Les peintures murales (1540) de l'église Saint-Martin de Sillegny (Moselle). II. Saint Christophe.
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Sur ces peintures, voir :
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— Sur l'iconographie de saint Christophe : Voir (classement plus ou moins chronologique) :
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Iconographie de saint Christophe : Semur-en-Auxois (c.1372).
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Iconographie de Saint Christophe : les vitraux de la cathédrale d'Angers, II. La baie 117 (1451)
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Iconographie de saint Christophe dans les vitraux de la cathédrale de Quimper. I. La baie n°113.
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Iconographie de saint Christophe dans les vitraux de la cathédrale de Quimper. II. La baie n°114.
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Iconographie de saint Christophe dans les vitraux de la cathédrale de Quimper. II. La baie n°115.
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Iconographie de saint Christophe dans les vitraux de la cathédrale de Quimper. IV. La baie n°126.
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Iconographie de saint Christophe dans les vitraux de la cathédrale de Quimper V. La baie n°128.
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Panneau de Jeanne du Pont présenté par Saint Christophe à Tonquédec (1470)
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Iconographie de saint Christophe : La peinture murale de saint Christophe à Louviers (vers 1510).
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Petite iconographie de Saint Christophe à Séville. II : La cathédrale. (1584)
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Petite iconographie de Saint Christophe à Séville. IV: à l'Alcazar
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PRÉSENTATION.
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Présentation générale : voir l'article I.
Parmi le riche corpus des peintures murales de l'église de Sillegny, datées de 1540, un gigantesque saint Christophe traversant le gué, l'Enfant-Jésus sur ses épaules, accueille sur cinq mètres de haut le fidèle, dès l'entrée à gauche de la nef, sur la tour ronde de l'escalier et sur le mur adjacent à l'est.
Cette peinture est donc en partie courbe, et d'autre part répartie sur deux volumes, ce qui rend difficile son analyse en un seul cliché photographique.
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Le saint, conformémént à la tradition, franchit le gué en portant l'Enfant figuré en Sauveur du Monde, bénissant et tenant le globe terrestre, et il est peint au moment où, se sentant menacé par le poids considérable qui pèse sur ses épaules, il se retourne vers l'Enfant qui révèle son identité : il fonde sa confiance en lui (Christophe est qualifié de "Champion de la Foi), le poids s'allège, et il parvient à reprendre sa progression, d'autant qu'il est alors guidé par un ermite qui, sur la rive,
Saint Christophe est représenté comme un géant, selon une tradition très attestée en Espagne, mais plus rare en France, à l'exception de la peinture murale de Louviers et de celle de Wissembourg (et d'autres exemples possibles que je n'ai pu documenter). A l'église Saint-Jean de Malines, en Belgique, sur des peintures évaluées vers 1400, il mesure aussi plus de 4 mètres de haut.
Dans la même tradition, rare en France hormis sans doute à Louviers, il porte dans la besace de sa ceinture des "pèlerins", soit captifs de cet ogre, soit transportés gracieusement. Ce détail iconographique sera étudié.
Bien d'autres détails sont à examiner : les poissons (dont l'un est couronné), la sirène, l'ermite et sa lanterne, et un nid de quatre cigognes.
Par contre, le bâton n'est pas feuillu, en signe de reverdie. Et on ne voit pas la pierre de meule q'il porte ailleurs en Espagne.
Sur cette iconographie, lire, outre les liens cités supra, Dominique Rigaux 1996.
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La taille gigantesque.
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La taille gigantesque de saint Christophe est attestée dès les premières versions de la légende, tant orientales qu'occidentales, et, selon Jacques de Voragine qui en écrit l'histoire dans sa Légende dorée du XIIIe siècle, c'était "un Cananéen d’énorme stature, qui avait douze coudées de hauteur et un visage effrayant." Soit près de 6 mètres de haut.
Ce géant au visage repoussant témoigne de "l'imprégnation de certains éléments mythologiques païens dans la tradition chrétienne" : on le relie, entre autre, à Anubis, divinité égyptienne psychopompe, à Enée portant son père Anchise, à Hercule, à Charon passeur du Styx, etc. Ce gigantisme est bien attesté dans l'iconographie avant le Concile de Trente, puis s'atténue dans les représentations plus tardives.
Il confère au saint une vertu apotropaïque, conjurant le mauvais sort, et protectrice de la mort subite lors des traversées : passages de seuils (portes) et voyages. Au Moyen Âge, on croyait que -par le contact visuel d'une image de Saint Christophe, éventuellement associé à la récitation d'une formulette - le danger de mort subite sans sacrement serait évité ce jour-là : Christophorum videas postea tutus eas : "Vois Christophe et puis va en sûreté". (inscription du début XIIIe siècle) . La mort subite était particulièrement redoutée, car on croyait que de mourir sans pouvoir se confesser, ou bénéficier de l'assistance d'un prêtre allongerait le séjour au Purgatoire, voire conduirait à l'Enfer en cas de péché capital non expié.
Saint Christophe était également l'un des quatorze saints auxiliaires invoqués pour se protéger des malheurs : il était chargé de protéger de la peste , véritable terreur pour les hommes médiévaux.
Il était également le protecteur des voyageurs, des pèlerins et des professions nécessitant des déplacements fréquents , comme celui de charretier ou de vendeur ambulant.
Ainsi, d'immenses peintures de saint Christophe étaient placées soit à l'extérieur près de la porte des églises (35 exemples en Italie dans le Trentin et le Frioul-Vénétie (*)), soit à l'intérieur juste après l'entrée (en Espagne dans les cathédrales de Séville, Tolède, Burgos, Leõn). En France, la plus grande fresque du saint atteint 11,50 m, sur le transept de l'abbaye de Wissembourg, dans le Bas-Rhin : elle date du XIVe siècle. Celle de Louviers est placée à droite de l'entrée. En Allemagne, dans la cathédrale de Cologne la statue du saint, datant de 1470, mesure 3,73 m.
(*) Voir site Il capochiave avec nombreuses illustrations : Cathédrale de Trente : fin du XIIIe , Église de San Vigilio à Molveno, Église de Sant'Alessandro à Sanzeno, seconde moitié XIIIe ; Église de San Tommaso in Cavedago, XVIe ; Église des Saints Pietro et Biagio de Cividale del Friuli (Udine), début du XVIe siècle ; Église de San Vigilio à Pinzolo, Cathédrale de Spilimbergo (Pordenone) : probablement du XVe siècle. Baptistère de Parme, etc.
En Espagne, pour montrer sa force herculéenne, saint Christophe est représenté portant en guise de bracelet une lourde pierre de meule.
Mais à Sillegny, Christophe n'est pas représenté frontalement et fixant le fidèle "droit dans les yeux" dans un regard hypnotique avec des yeux aggrandis, comme dans les figures géantes de la région de Trente et en Espagne au XIIIe-XVe siècle.
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Le passage du gué.
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Saint Christophe est représenté les jambes de profil, s'appuyant sur son bâton, dans la posture de celui qui franchit un gué, dans sa fonction de passeur. Mais par une rotation du tronc et de la tête, il se tourne vers le Christ, au moment où il se sent fléchir, ou plus exactement au moment où il reconnaît la puissance de l'Enfant et trouve la Foi.
Les deux rives très escarpées, le sol caillouteux, et les poissons abondants soulignent le danger du passage.
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L'ermite le guidant de sa lanterne.
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Le bon ermite symbolise la fonction clericale guidant le peuple. C'est lui qui a incité Christophe à devenir passeur afin de mettre sa force au service du Christ :
"Enfin il rencontra un ermite qui lui dit : « Le maître que tu désires servir exige d’abord de toi que tu jeûnes souvent. » Et Christophe : « Qu’il exige de moi autre chose, car cette chose-là est au-dessus de mes forces ! » Et l’ermite : « Il exige que tu fasses de nombreuses prières. » Et Christophe : « Voilà encore une chose que je ne peux pas faire, car je ne sais pas même ce que c’est que prier ! » Alors l’ermite : « Connais-tu un fleuve qu’il y a dans ce pays, et qu’on ne peut traverser sans péril de mort ? » Et Christophe : « Je le connais. » Et l’ermite : « Grand et fort comme tu es, si tu demeurais près de ce fleuve, et si tu aidais les voyageurs à le traverser, cela serait très agréable au Christ que tu veux servir ; et peut-être consentirait-il à se montrer à toi. » Et Christophe : « Voilà enfin une chose que je puis faire ; et je te promets de la faire pour servir le Christ ! » Puis il se rendit sur la rive du fleuve, s’y construisit une cabane, et, se servant d’un tronc d’arbre en guise de bâton pour mieux marcher dans l’eau, il transportait d’une rive à l’autre tous ceux qui avaient à traverser le fleuve." (Légende dorée)
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Les pèlerins transportés dans une besace ou aumônière suspendue à la ceinture.
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Parmi les 32 œuvres de la liste Wikipedia des peintures de saint Christophe aux XVe-XVIIIe siècle, seul une montre ce détail (qui n'appartient pas à la Légende dorée) : le retable (v.1480) de Juan Sanchez de Castro pour le couvent San Benito de Calatrava, exposé au Musée des beaux-arts de Séville, et que j'ai décrit en 2015.
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J'avais écrit dans ma description de ce retable :
"La ceinture du saint attire aussi l'attention : en cuir noir, elle est régulièrement cloutée de pièces métalliques en forme de demi-sphères et se termine par un passant doré ; mais, bien-sûr, ce sont les deux personnages qu'elles retient fermement qui nous intéressent. Ils semblent bien vivants, et, comme la pierre meulière, ils soulignent la taille gigantesque du saint, qui atteint douze coudées dans une légende carolingienne, soit plus de cinq mètres (une coudée = 45 cm). Les commentateurs les désignent habituellement sous le nom de "pèlerins", et je reprends volontiers ce qualificatif, qui supposerait que Christophe les a passés ainsi à sa ceinture pour les protéger ou leur faire profiter de sa foulée digne des bottes de sept lieues des contes de Perrault. Pourtant, ils gesticulent avec impatience : l'un (qui porte le même bandeau que le saint) se penche comme s'il appelait à l'aide, et l'autre, qui repousse la meule d'un bras, tient un récipient de fer blanc ou d'étain qu'il semble agiter. tandis qu'il maintient son chapeau sous le coude. Quel est le sens de cette mascarade de marionnettes ? Il me semble probable que ce détail cocasse n'est pas seulement destiné à souligner le gigantisme de Christophe, où à illustrer combien ce saint protège les pèlerins et autres voyageurs, mais qu'il est relié aux anecdotes d'une légende populaire ; néanmoins, je n'ai pas retrouvé d'éléments en faveur de cette notion."
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Or, c'est en Espagne que ce détail se retrouve fréquemment, associé à la grande taille des peintures, et à leur situation au seuil des églises. Il est souvent associé à une pierre de meule, portée par le saint, pierre qui est absente à Sillegny.
Au total, sur 23 peintures et 2 statues de Saint Christophe en Espagne du XIV-XVIIe siècle, 12 présentent des "pèlerins" à la ceinture..
— Burgos (Castille-et-Léon)- Cathédrale: peinture murale du XIVe siècle : Regard frontal, meule au bras gauche, 3 pèlerins à la ceinture.
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— Salamanque (Castille-et-Léon), Cathédrale ancienne, sacristie. Peinture murale. Meule au bras gauche, 4 ou 5 pèlerins à la ceinture.
—Salamanque, église Saint-Marc. V. XIVe, 3 pèlerins à la ceinture, pierre de meule.
— León (Castille-et-Léon), cathédrale, haut relief, roue de moulin et trois pèlerins à la ceinture.
—León (Castille-et-Léon), Musée d'Art Sacré de la cathédrale et du diocèse de León, Retable de saint Christophe venant de Nuestra-Señora del Mercado ancienne paroisse de Santa-Maria del Camino (cité par L. Grau-Lobo) "Tabla protogótica de san Cristóbal, pintada al temple, recientemente descubierta en la Iglesia del Mercado,oculta debajo de un Ecce Horno del siglo XVI.". Roue de moulin, trois pèlerins à la ceinture et deux dans une poche.
— Barcelone, Musée Mares, statue de saint Christophe venant de San Cristóbal de Entreviñas (province de Zamora, Castille-et-Léon), cité par Grau-Lobo.Meule, trois pèlerins.
— Ségovie (Castille-et-Léon), église San Millán, peinture murale de saint Christophe à tête cinocéphale, quatre pèlerins à la ceinture.
— Cotillo-Anievas (Cantabrie), Eglise de Saint-André , statue en pierre du XIVe siècle. Position frontale ; meule de moulin ; quatre pèlerins à la ceinture.
—Huelva, Aroche, ermitage Saint -Mamés. Cinq pèlerins accrochés à la ceinture.
— Huelva, Moguer, couvent de Santa Clar.
—Au Musée du Prado de Madrid, un retable anonyme du XIVe siècle, 2,66 x 1,84 m.
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L'Enfant en Christ Sauveur du monde.
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Le nid de cigognes.
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Le fleuve, ses poissons, ses barques et sa sirène.
Ce fleuve est dangereux, et, comme l'a affirmé l'ermite, "on ne peut le franchit sans danger mortel". Symboliquement, l'élément aquatique est relié aux forces profondes et incontrolables. C'est le sens qu'il faut donner à ces poissons qui s'entre-dévorent, à cette anguille proche du serpent, et, sans doute, à ce poisson couronné, maître du royaume aquatique.
Ces poissons sont néanmoins en partie dominés par les hommes, qui les pêchent dans leur barques.
À partir du début du XVIe siècle, peut-être sous l'influence de Jérôme Bosch, on observe que les eaux prennent une connotation de plus en plus inquiétante. Habitée par des monstres marins et des sirènes, l'eau, désormais placée sous le signe de la tentation sous toutes ses formes, devient le lieu de l'épreuve et de la souffrance. Chez Alaert du Hamel, par exemple, la traversée du fleuve, décrit comme un espace de confusion et de vice, correspond très clairement à cette confrontation à la tentation, qui est aussi propre à l'iconographie de saint Antoine. Voir : Alaert du Hamel, vers 1500, Saint Christophe portant l'Enfant, estampe, Londres, British Museum.
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La sirène se peignant devant son miroir.
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Cette sirène ou femme-poisson souligne le lien classiquement établi entre la féminité et le monde aquatique. Elle personnifie la beauté, et c'est aussi une figure associée à la luxure, ou, du moins, à la frivolité et à la coquetterie, surtout lorsque, comme ici, elle se coiffe devant un miroir grâce à son peigne.
La présence d'une sirène dans l'iconographie de saint Christophe, pour animer le fleuve traversé et en souligner les dangers (moraux...) est rare mais néanmoins attestée.
-Le premier exemple que j'en donnerai est le volet d'un retable daté de 1516, provenant de la chapelle de l'Ossuaire à Baden (Suisse) et conservé au Musée des beaux-arts de Dijon. Ce volet montre Saint Christophe et un donateur, Niklaus Eberler figurant avec ses armoiries, tandis qu'un autre volet montre Saint Jérôme et une donatrice, sa femme , née Engelhardt , de Zurich. Niklaus Eberler , dit Gruenenzweig , qui vécut de 1460 à 1520 environ , appartenait à une famille riche et puissante de Bâle , mais dans sa jeunesse ( 1476 ) il avait émigré avec son père à Baden , en Argovie , où il possédait le domaine le plus important de la contrée , et il devint maire de la ville . Les panneaux internes de ce retable, des reliefs de tilleul sculptés, sont conservés à Düsseldorf, ainsi que le revers peint et daté 1516.
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-Le deuxième exemple est celui du San Cristóbal du transept sud de l'église Santa María del Azogue de Benavente (Zamora), datant de la première moitié du XVIe siècle. J.L. Hernando Garrigo a consacré un bel article à la sirène qui, comme à Sillegny, se peigne tout en se contemplant dans un miroir.
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- Au pied d'un haut-relief de Saint-Christophe (ca. 1331-32), à l'entrée de la cathédrale de Gémona del Friouli, une sirène est sculpté près du pied gauche. Elle tient les deux parties de sa queue bifide.
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- Sur une gravure du Maître E.S. réalisée vers 1450-1467 le Maître E.S., et conservée au Louvre, une sirène se baigne dans les eaux traversées par saint Christophe.
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-On la retrouve au cloitre du dôme de Bressanone, entre les pieds du saint. Ou, dans la même situation, sur la peinture extérieure de la chapelle de Sainte-Lucie de Puy-Chalvin (Puy-Saint-André, Hautes-Alpes), tenant son miroir.
- cet inventaire n'est que partiel.
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SOURCES ET LIENS.
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En gras, les références importantes.
— BASE PALISSY
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/memoire/AP16R001983?mainSearch=%22sillegny%22&last_view=%22list%22&idQuery=%22fe50e1-d57c-b4ec-f32b-363c45884df%22
—BASTIEN (René), PIRUS (Jean-Marie), 2019, "Les peintures de Sillegny", Paraige Patrimoine, 40 pages.
— GRAU LOBO, Luis (1994-1995): “San Cristóbal, Homo Viator en los caminos bajomedievales: avance hacia el catálogo de una iconografía particular”, a Brigecio, 4-5, p. 167-184.
http://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=1402347
— GRUMEL (V.) 1938, "Rosenfeld (Hans-Friedrich). Der hl. Christophorus, Seine Verehrung uns seine Legende. Eine Untersuchung zur Kultgeographie und Legendenbildung des Mittelalters" Échos d'Orient Volume 37 Numéro 191-192pp. 464-470
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rebyz_1146-9447_1938_num_37_191_3006_t1_0464_0000_2#
— GUENEBAULT Louis Jean 1850, Dictionnaire iconographique des figures, légendes et actes des saints ...
https://books.google.fr/books?id=tRAGAAAAQAAJ&pg=RA2-PT42&dq=%22saint+christophe%22+meule&hl=fr&sa=X&ei=EAh2VdPfC8yvU_2RgqgK&ved=0CCgQ6AEwAg#v=onepage&q=%22saint%20christophe%22%20meule&f=false
— HERNANDO GARRIDO (José Luis), 2013, "San Cristóbal y la sirenita: aviso para peregrinos y navegantes", Fundación Santa María la Real-TEMPLA, Codex Aquilarensis 29/2013.
https://www.romanicodigital.com/sites/default/files/2019-09/C29-14_Jos%C3%A9%20Luis%20Hernando%20Garrido.pdf
— MANZARBEITIA VALLE (Santiago), Universidad Complutense de Madrid, 2010, "El mural de San Cristobalón en la iglesia de San Cebrián de Muda. Pintura medieval y devoción popular: del mítico Cinocéfalo al Polifemo cristiano" Anales de Historia del Arte 293 2010, Volumen Extraordinario 293-309.
http://revistas.ucm.es/index.php/ANHA/article/viewFile/ANHA1010010293A/30823
—RIGAUX (Dominique), 1996, "Une image pour la route. L'iconographie de saint Christophe dans les régions alpines (XIIe-XVe siècle)", Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public Année 1996 26 pp. 235-266
https://www.persee.fr/doc/shmes_1261-9078_1996_act_26_1_1681
—Site CONSULTADO
https://www.consultatodo.com/sanCristobal/sanCristobal2.htm
—SCHNABEL (Abbé), 1858, « Rapport sur les peintures murales de Sillegny », Bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, 1858.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33403f/f38.item
— VORAGINE (Jacques de) 1261, ou IACOPO DA VARAZZE, Legenda aurea, traduite en français par JEAN DE VIGNAY sous le titre de Légende des Sains au plus tard en 1348.
Bnf Fr. 242 folio 149r Gallica http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8426005j/f313.image
Bnf fr. 244-245 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8442920n/f1.image
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