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6 avril 2022 3 06 /04 /avril /2022 10:54

Les vitraux de la cathédrale de Rouen VI. La baie 51. Chapelle Saint-Sever, Verrière composite : « Belles Verrières » vers 1200-1210 et 1220-1230 et  Passion du Christ (  Guillaume Barbe, 1468-1469).

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Voir :

 

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Voir aussi  sur la cathédrale de Rouen :

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Voir sur Rouen :

 

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PRÉSENTATION

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La cathédrale possède 52 fenêtres dont environ 14 du XIIIe siècle, 6 du XIVe siècle, 22 du XVe siècle, 7 du XVIe siècle, 9 du XXe siècle.

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XIIIe siècle

 

Baies n° 9 et n°11 Verrière de la vie de saint Joseph vers 1220-1230

Baie n°10 Verrière de la Passion vers 1220-1230

Baie n° 12 Verrière du Bon Samaritain vers 1220-1230

Baie n°13 Verrière composite avec fragments des Sept Dormants d'Éphèse et de saint Pierre vers 1204

Baie n°14 Verrière composite : vie des saints Pierre et Paul, martyre des saints André et Barthélémy vers 1220-1230 et 1er quart XIVe

Baie n°23 Verrière de la vie de saint Julien l'hospitalier vers 1220-1230

Baie n°27 vers 1230

Baie n°29 vers 1230

Baie n°31, vers 1230

Baie n°39, Verrière de saint Vincent et saint Laurent XIIIe siècle

Baie n°51 Verrière composite : « Belles Verrières » et la Passion du Christ vers 1200-1210, 1220-1230 et 1468-1469

Baie n°53, Verrière composite : « Belles Verrières » et Noli me tangere vers 1200 et 1210, 1220-1230 et 1468-1469 (Guillaume Barbe)

Baie 121, Rose des Libraires, vers 1280


 

 

XIVe siècle

Baie n° 3, Chapelle de la Vierge Verrière composite avec écus de Guillaume de Flavacourt vers 1310

Baie n° 5, Chapelle de la Vierge. Verrière des saints Ouen, Ansbert, Godard et Filleul vers 1310.

Baie n° 6, Chapelle de la Vierge. Verrière des saints Romain, Évode, Victrice et Innocent vers 1310

Baie n° 7, Chapelle de la Vierge. Verrière des saints Marcellin, Maurice, Silvestre et Eusèbe vers1310

Baie n° 8, Chapelle de la Vierge. Verrière du martyre de saint Prétextat et saints Maurille, Rémy et Hugues vers 1310

Baie n°36 : Vitrail de la Pentecôte offert par Jean de Nonancourt. 1340-1350

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XVe siècle.

Pour J. Le Maho "Les panneaux du XVe siècle illustrent la vie des saints vénérés par les confréries dont la chapelle était le siège, saint Jean-le-Décollé et sainte Madeleine (Décollation du Précurseur et présentation du chef de saint Jean-Baptiste, repas de Jésus chez Simon, les saintes Femmes au tombeau et le « Noli me tangere » ou apparition du Christ ressuscité à Marie-Madeleine). Ce sont de belles et grandes compositions aux couleurs claires, où les personnages se meuvent librement sur un fond de ciel et de paysage, sans toutefois oser sortir du cadre imposé par les divisions de la fenêtre. Si la perspective n’y est pas encore parfaite, ces scènes légendaires annoncent déjà cependant le vitrail-tableau qui triomphera au siècle suivant."

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Baie n° 1, Chapelle de la Vierge. Verrière de l'Annonciation, saints Michel et Jacques le Majeur. Guillaume Barbe vers 1470

Baie n° 2, Chapelle de la Vierge. Verrière des saintes Catherine, Madeleine, saints Pierre et Jean-Baptiste . Guillaume Barbe vers 1470

Bain n° 32 :Vitrail des Saint-Innocents Guillaume Le Fève et Confrérie des saints Innocents 1449-1450


Baie n°41 , Verrière des saints Claire, évêque, Madeleine et Éducation de la Vierge, 1465, Guillaume Barbe

Baie n°43 Verrière des saints Marguerite, Madeleine, Nicolas et Vierge à l'Enfant 1468-1469 Guillaume Barbe

baie n°44 Verrière composite : Vierge à l'Enfant couronnée, saints Simon, Nicolas et sainte Catherine 1466-1467.

Baie n°47 Verrière des saints Éloi, Laurent, Jean-Baptiste et Nicolas 1468-1469 Guillaume Barbe

Baie n°49 Verrière des saints Michel, Julien, Guillaume et Geneviève 1468-1469 Guillaume Barbe

Baie n°51 Verrière composite : « Belles Verrières » et la Passion du Christ vers 1200-1210, 1220-1230 et 1468-1469 Guillaume Barbe

Baie n°53, Verrière composite : « Belles Verrières » et Noli me tangere vers 1200 et 1210, 1220-1230 et 1468-1469 (Guillaume Barbe)

Baie n°55 : Vitrail de saint Victor, Vierge à l'Enfant, sainte Agathe et saint Sébastien 1468-1469 Guillaume Barbe

Baies 100, 101 et 102, fenêtres hautes du chœur vers 1430

Baie 105, Saint Pierre. 1433
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XVIe siècle

Baie n°28 Vie de Saint-Romain, Jean Barbe ? 1511-1512 et 1521
Baie n° 30 Panégyrique de Saint-Romain, 1521

Baie n° 34, Vie de saint Jean-Baptiste, 1499

Baie n°54 Verrière des apôtres du Credo apostolique (saints Pierre et André), le Christ et saint Pierre marchent sur les flots vers 1500

Baie n°56 Verrière des apôtres du Credo apostolique (saints Jacques le Majeur et Jean l'Évangéliste), l'Ascension vers 1500

Baie n°58 Verrière de l'Incrédulité de saint Thomas vers 1500

Baie n°62 Verrière des apôtres du Credo apostolique (saints Paul et Jude), le Christ et les pèlerins d'Emmaüs vers 1500

XXe siècle

Vitraux des Chapelles de la nef
Chapelle Ste Jeanne d'Arc

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Sur Guillaume Barbe, voir article précédent.

Toutes les informations techniques proviennent du volume VI du Corpus Vitrearum et de Blondeau 2014.

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La baie 51. Chapelle Saint-Sever, Verrière composite, l'une des deux "Belles Verrières" avec réemploi en désordre vers 1270 de panneaux provenant des premiers bas-côtés de la cathédrale vers 1200-1210 et 1220-1230.

Complétée au registre inférieur par quatre scènes de la Passion du Christ (Portement de Croix, Calvaire, Descente de Croix, Vierge de Pitié), par Guillaume Barbe, 1470. Restauration en 1960 par Gauvin.

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Cette baie de 4 lancettes organisées en 9 registres, 1 rose pentalobée et 2 trilobes au tympan mesure 11,50 m. de haut et 3,40 m. de large. Avec la baie 53,  elle a été qualifiée depuis le XIVe siècle de "Belle Verrière" car elle contient, dans ses 8 registres supérieurs, des panneaux provenant des premiers bas-côtés de la cathédrale, datant de 1200-1210 et 1220-1230. 

Les verrières les plus précoces (1200-1204), , peu après l'incendie qui ravagea une bonne partie de la cathédrale pendant la nuit de Pâques de l'an 1200, honoraient les saints dont la cathédrale possédait les reliques, et le chapitre, qui avait autorité sur les programmes vitrés, fit illustrer les légendes des saints Jean-Baptiste, Catherine, Nicolas, Étienne et Martin, mais aussi celle des Sept Dormants d'Éphèse, témoignant d'une influence anglaise (Cothren). 

Un autre groupe de verrières créées dans les années 1220-1240 illustraient les vies des deux saints Sever d'Avranches et de Ravennes, la vie de Job, d'un groupe d'apôtres, de saint Julien (baie 23), de la Passion (baie 10), de la parabole du Bon Samaritain (baie 12), de saint Pierre et Paul, et de saint Vincent.

En effet,  vers 1270, on supprima les fenêtres des collatéraux afin d'élever à la demande des confréries des chapelles latérales entre les contreforts, dont cette chapelle Saint-Sever. Il fallut alors regrouper et adapter les panneaux de vitraux aux dimensions des quatre lancettes des nouvelles verrières, en mutilant encadrements et jeux de fonds, et en adaptant de nouvelles bordures.

Dans la baie 53, les donateurs du début du XIIe siècle y sont représentés : ce sont des ouvriers maçons , des charpentiers ou des mégissiers, et, une donatrice offrant la verrière "recomposée" de 1270. Ailleurs, ce seront des tondeurs de draps, des poissonniers, des marchands de blé, et des tailleurs de pierres.

 

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La chapelle Saint-Sever porte le nom du quatrième archevêque de Rouen connu, au IVe siècle, après saint Nicaise, saint Mellon et saint Avitien.

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Saint Sever (Severus)  325-341, a été délibérément confondu (*) par le clergé de Rouen avec ses homonymes saint Sever d'Avranches, décédé en 570 et saint Sever de Ravenne, décédé en 346.

(*)  "Il semble donc que l’archevêque et le chapitre n’aient pas hésité à entretenir la confusion sur l’identité du saint afin de bénéficier d’une relique supplémentaire d’un saint local." (A. Blaise)

La ville accueillit en 990 les reliques de Sever d'Avranches, et c'est en son honneur que fut nommé l'ancien faubourg de Rouen devenu le quartier Saint-Sever, et l'église Saint-Sever de Rouen qui abrita ces reliques.

Une châsse de Saint Sever d'Avranches fut édifiée dans la cathédrale, entre 1189 et 1199 pour ses parties les plus anciennes, grâce aux dons d'un chanoine, Drogon de Trubleville. C'est celle qui subsiste, largement remaniée, dans les collections du Musée des Antiquités de la Seine-Maritime.

Saint Sever de Rouen est célébré le 1er novembre, saint Sever de Ravenne et saint Sever d'Avranches le 1er février.

Comme on ignore tout de la Vie de saint Sever de Rouen, les panneaux de cette verrière illustrent les épisodes marquants de ses homonymes d'Avranches et de Ravenne.

"Certains saints particulièrement célébrés dans la liturgie de la cathédrale. Dom Pommeraye, comme Ch. de Beaurepaire, insistent particulièrement sur la fête de saint Sever – pris pour l’évêque d’Avranches, mais dont les reliques conservées étaient celles de l’évêque de Ravenne – pour laquelle la commémoration était visiblement très importante : sermon, procession, prédication, exposition des reliques aux fidèles. En 1290 et 1298 furent réalisés un buste et un bras reliquaire pour les reliques du saint. Or, une seule verrière représente l’évêque. Cependant, intégrée dans une série illustrant la lignée épiscopale, elle figurait non pas l’évêque de Ravenne mais celui d’Avranches. L’importance de la commémoration faite au saint n’était donc pas traduite par l’image. Il semble qu’à l’inverse, la mise en valeur de certaines reliques soit, en réalité, liée à la conception iconographique de programme de grande envergure. Ainsi, lorsque la chapelle de la Vierge, nouvellement reconstruite au début du XIVe siècle, est ornée de vitraux de saints archevêques, le chapitre et l’archevêque n’hésitent pas à mettre en valeur le culte de saint Sever, évêque de Ravenne, dans le but de le faire passer pour l’évêque de Rouen, présent dans la lignée épiscopale sainte. Le culte des reliques ne semble donc pas à l’origine de la conception de programmes iconographiques, surtout lorsqu’il s’agit d’une iconographie eschatologique, mais plutôt la conséquence." (A. Blaise)

 

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La baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

La baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

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LE REGISTRE INFÉRIEUR. QUATRE SCÈNES DE LA PASSION DU CHRIST, GUILLAUME BARBE 1468-1469.

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Le bas des baies 51 et 53 n'était pas vitré, le cloître canonial projeté au nord de la Cathédrale mais jamais construit ayant fait réserver cette partie, qui ne sera complétée qu'au XVe siècle. 

 

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Les trois premières lancettes A, B et C.

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Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

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Portement de Croix.

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Très restauré ; auréole de la Vierge et tête du Christ refaite.

Le Christ porte sa croix entre deux soldats, qui le frappent d'un bâton ou le pressent à l'aide de la corde qui le lie. On admirera la composition en Z, ligne brisée dramatique, ou  les détails d'armures aux pièces de métal damasquinées et aux étoffes damassées, ou encore les visages pleins d'expression.

Les spectateurs affligés sont la Vierge, saint Jean, et une Sainte Femme.

 

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Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

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Le Calvaire.

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Le Christ en Croix est entouré à sa droite de la Vierge, mais jointes tendues vers son Fils mais qui est soutenu par les bras d'un personnage en vert qu'on ne voit pas, à moins que ces mains soient celles de Jean (en fait remplacé par un donateur) , qui, nimbé et  vêtu de rouge, est placé juste au dessus. Puis vient une Sainte Femme (Marie-Madeleine ?), se tordant les mains de douleur.

À la gauche du Christ, nous voyons un soldat, sans doute un officier portant un turban.

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Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

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La Descente de Croix.

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La scène a été entièrement refaite, sauf deux têtes.

Jean soutient par les aisselles Jésus détaché de la Croix, et le guide vers les bras de Marie. 

Les deux assistants sont Nicodème, et Joseph d'Arimathie. Joseph est sans doute celui qui tient les pieds du Christ, bien que cette place est classiquement celle de Nicodème. Il est barbu, porte un couvre-chef à oreillettes, un manteau rouge fourré d'hermines, une tunique verte et des chausses violet : c'est un mélange entre le costume contemporain, Henri II, et celui qui permet aux spectateurs d'identifier un Pharisien membre du Sanhédrin. De même, le bonnet pointu de Nicodème et les franges du manteau rouge bordeaux indique la judéité du personnage.

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Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

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La Déploration.

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La scène a été entièrement refaite, sauf la tête et le buste du Christ, les deux anges et les mains des personnages.

Le terme de "pietà" est impropre, autant que celui de Vierge de pitié, et il faut parler ici de déploration, puisque Marie, assise sur une cathèdre et tenant le corps de son Fils, est accompagnée de Jean et de Marie-Madeleine placés derrière le dossier. Deux anges volent autour de la Croix et de l'échelle et compatissent à la scène.

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Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

Le registre inférieur (Guillaume Barbe 1468-1469) de la baie 51 de la cathédrale de Rouen. Photographie lavieb-aile 2020.

Les vitraux de la cathédrale de Rouen VI. La baie 51.

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LES REGISTRES SUPÉRIEURS. LÉGENDES DE SAINT NICOLAS, SAINT SEVER ÉVÊQUE DE RAVENNE, SAINT SEVER ÉVÊQUE D'AVRANCHES ET DE SAINTE CATHERINE.

Les 8 registres supérieurs appartiennent aux vitraux les plus anciens de la cathédrale, et aussi de Normandie, si on excepte les fragments carolingiens (environ 200 fragments de verre de couleur verdâtre) découverts par Jacques Le Maho à proximité du flanc sud de la cathédrale. Ils datent en effet de 1200-1210, ou de 1220-1230. 

 

Rappel :

vitraux de Saint-Denis : 1144.

Belle Verrière de Chartes : 1180 et 1214-1220.

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Description : voir https://www.therosewindow.com/pilot/Rouen/w51.htm

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Les lancettes sont désignées par les lettres A, B, C, et D de gauche à droite.

Les panneaux sont désignées par les lettres 1 à 8 pour chaque lancette de haut  en bas.

—La lancette A est consacrée à saint Nicolas avec 7 panneaux sur 8, le  premier (A1) étant consacré à sainte Catherine.

—La lancette B  est consacrée à saint Sever de Ravenne et saint Sever d' Avranches (sauf un montrant les enfants de Job).

—La lancette C mélange des scènes de la vie de sainte Catherine et de saint Sever de Ravenne.

—La lancette D contient 7 scènes de la vie de Sever de Ravenne  (et 1 de Job).

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NOTE. Mes photos n'étant pas fameuses, j'ai placé ici les excellents clichés du site The online stained glass photographic archiv  de Painton Cowen (que j'ai éclaircies).

 

 

 

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Photographie lavieb-aile 2020.

Photographie lavieb-aile 2020.

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La lancette A. 

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La Vie de saint Nicolas de Bari date de 1200-1210. Elle était à l'origine disposée dans une succession de grands et de petits cercles.

Voir la Légende dorée (1266) de Jacques de Voragine, bien qu'elle soit postérieure à ces panneaux  : https://fr.wikisource.org/wiki/La_L%C3%A9gende_dor%C3%A9e/Saint_Nicolas

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Photographie lavieb-aile 2020.

Photographie lavieb-aile 2020.

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Panneau A1 : la Légende de sainte Catherine (1200-1210).

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Deux têtes refaites.

Un  personnages à chapeau conique (Juif ?) vénère une statue posée sur un piédestal, celle d'une femme nue (Vénus ?) tandis que deux autres élèvent ou portent à leur bouche une trompe, peut-être pour célébrer la déesse. Prédominance de vêtements verts ou saumon sur le fond bleu. On devine que la scène était au centre d'un quadrilobe. Bordures de carreaux ornés de fleurs stylisées.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

 

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Panneau A2 : légende de saint Nicolas.1200-1210. Naissance de saint Nicolas .

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La mère de Nicolas est figurée, comme dans de nombreuses scènes de la Nativité, de la naissance de Marie ou de Jean-Baptiste, à demi-allongée  sur son lit d'accouchée, tandis qu'une assistante (sage-femme, ou servante) tient l'enfant emmailloté. Au centre, un trépied sous un auvent à colonnes figure sans doute le berceau, que la mère désigne de la main.

Prédominance de divers rouges, les verts sont plus rare, le fond est bleu.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

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Panneau A3 : légende de saint Nicolas.1200-1210. Saint Nicolas, à la naissance, refuse le sein de sa mère, par ascèse, sous le regard de son père Epiphane .

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Myre#/media/Fichier:Fasting_Saint_Nicholas_child_-_detail.jpg

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Le jour même de sa naissance, Nicolas, comme on le baignait, se dressa et se tint debout dans la baignoire ; et, durant toute son enfance il ne prenait le sein que deux fois par semaine, le mercredi et le vendredi."

Inscription, peu lisible, en enlevé sur fond de grisaille.

 

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

 

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Panneau A4 : légende de saint Nicolas.1200-1210. Le Juif, ayant été volé, fouette la statue du saint. (Cette scène suit celle du panneau A8)

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Tête refaite. Tête de la statue en réemploi, nombreux bouche-trous. Je remarque la fréquence des vêtements associant le rouge et le vert ; le choix est rendu restreint par le fond qui est, constamment, bleu.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

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Panneau A5 : légende de saint Nicolas.1200-1210. Un boucher accueille trois clercs en voyage.

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Le premier clerc est tonsuré et s'appuie sur un bâton, attribut des marcheurs et des pèlerins. Il porte une besace, bleue, en bandoulière.

copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

 

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Panneau A6 : légende de saint Nicolas.1200-1210. Le boucher frappe les trois jeunes endormis qu'il a accueilli et les tue.

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Comme sur le panneau précédent, le boucher est coiffé d'un bonnet, et le fond est rythmé par une succession d'arcades. Il frappe les clercs  avec sa hache. Je ne sais interpréter la pièce de verre rouge-orangé à l'arrière de la nuque, et qui est peut-être un réemploi.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

 

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Panneau A7 : légende de saint Nicolas 1200-1210. Saint Nicolas est consacré évêque de Myre par deux évêques dont l'un lit les oraisons d'intronisation et l'autre trace l'onction sur la tête mitrée de Nicolas.

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Fragment d'inscription SCS : NICO.

Fragment de la bordure d'origine à bouquets de feuilles.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

 

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Panneau A8 : légende de saint Nicolas 1200-1210. Un Juif place son trésor sous la protection du saint.

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Dans une mise en abîme, le saint est représenté sous la forme de sa statue, placée devant un drap d'honneur vert damassé de rinceaux (technique de l'enlevé sur grisaille), dans une niche cintrée et posée sur un piédestal.  L'ensemble est posé sur une colonne à chapiteau corinthien.

Le Juif (barbe, bonnet conique rouge) est penché sur son coffre, mains jointes.

On voit la portion du cercle qui, initialement, réunissait plusieurs scènes.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

 

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La lancette B. 

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Bordure : castilles et fleurs de lys (en référence à saint Louis et Blanche de Castille).

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Les vitraux de la cathédrale de Rouen VI. La baie 51.

 

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Panneau B1 : Vie de saint Sever évêque d'Avranches.1220-1230. Saint Sever reçoit un messager qui lui annonce qu'il est élu évêque. Il tient en main un phylactère.

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Voir :

Paul Baudry, Histoire de saint Sever, évêque d'Avranches, et des églises qui ont été érigées en son honneur dans la ville de Rouen, E. Cagnard, 1860, 32 p. 

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5787750c/f2.item.zoom

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

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Panneau B2 : Les enfants de Job s'enfuient. 1220-1230.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

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Panneau B3 : Vie de saint Sever évêque d'Avranches.1220-1230. Le nouvel évêque prêche depuis une chaire à son peuple.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

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Panneau B4 : Vie de saint Sever évêque d'Avranches.1220-1230. Saint Sever nourrit les pauvres en leur distribuant des pains.

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Inscription. S~CS : SEVERVS.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

 

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Panneau B5 : Vie de saint Sever évêque d'Avranches.1220-1230. Saint Sever distribue des vêtements aux pauvres. La main de Dieu sort des nuées.

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Inscription. S : SEVERVS. Vitrail très remanié.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

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Panneau B6 : Vie de saint Sever évêque de Ravenne.1220-1230. Saint Sever est transporté dans l'église de Modène.

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Inscription. SAN : SEVERVS. Tête restaurée.

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Saint Sever de Ravenne est le premier évêque de Ravenne dont l'existence est documentée. Saint par l'Église catholique, son culte est répandu en Allemagne. Sa participation au concile de Sardique (342/343) est historiquement attestée.

À sa mort, il est enseveli à Classe. En 836, ses restes mortels sont transférés par l'archevêque Otgar de Mayence à Mayence, et finalement à Erfurt dans l'église qui y porte aujourd'hui son nom. Sa dépouille mortelle est placée dans un sarcophage monumental.

 

 

Vita sancti Severi episcopi Ravennatis (Biblioteca Hagiographica Latina ms. 7680)

https://archive.org/details/4attiememoriedepu01depuuoft/page/331/mode/1up?view=theater

Francesco Lanzoni, S. Severo vescovo di Ravenna (342-3) nella storia e nella leggenda, in «Atti e memorie della R. Deputazione di storia patria per le province di Romagna», serie IV, vol. I., Bologna 1911, pp. 325-396

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

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Panneau B7 : Vie de saint Sever évêque de Ravenne.1220-1230. Mort de saint Géminien (saint Sever) dans  l'église de Modène.

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Un jour qu'il célébrait la messe , il parut s'endormir : il déclara qu'il avait été ravi en esprit et transporté à Modène pour assister aux funérailles de l'évêque saint Géminien qui venait de mourir . Le même épisode est rapporté à propos de saint Ambroise transporté au chevet de saint Martin de Tours.

Deux têtes restaurées.

Sur saint Geminien, évêque de Modène au IVe siècle (San Giminiano), voir :

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9minien_de_Mod%C3%A8ne

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

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La lancette C. 

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bordure : triangles avec palmettes et triangles de couleur.

 

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Panneau C1 : Saint Pierre et quatre autres apôtres.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

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Panneau C2 : Vie de saint Sever évêque de Ravenne.1220-1230. Saint Sever avec sa femme et sa fille.

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Saint Sever de Ravenne était  tisserand : son épouse tient la quenouille, bâton court glissé à la ceinture et où se trouvent les fibres (laine, lin, chanvre,..) à filer, et qui y sont maintenues groupées par un ruban. Le fil

Elle a lâché le fil qui pend, enroulé sur le fuseau dont la fusaïole est masquée. En effet, elle tend la main vers la poitrine de son mari, comme pour l'enjoindre à partir.

Il s'empresse d'obéir, s'est déjà coiffé d'une cale de toile attachée sous le menton par une sangle, et est en train d'enfiler ses chausses.

Quant à sa fille, elle est coiffée d'une touaille, forme sommaire du touret avec sa barbette passant sous le menton, et la masse arrière des cheveux rassemblés par une résille.  C'est la coiffure des artisanes. Comparer avec la bouchère de la Légende de saint Nicolas de Saint-Julien-du-Sault, XIIIe siècle.

Pour J. Le Maho, Sever se prépare à se rendre à l'élection d'un nouvel évêque : le panneau précède alors le panneau D6.

 

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Panneau C3. Vie de sainte Catherine (1200-1210). Sainte Catherine menée au supplice.

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Panneau C4. Vie de sainte Catherine (1200-1210). Fragments avec une tête de Sainte Catherine . 

 

 

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Panneau C5 . Vie de sainte Catherine (1200-1210). Les sages se concertent pour condamner sainte Catherine.

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Panneau C6. Vie de sainte Catherine (1200-1210). Catherine menée à son martyre.

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Panneau C7. Vie de sainte Catherine (1200-1210). Les sages devant l'empereur Maxence.

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Panneau C8. Vie de saint Sever évêque de Ravenne.1220-1230. Saint Sever enterre Vincentia.

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La lancette D. 

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Bordure : castilles et fleurs de lys. Triangles avec palmettes et triangles de couleur.

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Panneau D1. Vie de saint Sever évêque de Ravenne.1220-1230. Saint Sever apprenant qu'il va mourir, s'étend entre sa femme et sa fille dans leur cercueil.

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Sa femme et sa fille étant mortes  avant lui, saint Sever fit ouvrir leur tombeau et leu demanda de lui faire place entre elles. Aussitôt, leurs squelettes s'écartèrent. Alors il se coucha vivant dans la tombe familiale et, ayant fait le signe de la croix, s'endormit du sommeil de la mort.

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Panneau D2. Vie de saint Sever évêque de Ravenne.1220-1230. Saint Sever enterre son frère.

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Ce frère porte la mitre. Je n'ai pu trouver de quel frère évêque ou abbé il s'agit.

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Panneau D3. Vie de saint Sever évêque de Ravenne.1220-1230. Saint Sever enterre sa femme et sa fille ou : enterre sa fille au côté de sa femme).

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Panneau D4. Vie de saint Sever évêque de Ravenne.1220-1230. Saint Sever semble tombé endormi pendant les funérailles de saint Germinien à Modène.

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Un jour qu'il célébrait la messe , il parut s'endormir : il déclara qu'il avait été ravi en esprit et transporté à Modène pour assister aux funérailles de l'évêque saint Géminien qui venait de mourir .

Les assistants tentent en vain de le réveiller.

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Panneau D5. Vie de saint Sever évêque de Ravenne.1220-1230. Saint Sever se prosternant devant l'autel .

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Inscription S9 : SEVERVS.

Si nous souhaitons placer ce panneau dans la séquence narrative de l'hagiographie, nous pouvons penser qu'il précède le panneau D3 : saint Sever, ayant eu le préssentiment de sa fin prochaine,  célèbre lui-même sa messe mortuaire, comme le mentionne sa Légende, avant de rejoindre sa femme et sa fille dans la tombe. Un assistant tient un livre liturgique et un cierge.

 

 

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Panneau D6. Vie de saint Sever évêque de Ravenne.1220-1230. Lors de l'élection d'un nouvel évêque, une colombe se pose sur la tête de saint Sever pour le désigner comme évêque.

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Un jour que Sever était à l'église pour assister à l'élection du nouvel évêque, une colombe vient se poser sur sa tête. C'est ainsi qu'il devint évêque de Ravenne où on l'appela vescovo colombino .

Ce mode d'élection était coutumier à Ravenne, douze évêques de la ville auraient été désignés de cette façon et ont été surnommés Colombini.

La façon dont l'artiste a symboliser cette élection par le passage d'une porte, la jambe et le bras droits encore figurés de l'autre côté de l'huis, est remarquable et pleine d'esprit.

 

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Panneau D7. Vie de saint Sever évêque de Ravenne.1220-1230. Saint Sever tissant avec son épouse.

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Inscription S9 : SEVERUS.

Saint Sever était, avant d'être le perchoir de la colombe,  un pauvre tisserand qui vivait avec sa femme sainte Vincentia et sa fille sainte Innocentia. Il renonça ensuite à la vie maritale pour se consacrer à l'Église, sa mystique épouse.

Les deux attributs de la statuaire de saint Sever de Ravenne  sont la navette de tisserand, et la colombe.

 

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Panneau D8. Scène de la vie de Job (vers 1220-1230). Job assis sur son fumier.

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J'admire le travail qui rend, par des blaireautage ou des enlevés et des traits au pinceau fin sur la sanguine,  la musculature, les reliefs anatomiques, la barbe et la chevelure de Job.

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copyright Painton Cowen : the only medieval stained glass photography.

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SOURCES ET LIENS.

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— BLONDEAU (Caroline), 2014, Le vitrail à Rouen 1450-1530, "L"ecu de voirre". Corpus Vitrearum, Presses universitaires de Rennes.

— CALLIAS-BEY (Martine), CHAUSSÉ (Véronique), GATOUILLAT (Françoise), HÉROLD ( Michel) 2001,   Les vitraux de Haute-Normandie - Corpus vitrearum, Paris, CNRS éditions / Éditions du Patrimoine, coll. « Recensement des vitraux anciens de la France - volume VI », 2001, 495 p. (ISBN 2-271-05548-2 et 2-85822-314-9), p. 332-353.

 

— CALLIAS-BEY (Martine), 1997, « À l'« Escu de voirre »: un atelier rouennais de la peinture sur verre au XVe et XVIe siècles », Bulletin monumental, t.155-III, 1997, p. 237-242

https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1997_num_155_3_917000

COTHREN (Michael), 1986, The Seven Sleepers and the Seven Kneelers: Prolegomena to a Study of the "Belles Verrières" of the Cathedral of Rouen, The university of chicago press journals vol. 25 n°2

 

— FLICKR

https://www.flickr.com/photos/morio60/32437009066/in/photostream/

 

— GOUPY (Axelle), 2019, Un miroir de la mission canoniale et épiscopale au XIIIe siècle. Les vitraux légendaires du chœur de la cathédrale de Rouen, thèse préparée sous la direction de Philippe Plagnieux, professeur d’histoire de l’art du Moyen Âge à l’École des chartes, et de Karine Boulanger, ingénieure d’études au CNRS et membre du Centre André Chastel.

https://chartes.hypotheses.org/6640

https://www.chartes.psl.eu/fr/positions-these/vitraux-legendaires-du-choeur-cathedrale-rouen-1225-1230

— LE MAHO, Jacques ; CARMENT-LANFRY, Anne-Marie. "Les chapelles des collatéraux", in La Cathédrale Notre-Dame de Rouen. Nouvelle édition [en ligne]. Mont-Saint-Aignan : Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2010 (généré le 24 mars 2022). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/purh/3779>. ISBN : 9791024010670.

https://books.openedition.org/purh/3800

 —PAINTON COWEN : THE ONLY MEDIEVAL STAINED GLASSPHOTOGRAPHY

https://www.therosewindow.com/pilot/Rouen/w51.htm

 

PERROT (Françoise), 1990 A propos des « belles verrières » de la cathédrale de Rouen [compte-rendu] Bulletin Monumental  Année 1990  148-2  pp. 213-214

https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1990_num_148_2_4309

 

— SCHLICHT (Markus), 2013, « Architecte, commande, style, modèle. Quelques remarques sur la réfection des fenêtres hautes du chevet de la cathédrale de Rouen (1429-1433) »

https://www.academia.edu/22616848/Full_text_Architecte_commande_style_mod%C3%A8le_Quelques_remarques_sur_la_r%C3%A9fection_des_fen%C3%AAtres_hautes_du_chevet_de_la_cath%C3%A9drale_de_Rouen_1429_1433_

— TANGUY (Jacques)

http://www.rouen-histoire.com/Vitraux/Belles_Verrieres/Belles_Verrieres.htm

http://www.rouen-histoire.com/Vitraux/Belles_Verrieres/Belles_Verr.htm

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Non consultés :

Martine Callias Bey, Rouen, Cathédrale Notre-Dame, Les verrières, Itinéraires de patrimoine no 25, Rouen, 1993.

Anne-Marie Carment-Lanfry, La Cathédrale Notre-Dame de Rouen, Connaître Rouen, Rouen, 1977.

Louis Grodecki, Les Vitraux, dans n° spécial des Monuments historiques de la France, 1956, 2, p. 101-110.

Jean Lafond, « Le vitrail en Normandie de 1250 à 1300 », Bulletin monumental., t. 111, p. 317-358.

Jean Lafond, Le Commerce des vitraux étrangers anciens en Angleterre, au xviiie et au xixe siècles, RSSHN, 1960, p. 5-15.

 Eustache-Hyacinthe Langlois, Mémoire sur la peinture sur verre, Rouen, 1823.

 Yves Lescroart, La Cathédrale Notre-Dame de Rouen, Paris, Éditions du Patrimoine, coll. « Cathédrales de France », 2000, 96 p., p. 66-77

Armand Loisel et Jean Lafond, La Cathédrale de Rouen, Paris, 1924.

Monum, Les Vitraux de Haute-Normandie, éd. du patrimoine, Paris, 2001.

Françoise Perrot, Le vitrail à Rouen, Connaître Rouen, t. II, Rouen 1972.

Alfred Rudolf et Eugène Levasseur, Les Vitraux de la cathédrale de Rouen, Rouen, s.d.

— RITTER (Georges), 1926, Les Vitraux de la cathédrale de Rouen, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe siècles. Reproductions en héliotypie, publiées avec une introduction historique et des notices iconographiques. Non consulté.

 

 —www.patrimoine-histoire.fr

https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Rouen/Rouen-Cathedrale-Notre-Dame2.htm

— WIKIPEDIA

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vitraux_de_la_cath%C3%A9drale_de_Rouen

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Published by jean-yves cordier - dans Vitraux

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  • : Le blog de jean-yves cordier
  • : 1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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