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26 mai 2024 7 26 /05 /mai /2024 13:52

La baie 2 (donateur vers 1520 ; Résurrection vers 1570; Jugement dernier 3ème quart XVIe ; rest. 1999) de l'église de Saint-Nic. Une représentation de l'Enfer froid ?

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Voir sur la commune de Saint-Nic :

— L'église :

 

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— La chapelle Saint-Côme et Saint-Damien :

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— La chapelle Saint-Jean-Baptiste :

 

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PRÉSENTATION.

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Classement Monuments historiques le 10 novembre 1906.

 Le nom de la commune proviendrait du nom d'un saint breton dénommé saint Maeoc ou saint Maëc ou saint Mic ou saint Nic. Le nom de la paroisse apparaît dès le XIe siècle dans des chartes sous les noms de Plebs Sent Nic in pago Porzoed ou Plebs Sent Mic, puis au XIVe siècle sous le nom de Seinctnic, puis en 1410 sous celui de « Saint Vic » et en 1599 Saint Nic. Issue d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plomodiern, Saint-Nic dépendait de l'évêché de Cornouaille, ce qui fut maintenu au Concordat. 

  D'un premier édifice, il persiste, si on suit les dadations des auteurs du Corpus vitrearum, un fragment de verrière de 1520 représentant un donateur (cf. Baie 2).  

L'église, en forme de croix latine a été reconstruite après 1550 :  les inscriptions attestent la vitalité du chantier : mur Nord ou porche datant de 1561, mur Sud de 1562,  arcades de la nef de 1566 avec l'inscription :"M. Le Parlat. Fa. 1566", et  clocher de 1576. A cette époque, elle reçut ses verrières figurées, dont un Cycle de la Passion — très certainement dans la maîtresse-vitre —, et un Jugement dernier de belle facture. Les archives mentionnent qu'en 1578, la Fabrique se pourvoit de vitraux. Certains panneaux avaient été intégrés, comme celui du donateur de l'actruelle baie 2, datant  vers 1520.

 

A une date indéterminée — sans-doute lors de la restauration générale achevée en 1838—, ces ensembles ont été regroupés dans le transept (Baie 1 au nord et Baie 2 au sud). On ôta alors les meneaux de ces baies du transept, et la partie inférieure de celle du sud fut murée pour en réduire la surface. Les panneaux qui les occupaient furent mêlés aux panneaux anciens récupérés de la vitre axiale. On relève deux Suites de la Passion différentes, l'une vers 1560, l'autre vers 1600. Or, si on se base sur les trois lancettes de la maîtresse-vitre, celle-ci n'a pu donner que six scènes en deux registres: des vitres exogènes sont donc été introduites.

Les verrières ont été restaurées en 1928 par Touraine, puis déposées pendant la guerre en  1942, remontées par Gruber en 1955, et reaturées et complétées en 1994 (baie 1) et 1998-1999 par le maître-verrier quimpérois Jean-Pierre Le Bihan.

Pour Gatouillat et Hérold, "seule une partie de ces vitraux appartenait donc à l'église, et les autres y on été rapportés pour remplir les verrières. Les panneaux de la série la mieux représentée  [la Passion] qui comportait nécessairement des épisodes supplémentaires dont une Crucifixion, paraissant trop nombreux pour avoir logé dans la maîtresse-vitre, qui n'admettait que dix scènes disposées en deux registres au vu des dimensions de ses trois lancettes, il est probable qu'ils ont été importés ici depuis un édifice inconnu."

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Description de la baie 2.

Une seule  lancette de 2,80 m de haut et de 1,70 m de large est divisée en quinze panneaux dont on décrit deux registres. Mais cette verrière est recomposée, associant 1) un donateur en bas à gauche datant vers 1520, 2) à sa droite quatre panneaux d'un Jugement dernier et Resurrection des morts datant du 3ème quart du XVIe siècle, 3) en haut au milieu une Résurrection détachée d'une Passion datant vers 1570 et 4) des panneaux ornementaux créés par Le Bihan en 1999., parfois associés en haut à des pièces anciennes (angelots, frangments d'un Baiser de Judas).

 

 

 

 

 

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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Deux panneaux inférieurs gauches. Le donateur, un dignitaire ecclésiastique présenté par saint Jean (v.1520?).

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Ce panneau provient peut-être de la maîtresse-vitre, avant qu'elle soit refaite vers 1560. La scène est surmontée d'un dais en grisaille à double volutes, identique à celui qui surmonte les scènes de la Passion de la baie 1 (mais ces dais sont-ils postérieurs?). Le sol est un  carrelage noir et blanc en dents de scie, qu'on ne retrouve pas ailleurs. Il existe de nombreuses restaurations dans la partie basse. 

Saint Jean est identifié à ses attributs : son manteau rouge, l'absence de barbe, ses cheveux blonds, son calice de poison d'où sort un dragon (ici en vert). 

Le donateur pouvait être identifié par son blason suspendu au drap vert du prie-dieu, mais celui-ci a été effacé pendant la Révolution.

L'inscription en lettres gothiques miserere mei domine ("Prends pitié de moi Seigneur") ne permet pas non plus de connaître le donateur. Il s'agit d'un verset du Psaume 6, l'un des psaumes pénitentiels.

L'élément remarquable, c'est la chape pluviale porté par le donateur, qui est donc non seulement un écclesiastique, mais un dignitaire : Évêque ? Père abbé ? l'absence de crosse et de mitre ne plaide pas en faveur de ces hypothèses. Chanoine de Quimper ? La bande blanche tigrée de gris est-elle une aumusse ?

Ce panneau est plus ancien que les autres et daterait des années 1520. Connaît-on un dignitaire du début du XVIe siècle, prénommé Jean, et attaché à la paroisse de Saint-Nic ? 

Le personnage le plus considérable fut Claude de Tréanna, "noble et discret messire, grand archidiacre de Cornouaille et recteur de St Nic". La famille Tréanna porte d'argent à la macle d'azur. Ces armes figurent sur le retable de la chapelle Saint-Côme, et le nom et le titre de Claude de Tréanna sont inscrits sur l'un des deux reliquaires provenant de cette chapelle, qui porte la date de 1680.

 

S'agirait-il d'un Abbé de Daoulas ? Dans la période concernée, nous trouvons, avec le prénom Jean : 

  • 1502-1519 : Jean du Largez, abbé de Daoulas, était originaire de Botlézan, évêché de Tréguier. En 1505, il est aussi nommé évêque suffragant de Quimper (administrant le diocèse à la place de Claude de Rohan, l'évêque titulaire, simple d'esprit) et en 1515 évêque de Vannes. Il démissionne en 1519 et meurt à l'abbaye de Daoulas le 5 juin 1533. On trouve une inscription portant son nom à Plougastel, Chapelle de la Fontaine Blanche.

  • 1550-1573 : L'abbé Jean Le Prédour gouverne l'abbaye (ses armoiries se trouvent dans l'oratoire Notre-Dame-des-Fontaines). Il était originaire de la paroisse de Plourhan, diocèse de Saint-Brieuc).

  • 1573-1581 : Jean de Kerguiziau, abbé de Daoulas, originaire du manoir de Kerguiziau en Bohars, il fut inhumé dans la chapelle du Faou, attenante à l'église abbatiale.

Jean du Largez, dans son rôle d'évêque suffragant de Quimper, serait un bon candidat dans notre recherche. Mais il n'a aucun lien connu avec Saint-Nic.

Cette chape pluviale en tissu d'or damassé est orné d'orfrois de scènes brodées rectangulaires  dont quatre sont visibles et représentent sans-doute les apôtres puisque saint Pierre peut y être identifié par ses clefs. Saint Jean (sans barbe) est vraisemblablement en dessous. 

On comparera ce donateur au portrait du recteur Henri de Coatsquiriou, peint vers 1566 à la chapelle de Kergoat à Quéménéven (proche de saint-Nic), devant un Jugement dernier (baie 9). Le visage aux cheveux courts, et toute la tenue, sont assez similaires. Les recteurs des paroisses bretonnes, d'origine nobles, portaient-ils de telles chapes?

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La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

 

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Quatre panneaux inférieurs droits. Scènes d'un Jugement dernier (vers 1550-1575).

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La scène est celle de la Résurrection des morts à l'appel des trompettes du Jugement, embouchées par les anges.

 

 

 

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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À gauche, un ange en manteau rouge et ailes vertes souffle dans sa trompe, mais on devine au dessus des nuées les saints et saintes (dont un moine et peut-être un évêque) en grisaille qui s'apprêtent à accueillir les élus.  Il devait y avoir au moins quatre autre panneaux décrivant cette assemblée autour du Christ du Jugement.

Sous l'ange devant une architecture antique bleue, trois morts enveloppés de leur linceul, debout, mains jointes figurent parmi les élus. Ils regardent, en haut, des êtres nus poussés vers un lac par des démons (verre bleu, nuées en boucles de grisaille, personnages en grisaille, cheveux parfois rehaussés de jaune d'argent).

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La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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L'ange buccinateur de droite porte un manteau vert, des ailes violettes et un bandeau sur le front.  Au dessous, un diable monstrueux conduits des damnés enchaînés vers un lac où quatre hommes et femmes nus font des gestes de supplication.

Il s'agit là très vraisemblablement d'une représentation de l'Enfer froid, an Ifern yen, un « enfer froid » mais brûlant, d’origine celtique, une conception a-chrétienne de l’enfer qui se serait maintenue en Bretagne .

Christian Maol relève une soixantaine de références à l’« ifern yen », à l’« abim yen » (l’abîme froid) ou la « maru yen » (la mort froide)en remontant au xve siècle. Comme le dit l'inscription de l’ossuaire de La Martyre , daté de 1619, et copie directe du Mirouer de la mort, ouvrage du recteur de Plougonven, Jehan An Archer Coz de 1519  : An maro : han ba : han : ifern : ien : pa : ho : soing : den : e : tle : crena : "La mort, et le jugement, et l'enfer froid, quand l'homme y songe, il doit trembler".

Selon Christian Moal, l’enfer froid  punit les coupables de malice, de luxure et enfin d’envie. La représentation de l’enfer froid s’est formée et diffusée en France et a circulé en Bretagne où elle n’apparaît que dans une inscription de l’ossuaire de La Martyre (1619), copie du Miroir de la mort (1519), dans Buhez mab den (avant 1530) et dans la Passion d’Eozen Quilivéré (1530). Cette production, datée du XVIe siècle, s’inscrit dans un mouvement qui concerne la France et l’Europe, un thème à la mode à la Renaissance qui disparaît ensuite.

Iconographie :

 

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Jugement dernier,BnF fr 19 f.38r, Saint Augustin, la Cité de Dieu, traduite par Raoul de Presles, enluminures Maître François , vers 1469-1473.

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Tourment de l'enfer, l'enfer froid,BnF fr 19 f211r, Saint Augustin, la Cité de Dieu, traduite par Raoul de Presles, enluminures Maître François , vers 1469-1473.

 

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Kompost des bergers BNF, VELINS-518

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La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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Les deux panneaux inférieurs montrent la foule des ressuscités guidés par saint Pierre, manteau rouge et robe violette, tenant la clef du royaume des Cieux. La femme nue au premier plan pourraît être Éve, et Adam pourrait être à droite de saint Pierre. Le panneau inférieur droit rassemble divers fragments et les complète.

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La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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Six panneaux supérieurs droits. La Résurrection ou Sortie du Tombeau (vers 1600).

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La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

La baie 2 de l'église de Saint-Nic. Photographie lavieb-aile.

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SOURCES ET LIENS.

 

 — BARRIÉ (Roger) 1979  Étude sur le vitrail en Cornouaille au 16e siècle : Plogonnec et un groupe d'églises de l'ancien diocèse de Quimper / ; sous la direction d' André Mussat, 1979  Thèse de 3e cycle : Art et archéologie : Rennes 2 : 1979. Bibliogr. f. 9-32. 4 annexes (vol. 2)

— COUFFON (René) LE BARS 1959 1988, Notice sur Saint-Nic, Diocèse de Quimper et Léon, nouveau répertoire des églises et chapelles, Quimper, Association diocésaine, 1988. - 551 p.: ill.; 28 cm.

http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/SAINTNIC.pdf

https://bibliotheque.diocese-quimper.fr/files/original/ce04ce4688eec94939d3300b0299ab59.pdf

"Vitraux du XVIè siècle (C.) dans les fenêtres du transept : au nord, la Passion en sept panneaux, et, au sud, mosaïque d'un Jugement dernier avec donateur à genoux présenté par une sainte."

— GATOUILLAT (Françoise), HEROLD (Michel), 2005 "Les vitraux de Bretagne", Corpus Vitrearum France- Recensement VII, Presses Universitaires de Rennes, Rennes : 2005, 367pp. pages 192-193.

— LE BIHAN (Jean-Pierre) 2008  blog :

 1°) http://jeanpierrelebihan2.over-blog.com/article-19072287.html

"Saint-Nic.Dépose et éloignement des vitraux pour sauvegarde durant l'état de guerre

Publié le 26 avril 2008 par jeanpierrelebihan2 Les illustrations ne sont pas reproduites et puevnet être consultées sur l'article original.

Ces deux baies nous apprennent que l'église possèdait au XVI°siècle plusieurs vitraux de sujet diffèrent. Tout d'abord une Passion à laquelle il faut ajouter un panneau de la baie sud offrant quelques éléments de la scène où le Christ recolle l'oreille du serviteur du grand prêtre,ayant servi dans les deux lieux et l'auteur étant, il y a de grande chance, le même.Nous trouvons ensuite une Résurrection  du Christ Sujet qui occupe deux panneaux qui ne sont pas de la même main ni du même esprit que la Passion.

Par contre, pour le panneau supérieur de  Saint Nic, ici à gauche,
sauf la tête du Christ,nous relevons que ce panneau est du même carton que celle que l'on voit à l'église  de Saint-Thuriau dans le Morbihan.
Autre sujet, cette Crucifixion  du haut de la baie nord  n'est pas d'un atelier cornouaillais connu et où certaines présentations de personnages se retrouvent à Saint-Thuriau, entre autres,Marie et Marie Madeleine
Dans la baie sud,deux sujets n'ont aucun rapport entre eux: le Jugement Dernier et le Donateur.
Ce dernier pourrait provenir de la baie du chevet où aurait régner ses armoiries. Son intercesseur et saint patron est ici Saint Jean tenant de la main gauche la coupe d'où sortent les serpents

 LES ARCHIVES D'AVANT LA REVOLUTION.

il y en a peu .On sait seulement qu’en 1578, la Fabrique se pourvoit de vitraux. S’agit-il des deux baies du transept. Cette date correspondrait assez bien aux scènes de la Passion mais encore plus particulièrement aux restes d’un Jugement Dernier dont l’esprit correspond bien aux canons de l’école de Fontainebleau. Ll'église comme les deux vitraux sont bien de la seconde partie du XVI° siècle; A première vue, l’église, elle-même, semble bien être de cette époque. Le porche est daté de 1561, ainsi que les socles de certaines statues. De 1566, on relève un texte entre deux arcades de la nef avec: "Parlat Fabricien". Quant au clocher, il est de 1576.Mais aucune date n’a encore été trouvée sur le choeur.
L’abbé Corentin Parcheminou, dans "une paroisse cornouaillaise pendant la révolution " relève des débris de verre peints dans les réseaux d’autres fenêtres, ce qui indique l'ancienne présence de vitraux à sujets religieux.
A cette fin du XVIe siècle, la commune devait être assez riche, car nous découvrons qu’en 1578 la Fabrique de la chapelle Saint-Côme et Saint Damien offre un reliquaire en argent doré.
LA REVOLUTION
Cette époque a vu l'envoi,  par les mairies, du département, de peintres vitriers ou vitriers souvent  incompétants, pour supprimer les armoiries qui  étaient le symbole  de la féodalité.Cela fut le cas ici à Saint-Nic;
En novembre 1790, le conseil municipal charge le procureur de la commune, Henry Join, de faire disparaître les enfeus et armoiries   de l'église paroissial et "autres chapelles" Cependant, semble-t-il, on a hésité à briser les armoiries ds vitraux.

  Cependant le 30 avril 1791,on fit appel à un vitrier quimpérois du nom de Jean Louis Cavellier  qui se charge pour la somme de 72 livres d’enlever les écussons des vitres peintes de l’église paroissiale et de la chapelle Saint-Côme. En voulant enlever ces armoiries, il brise les vitres qui les encerclaient.Il ne semble pas avoir fait entièrement son travail, car un blason est signalé, par de Courcy en 1860, à la chapelle Saint-Côme. Cette façon de travailler a été le cas de nombreux vitraux du Finistère,
La restauration de 1929. Dès 1927, l'architecte Paul Génuys propose un devis de restauration de ces vitraux. dans lequel il signale que les deux baies ont été murées dans la partie inférieure.
 Il lui semble que les vitraux sont restés enfouis dans la maçonnerie.
Un peintre verrier parisien, Tournel, le contacte, car ce dernier souhaiterait vivement restaurer ces vitraux. C'est ce verrier,qui, a reconstitué les manques des sujets figuratifs de façon approximative.
La RESTAURATION DE LA PASSION EN 1929 ;
Suivant  le constat dressé par l’abbé Parcheminou, le verrier restaurateur s’est donc trouvé devant des vitraux dont les manques étaient en verre blanc et qui étaient évalués à une surface de 1m2 par l’architecte.
L’armature de ferrures, qui devra être conservée, partageait la verrière en 15 panneaux dont les sujets, au nombre de sept, emplissaient deux panneaux chacun.
Les manques en verre blanc concernaient les parties hautes de la Flagellation et  du Couronnement d’épines. Un filet encore en verre blanc devait courir le long des fers verticaux  et au-dessus des scènes de l’Arrestation  et du Couronnement d’épines.

L’abbé Parcheminou signalait de  chaque côté de la Crucifixion  » dans les petits panneaux, il y a un ange à genoux adorant le Christ ».Actuellement, nous n’avons rien de cela ; nous nous trouvons devant deux têtes dont une ancienne qui n’est pas, semble-t-il, celle d’un ange.
Le verrier de 1929, qui pourrait être le verrier parisien Tournel, a donc reconstitué les manques des sujets figuratifs de façon approximative sans se référer à une source possible telle qu'un carton antérieur, ce qui est le cas ici pour beaucoup de panneaux.
Les filets verticaux ont été traités en cannelures. Ces pièces n’ont pas du résister à la rouille des ferrures et à la dépose de 1942 ; De nombreux plombs de casse les défiguraient.

Pour faire une séparation entre le panneau de l’Arrestation et le bas de celui du Portement de Croix, une clôture d’enclos, dans l’esprit des arrestations du XVI°, mais incompréhensible,  a été posée.

L'abbé Parcheminou confirme en partie nos propos sauf pour ce dernier et ajoute-t-il "cela montre de façon saisissante, toute la distance qui sépare encore dans l'art du vitrail, les conceptions modernes de la technique ancienne".

La guerre 39-45
 le 6 mai 1942, l’architecte Prieur propose un devis de dépose et d’éloignement des vitraux  pour sauvegarde durant l'état de guerre. Ce qui est approuvé par Monsieur le Secrétaire général des Beaux Arts et dont l’exécution est demandée sans délai par les autorités d’occupation car «St Nic se trouve à proximité du rivage et au pied des collines du Ménez Hom. De plus cette commune se trouve sur la route de Quimper à Morgat».
Le devis se monte à 8 181 francs 35 et dans le dossier, il n’est fourni aucune photo ni carte postale comme il est demandé.
Les vitraux déposés devaient être mis en caisses avec couvercles vissés et remplies de copeaux ou de paille. Celles-ci devaient rejoindre un dépôt provisoire à Quimper. Les caisses restent dans l'église de Saint-Nic. Cela ne semble pas avoir été exécuté car la mémoire des habitants de Saint-Nic se rappelle très bien de ces caisses qui ont traversé la guerre dans l’église près du clocher et qui ont manqué d’être pulvérisées par un obus. Ils avaient subis des dégats suite à la chute de l'obus, on ne sait  qu'elle en était le style.
Pour en remplacer les restes, il est prévu une vitrerie losange. L'atelier quimpérois Le Bihan-Saluden, qui s'en charge, a une correspondance fournie en 1946 avec  Monsieur Chabal architecte des Monuments Historiques, en avril, juin et octobre 1946.
Celui-ci transmet la maquette à  Mr Cornou à l’Inspection générale.
 

 

 

2°) http://jeanpierrelebihan2.over-blog.com/article-19137442.html

Copie du texte, voir les illustrations sur le lien :

"SAINT NIC ET SAINT FIACRE DU FAOUÊT
Lors de la restauration de la Passion que nous avons mené en 1995, (Atelier jean pierre le bihan) vitraux, nous sommes donc trouvés devant trois sujets d’une Passion:l’Arrestation, la Flagellation et le Couronnement d’épines, dont la restauration de 1929 ne nous
 satisfaisait pas.Pour conforter nos propositions de remplacement des apports d’il y a soixante six ans, nous avons dû faire des recherches auprès des autres Passions du XVIème siècle. 
Trois d’entre-elles présentaient des analogies :
Un bourreau tire la langue au Faouêt, le même bourreau de Saint-Nic est moins démonstratif.
Cet échange de cartons, ou utilisation du même, nous l’avons déjà relevé entre Guengat et Gouézec pour une Passion (Cf BSAF tome CXVIII 1989).

LES CARTONS

Une quinzaine d’années maximum séparent ces deux verrières du Faouêt,  et de Saint-Nic. Nous sommes dans cette deuxième moitié du XVIème siècle qui a vu éclore entre autres de nombreuses Passions dans le Finistère et dont il nous en reste encore ving quatre. On peut estimer  que leur nombre, il y a 400ans, à plus du double.

Beaucoup d’entre elles se ressemblent et l’appétit des chercheurs bretons des XIXème et Xxème siècle en a été stimulé.Cela n’est pas spécifique à notre région et ce réemploi de cartons, autant sur le plan national qu’européen n’est pas prêt à donner son dernier mot.

Mais je pense que la région Bretagne est la première pour le remploi de cartons d’un même sujet, qui est la Passion."

 

— PARCHEMINOU (Corentin), 1930, une paroisse cornouaillaise pendant la Révolution.

https://bibliotheque.diocese-quimper.fr/files/original/3082c766c9392bec4684ec9de6920595.pdf

§§§§§

Sur les tourments de l'Enfer :

 

Mes sources principales sont l'article de Christian Moal, puis les articles de Jérôme Baschet.

 — BASCHET (Jérôme), 1993 Les Justices de l’au-delà. Les représentations de l’enfer en France et en Italie (XIIe -XVe siècle), Rome, EFR, 1993, p. 437-448 et fig. 152-159.

https://journals.openedition.org/ccrh/2886

 — BASCHET (Jérôme), 1993,  Les justices de l'au-delà. Les représentations de l'enfer en France et en Italie (XIIe-XVe s.). Rome, Ecoles françaises d'Athènes et de Rome, 1993. Christe Yves, compte-rendu Cahiers de Civilisation Médiévale  Année 1995  Suppl. 1995  pp. 4-7

 En résumé, on retiendra ces quelques conclusions. L'enfer gothique est figuré le plus souvent par la gueule d'enfer — elle est déjà attestée au xne s. — d'abord comme seuil infernal, ensuite comme lieu de tourments. Celle-ci est également l'image usuelle de l'enfer dans les manuscrits contemporains. Elle est accompagnée par la marmite sur le feu qui, à partir du milieu du xine s. (Bourges, puis Rouen), tend à se confondre avec elle. Il est rare au nord des Alpes que Satan intronisé préside aux supplices infernaux. Le portail de Conques et celui de Notre-Dame de la Couture au Mans, un siècle plus tard, en présentent une illustration exceptionnelle. À cette courte liste, j'ajouterai un témoignage précoce mais très important, celui des tituli de Gauzlin pour le revers de la façade de Saint-Pierre de Fleury au début du xie s. « Satan enchaîné dans une prison qui vomit des flammes » évoque exactement le même sujet dans YHortus Deliciarum d'Herrade de Landsberg.

 

 — BASCHET (Jérôme), 1985, "Les conceptions de l'enfer en France au XIVe siècle : imaginaire et pouvoir", Annales  Année 1985  40-1  pp. 185-207

https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1985_num_40_1_283151

— BASCHET (Jérôme) "Les fresques du Camposanto de Pise"

https://e-l.unifi.it/pluginfile.php/1066072/mod_resource/content/0/BASCHET_Les%20justices...%201993.pdf

 

— FRAPPIER ( Jean), 1953,. "Châtiments infernaux et peur du Diable". In: Cahiers de l'Association internationale des études francaises, 1953, n°3-5. pp. 87-96; 

https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_1953_num_3_1_2020

—KERMOAL (Christian), 2020,  « L’enfer froid en images (xve et xvie siècles) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest 

https://journals.openedition.org/abpo/6473

—MÂLE (Émile), 1908, L’art religieux de la fin du Moyen Âge en France, Paris, 1908,  p. 471-475 ;

https://archive.org/details/lartreligieuxdel00mluoft/page/470/mode/2up

 

—Photo RMN de l'enfer Camposanto de Pise

https://www.photo.rmn.fr/archive/17-501720-2C6NU0AT95HYP.html

—Maître François Vision de l'enfer d'un enfant nommé Guillaume , Musée de Chantilly

https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/maitre-francois_vision-de-l-enfer-d-un-enfant-nomme-guillaume_peinture-sur-papier_parchemin

—Cathédrale d'Albi

https://www.europexplo.com/la-cathedrale-dalbi-un-joyau-dans-une-forteresse/

—Le Kalendrier des bergers  Guy Marchant (Paris) 1493 :  BnF département Réserve des livres rares, VELINS-518

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040412v/f32.item

—Compost et kalendrier des bergiers Guiot Marchant Paris 1493 BM Valenciennes, INC 66

—Compost et kalendrier des bergiers 1496  Guiot Marchant Paris

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k87105966/f76.item

—Thomas de Saluces, BnF 12559, 1403.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10509668g/f385.item

 —BnF, Rés XYLO-24, Ars moriendi…, vers 1480-1485, vue 32.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040412v/f32.item

 

 

 



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Published by jean-yves cordier - dans Vitraux Chapelles bretonnes. Donateurs Passion Inscriptions Saint-Nic
26 mai 2024 7 26 /05 /mai /2024 13:51

Liste des 362 articles de ce blog décrivant des vitraux.

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mise à jour : janvier 2025.

 

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ALENÇON.

AMIENS.

ANGERS.

BEAUVAIS.

BÉHUARD

 

BOURGES.

CHANTILLY.

CHARTRES.

ECOUEN.

 

LE MANS

MOULINS

MULHOUSE

 

NOGENT-LE-ROI. (EURE-ET-LOIR)

PARIS

SAINT-DENIS.

SAINT-NICOLAS-DE-PORT (MEURTHE-ET-MOSELLE) :

 

SÉES

 

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SENS.

 

SÉVILLE.

STRASBOURG .

TOURS.

TROYES.

 

VENDÔME.

LA NORMANDIE

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L'EURE.

.

BOURG-ACHARD

CONCHES.

GASNY

GISORS.

GIVERNY

 

 

ÉVREUX

 

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LOUVIERS.

 

 

PONT-AUDEMER.

 

ROUEN.

Cathédrale

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ROUEN Sainte-Jeanne-d'Arc

 

 

 

NORMANDIE : L'ORNE.

 

FLERS : Ensemble de 51  verrières (231,6 m², 1959-1962) de Jacques Le Chevallier et Jean Chaudeurge pour l'église Saint-Germain de Flers (Orne, Normandie).

 

 

 NORMANDIE : MANCHE.

CARENTAN : Utah Beach et Vitraux I : Carentan.

CAROLLES :Les vitraux de Jacques Simon en l'église saint-Vigor de Carolles (50)

CHAUSEY : Les vitraux de la chapelle de l'île de Chausey par Yves Saint-Front 1967.

COUTANCES : L'église Saint-Pierre de Coutances : statues, vitraux, inscriptions.

GRANVILLE :

KAIRON: L'église de Kairon (Saint-Pair-sur-Mer) : Vitrail de Gabriel Loire (1967) et statues en tuffeau (fin XV ou début XVIe)

LE TOUCHET : Le vitrail de l'arbre de Jessé de Notre-Dame du Touchet.(50)

QUETTREVILLE/SIENNE : Les vitraux de Jacques Simon de Quettre-ville-sur-Sienne 

SAINT-LÔ : Les vitraux anciens de l'église de Saint-Lô. la baie 8, verrière de la Trinité et de Côme et Damien.

SAINTE-MERE-L'EGLISE : Utah Beach et Vitraux II : Ste-Mère-Église.

 

 

NORMANDIE : CALVADOS :

VIRE : Ensemble des 16 verrières de Jacques Le Chevallier de l'église Notre-Dame de Neuville à Vire

CONDÉ-SUR-NOIREAU : 

Ensemble de 34 verrières (90 m², 1953) de Jacques Le Chevallier pour l'église Saint-Martin de Condé-sur-Noireau,Calvados, 14, Normandie.

 

§

MARC CHAGALL.

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EN BRETAGNE.

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— FINISTÉRE.

 

QUIMPER.

1. CATHÉDRALE : vers 1417 et vers 1496.

2. KERFEUNTEUN.

3. TY-MAMM-DOUÉ.

4. SAINT-MATHIEU.

5. EVÊCHÉ.

6. MUSÉE DÉPARTEMENTAL BRETON

 

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FINISTÈRE (suite).

D = donateurs

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— CÔTES D'ARMOR (22).  

La verrière de saint Nicolas de Tolentino et de saint Bernardin de Sienne (vers 1460-1470, par Olivier Le Coq et Jehan Le Lavanant),  baie 4 de la chapelle Notre-Dame-de-la-Cour à Lantic.

La verrière de la Vie de la Vierge de la maîtresse-vitre (Le Coq et Lavenant, 1460-1470) de la chapelle Notre-Dame-de-la-Cour  à Lantic.

La verrière du "Pèlerinage des marins  à Notre-Dame-de-la-Cour " (Champigneulle 1895-1902), en la chapelle Notre-Dame-de-la-Cour de Lantic (22). 

Les armoiries de Salomon de Kergoanac au tympan de la maîtresse-vitre de Notre-Dame-de-la-Cour à Lantic (22). 21/02/2020

L'Arbre de Jessé de la baie 4 (1530-1540). 

Les vitraux de l'église de Moncontour. I. La baie 7 : la verrière de la vie de saint Yves (1537).

Les vitraux de l'église de Moncontour. II. La baie 5 de la Vie de sainte Barbe (1538).

Les vitraux de Moncontour. III. La maîtresse-vitre (vers 1538) de l'Enfance du Christ.

Les vitraux de Moncontour. IV. La verrière de la Vie de saint Jean-Baptiste.

Les vitraux de Moncontour. V. la verrière de la Vie de saint Mathurin (vers 1500-1525).

Le vitrail de l'Arbre de Jessé de l'église de Moncontour.

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— MORBIHAN (56).

 

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ILLE-ET-VILAINE (35)

 

CHAMPEAUX :

 

LA GUERCHE-DE-BRETAGNE

LES IFFS

LOUVIGNÉ-DE-BAIS

MOULINS

SAINT-MALO

VITRÉ

 

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PAR THÈMES.

ARBRE DE JESSÉ 

En Bretagne, selon l'ordre chronologique:

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Et en comparaison avec les œuvres bretonnes :

 

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LES 29 PASSIONS FINISTÉRIENNES.

 Beaucoup d'entre elles sont dues à l'atelier Le Sodec à Quimper. Le Corpus Vitrearum VII permet d'en dresser une chronologie :

 

et dans le Morbihan :

 

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On attribue aussi à l'atelier des Le Sodec les vitraux suivants :

 

 

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23 mai 2024 4 23 /05 /mai /2024 22:32

Les 21 verrières (1970) de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.

Je remercie monsieur Daniel Crouan pour son accueil érudit en cette l'église où il exerce la fonction de sacristain.

Voir aussi :

Et sur les autres vitraux en Bretagne et en France :

Voir sur Gouesnou:

 

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Photo lavieb-aile 2024.

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Photo lavieb-aile 2024.

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PRÉSENTATION :

"Jacques Le Chevallier est né à Paris en 1896. Il est peintre, décorateur, verrier, illustrateur-graveur. Il entre à l École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. En 1919, il rejoint Louis Barillet en tant que décorateur. Son talent de dessinateur le fait rapidement reconnaître et dès 1922 il appose sa signature au bas des vitraux avec celle de Louis Barillet. Il exerce également une activité personnelle d illustrateur, de décorateur et de peintre et participe à de nombreux salons. Il fait des recherches sur les luminaires qui sont exposés au salon d automne de 1927. Il utilise pour ces derniers des matériaux empruntés à l' univers industriel comme l' aluminium par exemple. Il est membre fondateur de l Union des Artistes Modernes (UAM), mouvement qui exploite les matériaux modernes pour les adapter à une vision nouvelle des arts décoratifs. Décorateur partisan de la modernité il dessine ainsi de nouvelles gammes dans les années 30, mais aussi des décors de papiers peints à la demande d' établissements producteurs. Il expose des verrières à l' exposition internationale des arts et techniques des Ami de Maurice Rocher, il réorganise avec lui les anciens Ateliers d' art sacré fondés par Maurice Denis et Georges Desvallieres en proposant un enseignement sur les techniques ayant un caractère architectural (vitrail, mosaïque, fresque). En 1950 il en assure la direction. A partir de 1952, il est chargé de l' enseignement du vitrail à l Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Quelques années plus tard, il crée les vitraux des fenêtres hautes de la nef de Notre-Dame de Paris. Ensuite il effectue de nombreuses réalisations pour les sanctuaires de la deuxième reconstruction. Son œuvre se répartit sur 150 édifices religieux pendant 50 ans d activité. Il utilise différentes techniques : vitrail au plomb puis dalles de verre serties au ciment ou sciées et collées. La notoriété venue il est invité à la triennale de Milan en 1954, à la première triennale de l art français contemporain à Paris en 1956, à l' Exposition internationale de Bruxelles en 1958 où il reçoit un grand prix. Sa production artistique est importante et très variée et son œuvre s inscrit dans l' émergence et la réalisation d un art moderne. Il décède en 1987 à l âge de 91 ans." (source)

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NOTICE .

Désignation : Verrières

Titre courant : Verrières de Jacques Le Chevallier

Localisation : Bretagne ; Finistère ; Gouesnou ; église Saint-Gouenou

Vitrail .Verre peint

Auteur  des cartons : Jacques Le Chevallier, peintre-verrier

Auteur de l'œuvre (verrier) : Atelier du vitrail de Fontenay

Lieu d'exécution : Fontenay-aux-roses 92 ( J. LE CHEVALLIER 6 r. Joseph Leguay 92260 FONTENAY AUX ROSES .)..

Siècle de création : troisième quart 20ème siècle.

Note : les mesures de largeur sont approximatives à 10 cm près, les hauteurs n'ont pas été prises.

Datation : 1969-1970

Date et typologie de la protection : date ?, classé MH

Description : Ensemble des 21 verrières de l'église réalisées sur les cartons de Jacques Le Chevallier et par son atelier. 3 verrières figuratives Baies 0 (Passion), 9 (Quatre évangélistes) et 10 (Arbre de Jessé). 18 verrières non figuratives.

Surface totale : 89 m².

Schéma approximatif :

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Baie 0 : situation : baie d'axe du chœur. Passion et Crucifixion.

 

Titre : Passion et Crucifixion. 2,90 m de large.  Trois lancettes de huit panneaux chacune et un tympan de cinq soufflets et quatre écoinçons. Verres blancs et verres colorés peints à la grisaille. Cette baie datait de 1605-1615. Elle était dès le XVIIe siècle consacrée à la Passion. Dans une dominante rouge très fidèle aux ciels rouges des Passions du Finistère, on reconnaît de haut en bas  la Crucifixion avec Marie, Jean et Marie-Madeleine au pied de la Croix, scène surmontée de la lune, du soleil et de la colombe de l'Esprit ; la Flagellation , et Pilate se lavant les mains face au Christ ; l'Agonie au Mont des Oliviers au centre, l'arrestation de Jésus (saint-Pierre levant le glaive sur le serviteur du grand-prêtre) et le reniement de saint Pierre (un coq au sommet d'un clocher). 

Inscription sur la 1ère lancette an bas à droite :J LE CHEVALLIER 1970/ATELIER DU VITRAIL DE FONTENAY.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

Baie 1 : Chœur côté nord. Largeur 2,40. Trois lancettes lancéolées (24 panneaux) et un tympan à 5 mouchettes et 4 écoinçon. Non figuratif.

 

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

Baie 2 : Chœur côté sud. Largeur 2,40. Trois lancettes lancéolées (24 panneaux) et un tympan à 5 mouchettes et 8 écoinçons. Non figuratif.

 

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 3 : Chœur côté nord,largeur 1,50 m  : Trois lancettes et un tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons . Non figuratif.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 4 : Chœur côté sud ; largeur 1,50 m.Trois lancettes (12 panneaux) et un tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons . Non figuratif.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Baie 5 : bras nord du transept. Largeur 1,00m . Deux lancettes cintrées et un tympan à une rose et un écoinçon. Non figuratif. Bordure bleue et blanche.

 

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 6 : bras sud du transept. Largeur 1,00m . Deux lancettes cintrées et un tympan à une rose et un écoinçon. Non figuratif. Bordure bleue et blanche.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 7 : bras nord du transept. Largeur 1,50 m.Trois lancettes ; un tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 8 : bras sud du transept. Largeur 1,50 m. Trois lancettes ; un tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif .

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

 

Baie 9 : bras nord du transept. Largeur 2,15 m. Quatre lancettes cintrées et un tympan à 7 ajours et 2 écoinçons. Verres blancs et verres colorés peint à la grisaille. Quatre évangélistes, un par lancette au dessus de l'animal du Tétramorphe correspondant. Matthieu et l'ange, Jean et l'aigle, Luc et le taureau, et Marc et le lion. Pas d'inscription ni signature.Tympan non figuratif.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Baie 10 :bras sud du transept. Largeur 2,15 m. Quatre lancettes cintrées et un tympan à 7 ajours et 2 écoinçons. L'Arbre de Jessé. Verres blancs et verres colorés peint à la grisaille.

 Jacques le Chevallier avait déjà traité ce thème de la généalogie royale de Jésus, issu du début de l'évangile de Matthieu, à Granville en 1954 pour l'église Notre-Dame.

 Il est possible de discerner deux registres.

  Dans le registre inférieur (4 panneaux), Jessé est à demi étendu, dans un long manteau rouge ; bizarrement pour ce propriétaire de troupeaux, il porte les insignes régaliens de la couronne et du sceptre. Ses yeux semblent clos.

   A ses pieds se trouve un rouleau de parchemin ; et, sur ce vitrail qui ne comporte aucune inscription, ce parchemin remplace de l'inscription qu'on retrouve in scrite sur les vitraux plus anciens de ce thème "Un rejeton sort du tronc de Jessé, une fleur pousse de ses racines et l'esprit du Seigneur est en joie. Isaïe 11,4". Les citations d'Isaïe ou de Jérémie, voire de Matthieu 1 :1-17 sont implicitement placées dans ce rouleau aux mots invisibles, mais, par l'intermédiaire d'un rectangle violet qui crée un lien avec le déploiement de l'arborescence généalogique, les rois de Juda, la Vierge et l'Enfant "issu de la race de David" semblent naître tout autant des Écritures prophétiques que du ventre de Jessé et du tronc qui en émerge.

Dans le registre supérieur (seize panneaux), on voit peut-être d'abord les deux taches rouges des manteaux royaux, répondant en filiation à celui de Jessé, et le bleu du manteau de la Vierge. Marie (qui n'est pas couronnée) et son Enfant occupe les quatre panneaux de la seconde lancette, encadrée par cinq rois de Juda ; parmi ceux-ci, seul David est identifiable par sa harpe (ou psaltérion). Salomon, Roboam, Abia,  Asa, Josaphat et les autres descendants de David sont représentés symboliquement par des rois de carte à jouer posés sur des feuilles ou bourgeons de l'arbre de Jessé.

On retrouvera ces feuillages sous les pieds de Marie. 

  Le tympan renferme trois éléments hébraïques : le chandelier à sept branches ou Ménorah, les tables de la Loi reçues par Moïse (déjà présent à Granville), et l'étoile de David. Cela exprime l'une des significations théologiques de l'arbre de Jessé, la réalisation par le Christ des valeurs anté-testamentaires.

Signature en bas de la 4ème lancette : J LE CHEVALLIER PEINTRE-VERRIER/ATELIER DU VITRAIL DE FONTENAY (92)

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 11 : Nef côté nord. Largeur : 1,15 m.Deux lancettes cintrées, tympan à 3 mouchettes et 3 écoinçons. Non figuratif (bordure verte, jaune et rouge).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 12 : Nef côté sud. Largeur : 1,15 m.Deux lancettes cintrées, tympan à 1 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif (bordure à dominance jaune).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 13 : Nef côté nord. Largeur : 1,10 m.Deux lancettes cintrées, tympan à 1 mouchettes et 3 écoinçons. Non figuratif (bordure à dominance bleue ).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 14 : Nef côté sud. Nef côté sud. Largeur : 1,50 m.Deux lancettes cintrées, tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif (bordure à dominance jaune).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 15 : Nef côté nord. Largeur 1,67 m. Deux lancettes cintrées tympan à 3 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif (bordure à dominance jaune).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 16 : Nef côté sud. Largeur 1,30 m. Trois lancettes lancéolées et 2 écoinçons. Non figuratif.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 17 : côté nord de la façade ouest, dimension non prise, un oculus. Non figuratif (bordure jaune).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 18 : nef côté sud, trois lancettes lancéolées à  3 mouchettes et 2 écoinçons. Non figuratif (bordure à dominance bleue).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Baie 19 et 20 : centre de la façade ouest. Dimension non prise. Deux baies jumelles à une seule lancette cintrée, à bordure jaune et bleue. Non figuratif.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

DEUXIÈME PARTIE : LES VERRIÈRES FIGURATIVES,LECTURE  DE DÉTAILS.

 

LA BAIE D'AXE n°0 : PASSION ET CRUCIFIXION.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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La Flagellation de Jésus lié à la colonne.

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Les vitraux de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.
Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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La comparution devant Pilate qui se lave les mains.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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La nuit sur le Mont des Oliviers avec Pierre, Jean et Jacques endormis. L'ange présente à Jésus le calice de sa Passion.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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L'apôtre Pierre en robe blanche devant Malchus, le serviteur du Principal sacrificateur dont il a tranché l'oreille.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Le coq rappelant le reniement de Pierre arprès la crucifixion.

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Les vitraux de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.
Les vitraux de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.

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La crucifixion entre Marie (en bleu) et Jean l'évangéliste (en vert).

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Marie-Madeleine éplorée au pied de la croix devant les pieds sanguinolents de Jésus.

 

Les vitraux de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.

 

 

Le tympan et les têtes de lancettes.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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La lune, rappel des évènements cosmiques (tremblements de terre) accompagnant la mort du Christ.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Le soleil assombri.

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Matthieu 27:45 « De midi jusqu'à trois heures de l'après-midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays. »

 

Les vitraux de Jacques Le Chevallier pour l'église de Gouesnou.

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La colombe du Saint-Esprit et les mains ouvertes de Dieu le Père.

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Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

Dans le soufflet sommital, le monogramme Pax Christi PX.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

 

LA BAIE n°9 DU TRANSEPT NORD : LES QUATRE EVANGÉLISTES.

 

 

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Saint Matthieu et l'Ange du Tétramorphe.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

Saint Jean et l'Aigle duTétramorphe.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

Saint Marc et le Lion du Tétramorphe.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

Saint Luc et le Taureau du Tétramorphe.

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Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Le tympan non figuratif. Verres blancs et verres colorés, rehauts de grisaille.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 9. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

LA BAIE n°10 DU TRANSEPT SUD : L'ARBRE DE JESSÉ.

2°)  Voir dans ce blog  sur les Arbres de Jessé :

A. ARBRES DE JESSÉ SCULPTÉS.

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B. PEINTURE MURALE:

C. VITRAUX DE L'ARBRE DE JESSÉ 

 

 En Bretagne, par ordre chronologique :



 

 

 

Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Le patriarche Jessé allongé et songeant à sa descendance, qui lui apparaît comme royale.

Un arbre nait de son bassin. À ses pieds, un rouleau de parchemin figurant les écritts prophétiques de la Torah, dans lesquels les Pères de l'Église ont reconnu l'annonce d'un enfant né d'une vierge et qui deviendra l'Emmanuel, le Sauveur. De ce rouleau s'élève lui aussi un rameau (violet) qui rejoint la branche de l'arbre de Jessé.

 

Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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La Vierge à l'Enfant (nimbée mais non couronnée)  est dans la lancette B, à côté de trois Rois de Juda, dont David, fils de Jessé, identifié par son psaltérion. De même que les deux autres rois en dessous, chacun porte la couronne et le sceptre, et leur buste semble naître d'un des bourgeons de l'arbre.

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Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

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Le tympan.

On y remarque la Menorah (chandelier rituel à sept branches), l'étoile de David (deux triangles enchevétrés) et les Tables de la loi reçues par Moïse.

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Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

Baie 10. Vitraux (1970) de Jacques Le Chevallier dans l'église de Gouesnou. Photographie lavieb-aile 23 mai 2024.

 

SOURCES ET LIENS.

— ARCHIERI (Jean-François) FOUCART ( Bruno) et al , 2007, « Jacques Le Chevallier: 1896 - 1987, la lumière moderne « (exposition, Roubaix, la Piscine-Musée d'art et d'industrie André Diligent, 17 mars - 20 mai 2007, Beauvais, Musée départemental ; de l'Oise, 26 juin - 30 septembre 2007, Paris 15e, 15 square de Vergennes, 18 octobre 2007 - 8 février 2008), Gourcuff Gradenigo, 2007, 247 p..

— DILLASSER (Maurice), 2000, "Sculpter la lumière. Le vitrail contemporain en Bretagne", ed. NEO Centre international du Vitrail

—SAMSON-EWALD (Isabelle ), 2019, "Les vitraux de Notre-Dame de Cap Lihou (Granville)" éditions du Signe, 2019.

— SITE Jacqueslechevallier.com

https://www.jacqueslechevallier.com/biographie

— WIKIPEDIA

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Le_Chevallier

 

 

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21 mai 2024 2 21 /05 /mai /2024 20:11

L'église Saint-Monna de Logonna-Daoulas et son ossuaire : les armoiries des Rosmorduc et des Le Gentil de Rosmorduc (après 1608).

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Voir : 

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PRÉSENTATION.

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Mon propos n'est pas de rédiger une notice nobiliaire, et la famille noble de Rosmorduc, dont Logonna est le  fief héréditaire  qui dès le XIIIe siècle englobait le territoire de la commune actuelle avec d'importantes emprises dans les paroisses voisines, est bien connue. Je m'intéresse plus à décrire, et à faire admirer et comprendre, les objets du patrimoine monumental que les familles de la noblesse. Toutes les données sont déjà connues, je me soucie surtout d'en publier les images commentées.

Rappel :

1.Les terres de Rosmorduc appartiennent à la famille éponyme depuis le 13e siècle (Salomon de Rosmorduc, cité en 1265), le manoir primitif ayant été un édifice fortifié. Un nouvel édifice est construit au milieu du 16e siècle puis transformé au début du 17e siècle après l'alliance avec la famille des Le Gentil. Délaissé au 18e siècle, le manoir est saisi comme bien national à la Révolution, puis transformé en ferme. Il a été racheté par la famille de Rosmorduc.

2. Au XVe siècle la maison noble de Rosmorduc appartenait en 1405 à Guyon. Réformation de 1426 :Olivier Rosmorduc. . Réformation de 1536 : Michel Rosmorduc.

3. Guillaume de Rosmorduc, seigneur du dit lieu, a restauré en 1495 le pignon nord de l'église ou chapelle du Rosaire et y établit l'enfeu familial.

4. L'église de Logonna était un prieuré de l'abbaye de Daoulas. Le chanoine prieur en 1538 était Guillaume de Rosmorduc (succédant à Charles Jégou) jusqu'en 1548, date à laquelle Olivier Le Jeune lui succède.

5. La famille LE GENTIL, seigneurs de Coëtninon et de Pencran, portant d'azur à un serpent volant d'or s'est alliée à la famille de ROSMORDUC par le mariage, en 1608, d' Alain LE GENTIL, écuyer, avec Anne de Rosmorduc portant d'argent aux trois roses de gueules.

Les Rosmorduc, puis les Le Gentil de Rosmorduc, ont fait figurer les armoiries dans l'église, sur l'ossuaire, et sur la chapelle Sainte-Marguerite (vitraux) et la chapelle Saint-Jean.

Ma précédente description des vitraux de la chapelle Sainte-Marguerite de Logonna-Daoulas m'a fait découvrir les  armoiries des deux familles des Le Gentil et des Rosmorduc,  et du couple Jacques Le Gentil de Rosmorduc et de Mauricette de Ploeuc. Je poursuis mon inventaire à l'église et sur l'ossuaire.

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I. L'ÉGLISE. 

 

Ma visite de l'église Saint-Monna de Logonna me permet de constater que les armes de ces familles sont sculptées à trois reprises dans l'église (sans compter les vitraux  généalogiques modernes) :

  • Enfeu de Rosmorduc dans le bras nord du transept (vers 1495?).
  • Armes de Rosmorduc en hauteur, à l'angle nord du bras du transept.
  • Armes de Le Gentil et Rosmorduc sur un banc seigneurial daté de 1608.

L’ensemble de l’église date du 17e et du début du 18e siècle. Un pilier porte la date de 1623. La façade occidentale et sa tour-clocher ont été érigés au 17e siècle en deux campagnes de constructions : la partie basse porte la date de 1618 ; la tour-clocher porte la date de 1667. Des parties antérieures au 17e siècle il ne reste rien, la nef, les bas-côtés, le double transept et le chevet ayant été reconstruits au début du 18e siècle, comme l’indique les nombreuses inscriptions marquées sur les façades. Ces éléments héraldiques ont donc valeur de témoignage.

 

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Selon Henri Pérennès :

"Les prééminences et droits honorifiques dans l'église de Logonna appartenaient de temps immémorial ab omni aevo et tempore immemorabili, à la maison de Rosmorduc, ainsi que l’atteste un décret de l'Official de Quimper, en date du 11 Juillet 1495. Reconnus par un acte prônal du 2 Mars 1597 et par un procès-verbal du sénéchal de Quimper, du 29 Mars 1668, ces prééminences furent encore confirmées par une sentence du Présidial de Quimper, rendue, le 8 Février 1685, contre le duc de Richelieu, qui, en qualité de seigneur du Faou, avait cru pouvoir disputer au seigneur de Rosmorduc la première place dans le choeur. " La cause et l’origine des prééminences dont est question, est-il dit dans une des pièces de la procédure, vient de la munificence et des libéralités que les prédécesseurs dud. seigneur de Rosmorduc ont faites jadis à lad. esglise parroissialle de Logonna. Ils ont autrefois contribués non seulement à la structure et édiffice, restauration et réparation de lad. esglise, mais encore à la fourniture des ornements nécessaires pour le service divin et à la manutention et entretennement de lad. église, en plusieurs autres mannières. Ce qui est auhenticquement prouvé et explicqué, en termes fort élégans, par les lettres en datte du 11 Juillet 1495, contenant un décret de l'Official et Grand Vicquaire du seigneur Evesque de Quimper ».

Ces prééminences consistaient, pour les seigneurs de Rosmorduc, à avoir leurs armoiries dans les vitres de l’église et au sommet du premier pilier de la chapelle du Rosaire. Ils possédaient également une voûte et tombe « enlevée », avec leurs armes, dans le choeur, du côté de l'Evangile, ainsi que cinq tombes plates, également de ce côté, sur lesquelles était placé leur banc clos à queue et accoudoir. Enfin ils avaient encore une voûte et tombe armoriées dans le sanctuaire de la chapelle du Rosaire, et un caveau sous l’église, derrière le maître-autel. Le choeur, ou chanceau, se trouvait autrefois en avant du maître-autel, et était séparé de la nef par une traverse de bois, reposant au haut de deux piliers et portant en son milieu un grand crucifix. Il était réservé au clergé et au seigneur de Rosmorduc, qui y avait son banc."

 

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I. L'enfeu aux armes de Rosmorduc (trois roses) et de la famille Le Gentil de Rosmorduc . Extrémité orientale de l'élévation nord.

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Rappel : un enfeu est  une niche à fond plat, pratiquée dans un édifice religieux et destinée à recevoir un tombeau ou la représentation d'une scène funéraire (gisant par exemple). Mais en Basse-Bretagne, c'est un monument des bas-côtés, souvent armorié au sommet et au départ de l'accolade, et parfois sur la dalle, mais sans fonction funéraire, les corps des seigneurs étant ensevelis dans le sol de la chapelle ou de l'église, le plus près du chœur et notamment "du côté de l'évangile", au nord du chœur.

Selon Henri Pérennès, "Le pignon nord de l'église, c'est-à-dire la chapelle du Rosaire, où l'on voit un bel enfeu du Moyen Age, aux armes de la maison de Rosmorduc, a été restauré une première fois, en 1495, par Guillaume de Rosmorduc, seigneur du dit lieu. Plus tard, en 1597, cette chapelle fut agrandie par Michel de Rosmorduc, arrière-petit-fils de Guillaume, dont on voit les armes au sommet du premier pilier. "

C'est donc tout le bras nord du transept qui servait de chapelle seigneuriale aux Rosmorduc.

Cet enfeu en pierre de kersanton du bras nord du transept associe trois représentations armoriées :

1. Les armes de Rosmorduc au sommet de l'arcade.

2. Les armes de Rosmorduc au centre d'une croix bourgeonnée, sur la dalle horizontale (cachée par les bancs sur ce cliché) 

3.  Les armes sous la couronne de comte, dans des palmes nouées, de l'alliance Le Gentil (serpent volant) et Rosmorduc (trois roses)

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Je pense que l'enfeu initial, créé par un seigneur de Rosmorduc  (Guillaume, en 1495, par exemple, ou Michel vers 1597), a  été complété dans un second temps par le riche blason couronné des Le Gentil de Rosmorduc, forcément après 1608 (mariage d'Alain Le Gentil et d'Anne de Rosmorduc), mais même un peu plus tard à la fin du XVIIe siècle s'il faut justifier la couronne comtale, voire même plus tard encore. 

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1°) Le blason de Rosmorduc (Bas-relief, kersanton).

À la jonction des deux arcs moulurés de l'accolade, les trois roses (8 et 6 pétales autour d'un bouton) témoignent des prééminences des Rosmorduc avant leur alliance avec les Le Gentil. Si ces armes étaient peintes, nous blasonnerions ici d'argent à trois roses de gueules boutonnées d'or, les fleurs rouges sur fond blanc ayant un  bouton peint en jaune.

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Les armoiries de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Les armoiries de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

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2°)  Les armes de Rosmorduc (bas-relief, kersanton) au centre de la croix bourgeonnée.

Sur la dalle 

 

Les armoiries de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Les armoiries de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Les armoiries de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Les armoiries de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

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3°)  Le blason de Le Gentil de Rosmorduc (bas-relief, kersanton, après 1602) installé sur la façade de l'enfeu.

Cet écartelé associe en 1 et 4 le serpent volant (Le Gentil) et en 2 et 3 les trois roses de Rosmorduc . Les armes de Le Gentil sont d'azur au serpent (alias dragon) volant d'or.

Il est entouré de deux palmes nouées, comme à la chapelle Sainte-Marguerite et sur l'ossuaire.

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Les armoiries de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Les armoiries de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

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II. En haut à l'angle sud-est du bras nord du transept (ou chapelle des Rosmorduc), les armes des Rosmorduc.

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Les armoiries de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Les armoiries de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Les armoiries de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Les armoiries de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

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III. Contre le mur ouest du bras nord du transept (ou chapelle des Rosmorduc), le banc seigneurial des Le Gentil de Rosmorduc (1608).

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On remarquera que la date inscrite sur le nbanc est aussi celle du mariage d'Alain Le Gentil et d'Anne de Rosmorduc.

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Le banc (1608) de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Le banc (1608) de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Le banc (1608) de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Le banc (1608) de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas; Photographie lavieb-aile.

Le banc (1608) de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas. Photographie lavieb-aile.

Le banc (1608) de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas. Photographie lavieb-aile.

Le banc (1608) de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas. Photographie lavieb-aile.

Le banc (1608) de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas. Photographie lavieb-aile.

Le banc (1608) de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas. Photographie lavieb-aile.

Le banc (1608) de Le Gentil de Rosmorduc, église de Logonna-Daoulas. Photographie lavieb-aile.

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L'OSSUAIRE (après 1608) ADJACENT À L'ÉGLISE, ANGLE SUD-EST DU PLACÎTRE ET DE SON CIMETIÈRE.

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Cet ossuaire de plan rectangulaire a trois fenêtres du coté nord, deux fenêtres et une porte cintrée au sud. Il mesure 7 m. 50 de longueur, 4 m. 50 de largeur, avec une hauteur moyenne de 6 mètres.