est coiffé d’une petite croix de pierre.

La nef a trois travées, percées de trois baies en arc brisé sur chacun de ses murs gouttereaux.

Le choeur a trois travées ajourées de trois baies rectangulaires sur chaque mur gouttereau.

La chapelle sud du transept est en pignon plat et encadrée de deux contreforts. Elles est percée d’une baie en arc brisé et le sommet de son pignon coiffé d’une croix en pierre.

La tour clocher s’élève sur trois niveaux. Il est épaulé d’un contrefort sur sa face ouest. Son troisième niveau d’élévation est percé sur chaque face de deux très fines baies à abat-sons.

La toiture de l’ensemble de l’édifice est en bâtière, tout comme le clocher.

Photo lavieb-aile.

 

Photo lavieb-aile.

 

Situation des verrières. (Numérotation Corpus vitrearum).

 

Eglise de Neuville . Photo lavieb-aile 2024.
Eglise de Neuville. Photo lavieb-aile 2024.
Photo lavieb-aile.
Photo lavieb-aile.

 

Description des verrières.

 

Aucun des vitraux ne porte de signature ou de chronogramme. Les verrières comportent toutes un blason ou un motif apparenté central, monté au plomb sur fond de vitrerie blanche quadrillée de lignes de plombs et sont entourées d'une bordure à carrés de motifs géométriques ou ornementaux de grisaille sur couleur, et d'une fine bordure de verres blancs. À l'exception des baies 7 et 9, les verrières ont neuf panneaux. Celles du chœur sont rectangulaires (bord supérieur faiblement cintrées), celles du transept et de la nef sont ogivales.

 

 

Baie

situation

Forme lancette

Dimensions

en mètres

description

1

Choeur côté nord

rectangulaire

1,30 x 2,40

Armes épiscopales André Jacquemin év. De Bayeux et Lisieux.

2

Choeur côté sud

rectangulaire

1,30 x 2,40

Armes papales Jean XXIII

3

Choeur côté nord

rectangulaire

1,30 x 2,40

Emblèmes royaux France

4

Choeur côté sud

rectangulaire

1,30 x 2,40

Armoiries et devise du duché de Normandie

5

Choeur côté nord

rectangulaire

1,30 x 2,40

Armoiries sgr d'Amphrenet

6

Choeur côté sud

rectangulaire

1,30 x 2,40

Armoiries et devise de la ville de Vire.

7

Chapelle côté nord

ogivale

0,58 x 1,40

Vitrerie blanche à bordure.

8

Choeur côté sud

ogivale

1,52 x 2,60

Blason au monogramme de la Vierge.

9

Choeur côté nord

ogivale

0,62 x 1,48

Vitrerie blanche à bordure.

10

Nef côté sud

ogivale

1,33 x 2,60

Armoiries fictives de saint Thomas Becket archevêque de Cantorbery

11

Nef côté nord

ogivale

1,33 x 2,60

Bannière confrérie Ste Geneviève.

12

Nef côté sud

ogivale

1,33 x 2,60

Armes de François Le Chartier curé de Neuville 1682.

13

Nef côté nord

ogivale

1,33 x 2,60

Chapelle St-Nicolas , « la maladrerie »

14

Nef côté sud

ogivale

1,33 x 2,60

Blason du Bienheureux Robert Le Bis.

15

Nef côté nord

ogivale

1,33 x 2,60

Plan région de Neuville

102

Au dessus porte pignon ouest

oculus

Non prises

Armoiries abbaye de la Couture

Mode de protection extérieure : néant (pas de grillage).

 

 

Description baie par baie.

 

Baie 1. Chœur côté nord, baie rectangulaire à bord supérieur faiblement cintré. Largeur 1,30 m, hauteur 2,40 m. Panneau central B2 : armoiries épiscopales de Mgr André Jacquemin, évêque de Bayeux et Lisieux de 1954 à 1969 : de gueules au sautoir d'or au chef d'azur à une étoile d'argent et deux ? d'or. Croix de procession archiépiscopale d'or. Sommé d'un chapeau de cardinal de sinople, cordons à trois rangs de houppes.

Baie 1, vue extérieure, photo lavieb-aile 2024.
Baie 1. Photo lavieb-aile 2024.
Baie 1 panneau B2. Photo lavieb-aile 2024.

 

 

Baie 2. Chœur côté sud, baie rectangulaire à bord supérieur faiblement cintré. Largeur 1,30 m, hauteur 2,40 m. Panneau central B2 : armoiries du pape Jean XXIII (1958-1963), sommées d'une tiare d'or et où les clefs de Saint Pierre l'une d'or et l'autre d'argent, sont posées en sautoir, sous la tiare, derrière l'écu, et liées ensemble par un cordon. Armoiries de gueules à deux fasces d'argent, à la tour crénelée aussi d'argent, ouverte, maçonnée de sable, brochant sur les deux fasces, accompagnée de deux fleurs de lys d'argent , au chef d'argent au léopard ailé d'argent (*) auréolé du même, tenant un évangile ouvert de même portant le texte "PAX TIBI MARCE EVANGELISTA MEUS" en lettres de sable.

(*) le léopard est d'or sur les armes officielles. Les fleurs de lys sont gravées sur le verre rouge.

 

baie 2. Photo lavieb-aile 2024.
Baie 2, panneau B2. Photo lavieb-aile 2024.

 

 

Baie 3. Chœur côté nord, baie rectangulaire à bord supérieur faiblement cintré.. Largeur 1,30 m, hauteur 2,40 m. Panneau central B2 : armes de France d'azur à trois lys d'or sous la couronne royale devant un drap d'honneur d'azur au revers d'hermines. Devise MONTJOYE-ST-DENIS dans un phylactère bleu.

 

Baie 3. Photo lavieb-aile 2024.
Baie 3, panneau B2. Photo lavieb-aile 2024.

 

 

Baie 4. Chœur côté sud, baie rectangulaire à bord supérieur faiblement cintré.. Largeur 1,30 m, hauteur 2,40 m. Panneau central B2 : armoiries du duché de Normandie, de gueules à deux léopards d'or, sommé d'une couronne ducale d'or, avec dans un listel l'inscription DIEV AYDE, devise de la Normandie et cri de guerre de Guillaume le Conquérant DEX AÏE tirée de la scène 72 de la Tapisserie de Bayeux .

Baie 4, photo lavieb-aile 2024.
Baie 4, panneau B2, photo lavieb-aile 2024.

 

Baie 5. Chœur côté nord, baie rectangulaire à bord supérieur faiblement cintré. Largeur 1,30 m, hauteur 2,40 m. Panneau central B2 : armoiries des seigneurs d'Amphernet de sable à l'aigle bicéphale éployée d'argent, becquée et membrée d'or, timbré d'un casque d'or, de face, grillagé, et accompagné de lambrequins d'azur. Inscription dans un phylactère : SEIGNEURS D'AMPHENET (pour AMPHERNET alias Enfernet).

 

Famille originaire de Normandie et de Bretagne dont la branche ainée fut seigneur de Tracy dont le château était situé près de Neuville. « Race chevaleresque connue au temps de la conquête de l'Angleterre. Jordain, chevalier croisé en 1191. Guillaume, vicomte de Vire, 1254. Richard, chevalier, seigneur d'Enfernet, de Tracy, etc., chambellan du roi Charles V, lui rend hommage en 1371. Guillaume d'Amphernet, seigneur de Tracy, obtient du roi Charles VI, en juillet 1385, de faire fortifier, remparer ce fief en y faisant creuser des fossés, Tracy, est un des principaux officiers de Duguesclin, lorsque le connétable battit les Anglais à Pontvilliers ». Etc..

Baie 5. Photo lavieb-aile 2024.

 

Baie 5 panneau B2. Photo lavieb-aile 2024.

 

Baie 6. Chœur côté sud, baie rectangulaire à bord supérieur faiblement cintré. Largeur 1,30 m, hauteur 2,40 m.Panneau central B2 : armoiries de la ville de Vire, de gueules à la flèche d'argent, versée en pal, accostée de deux tours du même, ouvertes, ajourées, maçonnées et crénelées, de sable. L'écu est sommée de la couronne mariale. Dans un phylactère, inscription MARIE PROTÈGE LA VILLE.

 

Baie 6, photo lavieb-aile 2024.
Baie 6, panneau B2, photo lavieb-aile 2024

 

 

Baie 7. Chapelle ou bras nord du transept, mur est. Baie ogivale. Largeur 0,58 m, hauteur 1,40 m. Verrerie blanche à bordure de couleur.

 

Baie 7. Photo lavieb-aile 2024.

 

Baie 8 . Chapelle ou bras sud du transept, mur sud. Baie ogivale. Largeur 1,52 m, hauteur 2,60 m. Panneau central B2 : blason en l'honneur de la Vierge, d'or. En chef, une couronne à trois fleurs de lys du champ. En abîme, le monogramme des lettres A.M entrelacées, aussi du champ. En pointe, une étoile de gueules. Sous l'écu, phylactère RESPICE STELLAM VOCA MARIAM « regarde l'étoile, invoque Marie » (citation de saint Bernard).Au dessus de l'écu, trois roses , blanche, rouge et or. Entre les roses et l'écu, la date 1857.

Chapelle occupant le bras sud du transept. Photo lavieb-aile 2024.
Baie 8, photo lavieb-aile 2024.

 

Baie 8, photo lavieb-aile 2024.

 

Baie 9. Chapelle ou bras nord du transept, mur nord. Baie ogivale. Largeur 0,62 m, hauteur 1,48 m. Verrerie blanche à bordure de couleur.

Chapelle occupant le bras nord du transept. Photo lavieb-aile.

 

Baie 9, photo lavieb-aile.

 

 

Baie 10. Nef côté sud. Baie ogivale. Largeur 1,33 m, hauteur 2,60 m. Panneau central B2 : armoiries fictives de saint Thomas Becket , de gueules à l'épée versée d'argent, accompagnée des lettres S et T. Croix de procession archiépiscopale à deux traverses, d'or, sommées d'un chapeau de cardinal de sinople, au cordons à quatre rangs de houppes. Dessous, dans un listel, inscription ST. THOMAS DE CANTORBERY. L'épée et les lettres S et T sont gravées sur verre rouge.

Saint Thomas Becket était le patron de l'église Saint-Thomas de Vire (qui fut dédiée ensuite à saint Thomas l'apôtre).

Baie 10, photo lavieb-aile 2024.
Baie 10, panneau B2, photo lavieb-aile 2024.

 

 

Baie 11. Nef côté nord. Baie ogivale. Largeur 1,33 m, hauteur 2,60 m. Panneau central B2 : blason en forme de bannière de la confrérie Sainte Geneviève (inscription) portant le mouton blanc, attribut de la sainte. Initiales S G (Sainte Geneviève?). La confrérie fut fondée à Neuville en  1761 , mais dès 1726 et jusqu'en 1789, la chapelle Sainte-Geneviève était l'objet d'un pèlerinage ; tous les ans la paroisse Notre-Dame de Vire s'y rendait en procession (Guy Foucault). On trouve dans le transept sud une statue en bois de sainte Geneviève de Paris, devant son retable, et sculptée par le Virois Jean-Baptiste Duhamel. 

"L'église a pour patronne la Sainte-Vierge, et fête son Assomption. Il y a une confrérie érigée en l'honneur de sainte Geneviève, qui est regardée comme seconde patronne. On en fait la fête le dimanche d'après le 3 de janvier, et, ce jour-là, l'église est pleine de pèlerins et de malades qui viennent implorer son intercession." (Michel Béziers)

 

Sainte Geneviève. Photo lavieb-aile 2024.

 

 

Baie 11 photo lavieb-aile 2024.
Baie 11 panneau B2, photo lavieb-aile 2024.

 

 

Baie 12. Nef côté sud. Baie ogivale. Largeur 1,33 m, hauteur 2,60 m. Panneau central B2 : blason ecclésiastique de François Le Chartier,  docteur en Sorbonne, qui fut curé de Neuville et doyen de Vire et fonda en 1682 le collège de Vire. Son écu est barré de gueules et d'or, sommé d'un calice sur lequel est posé une hostie blanche, le tout entouré d'une étole jaune et verte. Dans un phylactère, l'inscription FRANÇOIS LE CHARTIER 1682. Le prêtre est inhumé dans le cimetière de Neuville, et sa famille  a laissé des dalles funéraires dans la nef de l'église.

La famille Le Chartier, de Bayeux, est illustre : Guillaume Chartier fut évêque de Paris en 1447-1472, Alain Chartier fut un écrivain important du début du XVe siècle, secrétaire des rois Charles VI et VII, Jean Chartier fut historiographe de Charles VII.

L'église de Neuville conserve les pierres tombales de Suzanne LAIR veuve de Jean-Baptiste Le Chartier, seigneur de l'Homme,  décédée le 30 septembre 1694 (la plaque est ornée d'un blason à trois étoiles), et de Jean-Baptiste Le CHARTIER, prêtre et curé de Neuville décédé le 20 juillet 1707.

Plaque tombale de Suzanne Lair veuve de Jean-Baptiste Le Chartier

 

Plaque funéraire de Jean-Baptiste Chartier curé de Neuville .

François Le Chartier est enterré selon M. Béziers dans le cimetière où l'on voit son tombeau qui porte cette inscription:

"Tombeau de maître François Le Chartier, prêtre, docteur de Sorbonne, curé de Neuville, doyen de Vire et fondateur du collège de Vire, de trois petites écoles, de quatre lampes ardentes, et bienfaiteur des pauvres à Neuville, Campagnoles, Coulonces et Le Tourneur, décédé le 19 mai 1683."

 

 

 

Baie 12, photo lavieb-aile 2024.

 

Baie 12 panneau B2, photo lavieb-aile 2024.

 

Baie 13. Nef côté nord. Baie ogivale. Largeur 1,33 m, hauteur 2,60 m. Panneau central B2 : blason de la chapelle Saint-Nicolas (inscription) composé sous un portique rouge et de l'inscription MALADRERIE d'une chapelle stylisée d'or sur fond bleu avec la date 1226, et en dessous d'une torche à flamme rouge et d'une herse . 

Cette chapelle et sa maladrerie sont décrites ainsi par Michel Béziers :

"Il y a dans Neuville une ancienne chapelle de Saint-Nicolas, que les vieux titres qualifient de prieuré ou de Maladrerie. Jean des Chevaux, qui prend les titres de miles et dominus de ecclesia parochiali B. M. de Neuville et de Leprosaria juxta Viriam, nomma en 1464 à cette chapelle (Registre du secrét, de l'évêché). M. Petite, dans un écrit de sa main, marque que de son temps le prieuré de Saint-Nicolas, sis à Neuville, pouvait avoir 400 livres de revenu; qu'une partie servait à payer les professeurs du collège de Vire, et que la nomination était alternative entre les échevins de Vire et le seigneur de Vire, et la colllation à Mgr l'évêque de Bayeux; mais qu'un nommé Gueuzet s'en fit pourvoir en vertu des provisions de M. le cardinal Antoine, grand aumônier de France, comme d'une maladrerie; qu'il en prit possession, et obtint arrêt du conseil pour jouir de la moitié du revenu comme administrateur. Il est dit ailleurs que cette chapelle fut donnée en 1666, aux chevaliers de Saint-Lazare, ensuite réunie en 1693, à l'Hôtel-Dieu de Vire, et depuis cédée à l'Hôpital-Général de cette ville, qui en possède le revenu. Cette chapelle, interdite par Mgr de Luynes, évêque de Bayeux, ne sert plus qu'à des usages profanes."

 

Baie 13, photo lavieb-aile 2024.
Baie 13 panneau B2, photo lavieb-aile 2024.

 

Baie 14. Nef côté sud. Baie ogivale. Largeur 1,33 m, hauteur 2,60 m. Panneau central B2 présentant le blason du bienheureux Robert le Bis, sous forme d'un écu entouré de palmes vertes, de gueules chargé des lettres d'or du du monogramme christique IHS (verre rouge gravé ?) surmonté au chef d'azur chargé du nom ROBERTUS en lettres d'argent (verre bleu gravé ?). L'écu est sommé d'une croix potencée d'or, dans une gloire de même.

Robert Le Bis, né à Saint-Amand le 21 décembre 1719 et mort à Paris le 2 septembre 1792, fut ordonné prêtre en septembre 1744 et devint vicaire de Neuville près Vire jusqu'en 1751. Chapelain des Augustines hospitalières de Coutances de février 1752 à novembre 1755, il devient chapelain des Augustines hospitalières de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

Il fait l'objet de poursuite pour son attitude anti-janséniste. Banni le 6 février 1767, il est amnistié en 1771 et devient curé de Saint-Denis de Briis-sous-Forges (Essonne) le 3 juillet 1772. 

Il est élu président de l'Assemblée de la commune en février 1790 mais refuse de prêter le serment constitutionnel le 23 janvier 1791. Il est obligé de quitter sa paroisse le 22 avril 1791 et vient s'installer chez les dames de Visitation de Chaillot.
En août 1792, il s'installe à la maison des Tourettes des Eudistes à Paris où il est arrêté le 29 août. Il est massacré aux Carmes le 2 septembre en compagnie de nombre de religieux. Une plaque en marbre blanc rappelle, dans l'église, cet événement (photo)

Il est béatifié le 17 octobre 1926 par le pape Pie XI. (article Wikipédia)

 

Plaque apposée dans l'église à la mémoire de Robert Le Bis. Photo lavieb-aile 2024.

 

baie 14, photo lavieb-aile 2024.
Baie 14, panneau B2, photo lavieb-aile 2024.

 

Baie 15. Nef côté nord. Baie ogivale. Largeur 1,33 m, hauteur 2,60 m. Panneau central B2 : plan schématique de Neuville, (nom porté sur un cartouche). On repère le symbole de l'église, au dessus de Vire, en rouge, ainsi que les toponymes Vaudry, La Cour, Tracy, La Galonnière, Coulonce et La Graverie.

Cette baie, qui accueille le visiteur entrant dans l'église, propose une présentation générale de Neuville, correspondant aux lignes suivantes des Mémoires de Michel Béziers :

"Neuville (Notre-Dame-de). Banlieue et élection de Vire, 150 feux, 600 habitants, notariat de Vire. Cette paroisse, attenante au faubourg de la ville de Vire, est située sur la rive orientale de la rivière de Vire, qui partage en cet endroit le diocèse de Bayeux de celui de Coutances. Elle est encore arrosée de l'Allière, qui la traverse de l'Orient à l'Occident. Tout proche cette rivière est un côteau nommé le Pont-Ferron, d'où l'on tire d'excellente ardoise et de grands plâtrons propres à paver les églises, les cloîtres, et même les cuisines des particuliers. Le grand chemin de Vire à Saint-Lô, Caen et Paris, passe sur le territoire de Neuville.

Les principaux villages ou hameaux sont : Le Gast, La Milouzière, La Sorière-du-Moulin, La Sorière-duPerrey, La Grande et Petite-Herbélière, La Blanquaire, La Lande, La Papillionnère, Le Pont-Ferron, Lerrevie, Buain, Maupas, La Mercerie et Le Bois. Il y a deux châteaux le château de Neuville, remarquable par son fameux portail, son pont-levis, et ses deux grosses tours, et le château de Tracy; trois maisons distinguées : La Galonnière, La Butte et La Bastière; le bois-taillis de Neuville et le petit bois de haute-futaie nommé La Galonnière."

"Neuville a une foire tous les ans qui se tient dans le plant du château de ce nom le lendemain de la Saint-Nicolas. Il relève de la haute justice du Bény.

Il y a 3 fiefs: Neuville, qui est le principal et le dominant, relève du roi, et a les droits honorifiques; le fief de Tracy, c'est une châtellenie assez considérable d'où relèvent les fiefs de Saint-Vigor, le fief de Sainte-Marie-des-Monts, le fief d'Espagne en la paroisse de Saint-Vigor-des Monts, et le fief Rouxel en la paroisse de Sainte-Cécile. Le troisième fief est celui de La Galonnière qui relève du roi. Ces trois fiefs appartiennent aux héritiers de Mire le marquis de Renty, décédé sans enfants le 25 août 1756. La seigneurie de Neuville a été possédée anciennement par la famille de Néel, dont plusieurs se sont distingués dans les armes. Le dernier qui la posséda fut Robert Néel, écuyer, seigneur de Neuville, décédé en 1654. Après sa mort, les terres et seigneuries de Neuville, furent décrétées, et Mire Jean-Jacques de Renty, chevalier, seigneur et marquis de Renty, s'en rendit adjudicataire par décret, l'an 1671."

Guy Foucault ajoute :

"La commune de Neuville fut connue sous le nom de Nova Villa dans une charte de l'abbaye de Goufern en 1066. Elle fut baptisée Neuvilla en 1202 dans une charte de l'abbaye d'Aunay, pour devenir Neufville en 1679 dans un aveu de la vicomté de Vire. L'appellation Neuville date du XVIIIe siècle si on se rapporte au manuscrit de Lecoq.

De l'église de Neuville, dédiée à Notre-Dame, on retiendra que son côté nord présente les pierres disposées en arête de poisson, que les archivoltes qui ornent son porche représentent de nombreuses moulures, que la tour de la chapelle porte la date de 1620."

 

Baie 15, photo lavieb-aile 2024.
Baie 15, panneau B2. Photo lavieb-aile 2024.

 

 

Baie 102. Oculus au dessus de la porte d'entrée élévation ouest. Dimensions non prises. Panneau central B2 : Armes de l'abbaye Saint-Pierre de Couture (Le Mans) parti en 1 de France et en 2 d'Angleterre timbré de la mitre et traversé par la crosse tournée à senestre, avec deux clefs en sautoir par référence à saint Pierre.

On lit dans les Mémoires de Michel Béziers , "La présentation de la cure appartient à l'abbé de La Couture du Mans. Le curé est seul décimateur."

 

Baie 102, photo lavieb-aile 2024.

 

Baie 15, panneau B2, photo lavieb-aile 2024.

 

 

CONCLUSION.

Je manque de données d'archives qui permettraient de préciser qui est le commanditaire de ce cycle très homogène de vitraux : probablement le curé de Neuville, assisté peut-être par un érudit local, historien de Vire. Mais je n'ai pu retrouver le nom du curé de Neuville en 1962. La source scripturaire probable est trouvée dans les Mémoires pour servir à l'état historique et géographique du diocèse de Bayeux Société de l'histoire de Normandie (Rouen, France) de Michel Béziers publiées par G. Le Hardy , ed. Rouen A. Lestringant, volume 2 (archidiaconé de Bayeux),  1894, pages 355-358. Complété par les monuments funéraires et commémoratifs conservés dans l'église.

Dans l'église est affiché un document de Guy FOUCAULT en deux pages sans date mais  avec illustrations couleurs, donc assez récent

Cet ensemble de vitraux  centré sur des blasons  d'allure héraldiques (mais souvent fantaisiste) est sans doute unique dans la production de Jacques Le Chevallier. Il faudrait  pouvoir préciser quelles techniques ont été utilisées particulièrement ici , notamment pour les verres bleus et rouges où s'inscrivent des lettres et motifs, faisant appel jadis à la gravure (à la molette ou à l'acide) de verres doublés.

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Published by jean-yves cordier - dans Vitraux Jacques Le Chevallier. Héraldique
26 mai 2024 7 26 /05 /mai /2024 15:55

Les vitraux de Saint Vincent, de Jean de la Grille et du Tro Breizh par Michel Durand en 1971 au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo.

 

 

Voir :

 

Voir sur Saint-Malo :

L'atelier de Louis Barillet (avec son collaborateur Jacques Le Chevallier) avait réalisé après la Première Guerre un premier programme de reconstruction des vitraux de la cathédrale. " Les bombardements de 1944 imposèrent de refaire à neuf l'ensemble des vitraux, illustrant l'évolution de l'art du vitrail religieux français de l'après-guerre. Les vitraux de la nef sont confiés à Max Ingrand selon un programme historié. Ainsi, il réalise les vitraux de la chapelle du Saint-Sacrement en 1954 sur le thème de l'Eucharistie, puis ceux de la façade occidentale en 1956, représentant des anges musiciens. Enfin, la même année, il crée deux baies pour le collatéral sud sur le sujet de Saint Malo et Saint Aaron et de Jacques Cartier. Du fait du décès de Max Ingrand en 1969, les vitraux du collatéral nord sont confiés à Michel Durand (son chef d'atelier depuis 1951) et Jean Gourmelin qui réalisent trois vitraux sur Saint Vincent, Jean de la Grille et le Tro Breizh en 1971. Les vitraux du transept et du chœur ont quant à eux été conçus dans un style non figuratif par le peintre Jean Le Moal en collaboration avec Bernard Allain". (d'après Wikipédia)

 

 

.

.

 

 

1. La verrière hagiographique de saint Vincent de Saragosse.

 

Le collatéral nord date  de la fin du XVIe siècle  tandis que le collatéral sud date du XVe siècle.

 Vincent de Saragosse est un diacre espagnol au temps de l’évêque Valère (290-315), mort martyr en 304 à Valence lors de la persécution de Dioclétien. Reconnu saint, il est commémoré le 22 janvier selon le Martyrologe romain par les catholiques et le 11 novembre par les orthodoxes. Sa passion, rapportée par plusieurs auteurs, dont le poète Prudence ou encore saint Augustin, lui a acquis une grande renommée depuis le Moyen Âge. La dissémination de ses reliques dont sa tunique ainsi que les nombreuses églises placées sous son vocable, attestent de l'importance de son culte.

La vie de Vincent de Saragosse est connue grâce à de nombreuses sources scripturaires, dont six antérieures à l'an Mil. Les plus anciennes apparaissent au début du Ve siècle. Il s'agit de quatre sermons de saint Augustin, ainsi qu'une œuvre du poète espagnol Prudence, le Peristephanon. Elles furent enrichies aux siècles suivants par divers remaniements.

Selon Anne Lunven, la titulature de la cathédrale de Saint-Malo à saint Vincent de Saragosse n'apparaît jamais dans les sources médiévales et lui fut peut-être attribuée ultérieurement. Pourtant Eugène Herpin (1927) indique que c'est Hélocar qui, au IXe siècle,  redresse les ruines laissées par Charlemagne,  rebatit l'église et la plaça sous le vocable de dédicace de l'église à Saint Vincent de Saragosse.

 

https://books.google.fr/books?id=v5SWDwAAQBAJ&pg=PA275&dq=Saint+Vincent+de+Saragosse+%22saint-malo%22&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwiYtsfYt8uFAxWhcKQEHboTAVEQ6AF6BAgLEAI#v=onepage&q=Saint%20Vincent%20de%20Saragosse%20%22saint-malo%22&f=false

 

https://books.google.fr/books?newbks=1&newbks_redir=0&hl=fr&id=D_ZnAAAAMAAJ&dq=Saint+Vincent+de+Saragosse+%22saint-malo%22&focus=searchwithinvolume&q=saragosse

https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&pg=PA779&dq=Saint+Vincent+de+Saragosse+%22saint-malo%22&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwiYtsfYt8uFAxWhcKQEHboTAVEQ6AF6BAgGEAI#v=onepage&q=Saint%20Vincent%20de%20Saragosse%20%22saint-malo%22&f=false

 

 

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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Première lancette : trois personnages et palmes.

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La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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Deuxième lancette : triomphe de Dioclétien et ses légions romains, accompagnées de femmes sous un arc de triomphe. "VALENCE 304".

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La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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Troisième lancette : le supplice de saint Vincent sur les ordres du juge Dacien, devant saint Valère évêque de Saragosse qui lui tend l'étole. Flagellation et martyre par des crocs. Inscription "SAINT VINCENT".

Vincent de Saragosse († 304), diacre et martyr à Valence (Espagne) avec son évêque Valère, martyrisé par Dacien ; saint patron des vignerons pour la sonorité de son nom et parce que les diacres étaient préposés au service des tables ; célébré le 22 janvier en Occident, et le 11 novembre en Orient

Valère, alors très âgé fut condamné à la déportation en Aragon, ce dont il mourut dix ans plus tard, martyr de la foi.
On commémore saint Valère, évêque de Sarragosse qui prit part au premier Concile d'Elvire et, conduit à Valence avec saint Vincent, fut condamné à l'exil.

http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/janvier/valere.pdf

 

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La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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Quatrième lancette : une femme tenant l'étole et deux hommes tena,t les palmes du martyre.

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La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Saint Vincent, (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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La verrière de Jean de Châtillon, dit Jean de la Grille, évêque de Saint-Malo de 1146 à 1163.

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Cette baie comporte quatre lancettes cintrées et deux médaillons au tympan.

Jean de Châtillon, connu aussi sous le nom de Jean de la Grille, (né en 1098 et décédé le 1er février 1163), fut le premier abbé de l'abbaye Sainte-Croix de Guingamp (1134-1144), puis évêque d'Aleth de 1144 à 1146, et de Saint-Malo de 1146 à 1163. C'est lui qui transféra son siège d'Alet à Saint-Malo, au grand mécontentement des habitants d'Alet. Ceux-ci détruisirent en 1255 la cathédrale Saint-Pierre, pour un confli d'impôts.

 

Il meurt le 1er février 1163, et fait l'objet d'un culte populaire local. Il faut d'ailleurs protéger son tombeau (toujours visible dans le chœur de la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo) de la ferveur des fidèles par une grille de fer, ce qui lui valut son surnom de Jean de la Grille en latin Johannis de Craticula. Sa béatification officielle n'intervint néanmoins qu'en septembre 1517 après l'intervention de l'évêque Denis Briçonnet auprès du pape Léon X. Il est fêté le 1er février, mais faute de canonisation son culte n'a pas beaucoup perduré.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_la_Grille#:~:text=Jean%20de%20Ch%C3%A2tillon%2C%20connu%20aussi,Malo%20de%201146%20%C3%A0%201163.

 

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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Première lancette. Trois habitants de Saint-Malo tiennent des cierges et assistent à la procession de la lancette voisine. Verrerie géométrique et huit ancres de marine.

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La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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Deuxième lancette. Procession : Jean de Chatillon évêque d'Aleth suivi d'un reliquaire. Verrerie géométrique.

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La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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Troisième lancette.  Jean de Chatillon évêque de Saint-Malo .

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La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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Quatrième lancette. Trois habitants de Saint-Malo tiennent des cierges et assistent à la scène de la lancette voisine. Verrerie géométrique et six ancres de marine.

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La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière de Jean de Chatillon (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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La verrière du Tro Breiz (Tour de Bretagne" ou pèlerinage  reliant les anciens évêchés bretons liés aux sept saints évangélisateurs de la Bretagne aux V et VIe siècles.

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Saint-Malo fondé par saint Malo ou Maclou est l'une des sept étapes du tro Breiz,  avec :

  • Dol-de-Bretagne fondée par saint Samson

  • Saint-Brieuc fondée par saint Brieuc

  • Tréguier fondée par saint Tugdual

  • Saint-Pol-de-Léon fondée par saint Paul Aurélien

  • Quimper fondée par saint Corentin

  • Vannes fondée par saint Paterne (ou Patern)

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Comme dans les deux verrières précédentes, les lancettes A et D montrent des fidèles tenant des cierges, et priant devant le passage d'une procession. On retrouve ces pèlerins agenouillés dans les lancettes B et C, où les saint évangélisateurs les bénissent sous une bannière aux hermines bretonnes.

Mes photos ont négligé ces saint patrons des anciens diocèses, au profit des pèlerins en beaux costumes régionaux. Dans la lancette B on voit trois évêques (les saints PAUL AURELIEN, TUGDUAL et CORENTIN coiffés de  leur mitre,  tandis que dans la lancette C, saint Malo porte l'habit monastique et tient, en main droite, la simple crosse des abbés, au dessus de saint GUILLAUME et de saint SAMSON (sans mitre). Saint PATERN tient également une crosse d'abbé. La photo de Foroa de l'article Wikipedia, bien meilleure, est disponible.

Mais qui est ce saint Guillaume ? C'est Guillaume Pinchon, évêque de Saint-Brieuc de 1220 à 1234, premier saint à être canonisé en Bretagne, avant saint Yves. Il prend la place du gallois du Ve siècle saint Brioc ou Brieuc, premier évêque de Saint-Brieuc. S'est-on ému en haut-lieu ou ailleurs de ce "détail" ? Est-ce un choix du clergé ou de la Commission d'Art Sacré, commanditaire, ou bien de Michel Durand ?

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Cliché Foroa, Wikipedia

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La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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Lancette A.

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La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

Les vitraux de Michel Durand à la cathédrale de Saint-Malo.

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Lancette B.

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La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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Lancette C.

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La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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Lancette D.

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La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

La verrière du Tro Breiz (Michel Durand, 1971) au collatéral nord de la cathédrale de Saint-Malo. Photographie lavieb-aile 2024.

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SOURCES ET LIENS.

—HERPIN (Eugène), 1927 Histoire de la ville de Saint-Malo: la cité corsaire : depuis son origine jusqu'à la Révolution.

—LUNVEN (Anne), 2019, Du diocèse à la paroisse: Évêchés de Rennes, Dol et Alet/Saint-Malo (Ve-XIIIe siècle) Presses universitaires de Rennes, 3 mai 2019 - 432 pages

https://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/IA00131082

https://renaissance.cathedralesaintmalo.fr/

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Published by jean-yves cordier - dans Vitraux contemporains.
26 mai 2024 7 26 /05 /mai /2024 13:52

La baie 2 (donateur vers 1520 ; Résurrection vers 1570; Jugement dernier 3ème quart XVIe ; rest. 1999) de l'église de Saint-Nic. Une représentation de l'Enfer froid ?

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Voir sur la commune de Saint-Nic :

— L'église :

 

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— La chapelle Saint-Côme et Saint-Damien :

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— La chapelle Saint-Jean-Baptiste :

 

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PRÉSENTATION.

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Classement Monuments historiques le 10 novembre 1906.

 Le nom de la commune proviendrait du nom d'un saint breton dénommé saint Maeoc ou saint Maëc ou saint Mic ou saint Nic. Le nom de la paroisse apparaît dès le XIe siècle dans des chartes sous les noms de Plebs Sent Nic in pago Porzoed ou Plebs Sent Mic, puis au XIVe siècle sous le nom de Seinctnic, puis en 1410 sous celui de « Saint Vic » et en 1599 Saint Nic. Issue d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plomodiern, Saint-Nic dépendait de l'évêché de Cornouaille, ce qui fut maintenu au Concordat. 

  D'un premier édifice, il persiste, si on suit les dadations des auteurs du Corpus vitrearum, un fragment de verrière de 1520 représentant un donateur (cf. Baie 2).  

L'église, en forme de croix latine a été reconstruite après 1550 :  les inscriptions attestent la vitalité du chantier : mur Nord ou porche datant de 1561, mur Sud de 1562,  arcades de la nef de 1566 avec l'inscription :"M. Le Parlat. Fa. 1566", et  clocher de 1576. A cette époque, elle reçut ses verrières figurées, dont un Cycle de la Passion — très certainement dans la maîtresse-vitre —, et un Jugement dernier de belle facture. Les archives mentionnent qu'en 1578, la Fabrique se pourvoit de vitraux. Certains panneaux avaient été intégrés, comme celui du donateur de l'actruelle baie 2, datant  vers 1520.

 

A une date indéterminée — sans-doute lors de la restauration générale achevée en 1838—, ces ensembles ont été regroupés dans le transept (Baie 1 au nord et Baie 2 au sud). On ôta alors les meneaux de ces baies du transept, et la partie inférieure de celle du sud fut murée pour en réduire la surface. Les panneaux qui les occupaient furent mêlés aux panneaux anciens récupérés de la vitre axiale. On relève deux Suites de la Passion différentes, l'une vers 1560, l'autre vers 1600. Or, si on se base sur les trois lancettes de la maîtresse-vitre, celle-ci n'a pu donner que six scènes en deux registres: des vitres exogènes sont donc été introduites.

Les verrières ont été restaurées en 1928 par Touraine, puis déposées pendant la guerre en  1942, remontées par Gruber en 1955, et reaturées et complétées en 1994 (baie 1) et 1998-1999 par le maître-verrier quimpérois Jean-Pierre Le Bihan.

Pour Gatouillat et Hérold, "seule une partie de ces vitraux appartenait donc à l'église, et les autres y on été rapportés pour remplir les verrières. Les panneaux de la série la mieux représentée  [la Passion] qui comportait nécessairement des épisodes supplémentaires dont une Crucifixion, paraissant trop nombreux pour avoir logé dans la maîtresse-vitre, qui n'admettait que dix scènes disposées en deux registres au vu des dimensions de ses trois lancettes, il est probable qu'ils ont été importés ici depuis un édifice inconnu."

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Description de la baie 2.

Une seule  lancette de 2,80 m de haut et de 1,70 m de large est divisée en quinze panneaux dont on décrit deux registres. Mais cette verrière est recomposée, associant 1) un donateur en bas à gauche datant vers 1520, 2) à sa droite quatre panneaux d'un Jugement dernier et Resurrection des morts datant du 3ème quart du XVIe siècle, 3) en haut au milieu une Résurrection détachée d'une Passion datant vers 1570 et 4) des panneaux ornementaux créés par Le Bihan en 1999., parfois associés en haut à des pièces anciennes (angelots, frangments d'un Baiser de Judas).

 

 

 

 

 

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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Deux panneaux inférieurs gauches. Le donateur, un dignitaire ecclésiastique présenté par saint Jean (v.1520?).

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Ce panneau provient peut-être de la maîtresse-vitre, avant qu'elle soit refaite vers 1560. La scène est surmontée d'un dais en grisaille à double volutes, identique à celui qui surmonte les scènes de la Passion de la baie 1 (mais ces dais sont-ils postérieurs?). Le sol est un  carrelage noir et blanc en dents de scie, qu'on ne retrouve pas ailleurs. Il existe de nombreuses restaurations dans la partie basse. 

Saint Jean est identifié à ses attributs : son manteau rouge, l'absence de barbe, ses cheveux blonds, son calice de poison d'où sort un dragon (ici en vert). 

Le donateur pouvait être identifié par son blason suspendu au drap vert du prie-dieu, mais celui-ci a été effacé pendant la Révolution.

L'inscription en lettres gothiques miserere mei domine ("Prends pitié de moi Seigneur") ne permet pas non plus de connaître le donateur. Il s'agit d'un verset du Psaume 6, l'un des psaumes pénitentiels.

L'élément remarquable, c'est la chape pluviale porté par le donateur, qui est donc non seulement un écclesiastique, mais un dignitaire : Évêque ? Père abbé ? l'absence de crosse et de mitre ne plaide pas en faveur de ces hypothèses. Chanoine de Quimper ? La bande blanche tigrée de gris est-elle une aumusse ?

Ce panneau est plus ancien que les autres et daterait des années 1520. Connaît-on un dignitaire du début du XVIe siècle, prénommé Jean, et attaché à la paroisse de Saint-Nic ? 

Le personnage le plus considérable fut Claude de Tréanna, "noble et discret messire, grand archidiacre de Cornouaille et recteur de St Nic". La famille Tréanna porte d'argent à la macle d'azur. Ces armes figurent sur le retable de la chapelle Saint-Côme, et le nom et le titre de Claude de Tréanna sont inscrits sur l'un des deux reliquaires provenant de cette chapelle, qui porte la date de 1680.

 

S'agirait-il d'un Abbé de Daoulas ? Dans la période concernée, nous trouvons, avec le prénom Jean : 

  • 1502-1519 : Jean du Largez, abbé de Daoulas, était originaire de Botlézan, évêché de Tréguier. En 1505, il est aussi nommé évêque suffragant de Quimper (administrant le diocèse à la place de Claude de Rohan, l'évêque titulaire, simple d'esprit) et en 1515 évêque de Vannes. Il démissionne en 1519 et meurt à l'abbaye de Daoulas le 5 juin 1533. On trouve une inscription portant son nom à Plougastel, Chapelle de la Fontaine Blanche.

  • 1550-1573 : L'abbé Jean Le Prédour gouverne l'abbaye (ses armoiries se trouvent dans l'oratoire Notre-Dame-des-Fontaines). Il était originaire de la paroisse de Plourhan, diocèse de Saint-Brieuc).

  • 1573-1581 : Jean de Kerguiziau, abbé de Daoulas, originaire du manoir de Kerguiziau en Bohars, il fut inhumé dans la chapelle du Faou, attenante à l'église abbatiale.

Jean du Largez, dans son rôle d'évêque suffragant de Quimper, serait un bon candidat dans notre recherche. Mais il n'a aucun lien connu avec Saint-Nic.

Cette chape pluviale en tissu d'or damassé est orné d'orfrois de scènes brodées rectangulaires  dont quatre sont visibles et représentent sans-doute les apôtres puisque saint Pierre peut y être identifié par ses clefs. Saint Jean (sans barbe) est vraisemblablement en dessous. 

On comparera ce donateur au portrait du recteur Henri de Coatsquiriou, peint vers 1566 à la chapelle de Kergoat à Quéménéven (proche de saint-Nic), devant un Jugement dernier (baie 9). Le visage aux cheveux courts, et toute la tenue, sont assez similaires. Les recteurs des paroisses bretonnes, d'origine nobles, portaient-ils de telles chapes?

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La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

 

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Quatre panneaux inférieurs droits. Scènes d'un Jugement dernier (vers 1550-1575).

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La scène est celle de la Résurrection des morts à l'appel des trompettes du Jugement, embouchées par les anges.

 

 

 

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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À gauche, un ange en manteau rouge et ailes vertes souffle dans sa trompe, mais on devine au dessus des nuées les saints et saintes (dont un moine et peut-être un évêque) en grisaille qui s'apprêtent à accueillir les élus.  Il devait y avoir au moins quatre autre panneaux décrivant cette assemblée autour du Christ du Jugement.

Sous l'ange devant une architecture antique bleue, trois morts enveloppés de leur linceul, debout, mains jointes figurent parmi les élus. Ils regardent, en haut, des êtres nus poussés vers un lac par des démons (verre bleu, nuées en boucles de grisaille, personnages en grisaille, cheveux parfois rehaussés de jaune d'argent).

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La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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L'ange buccinateur de droite porte un manteau vert, des ailes violettes et un bandeau sur le front.  Au dessous, un diable monstrueux conduits des damnés enchaînés vers un lac où quatre hommes et femmes nus font des gestes de supplication.

Il s'agit là très vraisemblablement d'une représentation de l'Enfer froid, an Ifern yen, un « enfer froid » mais brûlant, d’origine celtique, une conception a-chrétienne de l’enfer qui se serait maintenue en Bretagne .

Christian Maol relève une soixantaine de références à l’« ifern yen », à l’« abim yen » (l’abîme froid) ou la « maru yen » (la mort froide)en remontant au xve siècle. Comme le dit l'inscription de l’ossuaire de La Martyre , daté de 1619, et copie directe du Mirouer de la mort, ouvrage du recteur de Plougonven, Jehan An Archer Coz de 1519  : An maro : han ba : han : ifern : ien : pa : ho : soing : den : e : tle : crena : "La mort, et le jugement, et l'enfer froid, quand l'homme y songe, il doit trembler".

Selon Christian Moal, l’enfer froid  punit les coupables de malice, de luxure et enfin d’envie. La représentation de l’enfer froid s’est formée et diffusée en France et a circulé en Bretagne où elle n’apparaît que dans une inscription de l’ossuaire de La Martyre (1619), copie du Miroir de la mort (1519), dans Buhez mab den (avant 1530) et dans la Passion d’Eozen Quilivéré (1530). Cette production, datée du XVIe siècle, s’inscrit dans un mouvement qui concerne la France et l’Europe, un thème à la mode à la Renaissance qui disparaît ensuite.

Iconographie :

 

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Jugement dernier,BnF fr 19 f.38r, Saint Augustin, la Cité de Dieu, traduite par Raoul de Presles, enluminures Maître François , vers 1469-1473.

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Tourment de l'enfer, l'enfer froid,BnF fr 19 f211r, Saint Augustin, la Cité de Dieu, traduite par Raoul de Presles, enluminures Maître François , vers 1469-1473.

 

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Kompost des bergers BNF, VELINS-518

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La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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Les deux panneaux inférieurs montrent la foule des ressuscités guidés par saint Pierre, manteau rouge et robe violette, tenant la clef du royaume des Cieux. La femme nue au premier plan pourraît être Éve, et Adam pourrait être à droite de saint Pierre. Le panneau inférieur droit rassemble divers fragments et les complète.

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La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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Six panneaux supérieurs droits. La Résurrection ou Sortie du Tombeau (vers 1600).

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La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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SOURCES ET LIENS.

 

 — BARRIÉ (Roger) 1979  Étude sur le vitrail en Cornouaille au 16e siècle : Plogonnec et un groupe d'églises de l'ancien diocèse de Quimper / ; sous la direction d' André Mussat, 1979  Thèse de 3e cycle : Art et archéologie : Rennes 2 : 1979. Bibliogr. f. 9-32. 4 annexes (vol. 2)

— COUFFON (René) LE BARS 1959 1988, Notice sur Saint-Nic, Diocèse de Quimper et Léon, nouveau répertoire des églises et chapelles, Quimper, Association diocésaine, 1988. - 551 p.: ill.; 28 cm.

http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/SAINTNIC.pdf

https://bibliotheque.diocese-quimper.fr/files/original/ce04ce4688eec94939d3300b0299ab59.pdf

"Vitraux du XVIè siècle (C.) dans les fenêtres du transept : au nord, la Passion en sept panneaux, et, au sud, mosaïque d'un Jugement dernier avec donateur à genoux présenté par une sainte."

— GATOUILLAT (Françoise), HEROLD (Michel), 2005 "Les vitraux de Bretagne", Corpus Vitrearum France- Recensement VII, Presses Universitaires de Rennes, Rennes : 2005, 367pp. pages 192-193.

— LE BIHAN (Jean-Pierre) 2008  blog :

 1°) http://jeanpierrelebihan2.over-blog.com/article-19072287.html

"Saint-Nic.Dépose et éloignement des vitraux pour sauvegarde durant l'état de guerre

Publié le 26 avril 2008 par jeanpierrelebihan2 Les illustrations ne sont pas reproduites et puevnet être consultées sur l'article original.

Ces deux baies nous apprennent que l'église possèdait au XVI°siècle plusieurs vitraux de sujet diffèrent. Tout d'abord une Passion à laquelle il faut ajouter un panneau de la baie sud offrant quelques éléments de la scène où le Christ recolle l'oreille du serviteur du grand prêtre,ayant servi dans les deux lieux et l'auteur étant, il y a de grande chance, le même.Nous trouvons ensuite une Résurrection  du Christ Sujet qui occupe deux panneaux qui ne sont pas de la même main ni du même esprit que la Passion.

Par contre, pour le panneau supérieur de  Saint Nic, ici à gauche,
sauf la tête du Christ,nous relevons que ce panneau est du même carton que celle que l'on voit à l'église  de Saint-Thuriau dans le Morbihan.
Autre sujet, cette Crucifixion  du haut de la baie nord  n'est pas d'un atelier cornouaillais connu et où certaines présentations de personnages se retrouvent à Saint-Thuriau, entre autres,Marie et Marie Madeleine
Dans la baie sud,deux sujets n'ont aucun rapport entre eux: le Jugement Dernier et le Donateur.
Ce dernier pourrait provenir de la baie du chevet où aurait régner ses armoiries. Son intercesseur et saint patron est ici Saint Jean tenant de la main gauche la coupe d'où sortent les serpents

 LES ARCHIVES D'AVANT LA REVOLUTION.

il y en a peu .On sait seulement qu’en 1578, la Fabrique se pourvoit de vitraux. S’agit-il des deux baies du transept. Cette date correspondrait assez bien aux scènes de la Passion mais encore plus particulièrement aux restes d’un Jugement Dernier dont l’esprit correspond bien aux canons de l’école de Fontainebleau. Ll'église comme les deux vitraux sont bien de la seconde partie du XVI° siècle; A première vue, l’église, elle-même, semble bien être de cette époque. Le porche est daté de 1561, ainsi que les socles de certaines statues. De 1566, on relève un texte entre deux arcades de la nef avec: "Parlat Fabricien". Quant au clocher, il est de 1576.Mais aucune date n’a encore été trouvée sur le choeur.
L’abbé Corentin Parcheminou, dans "une paroisse cornouaillaise pendant la révolution " relève des débris de verre peints dans les réseaux d’autres fenêtres, ce qui indique l'ancienne présence de vitraux à sujets religieux.
A cette fin du XVIe siècle, la commune devait être assez riche, car nous découvrons qu’en 1578 la Fabrique de la chapelle Saint-Côme et Saint Damien offre un reliquaire en argent doré.
LA REVOLUTION
Cette époque a vu l'envoi,  par les mairies, du département, de peintres vitriers ou vitriers souvent  incompétants, pour supprimer les armoiries qui  étaient le symbole  de la féodalité.Cela fut le cas ici à Saint-Nic;
En novembre 1790, le conseil municipal charge le procureur de la commune, Henry Join, de faire disparaître les enfeus et armoiries   de l'église paroissial et "autres chapelles" Cependant, semble-t-il, on a hésité à briser les armoiries ds vitraux.

  Cependant le 30 avril 1791,on fit appel à un vitrier quimpérois du nom de Jean Louis Cavellier  qui se charge pour la somme de 72 livres d’enlever les écussons des vitres peintes de l’église paroissiale et de la chapelle Saint-Côme. En voulant enlever ces armoiries, il brise les vitres qui les encerclaient.Il ne semble pas avoir fait entièrement son travail, car un blason est signalé, par de Courcy en 1860, à la chapelle Saint-Côme. Cette façon de travailler a été le cas de nombreux vitraux du Finistère,
La restauration de 1929. Dès 1927, l'architecte Paul Génuys propose un devis de restauration de ces vitraux. dans lequel il signale que les deux baies ont été murées dans la partie inférieure.
 Il lui semble que les vitraux sont restés enfouis dans la maçonnerie.
Un peintre verrier parisien, Tournel, le contacte, car ce dernier souhaiterait vivement restaurer ces vitraux. C'est ce verrier,qui, a reconstitué les manques des sujets figuratifs de façon approximative.
La RESTAURATION DE LA PASSION EN 1929 ;
Suivant  le constat dressé par l’abbé Parcheminou, le verrier restaurateur s’est donc trouvé devant des vitraux dont les manques étaient en verre blanc et qui étaient évalués à une surface de 1m2 par l’architecte.
L’armature de ferrures, qui devra être conservée, partageait la verrière en 15 panneaux dont les sujets, au nombre de sept, emplissaient deux panneaux chacun.
Les manques en verre blanc concernaient les parties hautes de la Flagellation et  du Couronnement d’épines. Un filet encore en verre blanc devait courir le long des fers verticaux  et au-dessus des scènes de l’Arrestation  et du Couronnement d’épines.

L’abbé Parcheminou signalait de  chaque côté de la Crucifixion  » dans les petits panneaux, il y a un ange à genoux adorant le Christ ».Actuellement, nous n’avons rien de cela ; nous nous trouvons devant deux têtes dont une ancienne qui n’est pas, semble-t-il, celle d’un ange.
Le verrier de 1929, qui pourrait être le verrier parisien Tournel, a donc reconstitué les manques des sujets figuratifs de façon approximative sans se référer à une source possible telle qu'un carton antérieur, ce qui est le cas ici pour beaucoup de panneaux.
Les filets verticaux ont été traités en cannelures. Ces pièces n’ont pas du résister à la rouille des ferrures et à la dépose de 1942 ; De nombreux plombs de casse les défiguraient.

Pour faire une séparation entre le panneau de l’Arrestation et le bas de celui du Portement de Croix, une clôture d’enclos, dans l’esprit des arrestations du XVI°, mais incompréhensible,  a été posée.

L'abbé Parcheminou confirme en partie nos propos sauf pour ce dernier et ajoute-t-il "cela montre de façon saisissante, toute la distance qui sépare encore dans l'art du vitrail, les conceptions modernes de la technique ancienne".

La guerre 39-45
 le 6 mai 1942, l’architecte Prieur propose un devis de dépose et d’éloignement des vitraux  pour sauvegarde durant l'état de guerre. Ce qui est approuvé par Monsieur le Secrétaire général des Beaux Arts et dont l’exécution est demandée sans délai par les autorités d’occupation car «St Nic se trouve à proximité du rivage et au pied des collines du Ménez Hom. De plus cette commune se trouve sur la route de Quimper à Morgat».
Le devis se monte à 8 181 francs 35 et dans le dossier, il n’est fourni aucune photo ni carte postale comme il est demandé.
Les vitraux déposés devaient être mis en caisses avec couvercles vissés et remplies de copeaux ou de paille. Celles-ci devaient rejoindre un dépôt provisoire à Quimper. Les caisses restent dans l'église de Saint-Nic. Cela ne semble pas avoir été exécuté car la mémoire des habitants de Saint-Nic se rappelle très bien de ces caisses qui ont traversé la guerre dans l’église près du clocher et qui ont manqué d’être pulvérisées par un obus. Ils avaient subis des dégats suite à la chute de l'obus, on ne sait  qu'elle en était le style.
Pour en remplacer les restes, il est prévu une vitrerie losange. L'atelier quimpérois Le Bihan-Saluden, qui s'en charge, a une correspondance fournie en 1946 avec  Monsieur Chabal architecte des Monuments Historiques, en avril, juin et octobre 1946.
Celui-ci transmet la maquette à  Mr Cornou à l’Inspection générale.
 

 

 

2°) http://jeanpierrelebihan2.over-blog.com/article-19137442.html

Copie du texte, voir les illustrations sur le lien :

"SAINT NIC ET SAINT FIACRE DU FAOUÊT
Lors de la restauration de la Passion que nous avons mené en 1995, (Atelier jean pierre le bihan) vitraux, nous sommes donc trouvés devant trois sujets d’une Passion:l’Arrestation, la Flagellation et le Couronnement d’épines, dont la restauration de 1929 ne nous
 satisfaisait pas.Pour conforter nos propositions de remplacement des apports d’il y a soixante six ans, nous avons dû faire des recherches auprès des autres Passions du XVIème siècle. 
Trois d’entre-elles présentaient des analogies :
Un bourreau tire la langue au Faouêt, le même bourreau de Saint-Nic est moins démonstratif.
Cet échange de cartons, ou utilisation du même, nous l’avons déjà relevé entre Guengat et Gouézec pour une Passion (Cf BSAF tome CXVIII 1989).

LES CARTONS

Une quinzaine d’années maximum séparent ces deux verrières du Faouêt,  et de Saint-Nic. Nous sommes dans cette deuxième moitié du XVIème siècle qui a vu éclore entre autres de nombreuses Passions dans le Finistère et dont il nous en reste encore ving quatre. On peut estimer  que leur nombre, il y a 400ans, à plus du double.

Beaucoup d’entre elles se ressemblent et l’appétit des chercheurs bretons des XIXème et Xxème siècle en a été stimulé.Cela n’est pas spécifique à notre région et ce réemploi de cartons, autant sur le plan national qu’européen n’est pas prêt à donner son dernier mot.

Mais je pense que la région Bretagne est la première pour le remploi de cartons d’un même sujet, qui est la Passion."

 

— PARCHEMINOU (Corentin), 1930, une paroisse cornouaillaise pendant la Révolution.

https://bibliotheque.diocese-quimper.fr/files/original/3082c766c9392bec4684ec9de6920595.pdf

§§§§§

Sur les tourments de l'Enfer :

 

Mes sources principales sont l'article de Christian Moal, puis les articles de Jérôme Baschet.

 — BASCHET (Jérôme), 1993 Les Justices de l’au-delà. Les représentations de l’enfer en France et en Italie (XIIe -XVe siècle), Rome, EFR, 1993, p. 437-448 et fig. 152-159.

https://journals.openedition.org/ccrh/2886

 — BASCHET (Jérôme), 1993,  Les justices de l'au-delà. Les représentations de l'enfer en France et en Italie (XIIe-XVe s.). Rome, Ecoles françaises d'Athènes et de Rome, 1993. Christe Yves, compte-rendu Cahiers de Civilisation Médiévale  Année 1995  Suppl. 1995  pp. 4-7

 En résumé, on retiendra ces quelques conclusions. L'enfer gothique est figuré le plus souvent par la gueule d'enfer — elle est déjà attestée au xne s. — d'abord comme seuil infernal, ensuite comme lieu de tourments. Celle-ci est également l'image usuelle de l'enfer dans les manuscrits contemporains. Elle est accompagnée par la marmite sur le feu qui, à partir du milieu du xine s. (Bourges, puis Rouen), tend à se confondre avec elle. Il est rare au nord des Alpes que Satan intronisé préside aux supplices infernaux. Le portail de Conques et celui de Notre-Dame de la Couture au Mans, un siècle plus tard, en présentent une illustration exceptionnelle. À cette courte liste, j'ajouterai un témoignage précoce mais très important, celui des tituli de Gauzlin pour le revers de la façade de Saint-Pierre de Fleury au début du xie s. « Satan enchaîné dans une prison qui vomit des flammes » évoque exactement le même sujet dans YHortus Deliciarum d'Herrade de Landsberg.

 

 — BASCHET (Jérôme), 1985, "Les conceptions de l'enfer en France au XIVe siècle : imaginaire et pouvoir", Annales  Année 1985  40-1  pp. 185-207

https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1985_num_40_1_283151

— BASCHET (Jérôme) "Les fresques du Camposanto de Pise"

https://e-l.unifi.it/pluginfile.php/1066072/mod_resource/content/0/BASCHET_Les%20justices...%201993.pdf

 

— FRAPPIER ( Jean), 1953,. "Châtiments infernaux et peur du Diable". In: Cahiers de l'Association internationale des études francaises, 1953, n°3-5. pp. 87-96; 

https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_1953_num_3_1_2020

—KERMOAL (Christian), 2020,  « L’enfer froid en images (xve et xvie siècles) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest 

https://journals.openedition.org/abpo/6473

—MÂLE (Émile), 1908, L’art religieux de la fin du Moyen Âge en France, Paris, 1908,  p. 471-475 ;

https://archive.org/details/lartreligieuxdel00mluoft/page/470/mode/2up

 

—Photo RMN de l'enfer Camposanto de Pise

https://www.photo.rmn.fr/archive/17-501720-2C6NU0AT95HYP.html

—Maître François Vision de l'enfer d'un enfant nommé Guillaume , Musée de Chantilly

https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/maitre-francois_vision-de-l-enfer-d-un-enfant-nomme-guillaume_peinture-sur-papier_parchemin

—Cathédrale d'Albi

https://www.europexplo.com/la-cathedrale-dalbi-un-joyau-dans-une-forteresse/

—Le Kalendrier des bergers  Guy Marchant (Paris) 1493 :  BnF département Réserve des livres rares, VELINS-518

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040412v/f32.item

—Compost et kalendrier des bergiers Guiot Marchant Paris 1493 BM Valenciennes, INC 66

—Compost et kalendrier des bergiers 1496  Guiot Marchant Paris

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k87105966/f76.item

—Thomas de Saluces, BnF 12559, 1403.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10509668g/f385.item

 —BnF, Rés XYLO-24, Ars moriendi…, vers 1480-1485, vue 32.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040412v/f32.item

 

 

 



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Published by jean-yves cordier - dans Vitraux Chapelles bretonnes. Donateurs Passion Inscriptions Saint-Nic
26 mai 2024 7 26 /05 /mai /2024 13:51

Liste des 359 articles de ce blog décrivant des vitraux.

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mise à jour : août 2024.

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ALENÇON.

AMIENS.

ANGERS.

BEAUVAIS.

BÉHUARD

 

BOURGES.

CHANTILLY.

CHARTRES.

ECOUEN.

 

LE MANS

MOULINS

MULHOUSE

 

NOGENT-LE-ROI. (EURE-ET-LOIR)

SAINT-DENIS.

SAINT-NICOLAS-DE-PORT (MEURTHE-ET-MOSELLE) :

 

SÉES

 

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SENS.

 

SÉVILLE.

STRASBOURG .

 

TOURS.

TROYES.

 

VENDÔME.

 

ÉVREUX

 

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LOUVIERS.

 

 

PONT-AUDEMER.

 

ROUEN.

Cathédrale

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ROUEN Sainte-Jeanne-d'Arc

 

 

 

— NORMANDIE : MANCHE.

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NORMANDIE : CALVADOS :

MARC CHAGALL.

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EN BRETAGNE.

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— FINISTÉRE.

 

QUIMPER.

1. CATHÉDRALE : vers 1417 et vers 1496.

2. KERFEUNTEUN.

3. TY-MAMM-DOUÉ.

 

4. SAINT-MATHIEU.

5. EVÊCHÉ.

6. MUSÉE DÉPARTEMENTAL BRETON

 

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FINISTÈRE (suite).

D = donateurs

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— CÔTES D'ARMOR (22).  

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La verrière de saint Nicolas de Tolentino et de saint Bernardin de Sienne (vers 1460-1470, par Olivier Le Coq et Jehan Le Lavanant),  baie 4 de la chapelle Notre-Dame-de-la-Cour à Lantic.

La verrière de la Vie de la Vierge de la maîtresse-vitre (Le Coq et Lavenant, 1460-1470) de la chapelle Notre-Dame-de-la-Cour  à Lantic.

La verrière du "Pèlerinage des marins  à Notre-Dame-de-la-Cour " (Champigneulle 1895-1902), en la chapelle Notre-Dame-de-la-Cour de Lantic (22). 

Les armoiries de Salomon de Kergoanac au tympan de la maîtresse-vitre de Notre-Dame-de-la-Cour à Lantic (22). 21/02/2020

L'Arbre de Jessé de la baie 4 (1530-1540). 

Les vitraux de l'église de Moncontour. I. La baie 7 : la verrière de la vie de saint Yves (1537).

Les vitraux de l'église de Moncontour. II. La baie 5 de la Vie de sainte Barbe (1538).

Les vitraux de Moncontour. III. La maîtresse-vitre (vers 1538) de l'Enfance du Christ.

Les vitraux de Moncontour. IV. La verrière de la Vie de saint Jean-Baptiste.

Les vitraux de Moncontour. V. la verrière de la Vie de saint Mathurin (vers 1500-1525).

Le vitrail de l'Arbre de Jessé de l'église de Moncontour.

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— MORBIHAN (56).

 

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ILLE-ET-VILAINE (35)

 

CHAMPEAUX :

 

LA GUERCHE-DE-BRETAGNE

LES IFFS

LOUVIGNÉ-DE-BAIS

MOULINS

SAINT-MALO

VITRÉ

 

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PAR THÈMES.

ARBRE DE JESSÉ 

En Bretagne, selon l'ordre chronologique:

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Et en comparaison avec les œuvres bretonnes :

 

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LES 29 PASSIONS FINISTÉRIENNES.

 Beaucoup d'entre elles sont dues à l'atelier Le Sodec à Quimper. Le Corpus Vitrearum VII permet d'en dresser une chronologie :

 

et dans le Morbihan :

 

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On attribue aussi à l'atelier des Le Sodec les vitraux suivants :

 

 

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Published by jean-yves cordier - dans Vitraux
23 mai 2024 4 23 /05 /mai /2024 22:32

Les 21 verrières (1970) de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.

Je remercie monsieur Daniel Crouan pour son accueil érudit en cette l'église où il exerce la fonction de sacristain.

Voir aussi :

Et sur les autres vitraux en Bretagne et en France :

Voir sur Gouesnou:

 

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Photo lavieb-aile 2024.

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Photo lavieb-aile 2024.

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PRÉSENTATION :

"Jacques Le Chevallier est né à Paris en 1896. Il est peintre, décorateur, verrier, illustrateur-graveur. Il entre à l École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. En 1919, il rejoint Louis Barillet en tant que décorateur. Son talent de dessinateur le fait rapidement reconnaître et dès 1922 il appose sa signature au bas des vitraux avec celle de Louis Barillet. Il exerce également une activité personnelle d illustrateur, de décorateur et de peintre et participe à de nombreux salons. Il fait des recherches sur les luminaires qui sont exposés au salon d automne de 1927. Il utilise pour ces derniers des matériaux empruntés à l' univers industriel comme l' aluminium par exemple. Il est membre fondateur de l Union des Artistes Modernes (UAM), mouvement qui exploite les matériaux modernes pour les adapter à une vision nouvelle des arts décoratifs. Décorateur partisan de la modernité il dessine ainsi de nouvelles gammes dans les années 30, mais aussi des décors de papiers peints à la demande d' établissements producteurs. Il expose des verrières à l' exposition internationale des arts et techniques des Ami de Maurice Rocher, il réorganise avec lui les anciens Ateliers d' art sacré fondés par Maurice Denis et Georges Desvallieres en proposant un enseignement sur les techniques ayant un caractère architectural (vitrail, mosaïque, fresque). En 1950 il en assure la direction. A partir de 1952, il est chargé de l' enseignement du vitrail à l Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Quelques années plus tard, il crée les vitraux des fenêtres hautes de la nef de Notre-Dame de Paris. Ensuite il effectue de nombreuses réalisations pour les sanctuaires de la deuxième reconstruction. Son œuvre se répartit sur 150 édifices religieux pendant 50 ans d activité. Il utilise différentes techniques : vitrail au plomb puis dalles de verre serties au ciment ou sciées et collées. La notoriété venue il est invité à la triennale de Milan en 1954, à la première triennale de l art français contemporain à Paris en 1956, à l' Exposition internationale de Bruxelles en 1958 où il reçoit un grand prix. Sa production artistique est importante et très variée et son œuvre s inscrit dans l' émergence et la réalisation d un art moderne. Il décède en 1987 à l âge de 91 ans." (source)

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NOTICE .

Désignation : Verrières

Titre courant : Verrières de Jacques Le Chevallier

Localisation : Bretagne ; Finistère ; Gouesnou ; église Saint-Gouenou

Vitrail .Verre peint

Auteur  des cartons : Jacques Le Chevallier, peintre-verrier

Auteur de l'œuvre (verrier) : Atelier du vitrail de Fontenay

Lieu d'exécution : Fontenay-aux-roses 92 ( J. LE CHEVALLIER 6 r. Joseph Leguay 92260 FONTENAY AUX ROSES .)..

Siècle de création : troisième quart 20ème siècle.

Note : les mesures de largeur sont approximatives à 10 cm près, les hauteurs n'ont pas été prises.

Datation : 1969-1970

Date et typologie de la protection : date ?, classé MH

Description : Ensemble des 21 verrières de l'église réalisées sur les cartons de Jacques Le Chevallier et par son atelier. 3 verrières figuratives Baies 0 (Passion), 9 (Quatre évangélistes) et 10 (Arbre de Jessé). 18 verrières non figuratives.

Surface totale : 89 m².

Schéma approximatif :

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Baie 0 : situation : baie d'axe du chœur. Passion et Crucifixion.

 

Titre : Passion et Crucifixion. 2,90 m de large.  Trois lancettes de huit panneaux chacune et un tympan de cinq soufflets et quatre écoinçons. Verres blancs et verres colorés peints à la grisaille. Cette baie datait de 1605-1615. Elle était dès le XVIIe siècle consacrée à la Passion. Dans une dominante rouge très fidèle aux ciels rouges des Passions du Finistère, on reconnaît de haut en bas  la Crucifixion avec Marie, Jean et Marie-Madeleine au pied de la Croix, scène surmontée de la lune, du soleil et de la colombe de l'Esprit ; la Flagellation , et Pilate se lavant les mains face au Christ ; l'Agonie au Mont des Oliviers au centre, l'arrestation de Jésus (saint-Pierre levant le glaive sur le serviteur du grand-prêtre) et le reniement de saint Pierre (un coq au sommet d'un clocher). 

Inscription sur la 1ère lancette an bas à droite :J LE CHEVALLIER 1970/ATELIER DU VITRAIL DE FONTENAY.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

Baie 1 : Chœur côté nord. Largeur 2,40. Trois lancettes lancéolées (24 panneaux) et un tympan à 5 mouchettes et 4 écoinçon. Non figuratif.

 

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

Baie 2 : Chœur côté sud. Largeur 2,40. Trois lancettes lancéolées (24 panneaux) et un tympan à 5 mouchettes et 8 écoinçons. Non figuratif.

 

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 3 : Chœur côté nord,largeur 1,50 m  : Trois lancettes et un tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons . Non figuratif.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 4 : Chœur côté sud ; largeur 1,50 m.Trois lancettes (12 panneaux) et un tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons . Non figuratif.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Baie 5 : bras nord du transept. Largeur 1,00m . Deux lancettes cintrées et un tympan à une rose et un écoinçon. Non figuratif. Bordure bleue et blanche.

 

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 6 : bras sud du transept. Largeur 1,00m . Deux lancettes cintrées et un tympan à une rose et un écoinçon. Non figuratif. Bordure bleue et blanche.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 7 : bras nord du transept. Largeur 1,50 m.Trois lancettes ; un tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 8 : bras sud du transept. Largeur 1,50 m. Trois lancettes ; un tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif .

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

 

Baie 9 : bras nord du transept. Largeur 2,15 m. Quatre lancettes cintrées et un tympan à 7 ajours et 2 écoinçons. Verres blancs et verres colorés peint à la grisaille. Quatre évangélistes, un par lancette au dessus de l'animal du Tétramorphe correspondant. Matthieu et l'ange, Jean et l'aigle, Luc et le taureau, et Marc et le lion. Pas d'inscription ni signature.Tympan non figuratif.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Baie 10 :bras sud du transept. Largeur 2,15 m. Quatre lancettes cintrées et un tympan à 7 ajours et 2 écoinçons. L'Arbre de Jessé. Verres blancs et verres colorés peint à la grisaille.

 Jacques le Chevallier avait déjà traité ce thème de la généalogie royale de Jésus, issu du début de l'évangile de Matthieu, à Granville en 1954 pour l'église Notre-Dame.

 Il est possible de discerner deux registres.

  Dans le registre inférieur (4 panneaux), Jessé est à demi étendu, dans un long manteau rouge ; bizarrement pour ce propriétaire de troupeaux, il porte les insignes régaliens de la couronne et du sceptre. Ses yeux semblent clos.

   A ses pieds se trouve un rouleau de parchemin ; et, sur ce vitrail qui ne comporte aucune inscription, ce parchemin remplace de l'inscription qu'on retrouve in scrite sur les vitraux plus anciens de ce thème "Un rejeton sort du tronc de Jessé, une fleur pousse de ses racines et l'esprit du Seigneur est en joie. Isaïe 11,4". Les citations d'Isaïe ou de Jérémie, voire de Matthieu 1 :1-17 sont implicitement placées dans ce rouleau aux mots invisibles, mais, par l'intermédiaire d'un rectangle violet qui crée un lien avec le déploiement de l'arborescence généalogique, les rois de Juda, la Vierge et l'Enfant "issu de la race de David" semblent naître tout autant des Écritures prophétiques que du ventre de Jessé et du tronc qui en émerge.

Dans le registre supérieur (seize panneaux), on voit peut-être d'abord les deux taches rouges des manteaux royaux, répondant en filiation à celui de Jessé, et le bleu du manteau de la Vierge. Marie (qui n'est pas couronnée) et son Enfant occupe les quatre panneaux de la seconde lancette, encadrée par cinq rois de Juda ; parmi ceux-ci, seul David est identifiable par sa harpe (ou psaltérion). Salomon, Roboam, Abia,  Asa, Josaphat et les autres descendants de David sont représentés symboliquement par des rois de carte à jouer posés sur des feuilles ou bourgeons de l'arbre de Jessé.

On retrouvera ces feuillages sous les pieds de Marie. 

  Le tympan renferme trois éléments hébraïques : le chandelier à sept branches ou Ménorah, les tables de la Loi reçues par Moïse (déjà présent à Granville), et l'étoile de David. Cela exprime l'une des significations théologiques de l'arbre de Jessé, la réalisation par le Christ des valeurs anté-testamentaires.

Signature en bas de la 4ème lancette : J LE CHEVALLIER PEINTRE-VERRIER/ATELIER DU VITRAIL DE FONTENAY (92)

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 11 : Nef côté nord. Largeur : 1,15 m.Deux lancettes cintrées, tympan à 3 mouchettes et 3 écoinçons. Non figuratif (bordure verte, jaune et rouge).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 12 : Nef côté sud. Largeur : 1,15 m.Deux lancettes cintrées, tympan à 1 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif (bordure à dominance jaune).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 13 : Nef côté nord. Largeur : 1,10 m.Deux lancettes cintrées, tympan à 1 mouchettes et 3 écoinçons. Non figuratif (bordure à dominance bleue ).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 14 : Nef côté sud. Nef côté sud. Largeur : 1,50 m.Deux lancettes cintrées, tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif (bordure à dominance jaune).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 15 : Nef côté nord. Largeur 1,67 m. Deux lancettes cintrées tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif (bordure à dominance jaune).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 16 : Nef côté sud. Largeur 1,30 m. Trois lancettes lancéolées et 2 écoinçons. Non figuratif.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 17 : côté nord de la façade ouest, dimension non prise, un oculus. Non figuratif (bordure jaune).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 18 : nef côté sud, trois lancettes lancéolées à  3 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif (bordure à dominance bleue).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 19 et 20 : centre de la façade ouest. Dimension non prise. Deux baies jumelles à une seule lancette cintrée, à bordure jaune et bleue. Non figuratif.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

DEUXIÈME PARTIE : LES VERRIÈRES FIGURATIVES,LECTURE  DE DÉTAILS.

 

LA BAIE D'AXE n°0 : PASSION ET CRUCIFIXION.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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La Flagellation de Jésus lié à la colonne.

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Les vitraux de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.
Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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La comparution devant Pilate qui se lave les mains.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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La nuit sur le Mont des Oliviers avec Pierre, Jean et Jacques endormis. L'ange présente à Jésus le calice de sa Passion.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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L'apôtre Pierre en robe blanche devant Malchus, le serviteur du Principal sacrificateur dont il a tranché l'oreille.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Le coq rappelant le reniement de Pierre arprès la crucifixion.

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Les vitraux de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.
Les vitraux de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.

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La crucifixion entre Marie (en bleu) et Jean l'évangéliste (en vert).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Marie-Madeleine éplorée au pied de la croix devant les pieds sanguinolents de Jésus.

 

Les vitraux de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.

 

 

Le tympan et les têtes de lancettes.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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La lune, rappel des évènements cosmiques (tremblements de terre) accompagnant la mort du Christ.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Le soleil assombri.

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Matthieu 27:45 « De midi jusqu'à trois heures de l'après-midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays. »

 

Les vitraux de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.

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La colombe du Saint-Esprit et les mains ouvertes de Dieu le Père.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Dans le soufflet sommital, le monogramme Pax Christi PX.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

LA BAIE n°9 DU TRANSEPT NORD : LES QUATRE EVANGÉLISTES.

 

 

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Saint Matthieu et l'Ange du Tétramorphe.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

Saint Jean et l'Aigle duTétramorphe.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

Saint Marc et le Lion du Tétramorphe.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

Saint Luc et le Taureau du Tétramorphe.

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Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Le tympan non figuratif. Verres blancs et verres colorés, rehauts de grisaille.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

LA BAIE n°10 DU TRANSEPT SUD : L'ARBRE DE JESSÉ.

2°)  Voir dans ce blog  sur les Arbres de Jessé :

A. ARBRES DE JESSÉ SCULPTÉS.